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La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 10:21
Clémence Cyrielle. Lowndes LUFKIN ♦ ÂGE ET DATE DE NAISSANCE : 19ans ♦ ORIGINES : Anglaise/Italienne ♦ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle ♦ OPTIONS : Sortilège DCM ♦ ÉTAT CIVIL : Fiancé ♦ ISSU D'UNE FAMILLE : pur ♦ BAGUETTE : Bois de frêne, 24 cm, une goute de vampire ♦ PATRONUS : un Orque ♦ CLASSE SOCIALE : Plus que aisée ♦ CARACTÈRE DU PERSONNAGE (MAX 10 ADJECTIFS) : Rêveuse-Solitaire-Mystérieuse-Caractérielle-Sombre-Mélancolique-Douce-Fragile ♦ |
EACH OF US HIS OWN STORY
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-L'enfance. Cette heureuse et brève période de l'existence où l'on a tout juste assez de conscience pour savourer la joie d'être et d'inconscience pour ignorer les difficultés de la vie.
Je vins au monde, petite fille aux yeux bleus comme l'océan. Une mère nommée Maria Stuwart et un père Maxime Lowndes. J'étais encore trop petite pour savoir ce qu'ils étaient, trop innocente pour savoir ce qu'il m'attendait. Doux petit ange, voilà comment on me nommait, j'étais un cadeau du ciel c'est ce qu'on disait. Je suis née en Italie, dans un hôpital comme tans d'autre, je ne faisais pas exception. Enfin, c'est se que je pensais. Mes parents étaient riches, des gens hauts placés dans ce pays mais je n'en avais que faire, je ne comprenais rien. Simple humaine que je suis, j'étais loin de savoir que des êtres autres que des humains vivaient dans le monde, je ne le saurais sûrement jamais. Mais revenons à moi, à ma vie. Quand je suis née, mon visage parut dans tous les articles et la presse. L'enfant prodigue comme disaient les journalistes...Pourquoi? La raison? Ma mère était censée être stérile, elle ne pouvait donc pas avoir d'enfant. Les médecins se trompaient, car un an auparavant, alors que tous son espoir avait disparu, elle tomba enceinte sans le vouloir. Comme quoi, la vie nous réserve bien des surprises. Mon père était honoré d'avoir enfin un enfant, mais dans son coeur régnait l'espérance que je sois un garçon. Mais la vie ne m'a pas faite ainsi, une fille j'étais et je resterais. Dés que je croisais son regard, je vis la déception ancré dans celui-ci. Je ne sais pas comment, ni pourquoi mais je sus rapidement que lui ne m'aimerait jamais réellement. Par contre, dans les yeux de ma mère, je voyais cette bonté, cette douceur et cet amour qu'elle me procurrerait. Certes, je n'étais qu'un bébé, une poupée fragile, de porcelaine. Pourtant, je savais déjà ce qui m'attendais. Ont dit que les enfants dés leurs naissances sont extrêmement intelligents, mais que, ils oublient tous en quelques heures. Moi aussi j'ai oublié mais pas entièrement...
Petite fille que j'étais oublia après quelques heures les choses de la vie, je deviens un enfant comme les autres mais néanmoins déjà connue. L'étiquette de l'enfant prodigue allait-elle me coller à la peau? J'espérais que non... Vous savez, les bébés pensent aussi, ils ne sont pas bêtes, ils ne savent simplement pas s'exprimer comme les adultes. Allez savoir, moi je me souviens de quelques trucs de mon enfance alors que je n'étais qu'un bébé de quelques jours... Vous allez me trouver folle, mais je peux vous le jurer, jamais je n'oublierais ses choses qui m'ont troublé. Le regard de mon père quand il me prit dans ses bras, ce regard de déception que je ne sois pas un fils au lieu d'une fille. J'aurais voulu oublier mais cette image restera à jamais ancré en moi, comme si on me l'avait écrit au fer rouge, brûlant, ardent sur la peau. Quand ma mère sortie de l'hôpital, elle engagea une nourrice pour s'occuper de moi, elle n'avait pas de temps à me consacrer car déjà elle devait retourner travailler. L'amour d'une mère est essentielle pour grandir, moi, je ne l'ai pas reçue je l'ai juste vu dans son regard...Cela n'était pas suffisant. Mon père, lui, me prêtait que peu d'attention. Bien sûr, devant la press, j'étais sa petite fille chérie, son bébé qu'il attendait temps. Les apparences sont trompeuses, déjà à cet âge là je le comprenais. Ma nourrice s'occupait bien de moi, mais elle ne remplacera jamais ma génitrice absente et ce géniteur déçu. Malgrés moi, je grandissais, je devenais une petite fille fragile, en manque de ses parents. Pourtant, j'appris extrêmement vite à sourire... Des petits sourires furtifs au début, puis de plus en plus lumineux, grands, beaux.
