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Chambre de Ceasar Bougrov
Sam 26 Juin 2010 - 18:05
an old bedroom, style XIXth century.
*et un jour, je décrirai vraiment xD*
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Re: Chambre de Ceasar Bougrov
Sam 26 Juin 2010 - 18:30
A very pleasant evening, indeed
bonnie sydney arton & ceasar petrovitch bougrov
bonnie sydney arton & ceasar petrovitch bougrov
Assis à son bureau, Ceasar essayait de travailler un peu. Ses pensées étaient cependant toutes tournées vers la femme de sa vie, la demoiselle qui était à présent celle qui comptait le plus à ses yeux. Bonnie Arton. Sa succube. Celle qu'il aimait tendrement. Ils avaient eu des hauts et des bas dans leur relation mais étaient de nouveau ensemble depuis un bon mois. Il s'arrêta un moment d'écrire, repensant à ce qu'ils devaient faire le lendemain, et se surprit à s'inquiéter quelque peu. Comment ses parents prendraient-ils la nouvelle ? Comment ceux de Bonnie réagiraient ? Il allait de soi qu'il avait prévu d'épouser Bonnie, mais il ne lui avait pas encore fait sa demande et ne savait pas vraiment s'il oserait la faire avant qu'elle ait accouché. Il n'en savait rien, en fait. Il tenta de reprendre ses études, fouillant parmi les parchemins étalés sur son bureau, mais il tomba bientôt sur une photo animée que son meilleur ami Joas avait prise pendant le Bal de Printemps. Bal de Printemps auquel Ceasar avait assisté, sans cavalière officielle… Et où il avait pratiquement passé toute sa soirée à danser avec Bonnie qui l'avait maintes fois provoqué jusqu'à ce qu'il ne cède à son désir de la sentir contre lui un peu moins chastement. La robe de dentelle qu'elle portait ce soir-là avait connu un bien triste sort lorsqu'ils avaient réussi à se retrouver seuls dans la salle du bon vouloir. Ah, voilà, il y repensait, il n'allait jamais pouvoir se concentrer maintenant. Caressant du regard la silhouette virevoltante de sa tendre et chère dans cette photo sorcière, il se mit à rêver… Bientôt, il se serait levé et serait allé chercher Bonnie de lui-même, si on n'avait pas toqué à sa porte. Intrigué, après avoir regardé l'horloge qui affichait dix heures du soir, il se leva de son fauteuil, délaissa pour de bon ses travaux et s'approcha de la porte. Avant de l'ouvrir, il jeta un coup d'œil derrière lui, sa chambre semblait plutôt bien rangée… Le couvre-lit était mis, ocre brodé de rouge. Non, vraiment, sa chambre n'était pas aux couleurs de Lufkin, mais bel et bien à celles de Dürmstrang, son ancienne école. Les murs étaient noirs et or… En fait, c'était un style du dix-neuvième, comme si Ceasar était encore au siècle précédent. Mais sa chambre respirait l'ordre et le calme. Pas de vieux caleçons qui auraient pu traîner si Joas était passé lui foutre le souk… Il ouvrit la porte.
Et quelle ne fut pas sa joie lorsqu'il ouvrit la porte sur la plus délicieuse des créatures données à aimer. Entrebâillant la porte pour se positionner entre la porte et le chambranle, il esquissa un sourire amusé et demanda calmement :
Oh, il n'était pas ironique du tout. Il était même plutôt franchement ravi de voir la demoiselle qui hantaient ses rêves éveillés se présenter à lui dans une tenue aussi charmante. Il n'attendit pas vraiment de réponse et s'effaça derrière la porte, l'ouvrant un peu plus pour la laisser passer, avant de la fermer doucement derrière elle et de l'enlacer tout en étant dans son dos, ses mains posées sur son ventre qui s'arrondissait sans que personne ne s'en aperçoive, si ce n'était eux deux.
Il lui avait murmuré ces mots au creux de l'oreille, avant de lui mordiller le lobe pour l'embrasser avec passion dans le cou, ses mains toujours posées sur le ventre de la demoiselle, l'enlaçant avec douceur, tendresse et amour.
