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SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 0:51
BALSEYSpencer Octavie
ÂGE : Dix-neuf ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: Vingt-quatre septembre 1990 ; Vancouver, Canada.
NATIONALITE : Anglo-Canadienne
ISSU D'UNE FAMILLE : Half-blood
CLASSE SOCIALE : Moyenne
OPTIONS CHOISIES: Sortilèges. métamorphose. potions.
PATRONUS : Un condor
BAGUETTE : Vingt et un centimètre huit en bois de charme avec une écaille de sirène.
Raconte-moi Une Belle Histoire.
.
« Avant notre venue, rien ne manquait au monde; après notre départ, rien ne lui manquera. »
Quatre ans. Pacific Central Gare. Vancouver. Canada. 08h33.
« Dis maman pourquoi tu as l’air contrariée ? » demanda la fillette qui tenait fermement la main de sa mère pressée comme jamais la faisant limite courir derrière elle pour suivre son rythme. « Spencer je te rappelle que tu avons un train à prendre alors s’il te plait ma chérie dépêche toi où nous allons le manquer » répondit-elle sur un ton qu’elle essayait de rendre tendre toujours en trainant sa fille derrière elle. La demoiselle voulut lui rappeler qu'ils étaient des sorciers donc ce n'était pas grave, il y'avait d'autres moins de transports plus magiques et plus rapides, mais elle se retint de peur de blesser sa mère. En effet, sa mère détestait la magie, enfin, elle savait que c'était quelque chose qui avait tendance à l'énerver donc elle ne dit rien. Puis la jeune fille jeta un coup d’œil derrière elle vers son père, lui au contraire joyeux, arborant un sourire rayonnant qui lui fit chaud au cœur et lui redonna le sourire. Cependant, elle ressentait comme une tension, un espèce de truc qui pesait mais ne sut quoi et se contenta de sourire à nouveau en suivant sa mère en silence. Ils arrivèrent sur le quai et subitement sa mère s’arrêta et se retourna vers son unique petite fille, la prunelle de ses yeux, son tout, affichant une mine qui voulait se faire souriante et confiante mais à la place elle eut droit à une espèce de grimace qui l’effraya plus qu’autre chose. La jeune demoiselle écarquilla les yeux, étouffa un cri et sourit malgré tout. Depuis quelques temps sa mère semblait fatiguée, lessivée, ses yeux avaient perdu leur lueur, le petit truc qui les faisaient briller quand on les regardait longtemps, sa peau était devenu plus terne, plus grise, plus effrayante et cadavérique. Spencer n’avait que 4 ans et pourtant la gosse comprenait beaucoup de choses peut être même plus que les adultes dans cette situation là, elle était intelligente et observatrice. Et ca, ce n’était pas passé inaperçu. « Spencer Octavie, ma belle, va tenir la main de ton père, je reviens.. » dit la mère accroupie devant sa fille la fixant droit dans les yeux et caressant la joue de la petite poupée en face d’elle. « Oui maman » répondit simplement la gosse avec un grand sourire. La mère disparut rapidement du champ de vision de la petite et pressa la main de son père en lui lançant un sourire. « Dis papa, le train arrive bientôt ? » demanda la petite. « Oui ma chérie ! Et dans quelques heures nous serons chez ta grand-mère » répondit alors le père affichant un grand sourire et une mine rassurante. Elle lui sourit, simplement, comme à son habitude et chercha sa mère des yeux… sa mère qui n’arrivait pas alors qu’on annonçait l’arrivée du train en gare, alors qu’après de longues minutes qui s’écoulèrent lentement sa mère n’arrivait toujours