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Are you my guardian angel ? | Oliver #1
Mar 3 Mai 2022 - 14:09
Je sais, je ne devrais pas me retrouver ici. Nous étions en pleine période de couvre feu, j’étais à l’extérieur alors que ça ne devrait pas être le cas. Mais voilà, pour cette fin de soirée, je voulais vraiment dormir dans mon lit. J’étais probablement inconscient de m’aventurer dans les ruelles, la nuit, pendant un couvre-feu… Enfin, j’étais surtout aussi éméché. Ce qui m’avait décidé, c’est que mon logement se trouvait à deux petites ruelles de là où se trouvait la fête. Pourquoi se priver ? J’avais juste quelques minutes de temps de marche. Ce n’était pas avec si peu de temps qu’il allait m’arriver quoi que ce soit ? Je tanguais un peu, mais j’arrivais à me repérer et savoir où j’allais. J’étais donc bourré, mais capable de rentrer seul. J’ai déjà été dans des états pires que ça. J’étais donc convaincu que tout allait parfaitement bien se dérouler.
Durant le trajet, je me remémorais cette soirée. Elle était folle. J’étais surtout très content d’avoir retrouver mon cousin. Nous avions pu discuter, se mettre un peu à jour sur nos vies respectives, c’était cool. Il y a eu un léger petit couac, mais rien de bien méchant. Il faut dire, que chez certaines personnes, l’alcool pouvait rendre des gens violents, pour n’importe quelle raison. C’est un peu ce qu’il s’était passé. J’avais juste malencontreusement renversé une partie de mon verre sur un type. Il fallait croire qu’il ne l’avait pas si bien pris. Alors qu'évidemment, je n’avais pas fait exprès. Enfin, ça s’était assez vite réglé, sans trop d’encombre…
Alors que je marchais tranquille, voyant au loin l’entrée de mon immeuble, je sentis une présence derrière moi. Est-ce que j’avais des hallucinations ? Non. Quand je regardais derrière moi, je remarquais la présence de deux mecs. Merde. Je pensais direct à des aurors, qui pouvaient faire leur ronde pour ce fichu couvre-feu. Je ne savais pas trop comment réagir, est-ce que je devais m’arrêter et tant pis pour moi, ou bien faire comme si je ne les avais pas vu et continuer ma route et terminer les derniers mètres qui me séparaient de mon chez moi. Finalement, je pris la première option. Ca ne servait à rien d’essayer de leur échapper, ils m’avaient vu, c’était trop tard. Je me retournai alors, les mains en l’air:
- Je sais, désolé, je n’ai pas respecté le couvre-feu. Mais tout va bien, je regagne juste mon appart qui est juste là ! Disais-je en montrant du doigt l’endroit.
Ce qui me parut étrange, c’est que je n’avais aucune réponse venant de ce duo. Ils s’approchèrent toujours de moi, et je pus enfin apercevoir leur visage. Le problème, c’est que j’en reconnaissais un, c’était ce type à cette soirée. Apparemment, il était accompagné cette fois-ci. A croire qu’il n’en avait pas fini…
- Sérieusement mec ? Ça va là, c’était juste un pauvre verre ! Tu vas t’en remettre, tu fais juste une petite machine, et tout rentrera dans l’ordre, je t’assure !
Je faisais un peu trop le malin, ne voyant pas le danger potentiel. Je vis l’un d’entre eux sortir sa baguette… shit. Je vins à sortir la mienne, par sécurité, mais un expelliarmus plus tard, la voilà à terre. Les deux gars vinrent à me plaquer contre le mur, une baguette pointée au niveau de mon cou.
- Et maintenant ? Vous voulez faire quoi sérieux ? Putain mais tout ça à cause d’un putain de verre ? Vraiment ? Bah aller, va-y ! Tu attends quoi au juste ?
