- InvitéInvité
Lust ♛ Dangerous liaisons
Jeu 31 Mar 2011 - 11:26
Missives envoyées
- A Erheÿbe:
Ce qu'il faut dire dans ces circonstances ma muse, c'est que l'homme de parole que je ne suis pas, tiendra sa promesse pour quelques heures puisque le défi en était convenu.
Ton rire de jadis fleurira-t-il à nouveau lorsque nous aurons mis fin à nos angoisses ? Il me convient à présent de me livrer à toi, si tu me crains aujourd'hui, seras-tu toujours apeurée lorsque tu découvriras mes propres affres qui me rongent l 'esprit ?
Ah mais que de prunelles quémandeuses j'imagine là, à la lecture de cette lettre. Des fossettes malignes creusant tes joues rosées et juvéniles, comme un bourgeon timoré entre les fleurs écloses, un sourire ineffable à la lecture de quelques mots arrogants s'ouvrant à la candeur de ton être... Mais ne sois pas pressée ma muse, de dévorer ma plume joueuse afin d'en connaître l'issue, car mon amour du jeu ne te posera que l'énigme de notre prochaine rencontre.
La cadence frissonne sur l'échine, l'espoir se balance entre noire et blanche. Puis un sentiment plus vif succède au soupir : la mélodie s'épanche.
Où suis-je ?
Lust
- A Erheÿbe:
Je n'ai pas il me semble, le don de clairvoyance qui me permettrait d'anticiper le moindre de tes soupirs fugaces ni tes délicieux sourires desquels je pourrais m'abreuver. Pas plus que j'ai la curiosité perfide, au point de venir t'espionner jusqu'au seuil de ta chambre intime.
J'ai le regret de t'annoncer très humblement, que l'allégresse de la chair et la passion de la luxure, m'offrent à comprendre ces délicieuses créatures que sont les demoiselles. Instants futiles à l'éphémère de leurs draps, ou envies dévorantes qui se repaissent de leurs courbes d'une durée alanguie : je me plais à croire que je connais suffisamment les candides pour savoir qu'un peu d'encre et de papier les touchent. Si toutefois la plume se fait cavalière, et le prétendant galant. Un sourire pour une pensée, de toi à moi, n'est-ce pas quelque récompense dûment gagnée ma muse ?
Mais soit, je m'incline face à la vivacité de ton esprit : notre rendez-vous dans la salle musicale me semble le plus approprié. Puisses-tu ne pas avoir peur des requiem.
Lundi à vingt heures, j'aimerais y lire notre partition.
De la musique avant toute chose...
Lust
- A Capri:
Des remords pour un adieu. Je ne pensais pas apercevoir l'ombre de ton dos si vite lorsque tu quittas ma chambre ce jour-là. J'aspirais à te garder auprès de moi, toujours. Mais j'ai failli à mes tendres serments sans vraiment le vouloir toutefois, et bien plus bourreau que victime, j'ai le coeur qui saigne de tant de regrets, qu'il me paraît plus desséché encore que ces jours bienheureux où j'ai eu la chance de te connaître.
Ma plume taillade ces quelques mots qui me mutilent tel un repenti, pour mieux te dire adieu ma Capri. Sache que je regrette ma traitrise, mais que je souhaite imposer nos distances. N'est-ce pas plus lâche et salvateur à la fois, autant que le poison se fait mortel et antidote ? Mon coeur à présent esseulé, j'aurais les catins à mes pieds, quel amer réconfort et quelle délectable déchéance.
Bien à toi,
Lust
- A Capri:
A Capri,
Je n'ai pas pour habitude de m'épancher en excuses, mais ne dit-on pas qu'une fois n'est pas coutume, autant que certains s'émoustillent sur les jours qui passent et se ressemblent, aussi je te prie de m'excuser par avance pour ma plume audacieuse. Mais puisque je n'ai pas le vocabulaire des sentiments (vois comme de mon coeur à mes lèvres les mots s'effacent et demeurent taciturnes), il me faut bien te les soumettre au moins par l'encre et le papier. Je te prierai de lire cette missive non comme mon propre procès, mais comme un désir léger de rédemption. J'entrevois déjà le satin de tes prunelles caresser mes lettres courbées, et j'envie le papier froissé d'être soumis à ton toucher délicat...
J'ai la culpabilité dans la peau, quand bien même j'ai le port outrageux d'un prince soumis aux plaisirs de la chair. Et tu ne l'ignores pas, puisque tels étaient les aveux de ma précédente missive. Mais sache que je n'ai jamais autant souffert de remords qu'en ce jour, depuis que je me sens mourir de toi. Ne me blâme pas, Capri, si je ne sais te dire les mots si doux des amants, ceux qui s'enduisent de miel et d'épices suaves... Mais j'ignore encore quels sont mes sentiments pour toi. Je sais, néanmoins, que tu demeures un pilier de ma vie, et que mon ciel bleu se plomba de virulentes tempêtes lorsque je compris la douleur que ma trahison t'avait infligée.
Je n'ai guère cédé au plaisir de la chair par vengeance, ni par frustration, ni par regret. Je ne l'ai fait que par légèreté et insouciance... A la faveur de l''impulsion d'une peur également, bien enfouie sous le feu ardent de ma fougue et de ma passion. Je ne regrette pas d'avoir demandé ta main Capri. Je regrette seulement de l'avoir fait trop tôt. Ce n'était pas notre heure, et j'ai brisé ma promesse avant de m'engager. Ainsi, je m'en sortais indemne.
