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Regardes moi assise dans l'ombre à la lueur de mes mensonges.
Mar 12 Oct 2010 - 0:05
« On dit que certaines vies sont liées à travers le temps,
unies par un ancien appel qui résonne au cours des siècles ... »
La nuit avait toujours été un symbole de bien être pour Nell, des ombres et des mystères, des parfums inconnus et des trésors de la nuit. Quand elle était petite d'ailleurs, elle n'avait pas peur du noir, ses parents plaçaient une veilleuse dans la chambre de leur petite fille, mais elle n'avait pas peur, elle aimait ça la nuit. D'une certaine façon elle trouvait ça plus calme et reposant que la journée... La nuit. Quel doux repos, une brise légère du vent et alors la nuit apparaît. La nuit. Quel doux mot. Tendre et apaisant à la fois, laissant un parfum de mystère voiler la ville. La nuit. Et alors le soleil pointe le bout de son nez et apparaît à nouveau, près à nous laisser commencer une nouvelle journée. Nell ne savait pas où aller, elle marchait à la dérive, la seule idée de rentrer dans sa chambre étudiante la rendait triste. Elle n'était pas sûr de savoir où aller, la vérité c'était qu'elle ne savait pas, et au fond ça, la fatiguait de devoir essayer de rester la même, ça la fatiguait d'essayer de redevenir la Nell que tout le monde a connu, douce, et naïve. Certes, la jeune femme avais commis plus d'une erreur, mais c'était humain et elle savait qu'elle était fatigué d'essayer de redevenir ce que les gens désirent qu'elle soit.
Cela faisait quelques jours que Nell pataugeait à nouveau, et la cause en était plus qu'évidente. Nathan Maxwell. Depuis qu'il était entré dans sa vie quelques années plus tôt, il avait tout bouleversé, et pas dans le bon sens du terme ! Il avait changé ce qu'elle était, il lui avait appris à vivre comme jamais elle n'aurait cru pouvoir vivre, pendant presque un an elle avait été autre, autre qu'elle. Nell se souvient encore du premier jour où elle a vu Nathan, mais c'est fou comme aujourd'hui les temps ont changés. Se souvenir c'est presque un détail, parce que un regard on se dit que ce n'est pas aussi important qu'une parole, et pourtant, ça l'est ! Elle a beau dire que tout cette période là n'a plus d'importance, qu'elle a oublié mais parfois elle y repense... Quand elle y repense vraiment, toute cette période est un brouillard, un truc qu'elle a tenté d'oublier et qui finalement restera dans son esprit sans être tout à fait net. Nathan a laissé à la jeune femme un souvenir en guise de souffrance, un souvenir qu'il pensait sans conséquence. Nathan pensait sans doute qu'un coup de gomme pourrait suffire pour effacer ça. Cette période a été belle, pleine de rêves et d'espoirs, de drogues et de futur. Sans amour ni aucune complication. Et puis les choses avaient mal tourné. Aujourd'hui Nell ne fait que ce reconstruire chaque jour petit à petit, espérant que ce souvenir s'effacera, tout bêtement.
Nell se dirigeait vers un immeuble de Norwich, elle avait quelque chose à faire, même si au fond d'elle, elle connaissait comment ça finirait. Depuis quelques temps, elle revoyait Nathan et elle savait que cela ne faisait pas plaisirs à quelques uns de ses amis à elle, mais c'était sa vie après tout ! Croyait-elle que ça serait différent cette fois ? Que tout ne serrait pas compliquer ? Oui, sans doute, du moins elle l'avait espérer de tout son coeur, du plus profond de son âme. Comment avait-elle pu aussi bête ? Nell se faisait avoir à chaque fois, il fallait toujours qu'il se passe un truc quand tout allait bien ! La jolie blonde montait les marches de l'immeuble, tout était silencieux, c'était tellement différent du bruit habituelle qui régnait ici ! Elle montait en direction du deuxième étage, et quand dans l'escalier elle aperçut son reflet sur une glace, elle fit une grimace. Ses traits étaient fatigués par les pleures et les excès de colères.
Arrivée devant la porte de l'appartement du grymm, Nell respira un bon coup. Savait-elle qu'il était quatre heure du matin ? Qu'elle risquait de le déranger ? Oui, mais à ce moment précis, elle s'en fichait pas mal ! Elle avait peur de la réaction de Nathan et de ce qu'il pourrait dire, elle avait peur du reste et de la suite surtout.... La jeune femme toqua à la porte plusieurs fois. Elle était sur les nerfs et personne ne venait ouvrir.
- NATHAN ! Ouvres !! Je sais que t'es là... Merlin ! M'énerves pas !
Elle avait crié, et un voisin sorti la tête de sa fenêtre pour pousser des jurons auquels Nell ne prêtait pas attention, tout ce qu'elle voulait c'était que la porte s'ouvre et que tout ça se finisse vitre, très vite.
