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Alone in the dark (libre)
Dim 25 Juil 2010 - 22:54
Alone in the dark
&
Libre & Ailinn Jones
&
Libre & Ailinn Jones
Doucement venir cueillir la fleur. La tige élancée froisse la peau pâle. Portant la plante à son nez retroussé, l’odeur envahie son corps endormi. Tournés lentement sous son regard émeraude, les pétales frissonnèrent alors que la brise estivale les caressait. Les lippes rosées s’étirèrent dans d’un sourire satisfait. Quelques doigts fins s’égarèrent emmêlant sur sa chevelure rousse la tige d’une fleur mourante.
Soupir. Assise sur le plus beau trône au monde, son postérieur, Ailinn se lassait. Nichée au creux de l’herbe grasse, elle s’allongea. Le sol contre son ventre, elle le prenait l’espace d’un instant pour sommier. A peine arrivée que l’école semblait avoir été désertée. Vide. Solitude. Avait-elle manqué une annonce concernant une épidémie ? Avait-elle fait fuir toute trace de vie ?
Complainte misérable, elle abaissa le voile de chair sur son regard. Elle avait fait son entrée au sein d’un poulailler. Entrainée dans le mouvement devrait elle se coucher au plus tard à 20h30 ? Jouant de ses doigts entre les cheveux sombres de la pelouse, Ailinn s’inventait une multitude d’hypothèses.
Fraicheur nocturne. Dans un rêve fou, elle s’était vue faire une entrée triomphante. Défaut et désillusion de l’imagination. Déçue, elle n’avait marqué son arrivée qu’une valise trop lourde rayant le pavé d’une école luxueuse. Pas un sourire, pas une connaissance n’illumina sa venue.
Triste affaire. Un écho effleura son ouïe sans éveiller de mouvement sur ce corps vautré, fainéant. Étrangeté humaine. Présence. Ailinn sentait la brûlure tiède d’un regard sur son corps. Piqué par la curiosité, elle pivota lentement la tête sur la droite. Qui ? Qui serait la première rencontre d’Ailinn ? Un élève en mal de compagnie ? Un professeur ? Une élève attendant son rendez vous galant ?
Dans la cachette de la nuit, Ailinn ne distingua qu’une forme. Effort, tentative. Elle essaya de distinguer les contours de ce nouvel arrivant. Pudeur. Elle rabaissa ses jambes nues contre la moiteur de la végétation. Il ne souhaitait point exhiber ses mollets au premier venu. Le tissu blanc retomba contre sa peau respectant le silence du lieu comme s’il s’agissait d’une église. Les orteils vinrent se rendre visite. S’attirant l’un à l’autre, Alinn remuait ses extrémités en rythme comme l’on pourrait jouer de ses doigts. Une paume plaquée, elle rabattit sa robe contre ses genoux. Décence. Sourire. Malice. Le regard s’allumait emplie d’espoir. La concurrence des étoiles ne semblait que dérisoire.
Soupir. Assise sur le plus beau trône au monde, son postérieur, Ailinn se lassait. Nichée au creux de l’herbe grasse, elle s’allongea. Le sol contre son ventre, elle le prenait l’espace d’un instant pour sommier. A peine arrivée que l’école semblait avoir été désertée. Vide. Solitude. Avait-elle manqué une annonce concernant une épidémie ? Avait-elle fait fuir toute trace de vie ?
Complainte misérable, elle abaissa le voile de chair sur son regard. Elle avait fait son entrée au sein d’un poulailler. Entrainée dans le mouvement devrait elle se coucher au plus tard à 20h30 ? Jouant de ses doigts entre les cheveux sombres de la pelouse, Ailinn s’inventait une multitude d’hypothèses.
Fraicheur nocturne. Dans un rêve fou, elle s’était vue faire une entrée triomphante. Défaut et désillusion de l’imagination. Déçue, elle n’avait marqué son arrivée qu’une valise trop lourde rayant le pavé d’une école luxueuse. Pas un sourire, pas une connaissance n’illumina sa venue.