Quel vil égocentrique je fais là, n'est-ce pas ? Ne m'en blâme pas minn àst, j'aime mon égotisme intense. Cela me préserve.
Il me semble que je m'égare ; ma plume se perd et vacille au gré de mes pensées et de mon coeur décédé. Ne te soumets pas à moi, Capri. Tu as tant offert à la gente masculine qu'elle t'a dépouillé jusqu'à tes propres entrailles. Pourtant, j'aurais élevé ton enfant comme le mien.
Allons donc sur le chemin de l'amitié, celle dont l'absence me ronge également. Je te propose un lieu de rendez-vous, afin que le premier pas soit amorcé. Au vu de nos fiertés claironnantes, cela me semble un bon compromis. Je laisse, galamment, le soin à la demoiselle de choisir l'endroit et l'heure. Surchargé ou dépeuplé.
Gott fyrir þig,
Lust
Missives reçues
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Jeu 31 Mar 2011 - 16:37
Me voilà bien punie de m’être persuadée de te connaître, toi mon doux caprice, lorsque tu sais si bien me surprendre encore. Ton jardin est-il tant empli de secrets que je ne saurais découvrir ? Tes mots me charment, ils le feraient pour toute autre créature, ne peux-tu envoûter nos craintes et les faire disparaître ? Ou tout au moins les miennes, que tu puisses te satisfaire de mes éclats de joie… Je crains de ne plus savoir le faire hélas, mais peut-être essayerais-je un jour pour te persuader que je vais bien. Mais toi, mon pêché interdit, quels sont donc les peines qui te dévorent l’âme, que tu penses qu’elles sauraient m’effrayer plus encore ?
Tu m’intrigues, tu me tentes, et je demeure surprise que tu parviennes à voir ce sourire étirer mes lèvres à la lecture de tes mots. Aurais-tu engagé une quelconque créature destinée à m’espionner pour le savoir ? Ou sais-tu lire l’avenir ? A moins que tu ne me connaisses bien plus que je ne te connais… Ne me fais pas plus attendre, bien que l’envie de te voir plus torturé encore ne m’étreigne pas. Ne te fais pas subir de punitions qui ne sont pas méritées dans le but seul de tenir une promesse, je ne saurais y consentir et encore moins résister à l’appel de tenter d’ôter les souffrances qui brûleront ta chair ou ton âme.
Alors où te caches-tu mon impitoyable chevalier ténébreux ? Le peu que je sais de toi me souffle que tu erres dans une partie sombre de l’école, un lieu où je ne saurais avoir ma place mais où toi tu saurais te faire maitre de l’obscurité, jusqu’à venir ravir ma peur pour en faire ton esclave. Mais j’entrevois une délicate sonate au creux de tes mots, aurais-tu eus l’audace de te dissimuler dans une pièce aux mille et une mélodies et dont l’humeur se veut inconstante ? Si la réponse à ton énigme est la bonne, me donneras-tu une heure à laquelle je te rejoindrais ou ta plume se fait-elle encore joueuse ?
Erheÿbe
Tu m’intrigues, tu me tentes, et je demeure surprise que tu parviennes à voir ce sourire étirer mes lèvres à la lecture de tes mots. Aurais-tu engagé une quelconque créature destinée à m’espionner pour le savoir ? Ou sais-tu lire l’avenir ? A moins que tu ne me connaisses bien plus que je ne te connais… Ne me fais pas plus attendre, bien que l’envie de te voir plus torturé encore ne m’étreigne pas. Ne te fais pas subir de punitions qui ne sont pas méritées dans le but seul de tenir une promesse, je ne saurais y consentir et encore moins résister à l’appel de tenter d’ôter les souffrances qui brûleront ta chair ou ton âme.
Alors où te caches-tu mon impitoyable chevalier ténébreux ? Le peu que je sais de toi me souffle que tu erres dans une partie sombre de l’école, un lieu où je ne saurais avoir ma place mais où toi tu saurais te faire maitre de l’obscurité, jusqu’à venir ravir ma peur pour en faire ton esclave. Mais j’entrevois une délicate sonate au creux de tes mots, aurais-tu eus l’audace de te dissimuler dans une pièce aux mille et une mélodies et dont l’humeur se veut inconstante ? Si la réponse à ton énigme est la bonne, me donneras-tu une heure à laquelle je te rejoindrais ou ta plume se fait-elle encore joueuse ?
Erheÿbe
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Ven 1 Avr 2011 - 1:33
Vile flatterie que celle écrite par ta main. De quoi viendrais-tu te repaitre à mes lèvres si blêmes et si candites encore ? Seule la faucheuse y trouverait de quoi s’abreuver, de vie et d’amertume… Mais toi conquérant insouciant, qu’y trouverais-tu ? Mes sourires ne sont pas aussi délicieux que tu pourrais le prétendre, quant à mes soupirs … Ils ne sont que reflets de ma langueur à ne pouvoir toucher les étoiles. Je suis pensive ce soir, tandis que j’écris ces mots à la faible lueur de ma bougie.