Ce sourire d'enfant innocent que je garderais toute ma vie...Un sourire qui appelle au secours sans que personne ne le comprenne, même pas moi d'ailleurs. Ce sourire ne s'effacera jamais de mon visage, plus tard, je garderais cette sale habitude. Sourire pour plaire...plaire pour un simple sourire. Très vite, on s'aperçu que j'étais extrêmement maladroite et active, que je bougeais dans tous les sens. Quand je ne savais pas marcher, je rampais sur le sol, dés que je su tenir sur mes jambes je courrais partout dans ma grande maison. Malheureusement, il n'était pas rare que je tombe, me cogne la tête bien plus que les enfants normaux. J'étais une Miss Maladroite... Mes parents n'étaient jamais la pour voir mes chutes, ils étaient toujours au travail, me laissant seule avec ma nourrice, avec mes appels de détresses incompris des autres. J'avais hérité des cheveux de ma mère, noir comme l'ébène, des cheveux brillants parfois lisses, parfois bouclés. J'avais néanmoins les yeux de mon père, des yeux d'un bleu océan, azure sublime. Des yeux profonds, qui, derrière cette beauté, cachait une souffrance, un manque qui grandissait avec les années. Quand ma mère rentrait du travail, je tendais les bras vers elle, elle me prenait dans ses bras mais tous simplement pour me mettre dans mon parc. Son amour serait-il déjà envolé? J'en avais bien l'impression... Mon père, lui, venait simplement déposer un baiser sur mon front puis partait dans son bureau... Et moi dans tous ça? Ben, je regardais dans le vide et je souriais. Parfois, mes parents me demandaient pourquoi je souriais. Je souriais pour ne pas pleurer...Mais la encore, j'étais trop jeune pour le comprendre. Pourtant, déjà à cet âge, j'étais courageuse. Quand je tombais, je gémissais mais ne pleurais pas. Il était rare de voir mes yeux océans versés des larmes salés sur mes joues d'enfant.
L'innocence est une chose extrêmement rare, une chose que l'on perd avec le temps malheureusement. Comment la reconnaître? Chez un adulte c'est impossible, chez un adolescent aussi. Plongez votre regard dans celui d'un enfant, un petit garçon ou une petite fille, la, vous verrez briller une petite flamme qui danse. Cette flamme s'éteint au fur et à mesure que nous grandissons, moi, je l'ai toujours gardé en moi...cette flamme c'était celle de mon espoir.
-Cinq ans plus tard.
On grandit, je grandis...Je deviens une petite fille de cinq ans, cinq années d'appel de détresses, cinq années ou personne ne daigne comprendre ce que mon si beau regard veut réellement dire. Celui-ci veut simplement dire: Aime moi, regarde moi, prend moi dans tes bras, sourie moi, sois heureux... Mais pour eux c'était un regard d'enfant, tous simplement. Souvent, je sortais avec mes parents pour me montrer aux journalistes, dire que j'étais bien, que je vivais bien. Mais voilà, je mentais, je n'étais pas heureuse. Pourtant, je souriais, mon dieu que je souriais. Ce sourire ne quittait jamais mes lèvres, sans cesse, je courrais dans tous les sens essayant de me montrer la plus joyeuse possible. Cela exaspérait mes parents, ils disaient que j'étais une pile électrique, au moins, ainsi, j'attirais leur attention. En grandissant, je me montrais de plus en plus maladroite. Je tombais de mon lit, les poteaux et les arbres n'étaient pas mes amis, je fonçais sans cesse dedans... Mais je ne pleurais pas ou rarement... Pour le moment, ma vie n'était basée que sur des appels de détresses, des sourires pour cacher mes larmes. Une petite fille comme les autres mais plus gâter... Pour essayer de masquer le manque de leurs présences, mes parents me payèrent des cours dans une grande école, des cours de piano, de langue, de chant et de gymnastique. Malgrés ma maladresse, je me montrais très souple, mais aussi intelligente pour mon âge. Je m'appliquais dans tous les domaines, essayant de rendre fière ses parents absents pour mes démonstrations de piano ou la remise de mes bulletins. Je gardais toujours l'étiquette de l'enfant prodigue, mais je n'en avais que faire. Moi, ce que je voulais c'était eux, eux qui étaient si souvent absents, eux qui ne voyaient pas ce que je réclamais le plus au monde...leur attention!
