- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1015
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4299
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
L'hymne à Hagalaz (Tia)(terminé)
Mar 26 Mar 2024 - 21:59
Étranglée sous les diamants que passait à son cou la grande Claudia Blackthorn, Cataleya observa du coin de l’oeil son reflet. Peu convaincue du bien fondé de cette odieuse mascarade, ou du fait que sa mère n’y trouvait pas un plaisir des plus sadique. Là, tapis sous ses griffes parfaitement vernies. Tout de blanc vêtue pour ne laisser place à aucune faute, celle qui fut Villanueva inspira profondément lorsque sa mère reserra d’un cran son corset mais trouva tout de même l’audace de révulser son visage en arrière pour doucement appuyer l’arrière de son crâne contre la magistrate.
-Je n’ai pas le temps de jouer à ça, maman.
-Et pourtant je ne te donne aucunement le choix. Il serait déplacé de ne pas honorer ton rendez-vous, ne crois-tu pas ?
La moue de la lufkin se pince de manière légère, mais pas imperceptible puisque de nouveau la reine de ces lieux entreprend de tirer sur la robe de sa fille. Comme pour lisser cet ultime sursaut de désaccord qu’elle avait grandement usé en début de journée lorsque, furieuse, Cataleya avait débarqué dans son bureau. Elle avait appris avoir conviée la nouvelle fiancée de James à la moufette enchantée, à la veille d’examen important et ce, bien avant que la magistrate ne le lui annonce. Profondément frustrée puisque son emploi du temps ne lui permettait que peu de temps libre, et qu’elle n’avait aucune envie de le passer à flâner à la moufette avec une parfaite inconnue, la Blackthorn avait tenté de se défaire de cette soudaine envie qu’avait eu Claudia d’en savoir plus sur l’Egyptienne, mais avait été mise en échec par l’argumentaire de la magistrate. Échec et mat. Ce n’était pourtant pas faute d’arguer que @Enola Blackthorn présentait bien mieux en société, puisqu’elle ne trainait pas à sa suite la réputation d’un dragon à la mâchoire acérée, mais Claudia s’était faite implacable. Presque pour s’assurer que sa favorite demeurait en lieu et place, parfaitement soumise à ses exigences malgré le volcanisme qui lui était caractéristique. Et elle l’était, Cataleya, infiniment et merveilleusement dressée.
Arrivée en avance, comme toujours, Cataleya avait prit place au plus près de la vitrine. Lissant à la manière d'un chat le disgracieux plis que prenait sa robe, elle tourna un instant le visage en direction des pâtisseries qui trônait plus loin, avant de porter ses ongles à son poignet droit. Pinçant irrépressiblement sous la table la peau abimée que cachait ses bracelets. Nerveuse. Elle n'aimait pas spécialement les nouvelles rencontre et aurait préféré que tout ceci se fasse plus naturellement, qu'on ne la jette pas en plein traquenard en espérant la voir éclater de rage ou pleurer de désespoir puisque, de tout coeur, elle avait aimé James. Le dos se redresse pourtant noblement lorsqu'une petite voix chasse celle de sa mère qui, inlassablement, s'était essayée à réveiller ses insécurités, et doucement les doigts se desserrent autour de sa peau rougit. Tout irait bien, luciole.
Le nez se plisse un peu lorsque le parfum à peine perceptible, et fortement altéré de James navigue sous les effluves de gateau et de thé et, doucement, la Blackthorn se redresse. Elle a le pas éthéré, petite ballerine, et le geste rendu gracile par l'exercice social, pourtant c'est un sourire pleinement radieux qui s'offre à la brune qui approchait :
- Merci d'avoir prit la peine de venir, Tia. Je t'en prie, assis toi. Je n'ai pas encore commandée.
@Tia Nsar
-Je n’ai pas le temps de jouer à ça, maman.
-Et pourtant je ne te donne aucunement le choix. Il serait déplacé de ne pas honorer ton rendez-vous, ne crois-tu pas ?
La moue de la lufkin se pince de manière légère, mais pas imperceptible puisque de nouveau la reine de ces lieux entreprend de tirer sur la robe de sa fille. Comme pour lisser cet ultime sursaut de désaccord qu’elle avait grandement usé en début de journée lorsque, furieuse, Cataleya avait débarqué dans son bureau. Elle avait appris avoir conviée la nouvelle fiancée de James à la moufette enchantée, à la veille d’examen important et ce, bien avant que la magistrate ne le lui annonce. Profondément frustrée puisque son emploi du temps ne lui permettait que peu de temps libre, et qu’elle n’avait aucune envie de le passer à flâner à la moufette avec une parfaite inconnue, la Blackthorn avait tenté de se défaire de cette soudaine envie qu’avait eu Claudia d’en savoir plus sur l’Egyptienne, mais avait été mise en échec par l’argumentaire de la magistrate. Échec et mat. Ce n’était pourtant pas faute d’arguer que @Enola Blackthorn présentait bien mieux en société, puisqu’elle ne trainait pas à sa suite la réputation d’un dragon à la mâchoire acérée, mais Claudia s’était faite implacable. Presque pour s’assurer que sa favorite demeurait en lieu et place, parfaitement soumise à ses exigences malgré le volcanisme qui lui était caractéristique. Et elle l’était, Cataleya, infiniment et merveilleusement dressée.
