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All about you. (pv Isaac.)
Jeu 8 Juil 2010 - 22:08
(c) Mymz & Regina
Baby I like It,
The way you move on the floor
Come on & give me some more.
La musique à fond dans les oreilles, la boite inondée de fumées de cigarettes et autres stupéfiants, je restais sagement assise dans les places VIP, au côté d'Isaac. Il me ressemblait tellement dans sa personnalité mais aussi dans ses péripéties de vie que je m'étais promise de veiller sur lui. Peut être n'étais je pas encore capable de veiller sur quelqu'un alors que je venais seulement d'enterrer Noah, mais je me sentais obligée de le faire. S'occuper de ses problèmes m'empêcher de m'occuper des miens et qui plus est, je ne voulais pas que mon ami tombe aussi bas que moi. Seulement, c'était bien beau de vouloir s'occuper d'Isaac, je ne savais absolument pas comment m'y prendre. J'avais beau lui crier dessus, lui faire des milliers de câlins, et lui prouver que tout ce qu'il faisait n'était pas bien, il continuait toujours. Tête de mule. " Arrête. " lui avais je soufflé fermement en début de soirée alors qu'il commençait à avaler n'importe quoi. Oui, je pouvais lui dire de toutes les façons possibles et inimaginables il ne céderait jamais...A moins que..
Assise sur lui, mes bras autour de son cou et ma tête contre son épaule je ne laissais la possibilité à aucune fille de s'approcher de lui. Il n'était pas en état, et je ne le voulais pas non plus...J'avais pour une fois, envie de le garder pour moi. Juste une seule soirée. Les filles aux alentours n'aideront sûrement pas à lui faire entendre raison.Je me serrai alors un peu plus contre lui alors qu'arrivait de nouveaux dealers, des " copains " d'Isaac, mais si on l'écoute, tout le monde est son ami...Je plonge alors ma tête dans son cou, incapable de le voir se tuer encore un peu plus. Je devais agir, rapidement. Réfléchissant à toute vitesse, sachant que peut être et avec un peu de chance cette soirée pourrait changer du tout au tout l'attitude d'Isaac...envers lui même, mais aussi envers moi, du bon côté ou non. Je pouvais essayer de jouer, quitte à tout perdre, à tout perdre pour qu'il ne meurt pas lui aussi...qu'il ne m'abandonne pas lui aussi.
La mort de Noah a été un véritable calvaire...et l'est encore. J'avais vécu sans parent, sans véritable famille et je ne m'étais jamais plaint...Ça ne m'avait pas manqué. Je ne ressentais aucun vide parce qu'en grandissant j'ai pu me former ma propre famille avec les gens que j'ai pu rencontré à Poudlard, Hungcalf et même en dehors. J'étais entourée de nombreuses amis alors que j'entrais à l'université, et puis il y avait Noah... Ce charmant serpentard, brun et maigrichon qui avec un simple sourire me rendait heureuse. Mon premier amour. Mon premier tout. J'avais l'impression que nous vivrions toute notre vie ensemble. Qu'il y aurait de mauvais comme de bons côtés, mais qu'on finirait toujours par se retrouver, tout simplement parce qu'on était faits l'un pour l'autre. Je le savais. Il le savait. Tout le monde le savait. Mais tout ne s'est pas passé comme on avait pu imaginé, comme j'avais pu en rêver. Noah est mort, et a laissé un vide dans mon cœur que personne n'arrivait à combler. Je lui en ai voulu, j'ai pleuré, j'ai tout fait, sauf arriver à l'oublier. Avec le temps, mon amour pour lui était presque devenu un poids. Comme Isaac, j'avais tout avalé, sans faire attention, voulant me tuer à petits feux pour le rejoindre et en finir avec cette vie...Je ne vis plus, je survis.
Seulement, lors d'une soirée houleuse où Lust m'a emmené pour m'apprendre tous les vices du métier, j'ai failli mal finir, me faire violer par un type dont je ne me rappelle même pas. J'avais avalé et bu tellement de choses que je ne contrôlais plus rien, j'étais une larve et beaucoup aurait pu en profiter. Je ne sais d'ailleurs comment je m'en suis sortie...En attendant j'avais décidé de jouer au jeu du je vais bien. A la porte les drogues, j'affichais sur mon visage un sourire léger, quoiqu'un peu faux, voulant faire taire les rumeurs sur ma tristesse et ma vulnérabilité. Je ne parlais plus beaucoup. Je ne mangeais plus beaucoup. Mais au moins, on me fichait la paix et c'est tout ce qui comptait. Attrapant alors la main d'Isaac dans laquelle se tenait différents cachets, je le regardais alors dans les yeux, en lui disant d'un ton qui se voulait détaché " Ce soir c'est moi qui consomme. "
Sans un mot de plus je pris les cachets dans ma main, les regardant avec dégoût et les mis dans ma bouche les avalant avec un verre de vodka que j'avais trouvé sur la table. " Je consomme et tu regardes, ça changerait de d'habitude non ?! " dis je alors que je m'emparais d'un autre verre, toujours assise dans les bras d'Isaac. Levant mon verre avec d'autres personnes que je ne connaissais pas, je dis alors avec un sourire, " Ce soir, c'est la fête ! " Je tournai alors ma tête vers Isaac en lui adressant un clin d'oeil.
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Re: All about you. (pv Isaac.)
Mer 14 Juil 2010 - 21:29
Emy & Isaac
« C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. »
Pourissant. J'étais devenue une grosse larve. Je dormais pratiquement toute la journée. C'était l'été. Enfin c'est l'été. Et je m'emmerde. Et dieu sait si l'emmerdement est ennuyant.
Je n'étais pas le gars de toutes les fêtes. Avant on avait l'habitude de me croiser dans une bibliothèque sombre avec des manuels de potion. J'étais, je suis très doué. Tous les professeurs s'accordent là-dessus. Maintenant on peut dire que les choses on un petit peu changer. Je suis parmi les personnes les plus en vue du campus, chose que je n'avais pas du tout prévu. J'ai pratiquement tout ce que je veux. Argent, drogue, sexe, alcool ... Je suis devenu quelqu'un d'autre. Et cela beaucoup de personnes ont du mal à l'accepter. Il y a par exemple ma mère. Qui ne supporte pas, que je ne passe pas la voir durant les vacances. Mon père qui me trouve plus insolent. Et surtout il y a Bee. Bridget et ses couleurs. Elle, c'est sans doute elle qui me fait le plus douter de ma nouvelle identité. Avant de la croiser au Pony j'allais plutôt bien. Puis elle est arrivée et je ne me suis plus reconnu. Et là. Oui là j'ai achevé ma transformation en parfait connard.
Un débile même pas fichu de reconnaître la fille d'hier soir. Un débile qui passe ses soirées à compter des cachets.
Aujourd'hui ? Je ne compte pas. Je déguste. Bleu, jaune, rouge. Toutes les couleurs, un arc-en-ciel de couleurs. Et moi je les avalais. Mes gentils petits dragibus colorés. Ils me servaient à oublier. Et puis après, on est toujours mieux. Pas comme avec les gens. Les gens nous déçoivent toujours. Les drogues elles sont toujours à la hauteur. « Arrête. » Une voix. Serais-ce ma conscience ? Non ce n'est que la blonde assise à ma droite. Emy Bing. Si j'vous jure elle s'appelle comme ça. Elle et son fichu enthousiasme. Là elle jouait à la chaperonne. C'est la mort de son copain qui la perturbe donc elle fait un putain de transfert sur moi. Alors que je ne lui ai rien demandé. « Tout va bien se passer Emy. » Ma voix se voulait rassurante. La calmer, afin de ne pas attirer l'attention. Elle était sur mes genoux. Feignant d'âtre ma conquête de la soirée. Je n'y pretais pas plus d'attention. Les filles ne me regardaient pas, mes cachets seraient seulement pour moi. Puis quelques personnes s'installèrent en face de nous. Des "connaissances". Ils regardèrent Emy qui se colla un peu plus. « Ta commande mon pote. » une voix guturale d'homme qui a trop fumé. Il me donna un sachet. Plein. Plein de cachets. Plein de bonbons de toutes les couleurs. « Merci. » dis-je dans un souffle.
On savait tous qu'Emy n'était plus comme d'avant. Même si avant je ne la connaissais pas plus, j'avais des rumeurs d'elle et de Noah. Des rumeurs de joie, d'amour. A Poudlard on ne se connaissait pas, même avec mon statut de préfet je ne la fréquentais pas. Trop timide, trop inintéressant. Que sais-je. Les filles ne m'intéressaient pas à Poudlard. Il n'y avait eu que Bridget. Elle seule comptait un petit peu dans ma triste vie. Maintenant même si elle n'était plus avec moi, même si nos relations sont complexes je l'aime toujours. Et cet amour est destructeur, il me détruit les entrailles. Et Emy, les autres ne m'aident pas. Même s'ils le pensent. Il n'y a que l'ivresse de la nuit qui me permet d'oublier un peu. Un peu. « Ce soir c'est moi qui consomme. » Elle attrapa la poche. Prenant une poignée de cachets avant de les avaler avec de la vodka. « Et mec, j'pense que ta copine va pas tarder à tomber. » C'était le cas. Resserrant mon étreinte je lui souriais. Pas très sincère comme sourire. « Je consomme et tu regardes, ça changerait de d'habitude non ?! » dit elle. Cette phrase sonna comme un reprocha à mon oreille. « Doucement, pas tant de vodka Emy » dis-je en lui caressant les cheveux. « Ce soir, c'est la fête ! » je n'aurais pas mieux dit.