pas… Elle commença à s’inquiéter, jeta un coup d’œil vers son père qui lui aussi avait froncé les sourcils cherchant sa femme de yeux et ne la trouvant pas… Soudainement tout se passa au ralenti, c’était comme si on avait appuyé sur le bouton « ralenti » de la télécommande. Les choses défilaient sans ordre logique: un bruit assourdissant s’éleva, celui du train qui entrait en gare, une foule de gens qui s’avançait dans des mouvements chaotiques et indistincts à la vue du train qui arrivait, une intense fumée blanche emplit l’espace rendant encore plus floue la scène. La petite aperçut sa mère qui se dirigeait rapidement vers le train et avança rapidement tirant son père dans sa course, elle était à mi-chemin, proche du quai, mais sa mère était bien trop rapide pour elle, Spencer commença à hurler son prénom pour qu’elle se retourne et les attende mais pour tout vous avouez elle aurait mieux fait de chercher une aiguille dans une botte de paille elle aurait eu plus de chance, c’est alors que l’irréparable, l’impensable se produisit…
Le temps s’arrêta complètement: les gens, le train, les mouvements, tout, le monde semblait s‘être arrêté de tourner… Spencer se figea quelques infimes secondes avant de se mettre à hurler, hurler de toutes ses forces, un flot de chaudes larmes commença à couler sur ses joues, sa vue s’embua aussi bien à cause des larmes que de l’espèce de liquide visqueux rouge/blanc qui vint l’éclabousser et elle hurla de plus belle lorsqu’elle senti la substance sur sa peau de porcelaine. Son cœur martela plus fort dans sa poitrine, plus intensément, et sa respiration s’accéléra au point qu’elle n’en suffoque, l’air ne voulait plus passer, son cœur se serra de plus en plus, elle commença à avoir la tête qui tourne du fait du manque d’oxygène, et devint aussi pâle qu’un linge. La scène tournait au cauchemar et Spencer commença à sentir des fourmillements dans ses jambes jusqu’à ce qu’elles s’endolorissent complètement, et là plus rien. La demoiselle tomba et ne se releva plus. Elle ferma les yeux et senti son corps devenir lourd et son esprit quitter l‘espace de la gare et elle n’eut même pas besoin d’exhorter son esprit pour qu’il quitte son corps aussi aisément qu’il n’en reviendra.
Des jours et des jours passèrent avant que la belle au bois dormant ne décide de se réveiller et que des mois et des mois voire même des années de récupération ne s'en suive après, avec un suivit psychologique poussé pour la tirer de ce stress post-traumatique, suite à ce traumatisme, dans lequel elle était plongée.
Vous l’aurez compris, sa mère venait de se suicider, de se jeter devant un train qui entrait en gare, sous les yeux impuissants d’une enfant de 4 ans et plus ai avait reçu quelques morceaux de chair, du sang… Elle avait été aux premières loges, le témoin, de la mort de sa mère.
Sa mère était une cracmolle déprimée, mariée à un sorcier, et s’était toujours sentie comme la honte de sa famille depuis toute petite et en grandissant se sentiment ne fit que croitre au point qu’en se mariant, à contre cœur d'ailleurs, elle ne cessa de se considérer comme indigne de son mari mais depuis peu de sa fille. Cette femme est tarée ne cherchez pas à comprendre, donc tout cela pour dire qu’elle décida de mettre un terme à sa vie cédant à la tension et à la pression qui s’étaient accumulés, qui l’oppressaient.
« Quand l‘homme essaie d‘imaginer le Paradis sur terre, ca fait tout de suite un enfer très convenable. »