Arrivée en avance, comme toujours, Cataleya avait prit place au plus près de la vitrine. Lissant à la manière d'un chat le disgracieux plis que prenait sa robe, elle tourna un instant le visage en direction des pâtisseries qui trônait plus loin, avant de porter ses ongles à son poignet droit. Pinçant irrépressiblement sous la table la peau abimée que cachait ses bracelets. Nerveuse. Elle n'aimait pas spécialement les nouvelles rencontre et aurait préféré que tout ceci se fasse plus naturellement, qu'on ne la jette pas en plein traquenard en espérant la voir éclater de rage ou pleurer de désespoir puisque, de tout coeur, elle avait aimé James. Le dos se redresse pourtant noblement lorsqu'une petite voix chasse celle de sa mère qui, inlassablement, s'était essayée à réveiller ses insécurités, et doucement les doigts se desserrent autour de sa peau rougit. Tout irait bien, luciole.
Le nez se plisse un peu lorsque le parfum à peine perceptible, et fortement altéré de James navigue sous les effluves de gateau et de thé et, doucement, la Blackthorn se redresse. Elle a le pas éthéré, petite ballerine, et le geste rendu gracile par l'exercice social, pourtant c'est un sourire pleinement radieux qui s'offre à la brune qui approchait :
- Merci d'avoir prit la peine de venir, Tia. Je t'en prie, assis toi. Je n'ai pas encore commandée.
@Tia Nsar
James Blackthorn est fan
- Tia NsarNew ㄨ sorcerer's apprentice
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» âge : 24 ans
» situation : Fiancée à James Blackthorn
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Re: L'hymne à Hagalaz (Tia)(terminé)
Mer 27 Mar 2024 - 10:13
@Cataleya Blackthorn - Le courrier était arrivé quelques jours auparavant, comme un cheveu sur la soupe. Si au départ j'avais cru qu'il était pour James, bien vite j'avais remarqué les lettres composant mon nom et mon prénom sur l'enveloppe. Un peu hésitante j'avais glissé mes doigts sur le papier de qualité et j'avais regardé un instant le seau de cire qui cacheté l'enveloppe, il ne me fallut pas longtemps pour reconnaitre le symbole de la famille Blackthorn et mon cœur s'emballa soudainement. Cette fois, ce n'était pas James qui m'envoyait un courrier, mais bien quelqu'un d'autre. J'ouvrais avec soin l'enveloppe pour dévoiler le message qui me convié à prendre le thé avec Cataleya Blackthorn, je faillis m'étrangler un instant avec ma propre salive. C'était quoi cette mascarade ? Et pourquoi je devais la rencontrer ? Je fronçais les sourcils essayant de comprendre à quoi tout ceci été entrain de rimer, une chose était sur, je ne pourrais pas faire faux bond à ce rendez-vous, l'honneur de la famille Nsar était en jeu à présent.
Le stress la veille du rendez-vous m'avez valut une belle insomnie, si bien que je n'avais fais que tourné dans le lit encore et encore, avant de finalement tomber de fatigue dans les bras de Morphée. Au petit matin, je n'étais clairement pas prête à ce rendez-vous, l'angoisse était entrain de prendre possession de moi et je n'avais aucune idée de ce que j'allais vivre à la Moufette en compagnie de Cataleya. Je retardais au maximum le moment de me préparer, avant de finalement me rendre à l'évidence, il était temps et pas question de faire demi-tour. J'enfilais une robe colorée ainsi qu'une veste de style kimono. J'enfilais par dessus le gros manteau noir qui me tenait chaud lorsque je devais me rendre dehors.
Le chemin pour la Moufette en tête, je quittais l'appartement afin d'honorer ce rendez-vous mystérieux et inattendu. Je profitais de l'air frais pour venir un peu apaiser mon esprit embrumé par une multitude de questions et de doutes, est-ce qu'elle allait tenter de me dissuader d'épouser James ? Je secouais la tête, non, c'était impossible ! Je me stoppais un instant face à la vitrine du salon de thé et je prenais une nouvelle inspiration, "shajaeatan² Tia" lançais je à moi-même avant de rejoindre l'entrée du salon de thé. J'entrais à l'intérieurs et je regardais rapidement les tables, je m'avançais avant de me retrouver face à une jeune femme. Son sourire semblait sincère et elle m'invita immédiatement à m'installer en me remerciant d'avoir pris la peine de venir au rendez-vous.