C'est alors que vient un jour que je me souviendrais toute ma vie, je suis marqué physiquement comme mentalement. On était le 06 Mars, j'étais allongée dans mon lit d'enfant, je dormais car il était tard et j'avais eu une dure journée. Je n'entendis pas ma fenêtre s'ouvre doucement, je n'entendis pas cet homme pénétré dans ma chambre silencieusement. Celui-ci tenait un flacon dans sa main ainsi qu'une serviette, alors qu'il approchait, j'ouvris doucement les yeux comme sortie de mon si beau rêve. Je pensais que c'était mon père, qui pour une fois, venait me dire bonsoir. Je me trompais... Je sens une main se plaquer contre ma bouche et mon nez, je gémis, je me débat. Rien à faire, je me sens doucement sombrer dans l'inconsience, comme si j'y étais obligée. J'ai essayé de garder les yeux ouverts, mais malgrés moi, je me suis endormie la peur au ventre, le coeur battant. Une lettre posé sur mon oreillé disait ceci
Vous reverez votre fille une fois que vous nous aurez versez 10 000 000 000 d'euros,
attendez notre coup de fil, n'apellez pas la police ou la petite ne survivera pas."
Oui, je venais d'être enlevé pour une histoire d'argent. Si seulement cela c'était arrêté la, s'il c'était contenté de me ligoté, m'enfermer dans une pièce sombre et humide... Mais non...
-L'enlèvement.
{1er jour.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée endormie, mais je n'ai pas rêvé, j'avais l'impression d'être morte simplement. Couchée sur quelque chose de dur, cela me réveilla petit à petit. Je sentais le froid s'engouffrer dans ma petite nuisette en soie, celle que ma mère m'avait offerte deux semaines avant. Mes jambes tremblaient, j'avais froid mais surtout, j'avais mal à la tête. J'avais l'impression que quelque chose m'était tombé sur le crâne, laissant une douleur horrible tambouriner à l'intérieur. Me réveillant doucement, je pose ma petite main sur ma tête, je voiyais trouble, j'avais encore du mal à réaliser où j'étais et ce qui c'est passé. Rapidement, mes souvenirs reviennent, je me souviens de cet homme qui était entré dans ma chambre. Je commence à paniquer, mes yeux cherchent un endroit famillier mais je ne vois que de la brique, une petite chaise dans un coin et un genre de seau dans l'autre. La pièce était sombre, fort sombre mais un très léger filet de lumière pénètrait dans celle-ci grâce à une brique légèrement fendue. Je m'approche de celle-ci, de peur de rester dans le noir, peur de cet endroit inconnu et froid. Où j'étais? Je commence à appeler mes parents, aucune réponses, juste l'échos de ma voix qui frappe les parois rocheuses. Assise sur la brique, je pliais mes genoux sur mon ventre et je me mis à pleurer. Pourquoi m'avait-on amené ici? Je n'en avais aucune idée à cette époque, j'étais bien trop jeune. Le vent venait chatouiller mes jambes nues, me faisant ainsi grelotter, j'essayais de me tenir chaud sans y arriver. Mes yeux observaient le noir, j'avais l'impression de voir les ombres que je considérais comme des monstres. Venait-on me chercher? Ses ombres étaient-elles méchantes? J'avais peur d'elles, enfin, avant que lui n'arrive... Je ne sais combien d'heure j'ai passé dans cette pièce vide, petit à petit, l'obscurité devenait moins noire, mes yeux s'habituaient à celle-ci. Mon ouïe se focalisait sur les moindres sons... Je pouvais entendre quelques gouttes tomber sur le sol dans le coin gauche, parfois, le vent frappait si fort ma peau que j'entendais un sifflement. Les canalisations faisaient beaucoup de bruit aussi, des craquements, des glouglou, des plic-ploc...