Cela faisait quelques jours que Nell pataugeait à nouveau, et la cause en était plus qu'évidente. Nathan Maxwell. Depuis qu'il était entré dans sa vie quelques années plus tôt, il avait tout bouleversé, et pas dans le bon sens du terme ! Il avait changé ce qu'elle était, il lui avait appris à vivre comme jamais elle n'aurait cru pouvoir vivre, pendant presque un an elle avait été autre, autre qu'elle. Nell se souvient encore du premier jour où elle a vu Nathan, mais c'est fou comme aujourd'hui les temps ont changés. Se souvenir c'est presque un détail, parce que un regard on se dit que ce n'est pas aussi important qu'une parole, et pourtant, ça l'est ! Elle a beau dire que tout cette période là n'a plus d'importance, qu'elle a oublié mais parfois elle y repense... Quand elle y repense vraiment, toute cette période est un brouillard, un truc qu'elle a tenté d'oublier et qui finalement restera dans son esprit sans être tout à fait net. Nathan a laissé à la jeune femme un souvenir en guise de souffrance, un souvenir qu'il pensait sans conséquence. Nathan pensait sans doute qu'un coup de gomme pourrait suffire pour effacer ça. Cette période a été belle, pleine de rêves et d'espoirs, de drogues et de futur. Sans amour ni aucune complication. Et puis les choses avaient mal tourné. Aujourd'hui Nell ne fait que ce reconstruire chaque jour petit à petit, espérant que ce souvenir s'effacera, tout bêtement.
Nell se dirigeait vers un immeuble de Norwich, elle avait quelque chose à faire, même si au fond d'elle, elle connaissait comment ça finirait. Depuis quelques temps, elle revoyait Nathan et elle savait que cela ne faisait pas plaisirs à quelques uns de ses amis à elle, mais c'était sa vie après tout ! Croyait-elle que ça serait différent cette fois ? Que tout ne serrait pas compliquer ? Oui, sans doute, du moins elle l'avait espérer de tout son coeur, du plus profond de son âme. Comment avait-elle pu aussi bête ? Nell se faisait avoir à chaque fois, il fallait toujours qu'il se passe un truc quand tout allait bien ! La jolie blonde montait les marches de l'immeuble, tout était silencieux, c'était tellement différent du bruit habituelle qui régnait ici ! Elle montait en direction du deuxième étage, et quand dans l'escalier elle aperçut son reflet sur une glace, elle fit une grimace. Ses traits étaient fatigués par les pleures et les excès de colères.
Arrivée devant la porte de l'appartement du grymm, Nell respira un bon coup. Savait-elle qu'il était quatre heure du matin ? Qu'elle risquait de le déranger ? Oui, mais à ce moment précis, elle s'en fichait pas mal ! Elle avait peur de la réaction de Nathan et de ce qu'il pourrait dire, elle avait peur du reste et de la suite surtout.... La jeune femme toqua à la porte plusieurs fois. Elle était sur les nerfs et personne ne venait ouvrir.
- NATHAN ! Ouvres !! Je sais que t'es là... Merlin ! M'énerves pas !
Elle avait crié, et un voisin sorti la tête de sa fenêtre pour pousser des jurons auquels Nell ne prêtait pas attention, tout ce qu'elle voulait c'était que la porte s'ouvre et que tout ça se finisse vitre, très vite.
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Re: Regardes moi assise dans l'ombre à la lueur de mes mensonges.
Mar 26 Oct 2010 - 19:10
[font-Trebuchet MS]Mercredi soir, j’étais seul chez moi. Ce n’est pas que je n’avais pas réussit à me trouver une conquête pour la nuit où qu’on m’avait jeté d’un bar, c’est simplement que ce soir j’avais envie d’être seul, de respirer l’air infecte de mon appartement peut-être même faire un peu de ménage. Pas que ce soit mon plus grand bonheur, mais il faut bien être capable de marcher sur autre chose que sur une vieille croûte de pizza. Et apparemment, Prue’ n’était pas trop non plus du genre à faire beaucoup de ménage, enfin… sa chambre était propre, ce qui n’était pas très surprenant vu qu’elle ne s’y retrouvait que très rarement. Je crois même qu’elle a plus souvent dormit dans mon lit que dans le sien. Si tu vois ce que je veux dire. Mais bon évidement je ne suis pas trop du genre sadomasochiste je n’allais quand même pas faire tout ce ménage, car crois moi, il y en avait beaucoup à faire, surtout dans ma chambre, en étant complètement moi-même. Je trouvai donc mon petit miroir fétiche, Pablo, tu t’en souviens, pas vrai ? Je fouillai mes poches et en sorti un petit sachet contenant ma petite poudre magique. Un subtile mélange de cocaïne et d’autres substances magiques dont je tairais le nom, après tout, un magicien ne révèle jamais ses tours et puis y’a des avantages à être une vraie brute en potions non ? Une fois ce beau petit cocktail dans mon organisme, je m’écrasai dans mon lit, boisson gazeuse aux raisons à la main, mon pêché mignon, et j’en bus pas mal avant de ressentir enfin les doux plaisirs de ma création. Découvrant cette nouvelle énergie, mais surtout cette douce sensation de flottement, un peu comme la première cigarette qu’on fume après avoir arrêter de longues semaines, celle qu’on a tant rêvé et qui nous donne le tournis, le pire pari de toute ma vie, et dire qu’à cause que cet imbécile de Miles avait perdu son match, c’est ce qui arrive lorsqu’on décide de tout miser sur un ex Summerbee, ça vous reviens toujours en pleine gueule. C’est donc pour cela que j’avais du cesser de fumer pendant deux longues semaines, quatorze jours, mais je n’étais pas allé jusqu’à compter les heures. Et justement, cette cigarette m’avait tellement fait du bien, sentir ce délicieux poison remplir mes poumons. Je m’étais écrasé dans mon appartement seul, sans bruit. Fumant doucement de grandes bouffées, je pouvais entendre le papier griller sous mes aspirations. Et dire que c’était avec toi que j’avais perdu ce pari, espèce de tortionnaire, crois moi que je me suis rattrapé bien vite. Tu te souviens les litres de milkshake aux fraises que t’as du boire ? Moi oui. Hilarant. Je me levai donc de mon lit et commençai le dur labeur et environ deux heures plus tard, ma chambre était présentable. Je jetai un coup d’œil menaçant à mon cadran qui annonçait les trois deux du matin, bon okay le ménage avait prit quatre heures plutôt. C’est fou comme cette drogue vous fait perdre la notion du temps.
