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Je ne veux pas travailler... [Tyom]
Mer 6 Avr 2022 - 22:33
Lorsque le professeur d'Histoire de la magie m'a informé qu'il souhaitait que je travaille avec un tuteur, ma première réaction a été de l'ignorer. Il semblerait que le devoir sur lequel j'ai travaillé avec @Althea d'Arenberg ait montré que j'étais capable de travailler et d'avoir de bons résultats si j'y étais poussé. Mais ce que le professeur n'a pas pris en compte dans cette analyse, c'est que d'une part je n'ai absolument pas envie d'avoir de bons résultats, je n'ai fait un effort sur ce devoir que pour Thea. Et d'autre part, mon amie de toujours est la seule capable de me pousser à ce genre d'effort. J'ai donc tout bonnement ignoré cette histoire de tutorat et je ne me suis pas rendu à la première séance que le professeur avait programmée pour moi, sans me soucier un instant du tuteur qui m'y attendrait pour rien.
Je comptais bien poursuivre dans cette ligne de conduite mais c'était sans compter sur une autre intervention de Thea. En arrivant en cours d'Histoire de la magie l'autre matin, j'ai eu la désagréable surprise de constater que que mon amie avait dérèglé ma montre, la faisant avancer d'une vingtaine de minutes pour m'obliger à arriver à l'heure en cours. N'ayant aucune idée sur le moment de combien de temps j'étais en avance, je n'ai pu que me résoudre à m'installer au fond de la salle en attendant qu'elle se remplisse.
Mais si la salle était déserte, le bureau du professeur lui ne l'était pas et j'ai pu nettement entendre à travers la porte entrouverte la conversation qui s'y déroulait à mon sujet. De toute évidence, le professeur estimait que ce n'était pas en restant à attendre que je me pointe que mon tuteur réussirait à me pousser à travailler et qu'il aurait dû s'efforcer de me trouver. Sérieusement ? Il pensait vraiment que me courir après changerait quoi que ce soit ?
Finalement, la porte du bureau s'est ouverte pour de bon et j'ai vu sortir un étudiant qui n'en menait visiblement pas large. Il semblait si perturbé qu'il n'a même pas fait attention à ma présence. Il m'a même semblé qu'il avait les larmes aux yeux et j'ai été surpris de le voir se mettre dans un tel état pour si peu. Bientôt la salle s'est remplie et le cours a commencé mais j'ai continué d'observer le Lufkin supposé être mon tuteur. Il avait vraiment l'air d'avoir le moral au plus bas.
Je n'en ai pas parlé à Thea, je sais qu'elle m'aurait engueulé de ne pas m'être pointé à la première séance. Mais il faut croire que je n'ai pas besoin d'entendre les sermons de ma meilleure amie pour qu'elle déteigne sur moi. Je n'ai pas pu m'empêcher de culpabiliser un peu en voyant ce pauvre Lufkin au trente-sixième dessous et après avoir longuement hésité, j'ai finalement résigné de me rendre à la prochaine séance de tutorat.
Me voilà donc à fumer une clope dans la cour intérieure avant d'aller retrouver mon tuteur. Je suis déjà en retard alors je me décide à lui envoyer un message pour le prévenir que je ne compte pas lui poser un lapin cette fois. Si discret soit-il, je n'ai eu aucun mal à obtenir son nom et son numéro. Et tant que j'y suis, j'envoie aussi un message à Thea pour lui demander de nourrir les chatons ; je ne serai pas au Styx à l'heure où je le fais habituellement.
05.04.2022
(c) Sev'
Ma cigarette terminée, c'est avec plus de vingt minutes de retard que je rejoins enfin mon tuteur dans la salle de classe vide. Visiblement il n'a pas perdu son temps en m'attendant et je le trouve occuper à prendre des notes sur je ne sais quel livre qu'il est en train de consulter. Il est si concentré qu'il ne m'entend pas approcher et c'est avec un sourire amusé que je viens me pencher par dessus son épaule pour lui sussurer.
- Je t'avais dit que je te poserais pas de lapin cette fois.
