- InvitéInvité
Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Sam 16 Oct 2010 - 22:41
― sean & nell.
Les prunelles aussi brillantes que vides à la fois, je contemple ce qui aurait dû être ma maison, mon nouveau foyer quelques années plus tôt. J'y ai rencontré des gens, des amis comme des ennemis.... Oui, Hungcalf est ma maison, ma sécurité. Mais pouquoi, alors, la je ne me sens jamais à ma place ? C'est un étrange sentiment de vide avec un trou au milieu du ventre, une sensation de manque. Mes mains se cramponnent doucement à l'herbe fraîche du parc de Hungcalf, la brise caressant ma chevelure blonde le long de mes frêles épaules qui ont fini par avoir raison de mon enthousiasme mensonger, j'étais allongé sur le dos, contemplant le ciel rose et bleu de cet douce matinée d'automne. Je regarde le paysage comme ces peintures auxquelles on aimerait appartenir dans les galeries d'art mais dont on sait pertinemment que ce n'est qu'un souhait vain. Pourtant c'est si doux de rêver... Je m'étais levé ce matin avec la ferme intention d'aller en cours, de sourire aux gens, de faire l'hypocrite, de faire le genre de choses que j'avais toujours détesté. Hungcalf m'avait toujours étrangement fascinée, il y avait toujours des pièces à découvrir, des recoins cachés et magiques. De jour en jour, je m'acceptais comme je suis : une sorcière. J'apprend à aimer ce monde dans lequel je vit à présent, prête à accepter le faite d'être différente de ce que je n'avais toujours pensé qu'être : une moldue.
Cela faisait maintenant quelques jours que j'avais juste envie de m'enfouir sous les couvertures et ne jamais en sortir. M'enfoncer dans mon lit, je ne voulais pas d'histoires. Pourquoi tout semblait si compliqué dans ma vie ? Je n'avais jamais rien demandé à personne moi ! Juste un peu de vie et de bonheur en plus. Je me sentais tellement mal, j'avais souvent eu peur du regard des gens, je ne peux supporter la façon dont les gens finissent par vous dévisager quand vous faites des erreurs... Mes yeux étaient fatigués de mes mauvaises nuits passer à pensés à toute ces choses. Enceinte. Comment pouvais je être enceinte ? Moi, incarnation parfaite de la femme qui hait les enfants au plus haut point. Il a fallu que ça tombe sur moi ! Par merlin ! Je fermais les yeux un instant pour contempler l'immense désastre qu'était ma vie à présent. Ce bébé, il était hors de question que je le garde, ni même qu'il vienne au monde, non, ça ne ferait que me faire d'avantage de mal. Et vraiment, je ne serais dire à ce moment précis si j'arrivais à penser correctement. Le père de ce bébé, qui ne naîtra sûrement pas, n'est autre que Nathan. Il l'avait changé depuis qu'ils c'étaient rencontrés, il l'avait changé, il avait détruit l'ancienne nell, la brisant et en modelant une autre. Nell savait aussi, que Sean n'appréciait pas du tout, Nathan, mais elle s'en était toujours fichu.
Mais il pouvait parler lui, Sean ! Non du bouse de dragon ! C'était lui qui m'avait laissé seule et qui était partie pour la France malgré mes cris et mes supplications. Il nous est ordonné de pardonner à nos ennemis, mais il n'est écrit nulle part que nous devons pardonner nos amis. Mais au fond, est-ce possible? J'ai encore à ce jour, la trace du poignard que lui, Sean, m'a planté dans le dos. Son départ. Voilà ce que ça avait été, le dernier coup qui m'avait été porté avant ma déchéance. Le sang a coulé abondamment sur ma peau, jusqu'à l'écorcher vive. Toute cette hémoglobine a pénétré ma chair et l'a infiltré au point de la brûler. Ensuite, elle a réussi à atteindre mon âme, et là, l'anéantissement de mon cœur ne fit que commencer. Ses fragments furent morcelées et dispersées au point qu'ils ne puissent jamais se rassembler. Mon corps ne devenait que l'écrin d'un être réduit à néant, affligé par tant d'acrimonie et de trahison. Le chaos fait peu à peu son apparition dans le corps qui était autrefois le mien mais qui est désormais déserté par la moindre once d'espoir. Tout n'est qu'anarchie dans cet être sans vie depuis qu'il a entaillé ce qu'il restait encore de moi avec la perfidie de ses actes. Il semblerait que l'enfer existe aussi sur terre. Il n'est plus possible pour moi de tenir debout, alors je reste allongé, sans bouger et je ne peux retenir une énième larme qui coule le long de ma joue blanche.
L'investigateur de ces actes, un ami, un frère, muni d'un trident et de deux cornes arborées fièrement sur le devant de sa tête. Lorsque le premier couteau qu'il a introduit dans ma peau a touché mon cœur, je n'ai pas eu mal, bien trop aveugle et confiante, mais lorsque le deuxième entra en contact avec mon corps, je ne pus continuer à respirer. Un mal-être profond se faisait ressentir dans ce que je pouvais encore appelé mon esprit.Ce coup là me fut fatal, je m'effondrai au sol, trahie, humiliée. Pourquoi repensais-je à cela ? Je ne sais plus, je n'ai pas besoin de cela, pas maintenant en tout cas. Tout ce que je sais, c'est que Sean est là pour moi maintenant, il ramasse avec une patience d'ange les morceaux de mon coeur.
J'entendais des pas qui se rapprochaient de moi, mais je n'en avais cure. Mes pensées me préoccupaient plus que n'importe quoi d'autres. Quand je rouvris alors les yeux, Sean était là, en face de moi. Je ne parlais, il ne parlait pas. Je n'avais rien envi de dire, j'essuyait de ma main, larme qui, quelques secondes plus tôt avait couler sur ma joue droite. Je refermais les yeux instantanément, attendant qu'il parle. Mais il ne disait rien, et ce lourd silence me semblait trop pesant. " Excuses moi. " Les premières paroles qui m'étaient venues à l'esprit étaient des excuses. Des excuses pour quoi ? Pour avoir encore une fois déçu les espoirs de Sean, croyant que je redeviendrais celle qu'il avait connu ? Ouais, sans doute. Tout ce que je savais à cet instant précis, c'était que ce sont les seuls mots qui ont réussi à traverser mes lèvres sèches.
[Désolé c'est pas terrible, j'me rattraperai :grandsyeux: (l)]
Cela faisait maintenant quelques jours que j'avais juste envie de m'enfouir sous les couvertures et ne jamais en sortir. M'enfoncer dans mon lit, je ne voulais pas d'histoires. Pourquoi tout semblait si compliqué dans ma vie ? Je n'avais jamais rien demandé à personne moi ! Juste un peu de vie et de bonheur en plus. Je me sentais tellement mal, j'avais souvent eu peur du regard des gens, je ne peux supporter la façon dont les gens finissent par vous dévisager quand vous faites des erreurs... Mes yeux étaient fatigués de mes mauvaises nuits passer à pensés à toute ces choses. Enceinte. Comment pouvais je être enceinte ? Moi, incarnation parfaite de la femme qui hait les enfants au plus haut point. Il a fallu que ça tombe sur moi ! Par merlin ! Je fermais les yeux un instant pour contempler l'immense désastre qu'était ma vie à présent. Ce bébé, il était hors de question que je le garde, ni même qu'il vienne au monde, non, ça ne ferait que me faire d'avantage de mal. Et vraiment, je ne serais dire à ce moment précis si j'arrivais à penser correctement. Le père de ce bébé, qui ne naîtra sûrement pas, n'est autre que Nathan. Il l'avait changé depuis qu'ils c'étaient rencontrés, il l'avait changé, il avait détruit l'ancienne nell, la brisant et en modelant une autre. Nell savait aussi, que Sean n'appréciait pas du tout, Nathan, mais elle s'en était toujours fichu.
Mais il pouvait parler lui, Sean ! Non du bouse de dragon ! C'était lui qui m'avait laissé seule et qui était partie pour la France malgré mes cris et mes supplications. Il nous est ordonné de pardonner à nos ennemis, mais il n'est écrit nulle part que nous devons pardonner nos amis. Mais au fond, est-ce possible? J'ai encore à ce jour, la trace du poignard que lui, Sean, m'a planté dans le dos. Son départ. Voilà ce que ça avait été, le dernier coup qui m'avait été porté avant ma déchéance. Le sang a coulé abondamment sur ma peau, jusqu'à l'écorcher vive. Toute cette hémoglobine a pénétré ma chair et l'a infiltré au point de la brûler. Ensuite, elle a réussi à atteindre mon âme, et là, l'anéantissement de mon cœur ne fit que commencer. Ses fragments furent morcelées et dispersées au point qu'ils ne puissent jamais se rassembler. Mon corps ne devenait que l'écrin d'un être réduit à néant, affligé par tant d'acrimonie et de trahison. Le chaos fait peu à peu son apparition dans le corps qui était autrefois le mien mais qui est désormais déserté par la moindre once d'espoir. Tout n'est qu'anarchie dans cet être sans vie depuis qu'il a entaillé ce qu'il restait encore de moi avec la perfidie de ses actes. Il semblerait que l'enfer existe aussi sur terre. Il n'est plus possible pour moi de tenir debout, alors je reste allongé, sans bouger et je ne peux retenir une énième larme qui coule le long de ma joue blanche.
L'investigateur de ces actes, un ami, un frère, muni d'un trident et de deux cornes arborées fièrement sur le devant de sa tête. Lorsque le premier couteau qu'il a introduit dans ma peau a touché mon cœur, je n'ai pas eu mal, bien trop aveugle et confiante, mais lorsque le deuxième entra en contact avec mon corps, je ne pus continuer à respirer. Un mal-être profond se faisait ressentir dans ce que je pouvais encore appelé mon esprit.Ce coup là me fut fatal, je m'effondrai au sol, trahie, humiliée. Pourquoi repensais-je à cela ? Je ne sais plus, je n'ai pas besoin de cela, pas maintenant en tout cas. Tout ce que je sais, c'est que Sean est là pour moi maintenant, il ramasse avec une patience d'ange les morceaux de mon coeur.
