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3 Words, 8 Letters, Say It and I'm Yours [pv]
Jeu 2 Sep 2010 - 13:31
Besoin de douceur et d’un peu de calme voilà ce que je souhaitais plus que tout. Je venais tout juste de rentrer de mon voyage autour du monde totalement décalqué et assommé par les évènements. Je me sentais las de tout et de tout le monde qui grouillait à mes côtés dans les rues de Norwich et seule l’idée de la revoir m’était agréable. C’est à la manière moldu, en marchant par cette belle soirée d’été que j’arrivais en vu de Hungcalf où Silver avait sa chambre étudiante. Le vent soufflait doucement dans mon cou chatouillant ma nuque et soulevant les pans de ma chemise aux couleurs de l’Inde. Une guitare en bandoulière je grimpais quatre à quatre les escaliers de pierre de l’entrée, remarquant au passage combien la bâtisse n’avait pas changé. Cela faisait un peu plus de deux mois que j’avais quitté Hung et à la rentrée je n’y retournerais que pour les cours, ayant acheté un appartement dans le centre de Norwich. Du coin de l’œil j’aperçu une connaissance, un de mes clients habituels.
« Jack ! Tu es enfin de retour ! »
« Comme tu peux le voir Léandre ! Et toi toujours en manque à ce que je vois ! »
Il m’adressa un sourire contrit tout en grattant son avant-bras avec frénésie et douleur. Son regard était suppliant, je n’étais pas d’humeur à discuter, à me faire supplier des heures. Sans attendre sa demande je sortis une petite fiole remplit d’une poudre blanche irisée de l’intérieur de ma veste en cuire noire.
« Tiens, prends ça ! Tu me paieras à la rentrée. Ne me remercie pas, je suis pressé.»
Rapidement je déposais la fiole dans sa main ne lui laissant pas le temps de me dire quoique ce soit. La lourde porte en chêne vieilli grinça lorsque je la poussais pour rentrer à l’intérieur du château.Les couloirs de Hung semblaient tellement vide qu’on aurait pu se croire dans une scène de films d’horreurs moldus où le héros se fait surprendre par un zombie ! Pourquoi est-ce que j’avais cela en tête ? Je ne le savais pas moi-même, je me sentais nerveux tout à coup. Etait-ce l’idée de revoir Silvy qui me rendait comme ça ? Non, ça ne pouvait pas être ça. Entre nous tout était clair, on prenait du bon temps, on s’amusait mais voilà on ne cherchait pas plus. Du moins c’est que nous avons toujours dit, les rares fois où nous avons abordé le sujet. Lentement je montais les escaliers, prenant le temps d’apprécier le silence de l’endroit, l’absence de cris, de rires, de la foule habituelle. Mon regard se perdait sur les tableaux où des personnages se mouvaient, me toisaient. Plus mes pas m’amenaient jusqu’à Silver plus je pensais à elle. Je me souviens encore de la première fois où je l’ai rencontré. Une soirée au Vamp, mon repère, mon fief, elle était là avec ces copines, elle dansait langoureusement sur une chanson envoutante, son corps serpentait plus attirant à chaque seconde. Tous les hommes présents ce soir là avaient les yeux rivés sur cette blonde incendiaire dont les yeux clos donnaient envie à chacun de pouvoir être celui à qui elle adresserait son premier regard. J’aimerai dire que j’ai été celui-là mais ce serait mentir ! J’avais profité de cette danse pour approcher le groupe de filles avec qui elle trainait. Les demoiselles déjà bien imbibées d’alcool m’accueillir à bras ouverts, et me choyèrent jusqu’à ce que la rebelle revienne. En bon Junkie et dealer que j’étais, mes petites pilules du bonheur circulaient autant que mes cigarettes magiques. Une douce euphorie entourait maintenant notre petit groupe. La jolie Silver me toisa du regard, apparemment elle n’aimait pas trop l’état dans lequel j’avais mis ses amies. Une petite joute verbale s’en était suivie, elle était aussi charmante que venimeuse dans ses propos. Son répondant, son bagout, sa verve me plaisait au plus point. J’aimais assez que l’on me résiste, que l’on me montre que rien n’était gagné d’avance. Le défi et le challenge faisait parti de mon mode de fonctionnement. Je lui proposais un peu de mes substances pour rêver mais elle déclina mon offre une fois, deux fois, trois fois. Si bien que je n’insistais plus, préférant m’intéresser à son sourire, à sa peau douce et à son regard mystérieux.