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Re: Je ne veux pas travailler... [Tyom]
Lun 11 Avr 2022 - 23:17
Iel pousse un soupir exaspéré, et secoue la tête, avant de reporter son attention sur le livre qu’iel tient sous la main. Les mots de Pouvoir : étude étymologique et historique des formules, de Percival Tricossu. Bien sûr, les sortilèges ne sont pas exactement son domaine de spécialisation, mais iels vont avec l’utilisation de la baguette. Déterminer quelle partie fait quoi dans la magie est, bien sûr, d’importance, pour pouvoir fabriquer et imaginer des baguettes les plus efficaces possibles. Tout comme iel serait particulièrement intéressant d’étudier les populations qui, elles, n’utilisent pas de baguettes, ou pas de formules. Iel griffonne sur son carnet, la mine de son stylo – car Tyom n’utilise pas de plume — grattant sur le papier, alors qu’iel se concentre sur son travail pour ne pas trop réfléchir à la situation dans laquelle iel se retrouve. Il faut dire que son niveau de stress a, ces derniers temps, joué aux montagnes Russes. En échange de crédits supplémentaires, iel a accepté d’être tuteur en histoire de la magie, et peu de temps après le professeur lui a, en effet, demandé de s’occuper d’un autre étudiant. Un autre étudiant dont le nom, une fois qu’il a quitté les lèvres de l’enseignant, a fait frôler la crise cardiaque au Lufkin. Celui ci a néanmoins acquiescé, sans rien dire, docilement, et s’est rendu le jour J au lieu décidé à l’avance. Et là, alors qu’iel attendait le wright, son corps entier secoué de palpitations, iel avait commencé à trouver le temps long. Et effectivement, puisque Laugharne ne l’avait jamais rejoint, et qu’iel avait attendu comme un abruti tout seul dans la salle.
L’affront était déjà important, mais l’insulte s’était rajoutée à la blessure lorsque le professeur l’avait pris à part avant un cours pour l’incendier, lui reprochant de ne pas avoir été chercher son élève, comme si ( ??? ) c’était à lui de courir après quelqu’un à qui iel donnait de l’aide à titre gracieux. Toutefois, le savon a fait son office, et Tyom s’est retrouvé à paniquer, à se sentir mal, et c’est au bord des larmes qu’iel est ensuite allé s’asseoir à sa table. Alors, quand on lui a demandé de retenter l’expérience, iel a été moins qu’enthousiaste. Bien sûr, il n’est pas difficile d’imaginer qu’il n’y a aucune chance pour que Laugharne et lui s’entendent ou aient de quelconques affinités. Tyom lui même le sait, et iel sait aussi que le rythme légèrement plus rapide de son cœur lorsqu’il aperçoit le wright doit rester cela : un balbutiement étouffé dans l’œuf. Cependant, iel se voyait mal décevoir une fois de plus son professeur, et c’est ainsi qu’iel a fini par accepter.
C’est donc plongé dans des réflexions moroses et une sorte de semblant de travail qu’iel est assis.e, dos à la porte, aussi iel n’entend pas les pas qui se rapprochent de lui. Lorsqu’iel sent un souffle dans son cou et entend une voix toute proche de son oreille, iel manque ainsi de tomber de sa chaise. Iel se redresse, ouvre de grands yeux, et soudain son visage vire au rose pivoine, ses sourcils se froncent, et iel se retourne, la réalisation que son visage est très près de celui du jeune homme lui faisant perdre un peu cette sorte d’air offensé légitime qui s’était d’abord affiché sur son visage. « Lau-Laugharne !! Vous m’avez surpris ! » fait-iel, et bientôt iel retrouve son expression offusquée. « Vous avez beaucoup de retard ! » s’exclame-t-iel d’une voix douce mais qui se veut sévère sans vraiment y arriver. Rapidement, devant l’expression de l’étudiant, iel se radoucit sans le faire exprès. « Vous… Je… Je ne suis pas à votre disposition, vous savez, » finit-iel par rappeler avec une expression qui se tente digne et docte, mais lui donne surtout l’air d’un chaton indigné. « J’ai d’autres choses à faire que de vous attendre… »
L’affront était déjà important, mais l’insulte s’était rajoutée à la blessure lorsque le professeur l’avait pris à part avant un cours pour l’incendier, lui reprochant de ne pas avoir été chercher son élève, comme si ( ??? ) c’était à lui de courir après quelqu’un à qui iel donnait de l’aide à titre gracieux. Toutefois, le savon a fait son office, et Tyom s’est retrouvé à paniquer, à se sentir mal, et c’est au bord des larmes qu’iel est ensuite allé s’asseoir à sa table. Alors, quand on lui a demandé de retenter l’expérience, iel a été moins qu’enthousiaste. Bien sûr, il n’est pas difficile d’imaginer qu’il n’y a aucune chance pour que Laugharne et lui s’entendent ou aient de quelconques affinités. Tyom lui même le sait, et iel sait aussi que le rythme légèrement plus rapide de son cœur lorsqu’il aperçoit le wright doit rester cela : un balbutiement étouffé dans l’œuf. Cependant, iel se voyait mal décevoir une fois de plus son professeur, et c’est ainsi qu’iel a fini par accepter.