Je passai le reste de la nuit penché sur un parchemin pour le cours de Sortilèges Avancés. Temps qu’à avoir encore un peu d’énergie, autant la mettre dans quelques choses d’un tant soit peu utile. Aujourd’hui je ne peux même pas te dire la sujet de ce parchemin, mais tout ce que je savais, c’est que je fus déranger en plein milieu de mon travail. Il devait être environ plus de quatre heure du matin en me fiant au nombre de mégots qui étaient écrasés dans mon cendrier. J’entendais frapper à la porte. Pour n’importe qu’elle autre personne, ça aurait put être quelques chose de très étrange, mais pour moi, recevoir des visites à ces heures c’était une chose bien banale, je m’y étais habitué. Mais ce soir, j’avais envie d’être seul, c’est pour ça que j’avais refusé d’aller boire une bière avec toi. Je ne me levai pas, je restai sur ma chaise, devant mon bureau. Clope à la main, je pris une nouvelle bonne bouffée dans l’espoir que ces bruits cesseraient d’eux même. Une fois cette fumée dans mon corps, j’entendis la voix de Nell de l’autre coté de la porte. D’après le ton de sa voix, elle ne semblait pas rechercher quelques plaisirs charnels. Malheureusement pour moi. Nell qui avait pourtant l’habitude de venir me voir tard le soir lorsqu’elle était seule, qu’elle avait besoin d’un peu de chaleur. Depuis l’année de ses quinze ans, lorsque j’avais décidé de l’amener au plus bas des enfers avec moi, de lui faire gouter la vie comme elle n’avait encore jamais osée l’imaginer. Je l’avais exclu de ma vie un long moment depuis cette blague affreuse qu’elle m’avait faite. Mais bon, depuis quelques mois elle était venu s’excuser et disons que j’avais décidé de mettre cette erreur de coté, pas pardonné. Seulement passé en second plan, crois-moi. Je ne l’ai pas oublié. Je finis finalement par me lever attrapant ma clope entre mes lèvres, je me dirigeai vers a porte, la débarrai et l’ouvris. « Entre ». Je refermai la porte derrière elle et prit place sur le divan du salon. Je tirai Pablo vers moi et tirai deux lignes dans mon nez et relevai la tête vers elle. « Bon, qu’est-ce que tu veux ? » Je le regardai, impatient de savoir pourquoi elle semblait de si mauvaise humeur. Venir chez moi à cette heure sans avoir des intentions de coucher avec moi… c’était une très mauvaise idée, surtout que je risquai d’être incapable de finir mon parchemin, ce qui n’était pas vraiment très grave en fin de compte. Je poussai Pablo vers elle « Sers-toi » Et je me levai pour aller m’allumer une nouvelle cigarette. Torse nu, je ne portai qu’un jeans déchiré aux genoux, essuyant un peu de poudre sous mon nez et allumant ma nouvelle cigarette, je regardai Nell dans les yeux et j’y vis quelques choses d’étranges, inconnue et surtout inquiétant dans le regard de cette douce blonde.
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Je passai le reste de la nuit penché sur un parchemin pour le cours de Sortilèges Avancés. Temps qu’à avoir encore un peu d’énergie, autant la mettre dans quelques choses d’un tant soit peu utile. Aujourd’hui je ne peux même pas te dire la sujet de ce parchemin, mais tout ce que je savais, c’est que je fus déranger en plein milieu de mon travail. Il devait être environ plus de quatre heure du matin en me fiant au nombre de mégots qui étaient écrasés dans mon cendrier. J’entendais frapper à la porte. Pour n’importe qu’elle autre personne, ça aurait put être quelques chose de très étrange, mais pour moi, recevoir des visites à ces heures c’était une chose bien banale, je m’y étais habitué. Mais ce soir, j’avais envie d’être seul, c’est pour ça que j’avais refusé d’aller boire une bière avec toi. Je ne me levai pas, je restai sur ma chaise, devant mon bureau. Clope à la main, je pris une nouvelle bonne bouffée dans l’espoir que ces bruits cesseraient d’eux même. Une fois cette fumée dans mon corps, j’entendis la voix de Nell de l’autre coté de la porte. D’après le ton de sa voix, elle ne semblait pas rechercher quelques plaisirs charnels. Malheureusement pour moi. Nell qui avait pourtant l’habitude de venir me voir tard le soir lorsqu’elle était seule, qu’elle avait besoin d’un peu de chaleur. Depuis l’année de ses quinze ans, lorsque j’avais décidé de l’amener au plus bas des enfers avec moi, de lui faire gouter la vie comme elle n’avait encore jamais osée l’imaginer. Je l’avais exclu de ma vie un long moment depuis cette blague affreuse qu’elle m’avait faite. Mais bon, depuis quelques mois elle était venu s’excuser et disons que j’avais décidé de mettre cette erreur de coté, pas pardonné. Seulement passé en second plan, crois-moi. Je ne l’ai pas oublié. Je finis finalement par me lever attrapant ma clope entre mes lèvres, je me dirigeai vers a porte, la débarrai et l’ouvris. « Entre ». Je refermai la porte derrière elle et prit place sur le divan du salon. Je tirai Pablo vers moi et tirai deux lignes dans mon nez et relevai la tête vers elle. « Bon, qu’est-ce que tu veux ? » Je le regardai, impatient de savoir pourquoi elle semblait de si mauvaise humeur. Venir chez moi à cette heure sans avoir des intentions de coucher avec moi… c’était une très mauvaise idée, surtout que je risquai d’être incapable de finir mon parchemin, ce qui n’était pas vraiment très grave en fin de compte. Je poussai Pablo vers elle « Sers-toi » Et je me levai pour aller m’allumer une nouvelle cigarette. Torse nu, je ne portai qu’un jeans déchiré aux genoux, essuyant un peu de poudre sous mon nez et allumant ma nouvelle cigarette, je regardai Nell dans les yeux et j’y vis quelques choses d’étranges, inconnue et surtout inquiétant dans le regard de cette douce blonde.