Drôle de manière de se défendre, mais dans tous les cas, j’étais coincé.
lumos maxima
@Oliver Wilson
- InvitéInvité
Re: Are you my guardian angel ? | Oliver #1
Mar 3 Mai 2022 - 15:10
No, I'm the guardian demon
( mood )
- Dix minutes ! Dix putain de minutes que j'ai attendu la voiture Steven ! Je me fous de vos excuses ou même du fait que vous n'avez pas assez d'employés ! Je vous paie une fortune tous les mois, s'il le faut vous allez la chercher vous même cette putain de voiture. Je suis pas un client lambda, j'ai racheté votre entreprise pour éviter que vous ne subissiez la crise, alors la prochaine fois que vous me faites un coup pareil, je liquide votre société et vous finissez à la rue, j'ai été clair ?! Non maintenant vous vous occupez de quelqu'un d'autre, je suis rentré à pied, abruti !
Il raccrocha alors son téléphone suite à ça et le rangea dans sa veste d'un geste rageur. Il avait été invité à un repas sur Inverness, à croire que le monde magique se retrouvait en deux lieux, à savoir Londres et ce petit coin perdu d'écosse. C'était aussi par ici qu'il y avait la prestigieuse Université d'Hungcalf, sûrement la raison valable pour y mettre autant de sorciers au mètre carré. Enfin, sa petite sauterie était terminée et son chauffeur qui devait le ramener à Edinburgh n'était jamais arrivé et quand il avait appelé, son personnel avait osé lui dire qu'ils n'avaient pas de personnel ce soir. Autant dire qu'il était déjà bien énervé, du coup quand il vit au loin deux types qui venaient d'en plaquer un troisième contre un mur, en sortant une baguette pointée sur la gorge, il fit craquer sa nuque et ses poings.
- Ah bah vous tombez bien vous, j'avais besoin de me défouler.
Qu'il parla plus pour lui même avant d'avancer un peu plus et d'élever la voix "EH les connards ! Alors comme ça on s'attaque à des gosses ?! C'est pour montrer votre absence de couilles ou alors vous essayez de le convaincre pour un plan à trois ? Si c'est la deuxième option vous vous y prenez très mal les p'tites bites." Le premier se retourna alors vers Oliver, en lâchant Matéo au passage, en pointant sa baguette dans la direction du Wilson. Ce dernier vint sourire en coin et d'un geste de la main canalisa sa magie pour le soulever de terre et l'envoyer s'écraser dans un mur. Il se jeta alors sur le second pour lui envoyer son genou dans le ventre et lui couper le souffle, enchaînant par une balayette en récupérant la tête du type qu'il accompagna avec force en direction du sol pour le mettre KO sur le coup.
- Pathétique. Tu vas bien toi ? Qu'est ce que tu fous dehors pendant le couvre feu ?
Ouais, le couvre-feu techniquement il était pour tout le monde, mais déjà que les lois moldus, le Wilson en tenait pas compte, alors les lois sorcières, s'il vous plaît déconnez pas. Il tapa légèrement du pied le visage du mec à terre, au moins pour s'assurer qu'il était pas mort tandis que le second derrière gémissait de douleur, celui là y réfléchira à deux fois avant d'emmerder les gens dans les rues le soir. Reportant son regard sur le gamin, il passa sa main sur son menton pour tourner sa tête et s'assurer de lui même qu'il n'y avait pas de blessure vraiment grave.
- T'habites loin ?
- Dix minutes ! Dix putain de minutes que j'ai attendu la voiture Steven ! Je me fous de vos excuses ou même du fait que vous n'avez pas assez d'employés ! Je vous paie une fortune tous les mois, s'il le faut vous allez la chercher vous même cette putain de voiture. Je suis pas un client lambda, j'ai racheté votre entreprise pour éviter que vous ne subissiez la crise, alors la prochaine fois que vous me faites un coup pareil, je liquide votre société et vous finissez à la rue, j'ai été clair ?! Non maintenant vous vous occupez de quelqu'un d'autre, je suis rentré à pied, abruti !