Voilà une confidence qui saurait me remettre à ma place, si elle n’était pas tant erronée. Toutes les femmes en ce bas-monde ne se ressemblent pas, chacune unique à sa façon. N’as tu jamais trouvé de différences à chacune d’entre elle ? Une saveur que tu ne pourrais trouver sur aucune autre ? Non, c’est là un sujet sur lequel je ne désire débattre, peu désireuse de connaître le nombre de ces audacieuses. Toutefois, tu te risques à me comparer… Je pourrai me défendre en avançant que tes mots me font sourire puisque je découvre une facette que je ne connais de toi, mais j’imagine sans peine que cela ne changerait l’avis que tu te fais déjà de moi. Aussi, je n’insiste pas, pas plus que je ne tenterai de prouver que je sais être différente de tes parfaites colombes blanches. Des mots pour rien en somme, mais il me plait de te parler par l’intermédiaire des lettres, ainsi je ne crains pas de gâcher ton humeur, ou alors, je ne le vois pas, et je peux imaginer sans retenue tes réactions, quand bien même elles s’avéreraient fausses. Et si un simple sourire te suffit, alors qu’il en soit ainsi.
Je serai à l’heure pour cet étrange rendez-vous… Mais me crois-tu tant craintive de tout ce qui m’entoure ? Voilà une image peu gratifiante de moi que tu m’offres là. Je me sentirais presque offusquée si tu ne venais pas de me persuader de t’en prouver le contraire. Les ombres qui m’effraient m’entourent sans cesse, me harcèlent et ne me laissent de moment de répit, voilà pourquoi je les crains tant. Et j’ai beau tenter de les ignorer, elles reviennent à la charge, à l’image d’un troupeau qui n’a de souhait que me piétiner.
Alors pardonne-moi d’être aussi faibles face à elles, c’est que j’ai juste égaré mon courage pour les vaincre.
Erheÿbe
Voilà une confidence qui saurait me remettre à ma place, si elle n’était pas tant erronée. Toutes les femmes en ce bas-monde ne se ressemblent pas, chacune unique à sa façon. N’as tu jamais trouvé de différences à chacune d’entre elle ? Une saveur que tu ne pourrais trouver sur aucune autre ? Non, c’est là un sujet sur lequel je ne désire débattre, peu désireuse de connaître le nombre de ces audacieuses. Toutefois, tu te risques à me comparer… Je pourrai me défendre en avançant que tes mots me font sourire puisque je découvre une facette que je ne connais de toi, mais j’imagine sans peine que cela ne changerait l’avis que tu te fais déjà de moi. Aussi, je n’insiste pas, pas plus que je ne tenterai de prouver que je sais être différente de tes parfaites colombes blanches. Des mots pour rien en somme, mais il me plait de te parler par l’intermédiaire des lettres, ainsi je ne crains pas de gâcher ton humeur, ou alors, je ne le vois pas, et je peux imaginer sans retenue tes réactions, quand bien même elles s’avéreraient fausses. Et si un simple sourire te suffit, alors qu’il en soit ainsi.
Je serai à l’heure pour cet étrange rendez-vous… Mais me crois-tu tant craintive de tout ce qui m’entoure ? Voilà une image peu gratifiante de moi que tu m’offres là. Je me sentirais presque offusquée si tu ne venais pas de me persuader de t’en prouver le contraire. Les ombres qui m’effraient m’entourent sans cesse, me harcèlent et ne me laissent de moment de répit, voilà pourquoi je les crains tant. Et j’ai beau tenter de les ignorer, elles reviennent à la charge, à l’image d’un troupeau qui n’a de souhait que me piétiner.
Alors pardonne-moi d’être aussi faibles face à elles, c’est que j’ai juste égaré mon courage pour les vaincre.
Erheÿbe
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Lun 25 Avr 2011 - 14:50
Très cher Toi, si précieux à mon cœur…
Comme j’aimerai être pythie pour voir la mine qui ornera ton visage lorsque tu constateras de la longueur de cette missive… Tant de mots pour exprimer tout ce que je ressens au fond de moi et qui ne saurait tarder à disparaître, mais aussi des réponses aux reproches que tu m’as fais par le passé. Certains passages ne te paraitront sans doute que peu compréhensibles, il te faudrait être capable de te mettre à ma place… En rien je ne t’oblige à lire tout ce charabia, brûle même cette lettre si tu ne veux rien savoir, sans doute cela vaudrait-il mieux tout bien réfléchi… Mais sache alors que cette lettre est la dernière que tu recevras écrite de ma main. Car dès lors que je l’aurai achevée, je ne la relirai pas, me contenterai seulement de laisser l’encre sécher et d’y envoyer ce hibou te la porter. Je doute que l’oiseau attende une réponse, et pour tout t’avouer mon doux caprice, je doute même que tu veuilles y répondre, alors je me contenterai de ton silence comme écho. J’aimerai être comme un Darcy pour te promettre de ne pas te renouveler l’aveu de mes sentiments, hélas, je ne suis pas de cette étoffe… J’ai besoin d’expier, plus encore d’évacuer de mes veines cet étrange venin qui rôde depuis bien trop longtemps dans les cavités de mon organe battant…