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Re: Regardes moi assise dans l'ombre à la lueur de mes mensonges.
Mer 3 Nov 2010 - 10:02
« Look at him, look at me.
That boy is bad and honestly,
He’s a wolf in disguise
But I can’t stop staring in those evil eyes. »
That boy is bad and honestly,
He’s a wolf in disguise
But I can’t stop staring in those evil eyes. »
La jeune femme ne connaissait l'appartement de Nathan que trop bien. Chaque mur, chaque recoin de pièce, elle les connaissait. Mais surtout, l'odeur constante de cigarettes et de linges propres, qui y régnait. Cet endroit la changeait de son appartement à elle. Oui, elle aimait cette endroit, qui, du certaine façon, la rassurait. Parfois même, quand Nathan ne passait pas la nuit chez lui mais plutôt chez une de ses conquêtes d'un soir, il était arrivé à Nell de passer la nuit dans l'appartement du grymm. Juste pour ne pas être dans son appartement. Mais bien sûr, ça, il ne l'avait jamais su ! Nell aimait tout simplement le sentiment qu'elle ressentait quand elle franchissait cette porte. Ce même sentiment qu'elle aurait dû ressentir quand elle rentrait chez elle dans son appartement à Londres. Elle aurait aimé, avoir le sentiment d'être bien chez elle au moins une fois ! Là bas, il n'y avait qu'une pièce : des factures impayées qui s'entassaient, une mauvaise isolation, pas de chauffage et le propriétaire de l'appartement qui en avait marre de ne pas être payé. Nell s'était souvent dit qu'il fallait qu'elle change tout ça. Mais comment ? Alors au final, elle n'avait rien fait pour changer sa situation actuelle...
L'inquiétude et la fatigue se lisait sur le visage de la jeune femme, et Nathan avait toujours su lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle savait pertinemment qu'il refuserait de croire ce qu'elle avait à lui dire. Et elle ne pouvait en aucun cas le blâmer pour cela ! Mais la vérité dans tout ça, c'est que la summerbee était terrifiée, elle arrivait même à ce demander si parfois, avec toute la merde qui lui arrive, elle ne ferait mieux pas de quitter Hungcalf. Mais elle restait, elle restait toujours, comme si lui plaisait de foutre sa vie en l'air morceaux par morceaux... Nell ne voulait pas être enceinte ! De plus, elle haïssait les enfants et leurs gémissement incessants. Elle n'avait jamais rien demandé de tout ça elle ! Mais la jeune femme n'avait pas de chance, elle n'avait jamais eu de chance. Elle n'était qu'une femme encore gamine, terrorisée par la vie, par le monde qui l'entoure. Une gamine qui se noyait dans son malheur. Elle restait malgré tout, la jeune fille naïve et triste qui s'était assise sur un banc dans un parc quelques années plus tôt ; elle restait cette gamine qui avait approché de trop près le grand méchant loup. Et c'était lui, celui qui se tenait devant elle en ce moment, Nathan. C'était lui qui continuait de bousculer sa vie, pendant longtemps elle avait été sa marionnette et lui le maître du jeu. Pourtant, Nell n'avait jamais réussi à ne plus revoir Nathan, il semblait constituer pour elle une tentation malsaine à laquelle elle succombait toujours.
La jeune femme s'assit sur le canapé, elle ne détachait pas ses yeux de ses chaussures. Le silence tomba dans la pièce pendant plusieurs minutes. Comment annoncer ça ? Comment pourrait-il la croire après ce qui c'était passé une année plus tôt ? Elle n'avait pas besoin qu'il prenne des responsabilités, elle n'avait besoin de rien de sa part. Mais la summerbee voulait juste qu'il sache, il lui était devenu insupportable de garder ça pour elle. Le seul qui savait à présent c'était Sean, elle ne demandait pas à son ami de comprendre, en vérité, Nell, ne demandait à personne de comprendre chacun de ses choix. La jeune femme avait promis à Sean de ne plus revoir Nathan, mais comment pourrait-elle tenir sa promesse avec cette attirance continuelle qu'elle ressentait pour le grymm ? Continuant de fixer ses pieds, la jeune femme ouvrit finalement la bouche, brisant ce sinistre silence.