C’est donc plongé dans des réflexions moroses et une sorte de semblant de travail qu’iel est assis.e, dos à la porte, aussi iel n’entend pas les pas qui se rapprochent de lui. Lorsqu’iel sent un souffle dans son cou et entend une voix toute proche de son oreille, iel manque ainsi de tomber de sa chaise. Iel se redresse, ouvre de grands yeux, et soudain son visage vire au rose pivoine, ses sourcils se froncent, et iel se retourne, la réalisation que son visage est très près de celui du jeune homme lui faisant perdre un peu cette sorte d’air offensé légitime qui s’était d’abord affiché sur son visage. « Lau-Laugharne !! Vous m’avez surpris ! » fait-iel, et bientôt iel retrouve son expression offusquée. « Vous avez beaucoup de retard ! » s’exclame-t-iel d’une voix douce mais qui se veut sévère sans vraiment y arriver. Rapidement, devant l’expression de l’étudiant, iel se radoucit sans le faire exprès. « Vous… Je… Je ne suis pas à votre disposition, vous savez, » finit-iel par rappeler avec une expression qui se tente digne et docte, mais lui donne surtout l’air d’un chaton indigné. « J’ai d’autres choses à faire que de vous attendre… »
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Re: Je ne veux pas travailler... [Tyom]
Mar 12 Avr 2022 - 17:46
Le sourire amusé qui flotte sur mes lèvres s'attarde alors que la réaction de Tyom est à la hauteur de toutes mes espérances. Le sursaut, le bégaiement, tout y est ! Et même en guise de bonus le rouge qui vient teinter ses joues et qui n'a rien à voir avec une quelconque colère. Serait-il gêné ? Tout en l'écoutant s'indigner sur mon retard, je m'installe à l'angle de la table, ni vraiment à côté, ni vraiment en face, une sorte de compromis entre les deux pour pouvoir à la fois "travailler" et l'observer. Le Lufkin est si discret en cours que je n'avais jamais vraiment fait attention à lui avant qu'il ne soit désigné comme mon tuteur. Mais quelque chose à piqué ma curiosité dans sa façon de rosir à ma proximité et je compte bien éclaircir la question d'ici la fin de cette séance de travail.
- J’ai d’autres choses à faire que de vous attendre… conclut-il avec une indignation aussi convaincante que Cupcake - la chatonne pas ma tortionnaire de meilleure amie - quand je m'amuse à la taquiner.
- Je vois ça, dis-je en désignant le livre qu'il était en train d'étudier. Mais je ne voudrais pas t'interrompre dans ton boulot, ne te dérange pas pour moi.
Si j'avais eu un mur près de moi, je m'y serais adossé pour reposer un peu mes yeux faute d'une véritable sieste - ça impliquerait de dormir et c'est une option qui n'est pas envisageable. À défaut, je me penche vers la table, y appuyant mon bras du coude à l'épaule pour venir soutenir ma tête de la main et je l'observe ostensiblement, visiblement décidé à simplement le regarder travailler sans fournir moi-même le moindre effort. Il fronce de nouveau les sourcils, visiblement nerveux.
- J’ai commencé à faire ça parce que je vous attendais, dit-il en fermant le livre. Nous devrions probablement travailler le dernier chapitre, sur l’égypte antique.
M'amusant de son embarras, je décide de le taquiner un peu et demande le plus naturellement du monde.
- Pourquoi ?
Je sais parfaitement pourquoi évidemment. C'est le dernier sujet qui a été abordé en cours et le professeur lui a confié pour mission de me faire travailler. Il semble logique que son choix se porte sur ce thème. Mais je ne regrette pas un instant ma question lorsque je vois ses pommettes rosir à nouveau et qu'il cligne des yeux, le regard confus. Cette couleur lui va bien, je crois que je vais m'arranger pour le déstabiliser souvent.
