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be queer, be proud - luka
Dim 24 Avr 2022 - 19:47
be queer, be proud
feat luka agreste
le soleil brille doucement sur le campus d’hungcalf, les étudiant.es produisent le brouhaha habituel des lieux et quelques rires s’échappent des groupes. il est midi, l’heure où les couloirs de l’université sont les plus remplis : les étudiant.es quittent leurs cours et se rendent vers la grande salle pour profiter d’une pause bien méritée. c’est justement devant cette porte que peyton est posté.e, vêtu.e de ses plus beaux atours pour l’occasion – à savoir un t-shirt blanc simple, recouvert d’un corset rose fuschia et d’un pantalon taille haute fluide noir, d’une multitude de colliers, de bracelets et de bagues et évidemment ses docs marten’s à plateforme. iel est occupé.e à mettre tout en place pour la distribution de tracts qui va débuter d’ici quelques minutes pour la pride organisée par l’AECES. Le carton est posé sur le sol contre un mur et georges s’est installé dessus, prenant son rôle de crapaud-gardien-de-carton très à cœur. iel en tire une floppée de tracts d’un coup fluide de baguette magique et guette les environs à la recherche de son acolyte de l’occasion.
peyton a le cœur qui tambourine fort de joie et d’appréhension mêlées : il n’aurait jamais pu imaginer être capable de mener une telle action il y a quelques années de cela ! cela lea rend très fier.e du chemin parcouru depuis le harcèlement en règle vécu à poudlard avec tyom ; c’est d’ailleurs en mémoire de ce harcèlement qui lui déclenche encore des réactions liées au traumatisme qu’iel a décidé de s’investir pleinement dans l’AECES. la pride est un moment très important dans la vie des queer militant.es et peyton n’échappe pas à la règle et cela se voit dans le surinvestissement dont iel fait part dans l’organisation de l’événement à hungcalf. lea lufkin consulte sa montre et scrute encore les visages à la recherche de celui de luka qui est sensé le rejoindre d’ici quelques minutes. iel ne connait pas encore tout à fait le sorcier et a hâte de le rencontrer : côtoyer des personnes lgbtqia+ est toujours un plaisir, cette communauté plus que n’importe laquelle est celle où peyton se sent lea plus à l’aise.
finalement, iel finit par le voir approcher, iels ne se connaissent pas encore tout à fait mais cela n’empêche que peyton connait son visage du fait des réunions au local. iel sait que luka est à l’origine de la prise en compte de la santé mentale par l’association et iel ne peut que se sentir impressionné et reconnaissant pour cette idée. peyton a un immense sourire sur ses lèvres alors qu’iel salut son compère du jour : « salut, moi c’est peyton, iel/il ! ». iel a pris l’habitude de se présenter avec ses pronoms dans des milieux contrôlés où iel est à peu près convaincu.e que cela ne sera pas mal perçu, jugé, ou commenté. « tu es prêt ? » iel lui tend déjà un paquet de tract.
peyton a le cœur qui tambourine fort de joie et d’appréhension mêlées : il n’aurait jamais pu imaginer être capable de mener une telle action il y a quelques années de cela ! cela lea rend très fier.e du chemin parcouru depuis le harcèlement en règle vécu à poudlard avec tyom ; c’est d’ailleurs en mémoire de ce harcèlement qui lui déclenche encore des réactions liées au traumatisme qu’iel a décidé de s’investir pleinement dans l’AECES. la pride est un moment très important dans la vie des queer militant.es et peyton n’échappe pas à la règle et cela se voit dans le surinvestissement dont iel fait part dans l’organisation de l’événement à hungcalf. lea lufkin consulte sa montre et scrute encore les visages à la recherche de celui de luka qui est sensé le rejoindre d’ici quelques minutes. iel ne connait pas encore tout à fait le sorcier et a hâte de le rencontrer : côtoyer des personnes lgbtqia+ est toujours un plaisir, cette communauté plus que n’importe laquelle est celle où peyton se sent lea plus à l’aise.
finalement, iel finit par le voir approcher, iels ne se connaissent pas encore tout à fait mais cela n’empêche que peyton connait son visage du fait des réunions au local. iel sait que luka est à l’origine de la prise en compte de la santé mentale par l’association et iel ne peut que se sentir impressionné et reconnaissant pour cette idée. peyton a un immense sourire sur ses lèvres alors qu’iel salut son compère du jour : « salut, moi c’est peyton, iel/il ! ». iel a pris l’habitude de se présenter avec ses pronoms dans des milieux contrôlés où iel est à peu près convaincu.e que cela ne sera pas mal perçu, jugé, ou commenté. « tu es prêt ? » iel lui tend déjà un paquet de tract.
