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une graine, une fleur - miguel
Ven 1 Avr 2022 - 15:53
Jeudi 31 mars, tôt le matin.
(tenue) Mains gelées qui frottaient les yeux lentement. Soupir frissonnant. Regard perdu dans la vapeur chaude qui s'échappait du café noir auquel elle se raccrochait comme à une addiction. Dalia était fatiguée, dolente, endormie. Elle venait de passer la nuit éveillée à l'infirmerie de Hungcalf : il fallait garder un oeil sur un malade, et prise de pitié pour l'état de @Murphy Fraser, la stagiaire s'était proposée pour cette fois. Une fois que la médicomage l'avait libérée au petit matin, la Pokeby avait quitté l'université. Elle avait besoin de sortir de cet endroit où elle passait tout son temps, surtout depuis le couvre-feu. En dépit d'autre chose elle était venue chercher une boisson chaude et revigorante à la Taverne du Troll. Cependant elle s'évertuait à boire son café à l'extérieur, pour profiter de l'air frais. Vu son teint terne, ça ne lui ferait pas de mal.
Ces temps-ci, une sourde inquiétude la rongeait. Le moment tant attendu était arrivé : les élections étaient terminées. L'événement majeur qui rendait son existence secrète. Désormais il ne serait plus qu'une question de jours avant que Nathaniel aborde avec elle la possibilité de la reconnaître. Le ferait-il ? Le voulait-elle ? Comment serait sa vie alors ? Depuis l'automne elle avait déjà connu suffisamment de bouleversements. Rayée de la liste des invitées de sang-pur, elle avait disparu des mondanités de l'élite, alimentant des rumeurs sur son absence, probablement liée à une grossesse indésirée. Depuis, elle vivait chichement, sur ce qui lui restait. Heureusement pour elle, son appartement et son année scolaire étaient déjà payées. Nathaniel lui donnait un peu d'argent chaque mois, mais Dalia essayait d'y toucher le moins possible : selon ce qui se déciderait bientôt, elle aurait peut-être besoin d'avoir de l'argent de côté.
Que ferait-elle si elle se retrouvait batârde, sang-pur sans famille, obligée de subvenir à ses besoins ? Elle quitterait Hungcalf - de toute façon elle n'aimait pas sa filière - et elle chercherait du travail. Assistante de laboratoire peut-être, ou préparatrice de potions dans un commerce. Ou bien elle plaquerait tout pour devenir tatoueuse. La perte d'un carcan strict l'excitait autant qu'elle l'inquiétait. Elle qui avait toujours voulu quitter sa prison dorée, elle se trouvait sur le seuil, sans savoir si elle était capable de voler de ses propres ailes. Partagée entre des sentiments contradictoires, épuisée de sa nuit blanche, préoccupée par tout ce qu'elle avait à rendre pour le mi-semestre, l'Helvète ruminait en silence entre deux gorgées salvatrices.
@Miguel Pajares
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 789
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1320
Inventaire Sorcier
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Re: une graine, une fleur - miguel
Mer 6 Avr 2022 - 19:20
Soir de match pour les Flèches d’Appleby, vous pouvez être sur que le Pajares a troqué son sempiternel sweatshirt noir pour un autre sweatshirt aux couleur cyan et blanc qui juraient affreusement avec ses cheveux sombres et sa peau mat. Mais peu importe, le Pajares avait commencé à supporter cette équipe il y a dix ans, qui il avait débarqué à Inverness et qu’il lui avait fallut s’intéresser d’avantage au championnat britannique en lieu et place du championnat français.
Soir de match, il était évident qu’il n’était pas resté à la maison comme un pauvre hère, non, il avait passé sa soirée à la Taverne du Troll. Sa soirée… Et sa nuit même. La victoire des Flèches avait rendu les consommateurs avides et le gérant de la Taverne, même s’il avait libéré ses barman, avait gardé le bar ouvert tandis que les futs coulaient à flot.
Six heures du matin. Miguel n’était pas ivre. Il avait les yeux un peu brillant mais c’était du à la fatigue. Il avait passé la fin de la nuit au bar avec un type de passage. Ils avaient commandé plusieurs bières mais leur discussion avait été trop passionnée et passionnante pour qu’ils ne puissent la gâcher en s’enivrant. Le type avait joué entrainé une grosse équipe de Quidditch mexicaine fut un temps. Il en avait pas fallut plus pour passionner l’hispanique.
Le type était parti et quelques minutes après, une jeune femme était rentrée commander un café. Le tavernier soupira. C’était le premier café de la matinée et il devait se dire que lui aussi allait en avoir besoin pour tenir jusqu’à midi. Il servit la brune que Miguel avait vaguement reconnu et servit aussi l’espagnol qui demeura au bar encore quelques instants avant de prendre la porte, promettant de ramener la tasse. S’il y pensait.
