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Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 20:50
✤ professeur Salut !!! Moi c'est Cassandra Victoire Ledoux , j'ai 31 ans , et je suis d'origines françaises . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuelle , mais aussi fiancée et enceinte et issu d'une famille sorcière et moldue . A Hungcalf, j'ai choisi d'être professeur de Sortilèges et Enchantements , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en 32,8 centimètres de bois de merisier renfermant une plume de phœnix. et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de Girafe, à chacun ses vices. avatar Delphine || icônes Faraway |
this is my story
Comprends-tu le chant d'espoir, du loup qui meurt d'amour ?.
De l'enfance, je n'ai connu que la brûlure du temps.
« Hélène, occupe-toi de tes putains de gamins si tu ne veux pas que j’en étrangle un, grinça Florent, l’homme qui était officiellement mon père.
Fais ce que tu veux, moi je pars bosser.
Sale pute. »
Et il ne croyait pas si bien dire. En réalité, ma douce génitrice, ma chère et tendre mère, était prostituée. Etrange n’est-ce pas ? Pas tant que cela… Elle était loin d’être laide, sa chevelure blonde, pareille à la mienne, tombait en cascade sur ses épaules, elle avait un regard électrisant, nombreux furent les hommes qui eurent le coup de foudre. Un ange venu des Dieux, elle étai divine, ses pommettes saillantes la rendaient plus élégante encore, et son corps n’était que courbes parfaites et silhouette merveilleuse. Nous étions huit enfants. Cinq garçons, trois filles, et nous n’avions jamais été élevés dans l’amour bienveillant de parents aimants. Ma mère sortit de la maison, et j’entendis le moteur de la vieille Renault 5 ronfler, et s’éloigner dans la cambrousse. Mon père se retourna vers nous, un air méprisant et partit s’enfermer dans sa chambre. Thomas Ledoux était moldu, et n’avait appris que son épouse était une sorcière que lorsque leur premier enfant commença à montrer des pouvoir. Le choc, mais il était resté tout de même, méprisant plus encore ces enfants qui lui pourrissaient la vie. Par amour ? Par sens des responsabilités ? Rien de tout cela, il était resté parce que Hélène lui ramenait quotidiennement de l’argent, et ainsi il pouvait se payer le luxe d’être un junkie. Toutes les drogues avaient parcourut son sang, tous les alcools n’avaient plus aucun secret pour lui. Je savais ce qu’il faisait, la haut, dans sa chambre, il se plantait des seringues dans le bras pour ressentir la douce euphorie de l’héroïne se propager dans son corps, je ne savais pas encore quel plaisir cela pouvait donner, mais ce je savais pertinemment cependant, c’est que cela le rendait violent, et qu’il lui plaisait de se défouler sur ses enfants, ses filles notamment, plus faibles et plus jeunes. Anne, Emilie et moi étions habituées à recevoir les coups de notre père, et bien souvent, nous le laissions faire attendant que cette folie lui passe et qu’il nous laisse tranquilles. J’étais la plus jeune, et mes sœurs prenaient souvent les coups à place, me protégeant de leurs bras, mais très vite, mon père s’acharna plus encore sur moi, car je n’étais pas sans lui rappeler sa catin d’épouse : j’étais celle qui lui ressemblait le plus. Mais quel homme était-il pour ainsi supporter que sa femme aille tapiner, et coucher avec d’autres hommes que lui, dans le seul but de pouvoir se payer sa dose quotidienne de cocaïne ? Même s’il ne le montrait pas, je savais qu’il était jaloux et c’était sans doute pour cela qu’il se défoulait sur les seuls êtres qui le reliaient à sa femme. Quant à ma mère, elle n’était pas en reste pour la violence envers sa progéniture. Elle aimait écraser ses mégots de cigarettes sur la peau de ses enfants, et lorsque les plus grands partirent, j’eu droit à la double ration de brûlures.