Les heures passèrent, cela me semblait des années. Je pensais à mes parents, je me demandais s'ils savaient où j'étais, si c'était eux qui avaient tous prévus. Des idées plus farfelues les unes que les autres, je n'étais qu'une enfant, je ne pouvais comprendre la réalité. Le fait qu'on enlève des enfants pour l'argent, que l'être humain était capable de choses horribles, mais ça, j'allais le découvrir à mes propres dépends. Alors que j'étais plongé dans mon silence, je comptais les gouttes qui tombaient sur le sol. C'est alors que des bruits de pas résonnèrent dans ce qui semblait être l'extérieur, je redresse brusquement la tête, venait-on me chercher? Me délivrer? Une porte s'ouvre, je l'avais remarqué déjà, mais je pensais qu'elle était condamnée vu qu'en voulant l'ouvrir elle était restée fermée. Apparemment, je m'étais trompée... Un homme arriva avec un morceau de pain en main, celui-ci n'avait pas l'air frais, puis, je n'allais pas faire ma difficile j'avais faim. L'homme était grand mais portait un genre de chapeau qui cachait son visage, il avait l'air fort et me faisait peur. Il s'approcha, moi, je me mis à le regarder, à trembler. Il me tendi alors le morceau de pain, je le regarde avec un air angoissé mais je tendis la main et le pris. Je mordis dedans, mais à peine mordu, je recrache celui-ci. Il avait un gout de moisi...Grave erreur, alors que je recrachais celui-ci, je sentis une main s'applatire sur ma joue. Il cria des mots que je ne veux plus me souvenirs, il frappa encore et encore au point que je tombais dans l'inconscience, encore une fois. Mon petit corps était étendu sur le sol, mon visage fermé comme s'il refusait de revivre. Plus de sourire, juste du sang dans mes cheveux noirs, sur ma nuisette en soie.
Je me réveille deux heures plus tard, j'avais si mal...Mon visage était gonflé, j'essayais de me redresser mais je tremblais encore de trop. Je vis un verre d'eau posé près de moi, c'est à peine si je ne me jetais pas dessus. Je bûs l'eau d'un seul coup, j'avais si soif. Une fois fais, je posais le verre sur le sol là où il était, j'allais de nouveau m'appuyer sur le mûr où la lumière filtrait. Maintenant, je n'avais plus peur des ombres mais bien de cet homme, je regardais la porte avec la crainte qu'elle ne s'ouvre une seconde fois. Une heure passa, j'eus alors besoin d'aller au toilette, mais ici, il n'y en avait pas. Je me mis alors à regarder la pièce, je revis le seau, toujours à sa place. J'essayais de me retenir au début, mais finalement, je crus que ma vessie allait exploser. Je me lève fragilement et me dirige vers celui-ci, j'observe le seau avec crainte, et s'il m'attaquait lui aussi? Néanmoins, ne sachant plus me retenir, je pris le risque. Une fois soulagée, je retourne dans mon coin, j'avais mal mais le sang ne coulait plus néanmoins mon visage était bien gonflé. Je n'avais jamais été frappé, là, j'allais devoir m'y habituer.... Je ne sais pas combien de temps passèrent, mais finalement, je fermais les yeux pour m'endormir à même le sol en tremblant. Un bruit sourd me réveilla, je levais doucement la tête quand quelque chose m'attrapa par le bras et m'étendis sur le sol. Je revois cet homme, mon bourreau. Il puait l'alcool, comme mon père quand il a trop bu même si c'était rare chez mon géniteur. Je voulus crier au début, mais une main se plaqua sur ma bouche et je faillis m'étouffer. C'est alors que je ne pus plus bouger, mon visage meurtri par les coups se réveillaient, les larmes roulèrent de mes yeux. Il est trop fort pour moi... Je senti une main levé ma nuisette, je me débâtis de nouveau mais cette fois il me frappa encore. Je n'eus plus de force, je n'eus pas la force de me débattre. Ce qui suivi est horrible, il abusa de moi sous la force, les coups, la douleur. Quand il parti, j'étais allongée sur le paver en larme, je gémissais, je saignais. Je sentais du sang rouler sur mes jambes, couler de mon visage, lui, il avait l'air heureux car il rigolait en lançant des insultes. Moi...je ne souriais plus.
*{2eme jours.
