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everybody's got their own part to play | e t h a n
Ven 31 Déc 2010 - 12:00
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Emilius était assis à la table ronde qui trônait au milieu de la salle des professeurs, face à la porte. C’était assez impressionnant, le sentiment de paix qui se dégageait de cette pièce. Le professeur d’histoire de la magie était – comme à son habitude - plongé dans un vieux livre, les lunettes sur le nez. A sa droite était posé une tasse de thé et quelques biscuits. C’était d’ailleurs ce qui l’avait poussé à quitter sa retraite, son refuge, en un mot, son bureau. Browne se faisait en effet plutôt rare dans la salle des professeurs : la vie en communauté le rebutait, il fallait être poli, parler et parfois même faire semblant de s’intéresser à la vie des autres. Déjà que sa propre vie ne l’intéressait pas plus que ça … Mais bon, la communauté avait à manger et il fallait parfois se résoudre à faire quelques incursion en milieu hostile pour survivre. Cela dit, à ce moment précis, ça n’avait rien de pénible : il était tranquille avec un bon livre. Bien sûr, il aurait pu demander aux elfes de maison de lui apporter à manger directement ou même faire apparaitre sa nourriture par magie mais l’une comme l’autre, ces solutions ne lui plaisaient pas. La première parce que les elfes avaient mieux à faire et qu’il ne voulait pas les importuner et la seconde car il n’y pensait tout simplement pas. Emilius, bien que professeur d’histoire de la magie, ne l’utilisait que très peu dans sa vie quotidienne – la moitié du temps, il ne savait même pas ou était sa baguette – ça pouvait paraitre surprenant mais c’était comme ça. Pourtant il était loin d’être un « mauvais » sorcier, bien au contraire, sa mémoire était infaillible et lui permettait - outre de faire son travail avec précision et fiabilité – de se souvenir d’un nombre impressionnant de sort en tout genre … ceux qu’il avait appris et ceux qu’il avait simplement lu au détour d’une page.
Il venait de reposer sa tasse de thé et d’entamer un nouveau chapitre de « L’impact du commerce moldu sur le mythe des vampires de Transylvanie » … ces derniers temps, tout ce qu’il lisait avait attrait – de près ou de loin – aux vampires et la mythologie créée autour de cet animal. Il lisait en priorité les livres écrits par des sorciers qu’il se faisait envoyer du monde entier mais avait décidé de s’intéresser également à ce que disaient les moldus sur le sujet. Il en avait déjà lu une trentaine depuis la première attaque et pourtant, il avait l’impression de n’avoir que peu avancé sur le sujet. Bien sûr, il savait à quoi ressemblait un vampire, comment ils vivaient et l’impact qu’ils avaient sur la vie de sorciers et de moldus – il en savait sans doute plus sur le sujet que la moitié des professeurs de Hungcalf réunit - mais pourtant, il avait l’impression qu’il lui manquait une donnée essentielle. Comme par exemple voir un vampire, un vrai. Expliquer la rébellion des nains au Chili dans la années 40 était plus facile quand elle lui avait été racontée par un nain en personne.
Bref. Reposer sa tasse, donc, quand la porte s’ouvrit avec un grincement sonore. Sympa et efficace comme système d’alerte. Avant toute chose, Emilius déplaça le post-it qui lui servait de marque page là où il en était rendu et referma son livre poliment avec un ‘clap’ sec et le nuage de poussière assorti. Il leva ensuite les yeux vers le nouvel arrivant avec un sourire qui pouvait être qualifié d’amical – à défaut d’autres adjectifs plus appropriés – et un signe de tête. C’était Ethan, le professeur de soin aux créatures magiques, matière qu’Emilius exécrait quand il était à Poudlard. Pas à cause d’Hagrid. Juste parce que c’était sale et que les animaux, ba, ce n’était pas son truc. Lui, il aimait les livres et la théorie, la pratique et les bêbêtes en dehors des encyclopédies, très peu pour lui. La matière qu’enseignait Ethan était son plus gros défaut aux yeux de Browne mais là, il tombait plutôt bien, c’était la personne dont on avait besoin si on voulait partir à la chasse au vampire, ou juste se renseigner. C’était censé être son rayon ce genre d’animal. Depuis la dernière agression la psychose grandissait chez les élèves et leur parents mais le ministère ne semblait pas vouloir bouger : tout cela était pour le moins étrange. Emilius se leva pour aller remplir à nouveau sa tasse et en proposa à Davis d’un geste. Éloquence, quand tu nous tiens …
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Ven 31 Déc 2010 - 13:30
Ethan M. Davis & Emilius Browne
© OverStreets || © Maquizz
Ethan l'avait salué quant à lui d'un hochement de tête et d'un franc sourire. Il était conscient que toutes les conventions orales étaient inutiles avec Emilius. Lui et son collègue étaient franchement opposés. Bien qu'il ait un une période plutôt solitaire et renfermé, ce n'était rien quand il l'a comparait avec le comportement; presque insociable, du Professeur d'Histoire de la Magie. Cependant, Ethan n'avait pas vraiment à se plaindre car il s'estimait faire partie des « élues ». En effet, malgré le fait que leurs discussions ne soient pas celles de simples amis, Emilius et lui bavardaient de temps à autres, sur le pluie et le beau temps certes mais aussi sur la magie et Hungcalf. Il accepta donc volontiers la tasse de thé, n'osant la refuser. Ils allèrent ensuite s'assoir dans les petits sofas qui étaient disposés autour de tables basses. Peut-être Emilus aurait-il préféré une bonne vieille table mais Ethan n'en fit rien, et alla s'installa à l'endroit envisagé. Il fut suivi par son collègue, toujours employant un pas nonchalant et, portant la tasse à se bouche pour en voire une gorgée, il dit avec sympathie …