"Est-ce que j'avais un autre choix ?" Demandais je en m'installant sur la chaise en face d'elle. "Je suis surprise de cette invitation soudaine et je dois bien avouer que je ne comprends pas très bien..." Je retirais mon manteau pour le poser sur la siège derrière moi, avant de lui lancer un rapide coup d'œil. Est-ce qu'elle était là de son plein gré ? Ou on lui avait demandé de faire ça ? Je m'installais un peu plus confortablement dans la chaise et je posais mes mains sur la table, "Tu voulais donc me rencontrer ? Tu voulais qu'on parle de quelque chose ? Ou tu avais juste envie de faire ma connaissance ?" J'interrogeais peut-être de façon un peu trop froidement, mais je ne savais réellement pas sur quel pied j'allais devoir danser lors de cette rencontre. Et pour l'heure, je préférais garder une certaine réserve vis à vis de tout ceci, en plus de la nervosité toujours présente dans mon esprit.
²(courage en arabe)
James Blackthorn est fan
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Re: L'hymne à Hagalaz (Tia)(terminé)
Mer 3 Avr 2024 - 23:31
"Est-ce que j'avais un autre choix ?" Nimbée du jour qui baignait tendrement la moufette enchantée, les rousses ondulations de Cataleya semblent frémir. Se mouvoir par elles même -sans l’influence du corps- comme le ferait les queues d’une infinité de chat dont les regards était déjà tourné vers l’âme de l’égyptienne. Le sourire de la Blackthorn ne faiblit pourtant pas en dépit de ce sursaut magique et autorise, quand bien même on ne lui demandait rien, l’assise de son invitée d’une main diaphane. “Vraisemblablement pas.” Lui répond t’elle, mais c’était là un maléfice qu’elles auraient à partager une petite heure durant. Ainsi, puisque la brune semblait sur la défensive et que la lufkin n’avait pas l’âme d’une diplomate, Cataleya progresse jusqu’au comptoir pour observer les pâtisseries, les mains sagement rangée dans son dos et le regard piqué par les détails qui fleurissait sur les gâteaux. Elle ne répond pas à Tia, du moins pas tout de suite, et entreprend de commander puisque la Nsar ne semblait pas prompt à le faire. Ce n’est qu’une poignée de minute plus tard que la rousse revient, déposant sur la table un gâteau de semoule fine qui ne saura dépayser l’égyptienne puisqu’il ressemblait à un Basboussa d’amande et noisette vêtue, ainsi qu’un thé à la menthe qu’elle daignait partager puisque deux tasses se posa entres elles.
“Je n’avais aucunement l’envie de te rencontrer ici et maintenant” Reprend finalement la Blackthorn, une désarmante franchise au bout de la langue puisqu’elle n’avait aucun intérêt à jouer les parfaite convives tant son planning lui semblait serré. N’en déplaise à cette mère qu’en tout point elle chérissait. A croire que l’honnêteté de l'égyptienne lui avait rappelé qu'elle n'avait rien d'une princesse arrachée à disney. Ses doigts s’affairent aussitôt à fouiller son sac pour abattre sur la table une effroyable encyclopédie traitant des malédictions de sang. L’ouvrage était massif, et en tout sens annoté puisqu’en dépassait une succession de post-it coloré qui donnerait le vertige à plus d’un étudiant, pourtant la médicomage ne s’en effraya pas et ouvrit d’une main la page 366 sur le chapitre traitant des malédictus, avant de lancer le chronomètre de son portable de l’autre.
-“Je suis à la veille d’un examen important, j’ai l’impression que mes thèses n’avancent pas, je suis quasis certaine d’avoir oublié de lancer la préparation de quelques onguent et, soyons honnête une seconde ; je suis convaincue que c’est là une expérience sociale pour voir en combien de temps on s’étripera. Il n’y a aucune autre raison logique de m’envoyer moi puisque, tu l’apprendras, je suis la moins sociable du lot. Et en plus de ça, je me plait dans mes airs dragon moi ! Etre l’Infâme de la famille, c’est un titre et un trait de caractère que j’affectionne ! On se serait rencontré à la maison, il y aurait au moins eu un effet dramatique ; L’ancienne promise qui rencontre la nouvelle, tadadaaam”. Ca y est. On l’avait perdue. Volubile, autant dans la langue que dans le geste puisqu’elle tapait nerveusement sa griffe sur sa page illustrée comme pour appuyer son propos, l’exubérance notoire de la lufkin se traduit par le soin qu’elle prend à mimer une musique hautement dramatique, dans cette ultime interjection. Si la voix se stoppe brutalement, réalisant presque le flot ininterrompu qu’était le sien, Cataleya reprend tout aussi vite après une brève inspiration puisque le chaos de son esprit avait prit son envol. “Mais non, on me laisse pas même ça ! Alors que j’aurai pu passer toute un repas à siroter mon thé en te jugeant pour la forme et le plaisir. Elle à l’air de quoi notre rencontre, là, entre un thé à la menthe et notre venue forcée ? Je m’étais préparée mentalement tu vois, et RIEN ne se passe comme je l’avais prévu.”