" Je suis désolé de venir te déranger à cette heure. Mais...il fallait que je te parle, c'est urgent. "
Nell ne savait absolument pas comment annoncer la chose. Elle ne voulait pas pleurer, elle avait déjà versé trop de larmes... La jolie blonde ne désirait aucun cri, pas de disputes, elle voulait juste de débarrasser de cette chose qui poussait en elle. Nell refusait de regarder Nathan, elle ne serait pas capable de soutenir son regard.
"Je sais que ça va te paraître bizarre, que tu ne me croiras sans doute pas mais... je suis enceinte. Enceinte de toi."
L'inquiétude et la fatigue se lisait sur le visage de la jeune femme, et Nathan avait toujours su lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle savait pertinemment qu'il refuserait de croire ce qu'elle avait à lui dire. Et elle ne pouvait en aucun cas le blâmer pour cela ! Mais la vérité dans tout ça, c'est que la summerbee était terrifiée, elle arrivait même à ce demander si parfois, avec toute la merde qui lui arrive, elle ne ferait mieux pas de quitter Hungcalf. Mais elle restait, elle restait toujours, comme si lui plaisait de foutre sa vie en l'air morceaux par morceaux... Nell ne voulait pas être enceinte ! De plus, elle haïssait les enfants et leurs gémissement incessants. Elle n'avait jamais rien demandé de tout ça elle ! Mais la jeune femme n'avait pas de chance, elle n'avait jamais eu de chance. Elle n'était qu'une femme encore gamine, terrorisée par la vie, par le monde qui l'entoure. Une gamine qui se noyait dans son malheur. Elle restait malgré tout, la jeune fille naïve et triste qui s'était assise sur un banc dans un parc quelques années plus tôt ; elle restait cette gamine qui avait approché de trop près le grand méchant loup. Et c'était lui, celui qui se tenait devant elle en ce moment, Nathan. C'était lui qui continuait de bousculer sa vie, pendant longtemps elle avait été sa marionnette et lui le maître du jeu. Pourtant, Nell n'avait jamais réussi à ne plus revoir Nathan, il semblait constituer pour elle une tentation malsaine à laquelle elle succombait toujours.
La jeune femme s'assit sur le canapé, elle ne détachait pas ses yeux de ses chaussures. Le silence tomba dans la pièce pendant plusieurs minutes. Comment annoncer ça ? Comment pourrait-il la croire après ce qui c'était passé une année plus tôt ? Elle n'avait pas besoin qu'il prenne des responsabilités, elle n'avait besoin de rien de sa part. Mais la summerbee voulait juste qu'il sache, il lui était devenu insupportable de garder ça pour elle. Le seul qui savait à présent c'était Sean, elle ne demandait pas à son ami de comprendre, en vérité, Nell, ne demandait à personne de comprendre chacun de ses choix. La jeune femme avait promis à Sean de ne plus revoir Nathan, mais comment pourrait-elle tenir sa promesse avec cette attirance continuelle qu'elle ressentait pour le grymm ? Continuant de fixer ses pieds, la jeune femme ouvrit finalement la bouche, brisant ce sinistre silence.
" Je suis désolé de venir te déranger à cette heure. Mais...il fallait que je te parle, c'est urgent. "
Nell ne savait absolument pas comment annoncer la chose. Elle ne voulait pas pleurer, elle avait déjà versé trop de larmes... La jolie blonde ne désirait aucun cri, pas de disputes, elle voulait juste de débarrasser de cette chose qui poussait en elle. Nell refusait de regarder Nathan, elle ne serait pas capable de soutenir son regard.
"Je sais que ça va te paraître bizarre, que tu ne me croiras sans doute pas mais... je suis enceinte. Enceinte de toi."
- InvitéInvité
Re: Regardes moi assise dans l'ombre à la lueur de mes mensonges.