Il raccrocha alors son téléphone suite à ça et le rangea dans sa veste d'un geste rageur. Il avait été invité à un repas sur Inverness, à croire que le monde magique se retrouvait en deux lieux, à savoir Londres et ce petit coin perdu d'écosse. C'était aussi par ici qu'il y avait la prestigieuse Université d'Hungcalf, sûrement la raison valable pour y mettre autant de sorciers au mètre carré. Enfin, sa petite sauterie était terminée et son chauffeur qui devait le ramener à Edinburgh n'était jamais arrivé et quand il avait appelé, son personnel avait osé lui dire qu'ils n'avaient pas de personnel ce soir. Autant dire qu'il était déjà bien énervé, du coup quand il vit au loin deux types qui venaient d'en plaquer un troisième contre un mur, en sortant une baguette pointée sur la gorge, il fit craquer sa nuque et ses poings.
- Ah bah vous tombez bien vous, j'avais besoin de me défouler.
Qu'il parla plus pour lui même avant d'avancer un peu plus et d'élever la voix "EH les connards ! Alors comme ça on s'attaque à des gosses ?! C'est pour montrer votre absence de couilles ou alors vous essayez de le convaincre pour un plan à trois ? Si c'est la deuxième option vous vous y prenez très mal les p'tites bites." Le premier se retourna alors vers Oliver, en lâchant Matéo au passage, en pointant sa baguette dans la direction du Wilson. Ce dernier vint sourire en coin et d'un geste de la main canalisa sa magie pour le soulever de terre et l'envoyer s'écraser dans un mur. Il se jeta alors sur le second pour lui envoyer son genou dans le ventre et lui couper le souffle, enchaînant par une balayette en récupérant la tête du type qu'il accompagna avec force en direction du sol pour le mettre KO sur le coup.
- Pathétique. Tu vas bien toi ? Qu'est ce que tu fous dehors pendant le couvre feu ?
Ouais, le couvre-feu techniquement il était pour tout le monde, mais déjà que les lois moldus, le Wilson en tenait pas compte, alors les lois sorcières, s'il vous plaît déconnez pas. Il tapa légèrement du pied le visage du mec à terre, au moins pour s'assurer qu'il était pas mort tandis que le second derrière gémissait de douleur, celui là y réfléchira à deux fois avant d'emmerder les gens dans les rues le soir. Reportant son regard sur le gamin, il passa sa main sur son menton pour tourner sa tête et s'assurer de lui même qu'il n'y avait pas de blessure vraiment grave.
- T'habites loin ?
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: Are you my guardian angel ? | Oliver #1
Mar 3 Mai 2022 - 17:02
C'était la merde. Genre la vrai merde. On était deux contre moi. Alors, je savais à peu près me défendre, ayant déjà rendu des coups, mais là, j'étais désarmé, et encore une fois, ils étaient deux ! Surtout cette baguette pointée sur mon cou, clairement pas une position de force. Je devais faire quoi alors ? Envoyer un premier coup ? Au risque de me recevoir je-ne-sais quel sort ? A croire que je devais prendre mon mal en patience, attendre un moment d'inattention, quelque chose…
- Bon les gars, on fait quoi ? On se regarde dans le blanc des yeux et c'tout ?
Premier coup de genou dans le bide. Ok, je l'avais peut-être mérité celui-là. Avec la douleur, je m'étais plié en deux, mais pour très peu de temps, car me voilà de nouveau collé contre ce fucking mur. De manière pas très docile, évidemment. J'étais persuadé que nous étions que tous les trois, et que j'allais passer une très mauvaise fin de soirée. C'est alors que j'entendis, au loin, une voix. Je tournai vivement la tête en direction de cette fameuse voix. Je n'étais pas le seul à m'interroger sur la provenance de celle-ci. En tout cas, ça me fit sourire les propos de ce gars, qui, apparemment, avait décidé de me venir en aide.