Et elle haissait ça. Les sourcils se froncent significativement quand les lèvres se portent à sa menthe mais l’effet ne dure pas, puisque c’est d’une main vive qu’elle chasse ses pensées avant de la pointer sur la pâtisserie. “Mais mange, je t’en prie.” Parce qu’en dépit d’avoir visualisé cette rencontre encore et encore, et s’être placée en dame en noire fixant cette nouvelle venue de bas en haut, puis de haut en bas, le gâteau avait l’air singulièrement bon et ne pas en profiter serait une forme d’hérésie.
-“ Sinon je taperais nerveusement dedans, sous prétexte que j’ai besoin de glucose pour carburer, mais je me ferais vomir après.” Venait-elle de jeter sa boulimie tout juste retrouvé, puisque de retour au manoir, sur le dos d’une discussion déjà anarchique ? Totalement.
“Je n’avais aucunement l’envie de te rencontrer ici et maintenant” Reprend finalement la Blackthorn, une désarmante franchise au bout de la langue puisqu’elle n’avait aucun intérêt à jouer les parfaite convives tant son planning lui semblait serré. N’en déplaise à cette mère qu’en tout point elle chérissait. A croire que l’honnêteté de l'égyptienne lui avait rappelé qu'elle n'avait rien d'une princesse arrachée à disney. Ses doigts s’affairent aussitôt à fouiller son sac pour abattre sur la table une effroyable encyclopédie traitant des malédictions de sang. L’ouvrage était massif, et en tout sens annoté puisqu’en dépassait une succession de post-it coloré qui donnerait le vertige à plus d’un étudiant, pourtant la médicomage ne s’en effraya pas et ouvrit d’une main la page 366 sur le chapitre traitant des malédictus, avant de lancer le chronomètre de son portable de l’autre.
-“Je suis à la veille d’un examen important, j’ai l’impression que mes thèses n’avancent pas, je suis quasis certaine d’avoir oublié de lancer la préparation de quelques onguent et, soyons honnête une seconde ; je suis convaincue que c’est là une expérience sociale pour voir en combien de temps on s’étripera. Il n’y a aucune autre raison logique de m’envoyer moi puisque, tu l’apprendras, je suis la moins sociable du lot. Et en plus de ça, je me plait dans mes airs dragon moi ! Etre l’Infâme de la famille, c’est un titre et un trait de caractère que j’affectionne ! On se serait rencontré à la maison, il y aurait au moins eu un effet dramatique ; L’ancienne promise qui rencontre la nouvelle, tadadaaam”. Ca y est. On l’avait perdue. Volubile, autant dans la langue que dans le geste puisqu’elle tapait nerveusement sa griffe sur sa page illustrée comme pour appuyer son propos, l’exubérance notoire de la lufkin se traduit par le soin qu’elle prend à mimer une musique hautement dramatique, dans cette ultime interjection. Si la voix se stoppe brutalement, réalisant presque le flot ininterrompu qu’était le sien, Cataleya reprend tout aussi vite après une brève inspiration puisque le chaos de son esprit avait prit son envol. “Mais non, on me laisse pas même ça ! Alors que j’aurai pu passer toute un repas à siroter mon thé en te jugeant pour la forme et le plaisir. Elle à l’air de quoi notre rencontre, là, entre un thé à la menthe et notre venue forcée ? Je m’étais préparée mentalement tu vois, et RIEN ne se passe comme je l’avais prévu.”
Et elle haissait ça. Les sourcils se froncent significativement quand les lèvres se portent à sa menthe mais l’effet ne dure pas, puisque c’est d’une main vive qu’elle chasse ses pensées avant de la pointer sur la pâtisserie. “Mais mange, je t’en prie.” Parce qu’en dépit d’avoir visualisé cette rencontre encore et encore, et s’être placée en dame en noire fixant cette nouvelle venue de bas en haut, puis de haut en bas, le gâteau avait l’air singulièrement bon et ne pas en profiter serait une forme d’hérésie.
-“ Sinon je taperais nerveusement dedans, sous prétexte que j’ai besoin de glucose pour carburer, mais je me ferais vomir après.” Venait-elle de jeter sa boulimie tout juste retrouvé, puisque de retour au manoir, sur le dos d’une discussion déjà anarchique ? Totalement.
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Re: L'hymne à Hagalaz (Tia)(terminé)
Mer 10 Avr 2024 - 9:12
Il fallait être honnête, je n'avais pas eu d'autre choix que d'accepter cette rencontre et Cat venait de confirmer les choses. Je regardais la rousse se lever pour se diriger vers le comptoir tandis que je fronçais doucement les sourcils. C'était une supercherie ? J'avais le sentiment qu'on était entrain de se moquer de moi et de me faire perdre mon temps et de tout évidence, celui de Cat également. Je la regardais revenir à table tandis que les tasses de thé fumante furent posées en face de chacune de nous. Elle n'avait pas eu envie de me rencontrer, un point commun qu'on pouvait à présent partager alors. Je soupirais légèrement avant de m'appuyer un peu plus sur le dossier de la chaise, qui soit dis en passant, était très confortable à l'inverse de cette rencontre.