12. Hall d’entrée. Poudlard. Angleterre. 15h37.
« Regarde c’est elle » « Qui elle ? » « Mais celle que je t’ai dit là » « J’vois pas de quoi tu parles mec » « Ptain ta la mémoire courte, j’tai dit que sa cracmolle de mère s’était jetée devant un train » « Ah ouais la tarée ! » « Ouais voilà, bah c’est elle » disaient deux sales gosses en voyant la demoiselle passer. Spencer, à cette époque, était bien trop introvertie, bien trop timide et discrète pour ne serait-ce que les fusiller du regard mais leur paroles la touchèrent au plus profond d’elle et ne firent remuer le couteau dans la plaie, une plaie déjà bien trop profonde et activa le pas en baissant la tête. Maintenant c’était elle qui avait honte, honte de son passé, honte de son histoire, honte de son comportement, elle aurait du se retourner et leur balancer son sac, plein de manuel, dans leur gueule de sale boutonneux mais non elle n’en fit rien. Elle pensait qu’en venant ici, la magie aller l’aider à sortir de cela, que personne ne saurait, mais non cette histoire la suivait partout pour cela qu’elle nourrissait le rêve de devenir une grande sorcière, tellement connu qu’on oublierait cet incident et qu’on ne parlerait d’elle que pour les exploits qu’elle accomplirait… douce ambition ma jolie. 13 ans. Vacances d’Hiver. Maison Balsey. Vancouver. Canada. 03h46
« maman, s’il te plait ne pars pas, ne m’abandonne pas, s’il te plait.. S’il te plait ». La vision d’une gare, d’un train, subitement d’une foule, « maman, s’il te plait…» un vent glacial qui souffle, un épais nuage blanc, un bruit strident, une silhouette, « mamaaaaaaan ! », un quai, une image subitement tachée de rouge, du flou, des cris, des pleurs, un autre bruit strident, une sensation d’étouffement, un cœur qui se serre, se serre, qui veut imploser, des larmes, une vue embuée, l’oppression, le manque d’air, manque d’air, manque d’air… je meurs… « MAMAAAAAAAAAAAAAAAAN ! » hurla Spencer haletante, la sueur ruisselant sur son visage venant tout juste de revivre pour la énième fois cette affreuse scène. Cette scène de suicide, cette scène à jamais gravée dans sa mémoire, cette scène marquée au fer chauffé à blanc dans son esprit. Il n’y avait rien à faire, elle n’arrivait pas à oublier… La demoiselle s’assit sur son lit, posa une main sur son cœur et le sentit battre très vite, elle espéra qu’il n’allait pas s’arrêter et tenta de se calmer… Elle se leva, se dirigea vers la salle de bain, se regarda dans le miroir et ce qu’elle vit lui fait peur: une blonde aux yeux ternes, une peau cadavérique, des cernes sous les yeux, elle détestait son reflet. Spencer devisa le robinet laissa couler l’eau froide avant de s’en balancer sur la figure. Cela ne changera strictement rien à la situation, elle attrapa le premier truc qui lui vint sous la main et le balança contre le miroir, le fracassant, retournant dans sa chambre finir sa crise: de balancer tout ce qu’elle trouvait à balarder à travers la chambre, de retourner son placard, ses tiroirs, de fracasser ce qu’elle trouvait à portée de main, d’hurler jusqu‘à s‘en égosiller, pour enfin se laisser tomber contre le mur, haletante, en sueur… plus loin se trouvait une boite de médocs, sans réfléchir elle l’a prit, avala deux, trois, quatre, cachets avant de tomber raide morte endormie.
« On a tous besoin de croire que quelque chose existe au-delà de la banalité du quotidien. Etre capable de se transformer en quelque chose de mieux, même si personne ne crois en vous. »
14 ans. Maison Balsey. Vancouver. Canada. 03h46.
Ca ne pouvait plus durer se disait-elle, elle devait vivre, oublier son passé, tout refaire et si ca ne marchait pas alors il faudra se forcer à être heureuse, se forcer à sourire, se forcer à avancer, arborer un masque, limite prendre un rôle de la fille heureuse qui essaie d’avancer, de tourner la page et même de la déchirer… Oui voilà ce qu’elle ferait, elle avait trouvé… il le fallait c’était pour son bien, c’était vital même sinon elle allait sombrer, toucher le fond et ne jamais s’en sortir, jamais.. Il fallait qu’elle fuit cet enfer dans lequel elle vivait depuis ses 4 ans, fuir même son père déprimé s’il le fallait. C’était égoïste de penser ainsi mais son comportement la faisait trop souffrir pour qu’elle puisse le supporter encore, ca faisait très longtemps trop longtemps, qu’elle subissait cette situation. C’était elle, l’enfant, qui devait soutenir son père, c’était une fois encore très voire même trop paradoxal et elle n’en pouvait plus de cette situation. Elle se sentait beaucoup trop souvent oppressée, étouffée, pour continuer ainsi. Après ce long moment de réflexion allongé dans l’herbe contemplant le ciel, ô combien vaste, immense, et bleu parsemé de nuage blanc qui flottaient. Elle voulut alors être comme un nuage: libre et guidée par le vent. La jeune demoiselle inspira un grand coup avant de se relever, d’épousseter ses vêtements et d’entrer dans la maison. Là encore elle trouva son père complètement avachit sur le canapé du salon ivre, des bouteilles vides d’alcool jonchaient le sol, des boites de médocs sur la table, mais sa baguette fermement dans ses mains. Il était triste, déprimé, lessivé, suicidaire et bientôt il commettrait un acte qui ferait souffrir sa fille.. « Je te hais » murmura Spencer en baissant les yeux et en montant les marches de l’escalier en silence. C’était décidé elle changerait coute que coute. 16 ans. Chez un psy moldu. Vancouver. Canada. 14h.