Me voilà enfin libéré, en tout cas, pour l'instant. Je me précipitai vers ma baguette qui trainait au sol. Il valait mieux l'avoir sous la main. C'était quoi ce délire ? J'étais en retrait, observant la scène qui se déroulait sous mes yeux. Bordel mais c'était qui ce type ? Est-ce que je devais être rassuré parce qu'il défonçait ces pauvres types ou bien, au contraire, je devrais m'inquiéter de me retrouver avec un gars qui maîtrisait ce type de magie ?
Ok, même si ces deux gars étaient loin d'être des saints, est-ce qu'ils méritaient une telle violence ? Bizarrement, l'alcool s'était vite évaporée après ça… Je tenais fermement ma baguette quand cet inconnu s'approcha de moi.
- Je… Euh… Ouai ça va… Rien… Enfin, je rentrais juste chez moi, c'tout.
Je ne faisais clairement pas le malin. Je ne savais absolument pas à qui j'avais affaire, et apparemment, il ne valait mieux pas le contrarier, au vu de ce que je venais d'assister. Putain, mais c'était quoi cette manière de vérifier si j'allais bien ? J'avais l'impression d'être un gamin… Bon, techniquement, j'en étais un par rapport à lui, mais tout de même…
- Je vais bien, j'ai dis… Merci.
Sûrement pas une bonne idée d'être farouche face à lui…
- Non, juste à côté… J'étais en soirée, pas si loin, alors j'me suis dit que ça passait pour rentrer à pied… Faut croire que non… Vous… Vous allez me dénoncer ? Vous êtes auror ?
J'avais vraiment envie de connaître l'identité de mon interlocuteur… Je n'avais pas trop envie de rentrer chez moi, et montrer où j'habitais à un parfait inconnu.
lumos maxima
@Oliver Wilson
- InvitéInvité
Re: Are you my guardian angel ? | Oliver #1
Mer 4 Mai 2022 - 7:31
No, I'm the guardian demon
( mood )
Le premier type qui avait fait un gros câlin au mur était en train de tousser durement, alors qu'on pouvait facilement discerner au son qu'un peu de sang s'était mélangé à sa bile. En même temps, quelle idée de vouloir jouer les gros durs en pleine nuit, à deux contre un ? Il n'y avait que les lâches pour faire un truc pareil. Et c'était aussi l'instinct de Marine qui était ressorti l'espace d'un instant. Il en avait vu un tas se faire maltraiter sans pouvoir intervenir, alors en quittant l'armée, il s'était juré de ne plus laisser ce genre de choses arriver, bien qu'il ne soit pas vraiment du côté de la loi, il était son propre juge et bourreau. Une manière de faire que d'aucuns jugent anarchiques, mais en attendant, quand il passait dans un endroit, les criminels qui le méritaient recevaient une punition. Si la justice passait derrière tant mieux, mais ça n'arrivait pas aussi souvent qu'on le pensait, surtout avec les criminels que le Wilson croisait de manière régulière.
- Visiblement t'as encore la force de tenter d'envoyer chier celui qui vient de t'éviter un passage à tabac en règle, donc ouais, t'as l'air d'aller bien.. ou de pas avoir reçu assez de coups.
Qu'il accentua alors sur le dernier mot, en haussant un sourcil, sa tête légèrement inclinée dans la direction du Cooper. Intérieurement, il était déjà en train de se demander que faire avec lui, parce qu'il ne voulait pas vraiment que son passage à Inverness soit connu, pas que ce gosse puisse parler à des criminels ou des aurors de lui, mais dans son métier, on lui a toujours fait comprendre -et avec l'expérience il en a eu plusieurs preuves- qu'il ne fallait se fier à personne et toujours prendre l'ascendant pour ne pas se retrouver piégé. Alors quand il énonça de lui même la dénonciation, il sut qu'il avait une carte à jouer.
- Non je ne suis pas auror. Quant à te dénoncer, j'y songe encore, parce que la raison pour laquelle tu étais dehors était tout sauf valable si j'me trompe pas. Aller en soirée en plein couvre-feu et penser pouvoir se promener dehors pépouze comme ça. J'suppose que tes parents ou tes proches ne voudraient pas devoir aller te chercher derrière les barreaux ?
