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god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 18:30
Isis Narya. Spencer WRIGHT ♦ ÂGE ET DATE DE NAISSANCE : 19 yo. & 5 novembre. ♦ ORIGINES : anglo-égyptienne ♦ ORIENTATION SEXUELLE : hétéorsexuelle ♦ OPTIONS : DFCM, Potions, Sortièlges, Métamorphoses. ♦ ÉTAT CIVIL : Célibataire ♦ ISSU D'UNE FAMILLE : sorcière ♦ BAGUETTE : 25 cm . oeil de vouivre . Ebène ♦ PATRONUS : DikDik ♦ CLASSE SOCIALE : Riche ♦ CARACTÈRE DU PERSONNAGE : Responsable . Narcissique . Ambitieuse . Courageuse . Loyale . Rusée . Intelligente . Distante . Déterminée . Protectrice . Fougueuse . Spontanée . Franche . ... ♦ |
WHO ARE YOU REALLY?
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♦ QUEL ÂGE AS-TU ? 19 ans (à une semaine près, pas de chipotage (a))
♦ COMMENT AS-TU DÉCOUVERT HUNGCALF ? bonne question.
♦ TAUX DE PRÉSENCE ? 3-4/7
♦ SI TU PARLES ZIMBABWÉEN TAPE DANS TES MAINS clap clap
♦ POSSEDEZ-VOUS UN AUTRE COMPTE ? DC accordé par Lust.
- Spoiler:
- OK bye Meteo
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 18:31
CHAPITRE I ♣
- « Elle nous entend ? » Silence, des regards s’échangèrent, inquiets, génés, personne ne pouvait répondre à cette question, personne ne pouvait savoir avec certitude ce qu’il se passait dans l’esprit de la jeune femme, personne ne pouvait comprendre ce silence, ce mur qu’elle leur offrait. Les spécialistes s’étaient succédés, tous avaient conclu qu’il s’agissait d’un choc émotionnel très fort qui l’avait plongée dans cet état et qu’il était impossible de prédire quand elle reviendrait à elle. On avait retrouvé son corps mutilé dans un sous-bois à l’aurore, seules les suppositions étaient permises, le doute lui continuerait de plâner jusqu’à ce qu’elle s’éveille, seulement elle ne semblait pas vouloir revenir à elle. Cela faisait à présent deux semaines qu’Isis était allongée sur ce lit d’hôpital, deux semaines que ses yeux restaient inlassablement fermés, deux semaines que son père et ses frères venaient la voir, espérant un mieux. Mais le mieux n’arrivait pas, il ne semblait pas vouloir se produire, on commençait à s’inquiéter pour sa mémoire, pour sa vie, les miracles existaient, mais ils se faisaient rare, trop rare pour que quiconque y croit réellement. On offrait de l’espoir à la famille, mais dans le coeur des médecins le sort de la demoiselle était scellé : elle ne se réveillerait pas. Physiquement, elle semblait pourtant aller bien. Ses jours ne semblaient pas en danger. Les hémorragies avaient été soignées, ses contusions aussi. Mais elle ne s’éveillait toujours pas, plongée dans ce sommeil infini qui ne voulait pas la relacher. Les médecins se maudissaient intérieurement, impuissants face à cette jeune fille qui s’enfonçait lentement sans raison apparente. De nombreux légilimens s’étaient succédés à son chevet, mais son esprit s’était bloqué derrière un mur si puissant qu’aucun n’avait réussi à le franchir. On avait vu le père se maudire à cette nouvelle, il s’en voulait d’avoir appris ces techniques à sa fille qu’il pensait protéger. Il n’aurait pu présager cela, personne n’aurait pu. Tout le monde sursauta dans le couloir en entendant des cris venant de la chambre. « Non, Non, Non, lâchez moi, lâchez moi ! » Tous se pétrifièrent. Un rêve, juste un rêve qui, malgré l’horreur qui se lisait sur le visage de la demoiselle, rendit espoir aux médecins. Elle était toujours là, son âme, ses souvenirs, tout était encore là. Elle s’appaisa à nouveau, sa tête venant se reposer sur l’oreiller, comme si rien ne s’était produit. Son père vint s’asseoir à son chevet, prenant sa main dans la sienne, la serrant fort, aussi fort qu’il le pouvait. On voyait la douleur sur son visage, la rancoeur. Il repensait à sa femme, allongée dans un lit tel que celui là dans un des étages supérieurs, rongée par la maladie, ce même lit auquel elle était à présent attachée par peur