L’année de mes quinze ans, mon père décéda d’une overdose, sans grande surprise. Ma mère ne s’en montra pas tant défaite que cela, elle hérita de la maison et fut désormais la seule responsable et figure d’autorité de ses enfants, ce qui grandissait son égo déjà surdimensionné. Sur ma fratrie, deux de mes frères et Anne moururent d’une overdose aussi. Ils avaient prodigieusement suivit les traces de leur père, et l’avaient rejoint sans demander leur reste. Mes autres frères étaient partis dès lors qu’ils avaient atteint la majorité, et moi, je m’étais retrouvée seule avec ma mère, aigrie par le temps, alcoolique, violente, et cruelle. Elle continua à me brûler de ses cigarettes, et ma peau blafarde resta marquée à vie. Je ne le vivais pas mal, j’avais toujours connu cela, pour moi, c’était normal. Ma sœur, Emilie n’avait pas tenu très longtemps après la mort de mon père, et la Cracmole qu’elle était s’enfuit de la maison pour rejoindre un couvent où elle voua sa vie toute entière au Seigneur. Quant à moi, mes pouvoirs se révélèrent très tôt, je réussis à changer la cigarette de ma mère en cigarette en chocolat pour éviter une énième brûlure, mais je ne réussis plus jamais à renouvelle le miracle. Grâce à mon école cependant, Beauxbatons, je pouvais éviter les coups quelques semaines, mais étaient obligées de rentrer pendant les vacances, à mon plus grand désarrois…
De l’adolescence, je ne connu que la piqûre de la seringue..
« Cassandra, douce Cassandra, tu es belle, ta beauté concurrence celle des astres… » Cette voix… Sa voix. Rauque, douce, mystérieuse, astrale, était-il réel, cet ange démoniaque qui me tenait dans ses bras protecteurs et destructeurs à la fois ? Ses lèvres qui parcouraient mon cou, étaient-elles aussi douces qu’elles semblaient être ? Son poison se répandait dans mes veines, tandis qu’une seringue d’écrasa sur le sol. « Laisse toi faire, sens comme tu es légère… » Il avait raison, je ne m’étais jamais sentie aussi bien. J’avais quatorze ans et je venais de subir ma première injection d’héroïne. Il s’appelait Alexandre, il était beau comme un Dieu, et son regard hypnotique en avait fait chavirer plus d’une, et c’était moi qu’il avait choisit. De trois ans mon aîné, il avait jeté son dévolu sur moi. Après l’avoir de longs mois repoussé, j’avais finit par succomber à ses charmes, et voilà qu’il m’avait fait naître. Il m’avait retiré ma virginité avec douceur et violence à la fois, quant à mon sang, il venait à l’instant de le violer à l’aide de la seringue froide qui venait de s’écraser sur le sol. « Alex… J’ai peur. » Soufflais-je, alors que le produit se répandait dans mon corps et que je sentais mon esprit s’envoler vers d’autres cieux. « Chuuut, ais confiance, mon Ange… » Et la plus grand erreur fut de lui faire confiance, justement. Je continuai à le voir chaque jour, et chaque vendredi soir il me fournissait l’héroïne que je m’injectais seule dans les veines. A chaque fois, l’injection était la même, toujours aussi délicieuse, aussi envoutante, aussi libératrice. Je me sentais vivre, alors que paradoxalement je commençais une longue descente en enfer. Je me rapprochais de mon père sans le réaliser, pis encore, je devenais comme ma mère putain, en offrant mon corps à quiconque pour un peu de drogue. En 5ème année, Alexandre n’était plus là, et j’étais devenue une véritable toxico-nymphomane. Je ne parlais pas, je me contentai d’écarter les cuisses pour ma dose quotidienne. Et j’aimais ca, tout en me détestant. Mes notes chutaient à vue d’œil, mais qu’importait, rien n’égalait la jouissance inédite que me procuraient mescaline, cocaïne, héroïne, extasie et tout autre petit bonbon multicolore. Mes professeurs se désolaient mais me laissaient seule dans mon coin, sauf un…
Il s’appelait Henri Berrard. En fin de carrière, le vieux professeur de sortilèges et enchantements ne faisait pas l’unanimité parmi les élèves. Il était aigri, méchant et avait la réputation d’être très sévère, rares étaient ceux qui avaient de bonnes notes avec lui. Pour une raison qui m’a toujours échappé, le vieillard m’avait pris d’affection. Un beau jour où je me trouvais dans les toilettes des filles, un rail de coke sur le lavabo, penchée au dessus prête à le respirer à plein poumons, il entra sans même frapper… « Professeur, ce sont les toilettes des filles », murmurai-je avec un petit sourire au coin des lèvres. Du haut de mes 16 ans, pour qui me prenais-je alors ? Je ne pris même pas la peine de cacher la drogue, je me contentais de le fixer d’un œil brillant. S’il disait quoi ce que soit, je criais au viol, et alors qu’arriverait-il au vieux professeur indiscret ? Je n’osais l’imaginer, mais m’en réjouissais déjà. A ma grande surprise cependant, Henri se contenta de m’observer, avant de murmurer de sa voix cassé et grave « En effet, Cassandra, mais je m’octroie le droit d’y entrer. Ecoute mon bien. J’ai parlé avec les autres professeurs, et j’ai remarqué que la seule matière dans la quelle tu avais des notes excellentes était la mienne. » Je le regardais, muette. Pourquoi s’était-il intéressé aux notes que j’avais dans les autres matières que la sienne ? Pourquoi ce professeur plaçait-il autant d’espoirs en moi ?