- Pourquoi quoi ? demande-t-il.
- Je n'ai pas spécialement envie de travailler. Pourquoi tu ne continues pas ce que tu faisais pendant que j'attends simplement qu'il soit l'heure de partir ? Promis je ne te dérangerai pas.
- InvitéInvité
Re: Je ne veux pas travailler... [Tyom]
Mer 20 Avr 2022 - 23:44
Ce tutorat promet déjà d’être un fiasco, et il a à peine commencé. Tyom a bien des qualités. Iel est travailleur.se, doux.ce, tolérant.e… Mais le charisme et l’autorité ne font pas forcément partie de ses points forts, du moins pas dans cette peau là. Iel cligne des yeux alors que son supposé élève expose les raisons d’une sorte d’arrangement où iels passeraient – du moins si Tyom comprend bien – une heure ensemble mais à ne rien faire, pas même se parler. Lea lufkin ravale sa salive, tentant de cacher les battements incontrôlables de son cœur causés par la proximité du wright, et s’efforçant de revêtir une mine digne et offensée. « Parce que si nous ne travaillons pas, ça n’a aucun intérêt de faire un tutorat, » dit-il en fronçant les sourcils. « Seulement, c’est ce qui m’a été demandé. » Iel espère que l’autre n’argumentera pas davantage, car iel a déjà envie de se jeter contre un mur, et la joute verbale est vraiment loin d’être son fort, surtout qu’iel ne se sent pas du tout Eiko ou Chance, du moins pas assez pour tenter un exploit de verve comme iel sait en être capable lorsqu’iel est dans l’un de ces deux états. Aussi, quel n’est pas son soulagement lorsque Fergus semble obtempérer. « Très bien, travaillons. » Iel s’apprête à souffler et se détendre un peu lorsque le jeune homme reprend. « Mais à une seule condition. » Iel se crispe un peu de nouveau, ouvrant de grands yeux. Iel aurait dû se douter que ça ne serait pas si facile. « Hm ? Une seule condition ? » fait-iel d’une petite voix. Iel ressemble à son patronus lapin dans les phares d’une voiture. Merlin, pourquoi a-t-iel accepté d’être tuteur… ? Ou plutôt, pourquoi iel a-t-iel supplié le professeur d’histoire de la magie de lui donner de quoi avoir des crédits supplémentaires… ? Iel aurait dû se douter que le cancre nonchalant assis quelques rangs derrière luiel serait un des premiers candidats !
« Tu arrêtes de me vouvoyer. » Tyom a l’impression de devenir zinzin. Iel cligne des yeux, sa bouche remuant un peu sans émettre un seul son pendant une courte seconde avant qu’iel ne parvienne à articuler : « …Hein… ? » ânonne-t-iel, l’air un peu stupide, ses joues commençant à chauffer de nouveau. Hors de question. Les types du genre de Fergus, iel les connaît, et d’ordinaire, iel évite de les approcher en portant cette peau là. C’est certain, s’iel lui laisse faire, il lui faudra un rien pour l’embraquer dans toutes sortes de sottises. Et ce n’est vraiment, vraiment pas le genre du lufkin. « Si tu arrêtes de me vouvoyer, je ferai un effort pour travailler. » D’un autre côté… Iel a vraiment besoin que ce tutorat se passe bien. Aussi, même s’iel ne comprend pas bien les motivations du wright, iel n’a pas vraiment d’autre choix que de considérer cette option. À vrai dire, d’avoir sa coopération lui faciliterait certainement la vie. Iel tente toutefois une dernière riposte. « Quel est le rapport entre ces deux choses… ? » Fergus hausse les épaules. « Aucun, mais c’est ma condition. » Tyom avale difficilement sa salive, et grince un peu des dents. « Je ne vois vraiment pas l’intérêt… » Iel soupire toutefois, et prend son livre d’histoire de la magie, ayant rangé l’autre. « Est-ce que tu veux bien ouvrir ton livre page 97 ? Qu’on parle un peu du chapitre ? Tu as pris de quoi prendre des notes… ? » Bien que son cœur tambourine dans sa poitrine et que ses oreilles aient viré au rose, iel se dit qu’après tout, ça ne lui coûte pas tant que ça, et que c’est un moindre mal si c’est pour qu’iel ait un peu moins à se battre contre le wright.
