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c'est le blues (comme une symphonie) - fergus
Mer 4 Mai 2022 - 16:26
C'est le blues, le coup de cafard
Le check-out assuré
Vienne la nuit et sonne l'heure
Et moi je meurs
Entre apathie et pesanteur
Où je demeure
(...)
La chaleur de l'abandon
C'est comme une symphonie
Le check-out assuré
Vienne la nuit et sonne l'heure
Et moi je meurs
Entre apathie et pesanteur
Où je demeure
(...)
La chaleur de l'abandon
C'est comme une symphonie
moodboard - (tenue) Elle n'avait pas le moral. Elle avait cédé à @Peter Drummond qui l'avait poussée à venir à sa soirée chez June, au premier étage, mais elle n'était pas d'humeur festive. "Voir du monde te fera du bien", avait argumenté le sorcier. Sauf que le monde était bruyant et joyeux et agaçant. La ténébreuse se trouva déjà bien généreuse de faire acte de présence. Coincée dans une mélancolie qui tendait vers la colère, elle se murait dans le silence et écoutait distraitement les gens bavasser autour d'elle, une bière à la main.
Au bout d'une heure de torture, l'Helvète décida de monter au troisième étage chercher son carnet à dessin. Elle supporterait la soirée, soit, mais dans sa bulle. A son retour, voyant que l'essentiel de la fête se tenait dans la cuisine, elle s'éclipsa dans le salon, plus calme. Elle se roula un joint et s'assit dans un large fauteuil en soupirant. Là, elle tourna les pages du carnet pour reprendre un croquis de sirène qu'elle avait commencé. Apaisée par la drogue douce et par la sensation du crayon entre ses doigts, elle ne vit pas le temps passer.
Quand un sorcier vint la déranger, elle ne prit même pas la peine de lever les yeux vers lui. Pitié, Peter, si tu m'obliges à retourner là-bas je vais tuer quelqu'un lança-t-elle de sa voix cassante, saupoudrée de son accent franco-italien. S'attendant à ce que son colocataire
@Fergus Laugharne
en anglais
- InvitéInvité
Re: c'est le blues (comme une symphonie) - fergus
Mer 13 Juil 2022 - 17:33
Bien que je préfère en général sortir dans des lieux publics, il m'arrive régulièrement de me faire inviter à telle ou telle soirée privée. C'est le cas ce soir où je me retrouve à boire quelques verres chez June en compagnie de quelques étudiants que je connais plus ou moins bien. Si je passe un bon moment, je crois que ce n'est pas ici que je vais trouver de la compagnie pour la nuit. Il y a bien toujours l'option de trouver un canapé sur lequel m'étendre ici ou encore en rentrant au Styx, mais à choisir, je préfèrerais ne pas rester seul.
Cela fait presque deux heures que je suis là lorsque je m'éclipse hors de la cuisine où se déroule le gros de la soirée - en toute logique au plus près des boissons. J'ai comme première intention d'aller poursuivre la fête ailleurs où je pourrais plus facilement trouver quelque partenaire prêt.e à m'inviter dans son lit mais je change d'avis en arrivant dans le salon.
C'est d'abord l'odeur résiduelle du joint qui a attiré mon attention mais c'est la jeune femme qui l'a fumé et qui est occupée à dessiner qui a achevé de la capter. Intrigué, je m'approche et souris amusé par ses menaces avant qu'elle ne s'aperçoive que ce n'est pas son ami qui vient la trouver.
- Fergus, on s'est croisé tout à l'heure, dis-je en faisant un geste vague vers la cuisine pour faire allusion à la soirée. Je peux ?
J'esquisse un geste vers son carnet à dessin, avec l'intention évidente d'admirer son œuvre mais me gardant bien de le faire tant qu'elle ne m'y a pas autorisé.
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