Elle commençait à agiter ses bras. Elle voulait faire la fête et jouer ? Je jouerais le jeu. L'attrapant par le bras je la traînais vers la piste de danse. Sur place il n'y avait que deux ou trois personnes pas trop atteintes par le temps. Là commença une danse étrange. Mi-séductrice, mi-protectrice. Je ne voulais pas danser. Et pourtant. « Tu n'as pas besoin de cachets Emy. » La danse se voulait plus rapprochée. Plus langoureuse. Laissant mon corps prendre le dessus sur mon âme déjà atteinte par la poignée de cachets je ne me rendais pas compte que la situation changeait du tout au tout.
Nous sommes restés collé au moins une demi-heure. Le temps pour mon âme de rentrer à la maison. Et là je la poussais. Fort sans doute, car deux secondes après elle n'était plus dans mes bras. Repartant vers nos sièges, je sentais en moi le manque. J'étais accro. Totalement prisonnier de mes cachets colorés. Et là, ils n'y étaient pas. Ma poche s'était envolée. « Où est ma poche ? » dis-je doucement. « Où est ma poche ?!! » j'étais rouge. Mes yeux allaient explosé. Mes veines semblaient si grosses, si bleues. J'attrapais un jeunot et l'éleva au-dessus du sol. J'étais fou. Totalement fou « Tu as vu ma poche ? Tu sais une magnifique poche pleine de cachets colorés ? » Il me faisait signe que non avec sa tête. Mon poing arriva sur son visage. La musique s'arrêta.
Et là je me sentais observé. Par toute la boîte. Et par Emy. Mon poing était recouvert de sang. Je le resserrais prêt à l'utiliser.
Je n'étais pas le gars de toutes les fêtes. Avant on avait l'habitude de me croiser dans une bibliothèque sombre avec des manuels de potion. J'étais, je suis très doué. Tous les professeurs s'accordent là-dessus. Maintenant on peut dire que les choses on un petit peu changer. Je suis parmi les personnes les plus en vue du campus, chose que je n'avais pas du tout prévu. J'ai pratiquement tout ce que je veux. Argent, drogue, sexe, alcool ... Je suis devenu quelqu'un d'autre. Et cela beaucoup de personnes ont du mal à l'accepter. Il y a par exemple ma mère. Qui ne supporte pas, que je ne passe pas la voir durant les vacances. Mon père qui me trouve plus insolent. Et surtout il y a Bee. Bridget et ses couleurs. Elle, c'est sans doute elle qui me fait le plus douter de ma nouvelle identité. Avant de la croiser au Pony j'allais plutôt bien. Puis elle est arrivée et je ne me suis plus reconnu. Et là. Oui là j'ai achevé ma transformation en parfait connard.
Un débile même pas fichu de reconnaître la fille d'hier soir. Un débile qui passe ses soirées à compter des cachets.
Aujourd'hui ? Je ne compte pas. Je déguste. Bleu, jaune, rouge. Toutes les couleurs, un arc-en-ciel de couleurs. Et moi je les avalais. Mes gentils petits dragibus colorés. Ils me servaient à oublier. Et puis après, on est toujours mieux. Pas comme avec les gens. Les gens nous déçoivent toujours. Les drogues elles sont toujours à la hauteur. « Arrête. » Une voix. Serais-ce ma conscience ? Non ce n'est que la blonde assise à ma droite. Emy Bing. Si j'vous jure elle s'appelle comme ça. Elle et son fichu enthousiasme. Là elle jouait à la chaperonne. C'est la mort de son copain qui la perturbe donc elle fait un putain de transfert sur moi. Alors que je ne lui ai rien demandé. « Tout va bien se passer Emy. » Ma voix se voulait rassurante. La calmer, afin de ne pas attirer l'attention. Elle était sur mes genoux. Feignant d'âtre ma conquête de la soirée. Je n'y pretais pas plus d'attention. Les filles ne me regardaient pas, mes cachets seraient seulement pour moi. Puis quelques personnes s'installèrent en face de nous. Des "connaissances". Ils regardèrent Emy qui se colla un peu plus. « Ta commande mon pote. » une voix guturale d'homme qui a trop fumé. Il me donna un sachet. Plein. Plein de cachets. Plein de bonbons de toutes les couleurs. « Merci. » dis-je dans un souffle.
On savait tous qu'Emy n'était plus comme d'avant. Même si avant je ne la connaissais pas plus, j'avais des rumeurs d'elle et de Noah. Des rumeurs de joie, d'amour. A Poudlard on ne se connaissait pas, même avec mon statut de préfet je ne la fréquentais pas. Trop timide, trop inintéressant. Que sais-je. Les filles ne m'intéressaient pas à Poudlard. Il n'y avait eu que Bridget. Elle seule comptait un petit peu dans ma triste vie. Maintenant même si elle n'était plus avec moi, même si nos relations sont complexes je l'aime toujours. Et cet amour est destructeur, il me détruit les entrailles. Et Emy, les autres ne m'aident pas. Même s'ils le pensent. Il n'y a que l'ivresse de la nuit qui me permet d'oublier un peu. Un peu. « Ce soir c'est moi qui consomme. » Elle attrapa la poche. Prenant une poignée de cachets avant de les avaler avec de la vodka. « Et mec, j'pense que ta copine va pas tarder à tomber. » C'était le cas. Resserrant mon étreinte je lui souriais. Pas très sincère comme sourire. « Je consomme et tu regardes, ça changerait de d'habitude non ?! » dit elle. Cette phrase sonna comme un reprocha à mon oreille. « Doucement, pas tant de vodka Emy » dis-je en lui caressant les cheveux. « Ce soir, c'est la fête ! » je n'aurais pas mieux dit.
Elle commençait à agiter ses bras. Elle voulait faire la fête et jouer ? Je jouerais le jeu. L'attrapant par le bras je la traînais vers la piste de danse. Sur place il n'y avait que deux ou trois personnes pas trop atteintes par le temps. Là commença une danse étrange. Mi-séductrice, mi-protectrice. Je ne voulais pas danser. Et pourtant. « Tu n'as pas besoin de cachets Emy. » La danse se voulait plus rapprochée. Plus langoureuse. Laissant mon corps prendre le dessus sur mon âme déjà atteinte par la poignée de cachets je ne me rendais pas compte que la situation changeait du tout au tout.
Nous sommes restés collé au moins une demi-heure. Le temps pour mon âme de rentrer à la maison. Et là je la poussais. Fort sans doute, car deux secondes après elle n'était plus dans mes bras. Repartant vers nos sièges, je sentais en moi le manque. J'étais accro. Totalement prisonnier de mes cachets colorés. Et là, ils n'y étaient pas. Ma poche s'était envolée. « Où est ma poche ? » dis-je doucement. « Où est ma poche ?!! » j'étais rouge. Mes yeux allaient explosé. Mes veines semblaient si grosses, si bleues. J'attrapais un jeunot et l'éleva au-dessus du sol. J'étais fou. Totalement fou « Tu as vu ma poche ? Tu sais une magnifique poche pleine de cachets colorés ? » Il me faisait signe que non avec sa tête. Mon poing arriva sur son visage. La musique s'arrêta.
Et là je me sentais observé. Par toute la boîte. Et par Emy. Mon poing était recouvert de sang. Je le resserrais prêt à l'utiliser.
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Re: All about you. (pv Isaac.)
Ven 30 Juil 2010 - 23:36
Je m'étais prise d'affection pour Isaac depuis un bon moment déjà. Peut être n'avons nous jamais été aussi proches que je l'aurais souhaité, mais le Wright avait ce quelque chose dans le regard qui me rendait curieuse, intriguée par un changement total de personnalité en si peu de temps. Je savais qui il était à Poudlard, mais jamais je n'avais osé lui adresser la parole. J'allais rarement vers les gens, et Isaac m'impressionnait, lui et sa superbe intelligence. Chaque fois que j'aurais pu sortir quelques mots en sa direction, je n'y suis pas parvenue, gardant la bouche ouverte prête à avaler les mouches. Oui, le jeune homme avait toujours eu ce côté fascinant, presque séducteur...même lors de son époque à Poudlard où les livres de la bibliothèques étaient ses seuls amours. Mais maintenant il n'est plus le même. Il a pris conscience de ce qu'il pouvait paraître être pour les autres. Emballer les filles, consommer des stupéfiants, tout en gardant de précieuses notes. Jouer avec la vie. Continuer tous les jours qu'importe les conséquences. Isaac était devenu l'un des types les plus in d'Hungcalf. Isaac était aussi devenu l'un des pires connards de l'université...mais je ne me résous pas à l'abandonner. Son histoire avec Bee est si...dingue. Compliquée. Ils s'aiment c'est évident. Et pourtant...ils ne sont pas ensemble. Oui. Tout ça lui a brisé le cœur. Je le comprends mieux que personne, et même s'il est presque injuste de défendre Isaac face à Bee, je le fais quand même. Je ne devrais sûrement pas...il n'est pas du genre à faire la même chose pour moi. Sans doute.