« Tu arrêtes de me vouvoyer. » Tyom a l’impression de devenir zinzin. Iel cligne des yeux, sa bouche remuant un peu sans émettre un seul son pendant une courte seconde avant qu’iel ne parvienne à articuler : « …Hein… ? » ânonne-t-iel, l’air un peu stupide, ses joues commençant à chauffer de nouveau. Hors de question. Les types du genre de Fergus, iel les connaît, et d’ordinaire, iel évite de les approcher en portant cette peau là. C’est certain, s’iel lui laisse faire, il lui faudra un rien pour l’embraquer dans toutes sortes de sottises. Et ce n’est vraiment, vraiment pas le genre du lufkin. « Si tu arrêtes de me vouvoyer, je ferai un effort pour travailler. » D’un autre côté… Iel a vraiment besoin que ce tutorat se passe bien. Aussi, même s’iel ne comprend pas bien les motivations du wright, iel n’a pas vraiment d’autre choix que de considérer cette option. À vrai dire, d’avoir sa coopération lui faciliterait certainement la vie. Iel tente toutefois une dernière riposte. « Quel est le rapport entre ces deux choses… ? » Fergus hausse les épaules. « Aucun, mais c’est ma condition. » Tyom avale difficilement sa salive, et grince un peu des dents. « Je ne vois vraiment pas l’intérêt… » Iel soupire toutefois, et prend son livre d’histoire de la magie, ayant rangé l’autre. « Est-ce que tu veux bien ouvrir ton livre page 97 ? Qu’on parle un peu du chapitre ? Tu as pris de quoi prendre des notes… ? » Bien que son cœur tambourine dans sa poitrine et que ses oreilles aient viré au rose, iel se dit qu’après tout, ça ne lui coûte pas tant que ça, et que c’est un moindre mal si c’est pour qu’iel ait un peu moins à se battre contre le wright.
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Re: Je ne veux pas travailler... [Tyom]
Mer 4 Mai 2022 - 22:31
Je m'amuse de voir mon tuteur froncer les sourcils dans une expression qui, je crois, se veut sévère malgré son absence totale de crédibilité. Sérieusement, il a l'air d'un chaton qui ferait les gros yeux à un lion, on fait mieux niveau autorité. Mais ça lui donne un côté attendrissant qui me fait sourire. Plus encore quand je le vois aussitôt décontenancé par mon ultimatum. Je sais bien qu'il ne pourra pas refuser, il tient trop à ce que je consente à me mettre au travail. Il proteste pour la forme puis comme je m'y attendais il accède à ma requête en rosissant à nouveau.
- Est-ce que tu veux bien ouvrir ton livre page 97 ? Qu’on parle un peu du chapitre ? Tu as pris de quoi prendre des notes… ?
Pour sortir mon livre, encore faudrait-il que je l'aie pris avec moi. Et pour le prendre avec moi, encore faudrait-il que je l'aie acheté à la rentrée. De toute façon je ne bosse quasiment qu'avec Thea et elle a son propre livre. Et dans le pire des cas, je pourrais toujours en trouver un exemplaire à la bibliothèque si j'en avais vraiment besoin un jour.
- Un livre pour deux suffira non ? dis-je en rapprochant ma chaise de sorte que nos jambes se frôlent sous la table. Et je ne prends jamais de notes, je ne les relis pas de toute façon.
Il rougit de plus belle, venant confirmer mes soupçons à son égard. Ses sourcils se froncent encore un peu plus et il met un instant à répondre, s'efforçant visiblement de dissimuler son embarras.
- T-tu venais à un tutorat et tu n'as pas jugé utile de prendre ton livre ?
- Je n'en ai pas, dis-je en haussant les épaules.
- Eh ? Comment ça ? demande-t-il en faisant la moue.
- Je ne l'ai pas acheté.
À présent, c'est une expression de surprise qui orne ses traits alors qu'il m'interroge.
- Eh ? Euh... Pourquoi ?
- Je n'en ai pas besoin, je ne travaille jamais seul, dis-je comme si c'était une évidence.
Puis, sans lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit, je tends la main vers son propre livre, m'arrangeant pour frôler la sienne au passage dans un contact volontairement accidentel, et demande innocemment.