J'entendais des pas qui se rapprochaient de moi, mais je n'en avais cure. Mes pensées me préoccupaient plus que n'importe quoi d'autres. Quand je rouvris alors les yeux, Sean était là, en face de moi. Je ne parlais, il ne parlait pas. Je n'avais rien envi de dire, j'essuyait de ma main, larme qui, quelques secondes plus tôt avait couler sur ma joue droite. Je refermais les yeux instantanément, attendant qu'il parle. Mais il ne disait rien, et ce lourd silence me semblait trop pesant. " Excuses moi. " Les premières paroles qui m'étaient venues à l'esprit étaient des excuses. Des excuses pour quoi ? Pour avoir encore une fois déçu les espoirs de Sean, croyant que je redeviendrais celle qu'il avait connu ? Ouais, sans doute. Tout ce que je savais à cet instant précis, c'était que ce sont les seuls mots qui ont réussi à traverser mes lèvres sèches.
[Désolé c'est pas terrible, j'me rattraperai :grandsyeux: (l)]
- InvitéInvité
Re: Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Dim 17 Oct 2010 - 4:02
T'as reçu un grand coup
Un coup de vie dans l'ventre
Un coup de vent dans ta vie
Mais reste calme, je t'en supplie
Un coup de vie dans l'ventre
Un coup de vent dans ta vie
Mais reste calme, je t'en supplie
Aujourd’hui s’annonçait pénible. Aujourd’hui s’annonçait intense. Aujourd’hui je n’avais pas envie de me lever. Mais il le fallait. Je n’avais pas le choix. C’était une journée cruciale pour la deuxième femme de ma vie et je me devais d’être là. Elle n’avait personne d’autre à qui le dire. Elle n’avait personne d’autre avec qui être. J’étais un des rares à tenir ce secret et il me suivrait dans la tombe si Nell ne désirait pas le dévoiler au grand jour. Certes, j’étais déçue qu’elle ne le dise pas à sa meilleure amie, mais je comprenais ses motifs. Mya était très sensible niveau bébé, annoncer un avortement n’attirera que les foudres d’une femme sur les hormones, dépressive et en besoin d’affection et d’enfants. Et Nell ne méritait pas les cris de Mya qui, souvent, la blessait grandement. Elle était souvent venue me voir en pleurant après que son amie lui ait fait voir brutalement une vérité troublante. Alors non, je ne pouvais être fâché contre Nell de cette décision, une fois tout cela calmé, j’allais quand même la convaincre de lui avouer...Ce qui n’allait pas s’annoncer facile. Je me souviens encore de l’après-midi où Nell m’avait annoncé cette grossesse surprise, faite d’un homme que j’aurais bien voulu la mort. Mais a peine m’avait-elle dit cela qu’elle m’avait assurée qu’elle n’allait pas garder le petit bout de vie qui grandissait en elle. Le choc, le mutisme et l’anhélation de tout sentiment avait été ma réponse face à cette nouvelle. Encore aujourd’hui, j’étais incapable de vous dire comment je me sentais face à cela, j’étais totalement dépassée par cela. Mais j’étais là, devant elle à la regardé doucement alors qu’elle combattait des émotions bien humain à vivre. Je pris un grand respire, essyant de trouver quoi dire, quoi faire en pareille situation.
J’avais toujours appelée Nell «ma petite poupée». Depuis l’époque avant Poudlard. Au début, c’était pour la taquiner. Si ma mémoire est bonne –j’ai une mauvaise mémoire- je lui avais sortie ça un jour où j’étais venu dans sa chambre et qu’elle jouait avec ses Barbie, nous avions huit ans. Vous me direz qu’à son âge, c’est normal qu’une petite fille câline des poupées, mais dans mon esprit de petit garçon, j’avais trouvé ça ridicule et j’avais décidé de faire de Nell ma Barbie personnelle. Elle détestait ce surnom et me frappait quand je lui disais. Mais de taquinerie, ce petit nom était devenu SON petit non. Je ne pouvais pas appeler une autre fille «ma poupée». Un petit mot d’amour pour ma plus vielle et ma plus chère amie d’enfance…. Mais présentement elle avait l’air d’une poupée de chiffons. Il fallait que quelqu’un la prenne en main pour qu’elle puisse se tenir debout et un peu plus droit. Avec l’aide de Mya, je tentais de donner un peu de tonus à mon amie pour qu’elle retrouve sa force et son aplomb d’antan. Lorsque l’on était jeune. Lorsque l’on était insouciant. Lorsque la vie se résumait à cette cabane dans le bois derrière chez nous. Lorsque ni elle, ni moi, voulions grandir. Devenir adulte était douloureux, et malheureusement pour mon amie, elle avait écopée grandement de cette maturité nouvellement acquise.
" Excuses moi. " Je soupirai. J’avais bien sur envie de lui dire des tas de choses. Essayer une dernière fois de la raisonner, de comprendre pourquoi elle avait fait ce choix de terminer la vie d’un être. J’avais envie encore de l’engueuler à propos de ce Maxwell. Lui dire que la confiance que j’avais placée en elle avait pris un coup dur lorsque j’appris tout cela. Mais ce n’était pas le moment, ce n’était pas le temps. Elle pleurait déjà par mon silence embarrassé, je ne voulais pas la détruire avec des paroles, certes dures, mais véridiques. Soupirant, j’allai m’asseoir a ses cotés et je la pris dans mes bras pour qu’elle se calme. J’attendis que ses sanglots cessent tout en caressant son dos doucement et en essuyant ses larmes. Je lui embrassai doucement le front avec tendresse. «T’es certaines de ton coup?» Demandais-je tendrement en repoussant une mèche de ses cheveux que ses larmes rendaient humides. Tout ce que je souhaitais, c’était de ne pas la ramassée à la petite cuillère dans quelques mois car elle regrettait ce que nous nous apprêtions à faire…
Mes pensées dérivèrent vers Emy. Que ferait-elle dans pareille situation? M’en parlerait-elle ou elle me le cacherait sans rien dire et vibrerait cela comme un petit malheur personnel. Voulait-elle des enfants? Il fallait que je lui en parle. Certes, je voulais fonder une famille avec cette fille que je considérais comme la femme de ma vie, mais pas tout de suite. Pas alors qu’elle terminait ses études et qu’elle allait vers une carrière flamboyante. Pas alors que je pouvais reprendre le quiddich. Pas alors que notre relation reprenait un souffle de confiance et d’amour. Mais Emy et moi se protégions, et je la savais trop honnête pour vivre sa seule. Alors je ne devais pas m’inquiété. L’important pour l’instant c’était la chétive fille que je câlinais dans mes bras. Ma petite poupée troublée et confuse. «Y’a pas de retour en arrière possible avec ca ma belle…» Je savais déjà la réponse, mais je n’aurais pas fait mon rôle d’ami si je ne lui demandais pas cette question en ce moment critique.
J’avais toujours appelée Nell «ma petite poupée». Depuis l’époque avant Poudlard. Au début, c’était pour la taquiner. Si ma mémoire est bonne –j’ai une mauvaise mémoire- je lui avais sortie ça un jour où j’étais venu dans sa chambre et qu’elle jouait avec ses Barbie, nous avions huit ans. Vous me direz qu’à son âge, c’est normal qu’une petite fille câline des poupées, mais dans mon esprit de petit garçon, j’avais trouvé ça ridicule et j’avais décidé de faire de Nell ma Barbie personnelle. Elle détestait ce surnom et me frappait quand je lui disais. Mais de taquinerie, ce petit nom était devenu SON petit non. Je ne pouvais pas appeler une autre fille «ma poupée». Un petit mot d’amour pour ma plus vielle et ma plus chère amie d’enfance…. Mais présentement elle avait l’air d’une poupée de chiffons. Il fallait que quelqu’un la prenne en main pour qu’elle puisse se tenir debout et un peu plus droit. Avec l’aide de Mya, je tentais de donner un peu de tonus à mon amie pour qu’elle retrouve sa force et son aplomb d’antan. Lorsque l’on était jeune. Lorsque l’on était insouciant. Lorsque la vie se résumait à cette cabane dans le bois derrière chez nous. Lorsque ni elle, ni moi, voulions grandir. Devenir adulte était douloureux, et malheureusement pour mon amie, elle avait écopée grandement de cette maturité nouvellement acquise.
" Excuses moi. " Je soupirai. J’avais bien sur envie de lui dire des tas de choses. Essayer une dernière fois de la raisonner, de comprendre pourquoi elle avait fait ce choix de terminer la vie d’un être. J’avais envie encore de l’engueuler à propos de ce Maxwell. Lui dire que la confiance que j’avais placée en elle avait pris un coup dur lorsque j’appris tout cela. Mais ce n’était pas le moment, ce n’était pas le temps. Elle pleurait déjà par mon silence embarrassé, je ne voulais pas la détruire avec des paroles, certes dures, mais véridiques. Soupirant, j’allai m’asseoir a ses cotés et je la pris dans mes bras pour qu’elle se calme. J’attendis que ses sanglots cessent tout en caressant son dos doucement et en essuyant ses larmes. Je lui embrassai doucement le front avec tendresse. «T’es certaines de ton coup?» Demandais-je tendrement en repoussant une mèche de ses cheveux que ses larmes rendaient humides. Tout ce que je souhaitais, c’était de ne pas la ramassée à la petite cuillère dans quelques mois car elle regrettait ce que nous nous apprêtions à faire…
Mes pensées dérivèrent vers Emy. Que ferait-elle dans pareille situation? M’en parlerait-elle ou elle me le cacherait sans rien dire et vibrerait cela comme un petit malheur personnel. Voulait-elle des enfants? Il fallait que je lui en parle. Certes, je voulais fonder une famille avec cette fille que je considérais comme la femme de ma vie, mais pas tout de suite. Pas alors qu’elle terminait ses études et qu’elle allait vers une carrière flamboyante. Pas alors que je pouvais reprendre le quiddich. Pas alors que notre relation reprenait un souffle de confiance et d’amour. Mais Emy et moi se protégions, et je la savais trop honnête pour vivre sa seule. Alors je ne devais pas m’inquiété. L’important pour l’instant c’était la chétive fille que je câlinais dans mes bras. Ma petite poupée troublée et confuse. «Y’a pas de retour en arrière possible avec ca ma belle…» Je savais déjà la réponse, mais je n’aurais pas fait mon rôle d’ami si je ne lui demandais pas cette question en ce moment critique.
- InvitéInvité
Re: Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Lun 18 Oct 2010 - 1:06
- J’ai pas envie de faire d’erreurs.
- Faut pas appartenir à l’espèce humaine alors, deviens canard.
- Faut pas appartenir à l’espèce humaine alors, deviens canard.