Un souffle d’air froid me sortit de ma rêverie et je m’aperçus tout à coup que mes pas m’avaient menés aux étages supérieurs. Le couloir menant aux appartements des étudiants n’était pas très éclairé, signe que peu d’étudiants avaient repris le chemin de Hungcalf. Un sourire s’étira sur mes lèvres lorsque j’arrivais à destination. Le lambris de la porte de chêne renfermant la chambre de ma rebelle se trouvait à présent devant mes yeux. Calmement je pris une profonde inspiration pour réduire la tension qui envahissait mon être posant en même temps ma tête et mes mains contre le bois. Sentir les imperfections du bois sous la pulpe de mes doigts me fit reprendre contenance. J’avais besoin de la voir, j’avais envie de la voir, elle m’avait manqué bien que je n’aurais pu l’imaginer et la savoir à quelques mètres de moi sans pouvoir admirer son visage me faisait mal. J’avais pris ma décision, aussi je frappais trois coups secs sur la porte espérant qu’elle serait bien là. Personne ne répondit, mon cœur se serra violemment mais je réessayais.
« Livraison spéciale pour Miss Colin ! »
Quelques bruits me parvinrent de derrière la porte, mes yeux s’habituaient à l’obscurité du couloir attendant un signe.
« Silver… » lachais-je en soupirant comme la porte ne s’ouvrait toujours pas…
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Re: 3 Words, 8 Letters, Say It and I'm Yours [pv]
Jeu 2 Sep 2010 - 14:37
Je le revoyais, toutes les nuits, il hantait mes nuits... Son visage angélique et se sourire en coin qui réussissait à me faire frémir rien qu'en l'apercevant, je le voyais, tout le temps, toutes les nuits. A croire qu'il me suivait, tout le temps, même parfois j'avais l'impression de le voir dans la foule compact dans les rues de Paris, et pourtant c'était impossible... Je rentrais tout juste de mes trois semaines à Paris avec ma famille adoptive, Hung me manquait affreusement et rien que la vue de l'immense château m'excita au plus haut point. Je croisais plusieurs groupes dans la cour, je les saluais en souriant, ils me rendaient mon sourire et repartaient sans un mot. J'étais nouvelle certes mais la froideur des gens étaient parfois étonnante. Une première année que je connaissais bien arrivant en courant vers moi tenant dans ses bras Panamas, mon chat, elle criait et rigolait en même temps, elle trébucha et s'étala par terre, j'explosais de rire. J'étais comme elle, aussi douée sur mes deux pieds. Je m'avançais vers elle, du haut de mes 19 ans j'avais l'habitude d'avoir des amies en première année qui cherchées à changer de façon d'être, de se tourner vers le rock peut-être ou encore de se rebeller... J'adorais cette réputation de rebelle que j'avais pus avoir en quelques mois avant les vacances, pourtant je ne montrais pas tellement cette caractéristique en dehors des soirées et des cours, quand ils ne m'interressaient pas du tout et que je m'ennuyais au plus au point. Je m'approchais d'un pas lent vers la jeune fille, je n'étais pas pressé et les habitudes moldus de la marche était devenue habituelle en trois semaines et à vrais dire je m'en fichais de marcher autant, je gardais ma taille de guêpe au moins. Je m'accroupissais à côté de la petite brune et récupérais mon chat que j'enlaçais doucement dans mes bras. Il ronronna longuement avant de frotter lentement sa tête contre ma poitrine. Je tendais une main amicale vers la jeune fille qui la saisit pour se relever, je souriais.
« Toujours aussi maladroite Lucie c'est pas possible ! »
Une doux rire sortit de la gorge de la jeune fille, je joins alors mes rires aux siens, elle ajouta.
« Ca fait plaisir de te revoir Silvy ! Pana s'ennuyer de toi j'crois, il miaulait toutes les 5 minutes devant ma guitare...»
Elle posa son regard sur le chat qui était toujours entrain de ronronner, je souriais et la remercier d'avoir garder celui si pendant mes trois semaines en France. Ma mère adoptive ne voulait pas que je le ramène, elle avait peur qu'il soit magique ou quelque chose d'autre, alors je l'avais laisser ici avec Lucie, je souriais une dernière fois à Lucie et posais Panama par terre, saisissais ma valise de la manière des moldus, donc à la main, et avançait vers la porte principale du bâtiment. Quand je poussais celle si, elle grinça, je grimaçais, je n'aimais pas du tout se bruit, mais alors là pas du tout. Pana arriva comme un roi, la queue ondulant et en miaulant quand il me vit, arrêté dans pleins milieu du passage, je reprenais ma valise et continuais d'avançais. Tous les tableaux des différents magiciens célèbres tapissaient les murs du hall d'entrée, cette salle était l'une des plus magique du château, même si elle n'avait aucun pouvoir, elle était magique. Je montais ensuite les escaliers et arrivais enfin dans ma chambre, je posais la valise, sortais ma baguette et murmurais la formule pour l'ouvrir.