Sam 1 Jan 2011 - 17:16
- Nell, tu te souviens d’elle n’est-ce pas ? Mais oui, fais un effort, c’est cette petite blonde que j’avais séduite un petit jour de novembre. Bon, je sais que c’est mal et que même pour l’époque ce n’était pas vraiment dans mes habitudes, mais j’aimais bien cette fille. Je veux dire, avec ses tresses blondes, ses belles petites robes blanches et ses yeux bleus. Une vraie petite fille de bonne famille. Je me souviens encore de ce jour où j’étais allé la voir sur sa balançoire, mon chapeau sur la tête et une cigarette au bec. Je lui avais offert de mon terrible vice, elle semblait hésiter, ne sachant pas trop si elle devait dire oui ou non à cette proposition d’un étranger, pourtant je n’étais pas vraiment plus vieux qu’elle. Finalement, elle tendit sa petite main vers ce que je lui offrais. Sans le savoir, elle venait de signer sa descente aux enfers et crois moi, ça n’a pas été de tout repos, et même pour moi. À mesure que la fumée sa bouche, sa gorge, ses poumons, elle devenait mienne. Pour maintenant et jusqu’à temps que j’en aille assez. J’allais la trainer jusqu’au plus bas des ténèbres et l’enfermer à double tours. Je me souviens encore des soirs où j’avais dû la traîner pour la ramener là où l’on dormait. Je ne faisais jamais ça d’habitude, mais comprends moi, cette gamine elle avait du potentiel je le savais. Je savais bien qu’un jour, elle prendrait la fête par les cornes et qu’elle en ferait voir de tout les couleurs à ses proches. Ça j’aimais ça, ô que j’aimais ça. L’entendre crier lorsqu’elle venait me voir que ses parents ne la comprenaient pas, qu’ils lui disaient qu’ils ne la reconnaissaient plus. La voir chuter de son beau grand château, et aimant ces bas-fond qui nous servaient de maisons. La voir se droguer, danser dans les bars pour se faire de l’argent et même se prostituer pour moi, pour payer ma came et mes paris, tous mes vices qui n’étaient pas les siens. Tu te souviens du soir où tu avais couché avec elle ? Rappelle toi, je lui avais dit que tu avais payé un beau paquet pour avoir du bon temps, quand tout ce que tu m’as donné, c’était une clope. Elle faisait mes quatre volontés et même plus. Elle était le pantin et moi le marionnettiste sociopathe qui s’amusait avec sa vie, la brûlant et la mettant en l’air à mon bon vouloir. Elle payait pour mes vices qui n’étaient pas les siens. Son seul vice, c’était moi.
Puis vint la date fatidique qui mit fin à la sorte d’affection que j’avais pour elle. Comme tu peux t’en souvenir ou simplement le supposer, je finissais souvent la soirée avec la belle Nell dans mon lit. T’as vu ? J’ai rimé ? Je ne comptais plus les fois où j’avais passé la nuit avec elle, j’avoue qu’au départ si, mais maintenant, c’était trop le foutoir. Comme un vieux couple, nous avions arrêté de nous protéger et puis tu sais, que je n’aime pas ces trucs là, même si j’en porte souvent avec mes nouvelles trouvailles. Évidement, Nell prenait la pilule, aucune envie de me ramasser avec un gosse à charge. Pas maintenant ni jamais d’ailleurs. Alors peux-tu imaginer dans quel état j’étais lorsqu’elle m’annonça la merveilleuse nouvelle. Je piquai une colère monstre, jamais je crois j’ai été autant en colère après quelqu’un, surtout pas envers Nell. Je ne lui ai pas parlé pendant près de trois jours. Oui je sais bien ce que tu te dis, mais écoute et comprend moi. Je me tenais à coté d’elle et je sentais mon sang bouillir et j’avais des démangeaisons dans les bras. J’avoue l’avoir frappé sur le coup, mais c’était partie tout seul. Je réalisai mon acte en sentant sa peau frotter sur mon poing, ses os craqué sous la pression de mon cou et en entendant son corps tomber au sol. Étendu au sol, elle avait encore son petit sourire aux lèvres, elle était encore sur la coke. Au moins elle avait rien sentit. Je restai là un petit instant, remémorant les évènements qui avaient menés à ce coup. M’allumant une nouvelle clope je sortis de mon appartement, je savais bien que Nell était capable de rester seule chez moi, au pire je la retrouverai encore là en revenant plus tard. Je pris l’air cet après-midi là, j’avais besoin de réfléchir comme je le faisais rarement. Une seule solution se présentait dans ma tête : avorter. Il était hors de question qu’elle aille cet enfant, même si elle voulait ensuite le donné à l’adoption. Je ne voulais pas à avoir à l’endurer avec ce ventre horrible, ses sauts d’humeurs et ses envies extravagantes. Finalement, après avoir évité mon appartement durant trois jours de peur d’y croiser une future maman, elle vint me parler dans la classe de potion, vide vu l’heure tardive. Elle savait au moins que si je n’étais pas à la maison j’étais surement ici ou dehors dans les bars. Ah, encore une rime. Me confrontant, elle arrivait en riant. Quelle drogue avait-elle prit pour rire de ce cauchemar. Elle s’avança vers moi et je suis certain que tu te souviens aussi bien que moi de ce qu’elle m’a dit : «Hey Nate ! J’suis pas enceinte, c’était une blague !» Elle partie aussi tôt, me laissant pas le temps de réagir car grand dieu si elle m’avait laissé le temps, elle serait peut-être morte aujourd’hui. Il me fallu presque un an pour enfin accepter de reparler à Nell, avec ce beau coup de salope qu’elle venait de me faire je n’étais pas près de lui pardonner aussitôt. Puis finalement elle me trouva un soir et m’offrit à boire avant que je ne puisse refuser. Le tout finit dans mon lit, encore une fois.
Cette fois, je ne le savais pas encore, Nell allait me faire regretter d’avoir accepté ce verre. Je sorti de ma chambre pour aller lui répondre et me repoudrer le nez une nouvelle fois, lui en offrant elle refusa d’une façon polie. Déjà c’était un signe qui montrait qu’elle n’était pas comme d’habitude. Elle semblait toute crispée, nerveuse presque comme si elle allait me dire quelque chose d’horrible genre qu’elle avait une saleté d’ITS. T’imagines, cette blondasse qui me refile une merde pareil. Et non, ce fut tout autre chose : "Je sais que ça va te paraître bizarre, que tu ne me croiras sans doute pas mais... je suis enceinte. Enceinte de toi."