Il adressa un sourire complice à son interlocuteur qui ne lui renvoya pas tellement la pareille … Ethan, ne perdant jamais sa bonne humeur, scruta les alentours et n'aperçut personne d'autres. Les élèves savaient s'amuser seulement, les professeurs, quant à eux, n'étaient pas aussi festifs que l'aurait espéré Ethan. Il regrettait de ne pas retrouver cette ambiance mais, il était conscient qu'entre camarades et collègues, il y avait un monde. Ethan n'accorda pas plus de temps à ses songes qu'il chassa brièvement de son esprit. Il avait oublié la raison qui l'avait poussé à se rendre dans la salle des Professeurs. Il savait uniquement que son prochain cour avait lieu dans une heure, et ce dans la salle prévue à cet effet. Il observa à nouveau Emilius qui était sur le point de reprendre la parole. Il entrevit le livre qu'il serrait dans sa main, ne parvenant pas à en distinguer le titre et le sujet. Cela devait être encore un livre barbant, pensa Ethan. Il se souvint à l'époque de son dégout qu'il avait pour la matière qu'enseignait le jeune professeur assis à ses côtés. Ils avaient évoqué, il y a de ça plusieurs semaines, leur profond antipathie pour la matière que chacun enseignait ; encore une des nombreuses choses qui les opposaient ! L'Histoire de la Magie, qu'Ethan associait à l'étude des Runes ou bien même la Divination, faisait partie intégrante des enseignements que l'ancien Summerbee détestaient. Il trouvait ces disciplines bien trop inutiles et superficielles pour s'y intéresser davantage seulement, ayant un esprit très ouvert et tolérant, le directeur des Summerbee était conscient que ces domaines pouvaient intéresser pas mal d'élèves … Il se souvint encore du Professeur d'Histoire de la Magie qu'Ethan avait eu et de sa folie … extrêmement enfouie ! Celui-ci, d'après les dires du professeur de Soins aux Créatures Magiques, était d'un ennui peu commun et il émit l'hypothèse, comme pour se déculpabiliser, que c'était peut-être par sa faute qu'Ethan avait quelque peu décrocher lors de sa scolarité à Poudlard. Il arbora un léger sourire, mélancolique quand son collègue lui répondit …
- ■ Ethan « Emilius … Comment vont les affaires ? »
Il adressa un sourire complice à son interlocuteur qui ne lui renvoya pas tellement la pareille … Ethan, ne perdant jamais sa bonne humeur, scruta les alentours et n'aperçut personne d'autres. Les élèves savaient s'amuser seulement, les professeurs, quant à eux, n'étaient pas aussi festifs que l'aurait espéré Ethan. Il regrettait de ne pas retrouver cette ambiance mais, il était conscient qu'entre camarades et collègues, il y avait un monde. Ethan n'accorda pas plus de temps à ses songes qu'il chassa brièvement de son esprit. Il avait oublié la raison qui l'avait poussé à se rendre dans la salle des Professeurs. Il savait uniquement que son prochain cour avait lieu dans une heure, et ce dans la salle prévue à cet effet. Il observa à nouveau Emilius qui était sur le point de reprendre la parole. Il entrevit le livre qu'il serrait dans sa main, ne parvenant pas à en distinguer le titre et le sujet. Cela devait être encore un livre barbant, pensa Ethan. Il se souvint à l'époque de son dégout qu'il avait pour la matière qu'enseignait le jeune professeur assis à ses côtés. Ils avaient évoqué, il y a de ça plusieurs semaines, leur profond antipathie pour la matière que chacun enseignait ; encore une des nombreuses choses qui les opposaient ! L'Histoire de la Magie, qu'Ethan associait à l'étude des Runes ou bien même la Divination, faisait partie intégrante des enseignements que l'ancien Summerbee détestaient. Il trouvait ces disciplines bien trop inutiles et superficielles pour s'y intéresser davantage seulement, ayant un esprit très ouvert et tolérant, le directeur des Summerbee était conscient que ces domaines pouvaient intéresser pas mal d'élèves … Il se souvint encore du Professeur d'Histoire de la Magie qu'Ethan avait eu et de sa folie … extrêmement enfouie ! Celui-ci, d'après les dires du professeur de Soins aux Créatures Magiques, était d'un ennui peu commun et il émit l'hypothèse, comme pour se déculpabiliser, que c'était peut-être par sa faute qu'Ethan avait quelque peu décrocher lors de sa scolarité à Poudlard. Il arbora un léger sourire, mélancolique quand son collègue lui répondit …
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Dim 2 Jan 2011 - 12:03
Dire qu’Emilius n’avait pas beaucoup d’ami était un doux euphémisme. D’un autre côté, il était certain qu’il ne cherchait pas à se faire aimer : il n’en avait strictement rien à faire qu’on l’aime ou pas, il ne cherchait l’approbation de personne depuis qu’il avait fini ses études et il voulait simplement être considéré en tant que professeur. Pour lui la reconnaissance ne pouvait venir de nulle part ailleurs : il avait tellement investi de temps dans l’histoire de la magie, c’était aujourd’hui sa vie. Certains pouvaient trouver cela pitoyable, mais Browne considérait que c’était un accomplissement … et certainement pas plus pitoyable que de se retrouver avec 3 enfants à prétendre s’entendre à merveille avec une femme qui nous énervais ou nous dégoutais depuis le mariage. Les contraintes imposées par autrui, très peu pour lui. Les relations humaines étaient de toute façon beaucoup trop compliquées : il en savait quelque chose, lui qui passait sa vie à lire des livres sur le sujet. L’histoire de la magie n’était faite que de ça : des malentendus qui dégénéraient en guerres sanglantes. Ça avait rendu Emilius plutôt prudent et diplomate : il ne discutait jamais de ses opinions avec des personnes en qui il n’avait pas confiance et de manière général n’abordait que des sujet bateau quand il devait faire la conversation. On avait alors l’impression bizarre d’avoir affaire à un neuneu, tout en sachant que ce n’était pas le cas. Résultat : on pensait qu’Emilius prenait ses interlocuteurs pour des idiots ou des personnes sans intérêt (bon, c’est vrai, c’était parfois le cas). Mais comme dit précédemment, peut lui importait ce qu’on pensait de lui. Ayant une confiance toute relative en les autres professeurs de Hungcalf, il lui arrivait d’avoir des conversations légèrement plus évoluées avec eux et de toute façon, les sujets ne manquaient pas (les élèves, les vampires, le ministère, le directeur …).
