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L'ombre de tes lèvres [PV]
Lun 12 Juil 2010 - 19:18
La nuit commençait à tomer depuis peu de temps et pourtant la ville de Norwich grouillait déjà de jeunes fêtards, et de couples. Tous voulaient passer une soirée agréable, à leur façon, afin de laisser derrière eux la semaine qu’ils venaient de passer. Certains voulaient oublier les études, d’autres le travail et d’autres encore leur vie monotone sans grand intérêt. Les rues avaient d’abord commençaient à se remplir de monde, un peu comme une masse énorme se dirigeant dans des endroits communs, et s’étaient finalement vidées rapidement.
Ce soir-là, je marchais seule, arpentant les rues sans réel but à part peut-être celui de se vider l’esprit. J’avais pris soin de sortir discrètement du château histoire de ne pas être obligé de proposer à quelqu’un de venir avec moi, non que je n’étais pas associable mais j’avais vraiment besoin d’être seule. Le pavé était toujours humide, suite à la pluie qui était tombée quelques heures plus tôt, donnait ainsi une ambiance étrange. Les flaques toujours présentes reflétaient la lumière des néons des divers magasins toujours ouverts, ainsi que la lumière des phares des véhicules qui passaient silencieusement à côté de moi. Les nuages étaient passés, mais la nuit restait fraîche, c’est pourquoi j’avais pris soin de me vêtir d’un jean léger, d’un large t-shirt qui laissait voir mes fine épaules et d’une petite veste en laine d’un gris nuageux. Quelle nuit étrange ! Le temps semblait s’écouler au ralenti... ça en était déprimant.
Que faire, que faire ? J’aurais pu vagabonder indéfiniment dans les rues de Norwich qui me rappelaient tant ma folle jeunesse à me promener en charmante compagnie, flirtant à droite à gauche avec de jeunes inconnu en allant au Dressing Pony, Je passais justement devant et souris, je poussai la porte, laissant ainsi la musique des lieux arriver à mes oreilles, me détendant directement. Ce que je pouvais aimer la musique, le bruit... en effet, s’il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c’était bien le silence ou les conversations inutile.. La porte s’ouvrit et ce fut comme si la terre semblait avoir subitement cessé de tourner, comme si quelqu’un avait interrompu la course du temps d’un claquement de doigts, avec des gouttes d’or en suspension. Une ombre, une silhouette fragile se dessinait devant moi. L'image se condensait de plus en plus sans atteindre pourtant la précision grossière de la réalité, et je pus enfin le voir, cette personne qui venait d’entrer.
Par habitude, je me dirigeai directement vers le comptoir et commandai un martini avec un sourire au serveur qui depuis quelques temps commençait à me connaître. Alors qu’il se retournait pour choisir un coin tranquille où s’asseoir J’observai les quelques personnes assises dans le café avant de juger qu’elle n’avait pas grand intérêt. Une femme avec son enfant en train de boire chacun un chocolat, si insouciant, ils semblaient heureux et ce fut comme une sorte de coup de poignard dans le dos, j’aurais donné n’importe quoi pour être à la place de cette femme et son enfant avec mon propre fils, ce dernier devait avoir l’âge du mien quand l’accident se produisit, mes yeux ambrés s’emplirent de fines larmes de contenais comme je le pouvais. Baissant la tête je sortais nonchalamment une cigarette de mon paquet à moitié vide, la coinçant entre mes lèvres blêmes avant de l'allumer d'un coup sec. La dose de nicotine s’étendit rapidement à tout mon être provoquant, comme à l’accoutumé, un léger frisson de plaisir agréable témoignant de ma forte dépendance à ce doux objet...
Reposant mon regard sur la femme et son enfant, je vins à me demander si elle était si apaisée d’être avec lui, elle semblait fatiguée et agacée. Détournant mon regard de la petite famille, je me concentrais sur mon verre dont j’avais hâte que le liquide se répande dans ma bouche de connaisseuse, j’avais pensé à arrêter de boire mais j’étais à l’aise car mon addiction qui cependant me rongeait un plus chaque jour.
J’étais donc condamnée à passer la soirée seule et à présent je le regrettais, j’aurais aimé avoir quelqu’un pour me changer les idées et passer une bonne soirée, peut-être en charmante compagnie pourquoi pas… L’éventualité était plutôt alléchante. Je scrutais donc l’entrée du bar où j’espérais voir entrer une tête connu avec qui je pourrais bien passer la soirée, je n’avais pas pensée que le Dressing Pony abritait aussi la jeunesse dévergondé hugcalfienne, donc je vis des têtes connu certes mais pas avec qui j’aurais passé la soirée. Heureusement la porte s’ouvrit enfin et je souris, ravie de voir enfin quelqu’un qui pourra faire que cette soirée soit beaucoup moins longue. Je lui souris et l’invitai à me rejoindre d’un regard rieur. Mes angoisses s’étaient presque envolaient.
