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ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 0:54
ANTIGONE PERSEPHONE CRAYSWOME « You can tell those fuckin' students that the bitch is back ! » © hysteriatic CARTE DE SORCIER |
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Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 0:55
« Les hommes divisent instinctivement les femmes en deux catégories : les femmes comme il faut et les femmes comme il en faut... »
- Il y a tellement de façon de mourir, des façons inimaginables et plus horrible les une que les autres. Le monde ce coupe en deux parties lorsque la fin arrive, ceux qui espèrent et qui croient en ce Dieu là haut, croire pour ne pas devenir fou, croire pour espérer qu'on s'en sortira alors que au fond on sait que l'on va mourir. Et puis il y a ceux qui ne croient en rien, qui ne croient pas en ce paradis que l'on nous promet après notre mort, qui croient juste qu'on sera enterré six pieds sous terre et que le monde finira par nous oublier. Ils croient que c'est ça la vie, la vraie. Pas celle que l'on invente à ses poupées ou celle que l'on s'imagine vivre avec son prince dans un beau palais dorée. Non, la vie, la vraie, morne et fade, sans couleurs réelles... Amalia Crayswome faisait partie de cette première catégorie, pendant trois minutes et vingt six secondes après la naissance de sa fille : Antigone. Elle pria Dieu de lui épargner la souffrance, de la laisser vivre auprès de sa fille. Mais malheureusement pour Amalia, Dieu n'entendit pas ses prières. Amalia Crayswome mourut un matin en m'étant au monde sa fille, laissant derrière elle un mari détruit et rempli de haine.
- La pénombre envahissait la pièce, assise dans l'ombre, j'attendait. Qu'attendais-je ? La liberté, récupéré la liberté que toi, cher papa, tu m'avais volé. On aurait dit un animal attendant de se jeter sur sa proie. Les ombres dansent autour de moi, mais papa, croyais-tu sincèrement que j'allais accepter mon sort tranquillement sans me battre ? Tu croyais que j'allais faire comme maman, renoncer à me battre ? Alors c'est que tu ne me connais pas assez. Tu entres dans la pièce avec ce sourire satisfait que je t'ais toujours connu, le sourire qui veut dire que les affaires marchent bien pour toi. Mais derrière cette façade, ce sourire commercial j'ai toujours su déchiffrer ta souffrance petit papa, je déchiffre chacun de tes mouvements. Tu t'assois à ton bureau, une ride vient se placer sur ton front déjà vieillit par la vie en découvrant les papiers gisant au sol et la lampe cassé. Je n'ai pas besoin de sortir que tu me reconnais déjà et tu souffles mon prénom dans un râle de haine. "Antigone" Mon prénom dans ta bouche à une douceur incomparable, une douceur qu'il n'y avait jamais eu auparavant. Je sors de l'ombre, mon visage est déformé par la rage et l'amour. " Tu croyais te débarrasser de moi comme ça ? tu croyais peut-être que m'envoyer dans un hôpital pour taré contiendrait ma rage et ma rancœur envers toi ! Et bien tu t'es mis le doigt dans l'oeil ! " Toi, tu me regardes avec tes yeux qui ont toujours su me traverser comme une lame à chaque fois. Ta voix est froide et lointaine. " En effet, je le croyais. Si tu es revenu pour l'héritage, tu ne l'auras toujours pas. Tu n'es pas digne d'être ma fille ! " Avais tu vu à ce moment là, la haine dans mon regard et ce fameux couteau derrière mon dos ? Celui qui t’enlèveras la vie.... Et de treize coups je te frappe, en treize coups de coûteau, cet objet tranchant que j’aimais contemplé, te trancha la peau. Découpant ta vie, évacuant ma rage.
