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Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:01
✤ professeur Salut. Moi c'est Frederick Joshua Isaac Barrow, j'ai vingt-neuf ans , et je suis d'origine américaine et anglaise. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuel, mais aussi divorcé et issu d'une famille de sorciers. A Hungcalf, j'ai choisi d'enseigner l'histoire de la magie et d'être accessoirement le directeur des Lufkin, et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de chêne liège, mesurant trentre centimètres et contenant une pierre de crabe de feu et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de gorille. avatar calvaries || icônes lj |
✎...laura-camille.
Dans la vraie vie, j'ai bientôt dix-sept ans. J'ai connu ce magnifique forum grâce à moi-même il y a de cela fort longtemps et je ferais de mon mieux pour être là tous les jours si possible code règlement :OkByEmy |
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- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:01
✤ CHAPITRE UN
Vint un temps où je vécus dans le manque. Le manque de ce que désormais ses yeux brûlés avaient gravé en moi. Aride, brûlé moi aussi. Sous la peau rien que de la cendre fade. Mais les autres quand ils me regardaient ne voyaient qu'un gamin stupide.
Mon unique frère était mort. Mon père vieillissait, ma mère se laissait mourir. Il me voyait m'habiller en noir, toujours et obstinément. Me couper les cheveux pour que plus jamais ils ne repoussent. Jeûner à m'en creuser le visage, à m'aiguiser les joues, jusqu'à effacer une quelconque ressemblance avec ce que j'eus pu être autrefois. J'étais seul, seul. Ongles devenus griffes, os tendus sur mes membres, L'espoir secret qu'il n'y aurait plus rien, un jour, quand je me regarderais dans le miroir. Ma mère, Mary-Jane se faisait du soucis. Moi aussi, j'appris à fermer les yeux sur le va et vient des hommes dans sa chambre. Quelle importance ? Je m'enfonçais jour après jour dans un vide ténébreux. Plus bas, toujours plus bas. Au plus profond. Je brûlais mes livres. Un deuil sans début ni fin. Je brûlais tout sous l'oeil de mère qui ne savait plus que dire. Deux hivers : c'est le temps que mon père porta le deuil. Il me croisait depuis longtemps, dans les couloirs déserts de chez nous. Deux hivers sans dire un mot, sans rien me demander ni me parler de personne. J'étais devenu la terreur de la maison. Les elfes, entre deux sottises, chuchotaient que je ne dormais jamais. Que je tournais dans la maison, à la recherche du fantôme de mon frère perdu. Des ignorants. Je rentrais dans ma chambre. Je m'abîmais dans des songes où la silhouette lointaine de mon frère se découpait dans les rayons du soleil. Il me tendait la main comme ce fameux jour à la falaise ; je courais vers lui les bras ouverts, sans parvenir jamais à distinguer son visage. Je rêvais parfois du tissu de son manteau quand il m'avait ramené à la maison. Je l'entendais rire au-dessus de moi. Mais je n'arrivais jamais à fixer des yeux ses yeux verts. C'étaient les rêves les plus durs. Je me réveillais avec le désir insatiable de dormir encore. Une vraie drogue. Tout cela se termina le jour où mon père me trouva couchait sur le sol près de la fenêtre. Il me secouait encore et encore, en prononçant mon nom ; je refusais d'ouvrir les yeux. Et il me gifla. « Debout non de dieu ! Freddy ! » Je m'éveillais en battant des paupières sous une clarté trop forte. Je balbutiais des propos incohérents sans savoir où j'étais. Père à mes côtés, était une tâche sans forme. « Tu vas te lever. Et je jure que tu vas manger et sortir de cette pièce. De gré ou de force. » Des bras puissants qui me soulevaient. Trop minces pour les siens. Ça semblait une promesse. Ou une menace. « Tu n'y es pour rien Freddy. Tu ne pouvais rien faire. On ne pouvait rien faire. » voix neutre du marchand qui vend des tapis sur le marché. « Tu n'as que treize ans. Tu ne pouvais pas savoir, qu'il.. allait faire ça. » Il hésita comme pour réfléchir. Je l'observais en penchant la tête. Ses yeux ne se décidaient pas à croiser les miens. « Je vais partir Freddy. Très bientôt. Tu devras t'occuper de ta mère et de ta soeur. » Je ne lui fis pas de réponse. J'étais au-delà de son raisonnement. Depuis bien longtemps, désormais. « C'était aussi mon fils. » dit-il en s'adressant à lui-même. Sa voix se brisait en mille morceaux minuscules. Je ne pleurerais jamais et il le savait. Il me regarda. Ses yeux fouillaient les miens sans y rien trouver. Mes pupilles étaient scellées, j'aurais voulu le lui crier : pour moi, il faisait noir depuis qu'il s'est tué sous mes yeux. Mais c'était inutile. Il n'aurait pas compris. Ce souvenir devait pourrir et mourir à l'intérieur de moi. Car à l'intérieur, ce souvenir était fort. Nul ne pouvait m'atteindre. Qu'ils fassent de moi ce qu'ils veulent. Là où j'étais parvenue, j'étais déjà sauvé.