Un poison qui a commencé à se répandre il y a quelques années maintenant… Si discret que je ne l’ai pas immédiatement sentie s’écouler dans mes veines. L’histoire de mon amour pour toi a commencé alors que je n’avais que quatorze ans. Comment pourrais-je oublier ce jour où je t’ai vu pour la première fois, toi, ce cinquième année qui possédait déjà une réputation des plus sulfureuses au sein de Poudlard ? À cette époque, comme encore maintenant, je ne prêtais guère d’attention aux ragots de couloirs, mais sous ces murmures à peine voilés, j’y retrouvais bien souvent ton nom, sans que je n’eus pourtant un jour l’envie de savoir qui tu étais… L’histoire aurait été différente si je n’avais pas eu un jour cette audace de poser le regard sur toi, sans doute n’en serais-je pas là en cet instant, mais sache toutefois que, je ne regrette rien. En parfaite petite Serdaigle, je quittais la bibliothèque lorsque j’ai perçue des éclats de voix, dont la tienne. Ta réputation n’était pas à refaire, tu étais là. J’ignore la raison qui avait envenimé la situation dans laquelle le Poufsouffle s’était fourré, mais je savais que j’aurai du haïr un être tel que tu étais. D’une arrogance sans limite, d’une rare violence dans les mots. Mais je n’ai pas pu. J’ignore pourquoi, j’imagine qu’il n’existe pas de réponse à tout ce que l’on aimerait savoir… La seule chose dont je demeure certaine, c’est que l’effet que tu m’as fait n’était pas celui escompté. J’aurai put me noyer dans ton regard sans jamais vouloir en sortir, comme encore maintenant. À cette époque pourtant, tu ne me voyais pas. J’étais invisible pour toi, comme j’ai continué à l’être les années suivantes. Je t’admirais par pour ce que tu dégageais, mais pour ce que je pouvais percevoir de toi, j’aimais entendre le son de ta voix au détour d’un couloir… Écrit comme cela, je pourrai sans doute passer pour une de tes innombrables groupies, peut-être est-cela aussi une part de vérité après tout. Je n’ai jamais vraiment comprit ce que je ressentais à ton égard, était-ce seulement cette même admiration que les autres, un béguin ? Je n’ai jamais vraiment été apte à comprendre ce que mon cœur me murmurait. En vérité, je ne voulais pas même être capable de sentiments, pour qui que ce soit. Pourtant, plus je m’évertuais à t’oublier, plus tu t’ancrais dans mon esprit, menant la confusion à son paroxysme tout en m’obligeant à me tenir loin de toi. Ces mots n’ont pas de sens, je le conçois. Sans doute les choses auraient elles été différentes si je m’étais présentée à toi, si j’avais fait preuve de cette même audace que toutes celles qui te tournaient déjà autour à l’époque ? Non, à cette époque, tu m’aurais consumé sans même chercher à savoir qui j’étais. Alors j’ai patienté, t’observant de loin. J’ai pensé que le temps ferait en sorte que tu quittes mon esprit, mais rien n’y faisait. Tu étais là, devant moi, défilant chaque jour avec une autre, puis encore une… Tout en continuant d’insinuer ton venin dans mes veines. Puis tu ne m’as laissé qu’une année de répit. Toi à Hungcalf, moi encore à Poudlard. Une année à respirer, une année à souffrir de tourments dont j’ignorais tout. Merlin que je pouvais te haïr pour cette torture que tu m’infligeais alors, sans même t’en rendre compte. Je souffrais de ton absence, comme si l’on m’avait arraché une partie de mon cœur, une partie de mon âme, ou Merlin sait quoi. Est-ce à cet instant que j’ai compris que les sentiments que j’avais pour toi n’avaient rien de passager ? J’étais loin de m’imaginer pourtant, que mes tourments étaient encore moindres comparés à ceux qui m’attendaient. Tu as fini par remarquer ma présence, et moi je pouvais enfin te parler… Et même si tes regards n’étaient pas ceux que j’attendais, tu braquais enfin tes prunelles sur moi. Je n’avais pas le droit d’en demander plus. Je n’en ressentais plus le besoin. Tu me voyais, et l’espace d’un instant fugace, je t’ai appartenue de toute mon âme. Je faisais enfin partie de ton monde… Aujourd’hui pourtant, il est temps que j’en sorte… Que je m’efface. L’amour que j’éprouve à ton égard est en train de me détruire à petit feu, je me perds encore et encore dans ton regard remplie d’abysse, et j’aimerai ne plus en sortir, j’en oublie de respirer… Et j’aimerai que tu m’appartiennes pour une vie seulement, mais qui suis-je pour t’enfermer dans la cage de mon cœur ? Quel monstre serai-je si je t’entrainais avec moi dans ma chute ?