A peine entrée je voyais son visage m'apparaitre devant moi, Jack... J'esquissais un triste sourire, je voulais le voir, il m'avait manqué, étrangement manquer. A croire qu'il fallait absolument que je le voille, là, tout de suite. Jack était l'un des dealers de Hungcalf et, un soir au Vamp, il avait réussis à droguer mes amies, il avait, après, essayé de m'en refiler à mon tour, j'avais refusé, calmement mais directement. Son visage m'avait marquer, tout en lui m'avait marquer. Nous avions échangé des regards toute la soirée et dès que nos regards se croisaient, des frissons m'avaient chatouillé la colonne vertébrale. Je passais dans la chambre et Plume, ma chouette, arriva en hululant, je passais un doigt sous sa gorge en souriant. J'entendis toquer...
« Livraison spéciale pour Miss Colin ! »
Une immense sourire s'afficha sur mon visage, c'était lui.... Je ne savais pas trop quoi faire, j'avançais d'un pas mais me raviser. Devais-je lui dire que j'étais là? Crier que j'arrivais? Je me mordais la lèvre inférieure, il était là, il était devant ma porte et attendait que je vienne lui ouvrir. J'avançais, je l'entendais murmurer mon prénom, un mini sourire se dessina sur mon visage, j'avançais encore un peu, il toqua encore une fois, presque impatient il toqua encore une fois. Je m'approchais, plus que quelques centimètres... Je posais ma main sur la poignée, appuyais et ouvrais...
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Re: 3 Words, 8 Letters, Say It and I'm Yours [pv]
Sam 4 Sep 2010 - 16:20
Une éternité, voilà l’impression que j’avais eu lorsqu’elle avait enfin ouvert la porte de sa chambre. J’avais eu le temps de revoir dans ma tête toutes les fois où je l’avais aperçu. Nous avions quelques cours en commun, j’aimais observer sa main lissant quelques mèches de sa chevelure, ses lèvres se serrant l’une contre l’autre lorsqu’elle était nerveuse, sa façon de répondre avec fougue lorsqu’un sujet l’intéressait ou au contraire sa façon de s’effacer lorsque l’ennui la prenait. Tout en Silver était une découverte, tout en elle appelait au mystère. Parfois je me demandais si le temps présent pourrait suffire à connaître une personne totalement et réellement. Soudain des craquements et la résonnance de talons sur le sol de pierre me firent tourner la tête vivement. Ma respiration se faisait brusque allez savoir pourquoi. Finalement ce n’était qu’une fausse alerte, juste un écho, rien de plus. Personne ne semblait venir dans ma direction. J’étais soulagé et pourtant je restais sur le qui-vive, j’étais suspendu à l’apparition de la personne qui me manquait depuis si longtemps.
Ma main était toujours sur la porte lorsque celle-ci céda sous mes doigts laissant apparaître la frimousse de la plus jolie fille de Hung. Si vous pensez que je ne suis pas objectif, je peux vous le dire vous êtes dans le vrai. Comment rester insensible devant celle qui hantait mes nuits depuis plus de deux mois, celle qui m'accompagnait dans chacun de mes gestes, de mes pas ? Parce que même si l’un comme l’autre nous avions décidé qu’il n’y aurait pas de sentiments entre nous cela n’empêchait pas mon cœur, mon corps et mon esprit de la désirer et de la vouloir qu'elle soit mienne.
« Tu en as mis du temps ! » Délicatement je posais ma main sur son bras goutant ainsi du bout des doigts au velouté de sa peau, à sa texture douce et soyeuse. Comme cela m’avait manqué de sentir sa peau, de la toucher. Ce petit geste me procura une décharge électrique au niveau de la colonne vertébrale. Discrètement je me mordis l’intérieur de la joue pour essayer de reprendre contenance et ne pas montrer à Silver à quel point sa présence m’enivrait. La diablesse m'observait d'une manière indéchiffrable, je ne savais pas si ma présence l'ennuyait ou au contraire lui importait. Etait-elle gênée par ma venue? Etait-elle déjà occupée?