Browne s’assied sur le sofa situé à la droite de celui d’Ethan et croisa les jambes, se calant au fond des coussins moelleux après avoir déposé les deux tasses de thé sur la table. Un américain aurait sans doute rit – le thé n’était pas une boisson « d’homme » - mais ici, au Royaume Uni, c’était la boisson des gentlemen. Et puis de toute façon, il était trop tôt pour un whisky. « Emilius … Comment vont les affaires ? ». Jetant un coup d’œil au livre cale-porte qu’il avait posé à côté de lui, le professeur se demanda un instant s’il était bien sérieux d’entrer dans le vif du sujet comme il comptait le faire. Il ne voulait pas être prit pour une espèce de fou, d’allumé de service : celui qui vivait dans ses livres, loin de la réalité. D’autant plus que ce n’était pas le cas. Bref. Il reposa sa tasse et commença à parler de manière totalement détachée, comme si c’était le sujet le plus normal du monde à aborder …
Plutôt mal en vérité. Je m’intéresse à tout ce que je peux trouver sur les vampires depuis la première attaque et il faut avouer que le résultat de mes recherches est maigre. Je ne m’attendais pas à trouver une quantité faramineuse de données mais là, ou je ne trouve que des informations d’une banalité affligeante ou alors hautement fantaisiste. On pourrait presque croire que ça a été rédigé par un élève … mais bon, eux font des fautes d’orthographe.
Ah, l’ironie, principale moyen d’expression d’Emilius Browne, un art difficile à maitriser qui, mal dosé, permet surtout de se faire des ennemis. Mais là, il avait décidé d’être franc, après tout, les vampires étaient un réel problème et pas seulement une distraction de passage.
A vrai dire, je commence à m’inquiéter du comportement de notre hiérarchie …
Il désignait bien sûr par là le directeur, mais aussi le ministère. Leur absence totale de réaction, en dehors du fait qu’elle était louche, mettait en danger l’ensemble des élèves et du personnel de Hungcalf … sans compter les habitants de Norwich, sorciers ou moldus. Browne n’avait pas la prétention de pouvoir y remédier seul, c’était pourquoi il espérait faire d’Ethan un allié.
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Re: everybody's got their own part to play | e t h a n
Dim 2 Jan 2011 - 14:29
Ethan M. Davis & Emilius Browne
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Ethan trouvait, tout comme son collègue, que le manque de réaction de la part des autorités, a priori, compétentes étaient plutôt affligeant. Comment pouvaient-ils laisser une horde de vampire en liberté, au risque de faire des victimes dont des élèves d'une Université Magique. Le jeune professeur connaissait bien le problème et il avait un avis déjà bien forgé. Tout d'abord, il n'était pas de ceux qui considéraient, ne partageant pas l'opinion du Ministère donc, les vampires comme créatures. Il avait connu, en Europe de l'Est, des vampires avec qu'il s'était très bien entendu. Il aurait aimé que ces personnes, parce ce sont bien des personnes et non des créatures, soient élevées au même rang que celui des sorciers, disposant parfois des mêmes aptitudes qu'eux. Il pouvait comprendre que le terme de « créature humanoïde » ne plaisait pas aux vampires … Cela avait été un des sujets d'étude à l'Université ; la classification des créatures et êtres magiques. Un tout autre débat s'éleva dans l'esprit du professeur de Soins aux Créatures Magiques et, malgré le fait qu'il était sûr que ces échanges auraient plu à son collègue, il dit
Bien qu'il n'avait pas souhaité entretenir pareil débat avec Emilius, cette phrase seule suffit pour éveiller, apparemment, l'appétit du professeur d'Histoire de la Magie. Voilà les quelques discussions que partageaient les deux hommes. Cet aspect là, puisque se rattachant à sa matière, l'intéressait vraiment et, du haut de son simple statut de Professeur à HungCalf, Ethan faisait tout ce qui pouvait pour défendre les causes qui lui tenaient à cœur. Il était ainsi, plein de convictions ! Tentant tout de même de rebondir sur la raison pour laquelle Emilius avait certainement engagé la conversation, il dit :
Ethan s'était un peu énervé au moment de prononcer sa dernière phrase mais il le pensait vraiment. Les vampires n'avaient certes rien demandés quant à leur nature mais le monde magique avait les moyens nécessaire pour leur faciliter la vie, rendre moins difficile leur intégration et leur permettre de se contrôler, lorsque ceux-ci le souhaitaient et l'expérience d'Ethan témoignait que bon nombre d'entre eux n'attendaient que ça, qu'on les aide à ne plus faire de mal … Ethan sentit la rage monter en lui, c'était un sujet dans lequel il s'était beaucoup investi et il s'affolait à la vue de l'impuissance, et du désintérêt, portés à ce sujet qui concernait Hung' plus que jamais. Les élèves risquaient chaque jour un peu plus de se faire attaquer et, malgré la coopération mis en place entre professeur pour assurer une sécurité primaire, le danger était grand, bien trop grand !
- ■ Ethan « Les vampires ne sont connus que superficiellement. De telles minorités d'espèces sont trop souvent négligées … C'est dommage que le Ministère ne leur prête pas plus d'attention, peut-être qu'alors il se rendrait compte des erreurs de leur classification trop … bâclée et donc injustifiée ! »
Bien qu'il n'avait pas souhaité entretenir pareil débat avec Emilius, cette phrase seule suffit pour éveiller, apparemment, l'appétit du professeur d'Histoire de la Magie. Voilà les quelques discussions que partageaient les deux hommes. Cet aspect là, puisque se rattachant à sa matière, l'intéressait vraiment et, du haut de son simple statut de Professeur à HungCalf, Ethan faisait tout ce qui pouvait pour défendre les causes qui lui tenaient à cœur. Il était ainsi, plein de convictions ! Tentant tout de même de rebondir sur la raison pour laquelle Emilius avait certainement engagé la conversation, il dit :
- ■ Ethan « Il nous faut réagir ... Les vampires, malgré ce que j'en pense - le fait de les aligner aux sorciers et de les considérer comme il se devrait - peuvent causer du tort et nous devons protéger nos élèves, les protéger d'eux-mêmes ! Je trouve ça complétement hallucinant que personne, que les institutions concernées ne prennent pas leurs responsabilités !! »
Ethan s'était un peu énervé au moment de prononcer sa dernière phrase mais il le pensait vraiment. Les vampires n'avaient certes rien demandés quant à leur nature mais le monde magique avait les moyens nécessaire pour leur faciliter la vie, rendre moins difficile leur intégration et leur permettre de se contrôler, lorsque ceux-ci le souhaitaient et l'expérience d'Ethan témoignait que bon nombre d'entre eux n'attendaient que ça, qu'on les aide à ne plus faire de mal … Ethan sentit la rage monter en lui, c'était un sujet dans lequel il s'était beaucoup investi et il s'affolait à la vue de l'impuissance, et du désintérêt, portés à ce sujet qui concernait Hung' plus que jamais. Les élèves risquaient chaque jour un peu plus de se faire attaquer et, malgré la coopération mis en place entre professeur pour assurer une sécurité primaire, le danger était grand, bien trop grand !