Et quelle ne fut pas sa joie lorsqu'il ouvrit la porte sur la plus délicieuse des créatures données à aimer. Entrebâillant la porte pour se positionner entre la porte et le chambranle, il esquissa un sourire amusé et demanda calmement :
- « que me vaut ce plaisir ? »
Oh, il n'était pas ironique du tout. Il était même plutôt franchement ravi de voir la demoiselle qui hantaient ses rêves éveillés se présenter à lui dans une tenue aussi charmante. Il n'attendit pas vraiment de réponse et s'effaça derrière la porte, l'ouvrant un peu plus pour la laisser passer, avant de la fermer doucement derrière elle et de l'enlacer tout en étant dans son dos, ses mains posées sur son ventre qui s'arrondissait sans que personne ne s'en aperçoive, si ce n'était eux deux.
- « serait-ce le destin qui t'envoie pour me signaler que j'ai bien trop travaillé ce soir ? »
Il lui avait murmuré ces mots au creux de l'oreille, avant de lui mordiller le lobe pour l'embrasser avec passion dans le cou, ses mains toujours posées sur le ventre de la demoiselle, l'enlaçant avec douceur, tendresse et amour.
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Re: Chambre de Ceasar Bougrov
Sam 26 Juin 2010 - 21:39
- « Bonnie ? Toujours parmi nous ? »
La jeune femme brune, assise sur un canapé en compagnie d’amies proches dans la salle commune des Grymm, se redressa brusquement, sourire aux lèvres. Cela ne faisait que la troisième fois que ses amies la rappelaient à l’ordre, visiblement dans un autre monde. Un autre monde…Ou plutôt avec une autre personne qui occupait son esprit en permanence. Ce dernier mois avait paru tellement invraisemblable pour la jeune femme qui culpabilisait presque de ressentir autant de bonheur, laissant pour compte son entourage totalement dépassé par tant de joie, tant de bonne humeur. Oui, cela faisait un mois que Bonnie était de nouveau avec Ceasar et jamais les choses ne lui étaient apparues aussi simple. Elle aimait, l’était en retour et était sûre que le Lufkin serait celui avec qui elle passerait sa vie. Si jeune ? La brune n’en avait que faire. Quand bien même elle avait perdu sa virginité à quatorze ans, on avait beau lui dire qu’elle n’aurait pas dû, Bonnie s’en moquait royalement. Et là, c’était pareil. Ses amis, sa famille aurait beau dire quoi que ce soit, personne ne l’empêcherait de faire ce qu’elle jugeait bon pour elle. Son enfant, Ceasar, ne porteraient préjudice à ses études, ou à sa jeunesse. Bonnie changeait, voilà tout.
Tandis que ses amies étaient occupées à meubler leur conversation par les exploits sexuels de telle ou telle autre, la Grymm ne pouvait s’empêcher de poser sa tête contre l’accoudoir, signe d’ennui. Ses oreilles se laissaient d’entendre toujours le même discours tandis que son esprit, lui, ne pouvait s’empêcher de se laisser aller, de penser à cet homme qu’elle aimait tendrement, à qui elle donnerait une petite fille, à qui elle avait donné son cœur. Et ça, beaucoup s’en étaient aperçus lors du bal destiné à accueillir la délégation étrangère. Quand bien même le couple avait essayé d’être discret, il ne fallut que quelques instants pour les retrouver l’un contre l’autre dans une salle à proximité, tandis que certains comprenaient peu à peu leur petit manège. A ce moment-là, Bonnie se souvint de l’état de sa robe par la suite, et cette simple pensée la fit sourire davantage, la rendant totalement pathétique aux yeux de ses amies Grymm, complètement dépassées.
- « Je…Je reviens dans quelques minutes. »
Et sans prononcer un mot de plus, Bonnie se leva, avant de se diriger en direction de la sortie de la salle commune. Cela ne faisait quelques heures que déjà, elle ressentait le besoin de voir son Ceasar, et même plus. Revêtue d’une simple robe faisant office de nuisette et d’une veste piquée à son cher et tendre, la Grymm se dirigeait à pas de loup en direction des chambres des Lufkins, espérant ne croiser aucun jeune homme qui aurait sans doute lorgné sur sa petite tenue, certes peu adaptée. Et c’est le cœur battant que Bonnie frappa d’un geste sec et décidé à la porte de la chambre occupée par son petit ami, qui ouvrit peu de temps après. La gratifiant d’un sourire en coin et de quelques mots plaisants à entendre, l’Australienne, également amusée, ne répondit rien, se contentant d’entrer dans la pièce richement décorée. Face à ce magnifique endroit, Bonnie avait toujours manifesté une certaine gêne lorsqu’elle comparait leurs chambres respectives. Elle, faisant avec les moyens du bord, se contentait d’une pièce relativement simple, pas spécialement petite, mais horriblement vide et surtout, en bazar. Mais la jeune femme tentait tant bien que mal de dissimuler ce sentiment. Après tout, peu importaient leurs différences sur ce plan-là, non ? Les bras de Ceasar vinrent entourer immédiatement le corps fin de la Grymm tandis qu’il posait ses mains sur son ventre qui s’arrondissait de jours en jours, avant de lui murmurer des mots qui la firent à nouveau sourire.