« Je te dérange peut-être ? » Lâchais-je avec une petite moue, un rien jaloux, cherchant du regard le moindre signe d’un rival qui aurait eu le culot d’être auprès de ma belle. Sans plus attendre je rentrais dans sa chambre refermant derrière moi l’antique porte de chêne qui devait avoir vu bien des évènements depuis la fondation de ses lieux. D’un geste ample j’enlevais la guitare que je portais en bandoulière et la posait contre une chaise. J’emmenais souvent une guitare avec moi ne sachant jamais où l’inspiration pourrait venir me surprendre. Si l’on y réfléchit bien, il n’y a pas d’endroit précis pour écrire, pour se mettre à nu que ce soit dans une chanson, dans une nouvelle ou dans un poème. L’important est la véracité des propos, l’honnêteté de ses dires, la part de soi que l’on y projette et que l’on y dépose. Il en est de même lorsque l’on compose une mélodie, lorsque l’on sent venir les notes magiques qui sortent de votre cœur, de votre âme, de votre être. Lorsque les mots et la musique s’unissent pour ne former qu’un seul et même tout alors on peut s’approcher de ce qu’est aimer, de ce qu’est l’amour. L’amour n’est pas matériel, il n’est pas quantifiable, il n’est pas prévisible. L’amour est à la fois beau et hideux, il est aussi brutal et serein, passionné et changeant. L’amour ne se laisse pas apprivoiser, il est en quête de l’ultime béatitude, de l’ultime désir. L’amour se retrouve dans les deux êtres qui se donnent l’un à l’autre, qui s’avouent l’un à l’autre et qui cherchent à s’appartenir. Rien ne peut dire s’il durera au-delà du temps ou s’il sera là pour deux jours. Toutes ses pensées m’assaillirent alors que je regardais cette jeune femme diablement désirable, chacun des plus infimes de ses gestes m’importaient et accrochaient mon regard. J’avais besoin de la sentir près de moi, de toucher chaque parcelle de son corps. Précautionneusement je m’approchais de Silver, je posais une main sur sa joue la caressant du bout de mes doigts, tandis que l’autre se pausait nonchalamment sur le creux de sa colonne vertébrale. Mon visage vint toucher le sien, nous étions front contre front, je sentais la chaleur de son être, la douceur de son souffle sur le mien.
« Silvy…» Mes lèvres s’entrouvrirent, ma voix ne parvenant pas à prononcer autre chose que son prénom. Je me sentais idiot de ne pouvoir dire plus que cela, de ne pouvoir exprimer plus de choses. J'aurais voulu lui l'assaillirent de questions comme lui demander si elle avait passé de bonnes vacances, si elle était contente de revenir ici, ou je ne sais pas moi, si elle voulait aller boire un verre quelque part ! Moi pour qui la timidité était quelque chose d’inconnu j’en ressentais les premiers effets ! A présent je comprenais mieux ce qu’Orphée, ma sœur jumelle, pouvait parfois ressentir. C’était si troublant de ne pouvoir s’exprimer alors que votre esprit ne demande que ça, que vos idées se bousculent, que vous savez exactement ce que vous avez envie de dire mais rien ne sort ou alors la phrase la plus pitoyable que vous ayez jamais dites ! C’était tellement frustrant de la sentir si proche et de ne pouvoir finalement dire que son prénom.