La vie d'Isaac était devenue une pure merde, et la mienne un véritable cauchemar. J'avais beau vouloir cacher mon désarroi et mon malaise derrière un sourire presque instinctif et complètement faux, j'avais mal à l'intérieur de moi. Partout. Se lever et marcher était un véritable défi...si je pouvais passer le reste de ma vie dans mon lit, je trouverais cette fin merveilleuse. Mais malheureusement pour moi, je dois continuer à faire un pas après l'autre. Peut être que quelques confidences m'aideraient à mieux vivre la chose...mais je n'étais pas prête à en parler. A quiconque. D'abord Noah...maintenant Sean. J'avais de nouveau appris à aimer...et j'avais de nouveau appris à recevoir le boomerang en pleine gueule. L'amour ca fait mal. L'amour c'est la bagarre...et je n'étais plus prête à me battre. Les histoires d'amour ne peuvent pas se passer bien, et d'une manière simple ? Pourquoi il faut toujours tout compliqué ? Et pourquoi ai-je l'impression d'avoir la poisse ? Mon premier amour est un idiot qui voulait s'en sortir tout seul d'une putain de maladie qui l'a tué...et Sean est un idiot qui ne me fait pas confiance et qui croit dur comme fer que je suis la source pour un article de la presse à scandale sur notre couple. J'avais bien compris. Il n'y avait pas de nous, il n'y en aura jamais. Pour une fois, j'aimerais pouvoir oublier la façon dont il me regardait...du dégoût, de la haine. J'aurais aimé arrêter de l'aimer, comme il avait pu le faire avec moi..mais je n'y arrivais pas. La machine était en route, et qu'importe ses paroles, qu'importe ses sentiments, je ne pouvais plus faire marche arrière. Je l'aimais. Comme une folle. C'était devenu une obsession malsaine. Je ne pensais qu'à lui. Je ne voulais que lui. Mais je n'aurais jamais le droit à ça. Alors j'ai fixé cette soirée. Sûrement parce qu'Isaac n'est pas du genre à me consoler, ni même à chercher ce qui ne va pas si je ne lui dis pas. Il n'est pas chiant...et en plus de ça, chaque soirée passée en sa compagnie m'offre de magnifiques souvenirs. Parfois pas si bons quand on les vit, mais je ne pourrais pas dire que je m'ennuie avec lui à mes côtés.
Je fermais les yeux lorsque je sentis sa main caressait mes cheveux. A ce moment là j'avais avalé pas mal de cachets colorés mélangés à de la vodka pure. Oui. Demain j'allais avoir très mal à la tête. A vrai dire je me sentis quelques minutes vaseuses, n'ayant le goût à rien. Et puis ce changement se changea en une énergie presque impensable, j'étais prête à tout faire, toute la nuit. Je ne pensais plus à rien...ou en tout cas, plus à rien de mauvais. La nuit s'annonçait belle et tordante.
Je dansais depuis une vingtaine de minutes avec Isaac, mi amusée, mi provocatrice, me moquant de ce qui pouvait bien se passer autour de nous. L'alcool et les cachets m'avaient fait oublié le reste. La honte. Les souvenirs. Mon côté coincé. « Tu n'as pas besoin de cachets Emy. » Trémoussant mon corps contre le sien, je serrai davantage mes bras autour de son cou. Il me semble que la musique n'avait pas ralenti, mais notre danse si. " Bien sûr que si. C'est comme ta présence...ça me permet d'oublier. De tout oublier. "
Il finit par me laisser en me bousculant, ses yeux injectés de sang. Isaac n'était plus calme...Isaac n'allait pas bien. Si je le voulais de bonne humeur, il lui fallait ses cachets, et rapidement. Je le regardai s'éloigner, un triste sourire sur mes lèvres. Je passais ma main dans les cheveux, tournant la tête pour voir quelqu'un de connaissance et aussi pour retrouver Isaac. Doucement, je tourne de nouveau la tête vers la gauche et aperçoit Isaac. Je fis quelques pas pour le rejoindre et m'arrêtait en plein chemin. Juste quelques secondes de retard. Juste quelques secondes pour qu'Isaac perde les pédales. Je restai immobile alors que je voyais un gars avançait vers Isaac, un gars vachement en colère. " C'est mon frère que tu viens de taper là ?! " J'arquai un sourcil. La soirée n'avait finalement pas être si géniale que ça. Un autre gars se joignit au premier, l'air menaçant. Avant que le deuxième ait eu le temps de comprendre, je me jetais sur son dos et le frappais à coup de sac à main. Vu tout ce que j'ai mis dedans, je vous assure que ca doit faire mal !
Finalement, on allait bien s'amuser. Rock'n roll baby !
La vie d'Isaac était devenue une pure merde, et la mienne un véritable cauchemar. J'avais beau vouloir cacher mon désarroi et mon malaise derrière un sourire presque instinctif et complètement faux, j'avais mal à l'intérieur de moi. Partout. Se lever et marcher était un véritable défi...si je pouvais passer le reste de ma vie dans mon lit, je trouverais cette fin merveilleuse. Mais malheureusement pour moi, je dois continuer à faire un pas après l'autre. Peut être que quelques confidences m'aideraient à mieux vivre la chose...mais je n'étais pas prête à en parler. A quiconque. D'abord Noah...maintenant Sean. J'avais de nouveau appris à aimer...et j'avais de nouveau appris à recevoir le boomerang en pleine gueule. L'amour ca fait mal. L'amour c'est la bagarre...et je n'étais plus prête à me battre. Les histoires d'amour ne peuvent pas se passer bien, et d'une manière simple ? Pourquoi il faut toujours tout compliqué ? Et pourquoi ai-je l'impression d'avoir la poisse ? Mon premier amour est un idiot qui voulait s'en sortir tout seul d'une putain de maladie qui l'a tué...et Sean est un idiot qui ne me fait pas confiance et qui croit dur comme fer que je suis la source pour un article de la presse à scandale sur notre couple. J'avais bien compris. Il n'y avait pas de nous, il n'y en aura jamais. Pour une fois, j'aimerais pouvoir oublier la façon dont il me regardait...du dégoût, de la haine. J'aurais aimé arrêter de l'aimer, comme il avait pu le faire avec moi..mais je n'y arrivais pas. La machine était en route, et qu'importe ses paroles, qu'importe ses sentiments, je ne pouvais plus faire marche arrière. Je l'aimais. Comme une folle. C'était devenu une obsession malsaine. Je ne pensais qu'à lui. Je ne voulais que lui. Mais je n'aurais jamais le droit à ça. Alors j'ai fixé cette soirée. Sûrement parce qu'Isaac n'est pas du genre à me consoler, ni même à chercher ce qui ne va pas si je ne lui dis pas. Il n'est pas chiant...et en plus de ça, chaque soirée passée en sa compagnie m'offre de magnifiques souvenirs. Parfois pas si bons quand on les vit, mais je ne pourrais pas dire que je m'ennuie avec lui à mes côtés.
Je fermais les yeux lorsque je sentis sa main caressait mes cheveux. A ce moment là j'avais avalé pas mal de cachets colorés mélangés à de la vodka pure. Oui. Demain j'allais avoir très mal à la tête. A vrai dire je me sentis quelques minutes vaseuses, n'ayant le goût à rien. Et puis ce changement se changea en une énergie presque impensable, j'étais prête à tout faire, toute la nuit. Je ne pensais plus à rien...ou en tout cas, plus à rien de mauvais. La nuit s'annonçait belle et tordante.