qu’elle ne s’enfuie dans un accès de démence. La maladie d’Huntington ne pardonnait pas, elle n’épargnait pas. Il chassa ces sombres pensées, persuadé qu’ells n’aideraient en rien sa fille. Il avait renvoyé ses fils à la maison, il avait renvoyé tout le monde, gardant la solitude pour seule amie. « Ma chérie, mon ange, ne m’abandonne pas, ne t’en vas pas, elle a besoin de toi, j’ai besoin de toi, reviens moi .. » Des larmes roulèrent sur ses joues, s’écrasant sur les draps blancs du lit d’hôpital. Oui, il avait besoin d’elle, tout comme sa femme. Cela faisait cinq ans qu’avaient commencé les premiers symptomes de la maladie, cinq ans que le calvaire avait commencé. A présent, elle ne reconnaissait pas toujours ses enfants, elle était même souvent prise de crise de démence. Les frères d’Isis avaient fini par ne plus aller voir leur mère, ils ne supportaient pas de la voir ainsi. Isis, elle, avait continué, bien que cela la brisait de voir sa mère dans cet état, elle continuait inlassablement de lui rendre visite une fois par semaine au moins dans la partie supérieure de Ste Mangouste, celle réservée pour les fous et autres déments. Voilà pourquoi elle devait revenir, voilà pourquoi elle ne pouvait pas mourir. Sa mère n’en avait plus pour longtemps, son père ne survivrait pas aux morts consécutives de la femme de sa vie et de sa fille adorée, il ne surmonterait pas ces évènements. Soudain, après deux semaines de calme, il sentit une légère pression sur sa main. Il leva alors les yeux vers le visage de sa fille, celle-ci le regardait droit dans les yeux. Une ombre passa sur le regard de la jeune fille, une ombre qui s’en alla aussi vite qu’elle était venue, imperceptible pour quiconque n’était pas son père. L’inquiétude s’immisça à nouveau dans son coeur, il était à présent avide de savoir ce qui avait mis sa fille dans cet état, mais il se contrôla et partit à la recherche d’un médecin. Après un rapide controle complet, il fut décidé que la jeune femme pourrait rentrer chez elle d’ici la fin de la semaine, un envirronement connu et familier était ce dont elle avait besoin. Malgré ce réveil miraculeux, les mots se firent avares. Quelques « je vais bien », quelques « oui, non », mais rien de plus. Elle ne parlait pas, ne voulait pas parler, s’enfermant dans ce mur de silence, plus obstinée que jamais. Son père ne voulait pas la brusquer, ses frères ne voulaient pas l’ennuyer, mais tous brulaient de savoir ce qui se cachait dans son coeur et dans sa mémoire pour qu’Isis reste aussi froide, aussi .. Absente.
CHAPITRE II ♣
- Le jour tombait au loin, le soleil laissait sa place à la lune alors que ses derniers rayons se profilaient à l’horizon. Le coeur de la jeune femme manqua un bond alors qu’elle faillit s’effondrer à cause d’un caillou mal placé qu’elle envoya valser d’un coup de pied quelques secondes plus tard. L’humeur n’y était pas, le coeur n’y était pas. Elle voyait encore le visage de sa mère déformé par les cris, par la rage, une rage qu’elle ne lui connaissait pas, pas du moins avant que les premiers symptômes de démence ne se soient déclarés. Isis soupira avant de s’asseoir sur la balançoire, son endroit de prédilection pour réfléchir et évacuer toutes ses sombres pensées. Elle s’y rendait généralement après une visite à sa mère, surtout quand celle-ci s’était montrée particulièrement difficile. Isis gardait patience en présence de sa génitrice, sachant pertinemment que celle-ci n’y pouvait rien, que la maladie agissait, se répendant rapidement, trop rapidement. Elle reconnaissait parfois ses enfants, mais cela se faisait de plus en plus rarement, elle leur demandait souvent qui ils étaient et ce qu’ils faisaient là. Elle ne pouvait plus marcher seule, ne pouvait plus manger seule, ne pouvait plus rien faire seule. Ses fils avaient fini par cesser d’aller la voir, ne pouvant plus voir leur mère dans cet état. Isis leur en