Après ça il n'y aura pas de retour en arrière possible, je refusais de garder cet enfant que j'avais, instantanément, détesté en apprenant cette grossesse inattendu. Je hais cet enfant de tout mon coeur, je connais les conséquences de l'acte que je m'apprête à faire. Je sais que je pourrais le regretter, mais maintenant, tout de suite, je veux juste me débarrasser de ce poids qui m'empêche de respirer. Parfois, il me semble que je n'ai pas grandi, que je suis toujours l'enfant chétive qui passait la nuit dehors à cause des disputes incessantes de ses parents, parfois il me semble que je suis toujours la même mais avec plus de blessures ancrés en moi. Je me suis toujours demandé comment Sean pouvait comprendre la souffrance que représentait cette vie pour moi ? Il ne pouvait pas, tout simplement. Lui qui avait toujours vécu dans une belle famille avec de l'argent, lui qui semblait tout le temps heureux. Cette journée serait pénible pour moi comme pour lui. Je ne voulais pas lui infliger le spectacle désastreux que je représentais. Je n'aimais pas qu'il me voit ainsi, et pourtant, c'était bien Sean qui, tant de fois, m'a ramasser à la petite cuillère après des expériences ou des choses désastreuses.
Je me souviens que il y a une semaine déjà, je venais d'annoncer à Sean que j'étais enceinte. Il c'était sûrement attendu à tout mais pas à ça. Et en quelques secondes il c'était fermé à moi, enfermé dans son mutisme il refuser de dire quoi que ce soit. Au fond, je ne voulais pas de reproches, mes propres reproches me tiraillaient déjà l'estomac comme un champ de bataille. Je ne désirais en aucun cas qu'il crie, je ne voulais pas qu'il enfonce le couteau dans la plaie. Je savais à quel point c'était dur pour Sean de découvrir cela. Lui qui me connaissait depuis notre plus tendre enfance et avec qui j'avais fait les quatre cents coups... Lui qui se moquait de mes poupées barbies et de la façon dont je les habillais. Parfois, il m'arrivait de regretter le temps où tout nous semblait acquis, où la vie n'était pas encore compliqué. De revenir au moment de notre vie où les seuls barrières étaient l'interdiction des parents de Sean et le fait que Willow, la soeur de Sean, mettait tout en oeuvre pour nous séparer.
J'étais en train de pleurer, de m’apitoyer sur mon sort, j'étais vraiment lamentable ! Il vint s'assoir à mes côtés, les bras de mon ami avaient toujours su me réconforter et me montrer que je n'étais pas seul. Il était si doux avec moi, moi qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs. N'importe quel mec aurait abandonné il y a un bout de temps pour ce qui est de m'aider... «T’es certaines de ton coup ? Y’a pas de retour en arrière possible avec ca ma belle…» Mes larmes avaient cessées de couler sur mes joues, ma tête reposait sur l'épaule de Sean. Ma gorge se serrait en me créant une boule dans le ventre. " Je sais... Je sais, tout ça. " Je savais aussi que certaines personne ne pourraient comprendre mon choix, certes atif mais j'en étais certaine. Des gens comme Mya....
Je me mettais à penser à ma mère, que me dirait-elle si elle savait ? Sûrement des mots blessants, des paroles sèches, cassantes.... Du genre : " C'est pas étonnant venant de toi." ou "J'ai toujours su que tu finirais comme ça ! " Oui, les douces paroles de ma mère... Elle avait toujours eu des mots blessants pour moi, et je peux vous dire que ça ne me manque en aucun cas ! Mon coeur était partagé, d'un côté je voulais me débarrasser de cette chose au plus vite, et d'un autre, j'étais effrayer. Effrayé à l'idée de faire mourir ce bébé qui ne naîtra jamais. Le parc commençait à se remplir d'étudiants qui voulaient tous profiter de cette douce matinée, j'essuyer rapidement mes dernières larmes, presque honteuse qu'on me voit pleurer. Je ne voulais pas que les gens sachent pour cette histoire, leurs regards de pitiés et leur foutu compréhension ils pouvaient se les garder ! Je laissais alors échapper un soupir. " Tu es sûr que tu peux venir, que tu peux m'accompagner ? Je veux pas te causer d'ennuis tu sais... " La tête, toujours poser sur l'épaule de mon ami, je refusais d'affronter son regard. Je ne voulais pas croiser de la reproche ou de la déception dans son regard.
Je me souviens que il y a une semaine déjà, je venais d'annoncer à Sean que j'étais enceinte. Il c'était sûrement attendu à tout mais pas à ça. Et en quelques secondes il c'était fermé à moi, enfermé dans son mutisme il refuser de dire quoi que ce soit. Au fond, je ne voulais pas de reproches, mes propres reproches me tiraillaient déjà l'estomac comme un champ de bataille. Je ne désirais en aucun cas qu'il crie, je ne voulais pas qu'il enfonce le couteau dans la plaie. Je savais à quel point c'était dur pour Sean de découvrir cela. Lui qui me connaissait depuis notre plus tendre enfance et avec qui j'avais fait les quatre cents coups... Lui qui se moquait de mes poupées barbies et de la façon dont je les habillais. Parfois, il m'arrivait de regretter le temps où tout nous semblait acquis, où la vie n'était pas encore compliqué. De revenir au moment de notre vie où les seuls barrières étaient l'interdiction des parents de Sean et le fait que Willow, la soeur de Sean, mettait tout en oeuvre pour nous séparer.
J'étais en train de pleurer, de m’apitoyer sur mon sort, j'étais vraiment lamentable ! Il vint s'assoir à mes côtés, les bras de mon ami avaient toujours su me réconforter et me montrer que je n'étais pas seul. Il était si doux avec moi, moi qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs. N'importe quel mec aurait abandonné il y a un bout de temps pour ce qui est de m'aider... «T’es certaines de ton coup ? Y’a pas de retour en arrière possible avec ca ma belle…» Mes larmes avaient cessées de couler sur mes joues, ma tête reposait sur l'épaule de Sean. Ma gorge se serrait en me créant une boule dans le ventre. " Je sais... Je sais, tout ça. " Je savais aussi que certaines personne ne pourraient comprendre mon choix, certes atif mais j'en étais certaine. Des gens comme Mya....
Je me mettais à penser à ma mère, que me dirait-elle si elle savait ? Sûrement des mots blessants, des paroles sèches, cassantes.... Du genre : " C'est pas étonnant venant de toi." ou "J'ai toujours su que tu finirais comme ça ! " Oui, les douces paroles de ma mère... Elle avait toujours eu des mots blessants pour moi, et je peux vous dire que ça ne me manque en aucun cas ! Mon coeur était partagé, d'un côté je voulais me débarrasser de cette chose au plus vite, et d'un autre, j'étais effrayer. Effrayé à l'idée de faire mourir ce bébé qui ne naîtra jamais. Le parc commençait à se remplir d'étudiants qui voulaient tous profiter de cette douce matinée, j'essuyer rapidement mes dernières larmes, presque honteuse qu'on me voit pleurer. Je ne voulais pas que les gens sachent pour cette histoire, leurs regards de pitiés et leur foutu compréhension ils pouvaient se les garder ! Je laissais alors échapper un soupir. " Tu es sûr que tu peux venir, que tu peux m'accompagner ? Je veux pas te causer d'ennuis tu sais... " La tête, toujours poser sur l'épaule de mon ami, je refusais d'affronter son regard. Je ne voulais pas croiser de la reproche ou de la déception dans son regard.
- InvitéInvité
Re: Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Jeu 21 Oct 2010 - 4:03
Je vais prendre deux minutes
J’aimerais que tu m’écoutes qu’on discutes
Je prend du recule
Je regarde la route malgré nos disputes
Dis ce que tu veux mais t’es précieuse a mes yeux
Je peux rien demander de mieux que te démontrer mon sérieux
J’aimerais que tu m’écoutes qu’on discutes
Je prend du recule
Je regarde la route malgré nos disputes
Dis ce que tu veux mais t’es précieuse a mes yeux
Je peux rien demander de mieux que te démontrer mon sérieux
La vie était une succession de choix. Qu’on le veuille ou non, c’était ainsi. Il y avait les banals : est-ce que je me lève pour aller a mon cours ou pas? La chemise noire ou la chemise rose? Céréales ou rôtie? Je mets un foulard ou je brave le froid? Tequilla ou Jack Daniels? Tous ces petits détails qui nous sont imposé quotidiennement, d’heure en heure, mais qui font tant partit de notre quotidien que l’on ne s’en rend même plus compte. Ceux qui se font en automatisme et qui ne mérite pas qu’on s’y attarde. Soyons franc, jamais personne n’écrira de thèse universitaire sur son choix de céréales le matin. C’était banal, naturel, presque qu’innée. Suite à cela, il y avait les choix moyennement important : je vais fêter au Vamp ou j’étudie? Je mets ce Ipod sur ma carte de crédit même si je sais que je suis à court d’argent ou pas? Je drague cette blonde ou cette brune? Je vais câliner ma copine ou je vais avec mes potes? Ensuite les importants : est ce que je continue mes études après Poudlard ou pas? Quel va être mon métier? Devrais-je m’acheté une maison? Est-ce que je vais avoir des enfants? Puis il y avait les choix d’une vie. Ils apparaissaient rarement dans notre vie, mais quand on y faisait face, notre vraie personnalité ressortait en tout temps. On avait beau projeté de fausses images toute une vie, ces moments détruisait ce que certains prenaient des années à construire. Et malheureusement, on ne pouvait jamais les éviter. C’était ce genre de chose qui ne pouvait être ignoré qui nous empêchait de faire tous notre autres choix dans la vie. Il avait la priorité, devenait omniprésent, compressant l’esprit et l’âme jusqu’à en devenir dingue.