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Re: 3 Words, 8 Letters, Say It and I'm Yours [pv]
Dim 5 Sep 2010 - 18:11
♣ ♣YOUR LOVE IS MY DRUG ♣♣
J'ouvrais, le cœur battant la chamade. J'entre apercevais son visage ce qui me suffisait à afficher un énorme sourire. Je n'arrivais jamais à m'empêcher de sourire en sa présence, il me donnait tout naturellement le sourire, par sa présence, son odeur et tout simplement son visage. Je le sentais quand il était dans la même pièce que moi, mon cœur s'emballant à chaque fois et ses petits regards en coin que nous échangions. Il avait beau être un junkie il avait un visage angélique, des traits harmonieux et de magnifiques yeux qu'il plongeait souvent dans les miens et à chaque fois j'arrivais à rougir un chouillat. J'avais besoin de le voir et rien que de l'apercevoir me remplissais d'une joie immense, sans nom. « Salut Jack ! »J'affichais toujours cet immense sourire, lorsqu'il posa sa main sur mon bras je reçus comme un décharge électrique qui me chatouilla tout le corps en quelques secondes. Se contact, comme tous les autres, me procuraient toujours cette drôle de sensation d'explosition... Sa main était douce au contact de ma peau et à vrais dire c'était réellement agréable et la chaleur qui dégager me prenait tout le bras. « Tu en as mis du temps ! »
Je souriais, j'avais aimé me faire désirer, défaut ou qualité? Au fond de moi je savais qu'il allait venir me voir enfin non, je voulais qu'il vienne me voir et là de il était là, devant moi, souriant comme toujours. Je l'observais en silence, il était beau, mon Dieu, horrible tentation dirait ma belle mère, je lui aurais répondu d'aller se faire voir... « Je te dérange peut-être ? » Je souris intérieurement, un brin de jalousie se faisait sentir, de plus il passa le pas de la porte pour entrer dans la pièce, surement pour vérifier que j'étais bien seule mais pour qu'elle raison? «Non non tu ne me dérange pas du tout, je suis contente que tu sois là honnêtement... » Je me mis à légèrement rougir, j'en avais trop dis sur mes envies, je mourrais d'envie de le voir près de moi. Les vacances étaient longues et à vrais dire il m'avait énormément manquer...
Il posa sa guitare sur une chaise, je la regarda longuement, je savais qu'il jouait de la guitare, je le savais depuis que je l'avais rencontré. La musique...Elle était toute ma vie, elle m'avait toujours aidé à survivre dans cette vie de fou, je n'avais jamais abandonner la guitare, j'apportais la mienne tout le temps, me séparais d'elle? Jamais ca serait de la folie ! Une seule journée sans musique? Silver est en dépression, il n'y a que ça à se dire les amis. Ma chambre était remplie de guitare en tout genre, des basses, des électriques et des normales, je les collectionnées pour la plus part et je ne me servais pas souvent de toutes celles qui étaient dans une pièce réservée pour, chez moi. Je chantais, tout le temps, sous ma douche, dans les toilettes, en cours. Rien ne m'arrêtais, je chantais quand je voulais et où je voulais, bien que timide, je poussais la chansonnette en silence et personne n'avait le loisir de m'entendre réellement chanter sauf quelques privilégiés mais ceux là étaient très rares... Ma famille adoptive avait toujours compris que la musique comptait énormément pour moi et que je ne pouvais vivre sans, alors dès que je fais un peu de bruit chez nous ils ne disent rien et se contentent du bruit, quand on s'y habitus ca ne doit pas gêner tans que ça sinon ils se seraient plains depuis longtemps...
Il s'approcha de moi, refermant habilement la porte derrière lui, il approcha son visage du mien, mon coeur commença à s'emballer, peux à peux nos deux visages se touchaient. Nos fronts, l'un contre l'autre, me permettait de sentir sa respiration contre mon visage, il devait d'ailleurs en être de même pour lui, je n'en savais rien et je ne voulais pas tellement savoir. Le moment était parfais, comme dans ses films à l'eau de rose au retour des deux amoureux, des retrouvailles. Le hic c'est que Jack et moi n'étions pas amoureux.... Enfin je ne pense pas... «Silvy… » Mon prénom raisonna dans mon esprit, sa voie était presque un murmure, c'était doux, calme et reposant. Un souffle fruité qui raisonné à l'infinnit dans mon esprit, Jack garda la bouche ouverte comme si il voulait continuer de parler sans savoir quoi dire, je levais une main hésitante vers lui et caressais sa joue. Je ne sais pas pourquoi j'avais fais ça, mais je l'avais fais, désormais quelque chose était en route, mais quoi?