avait voulu, elle les avait considéré comme des lâches, mais très vite elle avait compris que cela les brisait de la voir ainsi, cela les brisait comme cela la brisait elle de voir sa mère se détruire petit à petit. Elle voyait de loin son père osciller entre alcoolisme et dépression, elle savait que lui aussi n’allait pas bien, elle savait qu’il n’irait sûrement pas mieux. La jeune femme, malgré sa réputation de fille froide et distante, était une personne très empathique, douce et aimante. Elle offrait un visage de garce à la face du monde, persuadée qu’ainsi elle ne se briserait jamais les ailes, mais dans le fond Isis n’était pas cette fille-là. Elle manipulait les gens, elle en détruisait certains, mais elle était loyale, jamais elle ne ferait de coup bas à une personne à laquelle elle tenait réellement, jamais elle ne laisserait tomber l’un de ses amis, au contraire, elle était toujours la première à répondre présent quand l’un deux appelait à l’aide. Voilà pourquoi elle n’avait pas pu tourner le dos à sa mère, voilà pourquoi elle n’avait pas pu suivre ses frères et l’abandonner, elle voulait être là pour cette dernière jusqu’au dernier moment, elle voulait affronter cette épreuve avec celle qui l’avait mise au monde jusqu’à ce que celle-ci finisse par s’éteindre pour de bon. Elle y retournait inlassablement en espérant que ce serait un bon jour, un jour où sa mère se souviendrait d’elle, un jour où il n’aurait pas de crise de démence, un jour où sa mère lui offrirait un sourire. Ces jours étaient rares, mais quand ils se produisaient alors Isis savait que le reste de la journée serait bon.
La jeune femme leva les yeux vers le ciel alors qu’une larme silencieuse roula sur sa joue. Elle faisait aussi cela car elle savait qu’un jour ce serait elle qui finirait dans un lit d’hôpital, elle savait qu’un jour elle serait dont la mémoire s’effilocherait tel un pull dont on tirait les fils. Ses frères n’avaient pas attrapé le gène de la maladie, elle si. Elle savait qu’elle n’avait aucune inquiétude à avoir avant ses quarante ans car rares étaient les cas qui se réveillaient à son âge, mais tout de même. Ses rêves étaient peuplés de ces images où elle se voyait à la place de sa mère, où elle se voyait hurler et pleurer sans raison apparente. Quand elle était petite, son père avait commencé à lui enseigner l’art de l’occlumencie et de la légilimencie, il voulait qu’elle puisse se protéger. Il ne lui avait dit que bien plus tard pourquoi. Alors qu’elle n’avait que quatorze ans, on expliqua à Isis que sa mère était malade, que bientôt elle perdrait la mémoire, qu’elle ne serait plus la même. Etant malade, elle ne pourrait bientôt plus avoir le contrôle d’elle-même, voilà pourquoi on lui avait appris l’occlumancie, afin qu’elle puisse se protéger. Nouveau soupire, cette époque semblait bel et bien révolu, un siècle semblait avoir passé depuis qu’Isis avait eu la joie de voir sa mère hors d’un hôpital, une mère présente, aimante. Son coeur se serra dans sa poitrine. Elle aurait tout donné pour que la maladie soit soignée, mais rien n’y faisait, rien ne fonctionnait. Il n’y avait aucun traitement moldu, aucun traitement magique, rien. Et cela elle ne pouvait pas l’accepter. Elle ne pouvait pas accepter qu’on ne puisse la guérir, qu’on ne puisse guérir sa mère alors que celle-ci mourrait à petit feu. Techniquement, cette maladie n’était pas mortelle, mais tous ces symptômes, l’affaiblissement général, tout cela faisait que l’espérance de vie était considérablement raccourcie et que les patients finissaient par s’éteindre dans les dix ans qui suivaient le début des symptomes, parfois plus. Isis savait qu’elle n’avait pas tout ce temps avec sa mère, elle avait ce pré-sentiment qu’elle aurait à peine dix ans et elle était déjà à mi-chemin. Cinq ans avaient passé depuis que les symptômes étaient apparus, cinq ans que le cauchemar avait commencé.