Ce soir-là, je marchais seule, arpentant les rues sans réel but à part peut-être celui de se vider l’esprit. J’avais pris soin de sortir discrètement du château histoire de ne pas être obligé de proposer à quelqu’un de venir avec moi, non que je n’étais pas associable mais j’avais vraiment besoin d’être seule. Le pavé était toujours humide, suite à la pluie qui était tombée quelques heures plus tôt, donnait ainsi une ambiance étrange. Les flaques toujours présentes reflétaient la lumière des néons des divers magasins toujours ouverts, ainsi que la lumière des phares des véhicules qui passaient silencieusement à côté de moi. Les nuages étaient passés, mais la nuit restait fraîche, c’est pourquoi j’avais pris soin de me vêtir d’un jean léger, d’un large t-shirt qui laissait voir mes fine épaules et d’une petite veste en laine d’un gris nuageux. Quelle nuit étrange ! Le temps semblait s’écouler au ralenti... ça en était déprimant.
Que faire, que faire ? J’aurais pu vagabonder indéfiniment dans les rues de Norwich qui me rappelaient tant ma folle jeunesse à me promener en charmante compagnie, flirtant à droite à gauche avec de jeunes inconnu en allant au Dressing Pony, Je passais justement devant et souris, je poussai la porte, laissant ainsi la musique des lieux arriver à mes oreilles, me détendant directement. Ce que je pouvais aimer la musique, le bruit... en effet, s’il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c’était bien le silence ou les conversations inutile.. La porte s’ouvrit et ce fut comme si la terre semblait avoir subitement cessé de tourner, comme si quelqu’un avait interrompu la course du temps d’un claquement de doigts, avec des gouttes d’or en suspension. Une ombre, une silhouette fragile se dessinait devant moi. L'image se condensait de plus en plus sans atteindre pourtant la précision grossière de la réalité, et je pus enfin le voir, cette personne qui venait d’entrer.
Par habitude, je me dirigeai directement vers le comptoir et commandai un martini avec un sourire au serveur qui depuis quelques temps commençait à me connaître. Alors qu’il se retournait pour choisir un coin tranquille où s’asseoir J’observai les quelques personnes assises dans le café avant de juger qu’elle n’avait pas grand intérêt. Une femme avec son enfant en train de boire chacun un chocolat, si insouciant, ils semblaient heureux et ce fut comme une sorte de coup de poignard dans le dos, j’aurais donné n’importe quoi pour être à la place de cette femme et son enfant avec mon propre fils, ce dernier devait avoir l’âge du mien quand l’accident se produisit, mes yeux ambrés s’emplirent de fines larmes de contenais comme je le pouvais. Baissant la tête je sortais nonchalamment une cigarette de mon paquet à moitié vide, la coinçant entre mes lèvres blêmes avant de l'allumer d'un coup sec. La dose de nicotine s’étendit rapidement à tout mon être provoquant, comme à l’accoutumé, un léger frisson de plaisir agréable témoignant de ma forte dépendance à ce doux objet...
Reposant mon regard sur la femme et son enfant, je vins à me demander si elle était si apaisée d’être avec lui, elle semblait fatiguée et agacée. Détournant mon regard de la petite famille, je me concentrais sur mon verre dont j’avais hâte que le liquide se répande dans ma bouche de connaisseuse, j’avais pensé à arrêter de boire mais j’étais à l’aise car mon addiction qui cependant me rongeait un plus chaque jour.
J’étais donc condamnée à passer la soirée seule et à présent je le regrettais, j’aurais aimé avoir quelqu’un pour me changer les idées et passer une bonne soirée, peut-être en charmante compagnie pourquoi pas… L’éventualité était plutôt alléchante. Je scrutais donc l’entrée du bar où j’espérais voir entrer une tête connu avec qui je pourrais bien passer la soirée, je n’avais pas pensée que le Dressing Pony abritait aussi la jeunesse dévergondé hugcalfienne, donc je vis des têtes connu certes mais pas avec qui j’aurais passé la soirée. Heureusement la porte s’ouvrit enfin et je souris, ravie de voir enfin quelqu’un qui pourra faire que cette soirée soit beaucoup moins longue. Je lui souris et l’invitai à me rejoindre d’un regard rieur. Mes angoisses s’étaient presque envolaient.