Le livre attira quelques instant mon attention et je tentais de ne rien dévoiler quant au malaise qu'il faisait naître dans mon organisme. Il était impossible qu'elle soit au courant de quoi que ce soit. Ma famille et moi-même faisions le nécessaire pour que tout ceci ne s'ébruite pas, même le nom de mon ancêtre avait été modifié dans les écrits pour que personne, ne puisse faire le lien. Je l'écoutais néanmoins me déblatérer son monologue. Essayant de suivre ce qu'elle était entrain de dire, mais je remarquais une certaine tension dans son être. Peut-être que c'était pour cette raison qu'elle passait de son examen au besoin de se faire vomir. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je venais couper le gâteau en petit morceau. "Je pense que tu as autant besoin de cette sucrerie que moi." Je poussais l'assiette entre nous deux avant d'attraper ma tasse.
"Je devrais me sentir quelque peu humilié par ta mère...Car je suppose que c'est lady Blackthorn qui voulait qu'on se rencontre...Histoire que tu puisse lui faire un dessin des plus démoniaque de ma personne ?" Je levais un sourcil, "Après tout, il est normal étant donné que je suis celle qui prends, quelque part, ta place...Mais elle n'est nullement concerné par cette affaire et toi non plus d'ailleurs. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi elle ose ainsi t'envoyer à la veille d'un examen essentiel ou tu semble vouloir viser l'excellence." Je faisais une pause en buvant un peu mon thé avant de reposer la tasse sur la soucoupe. "Entre nous...Je me demande bien pourquoi tu t'inflige tout ceci. Nous sommes dans une époque où les femmes peuvent se permettre d'être qui elles veulent ! On n'a plus besoin d'obéir bêtement aux demandes arriéré de nos parents...Il serait d'ailleurs temps qu'ils arrivent à se le mettre en tête." Je haussais les épaules.
"Enfin, je me doute que lady Blackthorn n'est pas tendre avec toi et que dans le fond, tu n'as jamais vraiment connu son amour que en faisant ce qu'elle attend de toi...C'est plutôt triste quand on y pense...Loin de moi l'idée de te faire du mal avec mes paroles ! Surtout ne le voit pas de la sorte, j'essaie simplement de comprendre. En tout cas, tu pourras dire à lady Blackthorn que je suis totalement insignifiante, rebelle et que je n'ai aucune classe...Si ça peut t'aider à mettre fin à notre rencontre. Cependant, j'aimerais tout de même que tu lui annonce une petite chose pour moi...Dis lui que le mariage aura lieu et qu'aucune action de sa part ne pourra mettre un terme à cela ! Car, j'imagine que c'était ta mission aujourd'hui ?" Il était vrai que j'étais sur la défensive et que je me méfiais de cette rencontre, d'autant plus que Cat était l'ex de James et que tout ce petit manège était à mon sens, une manoeuvre pour me dissuader.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
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» nature du sang : Pur
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Inventaire Sorcier:
Re: L'hymne à Hagalaz (Tia)(terminé)
Sam 13 Avr 2024 - 2:21
Arrachant son regard aux marques pages qu’elle repositionnait déjà, la Blackthorn se fige sous le discours de la Grymm. Inclinant le visage sur le côté. “Je me demande bien pourquoi tu t'inflige tout ceci”. La voix de l’égyptienne sonne avec une telle désinvolture qu’elle ne peut que surprendre la rousse, quand bien même habituée aux discours féministes qui venaient à éclore chez les Nymphes puisqu’elle les partageait. Alors, accueillant des mots qui s’accumulaient entres-elles, Cataleya éprouve un premier soubresaut. Puis un second lorsque Tia pointe l’amour qui unissait Claudia à sa fille. Le troisième n’attend pas, appuyant la notion de tristesse qui en découlait. Alors, puisque la brune continue et se dépeint comme rebelle, arguant férocement que le mariage aurait bel et bien lieu, Cataleya ne résiste pas. Le sursaut infime et silencieux qui la tenait éclot subitement en un éclat de rire si saisissant qu’il retourne quelques tables en leur direction. Il n’en demeure pas moins irrépressible, et tord la jeune femme si habilement qu’elle en vient à verser une larme et maudit les crampes qui lui pinceraient bientôt les joues et abdos.
- “Mélusine soit louée, le mariage aura…” Elle pouffe un peu, dresse son indexe devant elle comme pour s’obliger à une bien séance qui ne tromperait personne, mais ne peut qu’exploser de nouveau de rire. La main se porte rapidement à ses lèvres, coupable devant sa propre hilarité. “Pardon !”