Et bien celle là c’était bien la meilleure. Nell enceinte de moi ! Et puis quoi encore ? Le Père Noël serait enceinte de Rudolph ? Comme si j’allais plonger pour un truc aussi minable que ça. Me faire ce coup là un an après me l’avoir fait une première fois. Ce n’est pas comme ça que je l’avais élevé la petite. Je ne pus faire autre chose que d’éclater de rire, mon new toujours dans la poudre. Faisant un petit nuage au tour de moi je redressais mon corps en riant toujours, et la regardant. Elle faisait peine à voir, mais au moins, elle semblait crédible. « Ah allez Nell. Me refaire ce coup là. Tu croyais vraiment que j’allais me faire avoir ? Et puis essayons d’imaginer que cette histoire soit vraie. Oui oui oui j’ai beaucoup d’imagination. Imaginons deux secondes que ça soit vrai. Qu’est-ce qui te prouve que je serais bien le père ? T’es allée dire ça aussi à tout les mecs à qui t’as ouvert tes cuisses ? T'es une petite trainée Nell, tout le monde le sait» Reposant mon dos sur le dossier du divan, je tirai une longue bouffée de ma cigarette, on pouvait entendre le grésillement du papier qui brûlait que j’aimais tant. Elle regardait encore ses souliers, je l’avais démasqué, pourquoi restait-elle encore dans son rôle ?
- InvitéInvité
Re: Regardes moi assise dans l'ombre à la lueur de mes mensonges.
Dim 9 Jan 2011 - 18:13
Les souvenirs remontaient en moi comme une pluie de rage et de tristesse trop longtemps refoulées.... Son visage moqueur me donnait une forte envie de l'étrangler sur le champ, maintenant, de le laisser pour mort sur le sol de son appartement. De le laisser pour mort, une bonne fois pour toute. Etre libérée, enfin. Je me souvenais de tout et je me souviens encore, chaque mouvement et chaque parole restent distinct dans mon cerveau. Je me souviens de tout. Du début, de mes robes blanches, de mes rires, de son visage qui pourtant m'avait semblé si avenant. Je ne savais pas encore à l'époque, je ne pouvais pas deviner qu'il allait être mon bourreau, mon ami, mon amant.... Je me souviens encore de mes nattes blondes, de mon innocence. Surtout de mon innocence ! Stupide enfant, trop couvée, trop protégée, j'aurais dû voir qu'il était Satan derrière ses sourires, j'aurais dû voir qu'il n'était qu'un junkie. Mais je me souviens.... Moi ? Je voulais être parfaite. La belle affaire ! J'avale ma salive tandis que Nathan me fixe en silence, un sourire moqueur aux lèvres. Amer déception. Plus jamais les robes blanches, plus jamais les soirées entières plongée dans les livres, plus jamais.... En quelques soirées passées ensemble j'étais devenu sienne, sa poupée, sa marionnette. Lui il était le manipulateur, le maître. Il pouvait tout faire et je n'aurais rien dit, parce que j'étais Nell et que j'étais silence. J'étais la poupée, la douce poupée, la poupée de violence et la poupée de charmes.... Pour lui, pour Nathan, j'avais tout fait, j'avais tout sacrifié presque inconsciemment en faite. J'avais touché à la drogue, j'avais bu, fumé, fait des stripteases dans les bars et je m'étais même parfois prostitué pour pouvoir payé ses putains de drogue. Pour lui. Toujours pour lui. Souvenirs amers d'une vie pas si lointaine. Les souvenirs s'échappaient comme un nuage de fumée qui se dissipe. Amer. Je veux chasser tout de mon esprit, je ne veux pas qu'il redevienne trop important. Il est Nathan après tout, il ne changera pas. Et moi je suis Nell, j'aurais toujours besoin de lui, bizarrement.