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Re: everybody's got their own part to play | e t h a n
Dim 2 Jan 2011 - 22:33
Quelque chose d’un peu effrayant avec Emilius, c’était son calme à toute épreuve et en toutes circonstances. Du moins en apparence, et c’était l’essentiel. Ne pas donner à son interlocuteur l’impression d’avoir « gagné » en réussissant à le déstabiliser, en suscitant une réaction mal maitrisée. D’où l’état parfois apathique du professeur vis-à-vis de ses élèves. Et s’il arrivait que se maitriser devienne difficile, Emilius en bon anglais était plutôt placide et avait pour règle de ne jamais rien prendre personnellement, sauf cas particulier ou il était clairement désigné … autant dire que ça lui simplifiait grandement la vie. On était bien loin du caractère volcanique de professeur de Soins Aux Créatures Magiques. Peut-être à tort, Emilius avait toujours considéré que s’énerver à propos d’une cause qu’on voulait défendre avait tendance à discréditer puisque nous faisant perdre tout le recul objectif dont on aurait pu se vanter et mettre dans la balance pour prouver qu’on avait raison. Si on donnait ses raisons de manière calme et précise, les gens voyaient une logique et un raisonnement qu’ils pouvaient suivre. Sinon ils ne voyaient qu’un tas d’émotions complexes qui leur étaient étrangères. Après, on pouvait avoir l’air désengagé, mais chacun à sa conscience pour soi, l’essentiel étant de faire le job, en l’occurrence : faire passer un message. Bref.
« … classification trop … bâclée et donc injustifiée ! » Ah ! C’était donc le point de vue d’Ethan, c’était bon à savoir avant de tenter une quelconque réponse. La classification était de moindre importance aux yeux d’Emilius qui considérait que les humains autant que les vaches, étaient des bêtes - Il en allait de même des sorciers, évidemment. Pour lui le problème résidait essentiellement dans le fait que les sorciers avaient souvent la facheuse tendance de se croire invincible et, formulé de manière vulgaire « Péter plus haut que leur cul ». Une grande partie d’entre eux avaient tendance a considérer comme inférieurs tout ceux qui n’était pas sorciers et c’était, par le passé, ce qui avait mené à de grandes guerres. La classification n’y était pour rien, c’était une simple histoire de respect, d’éducation et de tolérance. Cela dit, la tolérance de Browne vis-à-vis des Scouts à Pétards était quasi-nulle.
Pour ce qui était des vampires rôdant autour de Hungcalf, il s’agissait également de faire la part des choses. Ils pouvaient peut-être être, dans de certaines conditions tout à fait « sympathiques » et d’intéressants interlocuteurs mais dans cet environnement, ils étaient dangereux … et visiblement, n’avaient pas envie de discuter, mais plutôt de boire de sang des élèves. Ou d’en faire des pairs. Les sourcils du professeur se fronçaient à mesure qu’il écoutait son collègue et qu’il réfléchissait. « … peuvent causer du tort et nous devons protéger nos élèves, les protéger d'eux-mêmes ». Le sens des priorités … en devenant professeur à Hungcalf, Emilius s’était engager a toujours faire ce qui était nécessaire pour protéger ses élèves. S’il devait pour cela éliminer purement et simplement les créatures – choses non-classables et toutes fascinantes qu’étaient que les vampires, il le ferait. Sans hésiter une seule seconde et sans remords. Mais pour le moment, partir seul dans la forêt au petit bonheur la chance dans le but de dézinguer du vampire n’était absolument pas d’actualité.
Hmm … Protéger les élèves en premier lieu : Je ne suis pas certain qu’ils aient bien conscience de la dangerosité de la situation. Ils sont jeunes, ils font la fête et se croient invulnérables. Il faudrait renforcer la prévention, mais aussi agir, si rien ne se passe … de l’autre côté.
Je veux dire, on ne va pas regarder la moitié de nos élèves se faire transformer sans rien dire, les bras croisés en attendant sagement que le ministère décide de se bouger la fesse gauche.
Le ton d’Emilius était posé, sa voix basse et une ride lui barrait le front : il était visiblement inquiet. Il s’était rapproché d’Ethan pour parler, et son discours aurait pu surprendre : toujours discret et peu contestataire, on aurait pu le prendre pour un homme à la botte du pouvoir. Seulement ce n’était pas le cas et s’il ressentait la nécessité (par exemple une menace sur ses élèves) de donner son opinion, il le faisait. Surprenant, il était surprenant.
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Re: everybody's got their own part to play | e t h a n
Lun 3 Jan 2011 - 18:06
Ethan M. Davis & Emilius Browne
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Ethan, bien que quelque peu affecté par la situation qui se déroulait, était apaisé par le comportement serein, d'apparence ou non, d'Emilius. Ce point-ci les différenciait encore, tel le faut et la glace, les deux hommes n'avaient pas la même façon d'aborder les problèmes et les dangers et le directeur des Summerbee était incapable de juger laquelle était la meilleure. Il retrouva son calme, sans pourtant qu'il ne se remette à arborer à nouveau son sourire naturel. Le Professeur d'Histoire de la Magie avait une vision très objective, certes, cependant, celui-ci n'évoqua pas d'éventuelles solutions. Il avait en revanche raison sur un point ; les élèves ne prenait pas au sérieux cette menace ! Ils avaient beau être jeunes, leur vie était tout autant en péril et, malgré les nombreux avertissements donnés, rien ne pouvait ébranler leur insouciance. Insouciant, Ethan l'avait été tout autant à leur âge et c'est pour cela qu'il se devait d'être indulgent et d'assurer, avec ses collègues, lui-même leur protection, sans trop insister. Ethan porta une seconde gorgée de thé à sa bouche, émettant intérieurement des hypothèses. Il dit alors, pensif :
Il prononça ces quelques mots avec un ton quelque peu théâtrale. Il croyait pleinement en ses propos, bien que conscient de l'ampleur de la tâche qui se présentait à eux. Il réfléchit. Emilius disait là encore vrai ; si personne ne bouge, tous les élèves se feront attaqués voire transformés rendant la situation encore plus instable qu'elle ne l'était déjà. Mais que faire ? Ethan avait approuvé durant une période l'idée d'une hypothétique traque seulement, le risque était trop énorme, la forêt très grande et les chances bien trop minces. De plus, ils ne savaient rien de cette horde de créature. Toujours convaincu que celles-ci présentaient une conscience humaine comparables à celles des sorciers, Ethan était conscient du nombre d'informations qui leur faisaient défaut. Personne ne savait rien sur ces vampires et aller à tâtons à leur recherche dans un endroit qu'il connaissait parfaitement serait beaucoup trop dangereux pour un groupe réduit de sorciers, bien que professeurs. Ethan ne savait que faire, aucune piste tangible ne s'offrait à eux et les risques étaient toujours là :
Les mots étaient faibles mais, par pudeur et pour ne pas montrer son côté émotif et sa réactivité, il jaugea son vocabulaire. C'était peut-être une faiblesse que de se laisser rapidement emporter par ses émotions cependant, Ethan ne pouvait pas lutter. Il disait ce qu'il pense et pensait ce qu'il dit !