Je n'ai pas dormi de la nuit, j'avais peur que la porte ne s'ouvre encore. Pourquoi faisait-il cela? Avais-je fais quelque chose de mal? Bonne question... Mes yeux ne brillaient plus, pourtant, je gardais cette flamme dans mes yeux. Une flamme que j'aurais toujours, la flamme de l'espoir. J'entendais une télévision marcher au-dessus de ma tête, moi, je n'osais même pas bouger. J'avais mal, j'avais faim et soif. La joue posée sur le sol froid de ma pièce, je regardais un point fixe comme si de rien n'était. Je tremblais de froid, mes yeux se fermaient doucement mais je luttais contre le sommeil par peur de voir la porte s'ouvrir. J'avais mal partout, des blessures profondes. Ce jour-là fut comme celui d'avant, il arriva dans la pièce et de rage que mes parents n'aillent pas encore payés, il me batti à coup de ceinture dans le dos. A la fin, je saignais tellement qu'il s'arrêta craignant de perdre son otage. Puis, il alluma une cigarette et cracha la fumée dans ma figure, moi, je pleurais, je gémissais. Alors qu'il me disait de me taire, je n'y arrivais pas, j'avais bien trop mal. Comme je ne pouvais stopper mes gémissements, il écrasa sa cigarette sur la paume de ma main droite et je poussais un hurlement. Savez-vous ce que ça fait quand vous avec une cigarette qui s'enfonce dans votre chaire? Moi si...J'en aurais toujours la marque. Sous la douleur, je m'évanoui, encore. Je n'étais pas forte, je n'avais que cinq ans après tous. Le soir, tous recommença, une fois de plus sous l'emprise de l'alcool il pénétra dans ma pièce et abusa de moi. Il voulait se venger sur moi disait-il, que mes parents ne m'aimaient pas vu qu'ils n'avaient pas encore payés. Je ne voulais pas le croire... Non, impossible...
*{3,4,5 et 6eme jours.
Entre les viols, les tortures, les coups, la faim, la soif, la fatigue...je ne savais plus quoi faire. J'avais un ami, vous savez, le genre d'ami qu'on s'invente quand la solitude vous fait devenir folle? Et ben voilà, c'était lui mon ami. Il se nommait Pépito et il disait qu'il allait me protéger mais à chaque fois lui aussi avait peur alors il se cachait. Quand le loup venait, car c'est ainsi que je nommai l'homme au visage caché, je ne parlais plus à Pépito car j'avais peur que lui aussi on le frappe. J'étais faible, extrêmement faible. Mon corps était meurtri par les mauvais traitements que l'on m'infligeais, je garderais des marques à vie. Des brûlures de cigarettes, des cicatrices dû à la ceinture qui s'abattait sur mon dos mais mentalement, je gardais l'espoir. Cet espoir de revoir mes parents, de me réveiller, que ce n'était juste qu'un vilain cauchemars. Je n'avais plus vue la lumière du soleil depuis des jours, je mangeais à peine et je ne tenais plus sur mes jambes. Je me contentais de ramper sur le sol, de parler à Pépito et de rire avec lui quand le loup n'était pas là. Parfois, ont parlait de mes parents, à Pépito, je disais tous. Je lui disais que j'aimerais les revoirs, je lui demandais parfois si ont allait mourir et il me disait qu'il ne savait pas. Ca me faisais peur de mourir sans mes parents, je ne voulais pas mourir moi. Parfois, j'essayais de me lever pour aller vers mon seau, mais je n'y parvenais pas alors je ne savais pas me retenir. Dans ses cas là, quand le loup revenait, il me frappait encore en disant que j'étais une sale fille et moi je pleurais. Bientôt, je n'eus même plus la force de ramper, je restais couchée sur le sol et Pépito venait se mettre près de moi. Il avait mon âge Pépito, il était de ma taille et avait les cheveux bruns et des yeux verts émeraudes. Il rigolait toujours et voulait toujours jouer, mais bientôt, je ne pus continuer à rire avec lui ni même à jouer à cache-cache...
Depuis combien de temps j'étais dans cette pièce? Bonne question, je ne comptais pas les jours, je n'en avais pas l'occasion. Tout ce que je savais, c'est que j'avais du mal à respirer, je toussais beaucoup et j'avais mal, si mal. Mon ami s'inquiétait pour moi, mais me disait que le loup ne me mangerait pas car j'étais malade. Dans un sens cela me rassurai, ainsi, je n'aurais pas bon gout et il ne voudrait pas me croquer. Je passais mes journées couchée sur le sol, le loup venait de moins en moins me voir, sûrement parce que je ne réagissais presque plus à ses tortures. La nuit était tombée, je le savais car le rayon de soleil qui filtrait dans la pièce avait disparu. Alors que j'étais incapable de réagir, de bouger et même de me nourir, j'entendis des fracas dans la pièce au-dessus. Des cris, des coups de feux... Je sursautais mais ne su pas bouger, mes yeux étaient à demi ouverts, venait-on enfin me chercher? Et si c'était des autres loups? Le silence...Puis, des bruits de pas vinrent vers ma pièce, mes quatre mûrs...Pépito se cache, moi, je ne bouge pas quand la porte s'ouvre brutalement. C'est alors que je vis des hommes en uniformes arriver, un de ceux-ci crie qu'il m'a trouvé, qu'il fallait une ambulance tout de suite. Je le regarde, serait-il un mouton? Il approcha doucement de moi, me regarda et ses yeux expriment clairement de la pitié. Je lui sourie alors, j'avais compris, il était le mouton qui venait me délivrer des griffes du loup. Celui-ci me souleva mais je gémis le nom de Pépito, alors que je le cherchais des yeux, mon ami a disparu. Ce serait-il enfui? Je ne sais pas, mais j'espérais qu'il allait retrouver ses parents, ou que les moutons l'avaient lui aussi sauvé. Doucement, je me sentis emmené vers l'extérieur. Quand je sortis de la maison, car oui, j'étais enfermé dans une simple cave, la lumière de la lune et des étoiles m'éblouie. Pourtant, j'entendis les cris de mes parents, à ce moment-là, je tombais dans un puits sans fond.