« Et alors ? N’allez pas croire que je bosse votre matière, vous êtes justes très tolérant.
Je ne crois pas que ce soit vraiment dans ma réputation que d’être très tolérant, Cassie.
Ne m’appelez pas comme ça. »
Personne ne m’appelait comme ca, je ne le tolérais pas. Personne n’était assez proche de moi pour avoir ce droit. Je ne voulais être proche de personne, je ne voulais ni ami ni famille, je n’aimais personne, et on me le rendait bien. J’avais appris à me forger une forteresse pour ne plus souffrir. Mon père était mort l’année dernière, et ma mère avait redoublé de brûlure de cigarette, ma peau s’en souvenait parfaitement. Je n’en pouvais plus d’hurler au milieu de la nuit, d’un cauchemar, de sueur froide, de pleur sans raison. Je ne voulais pas être bonne élève, je voulais juste crever, rejoindre la Faucheuse et oublier que ma misérable vie n’était qu’une divine erreur. Et pourtant, cette conversation avec mon professeur changea ma vie entière. Je compris qu’il fallait faire quelque chose de cette vie, aussi courte qu’elle serait. Arrivée en 7ème année, je me mis à bosser, juste assez pour continuer mes études supérieures. Je continuais cependant à me droguer, à boire, à coucher dans tous les lits, hommes et femmes je n’avais aucun favori… Mais quand j’avais un peu de temps, je révisais, et alors que mes notes remontaient légèrement, celles en sortilèges explosaient les compteurs, j’étais ce que les professeurs appelaient : un miracle.
J’obtins mes ASPIC’s sans vraiment savoir comment. Un optimal en Sortilèges, et de pas trop mauvaises notes en métamorphose et défense contre les forces du mal, les seules matières qui demandent une très bonne technique de la baguette. Pour le reste, c’est de justesse que je passai. Grâce aux bras longs d’Henri, j’obtenais une place dans la prestigieuse école de magie supérieure anglaise : Hungcalf. Je ne parlais pas un mot d’anglais, mais je savais que cette école était celle qu’il me fallait si je voulais réussir ma vie. Je n’avais pas encore dans l’optique d’arrêter la drogue, mais j’avais déjà un projet d’avenir, et cela ce n’était pas rien. A la fin du mois de juin, je quittai Beauxbâtons pour la dernière fois, et regagnai mon humble demeure, havre de haine et de violence. J’annonçai à ma mère que je quittai la France pour l’Angleterre, elle se vengea par quelques brûlures supplémentaires, mais c’étaient là les dernières qu’elle m’affligeait. Le lendemain, je partis, avec pour seuls bagages ma baguette et un sac à dos, vers la Grande Bretagne. Quelque seringues, un briquet, des fringues, de la poudre, des livres de sortilèges et je quittai la France sans grand remords pour apprendre la langue de Shakespeare et débuter une nouvelle vie. Plus débauchée encore… Les deux mois à Londres se passèrent pour le mieux, de nouvelles rencontrent, des petits boulots, et une maitrise de la langue qui se perfectionnait jour après jours, jusqu’à devenir totalement bilingue. Un accent français persiste toujours néanmoins, mais j’ai toujours pensé que cela pouvait être un atout. Enfin, la rentrée tant attendue arriva. J’avais dix sept ans, tout juste, et je me croyais déjà reine du monde. Je fus envoyée chez les Grymm. Je ne savais pas vraiment à quoi cela correspondait, de toute façon, je ne faisais pas plus attention aux autres que je le faisais autrefois. Je continuai à me droguer, à boire et à fumer, à lire. Je m’étais mise à la lecture des auteurs