Soudain, un bruit attira l’attention de la jeune femme, elle se leva et se dirigea dans la direction d’où provenait le bruit. Son corps se glaça, se pétrifia alors qu’elle tomba nez à nez avec cinq hommes qui lui inspirait tout sauf la confiance. Elle aurait aimé disparaître, fuir, pouvoir faire quelque chose, mais elle fut rapidement empoignée par l’un d’eux avant d’être violemment jetée contre un arbre. Un gout de sang empli sa bouche alors qu’elle se redressa, cherchant désespérément après sa baguette avant de se souvenir qu’elle ne la prenait jamais quand elle rendait visite à sa mère. Un des hommes l’empoigna au cou, plongeant son regard sombre dans celui de la demoiselle avant de lui murmurer dans un relan d’haleine putride : « Alors, on est perdue petit oiseau ? Ce serait dommage que le grand méchant loup vienne te manger .. » Isis ne put réfreiner l’accès de colère qui l’envahit, elle cracha à la figure de l’homme qui la lacha avant de lui assener un coup d’une violence inouïe. « Ah tu veux jouer à la plus maligne ? Tu vas voir. » Isis se sentit à nouveau décoller alors que la tête lui tournait. Le monde était flou, mais pas assez pour qu’elle ne comprenne pas ce qui allait ensuite lui arriver. Elle sentit son corps se plaquer contre un arbre alors qu’on lui arracha sa jupe. Elle essaya de se débattre, mais ne put rien faire. Elle perdit alors conscience, le noir l’envahissant, l’abysse la dévorant, le monde perdit de ses couleurs, tout s’obscurcit devant son regard et enfin l’inconscience l’enveloppa de son manteau, protégeant son esprit en quelques sortes de ce qui suivit et qui lui reviendrait en rêve par la suite ..
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 18:31
CHAPITRE III ♣
- On m’a offert ce calepin pour que j’y note ce que je ressens, ce qui me passe par la tête, mes moindres pensées, ce que je veux en fait. Je ne voulais pas y écrire, je ne voulais pas que mes pensées, mes rêves et tout ce qui me passe par la tête soit écrit dans un petit carnet qui, j’en suis sûre, finira par se perdre un jour dans un tiroir ou un autre recoin de ma vie. Pourtant j’écris. J’écris parce que je ne sais plus quoi faire pour évacuer ces flashes qui me font perdre la tête, j’écris pour évacuer ces sentiments qui me brûlent le cœur et m’empoisonnent l’existence. J’ai toujours été impulsive, j’ai toujours été distante, froide même avec certains, mais depuis ce fameux jour, je vois bien que les gens ne me comprennent plus, qu’ils ne portent plus sur moi le même regard qu’auparavant. Tu es seule. Voilà ce qui se répète inlassablement dans mon esprit, cette phrase unique qui percute mon cœur et mon âme sans que je ne puisse y faire quoique ce soit. J’aimerais faire taire cette voix qui me rappel que personne n’était là ce fameux jour, que si ils n’en avaient pas eu marre, ils auraient pu me tuer, j’aimerais faire taire cette voix qui me détruit de l’intérieur, ne laissant que des cendres. Quelle ironie quand on connaît la signification de mon deuxième prénom. Plus jeune, ma mère a toujours aimé les histoires fantastiques, surtout celles qui avait attrait aux elfes, c’est pourquoi elle a décidé que nous devions tous posséder un deuxième prénom elfique. Narya, qui est le mien, veut dire feu. Par la suite, elle m’a souvent répétée que j’avais en effet un tempérament de feu et que ce nom m’allait comme un gant. A présent, elle ne se souvient pas de ce nom, de cette passion, de ces histoires. Elle ne se souvient de rien, ni de moi, ni de mes frères, ni de ces récits qu’elle nous racontait petits. A présent son esprit est confus, brisé, son âme s’envole petit à petit, ne laissant qu’une coquille vide à l’esprit tordu et brisé. Longtemps elle a gardé le secret de cette maladie à venir, longtemps elle nous a caché la vérité, pensant nous protéger, mais je sais que c’est surtout parce qu’elle avait peur. Elle redoutait ce moment où elle n’aurait plus le choix que de tout nous raconter, ce moment où sa mémoire commencerait à partir en vrille, où ses souvenirs s’effilocheraient un à un pour ne former plus qu’une masse informe à laquelle elle ne comprendrait rien, elle redoutait ce jour où on devrait à notre tour nous planter des aiguilles dans le bras pour savoir si oui ou non nous passerions par cette case-là. La vie prend parfois des chemins bien étranges. Comme si le sort voulait s’acharner, comme si ce n’était pas suffisant de la voir dans cet état, de la soigner, de lui faire la lecture, espérant qu’elle se souviendrait d’une bribe de passé, non il fallait aussi s’imaginer être à sa place, il fallait aussi s’imaginer avec trente ans de plus, sans souvenirs, sans personnalité, sans âme, sans