- Page 97 tu disais ?
- InvitéInvité
Re: Je ne veux pas travailler... [Tyom]
Lun 9 Mai 2022 - 10:47
Lea lufkin ne peut empêcher son cœur de rater un battement et son corps de se tendre lorsque le wright se rapproche de lui. Une petite voix en lui se moque. Allons Tyom, tu n’as pas quatorze ans. Chillax, mec. Mais malheureusement, cette petite voix, il semblerait qu’il puisse l’entendre mais pas l’écouter. Iel a un peu chaud, du mal à tenir en place sur sa chaise. Iel ouvre nerveusement le livre, ses doigts tournant maladroitement les pages jusqu’à trouver la bonne. « Euhmm… Oui, » fait-iel. « Qu’est-ce que tu te rappelles du rôle des sorciers dans le culte d’Osiris ? » Demande-t-iel, essayant de revenir à l’existence de base de ce tutorat, à savoir le travail. Inutile de se laisser distraire par un petit béguin passager… Même si celui ci dure depuis plusieurs mois, voire années, maintenant. « Je suis censé me rappeler quelque chose ? » Lea métamorphomage cligne des yeux nerveusement, puis les ouvre grands. « Ben… Oui ? » Tyom commence à en vouloir un peu au professeur de l’avoir ainsi poussé dans un tel traquenard. Qu’est-ce qu’il est censé faire de ça ? « On a passé un cours entier dessus quand même, » rappelle-t-iel. Puis, iel se force à reprendre son calme. À être pédagogue. À tenter de progresser, ou de trouver une seule bonne raison de croire que ce tutorat peut donner des fruits.
« Et… Sur leur rôle dans la formation des médecins moldus ? » Demande-t-iel, et Fergus lui décoche un nouveau sourire amusé, qu’iel aimerait pouvoir détester mais qui lui donne de nouveau chaud, et l’impression que sa nuque et ses oreilles sont brûlantes. « Je n’écoute pas beaucoup en cours tu sais ? » fait le tutoré, et Tyom ne peut retenir un léger soupir, un peu résigné. « Mais même sans écouter… Tu dois bien entendre des choses, non ? » La réponse vient sans se faire attendre, et donne un tout petit peu d’espoir au lufkin. « Un peu. » C’est déjà mieux que rien. Pas vrai ? Pas vrai ? Il se force à se détendre un peu, et à commencer le travail, essayant d’attirer l’attention de Fergus sur la leçon, qui semble toutefois plus motivé à le troubler en lui décochant des sourires charmeurs et en le frôlant dès qu’il en a l’occasion… Et Tyom a du mal à savoir s’iel est juste un jouet pour lui, ou une souris entre les pattes d’un chat qu’on torture un peu avant de l’éventrer, s’il ne fait réellement pas exprès d’être si charmant, auquel cas… Ugh, c’est luiel qui est un cas désespéré… Ou alors s’il y a un semblant de vraie drague là dessous, hypothèse bien vite écartée. Qui pourrait bien s’intéresser à luiel, de toute façon ? Toutefois, iel ne peut s’empêcher de profiter de la proximité instaurée entre eux par le wright pour le dévisager un peu, suivre les lignes de sa mâchoire, détailler ses yeux pétillants, les boucles de ses cheveux autour de ses oreilles… Détournant chaque fois rapidement le regard, par peur de se faire prendre, et se concentre de nouveau sur le cours, qu’il donne du mieux qu’il peut malgré l’air assez peu intéressé de son ‘élève’. Après environ une heure et demie qui lui paraît parmi les plus longues de sa vie, la leçon arrive à un point qui semble indiquer une conclusion naturelle. « Bon… Tu… Je crois qu’on va s’arrêter là. Quand est-ce que tu seras disponible pour la prochaine session ? » Demande lea lufkin en ouvrant son agenda d’un coup de baguette.