- « serait-ce le destin qui t'envoie pour me signaler que j'ai bien trop travaillé ce soir ? »
Et sans même avoir le temps de répondre, il embrassa son cou avec passion, point sensible de la jeune femme qui s’abandonnait entièrement à son amant, fermant les yeux pour apprécier cet instant. Elle l’aimait tellement, cet homme beau, toujours là pour elle, probablement son futur mari, et surtout le père de sa fille. Leur petite fille qui grandissait fièrement dans ce ventre. Et finalement, au bout de quelques minutes, Bonnie se retourna, fixant l’homme de sa vie dans les yeux avant de l’embrasser passionnément, ses mains posées délicatement sur le bas des joues du Lufkin. Elle s’arrêta un instant, le contemplant à nouveau, avant de répondre dans un murmure, sourire aux lèvres.
« Une pause ne serait pas de refus, n’est-ce pas ? »
Et tandis qu’elle l’embrassait à nouveau, ses mains vinrent se réfugier sous le haut du Lufkin, en attente d’une réponse. Le destin faisait bien les choses, en tout cas…
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Re: Chambre de Ceasar Bougrov
Dim 27 Juin 2010 - 2:11
Ceasar ne s'était jamais douté que la richesse de cette pièce mettait mal à l'aise sa succube. Nul doute que s'il l'avait su, il aurait pu envisager de re-décorer cette chambre. Oh, il n'aurait quand même pas tout enlevé. Embrassant la femme de son futur enfant dans le cou, il jeta un coup d'œil au lit. Hm. Le couvre-lit gênait. Bah, pas grave, au cas où, il le virerait d'un coup. Et puis ça se réparait facilement ces trucs. Sous ses mains le tissu léger de la nuisette-robe courte de sa tendre et chère se froissait doucement. Était-ce de la soie, ou autre chose ? Dans tous les cas, elle ne le garderait peut-être plus très longtemps. Il se faisait un devoir de la débarrasser pour qu'elle n'ait pas trop chaud. Mais elle semblait ne pas vouloir le laisser diriger les choses pour le moment et se tourna finalement vers lui pour l'embrasser avec tendresse. Ah cette femme. S'il n'avait pas déjà des plans, il l'aurait épousée ! Étrange hein, sachant d'où il était quand même parti pour arriver au type fidèle, amoureux et prêt à s'engager dans quelque chose vraiment sérieux.
Il fit mine de réfléchir un court instant, mais elle l'empêcha de se poser trop longtemps la question car elle l'embrassait déjà de nouveau et les petites mains fraîches de la demoiselle passèrent sous la chemise du Lufkin. Un sourire satisfait ornait le visage du jeune homme, qui -sans répondre dans l'immédiat- souleva des épaules de la belle une veste qu'il savait être la sienne mais qu'il fit mine de ne pas reconnaître :
Question rhétorique. La veste finit jetée sur un fauteuil tandis que la main qui n'était pas occupée à visée avait fait chuter une bretelle de la nuisette de la demoiselle. Ceasar était tranquille, ne semblait pas du tout s'occuper de son travail, comme s'il l'avait en fait oublié. Ses lèvres parcoururent le cou de la demoiselle puis vinrent s'attarder sur l'arrondi de l'épaule de Bonnie alors que Ceasar la faisait reculer vers le lit dont il n'avait pas encore enlevé le couvre-lit. Une de ses mains était maintenant posée sur la taille de Bonnie et l'empêchait de trop s'écarter de lui, l'autre était posée plus haut, à la hauteur de la poitrine de la Grymm, que le Lufkin titillait à travers le tissu. Un sourire en coin, une lueur dans les yeux, il semblait très amusé, vraiment très amusé et très content de ce que le hasard faisait. Puis il l'embrassa de nouveau, tendrement, sa langue forçant la barrière des lèvres de la belle et venant chatouiller celle de la demoiselle alors que Ceasar la faisait finalement basculer sur le lit.