Tia lui avait semblé verser dans une telle fougue révolutionnaire que la Favorite ne pouvait que s’en amuser. Trop souvent confronté aux horreurs qu'éprouvaient les siens pour ne pas voir en ces mots une désarmante naïveté. Elle tomberait de haut lorsqu’elle constaterait l’effroyable misogynie de son oncle et père, rabâchant à table que même elle, joyaux à la couronne Blackthorn, n’était bonne qu’à ouvrir les cuisses et enfanter. Elle avait pourtant accédé à une certaine reconnaissance de son père à force d’excellence, mais ne serait en définitive jamais l’égal de ses fils. Même les plus médiocre.
Levant ses yeux bleu vers le plafond pour en chasser les larmes, Cataleya pique dans un morceau de gâteau et le pointe sur la nouvellement venue.
-“Rassure toi, personne ne souhaite enrayer ce mariage. Il vaut mieux que James s’unisse à toi plutôt qu’à Jeremiah : ce serait la mort assurée.” Pinçant la fourchette entre ses lèvres nacarat, la rousse dégaine sa plume à papote et deux feuilles de parchemin avant de s’autoriser la bouchée. Et, pointant de nouveau sa fourchette sur la grymm, elle reprend : “ Quant à l’excellence, c’est tout d’abord une règle de survie. Puis une preuve de reconnaissance envers mes parents puisqu’ils m’ont donné tout ce qu’ils avaient à m’offrir. ”
Sauf peut-être de l’amour. Quand bien même Cataleya arguerait qu’à leur façon, fondamentalement ils l’aimaient ; Son expression était simplement un peu tordue, cassée, mais il ne tenait qu’à elle de leur réapprendre à aimer. La preuve étant, reprendrait-elle, c’était bien la seule à éveiller chez Claudia d’étrange sursaut maternelle. La seule à obtenir des câlins, et à nicher dans le bureau du terrible Aloysius Blackthorn.
-“ Enfin, concernant Maman, n'ait aucune crainte. Elle n'a eu de cesse de me répéter que James n'avait rien à m'apporter ; c'est certainement la première à se réjouir que tu "prennes ma place". ” Si ça avait commencé très tôt et que la rousse s'en était toujours défendu bec et ongle, ça n'avait plus cessé dès lors que Cataleya avait monnayé leur amour contre le retour de James. Renoncé à son mariage idéal et à tout leurs enfants, puisque cela signifiait permettre au blond de s'extraire de son exil. “ Mais je peux comprendre sa curiosité : tu es une future Blackthorn. Elle veut certainement s'assurer que tu porteras ce nom avec honneur. ”
- “Mélusine soit louée, le mariage aura…” Elle pouffe un peu, dresse son indexe devant elle comme pour s’obliger à une bien séance qui ne tromperait personne, mais ne peut qu’exploser de nouveau de rire. La main se porte rapidement à ses lèvres, coupable devant sa propre hilarité. “Pardon !”
Tia lui avait semblé verser dans une telle fougue révolutionnaire que la Favorite ne pouvait que s’en amuser. Trop souvent confronté aux horreurs qu'éprouvaient les siens pour ne pas voir en ces mots une désarmante naïveté. Elle tomberait de haut lorsqu’elle constaterait l’effroyable misogynie de son oncle et père, rabâchant à table que même elle, joyaux à la couronne Blackthorn, n’était bonne qu’à ouvrir les cuisses et enfanter. Elle avait pourtant accédé à une certaine reconnaissance de son père à force d’excellence, mais ne serait en définitive jamais l’égal de ses fils. Même les plus médiocre.
Levant ses yeux bleu vers le plafond pour en chasser les larmes, Cataleya pique dans un morceau de gâteau et le pointe sur la nouvellement venue.
-“Rassure toi, personne ne souhaite enrayer ce mariage. Il vaut mieux que James s’unisse à toi plutôt qu’à Jeremiah : ce serait la mort assurée.” Pinçant la fourchette entre ses lèvres nacarat, la rousse dégaine sa plume à papote et deux feuilles de parchemin avant de s’autoriser la bouchée. Et, pointant de nouveau sa fourchette sur la grymm, elle reprend : “ Quant à l’excellence, c’est tout d’abord une règle de survie. Puis une preuve de reconnaissance envers mes parents puisqu’ils m’ont donné tout ce qu’ils avaient à m’offrir. ”
Sauf peut-être de l’amour. Quand bien même Cataleya arguerait qu’à leur façon, fondamentalement ils l’aimaient ; Son expression était simplement un peu tordue, cassée, mais il ne tenait qu’à elle de leur réapprendre à aimer. La preuve étant, reprendrait-elle, c’était bien la seule à éveiller chez Claudia d’étrange sursaut maternelle. La seule à obtenir des câlins, et à nicher dans le bureau du terrible Aloysius Blackthorn.