- ■ Ethan « Absolument d'accord ; puisque personne ne semble vouloir réagir, nous nous en chargerons ! »
Il prononça ces quelques mots avec un ton quelque peu théâtrale. Il croyait pleinement en ses propos, bien que conscient de l'ampleur de la tâche qui se présentait à eux. Il réfléchit. Emilius disait là encore vrai ; si personne ne bouge, tous les élèves se feront attaqués voire transformés rendant la situation encore plus instable qu'elle ne l'était déjà. Mais que faire ? Ethan avait approuvé durant une période l'idée d'une hypothétique traque seulement, le risque était trop énorme, la forêt très grande et les chances bien trop minces. De plus, ils ne savaient rien de cette horde de créature. Toujours convaincu que celles-ci présentaient une conscience humaine comparables à celles des sorciers, Ethan était conscient du nombre d'informations qui leur faisaient défaut. Personne ne savait rien sur ces vampires et aller à tâtons à leur recherche dans un endroit qu'il connaissait parfaitement serait beaucoup trop dangereux pour un groupe réduit de sorciers, bien que professeurs. Ethan ne savait que faire, aucune piste tangible ne s'offrait à eux et les risques étaient toujours là :
- ■ Ethan « Nous nous devons d'agir seulement, que pourrions-nous faire ? … Cette impuissance face au danger m'irrite ! »
Les mots étaient faibles mais, par pudeur et pour ne pas montrer son côté émotif et sa réactivité, il jaugea son vocabulaire. C'était peut-être une faiblesse que de se laisser rapidement emporter par ses émotions cependant, Ethan ne pouvait pas lutter. Il disait ce qu'il pense et pensait ce qu'il dit !
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Re: everybody's got their own part to play | e t h a n
Mar 4 Jan 2011 - 0:18
Si Emilius proposait de mener une quelconque action sans en dire plus quant aux solutions envisagées à Ethan, c’était d’abord pour quêter son approbation. On l’avait bien comprit, son domaine n’était pas la traque de buveurs de sang, conscients ou non de leur état. Quand il en parlait au professeur de soins aux créatures magiques, Emilius avait l’impression d’en parler à un « expert », une autorité référente en la matière … ou du moins ce qui s’en approchait le plus à des centaines de kilomètres à la ronde. Il ne prenait pas d’ordre de Ethan mais son avis était important quant à la stratégie à mener. Ils étaient différents mais, pouvait, dans une certaine mesure, être complémentaires. « Nous nous en chargerons ! » Browne ne put retenir un sourire devant ce qui aurait pu passer pour un certain enthousiasme mais qu’il allait plutôt classer comme détermination farouche. Il hocha la tête, son sourire se dissipa.
Pour ce qui était des élèves, il allait être difficile de les ramener à la réalité sans les effrayer plus que raison. Leur dire que les vampires rodaient et étaient dangereux, très bien. Mais visiblement ce genre d’information ne leur faisait ni chaud ni froid, pas plus que le corps refroidit (c’était le cas de le dire) d’une de leur camarade ou un élève-vampire – encore quelque chose qui allait être simple à gérer pour l’équipe enseignante. Les astreindre à un couvre-feu ne les pousserait qu’à sortir plus. Ah, si seulement on avait pu les enfermer dans des cachots pour la nuit, la tache aurait été grandement simplifiée. Mais il n’y avait pas de cachot à Hungcalf et, de plus, les élèves l’auraient sans doute légèrement mal vécu. Emilius soupira : c’était un serpent qui se mordait la queue. On pouvait agir du côté des étudiants sans grand espoir de résultats et pour ce qui était des vampires, ça serait forcément hasardeux – même aléatoire – et dangereux. En gros, il fallait choisir entre la peste et le choléra, lequel serait le « moindre mal ». Et ce choix allait impacter sur la vie de toute la région dans un rayon de 10 kilomètres.
En effet, je vois assez mal ce que nous pouvons faire : nos moyens d’actions sont extrêmement limités, surtout si on part à la bagarre tous les deux … un suicide organisé. Je pense que nous devrions chercher du soutien du côté des autres professeurs et peut-être en parler au directeur … cela dit, je t’avoue que cette idée ne m’enchante pas. Cela reviendrait en gros à lui dire qu’il est un incompétent notoire et j’aimerais, autant que possible, éviter ce genre de malentendu … même si en l’occurrence … huum.
Raclement de gorge. La porte venait de s’ouvrir, Browne accueillit Cunningham avec un sourire affable, un signe de tête et une remarque quelconque. Pendant que celui-ci se dirigeait vers le tableau d’affichage, Emilius se retourna tout naturellement vers son interlocuteur, l’air de reprendre la discussion là où il l’avait laissée.
Vraiment … moi qui m’intéresse très peu aux créatures magiques, j’avoue que j’ai été plutôt surpris d’en trouver le contenu intéressant, beaucoup de détails, des images de qualités … hmm. Et donc, tu voulais me parler de ta dernière acquisition ? Une autre tasse de thé ? Ian ?