Triste affaire. Un écho effleura son ouïe sans éveiller de mouvement sur ce corps vautré, fainéant. Étrangeté humaine. Présence. Ailinn sentait la brûlure tiède d’un regard sur son corps. Piqué par la curiosité, elle pivota lentement la tête sur la droite. Qui ? Qui serait la première rencontre d’Ailinn ? Un élève en mal de compagnie ? Un professeur ? Une élève attendant son rendez vous galant ?
Dans la cachette de la nuit, Ailinn ne distingua qu’une forme. Effort, tentative. Elle essaya de distinguer les contours de ce nouvel arrivant. Pudeur. Elle rabaissa ses jambes nues contre la moiteur de la végétation. Il ne souhaitait point exhiber ses mollets au premier venu. Le tissu blanc retomba contre sa peau respectant le silence du lieu comme s’il s’agissait d’une église. Les orteils vinrent se rendre visite. S’attirant l’un à l’autre, Alinn remuait ses extrémités en rythme comme l’on pourrait jouer de ses doigts. Une paume plaquée, elle rabattit sa robe contre ses genoux. Décence. Sourire. Malice. Le regard s’allumait emplie d’espoir. La concurrence des étoiles ne semblait que dérisoire.
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Re: Alone in the dark (libre)
Dim 25 Juil 2010 - 23:34
Emma & Ailinn
Les chuchotements des filles partageant mon dortoir était particulièrement agaçant. Je n'en avais rien à faire de savoir que un tel avait couché avec une telle, que ceci avait été ingurgé par celui ci ... Bref. Les commères continuaient encore et encore à pialler, et moi, je tentais vainement de lire. Pour une fois que je ne faisais pas de soirées ou quoique se soit d'autres. Je leur jetais un regard désespéré. Savaient-elles se la fermer ? Je soupirais avec force pour leur faire comprendre qu'elles m'embêtaient, pour ne pas être vulgaire. Elles me lancèrent un regard exprimant clairement que je devais aller voir ailleurs si elles y étaient. Je leur jetais mon plus beau regard noir, claquait mon livre sur ma table de chevet avec force et enfilait mes chaussures. Habillée d'un short en jean, et d'un simple top noir, je prenais un gilet, au cas où. Je sortis du dortoir en faisant claquer la porte bien fort, et soufflais pour me calmer.
- Sales pestes. Marmonnais-je
Ces filles avait 18 ans quand même. Et elles avaient la mentalité d'une gamine de 14 ans. Faudrait peut-être qu'elles pensent à grandir dans leur tête. Je me décidais à sortir prendre l'air. Je ne savais vraiment pas ce que j'allais faire. Pas de fêtes, personne à aller voir ... Le calme total. Et je n'étais pas fatiguée. C'était ça, le pire. J'avais rien à faire et je n'avais pas envie de dormir. Qu'est ce que j'allais bien pouvoir faire, moi, jusqu'à que la fatigue se décide à venir me dire bonsoir ? Mes pieds m'entraînèrent au parc. Je flânais en toute tranquillité, laissant mes pensées aller et venir sur tout un tas de souvenirs. Poudlard ... Roxy ... Mes anciens amis ... Tellement de souvenirs, douleureux et plus beaux les uns que les autres. Qu'étaient-ils devenus ? Qu'était-elle devenue ? Je secouais la tête. Pas la peine de repenser à tout ça. Encore moins à elle. C'était me faire du mal pour rien.
Ma vue distingua une forme, couchée sur le sol. Je la vis se replier. Je m'arrêtais, hésitante. Est-ce-que je devais aller voir qui c'était ? Je me mordis la lèvre. Il était tard, et peut-être que la personne attendait quelqu'un ? Bon ... Au pire, je ne risquais pas grand chose. Juste un bon 'Dégage'. Armée d'un grand sourire, je m'avançais et me laissais tomber à côté de la fille. J'arrivais à voir que la forme était féminine. Je décernais peu de choses à cause de la pénombre. Toujours souriante, je lançais un bonsoir joyeux.