anglais, Shakespeare, Dickens, Hemingway, Austen, les sœurs Brontë… Je connaissais déjà Baudelaire et Hugo par cœur, je voulais dévorer autre chose que du romantisme tragique français. Le spleen ne m’intéressait plus, je préférai Oliver Twist et Heathcliff. Mes années étudiantes se déroulèrent dans la plus grande débauche que je n’avais jamais connue. J’enchaînais drogue sur drogue, copains sur copains, copines sur copines. Je les détestais tous, et pourtant ils voulaient tous savoir qui j’étais. Une fois encore, je ne le savais toujours pas, je me cherchais, en vain, je ne me retrouvais pas. Les années se succédèrent et mes notes semblaient s’améliorer, alors que ma santé se détériorait. Mon teint autre fois si lumineux s’était ternis, je n’avais plus envie de rien, la drogue me tuait à petit feu, mais elle restait ma seule libération quand je voyais les tâches brunâtres qui parsemaient mon épiderme meurtris. Je n’avais plus de nouvelles de ma mère, quant à mes frères et sœurs, je les avais oubliés depuis bien longtemps aussi vite qu’eux m’avaient oubliée. J’étais une marie-couche-toi là, pis qu’une prostituée, je ne me faisais même pas payer. Je cherchais l’extase, la jouissance, la folie délirante de la passion inexistence. Je ne croyais plus au prince charmant depuis longtemps, et je m’implantais lentement mais surement une lame bien aiguisée dans le cœur. Je me tuais et j’en étais consciente, jusqu’à ce que j’en décide autrement, ou du moins que mon avenir s’offrit à moi.
Ma dernière année fut celle de la révélation. Je me levais un matin avec la ferme intention de cesser la drogue, l’alcool, les cigarettes et le sexe. Oui, j’étais maîtresse de mon destin, de ma vie, et aussi libre que je le souhaitais. Je n’étais pas l’un des lâches qui n’assument pas cette imminente liberté qui nous accable ou nous fait voler. Sartre a dit « L’existentialiste est un humaniste ». J’en étais une. Et je n’avais désormais plus peur d’être heureuse. Je me mis à travailler, à devenir studieuse, comme je ne l’avais jamais été. Etonnement, j’y prenais plaisir, et je découvrais une nouvelle addiction, celle du savoir et de la connaissance, et dieu, que je prenais mon pied de cette délivrance inespérée, et enfin assouvie. J’obtins mon ultime diplôme avec classe et authenticité, pas une seule tricherie comme j’en avais toujours eu l’habitude, le travail que je venais d’accomplir était le mien, et je n’en étais pas peu fière. J’avais réussit à tout arrêter toute seule, et même si le sevrage avait été long et difficile, j’étais clean depuis un an et deux mois quand j’obtins mes MAGIC’s. Mais le chemin était encore long vers mon objectif. Je voulais devenir professeur de Sortilèges, en l’hommage à Henri, décédé un an plutôt, emporté par une tumeur magique… Je le lui devais, je me le devais. Je quittai Hungcalf sans un seul regret, et parti faire un tour du monde durant de longues années. Je découvrais des formes de magies plus profondes que je n’en avais jamais imaginé, les grands gourous indiens m’apprirent la médecine ancienne, les sorciers argentins me firent découvrir la magie des plantes, je rencontrais aussi de nombreux fabriquants de baguettes qui m’enseignèrent l’art de la baguette elle-même, du bois et de sa composition. Sans doute les années les plus riches de toute ma vie. Enfin, je reviens en Angleterre pour poster une candidature que je n’aurai jamais pensé poser…
De l’âge adulte, je ne connu que l’illusion du bonheur.