« Bon…Euh…et bien, Spencer ... Je peux vous appeler Spence n'est-ce pas ? Tout vos amis, m’as-t-on dit, vous appellent comme cela non ? » commença le psy mal à l’aise en affichant un sourire crispé. « A vrai dire je préfère « maitre » ou « déesse » et non vous êtes pas mon ami donc ce sera Spencer Octavie » répondit la demoiselle comme lassée. En effet, ce n’était pas son premier rendez vous avec un psy et là elle commençait sérieusement à en avoir ras le bol. « Hum, d'accord. Donc, vous êtes ici parce que vous menez une vie quelque peu ... excessive, qui mettrait en danger votre équilibre psychologique et physique. » continua-t-il en choisissant ses mots. « Humm… Ah bon ? Je n’étais pas au courant. Ma vie est parfaite. Tout bonnement parfaite… » répondit-elle avec un sourire mauvais de sale gosse tout en se callant dans son siège un peu plus confortablement et commençant à fixer la fenêtre distraitement. Son père ? Elle le déteste, si lui-même n’était pas alcoolique, déprimé et suicidaire peut être qu’elle aussi ne l’aurait pas été ou du moins aurait été saine d’esprit, mais non raté, tel père, tel fille c’est tout et maintenant il l’oblige à aller voir un psy régulièrement, la blague. Puis elle commença à détailler sa ignominieuse apparence: moustache grisonnante qu’il ne cessait de tripoter nerveusement, un regard fuyant, une chemise complètement à côté de la plaque, le pantalon n’en parlons même pas. Sans compter cette attitude moralisatrice et paternaliste qui était tout bonnement pathétique ! De toute façon, il était hors de question qu’elle lui raconte son enfer, sa douleur… hors de question… Spencer tenta de contenir son dégout pour ce type alors qu’il s’acharnait à la reluquer en quête d’une souffrance cachée ou d’autres choses…PERVERS ! Son père a couché avec lui pour avoir ce rendez-vous or what ? Et puis qu’est-ce qu’il avait à lui afficher ce regard de chien battu en quête de réponses..Bref, on s’égare. Puis la demoiselle recommença à le fixer de manière froide voir même assassine. « Je crois que nous sommes partis du mauvais pied tous les deux. Reprenons à zéro voulez-vous ? » dit-il en tripotant sa moustache et rajustant ses lunettes. « Désolé mais y’a pas de "nous deux" qui tienne babe. Évite de l’oublier la prochaine fois. » lâcha la demoiselle en passant une main dans sa chevelure blonde. « Euh. Bien. Spencer Octavie parlez-moi un peu de vous. Qu'est-ce qui vous motive dans la vie ? Vous devez avoir d’autres passions un peu plus…saines, diront-nous ? » « Euuh… Attend je réfléchis… Ce qui me motive dans la vie ? … C’est de savoir qu’on va tous crever un jour et comme je ne veux pas mourir ignorante je me livre à des situations extrêmes. Des passions ? Oui j’adore, fumer, me droguer, aller aux fêtes, dépenser mon argent dans les fringues et d’autres choses et … Quoi d’autre ?... Ah oui je suis également doué pour une chose: celle de m’envoyer en l’air avec des mecs de ma trempe d’âge voire même plus âgé que moi… Est-ce assez saint pour vous Monsieur le psychologue ? » Demanda-t-elle ironiquement tout en affichant un sourire radieux. Disons que sur ce coup là Spencer en rajoutait un petit peu, un tout petit peu, vraiment, disons surtout qu’elle n’a jamais eu de relations sexuelles, que la drogue elle y touche à peine, en revanche le reste que du vrai ! Mais elle jouait tellement bien la comédie que bon et ce pauvre