- Sales pestes. Marmonnais-je
Ces filles avait 18 ans quand même. Et elles avaient la mentalité d'une gamine de 14 ans. Faudrait peut-être qu'elles pensent à grandir dans leur tête. Je me décidais à sortir prendre l'air. Je ne savais vraiment pas ce que j'allais faire. Pas de fêtes, personne à aller voir ... Le calme total. Et je n'étais pas fatiguée. C'était ça, le pire. J'avais rien à faire et je n'avais pas envie de dormir. Qu'est ce que j'allais bien pouvoir faire, moi, jusqu'à que la fatigue se décide à venir me dire bonsoir ? Mes pieds m'entraînèrent au parc. Je flânais en toute tranquillité, laissant mes pensées aller et venir sur tout un tas de souvenirs. Poudlard ... Roxy ... Mes anciens amis ... Tellement de souvenirs, douleureux et plus beaux les uns que les autres. Qu'étaient-ils devenus ? Qu'était-elle devenue ? Je secouais la tête. Pas la peine de repenser à tout ça. Encore moins à elle. C'était me faire du mal pour rien.
Ma vue distingua une forme, couchée sur le sol. Je la vis se replier. Je m'arrêtais, hésitante. Est-ce-que je devais aller voir qui c'était ? Je me mordis la lèvre. Il était tard, et peut-être que la personne attendait quelqu'un ? Bon ... Au pire, je ne risquais pas grand chose. Juste un bon 'Dégage'. Armée d'un grand sourire, je m'avançais et me laissais tomber à côté de la fille. J'arrivais à voir que la forme était féminine. Je décernais peu de choses à cause de la pénombre. Toujours souriante, je lançais un bonsoir joyeux.
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Re: Alone in the dark (libre)
Lun 26 Juil 2010 - 10:28
Alone in the dark
&
Emma Parker & Ailinn Jones
&
Emma Parker & Ailinn Jones
Distance dévorée. Ailinn resta spectatrice de l’arrivée de cette ombre à ses cotés. Satisfaction. Chaleur humaine. La compagnie d’un semblable sur son matelas végétal de fortune lui arracha un sourire. Flânerie.
Mots sucrés. Ce n’était que des politesses au creux desquels un sourire se faisait deviner. Son amour pour les banalités s’éveilla entrainant dans son sillon toute sa curiosité. Elle se laissa aller. Bras croisés contre le sol en support d’un menton devenu lourd, elle eut un rire enfantin. Invitation. Elle redressa à nouveau ses mollets. Libérés par la voix d’une fille, la pudeur s’évapora. Les orteils vinrent jouer de l’air avec paresse. Sans préambule, sans filet, elle se jeta dans le vide du silence pour mieux le chasser de quelques mots réjouis.
« Ravie de voir qu’il n’y a pas que des poules ici. Je commençais à craindre d’être arrivé dans un couvant ! Couvre feu à 20h les filles ! Une prière et au lit ! »
Quittant son support improvisé, le menton se redressa laissant un rire s’élever dans la chaleur de la nuit. Délaissant la silhouette de son compagnon, Ailinn plongea la main parmi la végétation obscure de parc. Les doigts s’aventurèrent sur une tige fine. S’agrippant à la queue verte, elle tira sans violence celle-ci. Séparation de la plante et de ses racines, libération de cette vie éphémère pour le plaisir d’une créature avide de splendeurs fanée. Ailinn ne se lassait jamais de garder contre elle ses beautés fragiles. Le rituel se poursuivit. Pétales tournoyant et valse entre ses doigts d’une fleur s’éteignant ravirent les yeux de la rouquine.
Sans hésitation, Ailinn repoussa le sol de ses avant bras. Arquant son dos, elle pivota pour laisser ses fesses rejoindre le sol. Venant couvrir la silhouette inconnue les émeraudes s’aventurèrent dans une analyse, une tentative de reconnaissance. Les cheveux étincelant sous les pâles rayons de la nuit laissaient deviner une couleur claire. Blonde ? Ailinn le supposait. Elle avait constaté sa taille respectable et ses formes féminine durant l’arrivé. Gracieuses, harmonieuses, les mèches d’or intrigués la rousse étourdit dans sa contemplation. Un manque saisit la sorcière. Parmi ses mèches parfaites, un détail paraissait absent. Tournant inlassable la tige entre ses doigts Ailinn l’approcha avec douceur des cheveux de la blonde. Sans brusquerie, elle noua la fleur entre les brins dorés de la jeune inconnue. Quelques mots accompagnèrent le mouvement :
« Bienvenue dans le monde de la nuit. ALOA ! »
Enseignement procurée par sa grand-mère, Ailinn percevait les fleurs telles un reflet de la beauté féminine. Parfum délicat. Douceur. Couleurs joyeuses. Les mots sonnaient telle une plaisanterie juvénile. Peu de monde au sein de la communauté des sorciers partageait les passions et le mode de vie des hippies. Alinn se contentait de cette civilisation rappelant un moyen âge doré. Elle se plaisait dans cet univers. Elle aimait plonger dans l’un puis dans l’autre immisçant dans l’un les idées et les façons de vivre de l’autre.