« Père n'est plus là, Willy non plus et maman va bientôt emménager avec son gros Charles-Henry. Toi aussi tu vas m'abandonner Freddy ? » murmura t'elle d'un ton las. Je la regardais. Je trouvais superbe ses yeux bleus, mon dernier refuge. « Jamais Grace. » Elle leva les yeux vers moi et se montra très claire. « Il est mort quand j'avais trois ans. Il y a longtemps. Tu n'as toujours pas oublié hein ? » Il y avait de l'ironie dans la question, mais elle lui échappa. Je respirais fort. Ma voix se brisa au moment de répliquer. « Cela va faire huit ans Gracie. J'ai largement eu le temps de faire mon deuil. »« Dur à croire. » répondit-elle d'une voix sèche. Mon visage devint brusquement sérieux. Je sentais son regard dans mes yeux. « Il est mort devant moi tu sais. Ce n'est pas le genre de choses qu'on oublie. Même en le souhaitant très fort. » Je me tournais pour partir, lorsqu'elle attrapa ma main. Pour me retenir. « Promets moi une chose Freddy. Promet moi de redevenir le garçon souriant sur les photos, celui qui ne se prend jamais la tête, celui qui rit pour un rien. Promet le Freddy. » Mon coeur se serra mais faiblement. Du fond de ma mémoire je n'avais jamais entendu Grace s'exprimait avec tant de franchise. L'image de mon père revint à la surface, lui le fils Barrow. L'homme chargé de promesses jamais tenues. Je secouais la tête.« Je le jure. » Elle me sourit à nouveau, sa beauté enfantine, ses longs cheveux noirs, ses yeux bleus scintillants étaient poignants. Elle sépara nos deux mains et embrassa la joue. « Et maintenant tu vas me dire ce que tu fais dans cette université ! J'ai tellement hâte d'y être ! » Ma langue était plus rapide que moi. Son expression était indéchiffrable, les yeux fixés dans les miens. Tout en m'écoutant elle se berçait dans un balancement léger. J'eus le sentiment avec cette promesse de sceller une chronique déjà achevée.
Mon unique frère était mort. Mon père vieillissait, ma mère se laissait mourir. Il me voyait m'habiller en noir, toujours et obstinément. Me couper les cheveux pour que plus jamais ils ne repoussent. Jeûner à m'en creuser le visage, à m'aiguiser les joues, jusqu'à effacer une quelconque ressemblance avec ce que j'eus pu être autrefois. J'étais seul, seul. Ongles devenus griffes, os tendus sur mes membres, L'espoir secret qu'il n'y aurait plus rien, un jour, quand je me regarderais dans le miroir. Ma mère, Mary-Jane se faisait du soucis. Moi aussi, j'appris à fermer les yeux sur le va et vient des hommes dans sa chambre. Quelle importance ? Je m'enfonçais jour après jour dans un vide ténébreux. Plus bas, toujours plus bas. Au plus profond. Je brûlais mes livres. Un deuil sans début ni fin. Je brûlais tout sous l'oeil de mère qui ne savait plus que dire. Deux hivers : c'est le temps que mon père porta le deuil. Il me croisait depuis longtemps, dans les couloirs déserts de chez nous. Deux hivers sans dire un mot, sans rien me demander ni me parler de personne. J'étais devenu la terreur de la maison. Les elfes, entre deux sottises, chuchotaient que je ne dormais jamais. Que je tournais dans la maison, à la recherche du fantôme de mon frère perdu. Des ignorants. Je rentrais dans ma chambre. Je m'abîmais dans des songes où la silhouette lointaine de mon frère se découpait dans les rayons du soleil. Il me tendait la main comme ce fameux jour à la falaise ; je courais vers lui les bras ouverts, sans parvenir jamais à distinguer son visage. Je rêvais parfois du tissu de son manteau quand il m'avait ramené à la maison. Je l'entendais rire au-dessus de moi. Mais je n'arrivais jamais à fixer des yeux ses yeux verts. C'étaient les rêves les plus durs. Je me réveillais avec le désir