-“ Enfin, concernant Maman, n'ait aucune crainte. Elle n'a eu de cesse de me répéter que James n'avait rien à m'apporter ; c'est certainement la première à se réjouir que tu "prennes ma place". ” Si ça avait commencé très tôt et que la rousse s'en était toujours défendu bec et ongle, ça n'avait plus cessé dès lors que Cataleya avait monnayé leur amour contre le retour de James. Renoncé à son mariage idéal et à tout leurs enfants, puisque cela signifiait permettre au blond de s'extraire de son exil. “ Mais je peux comprendre sa curiosité : tu es une future Blackthorn. Elle veut certainement s'assurer que tu porteras ce nom avec honneur. ”
- Tia NsarNew ㄨ sorcerer's apprentice
- » parchemins postés : 35
» miroir du riséd : Mimi Elashiry
» crédits : maav
» multinick : Brunelle Dans
» âge : 24 ans
» situation : Fiancée à James Blackthorn
» année d'études : 7ème années
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Sciences Occulte, DCFM, Potions, Étude des Runesㅡ options facultatives :▣ Botanique & Astronomie
» particularité : fourchelang
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 156
Re: L'hymne à Hagalaz (Tia)(terminé)
Dim 21 Avr 2024 - 21:40
Son éclat de rire se mit soudainement à résonner dans le salon de thé et les regards curieux se posèrent sur nous. Ils devaient croire que nous étions deux amies entrain de nous raconter des histoires totalement hilarante et pourtant, je ne riais pas. Je restais assise sur la chaise sans bouger, les bras croisés sur ma poitrine tandis que mes sourcils venaient s'abaisser. Le regard dur et jugeant la rouquine en face de moi. Elle s'excusait pour son fou rire tandis que je continuais de sentir la chaleur monter dans mes veines. Il fallait rester courtoise, ne pas perdre la face, mais par tout les pharaons que s'était une tâche compliquée. J'aurais aisément pu lui flanquer une gifle de par son insolence insupportable à cette petite gamine pourrie gâtée ! Je réalisais alors que tout ceci n'était qu'une mascarade atroce pour me faire perdre mon temps. Finalement, cette idée de rendez-vous été totalement stupide et j'aurais mieux fais de ne jamais me présenter.
Je secouais la tête alors qu'elle abordait le sujet de James et Jérémiah serrant un peu plus mes doigts contre ma poitrine, finalement c'était pas une claque que j'allais lui mettre dans son petit visage d'ange, mais bien un bon coup de poing. Je la laissais déblatérer son venin vis à vis de James, connaissant parfaitement la place de mon futur époux dans cette famille. J'attrapais finalement ma tasse de thé pour la finir avant de me lever de ma chaise, il était temps de mettre un terme à cette bêtise et d'arrêter de perdre notre temps. "Tu diras à ta mère que j'en ai rien à faire de l'honneur de la famille Blackthorn ! C'est à James que je m'unis pas à votre famille ! C'est la toute la différence." Je me contrôlais un temps soit peu pour ne pas être trop virulente, ne voulant pas créer un événement fâcheux dans le salon de thé. Je contournais la table avant de me poster derrière Cat.
Je me penchais légèrement venant glisser ma main autour de son cou délicatement, comme pourrait le faire un serpent. Je me penchais vers son oreille pour que tout ceci reste entre nous et loin des oreilles curieuses. "Je te souhaites de profiter encore de ce que tes parents ont à t'offrir...Car quand viendra ton tour d'écarter les cuisses pour un homme dont tu n'as pas envie parce que papa et maman en on décidait ainsi...Alors ton discours risque bien de changer." Je resserrais légèrement ma main, "Une dernière chose...Si tu salis encore James avec ta façon de parler..." Je relâchais ma main avant de me redresser, "Il y a des venins très efficace en Egypte." Je souriais avant de m'éloigner, "Je te laisse à tes révisions ! Pour ma part, j'ai un mariage à préparer !" Il était temps pour moi de quitter le salon de thé afin de contrôler au maximum ma rage. Il n'était pas le moment de faire de vague et je mordais violemment ma langue pour ne pas jurer en fourchelangue dans les rues qui me permettait de rentrer chez James.
- Spoiler:
- Je crois que ça promet entre les deux affaire à suivre comme on dit lol vive le mariage
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
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Inventaire Sorcier
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Re: L'hymne à Hagalaz (Tia)(terminé)
Dim 21 Avr 2024 - 23:00
“C'est à James que je m'unis pas à votre famille !” Amoureuse, donc. Le constat fait un peu mal mais la lufkin ne s’en formalise pas, peinant à se défaire d’une hilarité qu’elle noie finalement dans son thé pour ne pas exposer la nouvellement Madame Blackthorn au monde dans lequel elle venait de pénétrer. L’oeil suit en coin les déplacements de la brune mais ne s’offusque pas de sentir ses griffes se poser sur sa gorge diaphane. Pire, la tête penche en arrière pour contempler l’égyptienne lorsque celle-ci s’essaye à l’effrayer. “ [...] Car quand viendra ton tour d'écarter les cuisses[...]” Le rictus qui étire les lèvres de la lufkin laisse entrevoir des canines devenues subitement trop longues. Pensait-elle sincèrement que la Blackthorn ignorait ce qui l’attendait ? Après tout, si Tia était en mesure de marier James c’était bien parce que Cataleya avait prostitué leurs fiançailles et son propre corps pour le libérer de son exil. Elle avait asservit son coeur, son corps, son âme toute entière pour désespérément ramener l’homme qu’elle aimait. Et lui, qu’avait-il fait quand elle risquait la torture en cherchant à le sauver ? La tromper. Avec Jeremiah, encore et encore, et certainement avec Tia puisque le timing de leur idylle était bien trop suspect. Et puis, là non plus, il ne lui en avait jamais parlé. Pas même à son retour. L’égyptienne pourrait-elle elle aussi tout sacrifier, par amour ?