Un instant de silence, le temps de le laisser réfléchir à tout ça, et que ça fasse tilt dans sa tête. D'ailleurs, une fois que l'ampoule fut allumée dans la tête du Cooper, Oliver enchaîna l'air de rien, en mettant les mains dans ses poches avant de récupérer un paquet de clopes. Il en prit une qu'il mit entre ses lèvres et tendit le paquet à Matéo pour savoir s'il en voulait une à son tour. Une fois la cigarette entre les lèvres, il claqua des doigts pour qu'une flamme apparaisse au bout de son index et allume cette dernière. Ouais, il se la pète, en même temps, la magie c'est aussi fait pour ça non ?
- Bon, disons que je ne te dénonce pas et te laisse rentrer tranquillement chez toi, comme si de rien n'était, cela voudrait dire que je t'ai rendu deux services. Après, comme ces deux gars étaient des abrutis, et que j'ai passé une mauvaise soirée, on va dire que le premier il est pour moi, en gage de ma bonne foi. Par contre, tu m'en dois une, à n'importe quel moment, pour m'aider.
Le jeune homme n'était pas vraiment en position de refuser de toute manière, et Oliver avait vite compris que l'Université était un endroit qui regorgeait de mystères, ainsi que de potentiels clients et cibles, alors avoir une paire de bras suffisamment jeune pour pouvoir y être était toujours utile.
- Bien entendu, je ne te demanderai jamais quelque chose que je ne ferai pas moi même.
Un sourire bienveillant plus tard, le Wilson tire une latte et souffle la fumée en l'air, pour ne pas asphyxier le jeune homme qui ne devait plus vraiment être sous effet de l'alcool, il semblait bien plus en alerte. Bonne nouvelle.
Le premier type qui avait fait un gros câlin au mur était en train de tousser durement, alors qu'on pouvait facilement discerner au son qu'un peu de sang s'était mélangé à sa bile. En même temps, quelle idée de vouloir jouer les gros durs en pleine nuit, à deux contre un ? Il n'y avait que les lâches pour faire un truc pareil. Et c'était aussi l'instinct de Marine qui était ressorti l'espace d'un instant. Il en avait vu un tas se faire maltraiter sans pouvoir intervenir, alors en quittant l'armée, il s'était juré de ne plus laisser ce genre de choses arriver, bien qu'il ne soit pas vraiment du côté de la loi, il était son propre juge et bourreau. Une manière de faire que d'aucuns jugent anarchiques, mais en attendant, quand il passait dans un endroit, les criminels qui le méritaient recevaient une punition. Si la justice passait derrière tant mieux, mais ça n'arrivait pas aussi souvent qu'on le pensait, surtout avec les criminels que le Wilson croisait de manière régulière.
- Visiblement t'as encore la force de tenter d'envoyer chier celui qui vient de t'éviter un passage à tabac en règle, donc ouais, t'as l'air d'aller bien.. ou de pas avoir reçu assez de coups.
Qu'il accentua alors sur le dernier mot, en haussant un sourcil, sa tête légèrement inclinée dans la direction du Cooper. Intérieurement, il était déjà en train de se demander que faire avec lui, parce qu'il ne voulait pas vraiment que son passage à Inverness soit connu, pas que ce gosse puisse parler à des criminels ou des aurors de lui, mais dans son métier, on lui a toujours fait comprendre -et avec l'expérience il en a eu plusieurs preuves- qu'il ne fallait se fier à personne et toujours prendre l'ascendant pour ne pas se retrouver piégé. Alors quand il énonça de lui même la dénonciation, il sut qu'il avait une carte à jouer.
- Non je ne suis pas auror. Quant à te dénoncer, j'y songe encore, parce que la raison pour laquelle tu étais dehors était tout sauf valable si j'me trompe pas. Aller en soirée en plein couvre-feu et penser pouvoir se promener dehors pépouze comme ça. J'suppose que tes parents ou tes proches ne voudraient pas devoir aller te chercher derrière les barreaux ?