Quelques minutes plus tard – et après avoir décliné la tasse de thé - le professeur de potion sorti. Pas déstabilisé pour un sous par cette intrusion, Emilius avait joué son rôle du mieux qu’il avait pu. S’il n’avait pas invité Ian à se joindre à la discussion c’était avant tout car il attendait l’avis de Ethan à ce propos : organiser une réunion des professeurs en qui ils avaient confiance ? Attendre dans l’espoir que le directeur ou le ministère agisse ? Il était perplexe.
Pour ce qui était des élèves, il allait être difficile de les ramener à la réalité sans les effrayer plus que raison. Leur dire que les vampires rodaient et étaient dangereux, très bien. Mais visiblement ce genre d’information ne leur faisait ni chaud ni froid, pas plus que le corps refroidit (c’était le cas de le dire) d’une de leur camarade ou un élève-vampire – encore quelque chose qui allait être simple à gérer pour l’équipe enseignante. Les astreindre à un couvre-feu ne les pousserait qu’à sortir plus. Ah, si seulement on avait pu les enfermer dans des cachots pour la nuit, la tache aurait été grandement simplifiée. Mais il n’y avait pas de cachot à Hungcalf et, de plus, les élèves l’auraient sans doute légèrement mal vécu. Emilius soupira : c’était un serpent qui se mordait la queue. On pouvait agir du côté des étudiants sans grand espoir de résultats et pour ce qui était des vampires, ça serait forcément hasardeux – même aléatoire – et dangereux. En gros, il fallait choisir entre la peste et le choléra, lequel serait le « moindre mal ». Et ce choix allait impacter sur la vie de toute la région dans un rayon de 10 kilomètres.
En effet, je vois assez mal ce que nous pouvons faire : nos moyens d’actions sont extrêmement limités, surtout si on part à la bagarre tous les deux … un suicide organisé. Je pense que nous devrions chercher du soutien du côté des autres professeurs et peut-être en parler au directeur … cela dit, je t’avoue que cette idée ne m’enchante pas. Cela reviendrait en gros à lui dire qu’il est un incompétent notoire et j’aimerais, autant que possible, éviter ce genre de malentendu … même si en l’occurrence … huum.
Raclement de gorge. La porte venait de s’ouvrir, Browne accueillit Cunningham avec un sourire affable, un signe de tête et une remarque quelconque. Pendant que celui-ci se dirigeait vers le tableau d’affichage, Emilius se retourna tout naturellement vers son interlocuteur, l’air de reprendre la discussion là où il l’avait laissée.
Vraiment … moi qui m’intéresse très peu aux créatures magiques, j’avoue que j’ai été plutôt surpris d’en trouver le contenu intéressant, beaucoup de détails, des images de qualités … hmm. Et donc, tu voulais me parler de ta dernière acquisition ? Une autre tasse de thé ? Ian ?
Quelques minutes plus tard – et après avoir décliné la tasse de thé - le professeur de potion sorti. Pas déstabilisé pour un sous par cette intrusion, Emilius avait joué son rôle du mieux qu’il avait pu. S’il n’avait pas invité Ian à se joindre à la discussion c’était avant tout car il attendait l’avis de Ethan à ce propos : organiser une réunion des professeurs en qui ils avaient confiance ? Attendre dans l’espoir que le directeur ou le ministère agisse ? Il était perplexe.
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Re: everybody's got their own part to play | e t h a n
Mar 4 Jan 2011 - 19:03
Ethan M. Davis & Emilius Browne
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Ethan acquiesçait à chaque parole sensée qu'Emilius disait. Il était tout d'abord d'accord sur le fait que partir à la chasse, sur ou coup de tête, serait sans issu et risquait de s'avérer très dangereux, si ce n'était mortel. Le Professeur de Soins aux Créatures Magiques restait convaincu qu'il fallait imaginer une stratégie bien ficelée et, l'effet de surprise s'avérait alors très approprié. Il lista intérieurement tous les avantages qu'avaient les vampires. Ils connaissaient bien mieux le terrain que le personnel de Hungcalf, bien qu'Ethan le pensait connaître très bien, et ceux-ci ne savaient que trop peu de chose sur eux. Les professeurs, ainsi que le Ministère a priori, ignoraient l'identité des créatures jusqu'au nombre dont ils étaient ; perdu d'avance ! Les attaquer de front, sans oublier qu'ils avaient certainement appris bien plus de chose sur l'Université qu'ils le pensaient, serait une guerre dont l'issue était déjà certaine. Il fallait jouer subtil et malgré les embûches qui se présentaient à eux, Ethan restait optimiste. Il avait confiance en beaucoup de monde certes cependant, ses collègues étaient tous plus doués les un que les autres dans leur matière, il en était certain ! Les deux hommes échangèrent un léger sourire complice quant à l'entente du mot « Directeur ». Ethan n'avait rien contre ce brave homme seulement, son inaction, quasi-volontaire, l'avait fait baissé dans son estime. Bien qu'Ethan ne s'était jamais très bien entendu avec la hiérarchie et les règles, il avait su apprécié son supérieur mais n'était plus sûr de ses convictions. Après avoir longtemps songé, il reprit la parole :
Il avait clairement exprimé le fond de sa pensée et avant qu'Emilius ne puisse lui répondre, dans son sens semblait-il, Ian entra dans la Salle des Professeurs sans précaution. Le maître des potions avait salué ses collègues et s'était dirigé vers le tableau d'affichage. Emilius ne paraissait pas lui prêter plus attention. Il reprit mais surpris Ethan, restant tout de même impassible. Bien qu'il ait refusé une tasse de thé, Ian restait un temps dans la grande salle, occupé. L'interlocuteur du directeur des Summerbee était passé à tout autre sujet et parlait alors d'un livre qu'il aurait lu … Ethan ne comprit pas tout de suite mais, une fois Ian parti, il prit conscience du changement volontaire de sujet. Emilius avait écarté leur collègue de la conversation qui se tramait et avait, à la grande stupeur d'Ethan, étonnement bien entrepris ce qu'il voulait faire. Ses talents de comédien et le calme dont il avait usé intrigua Ethan, d'autant plus qu'il ignorait les raisons de son soudain comportement
Là encore, Ethan n'avait rien contre celui-ci. Il s'entendait bien avec son collègue et n'était pas au courant d'éventuels tenions. Il comprit, après avoir parlé, qu'Emilius avait peut-être fait le choisi de ne rien dire à Ian pour éviter que ces projets, encore loin d'être mis en place, ne s'ébruitent ...