Il la vouvoyait parfois, quand il voulait jouer, quand il voulait plaisanter, quand il voulait aussi lui montrer qu'elle était la chose la plus chère à ses yeux.
Et tout en disant cela, effectivement, il avait laissé sa main gauche -celle posée sur la taille de la demoiselle- glisser le long des hanches de sa succube, puis le long de ses cuisses, pour glisser vers l'intérieur de ces cuisses et remonter vers un lieu qu'un gentleman ne touchait pas chez une lady… Mais je crois me répéter. Ceasar n'avait pas vraiment. Il continuait toujours les mêmes bêtises… La seule différence était qu'il n'était pas sage à l'égard d'une seule demoiselle, celle qui était venue lui rendre cette ô combien fortuite visite.
- « Une pause ne serait pas de refus, n’est-ce pas ? »
Il fit mine de réfléchir un court instant, mais elle l'empêcha de se poser trop longtemps la question car elle l'embrassait déjà de nouveau et les petites mains fraîches de la demoiselle passèrent sous la chemise du Lufkin. Un sourire satisfait ornait le visage du jeune homme, qui -sans répondre dans l'immédiat- souleva des épaules de la belle une veste qu'il savait être la sienne mais qu'il fit mine de ne pas reconnaître :
- « Quel est l'infâme outrecuidant qui a osé vous prêter sa veste pour vous couvrir ? »
Question rhétorique. La veste finit jetée sur un fauteuil tandis que la main qui n'était pas occupée à visée avait fait chuter une bretelle de la nuisette de la demoiselle. Ceasar était tranquille, ne semblait pas du tout s'occuper de son travail, comme s'il l'avait en fait oublié. Ses lèvres parcoururent le cou de la demoiselle puis vinrent s'attarder sur l'arrondi de l'épaule de Bonnie alors que Ceasar la faisait reculer vers le lit dont il n'avait pas encore enlevé le couvre-lit. Une de ses mains était maintenant posée sur la taille de Bonnie et l'empêchait de trop s'écarter de lui, l'autre était posée plus haut, à la hauteur de la poitrine de la Grymm, que le Lufkin titillait à travers le tissu. Un sourire en coin, une lueur dans les yeux, il semblait très amusé, vraiment très amusé et très content de ce que le hasard faisait. Puis il l'embrassa de nouveau, tendrement, sa langue forçant la barrière des lèvres de la belle et venant chatouiller celle de la demoiselle alors que Ceasar la faisait finalement basculer sur le lit.
- « On sort sans chaperon, Mademoiselle Arton ? Comme c'est risqué. Vous n'imaginez pas le nombre d'hommes mal intentionnés qui existent hors de cette chambre… »
Il la vouvoyait parfois, quand il voulait jouer, quand il voulait plaisanter, quand il voulait aussi lui montrer qu'elle était la chose la plus chère à ses yeux.
- « Dire que c'est demain que vous me présentez à vos parents… Auriez-vous peur ? Voulez-vous que je m'efforce de vous rassurer ? »
Et tout en disant cela, effectivement, il avait laissé sa main gauche -celle posée sur la taille de la demoiselle- glisser le long des hanches de sa succube, puis le long de ses cuisses, pour glisser vers l'intérieur de ces cuisses et remonter vers un lieu qu'un gentleman ne touchait pas chez une lady… Mais je crois me répéter. Ceasar n'avait pas vraiment. Il continuait toujours les mêmes bêtises… La seule différence était qu'il n'était pas sage à l'égard d'une seule demoiselle, celle qui était venue lui rendre cette ô combien fortuite visite.
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Re: Chambre de Ceasar Bougrov
Dim 27 Juin 2010 - 13:54
- Les mains fines de la jeune femme parcouraient le bas du torse de son cher et tendre tandis qu’elle continuait à l’embrasser avec tout son amour. Elle semblait heureuse de le retrouver, enfin, comme toujours. Parce que même si Bonnie appréciait ses amies, elle avait souvent l’impression qu’elles ne jouaient plus dans la même cour. Elles s’étaient arrêtées au stade es coucheries tandis que la Grymm avait passé la vitesse supérieure depuis bien longtemps. Et désormais, elle éprouvait parfois de la difficulté à les comprendre.