psychologue avait devant lui un cas extrême. Tel qu’il ne savait plus où se placer, lui qui, au pire des cas, avait droit au mutisme totale des adolescents là il avait droit à une franchise qui dépassait l’entendement. Et le pire dans l’histoire, c’est que la jeune demoiselle le faisait exprès… Ce bon Monsieur connaissait que très peu ce genre d’ado: celle qui sont bourrées de fric qui pensait qu’elles étaient le centre de l’univers, agissant comme bon leur semblait. Et pourtant non…Spencer n’était pas ce genre de fille pour qui tout allait bien… elle prenait tout le temps sur elle et, d’ailleurs, ses parents -ou plutôt son père- est plutôt modeste et non pété de fric comme on pourrait le penser... C’était un simple sorcier occupant un petit poste au ministère de la magie, enfin, quand il y allait et quand il n’était pas trop occupé à se bourrer la gueule. Le bonhomme essayait de reprendre la situation en main bien que la jeune demoiselle présentait tout les symptômes de celle qui voulait fuir. « Spencer, racontez-moi un épisode de votre enfance, n'importe lequel » dit-il alors complètement désespéré par cette situation. C’est alors que la demoiselle se demanda ce qu’elle allait raconter, en effet, que pouvais-t-elle bien raconter ? Le suicide de sa mère ? La déprime de son père et encore ses vaines tentatives de suicides ? Le désastre que fut son enfance ? Y’avait du choix tout compte fait. « Ok, écoute moi maintenant. J’vais te raconter ce putain d’épisode de ma vie et contre partie tu diras à mon père que je vais très bien, que cette situation et en partie dû à l’âge et aux hormones, ce qui d‘ailleurs est vrai, que j’ai été une gentille et polie fille mais surtout que je n’ai plus besoin de revenir te voir. C’est d’accord ? » dit-il en le regardant droit dans les yeux tout en affichant un sourire en coin. Le psy hésita un long moment, se demandant s’il était raisonnable de lâcher un spécimen comme cela dans la nature sans une thérapie approfondie sur les causes de la dégénérescence de cette jeune fille délurée. D’un autre côté, avait-il envie que cette même jeune fille de seize ans revienne lui faire passer une heure de calvaire comme celle-ci. L’enfer aurait été préférable. Après tout elle faisait des conneries c’était de son âge non ? Il préférait accepter cette solution et il acquiesça pour le plus grand bonheur de Spencer. « Parfait, je vois qu’on a réussi à se mettre d’accord. Bon st’plait pendant que je raconte tu la fermes et m’écoutes sans m’interrompre sinon ca pourrait mal finir. Bon alors… la première fois que je l’ai rencontré, je crois que, j’avais 14 ans… ou 15 ans …oui c’est bien cela… et de la nous avons fait l’amour sur la banquette arrière de sa voiture…mais attend…comment il s’appelait déjà ? … Ah oui c’était M… » dit-elle sournoise inventant complètement l’anecdote. « Stop, stop, stop !!! » s’écria le psy complètement dépassé. « Quoi encore ? Mon épisode ne te plait pas ? » demanda-t-elle complètement satisfaite de sa réaction. « Ce n’était pas à CE genre d’épisode auquel je pensais ! Voyons. » répondit-il en essuyant la sueur dégoulinante de son front. « Ah bon ? Et à quoi alors ? » le questionna-t-elle avec un sourcil froncé. « Plutôt à une rentrée des classes catastrophe ou plutôt à une expérience traumatisante… » Spencer le dévisagea quelques minutes avant d’éclater de rire. « Ah ! Parce que tu crois que faire