Mots sucrés. Ce n’était que des politesses au creux desquels un sourire se faisait deviner. Son amour pour les banalités s’éveilla entrainant dans son sillon toute sa curiosité. Elle se laissa aller. Bras croisés contre le sol en support d’un menton devenu lourd, elle eut un rire enfantin. Invitation. Elle redressa à nouveau ses mollets. Libérés par la voix d’une fille, la pudeur s’évapora. Les orteils vinrent jouer de l’air avec paresse. Sans préambule, sans filet, elle se jeta dans le vide du silence pour mieux le chasser de quelques mots réjouis.
« Ravie de voir qu’il n’y a pas que des poules ici. Je commençais à craindre d’être arrivé dans un couvant ! Couvre feu à 20h les filles ! Une prière et au lit ! »
Quittant son support improvisé, le menton se redressa laissant un rire s’élever dans la chaleur de la nuit. Délaissant la silhouette de son compagnon, Ailinn plongea la main parmi la végétation obscure de parc. Les doigts s’aventurèrent sur une tige fine. S’agrippant à la queue verte, elle tira sans violence celle-ci. Séparation de la plante et de ses racines, libération de cette vie éphémère pour le plaisir d’une créature avide de splendeurs fanée. Ailinn ne se lassait jamais de garder contre elle ses beautés fragiles. Le rituel se poursuivit. Pétales tournoyant et valse entre ses doigts d’une fleur s’éteignant ravirent les yeux de la rouquine.
Sans hésitation, Ailinn repoussa le sol de ses avant bras. Arquant son dos, elle pivota pour laisser ses fesses rejoindre le sol. Venant couvrir la silhouette inconnue les émeraudes s’aventurèrent dans une analyse, une tentative de reconnaissance. Les cheveux étincelant sous les pâles rayons de la nuit laissaient deviner une couleur claire. Blonde ? Ailinn le supposait. Elle avait constaté sa taille respectable et ses formes féminine durant l’arrivé. Gracieuses, harmonieuses, les mèches d’or intrigués la rousse étourdit dans sa contemplation. Un manque saisit la sorcière. Parmi ses mèches parfaites, un détail paraissait absent. Tournant inlassable la tige entre ses doigts Ailinn l’approcha avec douceur des cheveux de la blonde. Sans brusquerie, elle noua la fleur entre les brins dorés de la jeune inconnue. Quelques mots accompagnèrent le mouvement :
« Bienvenue dans le monde de la nuit. ALOA ! »
Enseignement procurée par sa grand-mère, Ailinn percevait les fleurs telles un reflet de la beauté féminine. Parfum délicat. Douceur. Couleurs joyeuses. Les mots sonnaient telle une plaisanterie juvénile. Peu de monde au sein de la communauté des sorciers partageait les passions et le mode de vie des hippies. Alinn se contentait de cette civilisation rappelant un moyen âge doré. Elle se plaisait dans cet univers. Elle aimait plonger dans l’un puis dans l’autre immisçant dans l’un les idées et les façons de vivre de l’autre.
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Re: Alone in the dark (libre)
Lun 26 Juil 2010 - 11:46
Je la sentis se détendre au près de moi. Elle se laissa aller. Je laissais mes yeux vagabonder sur elle, après avoir jeter un lumos avec ma baguette. Elle était détendue, couchée sur le sol, les jambes en l'air jouant avec le doux vent d'été. Rousse, assez petite. Fine. Elle était jolie. Je l'entendis rire, pour quelque chose invisible à mes yeux. Puis, je compris.