PRETTYGIRL
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Re: be queer, be proud - luka
Jeu 12 Mai 2022 - 19:50
Lorsque l'idée a germée dans les locaux de l'AECES de lancer un projet de Pride, j'étais assez mal à l'aise. C'était au tout début de l'année, cela faisait à peine deux mois que j'avais ma toute première relation stable avec une personne du même genre que moi, je commençais à peine à assumer une certaine proximité en publique, et je n'y connaissais pour ainsi dire strictement rien sur les sujets LGBTQIA+ ... Rien que ce sigle me semblait cryptique. Mais le regard que m'avait lancé l'australienne qui m'avait trainé dans cette association par la peau du postérieur ne laissait pas le choix, c'était un "tu participes où je te défonces" extrêmement clair. Du coup, j'avais commencé à m'investir avec le petit comité délégué, principalement composé de personnes queers, et clairement, je me sentais comme une énorme tâche. C'est à dire que j'avais rien à dire en fait. Je ne savais rien des combats de cette communauté, n'en ayant au final jamais vraiment fait parti. Je savais vaguement que les personnes bisexuelles, comme moi, souffraient d'une stigmatisation d'indécis, et qu'on les taxait de vouloir se donner un style en se disant bi si ils étaient en relation hétéro, et de ne pas assumer leur homosexualité dans l'autre cas. En gros, on niait totalement le fait qu'une personne pouvait réellement être attiré par les deux genres. Mais même ça, je ne l'avais jamais vécu personnellement. La seule engeance homophobe à laquelle j'avais fait face, c'était mon faux père qui m'avait menacé de mort quand j'avais évoqué la potentialité d'être gay, au collège. Et les regards courroucés des sangs-purs au mariage Wakefield lorsque j'étais arrivé au bras d'@Alexander Gold. En revanche, j'avais clairement bien expérimenté la honte ressentis à l'idée d'aimer un autre gars, au point de l'humilier en publique et de vouloir me tuer juste après. Sur le travail d'acceptation de soit, là au moins, j'avais une idée de ce que les gens autours de moi pouvaient échanger.
Mais les mois ont passés, et en regard de ma thérapie qui m'aidait à prendre de plus en plus confiance en moi et donc m'assumer, et bien les réunions de préparations continuaient. Et à force d'être là, j'ai appris. Rien que le spectre du genre a dû me prendre un mois entier pour déconstruire la vision que j'avais des choses, bien aidé aussi par ma rencontre avec @Jefferson Gold, le plus queer des hétéros cis que je connaisse. Comme quoi, les jumeaux Gold c'est vraiment le jour et la nuit. Et encore, je ne suis pas encore certain de maîtriser toutes les subtilités des identité agenre, genderfluid et cie ... C'est assez complexe de comprendre quelque chose qu'on ne ressent pas soit même, on ne peut que se figurer les choses de façon abstraite. Et petit à petit, ma participation à cette organisation a commencée à devenir pertinente. Enfin, ont dû se dire mes collègues de l'association. J'étais comme un enfant qu'il fallait éduquer en même temps que nous démarchions des intervenants pour les ateliers.
Et la fin du mois d'avril arrivait. Tout ou presque était prêt. Il ne manquait plus que les participants, et pour ça, je m'étais porté volontaire avec entrain. Donner des tracts, ça c'est quelque chose de concret que je pouvais faire, et j'aurais pas l'air d'un parfait imbécile ignare. Ouais, j'avais un peu honte d'en connaitre aussi peu sur ma propre communauté, même si, comme m'avait dit mon psy, il fallait que je m'accorde une certaine bienveillance, après tout ça faisait à peine un semestre que j'avais pris conscience d'en faire parti, et Rome ne s'est pas construite en un jour. En tout cas, j'essayais de m'éduquer, et je crois que c'était le plus important. Pourtant, je vais pas mentir, cette cession de tractage m'angoissait. On m'avait reparti avec Peyton, que je connaissais peu et que je trouvais assez sympa du peu d'échange que nous avions eu depuis mon arrivé dans l'association, mais le genre de Peyton rentre précisément dans la catégorie du "moi pas bien comprendre". Et je voulais absolument pas de faire de conneries, paraître grossier, dire de la merde ... Je me mettais une pression monstre rien qu'à l'idée de passer quelques heures en sa compagnie. Du coup, comme à chaque fois que j'angoisse, je m'endors super tard, et donc je loupe mon réveil, et j'arrive en retard, la tête un peu dans le cul, mon café dans un thermos encore à la main et les cheveux en désordre - bon, ce détail là ne devait pas particulièrement se remarquer vu le côté inexorablement indomptable de ma crinière. Super comme première impression, bravo Luka, tu gères comme toujours ! Néanmoins, je remarque qu'iel sourit en me voyant arriver, et m'accueil de bonne humeur. Du coup, j'essaie de virer tant bien que mal les cheveux qui me tombent encore devant le visage pour lui rendre son sourire et lea saluer à mon tour. Et moi c'est Luka, il. C'est cool qu'on soit ensemble ! Est-ce que j'ai bien fait de donner mon pronom moi aussi ? Est-ce qu'iel va pas penser que c'est irrespectueux parce que je n'ai pas besoin de le préciser pour être bien genré ? Mais si je ne l'avais pas fait, est-ce que ça n'aurai pas paru prétentieux, en mode "moi j'ai pas besoin de donner mon pronom parce que ça se voit" ? J'ai précisé que j'ai des troubles anxieux et que j'ai quasiment pas dormi de la nuit à retourner ce genre de questions dans tous les sens sans jamais leur trouver une réponse ? Chill Luka, chill. J'attrape le paquet de tract et tente de cacher la crise de doute que je viens d'avoir derrière un Comme jamais ! enjoué.