La veste qu’elle portait peu de temps auparavant quitta sa peau brune alors que son petit ami affichait un large sourire. Vraiment, cette pause prendrait beaucoup de temps. Mais Bonnie s’assurerait bien que son amant soit reposé et prêt à travailler à nouveau. Le corps frêle de l’Australienne ne comptait désormais plus que sur sa robe pour cacher sa nudité. Mais soyons logiques, la tissu en question ne ferait pas long feu, chose certaine quand on connaissait le couple. Ceasar la gratifia d’une question stupide et Bonnie se contenta de jouer le jeu en levant les yeux au ciel, sourire en coin, laissant penser que celui qui lui avait prêté cette veste compromettait leur plan en ce moment-même. Vraiment. Et puis, elle sentit progressivement la bretelle de sa nuisette tomber, dénudant entièrement son épaule. Des lèvres vinrent subitement prendre cette place tandis que Bonnie collée à Ceasar obéissait aux moindres faits et gestes de ce dernier. Elle ne faisait rien, se contentait de défaire les boutons du bas de cette chemise alors que la chaleur humaine enivrait de plus en plus son corps, qu’elle sentait sa poitrine se dresser à chaque caresse du Lufkin. Et puis, il l’embrassa à nouveau, langoureusement avant de se laisser tomber sur le lit, l’Australienne demeurant toujours les lèvres collées contre celles de son amant.
- « On sort sans chaperon, Mademoiselle Arton ? Comme c'est risqué. Vous n'imaginez pas le nombre d'hommes mal intentionnés qui existent hors de cette chambre… »
A ces mots, la Grymm prit un air faussement provocateur avant de répliquer le plus naturellement du monde.
- « Je suis inconsciente que voulez-vous…D’ailleurs, il faudrait penser à m’éduquer pour éviter que ce genre de choses ne se reproduise. »
Le vouvoiement faisait partie intégrante de leurs jeux. Bonnie elle-même raffolait de ce type de provocations, de cette « barrière » qu’ils installaient entre eux pour finalement mieux se désirer.
- « Dire que c'est demain que vous me présentez à vos parents… Auriez-vous peur ? Voulez-vous que je m'efforce de vous rassurer ? »
Gardant toujours son sourire aux lèvres alors que les mains de Ceasar commençaient à parcourir le bas de son corps, Bonnie eut une pointe d’inquiétude, en un sens. La visite de ses parents, la présentation, les parents de Ceasar, l’annonce de sa grossesse lui était totalement sortie de l’esprit. Alors oui, elle éprouvait de la peur. Elle redoutait la réaction de sa mère, sa rivale, mais était persuadée que son père ne dirait rien, se contentant d’approuver les choix de sa fille chérie. Comme toujours. Et Livia Arton finirait par se ranger, afin d ‘éviter un nouveau conflit saignant avec sa progéniture. Quant aux parents de Ceasar, la Grymm ignorait leur réaction. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’ils appartenaient à une riche famille de sorciers et rien que ça servait à l’effrayer. Elle ne pouvait s’empêcher de les comparer à ses parents, anciens admirateurs des périodes hippies, de l’environnement et toutes ces choses qui agaçaient la jeune femme. Alors, dans sa dernière lettre, elle leur avait adressé un recommandé des choses à éviter. Restait à savoir s’ils les respecteraient.
Tandis que Ceasar s’attardait sur les cuisses de la jeune femme et ses parties intimes, Bonnie se redressa, obligeant son cher et tendre à faire de même et l’embrassa à nouveau avec force et envie. Ses mains se mirent à défaire frénétiquement le reste des boutons de la chemise et elle la lui retira, comme ça, sans même lui demander son avis. Et puis, elle laissa le bout de ses doigts se poser sur le torse l’écartant d’elle, afin de le faire tomber sur le lit, à l’endroit où elle se trouvait quelques secondes auparavant. Armée de son éternel sourire provocateur, elle prit place sur ce corps, assise à califourchon, les jambes de chaque côté.
- « Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point je suis effrayée par ce qui nous attend demain. Alors oui, un peu de réconfort me ferait le plus grand bien.»