insatiable de dormir encore. Une vraie drogue. Tout cela se termina le jour où mon père me trouva couchait sur le sol près de la fenêtre. Il me secouait encore et encore, en prononçant mon nom ; je refusais d'ouvrir les yeux. Et il me gifla. « Debout non de dieu ! Freddy ! » Je m'éveillais en battant des paupières sous une clarté trop forte. Je balbutiais des propos incohérents sans savoir où j'étais. Père à mes côtés, était une tâche sans forme. « Tu vas te lever. Et je jure que tu vas manger et sortir de cette pièce. De gré ou de force. » Des bras puissants qui me soulevaient. Trop minces pour les siens. Ça semblait une promesse. Ou une menace. « Tu n'y es pour rien Freddy. Tu ne pouvais rien faire. On ne pouvait rien faire. » voix neutre du marchand qui vend des tapis sur le marché. « Tu n'as que treize ans. Tu ne pouvais pas savoir, qu'il.. allait faire ça. » Il hésita comme pour réfléchir. Je l'observais en penchant la tête. Ses yeux ne se décidaient pas à croiser les miens. « Je vais partir Freddy. Très bientôt. Tu devras t'occuper de ta mère et de ta soeur. » Je ne lui fis pas de réponse. J'étais au-delà de son raisonnement. Depuis bien longtemps, désormais. « C'était aussi mon fils. » dit-il en s'adressant à lui-même. Sa voix se brisait en mille morceaux minuscules. Je ne pleurerais jamais et il le savait. Il me regarda. Ses yeux fouillaient les miens sans y rien trouver. Mes pupilles étaient scellées, j'aurais voulu le lui crier : pour moi, il faisait noir depuis qu'il s'est tué sous mes yeux. Mais c'était inutile. Il n'aurait pas compris. Ce souvenir devait pourrir et mourir à l'intérieur de moi. Car à l'intérieur, ce souvenir était fort. Nul ne pouvait m'atteindre. Qu'ils fassent de moi ce qu'ils veulent. Là où j'étais parvenue, j'étais déjà sauvé.
✤ CHAPITRE DEUX
« Père n'est plus là, Willy non plus et maman va bientôt emménager avec son gros Charles-Henry. Toi aussi tu vas m'abandonner Freddy ? » murmura t'elle d'un ton las. Je la regardais. Je trouvais superbe ses yeux bleus, mon dernier refuge. « Jamais Grace. » Elle leva les yeux vers moi et se montra très claire. « Il est mort quand j'avais trois ans. Il y a longtemps. Tu n'as toujours pas oublié hein ? » Il y avait de l'ironie dans la question, mais elle lui échappa. Je respirais fort. Ma voix se brisa au moment de répliquer. « Cela va faire huit ans Gracie. J'ai largement eu le temps de faire mon deuil. »« Dur à croire. » répondit-elle d'une voix sèche. Mon visage devint brusquement sérieux. Je sentais son regard dans mes yeux. « Il est mort devant moi tu sais. Ce n'est pas le genre de choses qu'on oublie. Même en le souhaitant très fort. » Je me tournais pour partir, lorsqu'elle attrapa ma main. Pour me retenir. « Promets moi une chose Freddy. Promet moi de redevenir le garçon souriant sur les photos, celui qui ne se prend jamais la tête, celui qui rit pour un rien. Promet le Freddy. » Mon coeur se serra mais faiblement. Du fond de ma mémoire je n'avais jamais entendu Grace s'exprimait avec tant de franchise. L'image de mon père revint à la surface, lui le fils Barrow. L'homme chargé de promesses jamais tenues. Je secouais la tête.« Je le jure. » Elle me sourit à nouveau, sa beauté enfantine, ses longs cheveux noirs, ses yeux bleus scintillants étaient poignants. Elle sépara nos deux mains et embrassa la joue. « Et maintenant tu vas me dire ce que tu fais dans cette université ! J'ai tellement hâte d'y être ! » Ma langue était plus rapide que moi. Son expression était indéchiffrable, les yeux fixés dans les miens. Tout en m'écoutant elle se berçait dans un balancement léger. J'eus le sentiment avec cette promesse de sceller une chronique déjà achevée.