Ezechiel McArthur n’était pas l’un de ces hommes qui se laisse avoir par un décolleté pigeonnant ou des cils qui battent un peu trop, un clin d’œil égaré ou encore une main effleurée. Il était charismatique, grave, beau, sérieux, et fascinant. Ses yeux dans les miens me donnaient la chaire de poule, moi qui avais pour habituer d’étonner, j’étais à présent absorbée par cet homme qui semblait être bien plus que cela.
« Bien, Miss Ledoux, nous savons tous deux pourquoi vous êtes ici et très sincèrement, votre passé inhabituel n’est pas en votre faveur. » Je restai muette. Il savait pour mon ancienne toxicomanie, je lui en avais parlé dans l’une de mes lettres, j’avais jugé bon d’être sincère dès le début, quitte à tout perdre, car de toute façon, tout cela aurait pu ressortir tôt ou tard. Songeuse, je réfléchis un instant à ma réponse, avant d’enfin me lancer.
« L’avantage avec le passé, c’est qu’on y découvre des erreurs à ne plus renouveler. Je suis consciente de ce que je vous demande. Un poste dans votre établissement ne s’offre pas à la légère, mais j’ai travaillé très dur pour y arriver, je crois que vous devriez me laisser une chance. J’en suis intimement convaincue en réalité… » Sans doute l’un de mes pires défauts, j’étais bien trop sûre de moi. Cependant, je n’avais pas menti. J’avais travaillé de longues années au perfectionnement de mon niveau magique, dans l’unique but d’intégrer cette école en tant que professeur. J’avais beaucoup à enseigner à mes élèves, je voulais ce poste, à tous prix.
« Pourquoi vous et pas une autre ? »
« Parce que je ne suis pas comme les autres, mon passé justement m’a initié à bien des choses que les autres petits premiers de classes n’ont jamais vécu. Je saurais être proche de mes élèves, car je sais ce qu’ils vivent. Ne nous leurrons pas, la drogue circule de partout, c’est un réseau entier qui s’est tissé, et je pense connaître le milieu assez bien pour pouvoir sortir quelques élèves de cette mauvaise fréquentation. Je ne prétends pas être Merlin, mais j’ai voyagé pendant six ans pour avoir le niveau de cette école, et je suis persuadée qu’il s’agit de ma vocation. »
« Comment vous qualifieriez vous ? Quelles qualités, quels défauts ? » Cette question me déstabilisa quelque peu. Comment je me qualifierai ? Je n’en avais pas la moindre idée, car si ces quelques années autour du monde m’avaient appris bien des choses, je ne savais toujours pas qui j’étais vraiment.
« Je dirais patiente et pédagogue, passionnée et calme. Quant aux défauts, j’imagine qu’ils sont bien nombreux. Je me sais froide et parfois un peu sauvage. Je peux parfois me montrer vulgaire dans mon langage, et grinçante. Mais je travaille à atteindre la perfection… » ajoutai-je avec un petit sourire discret. J’avais peur qu’il me demande des détails sur mon passé, je n’avais aucune envie d’évoquer mes parents, ni mes déboires dans les plus précis détails. Il sembla le comprendra d’ailleurs, il se leva, me serra la main et me raccompagna a la sortie.
« Nous nous reverrons Miss Ledoux. »
C’était là le début d’une aventure débordante d’intrigues, d’humour et de passion vengeresse.