« Ravie de voir qu’il n’y a pas que des poules ici. Je
commençais à craindre d’être arrivé dans un couvant ! Couvre feu à 20h les filles ! Une prière et au lit ! »
- Oh crois-moi, ce n'est pas du tout ça, ici !
commençais à craindre d’être arrivé dans un couvant ! Couvre feu à 20h les filles ! Une prière et au lit ! »
- Oh crois-moi, ce n'est pas du tout ça, ici !
J'éclatais de rire. Elle avait de l'humour, j'aimais ça. Je la vis se mettre en position assise. Elle avait une jolie fleur dans la main. Je la sentais naïve mais j'avais depuis longtemps appris à ne pas me fier aux apparences. Elle posa ses yeux sur moi. Je n'arrivais pas bien discerner leur couleur. Vert ou marron. Elle avait un joli sourire enfantin. C'était mignon. Elle se rapproche de moi, et je la sentis accrocher la fleur qu'elle tenait dans sa main, dans mes cheveux. Les mots qu'elle prononça me firent sourire. Je la trouvais particulièrement attachante, avec ses airs de petite fille.
[justify]Elle avait un joli sourire sur les lèvres. Je sentais que j'allais bien l'apprécier. Je supposais qu'elle avait le même âge que moi. Mais elle devait être arrivée avec une année de retard car je ne l'avais jamais vue auparavant, et d'habitude, je sais repérer les gens comme elle. Un peu naïf, enfantin, avec une grande sensibilité pour je ne sais quelles mystérieuses raisons. Elle avait l'air toute nouvelle en plus, un peu paumée dans cette grande université. Enfin, c'était un peu normal d'un côté. Elle ne connaissait encore personne, et beaucoup étaient partis en vacances. Moi, je préférais rester ici, en attendant mon départ en vacances. Je récupérais les nouveaux à leur entrée, quand j'étais au courant de leur arrivée, évidemment. Ce qui était assez rare.
Je levais la tête. La lune était pleine, et le ciel était rempli d'étoile. C'était merveilleux. J'avais toujours aimé regarder le ciel et les étoiles, malgré le fait que je déteste l'astronomie. Non, moi, je préfère penser en le regardant, au lieu d'apprendre le nom de chaques étoiles.
« Bienvenue dans le monde de la nuit. ALOA ! »
- Je suis ravie d'en faire partie.
- Je suis ravie d'en faire partie.
[justify]Elle avait un joli sourire sur les lèvres. Je sentais que j'allais bien l'apprécier. Je supposais qu'elle avait le même âge que moi. Mais elle devait être arrivée avec une année de retard car je ne l'avais jamais vue auparavant, et d'habitude, je sais repérer les gens comme elle. Un peu naïf, enfantin, avec une grande sensibilité pour je ne sais quelles mystérieuses raisons. Elle avait l'air toute nouvelle en plus, un peu paumée dans cette grande université. Enfin, c'était un peu normal d'un côté. Elle ne connaissait encore personne, et beaucoup étaient partis en vacances. Moi, je préférais rester ici, en attendant mon départ en vacances. Je récupérais les nouveaux à leur entrée, quand j'étais au courant de leur arrivée, évidemment. Ce qui était assez rare.
Je levais la tête. La lune était pleine, et le ciel était rempli d'étoile. C'était merveilleux. J'avais toujours aimé regarder le ciel et les étoiles, malgré le fait que je déteste l'astronomie. Non, moi, je préfère penser en le regardant, au lieu d'apprendre le nom de chaques étoiles.
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Re: Alone in the dark (libre)
Mar 27 Juil 2010 - 12:53
Lumière artificielle. Froissant son regard Ailinn contempla passive le rayon de lumière. Troublant la quiétude obscure, les lueurs chassèrent quelques ombres éparses.
« Normalement, on doit boire à ta santé mais…j’ai pas à boire. »
Elle tourna ses paumes ouvertes vers la blonde. Symbole de son état, elle haussa les épaules résignée. Un tour de magie n’aurait pu leur rendre ce qui ne pouvait être ? Une fontaine de vin était elle faisable ?