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:02
✤ CHAPITRE TROIS
- « Mais qui es-tu réellement Freddy Barrow ? » J'étais agenouillé, son visage près du mien. Je me réfléchissais dans ses yeux. Reflet tordu d'une figure marquée par l'excès. Je m'enroulais davantage dans la couverture qu'elle avait bien voulu me laisser. Le lit était étroit, même en allongeant les jambes je n'en trouvais pas le bout. C'était son lit donc. « Je suis ce qui subsiste ou peut être suis-je ce qui n'a jamais existé. Seul le papillon céleste le sait. » Elle se leva en riant, un rire cristallin, presque innocent. Quelques secondes plus tard elle s'approcha de moi. Portant ce qui sans doute se trouvait être ma chemise. « Tu n'as pas faim ? Il est presque deux heures de l'après-midi. Si on allait manger un truc. » « Hum. Ouais. » Mes pieds finirent par se décider à prendre la direction de la salle de bain. Il y eu un moment de silence avant que je ne me décide à lever les yeux. Elle me regardait fixement. « Freddy.. Juste une question. On est bien ensemble ? Enfin, en couple quoi. » Je ris, une fois de plus ; mais dans ses prunelles noires se lisaient une angoisse que je n'aurais pas soupçonné. « En couple ? C'est tellement chiant tous ces couples qui ne laisse plus les imprévus dicter leur vie. Je veux pas tomber dans la routine Lily. Regarde le résultat avec mes parents. Ma mère en est à son cinquième maris et mon père est porté disparu. » « Alors nous n'avons aucun avenir c'est ça ? » Sa voix était plate. Mon coeur battait tout doucement. Je ne savais même pas qu'il était encore capable de s'emballer. Lily s'éclaircit la gorge et essuya une larme. « On est ensemble depuis deux ans. On habite dans des appartements séparés, on n'est jamais partis en vacances, on n'a rien.. Rien. » Je baissais les yeux. Elle pleurait. Son regard était fixe, comme dans l'attente de quelque chose. Comme si elle m'offrait la possibilité d'approuver ou d'exprimer mon désaccord. De me taire ou de répondre, oui tu as entièrement raison. « Tu cherche quoi Lily ? J'ai vingt-huit ans merde. On passe du bon temps ensemble non ? Ça te suffit pas ? Tu veux quoi d'autre ? » Mon regard se durcit. Mes yeux étaient plus forts que les siens. Elle tourna brusquement la tête. « Oui je t'aime. Tu attends quoi de moi ? » Ses yeux cherchèrent les miens, ils les trouvèrent. Ses yeux, noires pupilles brillants dans des iris qu’effaçait la lumière. « Épouse moi. » J'aurais du y penser avant, comprendre à cette minute la signification de moi choix. Mais il était déjà trop tard. « Ok. Ok on va se marier. » Je la soulevais, feignant la joie qui aurait normalement dû m'envahir. L'embrassant à pleine bouche. « Si tu savais comme je t'aime Frederick Joshua Barrow. Toi et ton sale caractère. » Elle rabaissa les paupières, puis ses lèvres délicates dessinèrent un sourire. Elle jeta ses bras autour de mon cou. Son sourire juvénile me chauffa le coeur. « Allons manger. » Je sortis de cette pièce habillé, elle attrapa ma main et à voix basse elle chantonnait une lente mélodie, celle que l'on entend aux mariages seulement.