l’amour à 14 ans n’est pas une expérience ? Voire même traumatisante d‘autant plus lorsque le mec à 17 ans ! Bref. J’ai rempli ma part du marché et j’ai été honnête. J’estime qu’on est quitte et que je suis en droit de partir. » conclut-elle en se levant de sa chaise tout sourire et passant devant le psy vêtue de sa tunique très courte virevoltant sur son passage. « A dieu…» lança-t-elle en claquant la porte derrière elle. Spencer ne manquait pas de ressources, elle les savaient tous les manipuler, c’était pas croyable, c’était surement un don en plus de la magie. Le malheureux ! il était le septième à se faire avoir par cette blonde fracassante. 17 ans. Tour d’astronomie. Poudlard. Avec un bel inconnu. 04h38
« Eh Spence chérie, t'as pas vu la vodka?» « Non. Je l'ai bu. » « T'as tout fini ? » « La bouteille vide, je suppose que oui.» « Pochtronne, on va finir minables.» « On l'ai.» « Tu viens on va dans ma chambre.» « Non. » « Pourquoi ? » « Ptain j‘tai déjà dit que j‘allais pas coucher avec toi t‘es sourd ?! » « Pourquoi ? » « Parce que j’suis vierge connard ! » ouais non c’te réponse vous comprenez ca ne le faisait pas ou en tout cas ca ne le faisait plus. Spencer avait bien changé depuis, elle n’était plus la petite fille fragile, innocente et timide dont tout le monde avait pitié en vu de son passé. Non plus du tout ou du moins c’Est-ce qu’elle laisse paraitre et ce que tout le monde pense désormais. Maintenant quand les gens la voit c’est plutôt Spencer la déjantée, Spencer la délurée, la souriante, complètement fofolle et quoique parfois lunatique et dépressive -et pas seulement à cause de cette calamité mensuelle chez les filles. Mais intérieurement Spencer restera à jamais Spencer et si parfois ses actes paraissent tarés et dément, ce n’est rien comparé à ce qu’elle est réellement capable de faire lorsqu’elle son passé la possède et prend raison d’elle. Sans oublier que c’est une fois seule qu’elle se permet de craquer et de laisser ses mauvais démons ressurgir.17 ans. Fin Juin. Discussion avec le paternel. 17h38.
« Spence chérie ? » dit le père en s’approchant de sa fille. « Qu’est-ce tu veux p’pa ? » répondit-elle aussitôt. « Tu vas habiter à Norwich.» lâcha-t-il brusquement et sans gênes. « Très drôle papa, qu’est-ce qui a tu as oublié de prendre des médocs ? A moins que tu n’aies encore une fois trop bu. » lâcha-t-elle acerbe. « Ma chérie, je suis sérieux.» « Comment ca ? » « Tu vas poursuivre tes études.» « Quoi ?! Tu te fous de ma gueule ou quoi. Poudlard c’est fini maintenant j’fais ma vie. » s’écria-t-elle limite énervée. « Jusqu'à preuve du contraire t’es encore jeune et tu dois m’écouter. Pour une fois. » dit-il avec une mine désolée mais sévère. « La blague. C‘est maintenant que tu veux jouer le rôle de père, j‘crois que c‘est trop tard si tu veux mon avis » lâcha-t-elle dans un ton qui se faisait accusateur. A vrai dire si elle avait à faire son procès elle le condamnerait sans hésiter à la peine capitale tant il l’avait faite souffrir dans son enfance, tant tout ceci l’avait empêché de grandir normalement. Cependant, elle acquiesça et se leva. « Merci.» dit-il en affichant un vague sourire mais la demoiselle était déjà bien loin. Spencer accepta l’idée de partir, non pas pour finir ses études, ni même pour son père, ca elle s’en fichait royal, mais surtout pour quitter cet endroit, quitter son père, rien de plus.