« Et… Sur leur rôle dans la formation des médecins moldus ? » Demande-t-iel, et Fergus lui décoche un nouveau sourire amusé, qu’iel aimerait pouvoir détester mais qui lui donne de nouveau chaud, et l’impression que sa nuque et ses oreilles sont brûlantes. « Je n’écoute pas beaucoup en cours tu sais ? » fait le tutoré, et Tyom ne peut retenir un léger soupir, un peu résigné. « Mais même sans écouter… Tu dois bien entendre des choses, non ? » La réponse vient sans se faire attendre, et donne un tout petit peu d’espoir au lufkin. « Un peu. » C’est déjà mieux que rien. Pas vrai ? Pas vrai ? Il se force à se détendre un peu, et à commencer le travail, essayant d’attirer l’attention de Fergus sur la leçon, qui semble toutefois plus motivé à le troubler en lui décochant des sourires charmeurs et en le frôlant dès qu’il en a l’occasion… Et Tyom a du mal à savoir s’iel est juste un jouet pour lui, ou une souris entre les pattes d’un chat qu’on torture un peu avant de l’éventrer, s’il ne fait réellement pas exprès d’être si charmant, auquel cas… Ugh, c’est luiel qui est un cas désespéré… Ou alors s’il y a un semblant de vraie drague là dessous, hypothèse bien vite écartée. Qui pourrait bien s’intéresser à luiel, de toute façon ? Toutefois, iel ne peut s’empêcher de profiter de la proximité instaurée entre eux par le wright pour le dévisager un peu, suivre les lignes de sa mâchoire, détailler ses yeux pétillants, les boucles de ses cheveux autour de ses oreilles… Détournant chaque fois rapidement le regard, par peur de se faire prendre, et se concentre de nouveau sur le cours, qu’il donne du mieux qu’il peut malgré l’air assez peu intéressé de son ‘élève’. Après environ une heure et demie qui lui paraît parmi les plus longues de sa vie, la leçon arrive à un point qui semble indiquer une conclusion naturelle. « Bon… Tu… Je crois qu’on va s’arrêter là. Quand est-ce que tu seras disponible pour la prochaine session ? » Demande lea lufkin en ouvrant son agenda d’un coup de baguette.
- InvitéInvité
Re: Je ne veux pas travailler... [Tyom]
Lun 9 Mai 2022 - 16:54
Je ne suis pas des plus assidus, mais j'essaie malgré tout de ne pas faire preuve de trop mauvaise volonté durant notre séance de travail. S'il n'est pas du tout celui attendu, je commence à trouver un intérêt à poursuivre l'expérience et ce serait dommage de décourager mon tuteur trop vite. Durant toute l'heure et demie que nous passons ensemble, je me fais discrètement charmeur, multipliant les contacts "accidentels". Je fais mine de rien, mais ses regards furtifs ne m'échappent pas et je souris intérieurement. Je ne m'étais pas trompé à son sujet, je lui plais réellement. Je doute qu'il soit du genre à prendre la moindre initiative, aussi lorsqu'il me demande mes disponibilités, je profite de l'occasion pour m'en charger à sa place.
- Ça dépend. Pour travailler ? Le plus tard possible. Mais pour autre chose c'est quand tu veux.
Le sous-entendu est assez évident et je ne doute pas qu'il l'a saisi comme en témoigne sa réaction. Je reste stoïque alors qu'il me regarde bouche bée sans rien dire avant de finalement croasser.
- Q-quoi…?
- J'ai des activités bien plus intéressantes à proposer si ça te dit, dis-je en haussant légèrement les épaules.
Le Lufkin ouvre de grands yeux et je me demande un instant s'il va oser répondre quoi que ce soit ou s'il va simplement s'en aller sans rien dire de plus. Mais après plusieurs minutes, il trouve quand même le courage de reprendre la parole.
- Des activités ? finit-il par demander après une longue hésitation.
J'ai du mal à croire qu'il soit assez naïf pour ne pas du tout avoir compris où je voulais en venir et je pense que quelque part au fond de son esprit il a bien saisi le sens de mes propos. Mais j'ai le sentiment que si j'insiste davantage le lapin effrayé par la lueur d'un lumos au bout d'une baguette qu'il est actuellement risque de se fondre avec sa chaise pour disparaître. Aussi je me contente d'un nouveau haussement d'épaules.
- C'est une simple suggestion, dis-je d'un ton nonchalant. Tu n'auras qu'à m'envoyer un message pour la prochaine session de tutorat.
Je me lève et ajoute avec un sourire taquin.
- Quant aux autres "activités"... tu as mon numéro aussi.
Sourire aux lèvres, je quitte la salle de classe sans attendre de réponse. Je ne crois pas qu'il soit en état de m'en fournir une de toute façon.
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