Je dansais depuis une vingtaine de minutes avec Isaac, mi amusée, mi provocatrice, me moquant de ce qui pouvait bien se passer autour de nous. L'alcool et les cachets m'avaient fait oublié le reste. La honte. Les souvenirs. Mon côté coincé. « Tu n'as pas besoin de cachets Emy. » Trémoussant mon corps contre le sien, je serrai davantage mes bras autour de son cou. Il me semble que la musique n'avait pas ralenti, mais notre danse si. " Bien sûr que si. C'est comme ta présence...ça me permet d'oublier. De tout oublier. "
Il finit par me laisser en me bousculant, ses yeux injectés de sang. Isaac n'était plus calme...Isaac n'allait pas bien. Si je le voulais de bonne humeur, il lui fallait ses cachets, et rapidement. Je le regardai s'éloigner, un triste sourire sur mes lèvres. Je passais ma main dans les cheveux, tournant la tête pour voir quelqu'un de connaissance et aussi pour retrouver Isaac. Doucement, je tourne de nouveau la tête vers la gauche et aperçoit Isaac. Je fis quelques pas pour le rejoindre et m'arrêtait en plein chemin. Juste quelques secondes de retard. Juste quelques secondes pour qu'Isaac perde les pédales. Je restai immobile alors que je voyais un gars avançait vers Isaac, un gars vachement en colère. " C'est mon frère que tu viens de taper là ?! " J'arquai un sourcil. La soirée n'avait finalement pas être si géniale que ça. Un autre gars se joignit au premier, l'air menaçant. Avant que le deuxième ait eu le temps de comprendre, je me jetais sur son dos et le frappais à coup de sac à main. Vu tout ce que j'ai mis dedans, je vous assure que ca doit faire mal !
Finalement, on allait bien s'amuser. Rock'n roll baby !
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Re: All about you. (pv Isaac.)
Mar 31 Aoû 2010 - 17:54
Isaac & Emy
Je sentis avant de penser. Cette douce sensation qui frôle vos narines, cette effluve de parfum qui vous tourne l'esprit, qui vous dicte votre conduite. D'habitude je n'aimais pas qu'on me dicte ma vie. Mais cette sensation, ne vous demande pas votre avis. Elle vous emprisonne. Et à la fin, elle vous détruit. Est-ce cela la vie ? Donner sans partage ? Ne peut-on pas être une fois heureux avec sois-même et la sensation part. Elle laisse en vous un creux. Ou plutôt un gouffre. Et là il ne vous reste plus rien, à part sauter.
On a beau se foutre de tout à un moment on se mange un poing dans la gueule. En vingt années jamais je ne me suis autant reçus de coups. Mon visage présente une quantité d'hématomes tous plus violets les uns que les autres. A croire que je suis une machine de guerre... Le problème avec moi, ou plutôt les problèmes avec moi sont nombreux. Je ne me contrôle plus. Plus du tout. On peut direque durant dix-neuf ans je me suis renfermé sur moi-même et que désormais je relâche toute cette pression. Et au lieu de m'inscrire à n'importe quel sport de combat, je frappe le premier idiot que je vois. Autant dire que je frappe pas mal de monde.
Nous revoilà à notre soirée hungcalfienne. En compagnie cette chère Emy Bing et de moi-même sieur Evans. La soirée était à son comble. Comment expliquer ? Du monde, des garçons avec des filles, de la fumée, des petits cachets de toutes les couleurs, en bref une soirée comme on les connait. Une blonde dans un bras, une bouteille dans l'autre main. Tout va vite. Comme on le dit souvent par ici live fast die young babe, ce qui nous vaut quelques comas et overdoses à répétitions. Mais la magie arrange tout non ? Pour reprendre le cours de cette soirée on peut dire que j'ai dépassé les bornes. Pas plus que d'habitude, mais d'habitude j'ai Saw' ou Elia qui corrige le tir. Là il n'y avait que moi et blondie chérie. J'allais passer un mauvais quart d'heure, c'est moi qui vous le dit. Même si l'effet des cachetons brouillaient ma vue, même si je pensais être invincible, cette sensation était partie. Et je savais qu'elle ne reviendrait pas de suite.
« C'est mon frère que tu viens de taper là ?! » Oh gosh, je regardais à droite, puis à gauche. Aucun signe de Saw ni d'Elia. Je regardais mon poing immaculé de sang, un corps tordu se trouvait à mes pieds. Emy plus loin regardait cette scène, j'étais ridicule. Mes "amis" dealeurs étaient partis, à moins qu'Emy soit une pro du karaté je ne savais pas comment sortir de cette merde. « Euhh, il m'avait pas dit qu'il avait un frère. » Plus nul tu meurs. J'étais sans doute un raté. Un autre type, plus musclé que le premier (qui l'était déjà...) se tenait près de lui. « Ahh, il n'a peut être pas eu le temps de te le dire.» Well à moins d'un miracle je sortais d'ici avec les deux jambes cassées minimum.
Le miracle a eu lieu. Pourtant, je ne suis pas croyant, dieu et le petit jésus très peu pour moi. Mais il y à un moment pour tout. Et là je sentais que dieu était avec moi. Une blonde, était sur le dos du plus costaud, les regards tournaient vers elle il ne me restait plus qu'à filer. Le tour était joué ! Mais c'est dans ces moments-là où dieu aime jouer avec nous. Car la blonde c'était ma blonde. Emy Bing. « Et ! J'ai quoi sur le dos Kevin ? » Le balourd savait donc parler, le Kevin en question détourna son regard; afin le fixer sur le dos du poids lourd. « Et bien la miss, si tu veux faire un tour il ne fallait pas être si pressée. »Je ne sais toujours pas ce qui m'a pris. Un reste de la drogue ingérée ou la fumée des joints m'a tourné l'esprit. Deux minutes plus tard je me trouvais avec Emy dans mes bras, dans les rues de Norwich. Le pantalon déchiré, le nez cassé, l'arcade démolie.
Norwich la nuit n'est pas le meilleur endroit pour compter fleurette. On y trouve pas mal de clochards, d'étudiants bourrés et on peut dire qu'il y a de l'ambiance dans les rues. Mon arcade et mon nez étaient dans un très mauvais état. Et ma jambe me faisait un mal de chien. En relevant mon pantalon, une coulée de sang s'échappa. « Et merde. » Pantalon neuf. Je déchirais un bout de ma chemise, la seule qui n'ai rien eu. En plaquant ce bout de tissus sur ma peu sanguinolente je ne pouvais m'empêcher de réprimer une grimace. Les minutes passaient. Mon regard se tournait vers blondie. Elle n'avait rien, pas une blessure. J'étais torse nu devant elle. Pas que cela ne soit jamais arrivé, mais qu'elle me voit dans cet état. Elle détruisait le peu d'égo qu'il me restait. « J'sais pas pourquoi ». Que dire de plus. Elle voyait bien ce qu'il se passait.
- Spoiler:
- post archi-nul, et désolée de l'attente... :snif:
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Re: All about you. (pv Isaac.)
Jeu 2 Sep 2010 - 21:41
J'ai toujours beaucoup aimé Isaac, beaucoup plus que nos autres amis. Il était différent. Torturé, original, il m'avait toujours fasciné. Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours eu envie de le protéger. De simplement le prendre dans mes bras et de lui dire que tout irait mieux. Oui, j'aimais vraiment beaucoup Isaac, et le voir dans cet état me peinait. Je ne lui en voulais pas...je veux dire, je n'étais pas en colère contre lui parce qu'il avalait ces saloperies, parce qu'il ne tournait plus rond, parce qu'il cherchait les ennuis et qu'il les trouvait la plupart du temps. Plusieurs fois on m'a déconseillé sa compagnie...des filles vexées parce qu'il ne voulait plus d'elles, des gars jaloux et d'autres qui ne le connaissaient pas. Oui, parce quand on a appris à connaître Isaac, on ne peut pas le laisser partir. Je ne peux pas l'abandonner. C'est au dessus de mes forces. Isaac fait partie de moi et, même si je sais qu'il est presque impossible de le voir redevenir clean je continuais tout de même d'y croire. De croire en lui. Avec ou sans drogue dans ses veines. Je ne sais pas pourquoi je suis montée sur le dos du grand baraqué, ni comment m'est venue la force de le frapper sans trembler. Je nous savais dans une posture compromise, mais j'avais tout de même envie d'essayer. Après tout...j'avais déjà perdu Noah, Sean...je ne voulais pas perdre Isaac non plus. Et puis tout le monde aurait agi de la même manière, même si j'imagine très mal Elia sur le dos de ce type. Je continuai de frapper sur la tête le malotru avec mon sac, cherchant avec hâte de l'autre main ma baguette magique. Ah, je me voyais déjà à Azkaban...tant pis. Et puis sans que je comprenne, je fus hors du dos du connard, dans la rue avec Isaac. J'avais honte. Ma présence n'avait servi à rien, au contraire, j'avais tout fait foiré. Encore. Si...si je ne m'étais pas jetée sur ce dos, peut être qu'Isaac ne serait pas dans cet état. Peut être que si je m'étais interposée, si...si j'avais été plus moi, nous serions partis tranquillement. Mais je n'étais plus moi. Sean n'était plus là. Il avait beau m'avoir embrassé, il ne m'aimait pas. Jamais, je n'étais qu'un objet. Et le pire dans toute cette histoire, c'est que malgré le fait que je sache tout ça je continue...je n'arrive pas à m'arrêter. Chaque nuit, mes rêves sont remplis de lui. Un pas que je fais est une pensée pour lui, pour nous, pour ce que nous avions vécu, pour ce que nous aurions pu vivre, pour ce que nous ne vivrons jamais. Oui, c'était fini avant même d'avoir commencé, et je ne m'en remettais pas. J'en crevais. J'étais folle amoureuse de lui, malgré tout.