Un instant de silence, le temps de le laisser réfléchir à tout ça, et que ça fasse tilt dans sa tête. D'ailleurs, une fois que l'ampoule fut allumée dans la tête du Cooper, Oliver enchaîna l'air de rien, en mettant les mains dans ses poches avant de récupérer un paquet de clopes. Il en prit une qu'il mit entre ses lèvres et tendit le paquet à Matéo pour savoir s'il en voulait une à son tour. Une fois la cigarette entre les lèvres, il claqua des doigts pour qu'une flamme apparaisse au bout de son index et allume cette dernière. Ouais, il se la pète, en même temps, la magie c'est aussi fait pour ça non ?
- Bon, disons que je ne te dénonce pas et te laisse rentrer tranquillement chez toi, comme si de rien n'était, cela voudrait dire que je t'ai rendu deux services. Après, comme ces deux gars étaient des abrutis, et que j'ai passé une mauvaise soirée, on va dire que le premier il est pour moi, en gage de ma bonne foi. Par contre, tu m'en dois une, à n'importe quel moment, pour m'aider.
Le jeune homme n'était pas vraiment en position de refuser de toute manière, et Oliver avait vite compris que l'Université était un endroit qui regorgeait de mystères, ainsi que de potentiels clients et cibles, alors avoir une paire de bras suffisamment jeune pour pouvoir y être était toujours utile.
- Bien entendu, je ne te demanderai jamais quelque chose que je ne ferai pas moi même.
Un sourire bienveillant plus tard, le Wilson tire une latte et souffle la fumée en l'air, pour ne pas asphyxier le jeune homme qui ne devait plus vraiment être sous effet de l'alcool, il semblait bien plus en alerte. Bonne nouvelle.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Re: Are you my guardian angel ? | Oliver #1
Dim 15 Mai 2022 - 15:53
Ok, ce type venait tout juste de m’aider, peut-être de me sauver la vie, allez savoir… Mais j’avais encore du mal à me fier à lui. Enfin, moi j’étais qu’un simple ado, jouant avec les limites, bravant quelques règles absurdes et c’est tout. Mais lui ? Il était adulte, il venait de tabasser sans remords deux autres ados, plus âgés que moi, mais pas autant que lui. Qu’est-ce qu’il foutait à l’extérieur, à cette heure-ci ? J’avoue, je ne devrais peut-être pas trop jouer le malin, mais c’était plus fort que moi. Voir la manière dont il me prenait le visage, comme si j’étais qu’un mioche, ça ne m’avait pas tellement plus. Même s’il m’avait sauvé la mise, c’était un peu ridiculisant non ?
Ça voulait dire quoi ça exactement ? Qu’il était prêt à donner des coups, comme ce qu’il venait de faire avec les deux autres ? Je devais donc prendre ça comme une menace ? Pas la peine d’y répondre. A vrai dire, je ne savais pas trop comment me comporter face à lui. Je voulais en connaître davantage, peut-être était-il un auror et je l’avais bien profond… Autant poser la question directement, non ? Sa première phrase me rassura, juste un court instant. Ce n’était pas un auror, c’était déjà ça, mais ça ne m’aidait pas à savoir ce qu’il faisait en pleine nuit. Pas sûr qu’il revenait d’une soirée étudiante. J’avais vraiment cette sensation de me faire engueuler par mon père, de retomber en enfance, comme si j’avais fait une grosse bêtise. Autant dire que cette sensation était loin d’être très plaisante.
