Une vraie bo(n)té [Lucas Bennett]
Lun 19 Fév 2024 - 11:40
Une soirée caritative, Elizabeth en fait souvent, quand on est l’enfant d’une des plus riches et réputées familles de sang-pur de Grande-Bretagne, ne pas faire preuve de charité est terriblement mal vu. Surtout quand l’on sait la réputation des Blackthorn, davantage connu pour leurs mœurs étranges et les mystères autour de la mort de la plus jeune de leurs enfants plutôt que pour leur cœur débordant d’amour et d’amitié. Elizabeth n’a pas échappé à cette malédiction, son visage doux et souriant cache une âme glacée par une éducation stricte et les remarques désobligeantes de sa tante. L’empathie est un trait difficile à maîtriser pour elle, pour preuve elle en a bien plus pour son petit chien Percy que pour certains humains. Car au moins son Percy l’a compris et il lui est loyal et fidèle sans rien attendre en retour, alors que la plupart des humains sont décevants, surtout s’ils ne sont pas de sang pur. Heureusement, la jeune femme a su s’entourer convenablement, suffisamment en tout cas pour entretenir l’illusion de son bonheur. Car objectivement, peut-on dire qu’elle est heureuse ? Promise de force à l’aîné des Muller, un homme froid, distant, insondable et particulièrement dangereux, ayant d’y rompre avec un homme qu’elle aimait sans même vraiment y réfléchir, une femme pleine de capacité mais prisonnière des traditions familiales, il y a destin plus enviable.
Comme du temps où elle présidait les Nymphes d’Hungcalf, Elizabeth s’est toujours investie pour les causes charitables qui lui tenaient à cœur, comme les sorcières mères célibataires, ou les sorciers orphelins (elle essaya même une année de soutenir une association de carlins de compagnie pour adoucir les jours des sorcières âgées et aigries, mais les autres nymphes n’avaient été très emballées par l’idée). Il y avait peu de causes qui touchaient la jeune avocate. Les chiens, les orphelins et la cause féminine. Mais elle n’avait que faire des hybrides, des moldus ou pire des cracmols. Il y a des poids qu’il est inutile de s’imposer à son humble avis.
A l’approche des fêtes de Noël, elle avait donc convenue d’une visite à l’orphelinat magique d’Inverness. Elle était venue ici avec de multiples cadeaux pour les enfants, et même si aucun journaliste n’avait été prévenu, elle était sûre que l’information circulerait dans les bons réseaux. Elle y avait veillé. Elle distribuait ces cadeaux quand soudain, en se retournant, elle percuta accidentellement un des médicomages présents dans la salle. Elle ne venait pas souvent dans cet orphelinat, alors elle ne connaissait pas le personnel. Mais le visage de cet homme lui disait vaguement quelque chose, sûrement à l’université ?
« Oh excusez-moi, je ne vous avais pas vu. J’espère que ma venue inopinée ne dérange pas vos soins ? La directrice de l’orphelinat m’a pourtant assurée qu’elle avait prévenu les équipes. »
@Lucas Bennett
Comme du temps où elle présidait les Nymphes d’Hungcalf, Elizabeth s’est toujours investie pour les causes charitables qui lui tenaient à cœur, comme les sorcières mères célibataires, ou les sorciers orphelins (elle essaya même une année de soutenir une association de carlins de compagnie pour adoucir les jours des sorcières âgées et aigries, mais les autres nymphes n’avaient été très emballées par l’idée). Il y avait peu de causes qui touchaient la jeune avocate. Les chiens, les orphelins et la cause féminine. Mais elle n’avait que faire des hybrides, des moldus ou pire des cracmols. Il y a des poids qu’il est inutile de s’imposer à son humble avis.
A l’approche des fêtes de Noël, elle avait donc convenue d’une visite à l’orphelinat magique d’Inverness. Elle était venue ici avec de multiples cadeaux pour les enfants, et même si aucun journaliste n’avait été prévenu, elle était sûre que l’information circulerait dans les bons réseaux. Elle y avait veillé. Elle distribuait ces cadeaux quand soudain, en se retournant, elle percuta accidentellement un des médicomages présents dans la salle. Elle ne venait pas souvent dans cet orphelinat, alors elle ne connaissait pas le personnel. Mais le visage de cet homme lui disait vaguement quelque chose, sûrement à l’université ?
« Oh excusez-moi, je ne vous avais pas vu. J’espère que ma venue inopinée ne dérange pas vos soins ? La directrice de l’orphelinat m’a pourtant assurée qu’elle avait prévenu les équipes. »
@Lucas Bennett
L'amour est sublime et misérable, héroïque et stupide. Juste, jamais. Ce n'est pas l'amour qui relève du registre de la justice, c'est l'amitié.
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