Et dans un geste lent, Bonnie laissa tomber la deuxième bretelle de sa nuisette avant de se pencher sur la poitrine de Ceasar, parsemant de petits baisers tendres le bas de son cou, son torse, son menton, ses épaules.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Ceasar Bougrov
Mer 14 Juil 2010 - 15:13
Ainsi donc, elle jouait la carte de l'inconsciente, de la pauvre demoiselle qui aurait besoin qu'on l'éduque ? Il pouvait le faire dans un certain domaine. Il l'embrassait tendrement dans le cou, ses mains remontant le long des cuisses de sa tendre et chère. Un an plus tôt, il aurait juré que jamais il ne tomberait amoureux, jamais. Eh bien il était bien attrapé. Mais ça ne le dérangeait nullement. Comment aurait-il pu être dérangé d'être tomber sous le charme d'une jeune femme comme celle qu'il enlaçait ? Elle se redressa cependant alors qu'il atteignait un endroit sensible, le faisant se relever tandis qu'il la tenait toujours contre elle. Elle lui ôta sa chemise sans qu'il n'émette de refus ou de résistance. Puis, comme s'il était totalement soumis à ses gestes, elle le repoussa doucement et il se retrouva allongé sur son lit donc le couvre-lit n'était toujours pas enlevé. Elle ne le laissant pas seul, bientôt elle le rejoignit, prenant place sur lui, à califourchon tandis que les mains de Ceasar se posaient sur les hanches de mademoiselle Arton. La deuxième bretelle glissa le long de l'épaule de la demoiselle et elle se pencha vers lui, ses lèvres parcourant le haut de son corps après avoir répondu doucement :
Cette femme était parfaite pour lui. Il l'aimait tendrement, passionnément, jalousement. Il voulait la faire sienne, officiellement. Aussi il la laissa agir pendant un temps, ses mains glissant le long du bas du dos de la demoiselle, puis il les fit rouler. L'embrassant avec amour dans le cou, puis les épaules jusqu'à la limite de la nuisette. Il s'écarta un instant, la faisant s'asseoir sur le bord du lit, se redressant en lui murmurant à l'oreille de fermer les yeux et de ne pas tricher. Il lui mordilla le lobe un court instant puis revint à son bureau dont il ouvrit un tiroir. Un coup d'œil derrière lui, vers sa succube qui avait toujours les yeux fermés. Un sourire heureux se dessina sur les lèvres du jeune homme, puis il revint au contenu de son tiroir. Et il en sortit une boîte de petite dimension. Il n'eut même pas besoin de l'ouvrir pour savoir ce qui était dedans : il le savait parfaitement, il l'avait regardé avant de se mettre à travailler. Et il revint d'un pas de loup vers le lit, sur lequel il monta. À genoux derrière sa douce, assise au bord du lit, il plaça les cheveux de sa tendre et chère derrière son épaule gauche alors qu'il lui embrassait l'épaule nue, pour remonter le long de sa carotide jusqu'à son lobe où il lui dit doucement :
Et sur quoi ouvrit-elle les yeux ? Sur le bras droit de Ceasar tendu à sa droite, la main tenant ouverte vers elle une boîte qui contenait un anneau en argent sur laquelle était sertie une petite pierre bleu ciel : un saphir, oui. Quelques secondes passèrent puis Ceasar demanda d'une voix rauque d'émotion :
Son cœur cognait fort, il attendait la réponse. Il avait en partie peur. Peur de sa réponse. Oh, pas qu'il doutait vraiment. Il lui avait promis de l'aider à élever leur enfant, de la chérir, de ne plus jamais la laisser. Cet anneau renforçait sa promesse. Cet anneau montrait à quel point il l'aimait. À quel point il s'était attaché à elle. Oui, il lui demandait de l'épouser, lui, l'homme qui autrefois était connu comme un bourreau des cœurs, comme un insatiable coucheur. Il l'aimait, elle l'avait changé, il n'avait d'yeux que pour elle à présent. Elle était la seule qu'il voyait, la seule qu'il admirait. Sa main gauche, celle qui ne tenait pas la petite boîte était venue glisser le long de la hanche de la demoiselle pour se reposer sur son ventre arrondi. Il ne bougeait plus, attendant simplement la réponse qui ferait de lui soit le plus heureux des hommes, soit le plus malheureux… Et encore, si elle refusait de se marier avec lui, ça ne signifiait pas qu'elle ne l'aimait pas… Peut-être aurait-elle de s'engager aussi intensément… Qui sait ? Non, vraiment, Ceasar n'y croyait pas, mais il avait envisagé tous les scénarios…
- « Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point je suis effrayée par ce qui nous attend demain. Alors oui, un peu de réconfort me ferait le plus grand bien. »