- Non effectivement…
C’est tout ce que je trouvais à dire pour le moment. En même temps, il n’avait pas tort, je ne pouvais pas vraiment le contredire là dessus. J’étais totalement en position de faiblesse, et encore une fois, je n’étais pas tellement ça. Alors oui, je pouvais le remercier de m’avoir aider, sans aucun soucis, mais j’avais comme la sensation que ça n’allait pas s’arrêter là. Je le vis tendre son paquet de clopes vers moi, je secouai la tête pour décliner poliment. Ce n’était pas pour moi ça. L’alcool, parfois tentacula, ça ne me dérangeait pas, mais ça ? Non merci. Si c’était pour cracher mes poumons et ne plus pouvoir suivre au Quidditch, pas la peine. Je n’avais pas l’habitude de voir de la magie en dehors d’une baguette… Ouai, c’était plutôt impressionnant, et oui, ça donnait encore moins envie d’être contre lui. C’était probablement fait exprès…
Je fronçai les sourcils en entendant sa proposition. Était-ce du marchandage ? Je n’avais pas vraiment le choix, difficile pour moi de refuser ce deal. Je jetai un coup d'œil aux deux mecs qui gisaient sur le sol… Ouai, non, pas vraiment le choix.
- Effectivement, je vous en dois une… À n'importe quel moment ?
Pas sûr que cette dernière phrase me rassurait beaucoup plus, mais bon, c’était juste pour une fois, non ? Juste lui fournir une quelconque aide, juste pour une fois.
- Je vois… Et tout cas, si c’est pour bastonner quelqu’un, vous avez pu constater que je ne suis pas très doué pour ça, pas sûr que je sois d’une très grande aide à ce niveau…
Voilà que je faisais limite des petites blagues. En vrai, je savais me défendre, mais je n’étais pas du genre à déclencher une bagarre, j’étais, de base, plutôt pacifiste comme mec.
- Et comment ça va se passer ? Le jour où vous aurez besoin de mon aide … ?
Autant demander directement et se préparer mentalement…
lumos maxima
@Oliver Wilson
- InvitéInvité
Re: Are you my guardian angel ? | Oliver #1
Ven 20 Mai 2022 - 16:28
No, I'm the guardian demon
( mood )
Si l'étudiant était moins malin et avait continué à lui répondre comme un petit rebelle, il était extrêmement probable qu'Oliver vienne lui mettre une grosse patate dans les dents, le tout couplé avec de la magie, pour lui faire rencontrer le mur avec une force et une puissance qui dépasse sûrement l'entendement. Mais il avait fait le bon choix, se contentant de se taire, aidé bien évidemment par les gémissements de douleur et les corps des deux précédents aggresseurs qui avaient vite fait un coucou au sol. Le sourire d'Oliver s'agrandit alors qu'il lui demande si c'était un auror. Oh seigneur non.
- Effectivement. Mais, vois tu, heureusement pour toi que je sois quelqu'un de très gentil. Tout ce que je demande en échange c'est un service, une aide quelconque, à un moment donné quand j'en aurai besoin. Tu vois, c'est une situation de gagnant-gagnant. Et si, une fois le service demandé, tu estimes que ce n'était pas trop important, je peux même te proposer de résoudre des problèmes pour toi à l'avenir quand tu en auras besoin. C'est mon métier, je gère les crises.
Un nouveau sourire, alors qu'il sort un paquet de cigarettes de la veste qu'il portait, pour s'en allumer une et en proposer au jeune brun. Il ne fumait pas, pas de soucis, Oliver rangea alors le paquet en allumant sa clope avec son doigt, magiquement histoire de faire le malin, et fuma tranquillement pendant que leur discussion continuait. Le Wilson réfléchissait à pleine allure, pour trouver quelque chose dont il aurait besoin actuellement, et sur lequel l'étudiant n'allait pas se rebiffer.
- Non, je demande l'aide de toutes sortes de personnes. Regardes, pas plus tard que la semaine dernière, j'ai fais appel à un astrophysicien pour me donner son avis sur une toile de peinture datant d'il y a 4 siècles, c'est pour te dire, j'évolue dans beaucoup de domaines. Qu'est ce que tu fais dans la vie ? peut être que j'aurai besoin de tes talents à un moment donné.
Oui, autant le rassurer, le Wilson n'était pas non plus le pire des monstres, il était juste le l'avocat, le juge et le bourreau de ses propres lois. Le Cooper n'était certainement pas au courant, et il ne le saurait que si c'était vraiment nécessaire. En même temps, le criminel n'allait pas raconter ses plus noirs secrets à un gamin qui avait à peine la vingtaine, cela serait du suicide, pur et simple.