Elle avait l’air triste, cette fille. Ou c’était de la fatigue ? Difficile à dire. En tout cas elle avait un air aussi sombre que le café serré qu’elle avait commandé. Elle s’était installé en terrasse malgré le fait que ces matinées de début de printemps étaient encore fraiches. Il alluma son pétard préparé depuis de longues heures mais pas encore entamé et tira quelques lattes avant de s’approcher de la brune.
- T’en veux ? J’ai des clopes aussi, si tu préfères. Mais j’ai l’impression qu’un espresso ça suffira pas.
Soir de match, il était évident qu’il n’était pas resté à la maison comme un pauvre hère, non, il avait passé sa soirée à la Taverne du Troll. Sa soirée… Et sa nuit même. La victoire des Flèches avait rendu les consommateurs avides et le gérant de la Taverne, même s’il avait libéré ses barman, avait gardé le bar ouvert tandis que les futs coulaient à flot.
Six heures du matin. Miguel n’était pas ivre. Il avait les yeux un peu brillant mais c’était du à la fatigue. Il avait passé la fin de la nuit au bar avec un type de passage. Ils avaient commandé plusieurs bières mais leur discussion avait été trop passionnée et passionnante pour qu’ils ne puissent la gâcher en s’enivrant. Le type avait joué entrainé une grosse équipe de Quidditch mexicaine fut un temps. Il en avait pas fallut plus pour passionner l’hispanique.
Le type était parti et quelques minutes après, une jeune femme était rentrée commander un café. Le tavernier soupira. C’était le premier café de la matinée et il devait se dire que lui aussi allait en avoir besoin pour tenir jusqu’à midi. Il servit la brune que Miguel avait vaguement reconnu et servit aussi l’espagnol qui demeura au bar encore quelques instants avant de prendre la porte, promettant de ramener la tasse. S’il y pensait.
Elle avait l’air triste, cette fille. Ou c’était de la fatigue ? Difficile à dire. En tout cas elle avait un air aussi sombre que le café serré qu’elle avait commandé. Elle s’était installé en terrasse malgré le fait que ces matinées de début de printemps étaient encore fraiches. Il alluma son pétard préparé depuis de longues heures mais pas encore entamé et tira quelques lattes avant de s’approcher de la brune.
- T’en veux ? J’ai des clopes aussi, si tu préfères. Mais j’ai l’impression qu’un espresso ça suffira pas.
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Re: une graine, une fleur - miguel
Mer 13 Avr 2022 - 10:33
(tenue) Qu'est-ce qui m'arrive, qu'est-ce qui me traîne ? J'ai le Vésuve au fond des veines. Au ralenti, la ténébreuse tapotait sa tasse de ses ongles. Quelqu'un la tira mollement de ses pensées gelées en s'approchant. Un jeune homme. T’en veux ? J’ai des clopes aussi, si tu préfères. Mais j’ai l’impression qu’un espresso ça suffira pas. Les prunelles opalines glissèrent sur l'offrande, la considérèrent un instant. Dalia acquiesça et tira deux bouffées avant de rendre le joint. Ça ne pourrait lui faire que du bien. Thanks, marmonna-t-elle, le regard inquisiteur. A quel moment on tombait sur quelqu'un d'aussi généreux à cette heure-ci ? Suspectant une énième tentative de drague, Dalia reconnut finalement l'inconnu. Un Grymm, vaguement pote avec Thea. Mike ? Nick ? Quelque chose comme ça.
C'est trop tôt pour une clope. Ça c'est parfait. Les cigarettes, ça lui arrivait occasionnellement en soirée, parfaites alliées de l'alcool. La drogue douce par contre, c'était bon à n'importe quel moment de la journée et clairement vu son niveau de stress elle n'allait pas cracher dessus. Réprimant un bâillement, la Pokeby reprit une gorgée de café, le regard dans le vague, avant de recentrer son attention sur le Grymm. Tu parles français, non ? Elle tenta le coup, puisqu'il lui avait semblé déceler un accent familier. Les anciens de Beauxbâtons étaient relativement nombreux à Hungcalf. Moi c'est Elsbeth. Il lui avait offert son joint, elle pouvait se montrer polie. Et puis si Thea le tolérait dans son entourage, il ne devait pas être si con que ça - ceci dit Dalia se souvenait parfaitement qu'Ymkje était amie avec Lorcan, et qu'elle détestait Lorcan quand même. Se lier à un mec, toujours une prise de risque, mais l'Helvète se sentait assez capable de se montrer acerbe s'il le fallait.