-Les apparances sont trompeuses.
Je fus directement amené dans un hôpital le plus proche, soignée, j'étais en piteuse état. Selon les médecins, je n'aurais pas su tenir deux jours de plus, que les policiers m'avaient retrouvés à temps. Malheureusement, j'étais marqué à vie. Six cicatrices de brûlures de cigarettes dans les paumes de mes mains. Deux à droite et quatre à gauche... Dix-neuf cicatrices dans le dos dû à la ceinture qui s'abattait régulièrement dans mon dos, et, neuf sur les jambes. Néanmoins, cela n'était rien comparé à la souffrance mentale que j'ai enduré et que j'endure toujours. Un monsieur venait souvent me voir, c'était un psy. Il me posait des questions, moi, je lui parlai de Pépito. Malheureusement, il me disait que celui-ci n'existait pas, que je l'avais inventé mais je ne le croyais pas! Non mais, il était réel Pépito, sans lui, je serais morte! Alors, j'engueulais le monsieur et celui-ci s'excusait. Il me donnait des dessins pour que je colorie cela me changeai les idées... La nuit, je dormais que rarement, j'avais toujours peur de voir le loup arriver. Quand j'arrivais à trouver le repos, je faisais des cauchemars et me réveillais en hurlant. Malgrés cela, très vite, je me remis à sourire à mes parents et rire avec eux. Pourtant, j'avais maintenant peur de mon père. Dés qu'il m'approchait je reculais, les médecins disaient qu'il devait me laisser du temps, mais moi j'avais peur de lui. Pas que je ne l'aimai pas, mais il me faisait penser au loup. Quand enfin, je pus rentrer chez moi, je ne voulais pas dormir dans ma chambre. J'avais bien trop peur qu'une fois de plus il vienne me chercher, on avait beau me dire qu'il était en prison, je ne les croyais pas. Je dormais avec ma mère, mon père, lui, dormait dans le divan... J'aurais voulu lui faire confiance, mais j'avais peur, trop peur. Pour ne pas montrer cette peur qui me dévorait de l'interieur, je souriais, je courrais dans la maison dés que je su de nouveau rester sur mes jambes. Bien vite, je recommence à tomber partout, me prendre le bord des tables, trébucher dans les escaliers. Mes parents pensèrent que j'étais guérie alors que justement, je n'étais rien de cela...
Mes parents se remirent à travailler, moi, je repris une vie avec un semblant de normalité. Je ne dormais presque plus mais je ne disais rien à personne, je sanglotais la nuit ma main sur ma bouche, comme j'avais appris à le faire avec le loup. Puis, quand le réveil sonne, je me levais l'air de rien en souriant. Un jour, alors que j'avais huit ans, ma mère s'approcha de moi et posa ses lèvres sur ma joue. Caressant ma jolie tignasse blonde, elle plongea ses yeux verts dans mes yeux bleus, elle ne souriait pas, elle semblait avoir pleuré toute la nuit. Moi, trop heureuse de ce signe d'affection, je lui sourie merveilleusement bien. C'est alors que c'est le choc, elle m'annonce qu'elle a un cancer en face terminal. Bien sûr, elle cherche des mots plus simples vu que j'étais encore petite. Deux mois plus tard, elle mouru dans un lit d'hôpital et je me suis retrouvé seule avec mon père. Celui-ci fut énormément affecté par la mort de sa femme, il plongeait les yeux fermés dans son travail me laissant avec ma nourrice. Je me retrouvais une fois de plus avec ce manque d'affection évident, mais caché sous se sourire d'ange. Je faisais ce que je pouvais pour aider celui-ci, j'avais de bonnes notes à l'école, beaucoup d'amis...J'essayais d'être calme quand il était la, ne pas courire dans tous les sens même si c'était très dur. Mais lui, il ne semblait ne rien voir, alors, j'en souffrais énormément et la nuit je pleurais pour lui, avec lui le départ soudain de ma mère. Elle me manquait tellement... Je m'en rendais compte en regardant sa photo sur ma table de nuit, parfois, je passais mes petits doigts sur la surface lisse du cadre espérant retrouver la chaleur humaine qu'elle me procurait. Mais, le cadre était froid, froid comme la neige...