- ■ Ethan « En effet, mieux vaut ne pas compter sur … lui … Mais, même si d'autres professeurs étaient amenés à nous suivre, nous courrions à notre perte ! Il ne faut EN AUCUN cas sous-estimer les vampires, et encore moins négligé ce qu'on sait d'eux mais aussi, et surtout, ce dont on ignore ... »
Il avait clairement exprimé le fond de sa pensée et avant qu'Emilius ne puisse lui répondre, dans son sens semblait-il, Ian entra dans la Salle des Professeurs sans précaution. Le maître des potions avait salué ses collègues et s'était dirigé vers le tableau d'affichage. Emilius ne paraissait pas lui prêter plus attention. Il reprit mais surpris Ethan, restant tout de même impassible. Bien qu'il ait refusé une tasse de thé, Ian restait un temps dans la grande salle, occupé. L'interlocuteur du directeur des Summerbee était passé à tout autre sujet et parlait alors d'un livre qu'il aurait lu … Ethan ne comprit pas tout de suite mais, une fois Ian parti, il prit conscience du changement volontaire de sujet. Emilius avait écarté leur collègue de la conversation qui se tramait et avait, à la grande stupeur d'Ethan, étonnement bien entrepris ce qu'il voulait faire. Ses talents de comédien et le calme dont il avait usé intrigua Ethan, d'autant plus qu'il ignorait les raisons de son soudain comportement
- ■ Ethan « Un problème avec Ian ?? »
Là encore, Ethan n'avait rien contre celui-ci. Il s'entendait bien avec son collègue et n'était pas au courant d'éventuels tenions. Il comprit, après avoir parlé, qu'Emilius avait peut-être fait le choisi de ne rien dire à Ian pour éviter que ces projets, encore loin d'être mis en place, ne s'ébruitent ...
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Re: everybody's got their own part to play | e t h a n
Sam 8 Jan 2011 - 0:05
Emilius qui s’était levé pour aller se chercher une autre tasse de thé se retourna d’un air surpris vers Ethan quand celui-ci lui posa cette question incongrue : « Un problème avec Ian ?? ». Il secoua la tête négativement.
Non, bien sûr que non. Ou alors je ne suis pas au courant.
Quand soudain, il comprit ce qui avait pu induire Ethan en erreur : lui-même et son prompt changement de sujet. Finalement, cela lui parut assez raisonnable que le professeur de SACM ai pu douter un instant de l’entente entre Ian et Emilius. Il avait volontairement changé de sujet, l’excluant ainsi d’office de ce qui se tramait. Mais il n’avait pas plus de problème avec son collègue qu’avec Rhys ou Spleen. Revenant s’asseoir à proximité d’Ethan, il entreprit de justifier son action.
Je ne voulais pas l’inclure dans cette espèce de projet « Chasse aux vampires » alors même que je ne savais quelle était ton opinion là-dessus. Je veux dire, je t’en ai parlé parce que tu me paraissais le plus qualifié de nous tous en la matière, maintenant, si tu es d’accord avec le fait d’envisager une quelconque action … je suggère qu’on en informe le reste de nos collègues et qu’on organise ce que j’appellerais une « réunion informelle ». Je voulais juste être sûr qu’on soit sur la même longueur d’onde avant d’entamer quoique ce soit. Huum ?
Emilius vida la moitié de sa tasse d’une traite, sans chercher plus longtemps l’approbation d’Ethan. De toute façon, il allait bien falloir faire quelque chose un jour ou l’autre, même si en arriver à cette extrémité était assez désolant. C’était signe d’une défaillance majeure des autorités responsables en la matière. Une fois sa tasse reposée sur la soucoupe allant avec, Emilius croisa les bras, attendant une réponse qui, à son goût, tardait à venir. Dans le couloir, le bruit allait grandissant : les élèves sortaient à nouveau de cours. Un peu étonné que le temps eu passé si vite, Emilius jeta un regard à sa montre. Il n’en était rien. Une demi-heure était passée, un professeur avait dû les libérer en avance épuiser après une heure et demie. Les élèves savaient être monstrueusement insupportables quand ils le voulaient. Du moins, c’était l’avis d’Emilius … mais il était vrai que ce dernier était assez peu dans la démonstration de force avec ses élèves : qu’on l’écoute ou qu’on préfère jouer à se jeter des sorts pendant son cours, peu lui importait, de toute façon, les mauvais élèves étaient sanctionnés par une mauvaise note, un échec à leur examens et une remarque assassine sur leur livret. Et si ce n’était pas le cas, et bien … Emilius s’arrangeait pour que çe le devienne. Aucun « crime » ne devait rester impuni (même si le mot crime était légèrement démesuré). Bref.
Emilius jeta un coup d’œil à sa tasse. Dans le genre mauvais goût, c’était quand même assez impressionnant. Il aurait presque eu envie de la casser s’il n’avait pas été conscient de sa valeur : encore une relique Hungcalfienne, un cadeau de l’étranger. Ça avait bien l’air français tiens, un truc pareil. Quoique. La reine l’Angleterre devait en avoir d’assez proche cousine parmi sa collection personnelle. Emilius entreprit de sortir son paquet de cigarette de sa poche, le tendit à Ethan et en alluma une tout en l’écoutant attentivement.
De toute façon ils n’allaient pas tarder à savoir s’ils devaient mettre leur « plan » a exécution … d’ici quelques semaines il serait déjà trop tard, étant donné la vitesse de reproduction des vampires – ci ceux-ci décidait de se reproduire. Action-réaction, comme qui disait.
[HJ: désolée, c'est vraiment nul :snif: ]
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Re: everybody's got their own part to play | e t h a n
Dim 9 Jan 2011 - 12:43
Ethan M. Davis & Emilius Browne
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Là encore, Emilius avait de bonnes idées et raison en tout point, excepté celui peut-être de Ian. Non pas qu'il avait tort seulement, Ethan jugeait son interlocuteur un peu trop suspicieux. Le professeur de Soins aux Créatures M agiques accordait une bien trop grande confiance aux gens et, même si cela lui avait déjà porté préjudice, il était conscient des bonnes intentions qu'animaient ses collègues. Il ne comprit pas tout à fait alors la mise à l'écart injustifiée mais mis cela sur le dos du caractère et du vécu du professeur d'Histoire de la Magie.