rien. Car ce sera moi. Des trois enfants, je serai celle dont il faudra s’occuper, celle à qui il faudra faire la lecture, donner le bain, promener, nourrir parce que je ne serai plus capable de faire toutes ces choses seules. Et j’ai peur. A un point que peux peuvent comprendre. J’ai peur de ce temps qui m’est imparti, de cette vie qui me semble déjà bien trop courte. J’ai peur qu’on m’ôte encore des années, que les symptômes se déclarent plus tôt que prévu, j’ai peur de ces rêves qui me rongent la nuit, mélangeant ce fameux jour où ma vie a basculé à tous ces jours durant lesquelles j’assiste à la chute de ma mère qui était autrefois une femme forte et sûre d’elle, une femme respectée dans la société et qui à présent n’était plus qu’une femme mourante et folle sur laquelle il fallait veiller tout le temps. J’ai peur de ce jour prochain où elle finira par s’éteindre, de cette vie qui nous sera ôtée, de la réaction de mon père, car je sais qu’il n’ira pas bien, que jamais plus il n’ira bien. Je le vois bien plonger petit à petit dans cette boisson dorée qui l’accompagne partout où il se rend, je le vois tomber lui aussi dans l’oubli, l’oublie de soi, de sa famille. Je le vois courir à sa perte et cela me tue de ne rien pouvoir faire pour lui. J’aimerais l’aider, mais il ne veut pas de cette aide, préférant garder la solitude et la boisson pour seules amies. J’ai peur de devoir affronter seule tout cela, car je vois bien à quel point mes frères se voilent la face, j’ai peur, peur de cette vie qui s’étale devant moi et dont je ne suis pas certaine, l’incertitude me ronge, me bouffe, à tel point que la mort semble être une bonne échappatoire ..
CHAPITRE IV ♣
Mes psys veulent lire ce carnet. Mais je m’y refuse. Je ne veux pas leur raconter cette fameuse nuit, une nuit dont les souvenirs flous me reviennent encore si souvent en rêve, ces visages, ces paroles, ces actes que jamais je ne pourrai effacer de ma mémoire. Mon frère a essayé de me serrer dans ses bras tantôt, il a volé à travers la pièce alors que mon esprit lui avait lancé un sort. Je n’avais plus le contrôle de mon corps et de mon âme, je n’avais plus le contrôle sur rien du tout. Je me suis défendue et puis j’ai fui. Lâchement. Je suis allée me réfugier loin de lui, loin de son regard blessé. Nous étions si proche auparavant que tout cela semble insensé, que tout cela semble irrationnel. Quand je me regarde dans une glace, je ne me vois plus, je vois une étrangère. Une fille qui me ressemble, qui à mes yeux, ma bouche, mon nez, mais qui a une lueur différente dans le regard, comme une lueur de vengeance, une lueur de cruauté qui n’y était pas auparavant. Je me suis alors faite la promesse de retrouver ces hommes et de me venger, de les briser comme ils m’ont brisée, de le souiller comme ils m’ont souillée. Je me dégoute, je me hais et rien ni personne ne pourra changer cela. Demain, je retourne à Hungcalf. J’ai peur, peur des questions, peur des regards inquisiteurs. J’ai manqué presque un mois de cours avec toutes ces histoires et je sais que personne n’a de secret dans cette école. Je ne veux pas qu’on me demande ce qu’il m’est arrivé, je ne veux pas qu’on me demande comment va ma mère. Car rien ne va, car dans le fond je ne suis sûre de rien si ce n’est l’état dans lequel on m’a retrouvée. Le jour où je suis rentrée de l’hôpital, j’ai passé la journée sous la douche en espérant en sortir un peu moins sale, mais cela n’a rien changé et aucune eau du monde n’y changera rien. Souvent, je plonge dans ma baignoire et essaye de m’imaginer entrain d’y mourir, mais je n’y arrive pas. Il y a mon père, mes frères, ceux qui m’aiment. Jamais je ne pourrais leur faire ça, jamais je ne serais de ceux qui choisissent le suicide. Et pourtant, cette option m’apparaît en rêve si souvent alors que la petite voix répète inlassablement ca litanie, me faisant comprendre que je suis seule. Personne n’est venu me voir à l’hôpital, personne n’a pris de mes nouvelles, c’est du moins ce que mes frères ont raconté. Et ça fait mal. Ca fait mal de savoir que personne ne s’intéresse assez à votre sort, cela fait mal de réaliser qu’après toutes ces années, on reste seule, cela fait mal de se rendre compte qu’après tout on ne compte pas tant que cela enfin de compte. Et pourtant demain je devrai affronter tous ces visages, tous ces regards, et ça me fait peur. Je sens encore que mes nerfs sont à fleur de peau, que mon cœur est en miette dans ma poitrine. J’aimerais tant revenir un mois en arrière quand tout était normal, quand rien d’étrange ne s’était produit, j’aimerais redevenir Isis la sorcière et pas cette fille mutilée dont on a volé encore une part d’innocence ..