J'étais dans les rues de Norwich avec Isaac. Je regardai alors pour la première fois son visage depuis notre sortie du vamp. Aie. Ça n'était pas beau à voir en imaginant bien qu'il fait nuit...alors en plein jour, il ressemblera à un troll. Je le sentais titubant et je compris en le regardant qu'il avait mal à sa jambe. De ma faute. Il enleva sa chemise et la passa contre sa jambe. Le prenant par la main alors, je l'emmenai sur un banc, cherchant au fin fond de ma mémoire les sortilèges que j'avais appris pour soigner les blessures. Mon regard rencontra le sien et je soufflai un grand coup avant de lui demander : " fais moi confiance Is. Fais moi confiance et tu te sentiras mieux. " Prenant ma baguette magique dans la main, je fermai les yeux, posai la baguette d'abord contre son nez, puis contre son arcade. Je lançais des sortilèges informulés, pratique que j'avais apprise à Poudlard. Après quelques minutes, et plusieurs sorts je réussis à rendre le visage d'Isaac à la normale. " Toujours aussi craquant ! " dis-je alors avec un sourire pour le détendre et lui faire comprendre qu'il m'en faudrait plus pour le détester.
Un ange passa. Je ne savais pas par où commencer. Je ne savais pas quoi faire...je le savais orgueilleux et je ne voulais pas le blesser ou le fâcher. Alors j'attendais de voir, je l'attendais. « J'sais pas pourquoi » me dit-il alors. Spontanément et ne me posant plus les questions du bien ou du mal, je le pris dans mes bras et le serrai aussi fort que je le pouvais. J'avais l'impression d'être sa mère. Je tenais vraiment à Isaac, je ne voulais pas qu'il se tue davantage. Un soir il n'aura peut être pas autant de chance. Peut être qu'il se ferait battre à mort. Je restai alors comme ça, quelques minutes sans rien dire, le tenant contre moi. Je l'embrassai alors doucement contre la joue, et murmurai à son oreille. " C'est rien. Ca va aller. "
J'aurais voulu lui parler plus. Faire des excentricités et parler de Bee. De lui faire la morale, qu'il comprenne que sa vie ne pouvait pas continuer comme ça. Qu'il ne devait pas se tuer comme ça pour elle. Qu'il devait aller l'embrasser, lui parler. Mais je n'ai pas réussi. Je n'ai pas réussi à lui faire ne quelconque morale tout simplement parce que je fais la même chose avec Sean. Il me déteste, et ma seule réponse à ça est de boire, fumer et avaler tout ce que je pouvais. Oui, je devrais arrêter. Mais sans ça, sans toutes ces conneries je ressens la douleur, pire, je ressens le vide. Un manque d'intérêt total pour tout ce qui me touche, comme si le départ de Sean m'avait anesthésié. J'avais besoin de me sentir de nouveau vivante et seul les cachets colorés me donnaient cette occasion. Je relâchai alors doucement Isaac, et attrapai sa main au passage. J'entrelaçai ses doigts au miens, et posai ma tête contre son épaule. " Je ne peux pas soigner ta jambe. " M'approchant plus de lui -j'avais froid-, mes yeux étaient alors prêt à pleurer. Je me sentais honteuse. Je n'aurais pas du rester avec lui. J'avais joué, et c'est lui qui avait payé les pots cassés. Si je l'avais laissé tranquille..." Isaac. Pardonne-moi...c'est ma faute. Je...je n'voulais pas qu'on te fasse du mal. " Je chassai une larme de ma joue, décidai à ne plus pleurer. Plus jamais.
J'étais dans les rues de Norwich avec Isaac. Je regardai alors pour la première fois son visage depuis notre sortie du vamp. Aie. Ça n'était pas beau à voir en imaginant bien qu'il fait nuit...alors en plein jour, il ressemblera à un troll. Je le sentais titubant et je compris en le regardant qu'il avait mal à sa jambe. De ma faute. Il enleva sa chemise et la passa contre sa jambe. Le prenant par la main alors, je l'emmenai sur un banc, cherchant au fin fond de ma mémoire les sortilèges que j'avais appris pour soigner les blessures. Mon regard rencontra le sien et je soufflai un grand coup avant de lui demander : " fais moi confiance Is. Fais moi confiance et tu te sentiras mieux. " Prenant ma baguette magique dans la main, je fermai les yeux, posai la baguette d'abord contre son nez, puis contre son arcade. Je lançais des sortilèges informulés, pratique que j'avais apprise à Poudlard. Après quelques minutes, et plusieurs sorts je réussis à rendre le visage d'Isaac à la normale. " Toujours aussi craquant ! " dis-je alors avec un sourire pour le détendre et lui faire comprendre qu'il m'en faudrait plus pour le détester.
Un ange passa. Je ne savais pas par où commencer. Je ne savais pas quoi faire...je le savais orgueilleux et je ne voulais pas le blesser ou le fâcher. Alors j'attendais de voir, je l'attendais. « J'sais pas pourquoi » me dit-il alors. Spontanément et ne me posant plus les questions du bien ou du mal, je le pris dans mes bras et le serrai aussi fort que je le pouvais. J'avais l'impression d'être sa mère. Je tenais vraiment à Isaac, je ne voulais pas qu'il se tue davantage. Un soir il n'aura peut être pas autant de chance. Peut être qu'il se ferait battre à mort. Je restai alors comme ça, quelques minutes sans rien dire, le tenant contre moi. Je l'embrassai alors doucement contre la joue, et murmurai à son oreille. " C'est rien. Ca va aller. "
J'aurais voulu lui parler plus. Faire des excentricités et parler de Bee. De lui faire la morale, qu'il comprenne que sa vie ne pouvait pas continuer comme ça. Qu'il ne devait pas se tuer comme ça pour elle. Qu'il devait aller l'embrasser, lui parler. Mais je n'ai pas réussi. Je n'ai pas réussi à lui faire ne quelconque morale tout simplement parce que je fais la même chose avec Sean. Il me déteste, et ma seule réponse à ça est de boire, fumer et avaler tout ce que je pouvais. Oui, je devrais arrêter. Mais sans ça, sans toutes ces conneries je ressens la douleur, pire, je ressens le vide. Un manque d'intérêt total pour tout ce qui me touche, comme si le départ de Sean m'avait anesthésié. J'avais besoin de me sentir de nouveau vivante et seul les cachets colorés me donnaient cette occasion. Je relâchai alors doucement Isaac, et attrapai sa main au passage. J'entrelaçai ses doigts au miens, et posai ma tête contre son épaule. " Je ne peux pas soigner ta jambe. " M'approchant plus de lui -j'avais froid-, mes yeux étaient alors prêt à pleurer. Je me sentais honteuse. Je n'aurais pas du rester avec lui. J'avais joué, et c'est lui qui avait payé les pots cassés. Si je l'avais laissé tranquille..." Isaac. Pardonne-moi...c'est ma faute. Je...je n'voulais pas qu'on te fasse du mal. " Je chassai une larme de ma joue, décidai à ne plus pleurer. Plus jamais.
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- C'est nul, je suis désolée :snif: Mais t'en fais pas Is' (l)(l) c'est une bonne réponse, et puis on s'en fout du temps :buzz:
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Re: All about you. (pv Isaac.)
Dim 5 Sep 2010 - 20:46
Je ne me souviens pas d'avoir eu dans ma vie, d'intervalle plus parfaitement exempt de soucis et de peine que celle de mes vacances en Autriche avec Sawyer. C'est étrange, ce sentiment d'insouciance qui vous envahit lorsque vous êtes jeunes. Je faisais du ski, partait dans les montagnes à la recherche de n'importe quoi, surtout j'aimais cela. Etre dans la nature, faire un match de quidditch avec un cousin proche, parler de nos écoles respectives, bref Sawyer et l'Autriche était mon échappatoire face au monde. Face à tous mes soucis, même si je n'y vais plus très souvent, je ne ressens plus la même chose qu'avant. Bien sûr je m'amuse tout autant, mais mes soucis me poursuivent, jusqu'en Autriche. J'avais d'énormes soucis. Des dettes avec la moitié de la population d'hungcalf, des relations houleuses avec des personnes plutôt inquiétante, mais surtout je ne retrouvais pas ma joie de vivre. Et cela commençait à m'inquiéter, sérieusement. Il y avait bien Elia ou Aldéric qui m'aidait (chacun à leurs manières) à surmonter cela, à me faire voir qui je suis, qui je devrais être. Puis il y a les grosses erreurs de parcours, Nell, notre mariage secret, notre aventure secrète, mais encore Bridget, la plus grosse erreur de ma vie. Je suis dur et veuillez me le pardonner, vous n'avez sans doute jamais partagé autant de choses que Bee et moi. Et lorsque tout ceci s'effondre, lorsque nous commençons à nous haïr un simple voyage en Autriche ne peut rien arranger, croyez moi j'ai tenté.