- Spoiler:
PSEUDO : Manu, Emma, ce sera parfait
ÂGE : quand on aime on ne compte pas *ZBAAF*
CELEBRITE CHOISIE : Cameron Richardson (l)
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU HUNGCALF ? Parce que le bô, le magnifique, le grand, l'Appolon Elia est mon DC :lovers:
PERSONNAGE INVENTE OU SCENARIO : Inventé dear
TAUX DE PRESENCE : régulier :olééé:
icone by lj
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 0:53
+1 on ne sait jamais
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 1:04
Bienvenue ma jolie :hug: Bonne chance pour ta fiche (l)
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 1:09
Meerci anneSEXYmarie (l)
qu'elle ne me reconnaisse pas est un comble :oh: *ZBAAF*
qu'elle ne me reconnaisse pas est un comble :oh: *ZBAAF*
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 2:07
MON AMOUUUREUUH t'es moins sexy que mon double mais je t'adopte O divine créature, Entre dans mon monde abyssal, tu vas t'y plaire, je te présenterai mon amie overdose :hysteric:
J'ai hâte de lire ta fiche ! :cracrac:
J'ai hâte de lire ta fiche ! :cracrac:
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 2:17
MA BISCOTEEEUUUH ! :cracrac:
Comment ca j'suis pas sexy ? Tu vas voir ! Attend un peu tentatrice lubrique piégé dans ce corps divin que j'entre dans ton monde cyclopéen, que je connaisse coupine overdose, pour te montrer tout mon potentiel érotique :lust:
Comment ca j'suis pas sexy ? Tu vas voir ! Attend un peu tentatrice lubrique piégé dans ce corps divin que j'entre dans ton monde cyclopéen, que je connaisse coupine overdose, pour te montrer tout mon potentiel érotique :lust:
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 2:32
YEAAAH j'aime ça :hysteric: :cracrac: J'attends de voir ça petite poupée, j'attends avec impatiente ! :baveuh:
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 2:46
MOUHAHA && moi c'est toi que j'affectionne satyre débauchée :oh:
J'tente de finir ma fiche au plus vite then (l)
J'tente de finir ma fiche au plus vite then (l)
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 10:09
T'ES ENCORE PLUS SEX EN HOTTIE BLONDIE BABE :hysteric:
viens par là :cracrac:
viens par là :cracrac:
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 12:53
De plus en plus Orgasmique ! tu viens de monté d'un cran Babe. :hysteric:
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 16:04
CHATOOOOOOON !!!! Avec la SEXY Cameron :brille: :baveuh: (l)
Tu sais que je t'aime ???!! (l)
Rebienvenue et bonne chance pour ta fiche choupette
Tu sais que je t'aime ???!! (l)
Rebienvenue et bonne chance pour ta fiche choupette
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 16:32
MEERCI MES CANARIS DES ÎLES :hysteric: (l)
Lust.. je te suis :cracrac:
Rileey mon chaton (l) :brille:
Lust.. je te suis :cracrac:
Rileey mon chaton (l) :brille:
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 19:36
Gosh :hysteric:
Il fait chaud par ici
re-bienvenue ici mon chat :baveuh: (l)
Il fait chaud par ici
re-bienvenue ici mon chat :baveuh: (l)
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Ven 13 Aoû 2010 - 22:38
Ah tu trouves aussi
&& merci sucre d'orge (l)
&& bien voilà mes chatons, j'crois bien avoir enfin fini ma présentation ! :brille: maintenant à qui voudras bien la lire *ZBAAF*
&& merci sucre d'orge (l)
&& bien voilà mes chatons, j'crois bien avoir enfin fini ma présentation ! :brille: maintenant à qui voudras bien la lire *ZBAAF*
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Sam 14 Aoû 2010 - 0:18
Une demoiselle torturée et fragile à souhait... Je vais vraiment t'aimer toi
Magnifique fiche, je te valide chez les Lufkin bien entendu, on se retrouve dans la salle de tortures très prochainement (a)
Magnifique fiche, je te valide chez les Lufkin bien entendu, on se retrouve dans la salle de tortures très prochainement (a)
- InvitéInvité
Re: SPENCER ♣ BEYOND THE DISTURB [ENDED BABE]
Sam 14 Aoû 2010 - 0:19
Merci mon beau :brille:
Oui j't y rejoins attend moi (l)
Oui j't y rejoins attend moi (l)
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