J'ai perdu beaucoup, j'ai perdu mes amis pour lui, pour cette vie. J'ai perdu ceux que j'aimais, j'ai perdu leur amitié pendant un moment. Et c'est toi le responsable non d'une bouse de dragon ! C'est toi, Nathan, qui m'a entraîné plus bas que terre, tu m'as conduite aux enfers, là où on souffre, là où tout est trop fort et trop douloureux. Je te hais pour ça, pour tout ! Pour ta violence, pour le semblant d'affection que tu as su me témoigner dans le passé, pour toutes ses nuits passé dans ton lit.... Et puis, un jour tu as fini à en avoir assez alors tu m'as abandonné sur la route dangereuse de la vie, j'étais le chien abandonné et toi le maître. Toi tu as continué ta vie de junkie. Ma vie à moi était à reconstruire, j'étais un batîment en ruine. Comment puis je t'en vouloir de ne pas me croire aujourd'hui ? Après mon mensonge ? Après t'avoir fait croire que j'étais enceinte il y a quelques années... Je suis une idiote quand on y pense, tout me retombe dessus. Sourire Amer. Cette situation est absurde. Garder cet enfant je ne peux même pas l'envisager, ce n'est même pas une solution à laquelle je peux penser. Je crois que mon choix a été fait dès que j'ai découvert que j'étais enceinte. Avorter. Ce bébé je n'en voulais pas, je savais que Nathan en voudrait encore moins de cet enfant. Pourquoi faire venir au monde un enfant que l'on haïrait déjà avant même qu'il naisse ? Non, c'était juste inimaginable. Son rire résonnait. Cruel. Meurtrier. Blessant. Je chassais rapidement les larmes qui étaient venu se poser aux coins de mes yeux. Il me fixait avec son sourire moqueur. " Ah allé Nell. Me refaire ce coup là. Tu croyais vraiment que j'allais me faire avoir ? Et puis essuyons d'imaginer que cette histoire soit vraie. Oui oui oui j'ai beaucoup d'imagination. Imaginons deux secondes que ça soit vrai. Qu'est ce qui te prouve que je serais bien le père ? T'es allée dire ça aussi à tous les mecs à qui t'as ouvert tes cuisses ? T'es une petite trainée Nell, tout le monde le sait. " Mots qui tranchent. Tranche mon coeur. Tu me fais mal. Comme si tu ne l'avais pas déjà fait. La haine commençait à monter doucement comme un poison fuguasse. " C'est la vérité Nathan, peu importe que tu l'acceptes ou non. En faite je m'en fiche, je voulais juste que tu le saches. " Tu oses dire ces putains de mots qui me blessent.... Je veux te frapper. Te gueuler dessus. N'importe quoi.... Le pire au fond c'est que j'aurais pu tomber amoureuse de toi au fil du temps, si t'avais pas été aussi salaud. La gifle part. Je n'avais pas réfléchit, j'étais trop en colère pour penser correctement. " T'es un salaud ! Tout ça. Moi. C'est à cause de toi.... Je voulais pas... Je.... " Phrases coupées. J'essaye de me justifier, la belle affaire ! Je suis comme ça, je ne changerais plus ! Il y a quelques temps il avait fait de moi sa poupée, sa marionnette. Il avait fait de moi une traînée. " Je suis pas une traînée. " Pourquoi je n'arrive pas à croire à mes propres mots ? Illusions. Je suis rage et illusion.
J'ai perdu beaucoup, j'ai perdu mes amis pour lui, pour cette vie. J'ai perdu ceux que j'aimais, j'ai perdu leur amitié pendant un moment. Et c'est toi le responsable non d'une bouse de dragon ! C'est toi, Nathan, qui m'a entraîné plus bas que terre, tu m'as conduite aux enfers, là où on souffre, là où tout est trop fort et trop douloureux. Je te hais pour ça, pour tout ! Pour ta violence, pour le semblant d'affection que tu as su me témoigner dans le passé, pour toutes ses nuits passé dans ton lit.... Et puis, un jour tu as fini à en avoir assez alors tu m'as abandonné sur la route dangereuse de la vie, j'étais le chien abandonné et toi le maître. Toi tu as continué ta vie de junkie. Ma vie à moi était à reconstruire, j'étais un batîment en ruine. Comment puis je t'en vouloir de ne pas me croire aujourd'hui ? Après mon mensonge ? Après t'avoir fait croire que j'étais enceinte il y a quelques années... Je suis une idiote quand on y pense, tout me retombe dessus. Sourire Amer. Cette situation est absurde. Garder cet enfant je ne peux même pas l'envisager, ce n'est même pas une solution à laquelle je peux penser. Je crois que mon choix a été fait dès que j'ai découvert que j'étais enceinte. Avorter. Ce bébé je n'en voulais pas, je savais que Nathan en voudrait encore moins de cet enfant. Pourquoi faire venir au monde un enfant que l'on haïrait déjà avant même qu'il naisse ? Non, c'était juste inimaginable. Son rire résonnait. Cruel. Meurtrier. Blessant. Je chassais rapidement les larmes qui étaient venu se poser aux coins de mes yeux. Il me fixait avec son sourire moqueur. " Ah allé Nell. Me refaire ce coup là. Tu croyais vraiment que j'allais me faire avoir ? Et puis essuyons d'imaginer que cette histoire soit vraie. Oui oui oui j'ai beaucoup d'imagination. Imaginons deux secondes que ça soit vrai. Qu'est ce qui te prouve que je serais bien le père ? T'es allée dire ça aussi à tous les mecs à qui t'as ouvert tes cuisses ? T'es une petite trainée Nell, tout le monde le sait. " Mots qui tranchent. Tranche mon coeur. Tu me fais mal. Comme si tu ne l'avais pas déjà fait. La haine commençait à monter doucement comme un poison fuguasse. " C'est la vérité Nathan, peu importe que tu l'acceptes ou non. En faite je m'en fiche, je voulais juste que tu le saches. " Tu oses dire ces putains de mots qui me blessent.... Je veux te frapper. Te gueuler dessus. N'importe quoi.... Le pire au fond c'est que j'aurais pu tomber amoureuse de toi au fil du temps, si t'avais pas été aussi salaud. La gifle part. Je n'avais pas réfléchit, j'étais trop en colère pour penser correctement. " T'es un salaud ! Tout ça. Moi. C'est à cause de toi.... Je voulais pas... Je.... " Phrases coupées. J'essaye de me justifier, la belle affaire ! Je suis comme ça, je ne changerais plus ! Il y a quelques temps il avait fait de moi sa poupée, sa marionnette. Il avait fait de moi une traînée. " Je suis pas une traînée. " Pourquoi je n'arrive pas à croire à mes propres mots ? Illusions. Je suis rage et illusion.
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