Voilà un an que ma mère est morte, j'avais presque dix ans à présent, je comprenais mieux les choses. Je dormais toujours aussi mal, je faisais toujours ses horribles cauchemars et j'étais suivie par ce même psy qui ne semblait pas comprendre ma détresse. Je voyais mon père sombré lui aussi, mais cela me faisais peur car il était de plus en plus triste, découragé. Allait-il m'abandonner? J'en avais bien peur. Un jour, alors que je revenais de l'école, des voitures de police se trouvaient devant notre villa privée en Italie. Curieuse, je veux rentrer chez moi, les policiers je les appelais toujours les moutons, une habitude que j'avais maintenant. Alors que je veux passer, un des policiers m'en empêche, je le regarde droit dans les yeux et je comprends. C'est étrange comme j'ai cette facilitée de lire dans le regard des gens, de savoir ce qu'ils veulent me dire sans le faire, alors qu'eux, ne savent rien lire dans les miens. Je tourne lentement les yeux vers la porte de la villa, avant même qu'il aille pu me retenir une seconde fois, je me mis a courir vers l'interieur en hurlant après mon père. Je trébuche et tombe en avant, c'est à ce moment la qu'un brancard sors de chez moi poussé par des hommes. Un corps était posé dessus, couvert d'un drap blanc, j'hurle encore et encore et je pleure. Il m'avait quitté, il n'avait pas le droit de me quitter pourtant il l'avait fait. Avais-je aussi peu d'interet à ses yeux pour qu'il s'en aille sans moi? Apparemment... Un des moutons me rattrape et me soulève, je ne me débat pas, mes yeux rivés sur le drap blanc.
Je sais que je n'ai jamais eu réellement de valeur à ses yeux, la déception dans son regard lors de ma naissance restera à jamais gravé dans ma tête. Puis, je n'avais que onze ans quand il quitta cette terre pour retrouver celle qu'il aimait. Et moi dans tous ça? Avait-il seulement pensé à moi? Sans père, sans mère... Je ne suis pas la seule dans ce cas, je le sais, mais j'avais besoin d'eux. Je regrette de ne pas les avoir serrés dans mes bras plus que je ne l'ai fait, je regrette de leur avoir attiré des problèmes avec le loup, ma maladresse, mes sourires cachant ma détresse. Mais cela est-il une raison valable pour me quitter? Pour lui...oui. Car d'un fusil il se muni, sur sa tête il le mit et sur la cachette il appuya.
-Un sourire cache bien des choses.
Après le décès de mon père, je fus envoyé chez mes grands-parents que je ne connaissais pas, je ne su d'ailleurs jamais la raison de cela. Je faisais une fois de plus la une des journaux, des magazines. Ma vie avançait et moi, dans un sens, je faisais du sûr place. Mes grands-parents étaient gentils, riches aussi, attendrissant mais voilà, moi, j'avais besoin de mes parents. Mon grand-père était comme moi, il cachait ses maux derrière des sourires, il était le seul à me comprendre et j'étais proche de lui. Ma grand-mère, elle, elle adorait me faire plaisir mais moi je ne lui en demandais pas tans. Avec eux, j'avais de l'affection, des moments tendres dont j'avais toujours rêvé mais pas avec eux. Je grandissais, je devenais une jeune femme, une fille aux yeux bleus océans, aux sourires doux, charmeurs, envoutants. Une demoiselle au visage d'ange, à la silhouette angélique mais au corps meurtri par le passé. J'étais d'une grande maladresse, mais toujours de bonne humeur. Néanmoins, les nuits, je les redoutais. Quand il était l'heure de dormir, je me réveillais en hurlant à cause de ses cauchemars et de ses moments passés avec le loup et Pépito. J'étais devenue intelligente, puis, j'avais la particularité de lire dans les yeux des autres. Comprendre ce qu'ils voulaient me dire sans avoir besoin de parler, je ne lisais pas dans les pensées mais les yeux disent tellement de choses. Moi, je cachais ma peine, ma détresse derrière des sourires. Seule, je pleurais dans mon coin loin des regards des autres. Mon histoire était connue, malheureusement pour moi, cela ne m'aidais pas à oublier. Je ne parle jamais de mon passé, j'ai bien trop peur de mes souvenirs.A onze ans je fus envoyé à Poudlard où j'entre dans la maison des Serdaigle, la maison de mon père et de ma mère également. Je fis mes études sans accrocs, sans me faire remarquer. Quand je finis mes études, je décide de continuer à Hungcalf, décidant que je devais aller au plus loin dans mes études pour essayer d'oublier. Ma passion c'est le piano, j'y joue très bien et il parait que j'ai de l'avenir dans ce domaine, mais je n'en ai que faire, je joue pour le plaisir de jouer.