Dans cette dernière catégorie mon choix fut inédit, inattendu, étonnant : Devrais-je changer de pays, quitter Poudlard et mes amis, pour aller poursuivre une carrière de Quiddich professionnel? Si certains auraient dis ou sans attendre, auraient sauté sur l’occasion et n’auraient pas regarder en arrière. Moi, j’ai hésité. Il n’avait jamais été mon ambition de devenir professionnel. Déjà, j’avais été fort étonnée qu’on m’ait remarqué. Assez pour m’inviter au camp d’entrainement. Je me rappelle encore avoir figé devant le combiné téléphonique lorsque l’entraineur m’avait annoncé que j’avais passé les sélections et que j’étais accepté dans l’équipe. Je n’avais jamais trouvé mon jeu de calibre professionnel, et me voilà à attendre par hibou un contrat qui m’assurait de jouer à ce merveilleux sport toute ma vie et –qui plus est- pouvoir en vivre de façon aisément. Mais mon hystérie et mon allégresse avait été de courte duré. Les yeux larmoyant de mon père m’avait fortement déboussolé lorsque je lui avais annoncé la nouvelle. Ce fut l’une des rares fois où il me pris dans ces bras. Il me murmura que j’allais leur manquer et que j’avais grandis trop rapidement. Ce fut la seule fois que je vis mon père aussi émotif. Mais ce qui me creva le cœur, ce fut la réaction de Nell. Alors que tous mes amis me souhaitaient bonne chance et m’encourageait à partir, elle, elle me fit la pire crise que j’ai vu une fille faire. Elle m’avait frapper –sans vraiment me faire mal-, m’avais insulté, avait dit des insanités, m’avait dit que j’étais le pire des meilleurs amis, que je n’avais aucun droit de partir et que j’étais qu’un égocentrique. Certes, elle avait tout dis cela par peur de me perdre, par crainte de me savoir partit et –surtout- car elle sombrait et que je ne serais pas là pour l’aider. J’aurais du voir son appel à l’aide, mais j’avais cru qu’elle avait fait une crise d’égoïsme et j’étais partit sans remord. Il nous fallu quelques temps avant de se réécrire, et bien rapidement, je me suis rendu compte que mon départ n’avait qu’accéléré la dégradation de ma meilleure amie. Mon choix n’avait pas qu’influencer ma vie professionnel et personnel, elle avait bouleversé et changer à jamais celle de Nell et c’est maintenant que je m’en rendais compte.
Et maintenant, après des années de contrecoups de mon départ, Nell devait faire face à une des décisions les plus importantes de sa vie : garder ou non l’enfant qui poussait en elle. Dans un sens, tout ça c’était ma faute. Si je n’étais pas partit, Nell ne se serait pas sentie perdue et seule. Elle serait aller chez moi après une dispute avec ses parents, et pas dans un parc crade. Elle n’aurait donc jamais rencontré ce connard de Nathan Maxwell, elle ne lui aurait pas tout raconté de son malheur et il ne l’aurait jamais emmené plus bas qu’elle ne l’était déjà. Non, ce n’était pas totalement de ma faute. Mya aussi avait sa part de tord. Charles avait beau être un gars sympa, il l’avait aliéné contre sa meilleure amie et elle avait fini par la repoussé. Malheureusement pour Nell, mon départ et le rejet c’était produit dans un trop court laps de temps pour qu’elle puisse encaisser ce choc. Ce pourquoi Nathan était devenu la bouée que nous aurions du être. Merlin. Quand j’y pense… Si j’étais resté ici lorsque j’avais 17 ans, je ne serais pas en train de lui demander si elle voulait avorter l’enfant qu’un connard lui avait fait. Je soupirai et caressai son dos alors qu’elle me murmurait, tremblante un «Je sais... Je sais, tout ça.» qui me fendit le cœur.
Doucement, je lui embrassai le crane tentant de la réconforté. Je fis un petit sourire à une fille qui nous regardait avec un drôle. C’était désespérant comment les gens pouvaient rapidement jugé une situation sans même la connaitre. Qui, dans cette école, pouvait comprendre le drame personnel que vivait mon amie? A vrai dire, je ne le savais même pas.. Je ne serais même pas étonnée d’entendre parler d’avortement secret par certaines filles…. " Tu es sûr que tu peux venir, que tu peux m'accompagner ? Je veux pas te causer d'ennuis tu sais... " Je rigolai doucement en serrant mon amie un peu plus fort et en lui embrassant le crane. «Même si je ne peux pas, qu’ils aient se faire voir» dis-je doucement en pensant a mon coach qui pourraient me gronder pour ça. «L’amitié avant le Quiddich». Je souris doucement. De toute façon, je n’allais pas être renvoyé d’une équipe car j’avais aidé une amie dans le besoin. J’étais un des meilleurs poursuiveurs de la ligue, j’avais remis au gout du jour une équipe que personne ne voyais faire les séries et les partisans venaient de plus en plus nombreux avec nos victoires. Manquer une pratique n’allait pas mettre un terme à ma carrière.
Dans cette dernière catégorie mon choix fut inédit, inattendu, étonnant : Devrais-je changer de pays, quitter Poudlard et mes amis, pour aller poursuivre une carrière de Quiddich professionnel? Si certains auraient dis ou sans attendre, auraient sauté sur l’occasion et n’auraient pas regarder en arrière. Moi, j’ai hésité. Il n’avait jamais été mon ambition de devenir professionnel. Déjà, j’avais été fort étonnée qu’on m’ait remarqué. Assez pour m’inviter au camp d’entrainement. Je me rappelle encore avoir figé devant le combiné téléphonique lorsque l’entraineur m’avait annoncé que j’avais passé les sélections et que j’étais accepté dans l’équipe. Je n’avais jamais trouvé mon jeu de calibre professionnel, et me voilà à attendre par hibou un contrat qui m’assurait de jouer à ce merveilleux sport toute ma vie et –qui plus est- pouvoir en vivre de façon aisément. Mais mon hystérie et mon allégresse avait été de courte duré. Les yeux larmoyant de mon père m’avait fortement déboussolé lorsque je lui avais annoncé la nouvelle. Ce fut l’une des rares fois où il me pris dans ces bras. Il me murmura que j’allais leur manquer et que j’avais grandis trop rapidement. Ce fut la seule fois que je vis mon père aussi émotif. Mais ce qui me creva le cœur, ce fut la réaction de Nell. Alors que tous mes amis me souhaitaient bonne chance et m’encourageait à partir, elle, elle me fit la pire crise que j’ai vu une fille faire. Elle m’avait frapper –sans vraiment me faire mal-, m’avais insulté, avait dit des insanités, m’avait dit que j’étais le pire des meilleurs amis, que je n’avais aucun droit de partir et que j’étais qu’un égocentrique. Certes, elle avait tout dis cela par peur de me perdre, par crainte de me savoir partit et –surtout- car elle sombrait et que je ne serais pas là pour l’aider. J’aurais du voir son appel à l’aide, mais j’avais cru qu’elle avait fait une crise d’égoïsme et j’étais partit sans remord. Il nous fallu quelques temps avant de se réécrire, et bien rapidement, je me suis rendu compte que mon départ n’avait qu’accéléré la dégradation de ma meilleure amie. Mon choix n’avait pas qu’influencer ma vie professionnel et personnel, elle avait bouleversé et changer à jamais celle de Nell et c’est maintenant que je m’en rendais compte.
Et maintenant, après des années de contrecoups de mon départ, Nell devait faire face à une des décisions les plus importantes de sa vie : garder ou non l’enfant qui poussait en elle. Dans un sens, tout ça c’était ma faute. Si je n’étais pas partit, Nell ne se serait pas sentie perdue et seule. Elle serait aller chez moi après une dispute avec ses parents, et pas dans un parc crade. Elle n’aurait donc jamais rencontré ce connard de Nathan Maxwell, elle ne lui aurait pas tout raconté de son malheur et il ne l’aurait jamais emmené plus bas qu’elle ne l’était déjà. Non, ce n’était pas totalement de ma faute. Mya aussi avait sa part de tord. Charles avait beau être un gars sympa, il l’avait aliéné contre sa meilleure amie et elle avait fini par la repoussé. Malheureusement pour Nell, mon départ et le rejet c’était produit dans un trop court laps de temps pour qu’elle puisse encaisser ce choc. Ce pourquoi Nathan était devenu la bouée que nous aurions du être. Merlin. Quand j’y pense… Si j’étais resté ici lorsque j’avais 17 ans, je ne serais pas en train de lui demander si elle voulait avorter l’enfant qu’un connard lui avait fait. Je soupirai et caressai son dos alors qu’elle me murmurait, tremblante un «Je sais... Je sais, tout ça.» qui me fendit le cœur.
Doucement, je lui embrassai le crane tentant de la réconforté. Je fis un petit sourire à une fille qui nous regardait avec un drôle. C’était désespérant comment les gens pouvaient rapidement jugé une situation sans même la connaitre. Qui, dans cette école, pouvait comprendre le drame personnel que vivait mon amie? A vrai dire, je ne le savais même pas.. Je ne serais même pas étonnée d’entendre parler d’avortement secret par certaines filles…. " Tu es sûr que tu peux venir, que tu peux m'accompagner ? Je veux pas te causer d'ennuis tu sais... " Je rigolai doucement en serrant mon amie un peu plus fort et en lui embrassant le crane. «Même si je ne peux pas, qu’ils aient se faire voir» dis-je doucement en pensant a mon coach qui pourraient me gronder pour ça. «L’amitié avant le Quiddich». Je souris doucement. De toute façon, je n’allais pas être renvoyé d’une équipe car j’avais aidé une amie dans le besoin. J’étais un des meilleurs poursuiveurs de la ligue, j’avais remis au gout du jour une équipe que personne ne voyais faire les séries et les partisans venaient de plus en plus nombreux avec nos victoires. Manquer une pratique n’allait pas mettre un terme à ma carrière.
- InvitéInvité
Re: Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Mer 3 Nov 2010 - 17:51
" She lost her will.
She lost her way."
She lost her way."
Les yeux brûlants de larmes, je regarderais les quelques étudiants qui sortaient prendre l'air. Ces même étudiants qui nous observaient du coin de l'oeil, que pouvaient-ils penser en nous regardant, Sean et moi, à cet instant précis ? Je haïssais leurs regards insistants qui me brûlaient la pas en me laissant terrifié par leurs pensées sûrement mauvaises.... Je ne voulais pas regarder mon ami dans les yeux, quand je lui avais annoncer que j'étais enceinte, il y avait cet lueur que je lui connaissais si bien dans ses yeux, cette lueur de pitié dont je ne voulais pas, cet tristesse et cette déception aussi. Mais cette pitié là me rongeait au fond de mon être, je n'en voulais pas de sa pitié ! Qu'il se la garde ! Je voulais juste qu'il me retienne de tomber dans le gouffre comme avant. Il me semblait, trop souvent, que mes choix les plus infimes étaient éronnés, il y a bien trop longtemps que je n'étais plus la jeune fille parfaite qui aimait ses bouquins plus que les gens, cette fille qui se complaisait dans sa solitude. Mais parfois, cette fille là me manque ; parfois, je souffre de l'absence de mon autre moi, la partie de moi que la plupart des gens souhaitent revoir. Je devrais leur dire moi, que cette fille, ce moi, est mort il y a bien trop longtemps. Je devrais leur dire aux gens que cette partie là n'est pas disparue mais morte. C'est plus la peine d'espérer, plus la peine de la chercher ; ils auraient du commencer bien avant, quand elle était à leurs côtés.