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Re: L'ombre de tes lèvres [PV]
Mer 14 Juil 2010 - 19:40
Les pavés étaient encore humides lorsque je sortis de l'école. J'adressai un dernier signe à un collègue en guise d'au revoir avant de m'enfoncer dans la nuit. Il était assez tard pour sortir. Mais il faut dire que je n'avais pas eu un journée réellement simple. Des petits marrants se sont mis à faire le bordel dans mon cours... Ma sympathie a des limites. Et mon problème n'arrange rien. J'avais mal à la tête et n'avais plus qu'une envie, me poser quelque part.
Les lointains éclairs déchiraient le ciel et illuminaient les rues. Je marchais sans trop savoir où aller. J'èrais en quelques sortes. Je croisais de tout; des silhouettes hautes et bien bâties, des plus fines et plus petites et enfin certaines silhouettes courbées par la vieillesse ou la détresse. Une ombre me rappela étrangement mon père. Il venait de mourir et je n'arrivais pas à réaliser... je l'aimais tellement. Un violent coup de tonnerre me sortit de mes pensées. Il ne faisait pas très chaud comparé aux autres jours. Je m'étais donc muni d'une veste au cas où et j'avais bien fait.
Je ne savais pas précisément ce dont j'avais envie. Cette journée m'avait parue longue et interminable. Marcher me détendrais. Tout en arpentant les rues je me rendis compte ne pas avoir vu Avalone partir. Je n'avais pas pu lui parler beaucoup aujourd'hui, nos emplois du temps ne coïncidant pas. Surtout qu'en principe, pour un meilleur déroulement du cours d'Astronomie, j'avais organisé des cours à dix heures du soir pour permettre de voir de les astres de nuit. Bon ce soir c'était loupé car il y 'avait eu un orage auparavant, d'où les nuages qui formaient une couche brumeuse dans le ciel. J'avais laissé mes affaires sur mon bureau en vrac après m'être pris la tête tout seul. Oui ça m'arrive...
Je dépassais le dressing pony quand je me dis qu'un petit remontant ne me ferais pas de mal. J'ouvris la porte et découvrit une pièce à moitié pleine. Je scrutai la pièce entièrement et me rendis compte de la présence d"Avalone. J'affichai de suite un grand sourire et allai m'installer vers elle. Je l'enlaçai et m'assied à ses côtés. Je commandai moi aussi un martini.
Je ne t'ai pas vu beaucoup aujourd'hui !
Les lointains éclairs déchiraient le ciel et illuminaient les rues. Je marchais sans trop savoir où aller. J'èrais en quelques sortes. Je croisais de tout; des silhouettes hautes et bien bâties, des plus fines et plus petites et enfin certaines silhouettes courbées par la vieillesse ou la détresse. Une ombre me rappela étrangement mon père. Il venait de mourir et je n'arrivais pas à réaliser... je l'aimais tellement. Un violent coup de tonnerre me sortit de mes pensées. Il ne faisait pas très chaud comparé aux autres jours. Je m'étais donc muni d'une veste au cas où et j'avais bien fait.
Je ne savais pas précisément ce dont j'avais envie. Cette journée m'avait parue longue et interminable. Marcher me détendrais. Tout en arpentant les rues je me rendis compte ne pas avoir vu Avalone partir. Je n'avais pas pu lui parler beaucoup aujourd'hui, nos emplois du temps ne coïncidant pas. Surtout qu'en principe, pour un meilleur déroulement du cours d'Astronomie, j'avais organisé des cours à dix heures du soir pour permettre de voir de les astres de nuit. Bon ce soir c'était loupé car il y 'avait eu un orage auparavant, d'où les nuages qui formaient une couche brumeuse dans le ciel. J'avais laissé mes affaires sur mon bureau en vrac après m'être pris la tête tout seul. Oui ça m'arrive...
Je dépassais le dressing pony quand je me dis qu'un petit remontant ne me ferais pas de mal. J'ouvris la porte et découvrit une pièce à moitié pleine. Je scrutai la pièce entièrement et me rendis compte de la présence d"Avalone. J'affichai de suite un grand sourire et allai m'installer vers elle. Je l'enlaçai et m'assied à ses côtés. Je commandai moi aussi un martini.
Je ne t'ai pas vu beaucoup aujourd'hui !
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