Caméléon endormi. Hier encore tu étais là. Riant dans ton salon vert sombre entouré de tes invités. Tu étais là, vivant. Tu aspirais l'air du soir à pleine goulée, les yeux pleins d'étoiles brillantes. Etoiles mortes depuis longtemps déjà. Tu m'avais envoyé loin. Mais tu n'en avais cure. Ils n'en avaient cure. Tu étais cet ilot dans un océan tumultueux et hostile. Cet havre de douceur languissante auquel je venais opposer mon énergie bondissante, ma rage et ma colère. Caméléon aux milles couleurs, tu virevoltais à longueur de journée entre les embûches de la vie, sans jamais te blesser. Non, tu étais cet acrobate audacieux, qui savait rester en équilibre même sur les fils de soie qui traçaient ton destin. Mais surtout, tu savais me retenir. Au cœur de cet enfer qu'était devenu notre quotidien, tu savais trouver les mots après la tempête, de ces mots qui apaisent. Caméléon aux milles prouesses. Tu parvenais à me faire dire oui, là même où je voulais dire non. La mort t'a enlevé cette qualité qu'était la tienne.
Quand je me retrouvais seule dans ma chambre trop immense, les mains jointes autour des genoux, les yeux cernés de noir et de violet, des hématomes courant sur ma peau exsangue... Les lèvres éclatées, saignant, le cœur en miette, gisant à tes pieds. Caméléon aux milles ardeurs. Je tremblais alors, un geste de toi me faisait hurler de terreur. Mais il y avait toujours un après... Après les coups, après les injures, tu me berçais j'étais redevenue ta petite fille. Ta tendresse semblait égale à ta violence, tu savais taire mes doutes et mes peurs, juguler mon envie de fuir, loin. Loin de toi, et de ma vie de château. Mes yeux gonflés de larmes et de douleur, déformés par ta rage, voyaient encore... Ils ont vu... Ce mépris qui traversait ton regard parfois lorsque tu m'observais.
Mes yeux voyaient tout, mes yeux avaient mal, mes yeux te haïssaient. Ils n'étaient pas comme mes pieds enchaînés... Le sourire avait glissé sur eux sans émoi, sans rien. Mes yeux avaient soif de sang, ils ont vu la bouteille d'eau de Javel, et celles de détergent. Ils ont réalisé un poison plus fort que celui que j'avais l'habitude de m'injecter dans les veines. Plus... Mortel. Regardez ce demi-sourire sur mes lèvres, alors que je suis penchée sur son corps inanimé. Ne le reconnaissez vous donc pas ?
Caméléon mort.
- J'aurais aimé être la fille que tu aurais eu peur de perdre. Celle que tu aurais cherché pendant des heures. Celle qui t'aurais manqué, chaque seconde un peu plus. Tu aurais arpenté les rues, haletant, plein d'espoir à chaque croisement. Tu aurais crié, hurlé son prénom, jusqu'à t'en écorcher la gorge. Et puis, comme un miracle, comme un rêve, un conte de fées, on se serait retrouvé. Et rien d'autre n'aurait compté. Seulement, nous, ensemble. Des années plus tard, une autre époque, ou longtemps avant cela, en se glissant derrière une porte, j'aurais surpris une conversation. Je t'aurais entendu parler de moi. J'aurais entendu ce sourire dans ta voix, une note mélodieuse, au milieu d'une partition morne et fade. En fermant les yeux, j'aurais pu imaginer l'étincelle dans ton regard. Enfin, lentement, je serais remontée me coucher, guidée par ce bonheur soudain. Tu ne l'aurais jamais su : le plaisir aurait été gâché. J'aurais gardé ce secret avec moi, comme un trésor. Ta fierté aurait été mon plus beau cadeau. Oui, j'aurais aimé partager ces souvenirs avec toi. J'aurais aimé être cette fille-là, pour toi. J'aurais pu compter sur toi tu aurais été fier de moi. J'aurais cru tous tes mots, comme des paroles divines. Toi, le Héros. On aurait été les Exilés, réunis dans notre bonheur, réunis par notre complicité.
Une enfant digne de tes rêves d'adulte. Quelqu'un de bien, d'intéressant, de cultivé. Quelqu'un qui t'aurais ressembler. Un caractère, une personnalité. De longs cheveux blonds. On se serait tellement compris. Dans tes yeux, j'aurais vu la joie autant que le reproche dans tes lèvres pincées. Tu aurais interprété mes silences et mes rires. On se serait pardonné ces choses qui arrivent quand la petite fille grandit. Loin de nous, les cris, la déception, la rancœur. Oui. Nous. Incarnations parfaites du bonheur. Réalisations abouties de l'amour filial.