Et maintenant, encore une erreur, mais cette fois si, plus importante que toutes les autres. Un bébé. Un enfant. Un encore non né. Un truc dans mon ventre. Et je n'en veux pas de cet enfant là, ni Nathan. Comment pourrais je laisser cette enfant venir au monde en sachant que les deux êtres qui auraient du le chérir de tous leurs coeurs, ses parents, n'en voulaient pas ? Non, c'était impensable. Ce monde n'a pas besoin d'un mal-aimé de plus, je n'ai nul besoin d'un fardeau de plus. Et Sean devait comprendre, il devait me soutenir, c'était comme ça, c'était obligatoire. Pendant tout ce temps il a été mon épaule sur qui pleurer, les bras qui me rattrapaient quand je trébuchais, il avait été plus qu'il n'aurait du être. Est ce que on aurait pu s'imaginer, nous deux, dans notre cabane dans l'arbre il y a dix ans de cela, est ce que on aurait pu s'imaginer être aussi proche ? Non, sans doute pas, à l'époque nous n'étions que deux gamins, deux enfants, deux êtres innocents... Aujourd'hui Sean est mon pilier, c'est pourquoi c'est lui et lui seul qui devait m'accompagner dans cet épreuve. Avorter avait été la seul idée qui m'avait traversé la tête, cette chose devait partir, vite, très vite. Avant que je ne déteste encore plus ce bébé qui poussait en moi. Oui, je le haïssais vraiment, ce n'était pas un garçon, pas une fille, juste un truc dans mon ventre que je haïssais déjà de tout mon coeur pour me faire verser tant de larmes.
« Même si je ne peux pas, qu’ils aient se faire voir. L’amitié avant le Quiddich ». Je ne pu m'empêcher d'échapper un sourire sarcastique. L'amitié avant le quidditch, la bonne blague ! C'était bien lui qui était parti quand il avait eu dix sept ans pour le quidditch, me laissant derrière, détruire et en pleine déchéance. Pendant que, ce jour là, je t'avais fait une crise démentielle, n'avais-tu pas vu, Sean, cette lueur de désespoir dans mes yeux bleus qui appelait à l'aide, qui criait de venir me sauver ? Avais-tu ressenti le sentiment d'amer que quelque chose n'allait pas quand on te parlais de moi ? Quand on te parlais de mon job crade dans cette boite de strip-tease ? T'as ton déjà parlé qu'il m'était arrivé, trop souvent à mon goût, de me prostituer ? Je n'en sais rien. Mais je sais seulement que tu as fini par t'inquiéter, mais ce jour là il était trop tard mon Sean. Ce jour là, la Nell que tu avais connu, que tout le monde avait connu, était morte depuis trop longtemps.... " On y va maintenant ? J'en peux plus de leurs regards. " Je me levais, j'étais pressé d'en finir. D'en finir avec toutes ces bêtises.
Et si j'avais pu, ce soir là, je serais parti pleurer chez ma mère, la prendre dans mes bras et lui dirent à quel point j'étais désolé. Mais croyez moi, je ne pouvais pas, ma fierté m'en empêchait, sinon cela ferait longtemps que mes parents et moi nous nous serions reparlé, mais j'étais parti, j'avais abandonné derrière moi les rêves et les espoirs que mes parents avaient posé sur moi. J'avançais, je laissais Sean prendre les directions, j'étais embourbé dans mes pensés si bien que je ne regarderais pas où j'allais. Un silence pesant s'installait entre nous. Je ne savais pas ce qu'il pensait, si cette pitié que j'avais lu dans son regard était toujours présente. Et je détestais ça. Vraiment. "Tu en parler à Emy ? De ça je veux dire... enfin de moi...?" Bizarrement, j'avais souvent ressenti un sentiment étrange envers Emy, comme si c'était de la jalousie, mais je l'appréciait vraiment cette fille, j'étais sûr qu'elle ne blesserait pas Sean.
Et maintenant, encore une erreur, mais cette fois si, plus importante que toutes les autres. Un bébé. Un enfant. Un encore non né. Un truc dans mon ventre. Et je n'en veux pas de cet enfant là, ni Nathan. Comment pourrais je laisser cette enfant venir au monde en sachant que les deux êtres qui auraient du le chérir de tous leurs coeurs, ses parents, n'en voulaient pas ? Non, c'était impensable. Ce monde n'a pas besoin d'un mal-aimé de plus, je n'ai nul besoin d'un fardeau de plus. Et Sean devait comprendre, il devait me soutenir, c'était comme ça, c'était obligatoire. Pendant tout ce temps il a été mon épaule sur qui pleurer, les bras qui me rattrapaient quand je trébuchais, il avait été plus qu'il n'aurait du être. Est ce que on aurait pu s'imaginer, nous deux, dans notre cabane dans l'arbre il y a dix ans de cela, est ce que on aurait pu s'imaginer être aussi proche ? Non, sans doute pas, à l'époque nous n'étions que deux gamins, deux enfants, deux êtres innocents... Aujourd'hui Sean est mon pilier, c'est pourquoi c'est lui et lui seul qui devait m'accompagner dans cet épreuve. Avorter avait été la seul idée qui m'avait traversé la tête, cette chose devait partir, vite, très vite. Avant que je ne déteste encore plus ce bébé qui poussait en moi. Oui, je le haïssais vraiment, ce n'était pas un garçon, pas une fille, juste un truc dans mon ventre que je haïssais déjà de tout mon coeur pour me faire verser tant de larmes.
« Même si je ne peux pas, qu’ils aient se faire voir. L’amitié avant le Quiddich ». Je ne pu m'empêcher d'échapper un sourire sarcastique. L'amitié avant le quidditch, la bonne blague ! C'était bien lui qui était parti quand il avait eu dix sept ans pour le quidditch, me laissant derrière, détruire et en pleine déchéance. Pendant que, ce jour là, je t'avais fait une crise démentielle, n'avais-tu pas vu, Sean, cette lueur de désespoir dans mes yeux bleus qui appelait à l'aide, qui criait de venir me sauver ? Avais-tu ressenti le sentiment d'amer que quelque chose n'allait pas quand on te parlais de moi ? Quand on te parlais de mon job crade dans cette boite de strip-tease ? T'as ton déjà parlé qu'il m'était arrivé, trop souvent à mon goût, de me prostituer ? Je n'en sais rien. Mais je sais seulement que tu as fini par t'inquiéter, mais ce jour là il était trop tard mon Sean. Ce jour là, la Nell que tu avais connu, que tout le monde avait connu, était morte depuis trop longtemps.... " On y va maintenant ? J'en peux plus de leurs regards. " Je me levais, j'étais pressé d'en finir. D'en finir avec toutes ces bêtises.
Et si j'avais pu, ce soir là, je serais parti pleurer chez ma mère, la prendre dans mes bras et lui dirent à quel point j'étais désolé. Mais croyez moi, je ne pouvais pas, ma fierté m'en empêchait, sinon cela ferait longtemps que mes parents et moi nous nous serions reparlé, mais j'étais parti, j'avais abandonné derrière moi les rêves et les espoirs que mes parents avaient posé sur moi. J'avançais, je laissais Sean prendre les directions, j'étais embourbé dans mes pensés si bien que je ne regarderais pas où j'allais. Un silence pesant s'installait entre nous. Je ne savais pas ce qu'il pensait, si cette pitié que j'avais lu dans son regard était toujours présente. Et je détestais ça. Vraiment. "Tu en parler à Emy ? De ça je veux dire... enfin de moi...?" Bizarrement, j'avais souvent ressenti un sentiment étrange envers Emy, comme si c'était de la jalousie, mais je l'appréciait vraiment cette fille, j'étais sûr qu'elle ne blesserait pas Sean.
- InvitéInvité
Re: Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Dim 7 Nov 2010 - 1:31
I watch you rise,
I watch you fall
while I am standing with my back
against the wall.
I watch you fall
while I am standing with my back
against the wall.
Le sourire de Nell. Celui qu’elle m’adressa après mes paroles qui se voulaient tendre et réconfortantes. Je ne les connaissais que trop. Le sarcasme et l’amertume que j’y lisais me blessait beaucoup plus que je ne pourrais jamais l’imaginer. Je comprenais très bien tous les sous-entendus qu’il contenait et je ressentais cela comme un véritable coup de poignard au cœur. Lorsque j’appris ce qu’elle était en train de devenir alors que j’étais en France, j’aurais bien pu ne rien faire. La laisser se dévêtir dans des bars miteux et se laisser faire toucher et caresser sa peau de satin par des hommes trop douteux pour la mériter. J’aurais bien pu rester chez moi a profité du bon temps qui m’était alloué au lieu d’aller la chercher dans ces bar, de devoir la bordé car elle était trop ivre ou défoncé pour mettre un pied l’un devant l’autre. Mais j’ai décidé de l’en empêcher de descendre encore plus bas qu’elle était et j’avais tenté de tendre la main alors qu’elle cherchait de l’aide. Mais elle n’avait jamais vu ça. Elle ne le voit pas encore aujourd’hui. Elle ne voyait que mon départ il y a des années de cela et ne voyait que cela. Incapable de regarder en avant pour voir a quel point je l’avais aidé. Elle m’accusait de tout les maux qui lui étaient arrivé. J’avais certainement une part de responsabilité dans sa descente aux enfers. Mais je refusais d’en prendre le fardeau entier. Et Nell avait beau m’en vouloir, j’étais indissociable de cet idée. Alors ce manque de reconnaissance dont j’étais la victime me crevait le cœur. Ma petite Nell, ma petite sœur, pourquoi ne se rendait-elle pas compte que j’essayais de l’aider. Pour aller mieux, pour cesser d’être cette princesse qui ne fait que trop de lourdes gaffes, elle devait apprendre à ne pas ressasser le passé et aller de l’avant. Mais elle en était incapable. Ce pourquoi Nathan Maxwell était resté une bouée pour elle malgré ma présence active auprès d’elle.