Dans ces cas-là il ne reste plus grand-chose à faire, attendre que l'orage passe et éviter la foudre. J'attire les problèmes, je suis un aimant à problèmes, mon existence n'est que problème, même ma naissance à poser un problème. Résultat logique d'une suite logique d'éléments logiques en tous points. Ma vie n'est que problème et je dois m'y faire. Norwich était également dans ma liste de problèmes. Je savais pertinemment que la rentrée approchait, que les cours devenait intensifs et que cette année je devais rendre ma thèse au ministère. C'était sans doute ce qui me tenait éveillé, cette foutue thèse. Je rêvais de travailler là-bas. Depuis que mon père me l'a dit. Je rédigeais cette thèse depuis maintenant un an, je faisais régulièrement des stages avec un auror, une langue de plomb et quelques autres professions magiques, mais je ne savais vraiment pas pourquoi je faisais cela. La réponse était pourtant claire. Je voulais qu'une fois dans ma misérable existence mon père soit fier de moi. Je manque de confiance en moi, je manque de courage, mais je garde un tant sois peu de jugeote et je savais différencier qui me manipule ou pas. Mon père me manipule et pourtant je ferme les yeux, comme un chien battu qui revient vers son maître. J'avais un maître, qui me contrôlait à distance.
J'aurais aimé qu'il soit là avec moi. Un simple regard de sa part et je devenais stoïque, sans sentiment, car si vous en avez comment voulez-vous intégrer l'élite magique ? Mais il n'est pas là, lui et son regard de glace. J'étais donc seul, avec blondie chérie. J'aime blondie, sincerement, je pense qu'elle devrait se bourrer de calmant, mais sinon je l'aime beaucoup. C'est une fille qui mérite que l'on s'intéresse à elle. « J'sais pas pourquoi » ses yeux devinrent perçant, elle me mettait à nu. Spontanément elle attrapa mes épaules et les serra contre elle si fort contre elle que j'en eu mal au coeur. J'étais le connard qui venait de la mettre dans une merde pas possible et elle me serrait dans ses bras ? Ne serait-elle pas un brin maso ? « C'est rien. Ca va aller » ma poitrine toujours collée contre la sienne je sentais mon orgueil revenir. Notre étreinte s'arrêta brusquement. Je reculais plus loin dans le banc, touchant mon arcade et mon nez qu'elle avait sans doute soigné. « Je ne crois pas non. » dis-je sur un ton cassant. Mon attitude devint plus distante. Je tentais d'arrêter ma faible hémorragie, ma chemise ne suffirait sans doute pas. Ma blessure était laide, poisseuse, sanguinolente. J'esquissais un rictus de douleurs, j'avais tout perdu ce soir. « Je ne peux pas soigner ta jambe. » dit-elle doucement. « C'est pas grave, les filles aiment les cicatrices de guerre. » faire de l'humour dans un moment pareil ne me ressemblait pas. J'étais d'autant plus surpris qu'en disant cette phrase je venais de lui sourire. Sincère.
« Isaac. Pardonne-moi...c'est ma faute. Je...je n'voulais pas qu'on te fasse du mal. », elle pleurait. Merde. Je n'étais pas doué dans ces moments-là. Enfin j'étais encore moins doué. « Et oui c'est ta faute Emy ! Bien sûr Emy c'est toi qui a acheté de la drogue, c'est toi qui a frappé un mec en pleine tête, c'est toi qui a tenté d'exploser la gueule de trois mecs ! » hurlais-je. Ses yeux, je m'en voulais d'être si méchant, c'était sans doute à cause de la douleur, de mon orgueil blessé, ou bien encore de mon exaspération pour ce qui est mon propre cas. « Ce n'est pas ta faute, tu as " tenté " de me sauver. » j'étais plus calme. Ma main se colla contre sa main. « Maintenant si tu pouvais me passer ta chemise. Je ne savais pas qu'une simple entaille pouvait autant saigner. » le banc devint moins sombre. Et la présence d'Emy était comme mes escapades en Autriche. Libératrice.
Dans ces cas-là il ne reste plus grand-chose à faire, attendre que l'orage passe et éviter la foudre. J'attire les problèmes, je suis un aimant à problèmes, mon existence n'est que problème, même ma naissance à poser un problème. Résultat logique d'une suite logique d'éléments logiques en tous points. Ma vie n'est que problème et je dois m'y faire. Norwich était également dans ma liste de problèmes. Je savais pertinemment que la rentrée approchait, que les cours devenait intensifs et que cette année je devais rendre ma thèse au ministère. C'était sans doute ce qui me tenait éveillé, cette foutue thèse. Je rêvais de travailler là-bas. Depuis que mon père me l'a dit. Je rédigeais cette thèse depuis maintenant un an, je faisais régulièrement des stages avec un auror, une langue de plomb et quelques autres professions magiques, mais je ne savais vraiment pas pourquoi je faisais cela. La réponse était pourtant claire. Je voulais qu'une fois dans ma misérable existence mon père soit fier de moi. Je manque de confiance en moi, je manque de courage, mais je garde un tant sois peu de jugeote et je savais différencier qui me manipule ou pas. Mon père me manipule et pourtant je ferme les yeux, comme un chien battu qui revient vers son maître. J'avais un maître, qui me contrôlait à distance.
J'aurais aimé qu'il soit là avec moi. Un simple regard de sa part et je devenais stoïque, sans sentiment, car si vous en avez comment voulez-vous intégrer l'élite magique ? Mais il n'est pas là, lui et son regard de glace. J'étais donc seul, avec blondie chérie. J'aime blondie, sincerement, je pense qu'elle devrait se bourrer de calmant, mais sinon je l'aime beaucoup. C'est une fille qui mérite que l'on s'intéresse à elle. « J'sais pas pourquoi » ses yeux devinrent perçant, elle me mettait à nu. Spontanément elle attrapa mes épaules et les serra contre elle si fort contre elle que j'en eu mal au coeur. J'étais le connard qui venait de la mettre dans une merde pas possible et elle me serrait dans ses bras ? Ne serait-elle pas un brin maso ? « C'est rien. Ca va aller » ma poitrine toujours collée contre la sienne je sentais mon orgueil revenir. Notre étreinte s'arrêta brusquement. Je reculais plus loin dans le banc, touchant mon arcade et mon nez qu'elle avait sans doute soigné. « Je ne crois pas non. » dis-je sur un ton cassant. Mon attitude devint plus distante. Je tentais d'arrêter ma faible hémorragie, ma chemise ne suffirait sans doute pas. Ma blessure était laide, poisseuse, sanguinolente. J'esquissais un rictus de douleurs, j'avais tout perdu ce soir. « Je ne peux pas soigner ta jambe. » dit-elle doucement. « C'est pas grave, les filles aiment les cicatrices de guerre. » faire de l'humour dans un moment pareil ne me ressemblait pas. J'étais d'autant plus surpris qu'en disant cette phrase je venais de lui sourire. Sincère.
« Isaac. Pardonne-moi...c'est ma faute. Je...je n'voulais pas qu'on te fasse du mal. », elle pleurait. Merde. Je n'étais pas doué dans ces moments-là. Enfin j'étais encore moins doué. « Et oui c'est ta faute Emy ! Bien sûr Emy c'est toi qui a acheté de la drogue, c'est toi qui a frappé un mec en pleine tête, c'est toi qui a tenté d'exploser la gueule de trois mecs ! » hurlais-je. Ses yeux, je m'en voulais d'être si méchant, c'était sans doute à cause de la douleur, de mon orgueil blessé, ou bien encore de mon exaspération pour ce qui est mon propre cas. « Ce n'est pas ta faute, tu as " tenté " de me sauver. » j'étais plus calme. Ma main se colla contre sa main. « Maintenant si tu pouvais me passer ta chemise. Je ne savais pas qu'une simple entaille pouvait autant saigner. » le banc devint moins sombre. Et la présence d'Emy était comme mes escapades en Autriche. Libératrice.
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Re: All about you. (pv Isaac.)