C’est à l’âge de trente ans que j’entrais dans le corps professoral de Hungcalf, en tant que professeur de Sortilèges. C’était intriguant que de se retrouver derrière le bureau et non pas à la place de mes élèves, mais tout aussi réjouissante et intéressant, je découvrais une autre facette de Hungcalf, moi qui pensais les connaitre toutes, j’étais à nouveau enchantée par le château ensorcelé. Ma première année ne fut pas de tout repos cependant, et je n’ai aujourd’hui encore pas assez de recul pour le raconter dans les détails les plus objectifs… Au milieu de l’année, je décidai de prendre un élève sous mon aile, contre son gré. Il était mon alter ego, en fait, exactement la même personne que j’étais à son âge : un junkie. Il était beau, charismatique, divin, et je crois que j’en suis tombée amoureuse. C’est à partir ce moment là que tout à chaviré. Le vœu de chasteté que j’avais fait vola en éclat, je tombais de plus en plus dans les affres de l’amour, dans la passion destructrice et fusionnelle, je ne savais pas, comment pouvais-je savoir, que je vivais sans doute la plus belle erreur mais aussi la plus histoire de ma vie ? L’homme de ma vie était un élève, et notre idylle n’était pas conventionnelle, elle était même interdite, et pourtant nombreux étaient ceux qui auraient pu découvrir notre petit secret. A ses côtés, j’enchainais conneries sur conneries. Je recommençai à boire, le trompait avec un professeur, puis fis tout pour le reconquérir à nouveau. Cela marcha, difficilement, mais sûrement. J’en étais amoureuse, que dis-je, j’en étais folle. Je n’avais plus de raison, ni d’esprit à ses côtés, seul mon cœur avait le droit à la parole. Je me piquai à l’héroïne une fois, le faisais dormir dans mon lit, le couvrais de baisers, bordel que je l’aimais. M’aimait-il ? Il me l’avait murmuré quelques fois, et j’y ai crus, trop fort. Cette réciprocité fusionnelle causa notre perte. Mon infidélité et sa jalousie mordante ne tarda pas à avoir raison de nous. Il cru que je le trompais à nouveau, alors que lui-même trouvait refuge dans le lit d’une Russe au physique parfait. Une crise de jalousie, une tentative de viol, et voilà que je partais loin de tout, loin de lui, pour panser mes plaies et oublier l’amour de ma vie, le seul qui ne m’ait jamais vraiment compris, le seul qui connaissait ma vie, qui chérissait les brûlures de ma peau, sans jamais en être effrayé.
A la fin de l’année, je quittai Hungcalf pour regagner la France, perturbée par cette année qui venait de s’écouler. Comment avais-je pu tomber amoureuse d’un de mes élèves, le plus luxurieux qui plus est ? Mon passé me rattrapait et je me lançai dans une fuite en avant pour oublier cette année en ruine que je laissais derrière moi. A Paris, je fis la rencontre d’un homme, Alan. Trente cinq ans, architecte magique, on lui devait en l’occurrence la banque sorcière de Paris. Il était beau à s’en damner, romantique à n’en plus pouvoir, et très vite notre idylle débuta dans un amour que je pensais sincère… J’avais vite oublié Lust, sans avoir recourt à un seul sortilège d’amnésie. Notre été sembla se dérouler dans une atmosphère détendue et douce. Nous voyagions dans tout le pays, il me fit rencontrer ses parents, je lui fis croire que les miens étaient décédés. De mêmes pour les brûlures sur ma peau, je lui fis croire à une varicelle qui avait très mal cicatrisée, il sembla y croire et ne posa pas plus de question. Au mois de septembre, je demandais à McArthur un congé de plusieurs mois, je devais faire le point, et je ne voulais pas revoir mon ange démoniaque trop tôt. Alan me demanda en mariage en octobre. J’acceptai la bague de fiançailles, mais demandai un délai pour le mariage, je n’étais pas encore prête. Tout semblait aller si bien pourtant. En Novembre, je me rendis à Hungcalf pour récupérer quelques affaires dans mon appartement. Je ne devais revenir qu’en janvier, et je voulais prendre quelques livres à installer dans la bibliothèque d’Alan en France. C’est là, que je le revis. Il n’avait pas changé, mon tendre amour, il était toujours aussi beau et diaboliquement attirant. Nous nous disputâmes, oui j’étais fiancée, et oui je voulais passer à autre chose. Il ne l’entendait pas ainsi, moi si. Nous bûmes beaucoup, et finîmes par passer la nuit ensemble… J’avais oublié combien faire l’amour avec lui était une libération sans nom. Au matin, la gueule de bois fut terrible, et je partis sans lui dire au revoir, le laissant dormir paisiblement dans mes draps. C’était une grosse erreur que je venais de faire, j’étais fiancée, et je devais conserver cette situations table que m’offrait Alan. Je quittai à nouveau Hungcalf pour le rejoindre en France. Enfin, le mois de janvier