" On y va maintenant ? J'en peux plus de leurs regards. " Je regardai autours de nous. L’heure de la journée devait être plus avancée que je ne le croyais à voir le nombre de personne qui squattait la cours. J’embrassai la tempe de mon amie en soupirant un peu, tentant d’effacer cette rancœur qui venait de me prendre le cœur. Ce n’était vraiment pas le moment de se disputer avec elle. Je me relevai rapidement pour lui tendre la main, une fois ses doigts dans les miens je tirai pour la relever et j’allai la serrer doucement dans mes bras avec cette tendresse protectrice que je donnais exclusivement à Nell. Je lui embrassai le crane doucement en caressant son dos du bout des doigts; elle devait se calmer. Je devais être certain qu’elle ait les idées claires avant d’aller poser un des actes les plus importants de sa vie. Quelques instant plus tard, je nous fis transplaner dans une ruelle à quelques minutes à pied de la clinique. J’avais choisi cette sombre artère pour deux raison. Premièrement elle était peu fréquenter donc transplané était sécuritaire. Deuxièmement, cela allé donner le temps à Nell de penser une dernière fois. On a beau dire qu’on va le faire, sur le chemin les idées doivent fusée de toute part et c’est a se moment si l’on sait si on est capable de poser tel geste. L’on doit surement peser le pour et le contre de chaque geste. Je n’étais pas le principal concerné et je le faisais, je n’osais imaginer ce qui se passait dans la tête de mon amie. Mais je paierais très cher pour le savoir.
Doucement, je pris la main de mon ami et je caressai l’endos avec mon pouce. Silence. Elle n’avait surement pas envie de penser, je pouvais comprendre son désir de ne pas parler. Elle devait être en total cogitation dans sa tête. Je me contentai alors de l’emmener à travers les rues et ruelles à notre destination finale et fataliste. Ce silence était d'or. Était important. J'aurais pu le couper en disant des anneries comme d'habitude. Parler de mon prochain match de quiddich ou demander a voix haute pourquoi tout le monde a Hung disait Bazinga! à la fin d'une farce... Mais non. Elle devait réfléchir. "Tu en parler à Emy ? De ça je veux dire... enfin de moi...?" Donc c’était à cela qu’elle pensait. «Non» dis-je en regardant devant moi. Je n’avais pas envie de voir son regard remplis de reproche. Je savais pertinemment qu’elle n’appréciait pas que je passe moins de temps avec elle puis que j’étais beaucoup plus avec ma petite copine. Et un second sentiment de rancœur pourrait me pousser a partir, chose que je ne voulais pas. Je devais être la pour ma petite princesse. «C’est toi qui décide à qui tu veux parler de tout ca. Je ne veux pas t’imposer personne à connaitre ce secret.» Je senti Nell serrer ma main et je tournais la tête. Alors que je plantai mes pupilles dans les siennes, nous nous arrêtâmes à quelques mètres de la clinique. « Mais tu connais ma condition, tu dois en parler à Mya.» C’était très méchant de ma part, mais c’était mon devoir d’ami de lui pousser à tout dire à sa meilleure amie. Nell allait surement se faire passer un savon par Mya, mais c’était beaucoup mieux présentement, qu’en l’apprenant par erreur des années plus tard. Nell devait comprendre.
" On y va maintenant ? J'en peux plus de leurs regards. " Je regardai autours de nous. L’heure de la journée devait être plus avancée que je ne le croyais à voir le nombre de personne qui squattait la cours. J’embrassai la tempe de mon amie en soupirant un peu, tentant d’effacer cette rancœur qui venait de me prendre le cœur. Ce n’était vraiment pas le moment de se disputer avec elle. Je me relevai rapidement pour lui tendre la main, une fois ses doigts dans les miens je tirai pour la relever et j’allai la serrer doucement dans mes bras avec cette tendresse protectrice que je donnais exclusivement à Nell. Je lui embrassai le crane doucement en caressant son dos du bout des doigts; elle devait se calmer. Je devais être certain qu’elle ait les idées claires avant d’aller poser un des actes les plus importants de sa vie. Quelques instant plus tard, je nous fis transplaner dans une ruelle à quelques minutes à pied de la clinique. J’avais choisi cette sombre artère pour deux raison. Premièrement elle était peu fréquenter donc transplané était sécuritaire. Deuxièmement, cela allé donner le temps à Nell de penser une dernière fois. On a beau dire qu’on va le faire, sur le chemin les idées doivent fusée de toute part et c’est a se moment si l’on sait si on est capable de poser tel geste. L’on doit surement peser le pour et le contre de chaque geste. Je n’étais pas le principal concerné et je le faisais, je n’osais imaginer ce qui se passait dans la tête de mon amie. Mais je paierais très cher pour le savoir.
Doucement, je pris la main de mon ami et je caressai l’endos avec mon pouce. Silence. Elle n’avait surement pas envie de penser, je pouvais comprendre son désir de ne pas parler. Elle devait être en total cogitation dans sa tête. Je me contentai alors de l’emmener à travers les rues et ruelles à notre destination finale et fataliste. Ce silence était d'or. Était important. J'aurais pu le couper en disant des anneries comme d'habitude. Parler de mon prochain match de quiddich ou demander a voix haute pourquoi tout le monde a Hung disait Bazinga! à la fin d'une farce... Mais non. Elle devait réfléchir. "Tu en parler à Emy ? De ça je veux dire... enfin de moi...?" Donc c’était à cela qu’elle pensait. «Non» dis-je en regardant devant moi. Je n’avais pas envie de voir son regard remplis de reproche. Je savais pertinemment qu’elle n’appréciait pas que je passe moins de temps avec elle puis que j’étais beaucoup plus avec ma petite copine. Et un second sentiment de rancœur pourrait me pousser a partir, chose que je ne voulais pas. Je devais être la pour ma petite princesse. «C’est toi qui décide à qui tu veux parler de tout ca. Je ne veux pas t’imposer personne à connaitre ce secret.» Je senti Nell serrer ma main et je tournais la tête. Alors que je plantai mes pupilles dans les siennes, nous nous arrêtâmes à quelques mètres de la clinique. « Mais tu connais ma condition, tu dois en parler à Mya.» C’était très méchant de ma part, mais c’était mon devoir d’ami de lui pousser à tout dire à sa meilleure amie. Nell allait surement se faire passer un savon par Mya, mais c’était beaucoup mieux présentement, qu’en l’apprenant par erreur des années plus tard. Nell devait comprendre.
- Spoiler:
- Désoler princesse :snif: Je promet de faire mieux la prochaine fois
- Spoiler:
- TRUTH OR DARE DU 5 NOV: premier Rp avec Baziga à l'intérieur! Plus que deux rps et je suis une bombe :haaaaa:
- InvitéInvité
Re: Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Mer 17 Nov 2010 - 0:30
.
Pas maintenant. Non pas encore. Juste quelques instants j'ai besoin de penser. J'ai besoin de mettre mes idées au clair, pourquoi est ce que j'ai peur ? Je n'ai pas peur du présent, j'ai peur de la suite et de ses conséquences, de cette fameuse suite à laquelle je n'avais pas pensé. J'étais tétanisée et mon corps ne m'obéissait plus. Je m'y étais préparé à ce moment, je l'avais attendu avec empressement. J'avais au fond de moi ce sentiment de saleté, comme si j'avais été souillé comme jamais. Je voulais que ce sentiment parte, je voulais ne pas regarder Mya en me demandant sans cesse quand serrait le bon moment pour lui annoncer que j'allais la décevoir encore une fois. Comme à chaque fois. « C’est toi qui décide à qui tu veux parler de tout ca. Je ne veux pas t’imposer personne à connaitre ce secret. » Je serrais sa main contre la mienne, je voulais m'arrêter quelques secondes, je voulais qu'il m'empêche de faire marche arrière. Sean plongeais alors ses yeux dans les miens dans l'espoir, sans doute, de comprendre ce qui me taraudait. J'avais toujours été étonné par la façon dont personne ne semblait jamais vraiment me connaître, comme si je pouvais leur faire peur en une seule seconde. Comme si j'étais folle parfois et que personne ne me comprenait. « Mais tu connais ma condition, tu dois en parler à Mya.» Je baisse la tête vers le sol crasseux de la petite ruelle dans laquelle nous nous trouvions. Je me mords la lèvre, jusqu’au sang, il coule vicieusement, comme un serpent dans ma bouche. « Je… » Rien ne veux sortir, ma gorge est nouée, c'est si difficile pour moi, j'ai peur du jugement de ma meilleure amie, de ces yeux bleus qui se poseront sur moi avec cette pitié, mais surtout j'avais peur qu'elle me juge, après toutes ces années d'amitié j'avais toujours peur de son jugement ! « D'accord, mais ne t'attends pas à ce que Mya laisse passer ça, tu sais bien comment elle va réagir… »
Nous n'étions qu'à quelques mètres de la fameuse clinique, j'avais peur, tellement peur. Et ce sentiment me ronge au fond. J'avais, doux poison qui s’influe en moi. Ma gorge nouée, je n'ose pas ouvrir la bouche de peur de briser ce silence d'or entre nous. Je n'ose imaginer ses pensées lourdes. Sean m'avait tout pardonné, tout passé, toutes mes crises et mes envies, mon hystérie et ma folie, mon auto-destruction et mes erreurs.... Tout. Et moi, cruelle femme, je lui en voulais pour ne pas avoir vu les premiers signes de mes faiblesses. Nous passons la porte de la clinique, les gens entours de moi m'apparaissent comme des ombres, des fantômes qui tournent autour de moi. Sean et moi attendons dans le hall alors qu'une infirmière s'approche de nous. Le regard qu'elle porte sur nous est plein de reproches amères, vieille sorcière avide de notre foutu jeunesse. « On est là pour un avortement… » Je hais son regard aigri, j'ai envie de le lui faire bouffer ! « Pas de problème, c'est par ici… » L'infirmière nous montre une salle d'attente, remplie de femmes, des vieilles, des jeunes, des rousses, des brunes, des grandes.... La salle est blanche, des murs blanc, un sol blanc, des sièges blancs. Tout trop blanc ! Et la suite s’approche, perfide, posant sa main sur mon épaule, son souffle s’engouffre dans ma nuque, la suite de tout ça est belle, mystérieuse.