✤ CHAPITRE QUATRE
« Entre nous, qui peut savoir pourquoi je suis allé voir ailleurs ? Peut être parce qu'au fond j'en avais ras-le-bol de ta bouffe dégueulasse ou de tes manies insupportables. Qui sait. » J'avais dit cela d'un ton neutre, égal. Et sa fureur, d'ordinaire celle d'une jeune fille. Inoffensive. C'est pourquoi je lui tournais le dos, de sorte que je ne vis pas venir le coup quand elle me frappa à la nuque. Une poussée, je finis à terre. J'avais mal. Une lèvre fendue, les yeux gonflés, le long des joues des contusions violettes. « T'es complètement cinglée toi. » Je regardais la face tendue de Lily, l'image de son visage essoufflé par la rage, de ses veines gonflées, elle ne pleurait pas. Elle restait face à moi. Sans dire un mot, toujours armé de ce morceau de bois. « Oui je t'ai trompé, oui j'ai couché avec d'autres femmes. Mais merde, tu savais à quoi tu t'engageais en m'épousant non ? » J'eus un sourire sardonique. Et je sentis que ma lèvre fendue me tirait. Une grimace de douleur se forma sur mon visage méconnaissable. « Pourquoi ?.. » Je la vis reculer d'effroi. Sa violence la répugnait maintenant qu'elle voyait les résultats sur mon corps. « Pourquoi quoi ? Pourquoi je ne t'aime plus ? Pourquoi sommes-nous mariés ? Pourquoi une poule pond des oeufs ? J'en sais strictement rien Lily. » Elle se laissa tomber près de moi, dans l'herbe fraîche du matin. La tête dans les mains, en secouant doucement sa chevelure fanée. Lentement, elle releva la tête. Elle rencontra mon regard, le visage sans expression que je composais. Ses yeux disparurent derrière un flot de larmes qu'elle n'essayait pas de retenir. Je devinais ce qu'elle allait faire avant même qu'elle ne bouge. « Pas la peine Lily. Demain je serais parti. Loin de Londres. Loin de toi. » Lily devait être fatigué. Je la sentis à l'impatience avec laquelle elle me regardait, les yeux embués par ses larmes. Elle s'agrippa faiblement aux plis de ma chemise. Au bout de deux minutes elle comprit, que rien ne me ferait changer d'avis. Elle se calma, ses yeux devinrent perçants. J'espérai pour elle qu'elle ne pleurerait plus. « Je t'aime Freddy. » dit-elle calmement, les yeux dans le vide. « Les gens qui s'aiment ne se frappent pas et ils ne se trompent pas. » répliquais-je tout en regardant son visage poupin. Dire qu'elle n'avait pas fait exprès n'aurait servi à rien. Elle aurait recommencé et moi aussi. Alors,j'imaginais qu'elle me présenterait des excuses, elle implorait mon pardon alors que le fautif c'était bien moi. Je ne trouvais pas de pitié pour une telle misère. Puis je parlai d'un ton mesuré, sans élever la voix. Ma bouche blessée me faisait encore mal. « Bats-moi encore si tu veux. Cela ne changera rien au fait que je ne t'aime plus. » Elle s'enfuit. Comme une petite fille, comme une lâche, comme la fille simple qu'elle était et que j'aimais tant autrefois. Elle s'enfuit.
Cette nuit là, je rêvais de mon frère. Cela faisait plus de dix ans que je ne rêvais plus de lui. Comme toujours il me fut impossible de voir son visage, mais je l'éprouvais comme on éprouve le soleil, une sensation physique sur la peau. Il me serait contre lui comme il ne l'avait jamais fait en cette vie. Il prononçait doucement mon nom. Il ne disait rien d'autre. Mais quand je me suis réveillé, ce fut comme si les coups s'en étaient allées. Je devais partir. Je retrouvais la lettre du doyen d'Hungcalf. Persuadé que là-bas tout irait pour le mieux.
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:04
MY FIIIIIIIIIIIIIIIIIIRST !
MY LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAST
MY EVERYTHING :brille:
Je suis trop heureuse que tu aies craqué :cracrac:
(placard ?! )
Je te réserve James pour 7 jours (l)
(allez, s'te plait ! Tu dois bien ça à Emy. :snif: )
Bon courage pour ta fiche !!
( Allez...assez parlé :cracrac: :cracrac: )
MY LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAST
MY EVERYTHING :brille:
Je suis trop heureuse que tu aies craqué :cracrac:
(placard ?! )
Je te réserve James pour 7 jours (l)
(allez, s'te plait ! Tu dois bien ça à Emy. :snif: )
Bon courage pour ta fiche !!