Jeu 9 Sep 2010 - 20:01
Je serrai ma main dans la sienne, entrelaçant nos doigts. Je savais qu'Isaac ne se sentait pas bien, et cette douleur était loin de sa blessure à la jambe ou celle de son énorme ego. Non. Bee. La drogue. Isaac, mon Isaac est entré dans un cercle vicieux, et même si je fais mon maximum pour l'en sortir petit à petit -comme d'autres de notre groupe d'amis- il n'y arrive pas. A remonter la pente, à se sentir mieux, à sourire, vraiment. Mon Isaac sombre un peu plus chaque jour, et je suis incapable de faire quelque chose de bien pour l'arracher à ses démons. Je pouvais payer toutes ces dettes s'il me le demandait, je l'attacherai la nuit lorsqu'il commencerait un sevrage et qu'il mourrait d'envie de prendre quelque chose quitte à en devenir agressif. Quitte à nous blesser, physiquement ou psychologiquement. Je le veillerai, je le maternerai, je le garderai près de moi jusqu'à ce qu'il soit à nouveau lui. Vraiment lui, sans drogue dans son sang, sans alcool, sans regret dans le fond de sa voix. Parfois j'en voulais à Bee. Parfois, c'était elle qui m'en voulait. Je savais que les principaux torts revenaient à Isaac, mais je n'en démordais pas. Isaac était mon merveilleux ami, et je n'aimais pas le voir dans cet état là, qu'il en soit le coupable ou pas. J'aurais aimé qu'elle oublie tout, qu'elle réessaye au moins une fois. Le pardonner, pour qu'ils avancent tous les deux, main dans la main. Elle, qui essaye de me réapprendre à aimer le piano, m'en voulait d'être aussi proche de lui -peut être un brin de jalousie, mais que voulez vous, j'adore Isaac- et aussi de le défendre. Tout le temps. Quitte à user de mauvaise foi. Et puis, je m'en fous. Isaac est l'une des seules personnes qui me restent, et je ne veux pas l'abandonner à son triste sort. J'ai toujours pensé qu'on devait défendre ce qu'on aimait, les protéger même contre eux mêmes, et montrer les crocs aux autres. Je savais qu'Isaac ne faisait pratiquement pas la même chose pour moi. Je suis chiante. Je le suis toujours. Je lui prends son verre, ses cachets, je l'oblige à être calme. Oui, je suis la pire amie qu'il existe au monde, la pire pour s'amuser, mais il faut bien que quelqu'un soit la conscience du groupe, et j'en avais pris la tête. Je posais alors ma tête contre son épaule, passant la main une nouvelle fois sur mes joues humides. Arrête de pleurer Emy ! Endurcis toi, bordel.
J'avais eu une année assez difficile. Je m'étais de nouveau rapprocher de Noah, mon premier amour...et peu après il est mort lors de l'anniversaire de Lust. Attristée, j'avais fini par aller dans les bras de Sean, mon bel ami et aussi professeur de Quidditch professionnel. Mon sauveur, mon tout. J'étais bêtement tombée amoureuse de lui, sans résultat intéressant. Il s'était servi de moi, et m'avait sali ensuite. J'ai bu. Beaucoup. J'ai fumé et avalé plein de trucs. Trop. Je me suis perdue dans la pénombre pendant tout l'été, vivant la nuit, et restant cachée sous la couette toute la journée. J'avais été pendant trois mois la pâle copie de moi-même. J'étais restée dans la bulle espoir, et puis elle a fini par exploser, comme un couteau en plein cœur. Il ne m'aimait pas putain ! Je lui en avais voulu. Beaucoup. De m'avoir fait espéré, de m'avoir gardé dans ses bras cette nuit là, de m'avoir embrassé dans les toilettes du Pony. En plus de ça, je lui en voulais surtout de m'avoir amené à l'aimer et de ne plus m'arrêter. Je n'avais plus confiance en lui, j'avais le cœur en miettes, et pourtant à chaque fois que j'entendais son prénom dans une conversation, une radio, je sautais presque littéralement. Sean faisait partie de moi, contre mon envie et à vrai dire, l'alcool et co ne m'ont pas aidé à m'en sortir. Je suis à présent capable d'aller mieux. De vivre ma vie. D'oublier l'amour. De vivre avec mes amis, et surtout pour moi. Une nouvelle rentrée démarre, ma nouvelle vie aussi. Plus de drames. Juste du bonheur, du bonheur !
Soudain, et alors que je m'excusais -me sentant tout de même coupable- je me détachais d'Isaac alors qu'il me criait littéralement dessus. Je n'en revenais pas. Jamais, jamais il n'avait haussé le ton avec moi. Qu'importe la situation - plus ou moins chaotique en passant - Isaac restait toujours très patient avec moi. Jusqu'à cette nuit. Je crois que c'était un trop plein. Que ce n'était pas spécialement dit pour moi. Il s'en voulait. Il avait mal, il n'allait pas bien. Je soupirai, et lui lâchai alors la main pour retirer mon top noir lui disant mentalement adieu, sachant très bien qu'il servirait de pansement. Bien que je me pense mignonne, je voyais mal Isaac gardait un de mes vêtements pour le mettre près de son autel en mon honneur ! Je me retrouvai alors très vite en soutien gorge dans Norwich, offrant avec un timide sourire mon top à Is. La porte du Vamp -non loin de nous - s'ouvrit alors et j'entendis une musique moldus dansante de ma jeunesse. Je souris alors, prête à jouer un mauvais tour à mon ami. Je me mis devant lui, et commençai alors à danser, un peu n'importe comment, en chantant comme une casserole :
If you wanna be my lover, you gotta get with my friends,
Make it last forever friendship never ends,
If you wanna be my lover, you have got to give,
Taking is too easy, but thats the way it is.
Je rigolais alors, sachant très bien que j'étais complètement ridicule. A présent je n'avais plus froid, je n'avais plus non plus peur de notre avenir. Je passais une main dans mes cheveux, bougeant des hanches et mettant ensuite mes mains devant moi, paraissant connaitre une chorégraphie très sérieuse des Spice Girls. Que nenni ! Mais chut, c'est un secret. Mon regard croisa alors celui d'Isaac et je lui tendis alors la main pour qu'il me rejoigne. Oui, tout irait bien à présent.
J'avais eu une année assez difficile. Je m'étais de nouveau rapprocher de Noah, mon premier amour...et peu après il est mort lors de l'anniversaire de Lust. Attristée, j'avais fini par aller dans les bras de Sean, mon bel ami et aussi professeur de Quidditch professionnel. Mon sauveur, mon tout. J'étais bêtement tombée amoureuse de lui, sans résultat intéressant. Il s'était servi de moi, et m'avait sali ensuite. J'ai bu. Beaucoup. J'ai fumé et avalé plein de trucs. Trop. Je me suis perdue dans la pénombre pendant tout l'été, vivant la nuit, et restant cachée sous la couette toute la journée. J'avais été pendant trois mois la pâle copie de moi-même. J'étais restée dans la bulle espoir, et puis elle a fini par exploser, comme un couteau en plein cœur. Il ne m'aimait pas putain ! Je lui en avais voulu. Beaucoup. De m'avoir fait espéré, de m'avoir gardé dans ses bras cette nuit là, de m'avoir embrassé dans les toilettes du Pony. En plus de ça, je lui en voulais surtout de m'avoir amené à l'aimer et de ne plus m'arrêter. Je n'avais plus confiance en lui, j'avais le cœur en miettes, et pourtant à chaque fois que j'entendais son prénom dans une conversation, une radio, je sautais presque littéralement. Sean faisait partie de moi, contre mon envie et à vrai dire, l'alcool et co ne m'ont pas aidé à m'en sortir. Je suis à présent capable d'aller mieux. De vivre ma vie. D'oublier l'amour. De vivre avec mes amis, et surtout pour moi. Une nouvelle rentrée démarre, ma nouvelle vie aussi. Plus de drames. Juste du bonheur, du bonheur !
Soudain, et alors que je m'excusais -me sentant tout de même coupable- je me détachais d'Isaac alors qu'il me criait littéralement dessus. Je n'en revenais pas. Jamais, jamais il n'avait haussé le ton avec moi. Qu'importe la situation - plus ou moins chaotique en passant - Isaac restait toujours très patient avec moi. Jusqu'à cette nuit. Je crois que c'était un trop plein. Que ce n'était pas spécialement dit pour moi. Il s'en voulait. Il avait mal, il n'allait pas bien. Je soupirai, et lui lâchai alors la main pour retirer mon top noir lui disant mentalement adieu, sachant très bien qu'il servirait de pansement. Bien que je me pense mignonne, je voyais mal Isaac gardait un de mes vêtements pour le mettre près de son autel en mon honneur ! Je me retrouvai alors très vite en soutien gorge dans Norwich, offrant avec un timide sourire mon top à Is. La porte du Vamp -non loin de nous - s'ouvrit alors et j'entendis une musique moldus dansante de ma jeunesse. Je souris alors, prête à jouer un mauvais tour à mon ami. Je me mis devant lui, et commençai alors à danser, un peu n'importe comment, en chantant comme une casserole :
If you wanna be my lover, you gotta get with my friends,
Make it last forever friendship never ends,
If you wanna be my lover, you have got to give,
Taking is too easy, but thats the way it is.
Je rigolais alors, sachant très bien que j'étais complètement ridicule. A présent je n'avais plus froid, je n'avais plus non plus peur de notre avenir. Je passais une main dans mes cheveux, bougeant des hanches et mettant ensuite mes mains devant moi, paraissant connaitre une chorégraphie très sérieuse des Spice Girls. Que nenni ! Mais chut, c'est un secret. Mon regard croisa alors celui d'Isaac et je lui tendis alors la main pour qu'il me rejoigne. Oui, tout irait bien à présent.