Cette femme était parfaite pour lui. Il l'aimait tendrement, passionnément, jalousement. Il voulait la faire sienne, officiellement. Aussi il la laissa agir pendant un temps, ses mains glissant le long du bas du dos de la demoiselle, puis il les fit rouler. L'embrassant avec amour dans le cou, puis les épaules jusqu'à la limite de la nuisette. Il s'écarta un instant, la faisant s'asseoir sur le bord du lit, se redressant en lui murmurant à l'oreille de fermer les yeux et de ne pas tricher. Il lui mordilla le lobe un court instant puis revint à son bureau dont il ouvrit un tiroir. Un coup d'œil derrière lui, vers sa succube qui avait toujours les yeux fermés. Un sourire heureux se dessina sur les lèvres du jeune homme, puis il revint au contenu de son tiroir. Et il en sortit une boîte de petite dimension. Il n'eut même pas besoin de l'ouvrir pour savoir ce qui était dedans : il le savait parfaitement, il l'avait regardé avant de se mettre à travailler. Et il revint d'un pas de loup vers le lit, sur lequel il monta. À genoux derrière sa douce, assise au bord du lit, il plaça les cheveux de sa tendre et chère derrière son épaule gauche alors qu'il lui embrassait l'épaule nue, pour remonter le long de sa carotide jusqu'à son lobe où il lui dit doucement :
- « Ouvre tes yeux, mon amour. »
Et sur quoi ouvrit-elle les yeux ? Sur le bras droit de Ceasar tendu à sa droite, la main tenant ouverte vers elle une boîte qui contenait un anneau en argent sur laquelle était sertie une petite pierre bleu ciel : un saphir, oui. Quelques secondes passèrent puis Ceasar demanda d'une voix rauque d'émotion :
- « Me feras-tu l'honneur de devenir ma femme ? »
Son cœur cognait fort, il attendait la réponse. Il avait en partie peur. Peur de sa réponse. Oh, pas qu'il doutait vraiment. Il lui avait promis de l'aider à élever leur enfant, de la chérir, de ne plus jamais la laisser. Cet anneau renforçait sa promesse. Cet anneau montrait à quel point il l'aimait. À quel point il s'était attaché à elle. Oui, il lui demandait de l'épouser, lui, l'homme qui autrefois était connu comme un bourreau des cœurs, comme un insatiable coucheur. Il l'aimait, elle l'avait changé, il n'avait d'yeux que pour elle à présent. Elle était la seule qu'il voyait, la seule qu'il admirait. Sa main gauche, celle qui ne tenait pas la petite boîte était venue glisser le long de la hanche de la demoiselle pour se reposer sur son ventre arrondi. Il ne bougeait plus, attendant simplement la réponse qui ferait de lui soit le plus heureux des hommes, soit le plus malheureux… Et encore, si elle refusait de se marier avec lui, ça ne signifiait pas qu'elle ne l'aimait pas… Peut-être aurait-elle de s'engager aussi intensément… Qui sait ? Non, vraiment, Ceasar n'y croyait pas, mais il avait envisagé tous les scénarios…
- InvitéInvité
Re: Chambre de Ceasar Bougrov
Mer 14 Juil 2010 - 18:22
- Ses lèvres jouaient délicatement avec la peau douce de son cher et tendre alors qu’elle sentait des mains descendre progressivement le long de son dos courbé pour finalement s’attarder au niveau du bas, endroit très prisé par Ceasar lors de leurs moments en tête à tête. Lorsque le jeune homme commença à dévorer le cou de la brune ainsi que ses épaules, Bonnie s’arrêta subitement, préférant laisser son amant diriger les opérations pendant un certain moment, comme elle l’avait fait quelques instants auparavant. Il avait le don pour la combler dans n’importe quel domaine, à croire qu’il la connaissait depuis très longtemps et il devenait cette drogue, la première addiction de Bonnie qui se dévouait corps et âme à lui, à leur amour. Une journée passée sans le Lufkin s’apparentait souvent à une éternité et elle devait se rendre impérativement dans sa chambre pour le voir, au moins quelques minutes avant d’aller se coucher, comme ce soir. Et puis, les baisers langoureux cessèrent tandis que Ceasar se détournait progressivement d’elle, l’obligeant ainsi à prendre place au bord du lit et lui ordonna quelques instants plus tard de conserver les yeux fermés et de ne pas tricher. Alors, obéissant à son cher et tendre, Bonnie demeurait droite, ses paupières closes, en attendant la suite des évènements. La jeune femme ignorait ce qui se cachait derrière cette attente et à vrai dire, elle n’en avait aucune idée. Allait-il lui offrir un cadeau ? Peut-être une bague, un collier, quelque chose qui symboliserait leur amour ? Sûrement, enfin, la Grymm l’espérait de tout son être. Alors, elle laissait un sourire amusé grandir sur son visage, comme une petite fille en attente de sa surprise. Au bout de quelques instants, ses longs cheveux bruns qui s’étalaient dans son dos glissèrent le long de sa nuque pour finalement se placer au creux de son épaule gauche. Ainsi, Ceasar se trouvait derrière elle, prêt à lui donner quelque chose. Seulement, Bonnie ignorait qu’elle vivrait le plus grand choc de sa vie. Le Lufkin brisa finalement ce silence.