arriva, et je du retrouver mes fonctions d’enseignante. Je pensais avoir définitivement oublié Lust Whitaker. Et je pensais être prête à le revoir sans éprouver le moindre sentiment, ce ne fut pas le cas, évidemment mais je refoulais au plus profond de mois ces sentiments, me pensant heureuse avec Alan que je retrouvais chaque week end en France. C’est en ce même mois que je découvris être enceinte de deux mois. Et quelle horrible sensation d’effroi j’ai ressenti ce jour là… Car à la façon d’une putain sans nom, je ne savais pas de qui l’enfant que je portais été… D’Alan ? Ou de Lust ? Les deux correspondaient parfaitement… J’évitai le plus possible de croise le chemin de mon élève préféré, et assurait à Alan qu’il était de lui. De toute façon, cet enfant ne devait pas avoir comme père qu’Alan, car il lui offrirait la plus douce vie, c’était certain. J’avais néanmoins l’esprit tourmenté, et savais pertinemment que je ne saurais l’identité du père avant le terme de ma grossesse.
Les mots ne sèchent pas les pleurs, les mots ne réparent les cœurs.
Le rêve s'endort, mais pas l'espoir.
Voilà, vous connaissez mon histoire, si peu glorieuse soit-elle. Et maintenant ? Et bien, je ne le sais pas plus que vous. Nous sommes en mars, et je suis enceinte de quatre mois. Ma silhouette autrefois si gracile laisse place à un ventre rond et une poitrine plus rebondit encore. Je suis toujours professeur de sortilèges, pour combien de temps ? Surement jusqu’à ce que j’accouche et qu’on se rende compte que le bébé est celui de mon élève et non de mon fiancé présumé. Je crois que fuir la passion ne résout rien, mais y céder n’est pas plus utile. Si je suis amoureuse ? Je crois que le seul bonheur que j’aurais sera celui d’être mère. Je ne serais sans doute jamais une épouse, mais j’aurais le bonheur d’avoir un enfant, et ça
✎...Ana
Dans la vraie vie, j'ai 18 ans . J'ai connu ce magnifique forum grâce à Casimir et je ferais de mon mieux pour être là 5 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? Non. D'ailleurs, j'en avais fait la demande à Casimir xD Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que j'ai la polyo du clavier, et il m'arrive d'être glauque, des fois. . code règlement : ok by Lust |
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- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 20:54
+1
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 20:56
Faites place ! Lust le 1er, Lust le 1er !! :cracrac:
mon amûûûûr :brille: :baveuh: fais moi des Mr Freeze :grandsyeux:
mon amûûûûr :brille: :baveuh: fais moi des Mr Freeze :grandsyeux:
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 20:56
OH ! la belle Cassie est de retour (l) rebienvenue darling :brille: :brille: et puis Charlize :baveuh:
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 20:58
Arrête avec les mr freeze c'est glauque je t'ai dit... J'en mange plus jamais, c'est finit. Tu m'as fais changer d'avis dessus xDD :cracrac: Je suis fière de toi mon amour :D
Ma Nell Merci chérie
Ma Nell Merci chérie
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 21:00
Cassie (l)
Je ne suis pas validée, mais je suis bien contente de te revoir (l)
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 21:02
CASSIEEEE :cracrac:
ça fait plaisir de te revoir :lechouille:
officiellement rebienvenue (l)
ps : on se trouvera un lien qui tue entre sexy blondes profs
ça fait plaisir de te revoir :lechouille:
officiellement rebienvenue (l)
ps : on se trouvera un lien qui tue entre sexy blondes profs
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 21:04
Merci ma belle Adenow :D (tu te souviens ? Tout a commencé avec toi, pour la polyo :grandsyeux: )
Avec plaisir ma Rosie :D un lien de la mort qui tue
Avec plaisir ma Rosie :D un lien de la mort qui tue
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Mer 23 Mar 2011 - 22:02
CASSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSIE. Ma patronne de blonde débile :brille: :cracrac:
Contente de te retrouver :baveuh: (l)(l)
Contente de te retrouver :baveuh: (l)(l)
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 0:00
Cassie mon amour je t'aime :brille: n'ai pas peur de mon nouveau visage, je tente une expérience qui va faire mal 8) *OUT*
Bref je suis contente de te retrouver ici mon canari des îles :brille:
AAh et c'est effy, je précise x)
Bref je suis contente de te retrouver ici mon canari des îles :brille:
AAh et c'est effy, je précise x)
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 2:33
Ma déesse d'amouuuuuuur :cracrac: :cracrac: (l)(l) :baveuh: :inlove:
Je me devais de te dire rebienvenue officiellement :brille:
Je me suis ennuyée de toi !!! Breeeef, on va devoir se trouver un lien de la mooort !!!