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Re: All about you. (pv Isaac.)
Ven 22 Oct 2010 - 23:39
EMY & ISAAC
Nous ne sommes que des enfants. Moi, Emy, les autres. Nous rions devant les mauvais comiques de Norwich, nous pleurons devant les films au cinéma, nous jouons ensemble, nous sommes insouciants. Il y a toujours cette partie d'insouciance en moi, j'espère pouvoir la garder longtemps, oublier mes idées noires et recommencer, encore et encore.
Ma mère avait beau me prévenir : "Isaac, fiston, arrête de rêver, un jour tu seras malheureux face à la réalité." Je devais avoir huit ans, neuf tout au plus. Je rêvais de devenir un astronaute, voyager dans l'espace, faire du houla-hop avec les anneaux de saturne ou encore une partie de foot avec pluton. Bref je vivais dans mon monde, un monde parfait où se rencontrait les elfes et les filles de magazines de Sawyer, où ma mère faisait des petits plats pour la reine d'Angleterre, le rêve quoi. J'aimais partir dans mes délires enfantins, m'imaginer aux bras de filles toutes plus belles les unes que les autres, ou encore devenir milliardaire et accessoirement le roi du monde. Désormais mes rêves sont banals, je veux rester en vie assez longtemps pour que Salomé et Hannah me pardonne, je veux avoir autant d'assurance qu'Elia, dire la vérité à Bridget, ne plus avoir de dette. Ces rêves relèvent plutôt du fantasme maintenant. Salomé vient de débarquer à Hungcalf et elle a rejoint les rangs d'Hannah. Elia cherche à m'aider, mais je suis un mauvais élève. Mes dettes s'accumulent. Puis Bridget, elle m'obsède, elle m'attire, elle me possède. Elle contrôle ma voix, mes gestes, ma raison, qu'elle le veuille ou non elle arrive à faire de moi tout ce qu'elle désire. Je ne suis que son pantin. Un pantin en pleine crise.
Bridget. Son souvenir m'arracha un soupir. Ne plus penser à elle serait plus dure que je ne le pensais. Et Emy, la jolie Emy. Pourquoi faisait-elle ça pour moi ? "Elle t'aime beaucoup" me disait Sawyer. Que nenni, il doit y avoir une autre raison. C'est forcement une autre raison qui la pousse à me protéger. Elle est pas enceinte au moins ? Non, non je l'aurais remarqué. Cette phrase restait coincée au fin fond de ma tête, elle t'aime... Merde. Désillusion. Merde, merde, merde. Mes idées virevoltent dans ma tête, elles s'entrechoquent, se tamponnent, je me perds dans un monde d'illusions, elle m'aime ? C'est impossible. On ne m'aime pas moi. Seul ma famille m'aime, seul Spencer ne me hait pas, mais elle ne m'aime pas non plus, enfin pas comme ça. La blonde était devant moi, je l'ai poussé, j'ai hurlé. Horrible vision que celle d'une femme vous voulant du bien sans rien en retour. Elle veut quelque chose. Ses yeux hurlent, je ne les écoute pas, je ne les entends pas. Elle veut, elle veut que je sois heureux, et ça je ne peux pas l'encaisser.
Son top noir entre les mains je rougissais honteusement. Quel piteux séducteur ! Je tentais de faire un garrot sur ma blessure. L'hémorragie s'arrêta petit à petit. La blessure n'était pas si profonde que cela en fin de compte. Elle souriait, elle me tuait cette fille. On a beau lui hurler dessus, la pousser, elle revient, elle aime encore plus, elle n'abandonne pas.
Elle chantait mal. C'était horriblement sincère. Cette sincérité était écœurante, je la fixais, bizarrement je n'arrivais pas à comprendre ses mouvements de bassin. Elle dansait ? Une démo des spice-girl plutôt étonnante, pathétique, mais terriblement mignonne. J'étais désormais levée, devant elle. Un mouvement inconsidéré, mes lèvres se collèrent contre les siennes. Embrasser. Embrasser Emy, voilà ce que mon esprit demandait. Nous sommes restés comme ça pendant cinq secondes. Cinq secondes. Un fragment d'éternité. « Je pars demain à Salem chez ma correspondante. » dis-je en lui caressant les cheveux. « Je crois que je t'apprécie plus que je ne le pensais. » et je suis partie. Sans rien dire de plus, en trainant la patte, en maudissant mon esprit, en haïssant mes lèvres. Mais le visage d'Emy, ses lèvres, son top noir me revenait sans cesse à l'esprit. Elle m'aura fait chier jusqu'au bout celle-là.
Ma mère avait beau me prévenir : "Isaac, fiston, arrête de rêver, un jour tu seras malheureux face à la réalité." Je devais avoir huit ans, neuf tout au plus. Je rêvais de devenir un astronaute, voyager dans l'espace, faire du houla-hop avec les anneaux de saturne ou encore une partie de foot avec pluton. Bref je vivais dans mon monde, un monde parfait où se rencontrait les elfes et les filles de magazines de Sawyer, où ma mère faisait des petits plats pour la reine d'Angleterre, le rêve quoi. J'aimais partir dans mes délires enfantins, m'imaginer aux bras de filles toutes plus belles les unes que les autres, ou encore devenir milliardaire et accessoirement le roi du monde. Désormais mes rêves sont banals, je veux rester en vie assez longtemps pour que Salomé et Hannah me pardonne, je veux avoir autant d'assurance qu'Elia, dire la vérité à Bridget, ne plus avoir de dette. Ces rêves relèvent plutôt du fantasme maintenant. Salomé vient de débarquer à Hungcalf et elle a rejoint les rangs d'Hannah. Elia cherche à m'aider, mais je suis un mauvais élève. Mes dettes s'accumulent. Puis Bridget, elle m'obsède, elle m'attire, elle me possède. Elle contrôle ma voix, mes gestes, ma raison, qu'elle le veuille ou non elle arrive à faire de moi tout ce qu'elle désire. Je ne suis que son pantin. Un pantin en pleine crise.
Bridget. Son souvenir m'arracha un soupir. Ne plus penser à elle serait plus dure que je ne le pensais. Et Emy, la jolie Emy. Pourquoi faisait-elle ça pour moi ? "Elle t'aime beaucoup" me disait Sawyer. Que nenni, il doit y avoir une autre raison. C'est forcement une autre raison qui la pousse à me protéger. Elle est pas enceinte au moins ? Non, non je l'aurais remarqué. Cette phrase restait coincée au fin fond de ma tête, elle t'aime... Merde. Désillusion. Merde, merde, merde. Mes idées virevoltent dans ma tête, elles s'entrechoquent, se tamponnent, je me perds dans un monde d'illusions, elle m'aime ? C'est impossible. On ne m'aime pas moi. Seul ma famille m'aime, seul Spencer ne me hait pas, mais elle ne m'aime pas non plus, enfin pas comme ça. La blonde était devant moi, je l'ai poussé, j'ai hurlé. Horrible vision que celle d'une femme vous voulant du bien sans rien en retour. Elle veut quelque chose. Ses yeux hurlent, je ne les écoute pas, je ne les entends pas. Elle veut, elle veut que je sois heureux, et ça je ne peux pas l'encaisser.
Son top noir entre les mains je rougissais honteusement. Quel piteux séducteur ! Je tentais de faire un garrot sur ma blessure. L'hémorragie s'arrêta petit à petit. La blessure n'était pas si profonde que cela en fin de compte. Elle souriait, elle me tuait cette fille. On a beau lui hurler dessus, la pousser, elle revient, elle aime encore plus, elle n'abandonne pas.
If you wanna be my lover, you gotta get with my friends,
Make it last forever friendship never ends,
If you wanna be my lover, you have got to give,
Taking is too easy, but thats the way it is.
Make it last forever friendship never ends,
If you wanna be my lover, you have got to give,
Taking is too easy, but thats the way it is.
Elle chantait mal. C'était horriblement sincère. Cette sincérité était écœurante, je la fixais, bizarrement je n'arrivais pas à comprendre ses mouvements de bassin. Elle dansait ? Une démo des spice-girl plutôt étonnante, pathétique, mais terriblement mignonne. J'étais désormais levée, devant elle. Un mouvement inconsidéré, mes lèvres se collèrent contre les siennes. Embrasser. Embrasser Emy, voilà ce que mon esprit demandait. Nous sommes restés comme ça pendant cinq secondes. Cinq secondes. Un fragment d'éternité. « Je pars demain à Salem chez ma correspondante. » dis-je en lui caressant les cheveux. « Je crois que je t'apprécie plus que je ne le pensais. » et je suis partie. Sans rien dire de plus, en trainant la patte, en maudissant mon esprit, en haïssant mes lèvres. Mais le visage d'Emy, ses lèvres, son top noir me revenait sans cesse à l'esprit. Elle m'aura fait chier jusqu'au bout celle-là.
THE END
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