Mais, quelque chose ne fonctionnait pas. Quelque chose n'a jamais fonctionné. La mécanique du cœur s'était grippée dès le début. Alors, tout s'arrêta avant même d'avoir commencé. Nous n'avons jamais d'histoires à nous raconter, pas de mots à échanger, rien à partager. La mort de ma mère, la femme de nos vies, avait tout gâché. Et cela depuis ma naissance. J'aurais tant aimé que tu sois enfin un père, un vrai, comme dans les films américains. Je m'en suis allé vivre de mon côté, à Poudlard, je t'ai laissé du tien. Mais, je t'aimais toujours, je t'aimais pourtant. D'un amour obligé. De l'amour des enfants envers ces personnes qui les ont élevés. Mais, je faisais comme si. Je faisais semblant. Je te parlais de banalités, tu ne me répondais pas. Tu n'appréciais pas ce qu'était ma vie, je te jetais ma liberté à la figure. Alors, tout se finit. Les souvenirs inexistants s'envolèrent. Les rêves furent brisés. Les projets avortés. Le secret fut dévoilé. Mon trésor fut volé. Lentement, peu à peu, même notre NOUS imaginaire s'est éteint, laissant place à deux être inconscients de leur incomplétude. Deux cadavres d'amour. Deux marionnettes au bois tristement ordinaire.
Oui, j'aurais aimé être digne de toi. Ta fille, Ta fille chérie. J'aurais tant voulu, papa.
« - Hamlet est simplement un ado : Il est tenaillé par tous ses désirs, mais n’a pas assez de bouteille pour les assouvir. Il devient fou et se branle en pensant à Ophélie, et devient si emmerdant qu’il faut que quelqu’un le tue.
- Je ne suis pas sur d’être d’accord. Il n’y a pas de branlette dans Hamlet.
- Si, Il y en a. Plein même. Seulement ils appellent ça des soliloques. »- Elle était ce qu'on appelle une fille de peu, une fille de jeux, une fille facile.
Elle était la méchante des contes de fées américains. Des yeux trop bleus, des cheveux trop blonds. La fille que l'on retrouve le matin dans le lit du petit-ami qu'on oublie de traiter de salaud, qui ramasse ses sous-vêtements en couinant d'un air outragé et qui part en claquant la porte. Celle qu'ils désirent tous. La fille. Elle n'avait jamais eu de peine à se retrouver dans les teen movies : la cheerleader trop maquillée, le personnage secondaire vacillant entre tous les degrés de ridicule, soigneusement caricaturée, pas la peine de chercher plus loin, c'était elle. Oh, elle avait toujours le beau rôle, au début, pas de problème! Des parents bien trop riches -elle était toujours dans l'excès-, tout le lycée à ses pieds, et la main mise sur le garçon le plus beau et populaire du lycée. Et puis elle finissait toujours mal : que ce soit virée de l'école ou humiliée par l'héroïne qui s'était en cours de route rendue compte que le prince charmant n'était pas le playboy de la cour d'école mais bel et bien son meilleur ami dévoué. Qu'en cherchant bien, la beauté était l'intérieur. Et alors la cheerleader se retrouvait seule. Fulminante derrière la radieuse image du happy end où les deux héros s'embrassaient à en perdre haleine. Parce que sa beauté à elle n'était pas à l'intérieur. Parce qu'elle s'appelait Lindsay. Ou Cyndie, selon les versions.
Que devenait-elle plus tard? C'était une bonne question. Il y avait aussi des films d'adultes qui parlaient d'elle. Elle pouvait se transformer en belle-mère acariâtre et profiteuse, liftée à outrance et bijoutée à l'infini, ou alors mannequin de lingerie, actrice de films X. Parfois, quand on essayait de ne pas trop l'accabler, elle se retrouvait en simple concurrente de travail tirée à quatre épingles, où en parasite à la chevelure blonde et lisse, qui ne portait que des fringues de marque alors que l'héroïne, elle, avait depuis longtemps compris que l'habit ne fait pas le moine. Elle couchait avec tout le monde, ouvrait ses jambes à l'assemblée, mais à la fin elle se retrouvait invariablement seule. Elle pouvait se retrouver en patronne tyrannique et en avocate sans scrupules, en cherchant bien. Qui qu'elle soit, dans les livres simplistes, les comédies romantiques ou la vraie vie, elle avait des caractéristiques qui revenait à chaque fois : une voix suraiguë, des jambes interminables, des sacs griffés et des cheveux blonds. Parfois châtains, mais les auteurs n'allaient jamais au-delà d'une telle audace.