Je me devais de te dire rebienvenue officiellement :brille:
Je me suis ennuyée de toi !!! Breeeef, on va devoir se trouver un lien de la mooort !!!
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 6:58
Ma Effy :grandsyeux: tu m'as manqué mon amour :cracrac: ton nouveau visage me plait bien je dois dire
Ma Barbi :baveuh: C'est un peu obligé pour le lien chérie ! :huhu:
Ma Barbi :baveuh: C'est un peu obligé pour le lien chérie ! :huhu:
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 16:44
CASSOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU, ma maman chérie (l) (l) (l) :cracrac: :brille: :inlove: :baveuh:
Gosh, je suis contente de te revoir à nouveau parmi nous et j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire de la belle Cassie :baveuh: "fiancée & enceinte" enfin re-bienvenue et pusi bonne fiche (l) (l) (l)
signé le chaton qui n'a pas de puces :canne:
Gosh, je suis contente de te revoir à nouveau parmi nous et j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire de la belle Cassie :baveuh: "fiancée & enceinte" enfin re-bienvenue et pusi bonne fiche (l) (l) (l)
signé le chaton qui n'a pas de puces :canne:
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 17:06
c'est à moi qu'elle est fiancée
*sors en faisant le paon :zen: *
*sors en faisant le paon :zen: *
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 17:08
et c'est de toi qu'elle est enceinte ? :huhu:
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 17:11
j'sais pas :huhu: faut lui demander
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 17:23
Il n'est pas mon fiancé :canne: j'en ai trouvé un en France de mon âge niak niak
et le gamin, on tirera au sort :D
et le gamin, on tirera au sort :D
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 17:37
Cassandra Ledoux a écrit:Il n'est pas mon fiancé :canne: j'en ai trouvé un en France de mon âge niak niak
et le gamin, on tirera au sort :D
re-bienvenue parmi nous ma belle blonde !!!! :hysteric: :brille: :baveuh: (l) (l)
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 17:38
Cassandra Ledoux a écrit:Il n'est pas mon fiancé :canne: j'en ai trouvé un en France de mon âge niak niak
oui mais ça c'est AVANT que je te drogue au GHB, ça viendra :huhu:
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Jeu 24 Mar 2011 - 17:39
Vade retro :canne:
Merci ma Ju :brille:
Merci ma Ju :brille:
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Lun 28 Mar 2011 - 19:05
Chère professeur, ancienne amante et junkie
Félicitations, tu es admise à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : The lion king :hysteric: et bien, elle est pas has been du tout Cassie (c'est son fiancé qui l'est :D ) Je te valide
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Lun 28 Mar 2011 - 19:10
Rawr, j'aime le "ancienne amante et junkie"
Merci amour :cracrac:
Faut savoir faire du neuf avec du vieux on n'est encore dans la vague le crois :baveuh:
Merci amour :cracrac:
Faut savoir faire du neuf avec du vieux on n'est encore dans la vague le crois :baveuh:
- InvitéInvité
Re: Cassie . Tu es beau, mon amour, quand tu me brûles les ailes.
Lun 28 Mar 2011 - 20:00
wesh ma vieille ! :cracrac: :seduction:
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