- InvitéInvité
Re: Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Dim 21 Nov 2010 - 5:20
I'm coming to terms
I'm starting to learn
This ain't all it's cracked up to be
« Mais tu connais ma condition, tu dois en parler à Mya.» Ma voit avait été claire, elle avait été douce, mais elle avait été autoritaire. Avais-je donner un ordre a ma meilleure amie? Non…pas totalement. Je lui avais fortement suggéré, sachant que c’était pour son bien. Mais Nell était si faible, si fragile, si troublée que si je disais quelque chose avec un tant soit peu d’autorité elle pliait. Elle s’exécutait. Elle me croyait. Oui, ma petite poupée pouvait être forte parfois et se tenir sur ses pieds, mais je savais qu’elle m’écouterait quoi que je dise. Pourtant, lorsque je parlai de tout dire a Mya, elle figea en serrant fortement ma main. Arrêtant mon pas, je me retourné pour croisé ses yeux ambre teinté de peur. C’était triste. Comme la mention d’une fille qui devait être sa meilleure amie pouvait la terrifier a ce point? Comment peut-on craindre une amie? Qu’est-ce que Mya avait bien pu faire à mon amie pour qu’elle fige à la simple idée de tout lui dire. Quand on y pensait, la petite miss Barrett était loin d’être l’ange qu’elle avait laisser être. Il avait fallu la disparition de son mari pour que l’on puisse voir à quel point elle n’était pas capable que du bien, mais du mal aussi. En plus d’avoir brisé Jack, histoire dont j’avais à peine entendu parler mais qui se reflétait dans les yeux du pauvre type, maintenant elle terrifiait ma Nell. Décidément j’allais devoir avoir une sérieuse discutions une fois la naissance d’Adeline fait. Elle allait devoir se ressaisir. Car Nell avait trop souffert pour que des gens qu’elle adorait la blesse autant… Ma poupée ne méritait pas cela. « Je… » Son hésitation me fit peine a voir. Elle hésitait maintenant? Soupirant intérieurement, je caressai doucement sa main pour la rassurée, pour lui dire que j’étais la. Pour lui rappeler que moi je serai toujours là pour elle. Toujours. « D'accord, mais ne t'attends pas à ce que Mya laisse passer ça, tu sais bien comment elle va réagir… » Je soupirai plus fortement en hochant la tête. Bien sur, que je le savais. Tout le monde savait comment elle allait réagir. Une crise, une énorme. Une terrible. Des pleures, des cris, un sentiment de trahison et une Nell qui allait pleurer se sentant la pire fille sur la Terre et regrettant tout. J’étais horrible d’infliger cela à la jeune fille qui tremblait devant moi, mais c’était mieux maintenant que plus tard. Si Mya l’apprenait plus tard, la crise serait si forte qu’elle briserait Nell a tout jamais et nous le savions tout deux. «Et tu sais que je serai la le temps qu’elle te pardonne, tu le sais » Je lui caressai la joue, pour lui donner un espoir qu’elle n’avait jamais eu. «C’est Mya, elle t’aime, elle ne restera pas en rogne contre toi très longtemps.» Je tentai un sourire convainquant avant de la laisser recommencer a marcher.
Avant de franchir la ruelle, je callai ma casquette bien contre ma tête, cachant ainsi mes yeux. Non, le soleil n’était pas si fort. Je devais me faire remarquer le moins possible, et Nell le savait pertinemment. N’allez pas croire que j’avais honte de ce moment. Bon, ça n’était pas le meilleur moment de mon existence, mais le déshonneur n’était pas au rendez-vous. C’était une question d’image, une question d’égoïsme : les paparazzis adorait se cacher dans ses lieux de pêcher en quête d’un sujet croustillant. Si on me voyait entrer ici avec une autre que ma douce et tendre Emy, je pouvais faire la une du Sorcier Star durant des mois et ma copine pourrait rompre avec moi. La confiance dans notre couple avait toujours été fort difficile, j’avais si peu cru en elle au avant notre relation qu’elle avait raison de douter encore de moi parfois. Et déjà, elle était d’une jalousie maladive envers ma meilleure amie. J’avais beau lui dire que Nell était ma petite sœur et que coucher avec elle serait pour moi incestueux, Emy ne démordait pas. Les crises que j’avais essuyé n’était rien pour moi, au moins j’étais présent dans un moment crucial. Traversant donc rapidement la rue, nous entrâmes dans la minuscule clinique et je ne me senti totalement pas à ma place.
L’endroit était décourageant Si blanc, si stérile, si austère. Alors qu’aller se faire avorter devait être une expérience fortement pénible, entré dans un endroit où le réconfort n’était pas au rendez-vous était incommodant. L’attente allait s’annoncer angoissante et oppressante avec un arrière gout de se sentir comme dans un asile psychiatrique. « On est là pour un avortement… » Entendre ma petite poupée prononcer ces mots que j’aurais préféré ne jamais entendre sortir de sa bouche me brisèrent le cœur. Elle venait d’annoncer sa décision fatale. Je lui serrai donc la main un peu plus fort, pour lui signifier mon appui. « Pas de problème, c'est par ici… » Je fis un sourire de remerciement à l’infirmière qui devait nous prendre pour un de ses couples trop jeune et irresponsable. Qu’elle pense ce qu’elle veut, elle ne savait pas par tout ce que Nell avait traversé avant de venir ici. Combien c’était un manque profond d’amour qui l’avait fait coucher avec un des pires hommes sur la terre et qui l’avait mis enceinte. Non, ellle ne savait rien. Nous étions peut-être un peu irresponsables, mais dans toute cette histoire, j’étais responsable de tout ce qui arrivait à la jeune fille. Si je n’étais pas parti, rien de tout cela ne se serait produit.
Je chassai mes amères pensée lorsque je vis Nell se recroquevillée sur elle-même dans sa chaise. Mon cœur se serra. Elle avait l’air d’une enfant perdu. Je lui lancé un regard désoler alors que mes bras l’entourèrent. J’attendais qu’elle parle, ne voulant pas brisé son désir de silence. Bien que j’aie voulu comprendre comment elle se sentait, elle semblait vouloir conservée son mutisme. Je devais respecter cela. Je la serrai un peu plus fort contre moi. Il fallu une heure de ce lourd silence avant qu’une petite dame ne vienne nous voir en demandant «Nell Von Bolken?». C’était maintenant ou jamais. Je relâchai donc mon étreinte et je la regardai. Ses yeux me scrutèrent, je me fis rassurant d’un sourire. «Je serais la quand tu sortiras» Doucement, j’allais l’embrasser sur les lèvres puis je la poussai pour qu’elle se redresse et rejoigne l’infirmière. Pourquoi avais-je embrassé Nell, je l’ignorais. Mais je savais que c’était la chose à faire. Mes yeux ne la quittèrent pas alors qu’elle entrait dans une pièce sans fenêtre. Mon cœur se serra. Il était horrible de savoir que derrière cette porte, Nell enlevait ce brin de vie qui aurait pu la rendre femme.
Avant de franchir la ruelle, je callai ma casquette bien contre ma tête, cachant ainsi mes yeux. Non, le soleil n’était pas si fort. Je devais me faire remarquer le moins possible, et Nell le savait pertinemment. N’allez pas croire que j’avais honte de ce moment. Bon, ça n’était pas le meilleur moment de mon existence, mais le déshonneur n’était pas au rendez-vous. C’était une question d’image, une question d’égoïsme : les paparazzis adorait se cacher dans ses lieux de pêcher en quête d’un sujet croustillant. Si on me voyait entrer ici avec une autre que ma douce et tendre Emy, je pouvais faire la une du Sorcier Star durant des mois et ma copine pourrait rompre avec moi. La confiance dans notre couple avait toujours été fort difficile, j’avais si peu cru en elle au avant notre relation qu’elle avait raison de douter encore de moi parfois. Et déjà, elle était d’une jalousie maladive envers ma meilleure amie. J’avais beau lui dire que Nell était ma petite sœur et que coucher avec elle serait pour moi incestueux, Emy ne démordait pas. Les crises que j’avais essuyé n’était rien pour moi, au moins j’étais présent dans un moment crucial. Traversant donc rapidement la rue, nous entrâmes dans la minuscule clinique et je ne me senti totalement pas à ma place.
L’endroit était décourageant Si blanc, si stérile, si austère. Alors qu’aller se faire avorter devait être une expérience fortement pénible, entré dans un endroit où le réconfort n’était pas au rendez-vous était incommodant. L’attente allait s’annoncer angoissante et oppressante avec un arrière gout de se sentir comme dans un asile psychiatrique. « On est là pour un avortement… » Entendre ma petite poupée prononcer ces mots que j’aurais préféré ne jamais entendre sortir de sa bouche me brisèrent le cœur. Elle venait d’annoncer sa décision fatale. Je lui serrai donc la main un peu plus fort, pour lui signifier mon appui. « Pas de problème, c'est par ici… » Je fis un sourire de remerciement à l’infirmière qui devait nous prendre pour un de ses couples trop jeune et irresponsable. Qu’elle pense ce qu’elle veut, elle ne savait pas par tout ce que Nell avait traversé avant de venir ici. Combien c’était un manque profond d’amour qui l’avait fait coucher avec un des pires hommes sur la terre et qui l’avait mis enceinte. Non, ellle ne savait rien. Nous étions peut-être un peu irresponsables, mais dans toute cette histoire, j’étais responsable de tout ce qui arrivait à la jeune fille. Si je n’étais pas parti, rien de tout cela ne se serait produit.
Je chassai mes amères pensée lorsque je vis Nell se recroquevillée sur elle-même dans sa chaise. Mon cœur se serra. Elle avait l’air d’une enfant perdu. Je lui lancé un regard désoler alors que mes bras l’entourèrent. J’attendais qu’elle parle, ne voulant pas brisé son désir de silence. Bien que j’aie voulu comprendre comment elle se sentait, elle semblait vouloir conservée son mutisme. Je devais respecter cela. Je la serrai un peu plus fort contre moi. Il fallu une heure de ce lourd silence avant qu’une petite dame ne vienne nous voir en demandant «Nell Von Bolken?». C’était maintenant ou jamais. Je relâchai donc mon étreinte et je la regardai. Ses yeux me scrutèrent, je me fis rassurant d’un sourire. «Je serais la quand tu sortiras» Doucement, j’allais l’embrasser sur les lèvres puis je la poussai pour qu’elle se redresse et rejoigne l’infirmière. Pourquoi avais-je embrassé Nell, je l’ignorais. Mais je savais que c’était la chose à faire. Mes yeux ne la quittèrent pas alors qu’elle entrait dans une pièce sans fenêtre. Mon cœur se serra. Il était horrible de savoir que derrière cette porte, Nell enlevait ce brin de vie qui aurait pu la rendre femme.
- InvitéInvité
Re: Cette douceur éphémère qui virevolte et danse dans l'air. | PV
Mar 23 Nov 2010 - 23:38
Here in my reflecting what more can I say,
for I am guilty for the voice that I obey.
Too scared to sacrifice a choice shosen for me.