L'héroïne lui volait la vedette à chaque fois : elle avait beau mettre sa plus belle robe et se battre pour avoir le devant de l'objectif, habillée en baba-cool, la petite garce revenait et débitait son couplet habituel sur les vraies valeurs sous les applaudissements. L'héroïne se présentait sous diverses formes : elle pouvait être timide, gothique, réservée, avoir comme hobby favori l'écriture de poèmes et se retrouver tout d'un coup sur le devant de la scène; elle pouvait être nouvelle, mystérieuse et provocante -qu'on s'accorde bien sur le terme “provocante” : pas “provocante” comme elle, pas vulgaire, provocante avec du répondant et de long cheveux noirs ou roux, une belle droite et l'œil vif-; elle pouvait être une novice de la vie embarquée dans le cercle vicieux de la popularité avant de revenir aux choses essentielles; elle pouvait être grosse, boudinée, avoir simplement un petit grain de beauté au mauvais endroit, ou une poitrine trop imposante, trop petite, un nez pas très droit, bref, elle pouvait avoir tous les défauts physiques du monde -alors que la cheerleader idéale était parfaite en tous points, elle finissait toujours par s'en sortir, trouver l'amour et s'épanouir. C'était comme ça.
Dans la vraie vie, la vie du métro et des courses à Ed dans Londres, elle s'appelait Antigone. Une fille de peu, une fille de jeux. Une fille facile. Mais -allez savoir pourquoi-, aujourd'hui c'était son anniversaire, et personne ne s'en était souvenu. Ce n'était pas tant qu'elle aime les anniversaires, elle ne trouvait ça presque aussi imbécile de célébrer chaque nouvelle ride, mais elle n'était pas logique, et surtout elle était humaine, aujourd'hui, elle aurait voulu que quelqu'un s'en souvienne. Malheureusement, les gens ne lui avaient jamais pardonné de s'appeler Antigone, d'avoir derrière elle une longue carrière de première de la classe et d'avoir été pendant sept ans la petite amie de Ryan Keaton, le capitaine de l'équipe de quidditch de sa maison -bien qu'elle aie eu de nombreuses aventures, et lui aussi-. Aujourd'hui, comme depuis deux ans, elle n'aurait pas de cadeaux pour son anniversaire. Elle posa son sac de courses sur un banc, s'y posa aussi, passa un ongle manucuré dans sa chevelure soigneusement rangée en boucles évanescentes, croisa ses jambes parfaites et attendit. Elle pria, pour qu'il se passe quelque chose, je ne sais pas, n'importe quoi, que quelqu'un l'aborde ou l'importune, la surprenne, mais non. Au bout d'une dizaine de minutes, lorsqu'il devint évident qu'il ne se passerait rien, elle rouvrit les yeux. Une petite rousse excentrique à quelques mètres d'elle remercia un monsieur qui venait galamment de lui proposer son parapluie. Elle pesta et se rendit compte qu'il pleuvait. Son mascara allait couler. Elle repensa à la petite rousse et se sentit très seule. Pourquoi tout le monde semblait soudain s'être rendu compte que les bonnes filles n'étaient ni blondes ni maniérées et ne faisaient en aucun cas du 95C mais s'appelaient Rachel, savaient faire de la peinture sur céramique et étaient mères célibataires? Pourquoi n'était-elle jamais qu'une aventure de passage ? Que devait-elle dire? “Non, je ne suis pas celle là!” à ceux qui pensaient tout haut ? Mais c'était ce qu'elle était. La maîtresse de leurs maris. Traînée, pouf, chienne, salope, pétasse, enchantée. Antigone. Un coup en vitesse ? Elle se recroquevilla davantage dans son manteau Jigsaw. Peut-être que quelqu'un allait lui prêter un parapluie ? Non, pas la peine de rêver.