Bien sûr, il pourrait clairement organisé une réunion portant sur ce sujet où la présence de chaque professeur soit obligatoire. Il pourrait aussi glisser des mots qu'apporteraient les hiboux dans les casiers respectifs seulement il y avait là quelque problème ; le directeur ! Ethan n'était pas pour le faire participer à ce projet. Bien trop bureaucrate à con goût depuis son inaction face au problème qui se posait d'ailleurs aujourd'hui, il fallait l'écarter de ces évènements. Le Directeur des Summerbee était presque sûr qu'il tenterait de s'opposer à cette idée, en appelant même au ministère. Il se justifierait par des arguments implacables mais totalement stupides et, une fois McArthur au courant, le corps enseignant ne pourrait plus agir. Il fit part de ses doutes à son interlocuteur qui détiendrait certainement la bonne solution :
Ethan avait lui aussi entendu les élèves sortir de leurs salles de classe. Cela devenait coutume à Hung'. Les professeurs, désespérés, lâchaient plus tôt les élèves qui, à la longue, savaient comme s'y prendre. Ethan non plus n'était pas de ceux là. Il faisait toujours en sorte de ne pas ennuyer et lasser ses élèves et il était conscient que la présence d'une créature magique à ses côtés était d'une grande aide. De plus, ceux qui choisissaient cet enseignement était généralement pleinement volontaire. C'est donc pour cela qu'Ethan n'avait jamais, au sein de ses cours seulement, rencontré des problèmes de comportement. Il attendit, pensif, la réponse de son interlocuteur avant de reprendre, à son tour, une gorgée de thé qui n'était d'ailleurs pas succulent ...
[HJ : c'est très bien ... c'est moi qui m'excuse pour ce poste-ci ...]
- ■ Ethan « Nous le sommes et je pense que bon nombre d'entre nous le serons aussi … Reste à savoir comment organiser cela ? »
Bien sûr, il pourrait clairement organisé une réunion portant sur ce sujet où la présence de chaque professeur soit obligatoire. Il pourrait aussi glisser des mots qu'apporteraient les hiboux dans les casiers respectifs seulement il y avait là quelque problème ; le directeur ! Ethan n'était pas pour le faire participer à ce projet. Bien trop bureaucrate à con goût depuis son inaction face au problème qui se posait d'ailleurs aujourd'hui, il fallait l'écarter de ces évènements. Le Directeur des Summerbee était presque sûr qu'il tenterait de s'opposer à cette idée, en appelant même au ministère. Il se justifierait par des arguments implacables mais totalement stupides et, une fois McArthur au courant, le corps enseignant ne pourrait plus agir. Il fit part de ses doutes à son interlocuteur qui détiendrait certainement la bonne solution :
- ■ Ethan « Et pour le Directeur ? »
Ethan avait lui aussi entendu les élèves sortir de leurs salles de classe. Cela devenait coutume à Hung'. Les professeurs, désespérés, lâchaient plus tôt les élèves qui, à la longue, savaient comme s'y prendre. Ethan non plus n'était pas de ceux là. Il faisait toujours en sorte de ne pas ennuyer et lasser ses élèves et il était conscient que la présence d'une créature magique à ses côtés était d'une grande aide. De plus, ceux qui choisissaient cet enseignement était généralement pleinement volontaire. C'est donc pour cela qu'Ethan n'avait jamais, au sein de ses cours seulement, rencontré des problèmes de comportement. Il attendit, pensif, la réponse de son interlocuteur avant de reprendre, à son tour, une gorgée de thé qui n'était d'ailleurs pas succulent ...
[HJ : c'est très bien ... c'est moi qui m'excuse pour ce poste-ci ...]
- InvitéInvité
Re: everybody's got their own part to play | e t h a n
Sam 22 Jan 2011 - 23:45
Il paraissait essentiel à Emilius de régler la question du directeur avant de « convoquer » les professeurs, de quelque manière que ça soit. Et pourtant, ce n’était pas si simple : certains de ses collègues feraient sans doute des histoires, rechigneraient – voir refuseraient carrément de s’engager dans un plan duquel leur supérieur hiérarchique avait été délibérément écarté … mais y avait-il un moyen de faire autrement ? S’il existait, Emilius n’en avait pas pris conscience. Il ne se voyait pas aller frapper à la porte du directeur pour lui annoncer la bonne nouvelle « Bonjour monsieur, nous avons décidé de prendre les choses en main, ne vous inquiétez pas, on s’occupe de tout. » et il doutait que quelqu’un d’autre ai envie de le faire. Il allait falloir jouer serrer, en équipe. Il était hors de question que le moindre élément filtre, par un élève, un tableau ou quoique ce soit d’autre. Car sinon, ils allaient vraiment avoir des problèmes. C’était ce qu’on encourait quand on se mêlait « de ce qui ne nous regarde pas », du moins d’après le ministère de la magie.
Emilius mis la main sur son briquet qui trainait au fond de la poche de sa veste et alluma sa cigarette, se servant de sa tasse comme d’un cendrier. Nerveux, il se mordillait l’intérieur de la joue gauche. Ils allaient jouer gros : leur poste, leur carrière, leur crédibilité. Tout ce qu’ils avaient construit jusque-là.
A mon humble avis je pense qu’il vaut mieux écarter le directeur de nos petites affaires, je ne pense pas qu’il cautionne ce genre d’action, surtout s’il est à la botte du ministère – ce qui bien que désolant est fortement probable. Si nous sommes d’accord sur ce point alors il va falloir entrer en contact avec nos collègues : d’abord tâter le terrain, savoir ce qu’ils pensent de la question et en cas de réponse positif, nous pourrons organiser quelque chose par exemple dans la salle du bon vouloir, un cachot, que sais-je. Je pense que l’essentiel est de rester discret.
Que de banalités, mais après tout, c’était la logique qui primait dans ce genre de cas. Emilius écrasa sa cigarette au fond de sa tasse et entreprit de lisser sa veste avant de se lever. Il allait être temps de vaquer à des occupations autres que comploter contre la direction de l’établissement dans lequel il enseignait. Dommage, c’était plutôt marrant.
Il va de soi que vous comme moi devons essayer d’en apprendre plus sur les … habitants de la forêt. Histoire qu’on ne soit pas pris au dépourvu si le jour de cette réunion devait arriver.
Là-dessus il enleva ses lunettes pour les nettoyer, fixant Ethan. « Parler maintenant ou taisez-vous à jamais ». C’était un peu le même principe. Mais sans les mariés.
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