C'est trop tôt pour une clope. Ça c'est parfait. Les cigarettes, ça lui arrivait occasionnellement en soirée, parfaites alliées de l'alcool. La drogue douce par contre, c'était bon à n'importe quel moment de la journée et clairement vu son niveau de stress elle n'allait pas cracher dessus. Réprimant un bâillement, la Pokeby reprit une gorgée de café, le regard dans le vague, avant de recentrer son attention sur le Grymm. Tu parles français, non ? Elle tenta le coup, puisqu'il lui avait semblé déceler un accent familier. Les anciens de Beauxbâtons étaient relativement nombreux à Hungcalf. Moi c'est Elsbeth. Il lui avait offert son joint, elle pouvait se montrer polie. Et puis si Thea le tolérait dans son entourage, il ne devait pas être si con que ça - ceci dit Dalia se souvenait parfaitement qu'Ymkje était amie avec Lorcan, et qu'elle détestait Lorcan quand même. Se lier à un mec, toujours une prise de risque, mais l'Helvète se sentait assez capable de se montrer acerbe s'il le fallait.
en anglais
en français
en français
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
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Re: une graine, une fleur - miguel
Mer 8 Juin 2022 - 18:32
Miguel avait jamais été à ranger dans la catégorie des timides. Il avait le verbe facile et il se fichait pas mal de se faire envoyer promener par une inconnue. Ca serait pas la première fois et certainement pas la dernière. Elle avait l’air triste et l’espresso qui refroidissait lentement à côté d’elle ne semblait guère lui ravir le cœur. Bon prince, quitte à passer pour un relou, il avait proposé le pétard sur lequel il venait de tirer, le tendant directement à la jolie brune comme s’il avait qu’elle allait le prendre.
Le regard opaline de la brune le devisagea une seconde, lui et sa degaine de la veille, puis glissèrent sur le joint soigneusement roulé qu’il lui proposait. Il lui fallut quelques secondes pour se décider mais l’espagnol n’avait pas encore dans l’idée d’abandonner son offre quand celle-ci délogea l’objet de ses doigts fin et tira quelques taff dessus, le remerciant et concluant qu’il était trop tôt pour une cigarette. Tôt, tard… Miguel ne saurait faire la différence à ce stade alors il se contenta de hocher la tête en silence et de lui offrir un sourire alors qu’il récupérait le joint.
De concert, elle précieusement assise, lui debout et l’air dégingandé, ils se cachèrent derrière leur tasse pour avaler une gorgée de café. Le liquide amer et pourtant délicieux inondait son palais alors qu’elle lui demandait soudainement, dans la langue de Molière, s’il parlait français.
- Je me débrouille même si c’est pas ma langue maternelle.
Il répond assez instinctivement dans cette langue qu’il ne parle pourtant que rarement désormais, préférant l’universalisme de l’anglais. Elle se présente, il fait de même mais cette fois c’est l’intonation espagnol qui vient s’enrouler autour du prénom prononcé :
- Miguel.
Il tire une latte, pose finalement le joint dans le cendrier de la table d’a côté, assez prêt pour qu’elle puisse se servir si toutefois elle en voulait encore et finalement s’y installe lui aussi. Il retrouve la langue de molière pour demander :
- T’as un accent, nan ?
Des français, il en avait entendu parlé. Pleins. Surtout des françaises. Mais il aurait mit sa main au feu qu’elle ne l’était pas.
Le regard opaline de la brune le devisagea une seconde, lui et sa degaine de la veille, puis glissèrent sur le joint soigneusement roulé qu’il lui proposait. Il lui fallut quelques secondes pour se décider mais l’espagnol n’avait pas encore dans l’idée d’abandonner son offre quand celle-ci délogea l’objet de ses doigts fin et tira quelques taff dessus, le remerciant et concluant qu’il était trop tôt pour une cigarette. Tôt, tard… Miguel ne saurait faire la différence à ce stade alors il se contenta de hocher la tête en silence et de lui offrir un sourire alors qu’il récupérait le joint.
De concert, elle précieusement assise, lui debout et l’air dégingandé, ils se cachèrent derrière leur tasse pour avaler une gorgée de café. Le liquide amer et pourtant délicieux inondait son palais alors qu’elle lui demandait soudainement, dans la langue de Molière, s’il parlait français.
- Je me débrouille même si c’est pas ma langue maternelle.
Il répond assez instinctivement dans cette langue qu’il ne parle pourtant que rarement désormais, préférant l’universalisme de l’anglais. Elle se présente, il fait de même mais cette fois c’est l’intonation espagnol qui vient s’enrouler autour du prénom prononcé :
- Miguel.
Il tire une latte, pose finalement le joint dans le cendrier de la table d’a côté, assez prêt pour qu’elle puisse se servir si toutefois elle en voulait encore et finalement s’y installe lui aussi. Il retrouve la langue de molière pour demander :
- T’as un accent, nan ?
Des français, il en avait entendu parlé. Pleins. Surtout des françaises. Mais il aurait mit sa main au feu qu’elle ne l’était pas.
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