Alors elle pleura. Elle pleura, mais ce n'était pas magique comme dans les films, ce n'était pas les réponses qu'elle attendait quand elle ne connaissait même pas les questions, ce n'était pas libérateur ni même agréable, non, c'était un peu de pluie en plus avec du sel et du noir en grosses boursouflures sur les joues. Ce n'était même pas joli. Ce n'était rien qu'une douleur qu'elle découvrait sans vraiment en être surprise, une douleur immense et tapie dans son ventre insatisfait, une mosaïque d'espoirs déçus et d'idéaux brisés, de vague à l'âme et de spleen mal guéri. De cicatrices. Une souffrance incompréhensible et incompressible. Une vraie douleur. Mais le lendemain, le jour d'après et celui d'encore après, elle la cacherait avec du fond de teint. Ce n'est pas comme si elle était si grande que ça. A peine un océan de peine, une étendue infinie de pleurs à la dérobée, de verres cassés et de gestes manqués.
Antigone Crayswome se leva, resserra autour d'elle les pans de son manteau de luxe, s'autorisa à pleurer encore une petite demi-heure en marchant, prit ses courses sous son bras, respira fort, apaisa la douleur qui ne s'en irait jamais, ne prit pas la peine de réajuster son sourire, et se mit à marcher dans les rues de Norwich. Parce qu'elle l'avait toujours su. Elle était de celles qui perdent.
Une fille de peu, une fille de jeux. Une fille facile.
- La pénombre envahissait la pièce, assise dans l'ombre, j'attendait. Qu'attendais-je ? La liberté, récupéré la liberté que toi, cher papa, tu m'avais volé. On aurait dit un animal attendant de se jeter sur sa proie. Les ombres dansent autour de moi, mais papa, croyais-tu sincèrement que j'allais accepter mon sort tranquillement sans me battre ? Tu croyais que j'allais faire comme maman, renoncer à me battre ? Alors c'est que tu ne me connais pas assez. Tu entres dans la pièce avec ce sourire satisfait que je t'ais toujours connu, le sourire qui veut dire que les affaires marchent bien pour toi. Mais derrière cette façade, ce sourire commercial j'ai toujours su déchiffrer ta souffrance petit papa, je déchiffre chacun de tes mouvements. Tu t'assois à ton bureau, une ride vient se placer sur ton front déjà vieillit par la vie en découvrant les papiers gisant au sol et la lampe cassé. Je n'ai pas besoin de sortir que tu me reconnais déjà et tu souffles mon prénom dans un râle de haine. "Antigone" Mon prénom dans ta bouche à une douceur incomparable, une douceur qu'il n'y avait jamais eu auparavant. Je sors de l'ombre, mon visage est déformé par la rage et l'amour. " Tu croyais te débarrasser de moi comme ça ? tu croyais peut-être que m'envoyer dans un hôpital pour taré contiendrait ma rage et ma rancœur envers toi ! Et bien tu t'es mis le doigt dans l'oeil ! " Toi, tu me regardes avec tes yeux qui ont toujours su me traverser comme une lame à chaque fois. Ta voix est froide et lointaine. " En effet, je le croyais. Si tu es revenu pour l'héritage, tu ne l'auras toujours pas. Tu n'es pas digne d'être ma fille ! " Avais tu vu à ce moment là, la haine dans mon regard et ce fameux couteau derrière mon dos ? Celui qui t’enlèveras la vie.... Et de treize coups je te frappe, en treize coups de coûteau, cet objet tranchant que j’aimais contemplé, te trancha la peau. Découpant ta vie, évacuant ma rage.
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 6:28
Soit la bienvenue sur Hungcalf. Que tu connais déjà visiblement :)
Bon courage pour ta fiche. Très bon choix d'avatar (Katie(l)) et
Superbes citations. Bonne continuation.