La main se resserre mais la Blackthorn ne se défait en rien de son sourire carnassier, trop habituée à la violence et aux menaces pour pleinement s’inquiéter. Elle avait vu son premier amour être tué sous ses yeux à l’adolescence, avait rampé sous les doloris par deux fois, avait tendu son bras ensanglanté à un loup-garou pour le capturer, et avait été bercée aux menaces les plus imagées depuis son adoption. Ce n’était ni l’étranglement, ni les poisons qui l’empêcherait de déglutir. Pourtant les mots de Tia l’amuse, plus encore lorsqu’elle pointe le manque hypothétique de respect dont venait faire preuve la rousse à l’égard de celui qu’elle avait toujours défendu bec et ongle, avant que s’installe Jeremiah en ville. “ C’est une menace ? Je n’ai pourtant exposé que des faits.” Impulsive et violente. Cataleya le notait, portant ses lèvres à sa boisson puisque Tia préférait prendre la fuite après s’être essayée à persifler. Lâche, aussi. La moue se forme un peu, déçue du manque de combativité de la brune et de sa propre reddition puisque ses yeux bleus glissait déjà sur cette alliance qui dormait à son doigt. Miguel aurait pourtant été le premier à l’encourager à mordre, littéralement, et Arthur aussi elle en était convaincue, pourtant la perspective de fuir loin des Blackthorn entre les bras de son sang-mêlé semblait passer cette menace qu’elle rêvait pourtant de broyer sous ses crocs. Elle était étonnamment conciliante, depuis leur fiançailles sous le couvert des étoiles. Le thé tournent un peu sous ses doigts, arrachant un doux rire à la Blackthorn qui ne peut s'amuser devant cette pathétique offensive ; Tia ignorait vraisemblablement dans quel sordide environnement son aimé l’avait précipité.
-Curare de préférence ! Lance t’elle finalement, là, au travers de la moufette enchantée avant que la brune ne passe la porte. Si elle s’efforce encore de pincer un peu son sourire, le brusque éclat de rire qui perce le salon de thé surgit bien avant que Tia n’ait le temps de claquer la porte. “Décidément, il les aime complétement allumées.”
La main se resserre mais la Blackthorn ne se défait en rien de son sourire carnassier, trop habituée à la violence et aux menaces pour pleinement s’inquiéter. Elle avait vu son premier amour être tué sous ses yeux à l’adolescence, avait rampé sous les doloris par deux fois, avait tendu son bras ensanglanté à un loup-garou pour le capturer, et avait été bercée aux menaces les plus imagées depuis son adoption. Ce n’était ni l’étranglement, ni les poisons qui l’empêcherait de déglutir. Pourtant les mots de Tia l’amuse, plus encore lorsqu’elle pointe le manque hypothétique de respect dont venait faire preuve la rousse à l’égard de celui qu’elle avait toujours défendu bec et ongle, avant que s’installe Jeremiah en ville. “ C’est une menace ? Je n’ai pourtant exposé que des faits.” Impulsive et violente. Cataleya le notait, portant ses lèvres à sa boisson puisque Tia préférait prendre la fuite après s’être essayée à persifler. Lâche, aussi. La moue se forme un peu, déçue du manque de combativité de la brune et de sa propre reddition puisque ses yeux bleus glissait déjà sur cette alliance qui dormait à son doigt. Miguel aurait pourtant été le premier à l’encourager à mordre, littéralement, et Arthur aussi elle en était convaincue, pourtant la perspective de fuir loin des Blackthorn entre les bras de son sang-mêlé semblait passer cette menace qu’elle rêvait pourtant de broyer sous ses crocs. Elle était étonnamment conciliante, depuis leur fiançailles sous le couvert des étoiles. Le thé tournent un peu sous ses doigts, arrachant un doux rire à la Blackthorn qui ne peut s'amuser devant cette pathétique offensive ; Tia ignorait vraisemblablement dans quel sordide environnement son aimé l’avait précipité.
-Curare de préférence ! Lance t’elle finalement, là, au travers de la moufette enchantée avant que la brune ne passe la porte. Si elle s’efforce encore de pincer un peu son sourire, le brusque éclat de rire qui perce le salon de thé surgit bien avant que Tia n’ait le temps de claquer la porte. “Décidément, il les aime complétement allumées.”
Terminée pour ma part, sauf si tu souhaites relancer
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