Naquit alors au tréfonds de son esprit, un questionnement légitime. Ou avait elle rangée sa baguette ? L’aurait elle laissée sagement sur sa table de chevet ? Une moue de réflexion modela sa figure juvénile. Il lui semblait l’avoir sur elle. Ni poche, ni sac n’accompagnait son voyage nocturne. Un doigt fin courut sur son genou comme une réponse à tant d’interrogation. Le tissu dévoila une jambe fine, albâtre, avant de finir sa course contre une jarretière. Etouffé sous la soie mauve, la baguette trônait là.
Dans un sourire enfantin, elle bascula le morceau de bois parmi ses doigts avides. Sans se soucier de sa tenue peu convenable dans un tel lieu, elle redressa son regard contre la silhouette humaine. Suivant le mouvement de tête de cette inconnue, Ailinn posa ses orbes sur la voute céleste. Perdant un doigt dans l’ombre de la nuit, elle désigna un groupement d’étoile. Doctement, elle expliqua :
« D’après mon horoscope, je devrais tomber malade dans quelques jours et faire une rencontre en amour. Si j’avais su qu’il suffirait d’avoir le nez rouge pour le séduire je serais tombée malade plus tôt. »
Récupérant son doigt parmi les ombres, elle rabattit sa paume contre l’herbe. Ailinn se créait son horoscope chaque mois. Avec le plus grand sérieux dû à ses options, elle travaillait assidument pour devenir meilleure. Elle pouvait prétendre avoir une matière ou elle étincelait au sommet. Elle eut un rire, un éclat brisant plus encore la quiétude du parc.
Il ne lui manquait plus qu’une bouteille pour rendre la soirée parfaite. Un jus de citrouille aurait rendu son monde plus loquace et dynamique. Peut être aurait elle pu cueillir le sommeil parmi les gorgées sucrées. Déjà, Ailinn menaçait de teindre sa réputation en peinture d’alcool et d’ivresse.
« Normalement, on doit boire à ta santé mais…j’ai pas à boire. »
Elle tourna ses paumes ouvertes vers la blonde. Symbole de son état, elle haussa les épaules résignée. Un tour de magie n’aurait pu leur rendre ce qui ne pouvait être ? Une fontaine de vin était elle faisable ?
Naquit alors au tréfonds de son esprit, un questionnement légitime. Ou avait elle rangée sa baguette ? L’aurait elle laissée sagement sur sa table de chevet ? Une moue de réflexion modela sa figure juvénile. Il lui semblait l’avoir sur elle. Ni poche, ni sac n’accompagnait son voyage nocturne. Un doigt fin courut sur son genou comme une réponse à tant d’interrogation. Le tissu dévoila une jambe fine, albâtre, avant de finir sa course contre une jarretière. Etouffé sous la soie mauve, la baguette trônait là.
Dans un sourire enfantin, elle bascula le morceau de bois parmi ses doigts avides. Sans se soucier de sa tenue peu convenable dans un tel lieu, elle redressa son regard contre la silhouette humaine. Suivant le mouvement de tête de cette inconnue, Ailinn posa ses orbes sur la voute céleste. Perdant un doigt dans l’ombre de la nuit, elle désigna un groupement d’étoile. Doctement, elle expliqua :
« D’après mon horoscope, je devrais tomber malade dans quelques jours et faire une rencontre en amour. Si j’avais su qu’il suffirait d’avoir le nez rouge pour le séduire je serais tombée malade plus tôt. »
Récupérant son doigt parmi les ombres, elle rabattit sa paume contre l’herbe. Ailinn se créait son horoscope chaque mois. Avec le plus grand sérieux dû à ses options, elle travaillait assidument pour devenir meilleure. Elle pouvait prétendre avoir une matière ou elle étincelait au sommet. Elle eut un rire, un éclat brisant plus encore la quiétude du parc.
Il ne lui manquait plus qu’une bouteille pour rendre la soirée parfaite. Un jus de citrouille aurait rendu son monde plus loquace et dynamique. Peut être aurait elle pu cueillir le sommeil parmi les gorgées sucrées. Déjà, Ailinn menaçait de teindre sa réputation en peinture d’alcool et d’ivresse.
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Re: Alone in the dark (libre)
Lun 2 Aoû 2010 - 18:47
[HJ: J'ai un gros gros manque d'inspiration. Je tente de répondre au plus vite ! Désolée.]
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