Le silence. Ce silence là, dans cet clinique, il était essentiel. Entre moi et Sean, c'était la seule chose qui me permettait de penser correctement, faire silence et regarder autour de moi. Les gens m’émerveillaient, ils étaient tellement plus...plus que moi. Dans ma vie, beaucoup de beaucoup et pas assez de pauses. Vivre à cent à l'heure sans s'arrêter, vivre sans temps mort. Mais moi je ne voulais pas, moi je voulais une pause, je voulais beaucoup de pause et puis je voulais aussi appuyer sur le bouton stop, mais ça ne marchait pas, rien de s'arrêtait et la vie dansait autour de moi. La vie, magnifique, comme de la neige mais qui fond trop vite.... La vie c'est beau en soit, ça a ce côté mystérieux et tellement joyeux, parce qu'il faut la vivre la vie, même si elle est malheureuse ça ne nous empêche pas de la vivre, car nous sommes des pions et malgré tout nous sommes des pions mettre de nos destins, derrière nos choix se reflètent tout. Avec la vie on a même pas besoin de mentir, pas besoin de caché, avec la vie tout est transparent. Oui, la vie ça a ce côté magnifique et pétillant qui nous empêche parfois de vouloir l'écourter trop rapidement. C'est cette magnifique étincelle qui nous empêche de vouloir en finir parfois.
« Nell Von Bolken? » Et soudain plus de silence. Je relève mon visage tourmenté vers la même vieille femme qui nous avait accueilli tout à l'heure, encore ce regard rempli de reproches qu'elle me jette à l'instant. Je tourne mon regard vers Sean mais il ne voit rien, il refuse de voir, tout ce qu'il voit c'est ma peur qui se lit sur mon visage d'ange trop vite devenu impure. Corps trop vite souillée. J'avais besoin qu'il me rassure d'un de ses regards dont il avait le secret, mes yeux scrutèrent les siens en signe d'une réponse, l'infirmière attendait derrière moi, impatiente. « Je serais là quand tu sortiras. » Je sens alors mon corps se détendre. Je savais qu'il serait là parce Sean c'est le gars le plus attentionné que je connaisse, toujours à se soucier des autres. Parce que avec Sean tout allait bien, tout allait mieux à ces côtés. Tout parait beau avec lui, même les disputes. Mes lèvres essayent de former un sourire mais ne réussissent qu'à former un faible mouvement de lèvres. Sans m'y attendre, alors que j'allais me retourner pour suivre l'infirmière, il m'avait embrassé, d'un de ces baisers électriques qui ne durent que quelques secondes, de un de ces baisers desquels on ne sait pas quoi penser. C'était troublant. C'était un baiser sans vraiment en être un. Je ne voulais pas chercher plus loin, Sean ne devait pas semer le trouble en moi, pas maintenant...
Les mains tremblantes, je marchais vers la salle que m'indiquait la vieille infirmière, le souffle court et la nausée me noyant la bouche. Tant d'émotions contradictoires émanant de moi en même temps. L'infirmière grincheuse me fit signe de fermer la lourde porte blanche derrière moi, ce que je fis sans dire un mot.
Mais vas-y Nell, tu peux arrêter de souffrir, tu peux être heureuse une bonne fois pour toute ! Alors vas-y, retournes toi et ouvres la porte. Retournes toi et cours sans t'arrêter, cours à perdre haleine. Fuis loin, très loin. Tu peux encore le faire, alors changes de nom, changes de ville et changes de pays aussi... Changes de vie tout simplement ! Et puis inventes toi une vie aussi, mieux que celle que tu inventais à tes poupées, mieux que les histoires dans les livres et mieux que celles des films. Tu pourras être n'importe qui ! Plus loin d'ici, là bas où personne ne te connaîtra et où tu pourras t'appeler autrement, là bas, tu seras enfin heureuse. Oui, dans un monde parfait. Mais toi tu veux pas de monde parfait, tu préfères souffrir c'est ça ? Masochiste.
L'infirmière ne prend pas la peine de me parler, elle ne le désire pas et moi non plus, je ne veux pas raconter ma vie et encore moins à une inconnue. Le bruit des feuilles, mon dossier qu'elle regarde. Je déteste ça. Les yeux baissé sur le sol, je contemple chaque carreau blanc par terre, comme si c'était tellement intéressant. L'infirmière s'approche de moi et me tend un cachet. Je contemple ce cachet dans ma main. Alors ce n'est que ça ? Juste ça ? Il suffit de prendre ce truc là et pouf, fini, disparu ? Ça semblait si simple tout d'un coup. Je prie le cachet rapidement et m'empressa de sortir de la pièce sans même dire au revoir. J'avais cette étrange impression d'être prise au piège à l'interrieur, là, comme si tout restait coincé et que aucun son ne sortait. Je refusais de croiser le regard de Sean juste une seconde, je n'avais pas mal d'avoir fait ça, je me sentais bizarre d'une certaine manière. « C'est fini.» Mots qui claquent et mots qui frappent. Constatation sordide. Juste trois mots qui constituaient à décrire la fin d'une vie qui n'avait même pas eu le temps de commencer. Je posais alors ma tête sur l'épaule de Sean quelques temps alors que nous marchions vers la sortie, il m'avait été précieux aujourd'hui dans ce soutient moral, cette décision là je n'aurais pas pu la prendre seule, j'en étais certaine.
Et là devant la clinique, il y avait des flashs, pleins de flashs, des lumières blanches et des appareils photos... Je ne réalisais pas sur le coup, mais je savais. J'avais eu ce piquement au coeur quand je tournais la tête vers le visage de Sean qui était stupéfait. Nous ne voulions pas ça, je ne voulais pas ça en venant ici ! Pas de journalistes. Et pourtant c'était malheureusement là. La réalité nous riait au nez : Sean avait été reconnu et qui sait ce que les gens pourraient en dire si les photos de Sean sortant d'une clinique d'avortement avec une autre fille que sa copine.... je ne voulais pas savoir ! « Qu'est ce que...? Sean, comment on a pu te reconnaître ? C'est impossible. Je suis désolé... c'est à cause de moi tout ça, t'aurais pas dû venir. »
Comme je le disais, je suis mal partie.
« Nell Von Bolken? » Et soudain plus de silence. Je relève mon visage tourmenté vers la même vieille femme qui nous avait accueilli tout à l'heure, encore ce regard rempli de reproches qu'elle me jette à l'instant. Je tourne mon regard vers Sean mais il ne voit rien, il refuse de voir, tout ce qu'il voit c'est ma peur qui se lit sur mon visage d'ange trop vite devenu impure. Corps trop vite souillée. J'avais besoin qu'il me rassure d'un de ses regards dont il avait le secret, mes yeux scrutèrent les siens en signe d'une réponse, l'infirmière attendait derrière moi, impatiente. « Je serais là quand tu sortiras. » Je sens alors mon corps se détendre. Je savais qu'il serait là parce Sean c'est le gars le plus attentionné que je connaisse, toujours à se soucier des autres. Parce que avec Sean tout allait bien, tout allait mieux à ces côtés. Tout parait beau avec lui, même les disputes. Mes lèvres essayent de former un sourire mais ne réussissent qu'à former un faible mouvement de lèvres. Sans m'y attendre, alors que j'allais me retourner pour suivre l'infirmière, il m'avait embrassé, d'un de ces baisers électriques qui ne durent que quelques secondes, de un de ces baisers desquels on ne sait pas quoi penser. C'était troublant. C'était un baiser sans vraiment en être un. Je ne voulais pas chercher plus loin, Sean ne devait pas semer le trouble en moi, pas maintenant...
Les mains tremblantes, je marchais vers la salle que m'indiquait la vieille infirmière, le souffle court et la nausée me noyant la bouche. Tant d'émotions contradictoires émanant de moi en même temps. L'infirmière grincheuse me fit signe de fermer la lourde porte blanche derrière moi, ce que je fis sans dire un mot.
Mais vas-y Nell, tu peux arrêter de souffrir, tu peux être heureuse une bonne fois pour toute ! Alors vas-y, retournes toi et ouvres la porte. Retournes toi et cours sans t'arrêter, cours à perdre haleine. Fuis loin, très loin. Tu peux encore le faire, alors changes de nom, changes de ville et changes de pays aussi... Changes de vie tout simplement ! Et puis inventes toi une vie aussi, mieux que celle que tu inventais à tes poupées, mieux que les histoires dans les livres et mieux que celles des films. Tu pourras être n'importe qui ! Plus loin d'ici, là bas où personne ne te connaîtra et où tu pourras t'appeler autrement, là bas, tu seras enfin heureuse. Oui, dans un monde parfait. Mais toi tu veux pas de monde parfait, tu préfères souffrir c'est ça ? Masochiste.
L'infirmière ne prend pas la peine de me parler, elle ne le désire pas et moi non plus, je ne veux pas raconter ma vie et encore moins à une inconnue. Le bruit des feuilles, mon dossier qu'elle regarde. Je déteste ça. Les yeux baissé sur le sol, je contemple chaque carreau blanc par terre, comme si c'était tellement intéressant. L'infirmière s'approche de moi et me tend un cachet. Je contemple ce cachet dans ma main. Alors ce n'est que ça ? Juste ça ? Il suffit de prendre ce truc là et pouf, fini, disparu ? Ça semblait si simple tout d'un coup. Je prie le cachet rapidement et m'empressa de sortir de la pièce sans même dire au revoir. J'avais cette étrange impression d'être prise au piège à l'interrieur, là, comme si tout restait coincé et que aucun son ne sortait. Je refusais de croiser le regard de Sean juste une seconde, je n'avais pas mal d'avoir fait ça, je me sentais bizarre d'une certaine manière. « C'est fini.» Mots qui claquent et mots qui frappent. Constatation sordide. Juste trois mots qui constituaient à décrire la fin d'une vie qui n'avait même pas eu le temps de commencer. Je posais alors ma tête sur l'épaule de Sean quelques temps alors que nous marchions vers la sortie, il m'avait été précieux aujourd'hui dans ce soutient moral, cette décision là je n'aurais pas pu la prendre seule, j'en étais certaine.
Et là devant la clinique, il y avait des flashs, pleins de flashs, des lumières blanches et des appareils photos... Je ne réalisais pas sur le coup, mais je savais. J'avais eu ce piquement au coeur quand je tournais la tête vers le visage de Sean qui était stupéfait. Nous ne voulions pas ça, je ne voulais pas ça en venant ici ! Pas de journalistes. Et pourtant c'était malheureusement là. La réalité nous riait au nez : Sean avait été reconnu et qui sait ce que les gens pourraient en dire si les photos de Sean sortant d'une clinique d'avortement avec une autre fille que sa copine.... je ne voulais pas savoir ! « Qu'est ce que...? Sean, comment on a pu te reconnaître ? C'est impossible. Je suis désolé... c'est à cause de moi tout ça, t'aurais pas dû venir. »
Comme je le disais, je suis mal partie.
|
|