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Re: be queer, be proud - luka
Jeu 2 Juin 2022 - 17:05
be queer, be proud
feat luka agreste
peyton se rappelle sans difficulté de sa première participation à la pride. il y a déjà 5 ans de cela, iel s’était rendu.e à londres où june vivait à l’époque pour ses études de littérature. sa sœur faisait partie du comité d’organisation de la parade et des événements concomitants et avait invité saon jeune adelphe, angel à l’époque, à marcher avec elle. ce fut l’entrée officielle du jeune sorcier.e dans la communauté lgbtqia+, une communauté qui transcende les différences, et même l’appartenance au monde magique : iel avait reconnu plus d’un.e sorcier.e ce jour-là. depuis, l’idée de participer à l’organisation d’une pride chez les sorciers l’avait hanté.e. alors quand l’AECES a décidé de se lancer dans la mise en place d’une pride week ambitieuse et engagée, peyton s’est investi.e autant que faire se peut dans ce travail. il y a beaucoup de choses à gérer, beaucoup de problèmes inattendus comme dans tous les événements de cette ampleur mais l’équipe soudée des bénévoles a réussi à passer tous les obstacles sans encombre !
désormais, les actions de fond ont été menées et c’est le début des actions de terrain, notamment du flying. luka finit par arriver au lieu de rendez-vous et se présente en précisant ses pronoms également : quel plaisir de pouvoir populariser un acte si important et ne demandant littéralement aucun effort ! peyton lui sourit et lui répond « c’est noté ! ». les deux équipier.es se saisissent de flyer et après s’être encouragé.es, iels s’organisent pour distribuer les flyers le plus efficacement et au plus de monde possible. peyton a passé la soirée d’hier à développer son speech, s’entrainant avec tyom ou devant le miroir afin d’être sûr.e de ne louper aucune info importante. évidemment, certain.es des étudiant.es qu’iel croise sont tous.tes prétendument occupé.es ou débordé.es dans la semaine en question, certain.es n’acceptent même pas les flyers mais pour la plupart, iels acceptent de discuter un petit peu ou de prendre le papier récapitulant le programme de la pride week et cela ravit peyton. la réponse du public est toujours un peu imprévisible et iel ne peut ignorer les regardes en coin, et le presque dégoût qu’il descelle dans les expressions de certain.es…
au bout d’un moment, iel rejoint georges qui veille toujours sur les cartons : « ça va mon pote ? », le crapaud ouvre à peine un œil car il faisait la meilleure sieste jusqu’à présent. peyton attrape un nouveau tas de flyers et se dirige vers luka qui discute avec un groupe d’étudiant.es, iels partent vaquer à d’autres occupations un peu avant que lea lufkin ait atteint luka. « j’ai réussi à discuter avec pas mal de monde, je suis content.e, et toi ? ». à ce moment-là, deux étudiants passent à côté d’elleux en rigolant et en les toisant, peyton leur adresse un regard noir en retour et se retient de répondre à leur bêtise par un sortilège bien senti. « bon il y a toujours des abrutis du style, mais bon… ».
désormais, les actions de fond ont été menées et c’est le début des actions de terrain, notamment du flying. luka finit par arriver au lieu de rendez-vous et se présente en précisant ses pronoms également : quel plaisir de pouvoir populariser un acte si important et ne demandant littéralement aucun effort ! peyton lui sourit et lui répond « c’est noté ! ». les deux équipier.es se saisissent de flyer et après s’être encouragé.es, iels s’organisent pour distribuer les flyers le plus efficacement et au plus de monde possible. peyton a passé la soirée d’hier à développer son speech, s’entrainant avec tyom ou devant le miroir afin d’être sûr.e de ne louper aucune info importante. évidemment, certain.es des étudiant.es qu’iel croise sont tous.tes prétendument occupé.es ou débordé.es dans la semaine en question, certain.es n’acceptent même pas les flyers mais pour la plupart, iels acceptent de discuter un petit peu ou de prendre le papier récapitulant le programme de la pride week et cela ravit peyton. la réponse du public est toujours un peu imprévisible et iel ne peut ignorer les regardes en coin, et le presque dégoût qu’il descelle dans les expressions de certain.es…
au bout d’un moment, iel rejoint georges qui veille toujours sur les cartons : « ça va mon pote ? », le crapaud ouvre à peine un œil car il faisait la meilleure sieste jusqu’à présent. peyton attrape un nouveau tas de flyers et se dirige vers luka qui discute avec un groupe d’étudiant.es, iels partent vaquer à d’autres occupations un peu avant que lea lufkin ait atteint luka. « j’ai réussi à discuter avec pas mal de monde, je suis content.e, et toi ? ». à ce moment-là, deux étudiants passent à côté d’elleux en rigolant et en les toisant, peyton leur adresse un regard noir en retour et se retient de répondre à leur bêtise par un sortilège bien senti. « bon il y a toujours des abrutis du style, mais bon… ».
PRETTYGIRL
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