- « Ouvre tes yeux, mon amour. »
Et Bonnie s’exécuta. Ses paupières s’ouvrirent et le sourire qu’elle arborait quelques instants auparavant venait de disparaitre subitement, rien qu’en regardant l’objet que contenait la main de Ceasar. Elle commençait à comprendre ou tout ça la menait, à cette chose qui ne l’avait jamais intéressé parce que la jeune femme ne croyait pas un seul instant à…ça. Et pourtant, depuis plusieurs mois maintenant, Bonnie percevait du changement. Elle changeait. Les choses changeaient à leur tour. Voilà ou tout ça les menait petit à petit.
- « Me feras-tu l'honneur de devenir ma femme ? »
Ces simples mots suffirent à faire pâlir la jeune femme, pour le moment muette. Elle se mit à fixer l’objet, cette magnifique bague qui n’attendait qu’une chose ; se glisser autour de son doigt fin pour trouver son éclat et pour symboliser un amour que Bonnie n’avait jamais espéré. Alors, elle se tourna en direction de Ceasar et se mit à le contempler pendant quelques instants, ne parvenant pas à aligner ce mot de trois lettres. Oui, parler devenait un véritable handicap. Finalement, elle acquiesça d’un signe de tête et se mit à sourire. Enfin.
- « Oui. Mille fois oui. »
En prononçant ces derniers mots, jeta un long coup d’œil à la bague avant de prendre Ceasar dans ses bras, posant sa tête brune au niveau de son oreille, d’où elle prononça des mots sincères et plein d’amour.
- « Je t’aime, je veux passer le reste de ma vie avec toi. Je t’aime. »
C’était probablement le plus beau jour de sa vie.
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La veille avait été riche en émotion. Bonnie se retrouvait enfin liée pour de bon à Ceasar par le biais de cette bague qui n'avait pas quitté son doigt de toute la nuit. A présent, la jeune femme dormait nue, blottie contre son cher et tendre et surtout, son futur mari. Enfin, elle pouvait l'appeler de la sorte. Son futur mari. Bientôt, elle ne serait plus Bonnie Sydney Arton mais Bonnie Sydney Bougrov. Alors, certes, leurs noms étaient d'origines différentes mais qu'importait, l'essentiel se trouverait là quand la brune porterait une magnifique robe blanche, spécialement choisie pour Ceasar, son amant, son mari, le père de sa fille qui naitrait dans quelques mois. Bien sûr, certains trouveraient à redire, appuyant leurs arguments par le fait qu'ils étaient trop jeunes mais cela n'effrayait pas la jeune femme. Quand on avait trouvé le bon, inutile d'aller plus loin, inutile d'attendre pour rien. Mais pour le moment, Bonnie ne pensait pas trop à ce genre de critiques. Elle dormait paisiblement, protégeant son alliance, comme si elle avait peur qu'on la lui vole. La lumière du jour la fit ouvrir un œil, grimaçant de devoir se lever tôt un jour ou il n'y avait pas cours. Son regard se posa immédiatement sur Ceasar, toujours endormi. Oui, cela faisait bizarre de se dire qu'enfin, on allait se marier. La brune n'émit aucun bruit et au lieu de se lever, elle demeura couchée, collée contre son amant.
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