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 9:50
Merci Ade (l)
Oui, oui, je connais bien Hung' 8) (Ici Nell aux commandes chef )
Oui, oui, je connais bien Hung' 8) (Ici Nell aux commandes chef )
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 9:57
Rebienvenue ma belle (l)
tiens ta sign est la même que mon rang, c'est un signe déjà (a)
tiens ta sign est la même que mon rang, c'est un signe déjà (a)
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 9:57
Hahaha j'avais même pas vu ça
Merci Lust (l)
Merci Lust (l)
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 11:18
Nell (l) j'avais même pas reconnue. :snif:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 11:31
NEELLL :cracrac: Re-bienvenue ma belle (l) :brille:
Bonne chance pour ta fiche et super choix d'avatar (l) Katie :brille:
Bonne chance pour ta fiche et super choix d'avatar (l) Katie :brille:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 11:49
Je te pardonne Ade, je suis méconnaissable sous Antigone *zbaff*
MA FEMMEEEEEEE :cracrac: Merci :brille:
MA FEMMEEEEEEE :cracrac: Merci :brille:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 13:27
Katie :baveuh:
Elle est magnifique dans GG. :inlove:
Puis ton pseudo :brille:
Rebienvenuuuuuue ma Nell (l) (l) (l)
Elle est magnifique dans GG. :inlove:
Puis ton pseudo :brille:
Rebienvenuuuuuue ma Nell (l) (l) (l)
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 14:04
Re bienvenue (a)
Magnifique pseudo (l)
Magnifique pseudo (l)
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 14:15
Merci ma Eksta (l)(l)(l) Oui Katie est sublime :baveuh:
Thanks Chuck :canard:
Thanks Chuck :canard:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 14:28
Re bienvenue topine ! Bon choix de vava :baveuh:
Bon courage pour ta fiche :inlove: :brille:
Bon courage pour ta fiche :inlove: :brille:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 14:37
Merci ma Emy chérie :cracrac: :inlove:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 15:52
:D :cracrac: Re-bienvenue !! (l)
Bon courage pour ta fiche !! :)
Bon courage pour ta fiche !! :)
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Sam 9 Oct 2010 - 16:12
Merci mon chat :crocroc: (l)
Ma fiche avance petit à petit :buzz:
Ma fiche avance petit à petit :buzz:
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Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Dim 10 Oct 2010 - 11:02
Re-bienvenue ! (l)
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Dim 10 Oct 2010 - 14:50
Merci Lizbeth :huhu:
J'ai posté les trois quart de l'histoire, je ferais le reste plus tard (l)
J'ai posté les trois quart de l'histoire, je ferais le reste plus tard (l)
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Dim 10 Oct 2010 - 21:22
Re Bienvenuuuuue :D
Katie (l) j'adore ton prénom !
Katie (l) j'adore ton prénom !
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Jeu 14 Oct 2010 - 17:33
Merci Camichou
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Jeu 14 Oct 2010 - 17:39
Re bienvenue mon papillon des bois enchantés :brille:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Jeu 14 Oct 2010 - 17:52
Merci ma libellule magique :inlove:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Jeu 14 Oct 2010 - 18:37
Désolé du DP, mais j'ai terminé ma fiche :seduction:
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Jeu 14 Oct 2010 - 18:55
:hysteric:
J'ai adoré ta fche, ma belle. J'aime ton personnage ! :brille:
Je te valide avec plaisir, bienvenue chez les Grymm
J'ai adoré ta fche, ma belle. J'aime ton personnage ! :brille:
Je te valide avec plaisir, bienvenue chez les Grymm
- InvitéInvité
Re: ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
Jeu 14 Oct 2010 - 20:48
Merci ma sexy Wright :hysteric:
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- (fiche) Eurydice Storm • Ah pardon, je suis méchante quand je suis crevée.
- es-tu vierge ? Non, je suis sagittaire. Tu te fous de ma gueule ? Bon ok, je suis lion ~ (laurana)
- es-tu vierge ? Non, je suis sagittaire. Tu te fous de ma gueule ? Bon ok, je suis lion ~ (poppy)
- AJ Knight ♦ Ah pardon, je suis méchante quand je suis crevée.
- Je ne suis pas un fainéant, je suis un emmerdeur