( Allez...assez parlé :cracrac: :cracrac: )
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:07
HAAAANNN Re bienvenuuuuuue (l)(l)(l) :brille:
Avec Sexy James en plus
Avec Sexy James en plus
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:10
MY LOVE ! MY WIFE ! MY EVERYTHING ! :cracrac: :brille:
merci pour la réservation ma douce tu gères (l)
(ce bon vieux placard me manquait je dois l'avouer :cracrac:)
Merci Eury' :brille:
heureuse de te revoir avec la belle Emma ! :hysteric: (l)
merci pour la réservation ma douce tu gères (l)
(ce bon vieux placard me manquait je dois l'avouer :cracrac:)
Merci Eury' :brille:
heureuse de te revoir avec la belle Emma ! :hysteric: (l)
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:15
T'as craquééééééé :brille: :hysteric: :cracrac: Trop contente que tu sois de nouveau là (l)
et puis James Franco :seduction: :seduction: re bienvenue laura chou et puis nous faudra un lien qui gère :baveuh: (l)
et puis James Franco :seduction: :seduction: re bienvenue laura chou et puis nous faudra un lien qui gère :baveuh: (l)
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:21
oooh ma clem' chouuu (l) :cracrac: :baveuh:
Et toi tu gère avec mon ex-ex femme au passé pas très catholique :inlove: (l)
merci ma douce et pour le lien c'est obligatoire :brille:
Et toi tu gère avec mon ex-ex femme au passé pas très catholique :inlove: (l)
merci ma douce et pour le lien c'est obligatoire :brille:
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:27
Rebienvenue officiellement :brille: (l)(l)
Contente de te revoir parmis nous !!!! :cracrac:
Avec James en plus :baveuh:
Contente de te revoir parmis nous !!!! :cracrac:
Avec James en plus :baveuh:
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:27
Quand j'ai vu "me revoilà" je me suis demandée qui tu étais et puis après Emy a posté et ... comme par magie, j'ai deviné :D
rebienvenue honey :baveuh: t'as le nom de famille de Clyde en plus la classe :cracrac:
rebienvenue honey :baveuh: t'as le nom de famille de Clyde en plus la classe :cracrac:
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:50
Rawwwr Portman et Kunis :brille:, ça devrait être interdit d'être aussi sexy :oh: :hysteric:
En tout cas merci à vous deux :brille: :cracrac:
En tout cas merci à vous deux :brille: :cracrac:
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 15:52
tu sais que tu la kiffes la Von Bloken :inlove:
btw, hâte de voir ta fiche et ce nouveau personnage :cracrac: :brille: (l)
btw, hâte de voir ta fiche et ce nouveau personnage :cracrac: :brille: (l)
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 16:02
qui ne kiffe pas une blonde aux grandes jambes et qui en plus est diablement sexy ?
la fiche arrive doucement :huhu: (l)
la fiche arrive doucement :huhu: (l)
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 17:21
James :baveuh: welcome !
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 18:08
JAMEEEEEEEEESSSS (l) (l) (l) OMG
re bienvenue et bonne chance pour ta fiche (l) (l)
re bienvenue et bonne chance pour ta fiche (l) (l)
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Mer 23 Mar 2011 - 20:43
rawwr
merci beaucoup les filles (l) :brille:
merci beaucoup les filles (l) :brille:
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
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Inventaire Sorcier
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Re: Living in a suitcase ϟ
Sam 26 Mar 2011 - 19:15
Cher professeur
Félicitations, vous êtes admis à l'université magique de Hungcalf !
Nous vous invitons à aller déposer vos valises dans votre appartement personnel ou appartement à Norwich avant de laisser votre hibou à la volière. Si vous êtes perdu dans l'université et ne retrouvez plus vos horaires de cours (ni celles de votre club d'échecs sorciers), n'hésitez pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
N'hésitez pas à envoyer des hiboux au staff si vous avez des questions,
Have fun !
Note personnelle : MAGNIFIQUE, c'est le mot qui me vient à l'esprit quand on parcours ta fiche ! (l) je suis vraiment sous le charme de ton personnage ET QUELLE PLUME ! *o* (j'aime ton style). Bref, je te souhaite officiellement la bienvenue ! :D
- InvitéInvité
Re: Living in a suitcase ϟ
Sam 26 Mar 2011 - 19:25
oooh merci, je suis heureuse que ma fiche ait plu :brille: (l)
encore merci pour la validation (l)
encore merci pour la validation (l)
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