Comme j’aimerai être pythie pour voir la mine qui ornera ton visage lorsque tu constateras de la longueur de cette missive… Tant de mots pour exprimer tout ce que je ressens au fond de moi et qui ne saurait tarder à disparaître, mais aussi des réponses aux reproches que tu m’as fais par le passé. Certains passages ne te paraitront sans doute que peu compréhensibles, il te faudrait être capable de te mettre à ma place… En rien je ne t’oblige à lire tout ce charabia, brûle même cette lettre si tu ne veux rien savoir, sans doute cela vaudrait-il mieux tout bien réfléchi… Mais sache alors que cette lettre est la dernière que tu recevras écrite de ma main. Car dès lors que je l’aurai achevée, je ne la relirai pas, me contenterai seulement de laisser l’encre sécher et d’y envoyer ce hibou te la porter. Je doute que l’oiseau attende une réponse, et pour tout t’avouer mon doux caprice, je doute même que tu veuilles y répondre, alors je me contenterai de ton silence comme écho. J’aimerai être comme un Darcy pour te promettre de ne pas te renouveler l’aveu de mes sentiments, hélas, je ne suis pas de cette étoffe… J’ai besoin d’expier, plus encore d’évacuer de mes veines cet étrange venin qui rôde depuis bien trop longtemps dans les cavités de mon organe battant…
Un poison qui a commencé à se répandre il y a quelques années maintenant… Si discret que je ne l’ai pas immédiatement sentie s’écouler dans mes veines. L’histoire de mon amour pour toi a commencé alors que je n’avais que quatorze ans. Comment pourrais-je oublier ce jour où je t’ai vu pour la première fois, toi, ce cinquième année qui possédait déjà une réputation des plus sulfureuses au sein de Poudlard ? À cette époque, comme encore maintenant, je ne prêtais guère d’attention aux ragots de couloirs, mais sous ces murmures à peine voilés, j’y retrouvais bien souvent ton nom, sans que je n’eus pourtant un jour l’envie de savoir qui tu étais… L’histoire aurait été différente si je n’avais pas eu un jour cette audace de poser le regard sur toi, sans doute n’en serais-je pas là en cet instant, mais sache toutefois que, je ne regrette rien. En parfaite petite Serdaigle, je quittais la bibliothèque lorsque j’ai perçue des éclats de voix, dont la tienne. Ta réputation n’était pas à refaire, tu étais là. J’ignore la raison qui avait envenimé la situation dans laquelle le Poufsouffle s’était fourré, mais je savais que j’aurai du haïr un être tel que tu étais. D’une arrogance sans limite, d’une rare violence dans les mots. Mais je n’ai pas pu. J’ignore pourquoi, j’imagine qu’il n’existe pas de réponse à tout ce que l’on aimerait savoir… La seule chose dont je demeure certaine, c’est que l’effet que tu m’as fait n’était pas celui escompté. J’aurai put me noyer dans ton regard sans jamais vouloir en sortir, comme encore maintenant. À cette époque pourtant, tu ne me voyais pas. J’étais invisible pour toi, comme j’ai continué à l’être les années suivantes. Je t’admirais par pour ce que tu dégageais, mais pour ce que je pouvais percevoir de toi, j’aimais entendre le son de ta voix au détour d’un couloir… Écrit comme cela, je pourrai sans doute passer pour une de tes innombrables groupies, peut-être est-cela aussi une part de vérité après tout. Je n’ai jamais vraiment comprit ce que je ressentais à ton égard, était-ce seulement cette même admiration que les autres, un béguin ? Je n’ai jamais vraiment été apte à comprendre ce que mon cœur me murmurait. En vérité, je ne voulais pas même être capable de sentiments, pour qui que ce soit. Pourtant, plus je m’évertuais à t’oublier, plus tu t’ancrais dans mon esprit, menant la confusion à son paroxysme tout en m’obligeant à me tenir loin de toi. Ces mots n’ont pas de sens, je le conçois. Sans doute les choses auraient elles été différentes si je m’étais présentée à toi, si j’avais fait preuve de cette même audace que toutes celles qui te tournaient déjà autour à l’époque ? Non, à cette époque, tu m’aurais consumé sans même chercher à savoir qui j’étais. Alors j’ai patienté, t’observant de loin. J’ai pensé que le temps ferait en sorte que tu quittes mon esprit, mais rien n’y faisait. Tu étais là, devant moi, défilant chaque jour avec une autre, puis encore une… Tout en continuant d’insinuer ton venin dans mes veines. Puis tu ne m’as laissé qu’une année de répit. Toi à Hungcalf, moi encore à Poudlard. Une année à respirer, une année à souffrir de tourments dont j’ignorais tout. Merlin que je pouvais te haïr pour cette torture que tu m’infligeais alors, sans même t’en rendre compte. Je souffrais de ton absence, comme si l’on m’avait arraché une partie de mon cœur, une partie de mon âme, ou Merlin sait quoi. Est-ce à cet instant que j’ai compris que les sentiments que j’avais pour toi n’avaient rien de passager ? J’étais loin de m’imaginer pourtant, que mes tourments étaient encore moindres comparés à ceux qui m’attendaient. Tu as fini par remarquer ma présence, et moi je pouvais enfin te parler… Et même si tes regards n’étaient pas ceux que j’attendais, tu braquais enfin tes prunelles sur moi. Je n’avais pas le droit d’en demander plus. Je n’en ressentais plus le besoin. Tu me voyais, et l’espace d’un instant fugace, je t’ai appartenue de toute mon âme. Je faisais enfin partie de ton monde… Aujourd’hui pourtant, il est temps que j’en sorte… Que je m’efface. L’amour que j’éprouve à ton égard est en train de me détruire à petit feu, je me perds encore et encore dans ton regard remplie d’abysse, et j’aimerai ne plus en sortir, j’en oublie de respirer… Et j’aimerai que tu m’appartiennes pour une vie seulement, mais qui suis-je pour t’enfermer dans la cage de mon cœur ? Quel monstre serai-je si je t’entrainais avec moi dans ma chute ?