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Re: 3 Words, 8 Letters, Say It and I'm Yours [pv]
Lun 13 Sep 2010 - 19:21
♣♣ CAN'T TAKE MY EYES OFF OF YOU ♣♣
Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Son « Bonjour Jack » avait cueillit ma résolution quand à mon désir pour elle autant que l’entendre me dire que je ne la dérangeais pas bien au contraire. Je repassais à toute vitesse dans ma tête l'attente devant la porte, sa façon de sourire quand elle m’avait enfin ouvert, son souffle sur le mien fruité, chaud et si entêtant comme une liqueur exceptionnelle dont le goût vous transporte. Front contre front je fermais les yeux profitant de cette intimité qui m’avait fait défaut durant ses longs mois autour du monde. Cela ne dura qu’une seconde ne voulant pas lui laisser entrevoir à quel point j’avais besoin d’elle. Ridicule n’est-ce pas ? Je l’avoue et pourtant devant elle je me sentais désarmé car rien n’était comme avant, tout l’évoquait. J’ouvris les paupières laissant mes pupilles s’habituer à la lumière déchiffrant le doux visage de Silvy. Soudain j’ai senti la fraîcheur de sa main sur ma joue mal rasé électrisant mes sens alors que je venais de prononcer son prénom qui résumait tout si bien que je refermais ma bouche toujours en quête d’un mot ou d’une parole à lui adressait en plus de cela. J’avais envie de répondre à son geste par un long baiser pourtant je ne le fis pas. A la place je posais ma main sur la sienne puis je glissais mes doigts le long de son poignet. L’atmosphère de la chambre d’étudiante qu’occupait Silvy était à son image, un véritable petit monde artistique à elle toute seule. Des photos animées d’amis, de paysage, côtoyaient celles de groupes de rock moldus à l’allure stupéfiante. Parmi eux je reconnaissais des visages connus, des groupes que j’aimais mais aussi des lieux parisiens de mon enfance. Il y avait bien sur ses nombreuses guitares et basses les unes accrochées au mur, les autres sur des supports au sol. J’étais perdu dans la contemplation de son visage lorsque je sentis quelque chose me frôler les jambes et se frotter à mon jean. Un peu surpris, je me séparais à contre cœur de mon amie pour m’accroupir vers la boule de poil qui réclamait de l’attention.
« Hello Panamas… tu sembles bien calin pour une fois » En temps normal, ce chat avait un instinct de protection envers la jeune femme qui dépassait l’entendement. Si bien qu’il n’était pas rare que je reparte d’ici avec de nombreuses égratignures. Aussi d’un geste assuré je lui présentais ma main qu’il renifla avec dédain avant de mordiller mes doigts en signe d’approbation. Délicatement je pris la boule de poil dans mes bras me relevant rapidement pour que nous puissions faire face à sa jolie maîtresse. Mon sourire s’accrocha tout seul à mes lèvres, le traitre, il ne cachait rien du plaisir que j’avais à être là, à passer un moment dans cette chambre qui avait vu nos ébats plus sauvages, moins serein et moins tendre que le simple geste que nous venions de partager elle et moi. « Dis-moi Panamas, tu crois que Silver aurait envie de passer la soirée avec moi ? » Lui grattant la tête puis sous le menton je portais sa gueule non loin de mon oreille comme s’il me parlait, émettant de temps en temps de petits « Ah oui.. intéressant ». Silver me toisait avec ce sourire immense qu’elle arborait depuis que j’étais entré chez elle. « Apparemment Pana pense que tu devrais accepter… Il dit que tu as manqué de câlins cet été. » Cette dernière phrase était une affirmation pour moi et j’osais l’espérer pour elle aussi. Peut-être que je forçais un peu trop ma chance mais qu’auriez-vous fait à ma place ? Panamas commença à s’agiter dans mes bras aussitôt je le laissais se lover dans les bras de Silvy. Cet animal me lança un regard un rien possessif et jaloux lorsque je tendis ma main pour toucher les longs cheveux de ma blondie préférée. Les sens en alertes, j’appréciais une fois de plus l’univers qui m’entourait apercevant ça et là des bagages à peine défaits. Silver venait-elle à peine d’arriver à Hung ? J’aurais trouvé portes closes si j’étais venu quelques heures plus tôt. Intérieurement je félicitais le hasard et la coïncidence qui avaient mené mes pas à ce moment précis de la journée.
« Tu as peut-être envie de rester tranquillement ici plutôt que de sortir…» Son regard azur me transperçait et cherchait surement à comprendre ce que je voulais, ce que j’avais en tête. Alors qu’elle tenait encore son animal de compagnie dans les bras, je le lui pris dans un concert de protestations et de feulements furieux qui ne cessèrent qu’en le posant sur le lit. En me retournant je sentais encore les pupilles de ma douce sur mon dos, sur ma peau. Ma résolution était faite, je n’attendrais pas plus. Doucement ma main s’accrocha à son épaule puis descendit sur sa taille fine l’enserrant avec plus d’envie que je ne voulais le montrer. Ma bouche se posa au creux de son oreille suivant ensuite la ligne de sa mâchoire pour enfin trouver ses lèvres douces que j’embrassais d’abord avec timidité puis avec une exaltation grandissante. Merlin, je ne savais pas à quel point elle m’avait manqué jusqu’à ce baiser. Tout semblait si différent de notre dernière rencontre…
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