- Quand j'aurai besoin de toi ? Je viens te chercher, c'est simple. je sais où tu habites maintenant. Tu as un numéro de téléphone ? Si oui, donne le moi, je pourrai t'appeler, en inconnu bien entendu, mon métier nécessite de la discrétion. Et si des gens te demandent un jour quoi que ce soit, tu ne me connais pas, tu ne sais pas qui je suis. Assez simple non ?
Le Wilson termina alors sa clope tranquillement, avant de jeter le mégot un peu plus loin, alors qu'il finissait par se jeter presque magiquement dans la bouche d'égout, comme si le lancer avait été fait exprès.
- Ton prénom du coup ? Me semble pas que tu me l'aies dit.
Si l'étudiant était moins malin et avait continué à lui répondre comme un petit rebelle, il était extrêmement probable qu'Oliver vienne lui mettre une grosse patate dans les dents, le tout couplé avec de la magie, pour lui faire rencontrer le mur avec une force et une puissance qui dépasse sûrement l'entendement. Mais il avait fait le bon choix, se contentant de se taire, aidé bien évidemment par les gémissements de douleur et les corps des deux précédents aggresseurs qui avaient vite fait un coucou au sol. Le sourire d'Oliver s'agrandit alors qu'il lui demande si c'était un auror. Oh seigneur non.
- Effectivement. Mais, vois tu, heureusement pour toi que je sois quelqu'un de très gentil. Tout ce que je demande en échange c'est un service, une aide quelconque, à un moment donné quand j'en aurai besoin. Tu vois, c'est une situation de gagnant-gagnant. Et si, une fois le service demandé, tu estimes que ce n'était pas trop important, je peux même te proposer de résoudre des problèmes pour toi à l'avenir quand tu en auras besoin. C'est mon métier, je gère les crises.
Un nouveau sourire, alors qu'il sort un paquet de cigarettes de la veste qu'il portait, pour s'en allumer une et en proposer au jeune brun. Il ne fumait pas, pas de soucis, Oliver rangea alors le paquet en allumant sa clope avec son doigt, magiquement histoire de faire le malin, et fuma tranquillement pendant que leur discussion continuait. Le Wilson réfléchissait à pleine allure, pour trouver quelque chose dont il aurait besoin actuellement, et sur lequel l'étudiant n'allait pas se rebiffer.
- Non, je demande l'aide de toutes sortes de personnes. Regardes, pas plus tard que la semaine dernière, j'ai fais appel à un astrophysicien pour me donner son avis sur une toile de peinture datant d'il y a 4 siècles, c'est pour te dire, j'évolue dans beaucoup de domaines. Qu'est ce que tu fais dans la vie ? peut être que j'aurai besoin de tes talents à un moment donné.
Oui, autant le rassurer, le Wilson n'était pas non plus le pire des monstres, il était juste le l'avocat, le juge et le bourreau de ses propres lois. Le Cooper n'était certainement pas au courant, et il ne le saurait que si c'était vraiment nécessaire. En même temps, le criminel n'allait pas raconter ses plus noirs secrets à un gamin qui avait à peine la vingtaine, cela serait du suicide, pur et simple.
- Quand j'aurai besoin de toi ? Je viens te chercher, c'est simple. je sais où tu habites maintenant. Tu as un numéro de téléphone ? Si oui, donne le moi, je pourrai t'appeler, en inconnu bien entendu, mon métier nécessite de la discrétion. Et si des gens te demandent un jour quoi que ce soit, tu ne me connais pas, tu ne sais pas qui je suis. Assez simple non ?
Le Wilson termina alors sa clope tranquillement, avant de jeter le mégot un peu plus loin, alors qu'il finissait par se jeter presque magiquement dans la bouche d'égout, comme si le lancer avait été fait exprès.
- Ton prénom du coup ? Me semble pas que tu me l'aies dit.
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