Alors je suis restée loin de toi. J’imagine que si c’était à refaire, je reproduirai cette même erreur, même si tu en arrivais à porter un regard différent sur moi. J’aurai vraiment aimé t’appartenir, être à toi le temps d’un instant, d’une heure, d’une minute… Mais sans sentiments, sans espoir que les choses changent… Je n’aurai jamais permit que tu puisses vouloir être mien. Une chose qui n’arrivera jamais n’est-ce pas ? Il y a bien longtemps que je ne compte plus sur cet espoir là. Sans doute penseras-tu que j’ai perdu l’espoir sur bien des sujets, et je ne pourrai nier. Tu as raison mon Lust. Il y a longtemps que j’ai cessé de croire en un changement en ma faveur… Je crois même que je n’ai jamais cru en ce petit papillon blanc que Pandore délivra de sa boîte. Je n’avais pas quelques jours de vie que l’on me savait déjà condamnée. Le temps était encore incertain, quelques jours ? Quelques mois ? Vingt-et-une année. Dont la dernière s’est avérée bien plus mouvementée que toutes les autres, et j’en viens à douter d’en connaître une autre. Ne me reproche pas mon manque de combattivité, tu ne me connais pas assez pour pouvoir me juger sur ce point. J’ai vu mon père remuer terre et ciel pour trouver remède à ma condition, sans succès, j’étais encore jeune lorsque je l’ai supplié d’arrêter de le faire, jeune et consciente de la situation dans laquelle je me trouvais. J’ai vécu chaque jour comme s’il pouvait être le dernier, j’ai tenté d’avoir la même vie que tout autre enfant de mon âge. J’étais si insouciante alors, ne me préoccupant que peu de mon organe battant, je l’épuisais, je me torturais jusqu’à finir dans un lit d’hôpital. Je vivais exagérément, sans jamais franchir certaines limites. Je me suis battue Lust. Bien plus que tu ne pourras l’imaginer… Puis je suis tombée, j’ai cédé face aux suppliques de mes parents de cesser d’infliger plus de mal à ce cœur si fragile, parce que je n’y survivrais pas. J’ai obéis sans protester, pour ne pas leur faire de mal. Et je hais cette vie passive. Si tu savais comme je déteste ne rien pouvoir faire sans craindre que mon cœur ne me lâche en plein milieu. Je me sens… impuissante. Je n’ai plus le courage de me battre pour rien, j’ai juste envie que cette histoire s’achève une bonne fois pour toute, que mon cœur implose de lui-même, qu’il s’arrête de battre. Seulement cette envie de m’endormir pour ne plus m’éveiller et enfin partir. C’est égoïste de ma part, j’en ai bien conscience, mais je n’en peux plus. Je suis… fatiguée.
S’il y avait encore une chance de guérison… Mais il n’y en a pas. Alors pourquoi se battre pour rien ? C’est une cause perdue d’avance, il y a longtemps que j’ai accepté mon sort, j’aimerai seulement que ceux qui savent l’acceptent de même… La faucheuse vient toujours nous chercher, pour certains, elle vient bien plus rapidement, je suis de ces élus-là. Je sais que cette réponse est peu satisfaisante, mais je n’en ai pas d’autres. Rassure toi Lust, je ne mettrais pas fin à mes jours de moi-même, je suis bien trop respectueuse de la vie pour la gâcher par un acte de ce genre. Je me contenterai seulement d’attendre.
Je ne vois rien d’autre à ajouter, sans doute l’essentiel se trouve t’il là. Comme promis, ceci est ma dernière missive, mais elle marque aussi la fin de l’étrange relation que nous avons… Je ne me tiendrais plus sur ta route, tu n’entendras plus parler de moi ni même de mes sentiments puisque tel est le souhait implicitement formulé lors de notre dernière entrevue. Si tu as lu cette lettre jusqu’au bout, merci, tu peux désormais en jeter le contenu dans le fleuve qui inspira mon prénom…
Soi heureux Lust, tu le mérites.
Une éternité de pardon pour un « je t’aime » soufflé au gré du vent. Merci pour ce que tu as fait.
Erheÿbe Lux Silvershadow.
S’il y avait encore une chance de guérison… Mais il n’y en a pas. Alors pourquoi se battre pour rien ? C’est une cause perdue d’avance, il y a longtemps que j’ai accepté mon sort, j’aimerai seulement que ceux qui savent l’acceptent de même… La faucheuse vient toujours nous chercher, pour certains, elle vient bien plus rapidement, je suis de ces élus-là. Je sais que cette réponse est peu satisfaisante, mais je n’en ai pas d’autres. Rassure toi Lust, je ne mettrais pas fin à mes jours de moi-même, je suis bien trop respectueuse de la vie pour la gâcher par un acte de ce genre. Je me contenterai seulement d’attendre.
Je ne vois rien d’autre à ajouter, sans doute l’essentiel se trouve t’il là. Comme promis, ceci est ma dernière missive, mais elle marque aussi la fin de l’étrange relation que nous avons… Je ne me tiendrais plus sur ta route, tu n’entendras plus parler de moi ni même de mes sentiments puisque tel est le souhait implicitement formulé lors de notre dernière entrevue. Si tu as lu cette lettre jusqu’au bout, merci, tu peux désormais en jeter le contenu dans le fleuve qui inspira mon prénom…
Soi heureux Lust, tu le mérites.