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 10:23
WHO ARE YOU REALLY?
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♦ QUEL ÂGE AS-TU ? 17ans
♦ COMMENT AS-TU DÉCOUVERT HUNGCALF ? Par mes soeurs Heaven et Constantin
♦ TAUX DE PRÉSENCE ? 5/7
♦ PERSO INVENTE OU SCENARIO ? Perso inventé
♦ SI TU PARLES ZIMBABWÉEN TAPE DANS TES MAINS ok by Cole
♦ POSSEDEZ-VOUS UN AUTRE COMPTE ? Nop.
♦ QUELQUE CHOSE À AJOUTER ? Non
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- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 10:35
Bienvenue sur le forum ^^
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 10:48
bienvenue, si tu as des questions, le staff est à ta disposition (l)
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 12:00
bienvenue miss :brille: (l)
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 12:12
Bienvenue Miss :brille:
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 16:16
Merci beaucoup (l) (l)
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 17:02
Désolé du double poste mais je pense avoir fini ma fiche.
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 17:18
Bienvenue ! J'aime beaucoup ton vava !
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 18:01
Alors tout d'abord, je vais être franche avec toi, je n'ai pas passé la lecture des 10 premières lignes, qui sont bourrées de fautes d'orthographe et d'accords. Ce n'est pas une critique, tout le monde ne peut pas être extrêmement bon en grammaire, mais il va vraiment falloir que tu relises tout bien, et que tu te corriges grâce à Bonpatron
Pour exemple, les premières lignes de ta fiche, avec les fautes corrigées en rouge :
Et en vérité, tu as toute la fiche à corriger. Attention aussi au passé simple à la première personne qui ne donne pas "je croisa" mais "je croisai"
Bon courage, et préviens-nous lorsque tu te seras corrigée ;)
Pour exemple, les premières lignes de ta fiche, avec les fautes corrigées en rouge :
Je vins au monde, petite fille aux yeux bleus comme l'océan. Une mère nommée Maria Stuwart et un père Maxime Lowndes. J'étais encore trop petite pour savoir ce qu'ils étaient, trop innocente pour savoir ce qu'il m'attendait. Doux petit ange, voilà comment on me nommait, j'étais un cadeau du ciel c'est ce qu'on disait.
Et en vérité, tu as toute la fiche à corriger. Attention aussi au passé simple à la première personne qui ne donne pas "je croisa" mais "je croisai"
Bon courage, et préviens-nous lorsque tu te seras corrigée ;)
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 21:37
- Voilà, ca a prit du temps mais j'ai tout corrigé sur Bonpatron.
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Ven 26 Nov 2010 - 22:57
Bienvenue parmi nous (l) :brille:
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Sam 27 Nov 2010 - 10:22
Welcome mademoiselle :inlove:
- InvitéInvité
Re: La mort me semble plus douce que la vie
Dim 28 Nov 2010 - 18:55
c'est déjà beaucoup mieux, merci pour ton effort de correction ♥
Bon alors ; ce n'est pas un sujet facile que tu as traité là. J'avoue avoir eu peur des gros clichés qu'on peut rencontrer parfois sur ce point-ci, mais je vois que tu as su penser au suivi psychologique etc, ce qui est à mon sens très important.
Je te valide donc, n'oublie pas de réserver ton avatar, et de te recenser si ce n'est déjà fait =)
Bon alors ; ce n'est pas un sujet facile que tu as traité là. J'avoue avoir eu peur des gros clichés qu'on peut rencontrer parfois sur ce point-ci, mais je vois que tu as su penser au suivi psychologique etc, ce qui est à mon sens très important.
Je te valide donc, n'oublie pas de réserver ton avatar, et de te recenser si ce n'est déjà fait =)
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