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 18:57
Bienvenue (l)
Amber Heard pour ma part :hysteric:
Amber Heard pour ma part :hysteric:
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 18:59
Welcome :hysteric: (l)
Amber :brille: (l) :inlove:
Amber :brille: (l) :inlove:
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 19:01
évidemment, j'ai toujours les goûts opposés de tout le monde X)
Julia (l)
bienvenue =)
Julia (l)
bienvenue =)
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 19:04
merci à tous :brille:
j'attends encore quelques avis (si j'en reçois, of course .__.) avant de me décider (l)
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 19:06
Bienvenuue
Julia pour ma part :)
Julia pour ma part :)
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 19:08
Bienvenue ma belle (l)
Les deux sont superbes mais je dirais Julia aussi (:
Les deux sont superbes mais je dirais Julia aussi (:
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 19:22
mercii (l)
je me pose donc sur julia stegner, ça fait trop longtemps que je veux la jouer .. (:
désolée pour les fans d'amber :grandsyeux:
*part à l'assaut de sa fiche*
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 20:00
Bienvenue (l)(l)(l)
Julia est trop cute :inlove:
Bon courage pour ta fiche en tout cas :D
Julia est trop cute :inlove:
Bon courage pour ta fiche en tout cas :D
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 20:03
Bienvenuuuuuuue !
Julia Stegner :inlove:
Julia Stegner :inlove:
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 20:16
Bienvenue ma jolie Julia divin choix ! :baveuh:
et bonne continuation pour ta fiche !
et bonne continuation pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Dim 24 Oct 2010 - 22:00
Oooooh, Julia. :grandsyeux:
Prue a été incarnée par Julia, un moment. Prends en bien soin (l)
Bienvenue (l)
Prue a été incarnée par Julia, un moment. Prends en bien soin (l)
Bienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Mer 27 Oct 2010 - 0:56
C'est court, c'est pas génial, mais c'est fini .. Je me rattraperai en rp (l)
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Mer 27 Oct 2010 - 12:18
Bienvenue bienvenue ma douce (l) :brille:
Je m'occupe de ta fiche dans un court instant mon petit papillon (l)
Tu es un DC ? le DC de qui ? :hysteric:
EDIT : voila voila. :brille: mon dieu que ta fiche était un délice à lire. Quelle histoire touchante et quel personnage attachant :grandsyeux: C'était véritablement un régal de te valider (l) L'orthographe et la syntaxe était parfaite. Et tu as une bien jolie plume. Bref j'ai vraiment adoré :inlove:
Bienvenue chez les divins rouge et or alors. N'oublie pas de valider ton patronus, ton avatar et de faire un tour dans les registres (l)
Je m'occupe de ta fiche dans un court instant mon petit papillon (l)
Tu es un DC ? le DC de qui ? :hysteric:
EDIT : voila voila. :brille: mon dieu que ta fiche était un délice à lire. Quelle histoire touchante et quel personnage attachant :grandsyeux: C'était véritablement un régal de te valider (l) L'orthographe et la syntaxe était parfaite. Et tu as une bien jolie plume. Bref j'ai vraiment adoré :inlove:
Bienvenue chez les divins rouge et or alors. N'oublie pas de valider ton patronus, ton avatar et de faire un tour dans les registres (l)
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Mer 27 Oct 2010 - 16:36
Huhu :brille: heureuse que ça t'ait plu (l)
Je suis le DC de la langoustine de ton pays (a) *ouuuut*
- InvitéInvité
Re: god knew even angels fall ♣ done.
Mer 27 Oct 2010 - 20:32
BREE de mon coeur :brille:
Je t'aimeeeeeeeeee (l)
Je t'aimeeeeeeeeee (l)