Une éternité de pardon pour un « je t’aime » soufflé au gré du vent. Merci pour ce que tu as fait.
Erheÿbe Lux Silvershadow.
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Sam 28 Mai 2011 - 16:30
Mon Lusty (ou peut-être est-il temps d'abandonner ce "mon" qui sonne désormais faux ?...),
Pardonne-moi d'avoir tant tardé à te répondre. Il me fallait réfléchir posément et éviter de te répondre trop sèchement. Après réflexion, je t'aurais sans doute, sous le coup de l'impulsion, adressée des reproches qui n'ont finalement pas lieu d'être.
Je ne sais pas si j'ai totalement pardonné ta trahison ni même si je le pourrais un jour. Je sais seulement que te voir ne me répugne plus et qu'il arrive parfois que ta présence me manque. Tes regrets, qu'ils soient sincères ou non, me touchent. Mais nous en avons convenu : le temps des adieux est arrivé. J'espère malgré tout que les catins qui partageront ta couche seront à la hauteur.
Adieu mon amour,
Capri
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Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Lun 30 Mai 2011 - 11:51
Mon Lusty...
"Les jours passent et ne se ressemblent pas". Je ne sais pas quel est l'idiot qui a prononcé ses mots mais si je le tenais, je l'obligerai à vivre ce que je vis et il verrait sans aucun doute qu'il a tord. Les jours passent, dans une lenteur épouvantable, et se ressemblent tous. Ils sont tous dépourvus de ta présence. Je m'étais promis de ne rien te révéler mais ma plume court sur ce parchemin toute seule.
J'essaye de paraitre forte, mais ton absence me pèse. Tu étais mon passé, mon présent et mon futur. Le seul qui ne m'avait jamais abandonné. Sans doute même le seul qui me comprenait. Et il m'a fallu mettre une croix sur ça. Et pourquoi ? Parce que tu n'es qu'humain ? Je ne dis pas que je comprend que tu ais pu faillir, ni même que je le pardonne. Mais... Est-ce une raison pour t'ignorer dans les couloirs ? Chaque détournement de regard me brise encore plus le coeur. Alors.... Ne pourrions-nous pas dépasser cela ? Nous étions amis avant; ne pourrions-nous pas tenter de revenir à des relations normales ?
Je suis prête à m'abaisser à te prier de revenir. J'ai besoin de toi. Ton amitié me manque. Tu me manques.
Capri
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Lun 30 Mai 2011 - 22:46
Mon Lusty...
Ta lettre me touche. Plus qu'il ne le faudrait sans doute. Les grands étalements de sentiments sont inutiles lorsqu'une plume laisse transparaitre autant de sincérité. Pour ma part, je ne sais manier aussi habilement que toi la plume, c'est pourquoi un rendez-vous tantôt me siérait. Que dirais-tu de demain, quinze heures dans ce café de Londres où nous allions tant ? Loin de moi l'envie de ressasser le passé mais ce café est assimilé à ton amitié et t'y retrouver marquera sans doute un renouveau. De plus, être loin de la fac' et des commérages nous fera un bien fou.
Je t'attend avec grande impatience,
Capri
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Lun 13 Juin 2011 - 13:26
Lust,
Je ne sais pas par où commencer, ni même par où il me faudra finir. En réalité, je ne sais même pas quoi te dire. Je ressens juste ce besoin irrépressible de t'écrire; un besoin qui me tenaille depuis notre dernière dispute. Nos disputes... Cela devient une habitude me semble-t-il; se voir, se dire des choses que l'on ne pense pas puis partir en claquant la porte ou en accélérant le pas pour fuir plus rapidement. Cela semble réduire à néant toutes nos tentatives pour redevenir amis, n'est-ce pas ? Pourtant, c'est rééllement ce que je veux, crois-moi.
Je devrais te détester pour ce que tu m'as fait. Et Merlin sait à quel point j'essaye de te haïr. Je me remémore sans cesse cette conversation avec Tatiana, ce moment fatidique où elle m'apprend d'un ton railleur que la salle de musique a été témoin de tes ébats ... avec une autre. Chaque fois cette même douleur aigüe s'empare de mon coeur. Je pensais qu'il était brisé et que rien ni personne n'y pourrait rien mais une fois encore j'ai eu tord : il ne semble pas assez brisé et les souvenirs se chargent de l'emietter un peu plus chaque jour. Je devrais te haïr pour ça mais je ne peux pas. Ce que je hais surtout c'est de ne pas te haïr. Ni un seul instant, ni une seule minute, ni même du tout...
Je ne t'écris pas là une longue déclaration d'amour, tu ne la mériterais pas; je tiens juste à vider mon coeur. C'est simplement égoiste. Tous ces sentiments se mélangent en moi, la haine et l'amour semblent être indissociables, et je ne sais plus quoi en faire. Je souffre de t'aimer, je souffre de ne pas te haïr. Mais surtout je souffre parce que tu ne m'aimes pas et que tu me hais sans doute.
Je n'attend rien de toi. Je sais que notre dernier rendez-vous t'a mis très en colère et même si tu ne comprendras pourquoi que plus tard sache qu'il m'a également mis très en colère. Oui, je n'attend rien de toi. Rien si ce n'est de lire cette lettre en te demandant qui je suis. Une fille capable de te tromper dès les premiers instants ou une fille blessée capable de te tromper pour te faire mal ?
Capri
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Lun 13 Juin 2011 - 14:10
"Vis ta vie, oublie la mienne". Cela semble tellement simple dit comme ça. Comme s'il me suffisait de me l'ordonner pour que mon coeur t'oublie. Soit, parlons sans détour et fermons là définitivement notre histoire.
Je t'ai aimé de tout mon être et malgré toutes mes tentatives je t'aime encore de tout mon être. Mais je ne voulais plus t'aimer, je devenais un peu trop cette petite chose fragile et pathétique courant après son amour perdu alors je suis redevenue l'espace d'un instant cette Capri à l'esprit tordu. Mais loin de m'apaiser, cette tentative de vengeance n'a réussi qu'à me faire plus de mal encore. En ta présence, je suis faible. Preuve en est que je suis incapable de garder ce secret plus longtemps. Quelle piètre vengeresse que voilà...
Je ne suis pas enceinte. Le seul homme que j'aime en dehors de toi est Tybalt, et tout le monde sait que nous sommes tout sauf amants. La vérité la voilà, fais en ce qui te plaira, il est temps que je me retire. Oui, il est temps, la Reine des glaces retourne dans son château.
Notre histoire s'arrête là. Et pour la clore définitivement, je vais donc te reprendre : "Vis ta vie, oublie la mienne."
Adieu Lust,
Capri
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Jeu 14 Juil 2011 - 13:33
Dernier message de Capri :
Lusty,
Comme mon père te l'a sûrement appris, je m'en vais. Rosie a besoin de moi en Italie et j'ai moi besoin de prendre un peu de recul. Beaucoup de recul en fait... Mes parents ne le savent pas encore mais je ne reviendrai pas. Certains diront sans doute que je fuis et à vrai dire, ils auront raison. Malgré tout ce que j'ai essayé jusque là je ne parviens ni à te pardonner ni à cesser de t'aimer alors je vais faire ce que je sais faire de mieux : fuir.
Prend soin de toi Lust. Et ... je sais que je n'ai pas le droit de te demander ça mais veille sur mes parents s'il te plait. Ils ne se remettront sans doute pas de mon énième départ et auront besoin de quelqu'un près d'eux. Ils t'adorent et seraient heureux si tu pouvais être ce quelqu'un... D'ailleurs ! - et là je passe du coq à l'âne, tu me connais assez pour savoir que c'est ma spécialité - Je n'avais pas le droit de t'en parler mais mon père compte faire de toi un de ses plus proches assistants. Félicitation, il ne reste pas grand chose pour que le Ministère soit tien.
Je joins à cette lettre un petit cadeau. Ce n'est pas grand chose, juste une photo de nous que tu ne connaissais pas. C'est celle-là que je veux que tu mettes dans ton album "ex".
Alors voilà. Je ne t'écrirais plus Lust. Et je ne reviendrai jamais. Donc Joyeux Anniversaire Lusty love...
Capri
Lusty,
Comme mon père te l'a sûrement appris, je m'en vais. Rosie a besoin de moi en Italie et j'ai moi besoin de prendre un peu de recul. Beaucoup de recul en fait... Mes parents ne le savent pas encore mais je ne reviendrai pas. Certains diront sans doute que je fuis et à vrai dire, ils auront raison. Malgré tout ce que j'ai essayé jusque là je ne parviens ni à te pardonner ni à cesser de t'aimer alors je vais faire ce que je sais faire de mieux : fuir.
Prend soin de toi Lust. Et ... je sais que je n'ai pas le droit de te demander ça mais veille sur mes parents s'il te plait. Ils ne se remettront sans doute pas de mon énième départ et auront besoin de quelqu'un près d'eux. Ils t'adorent et seraient heureux si tu pouvais être ce quelqu'un... D'ailleurs ! - et là je passe du coq à l'âne, tu me connais assez pour savoir que c'est ma spécialité - Je n'avais pas le droit de t'en parler mais mon père compte faire de toi un de ses plus proches assistants. Félicitation, il ne reste pas grand chose pour que le Ministère soit tien.
Je joins à cette lettre un petit cadeau. Ce n'est pas grand chose, juste une photo de nous que tu ne connaissais pas. C'est celle-là que je veux que tu mettes dans ton album "ex".
Alors voilà. Je ne t'écrirais plus Lust. Et je ne reviendrai jamais. Donc Joyeux Anniversaire Lusty love...
Capri
- InvitéInvité
Re: Lust ♛ Dangerous liaisons
Mer 26 Oct 2011 - 15:34
Lusty,
Je sais que tu ne t'attends sûrement pas à recevoir cette lettre et pourtant... Je voulais juste te prévenir de mon retour, finalement l'Italie ne voulait pas de moi. Et puis je suis bien mieux ici, j'en ai assez de fuir.
Je n'attend rien de toi. Notre histoire est terminée et nous n'avons plus rien à faire ensemble. Seulement je ne voulais pas que tu apprennes mon retour par quelqu'un d'autre ou que l'on se croise dans un couloir et qu'un silence gêné s'installe. Je reviens mais rien ne change. Je ne m'arrêterai pas en te croisant et je n'attendrai pas désespéremment chaque soir tes visites.
La vie continue.
..
Capri