- InvitéInvité
Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 17:56
✤ Professeur Salut !!! Moi c'est Alahna Jackee Avensmith, j'ai 34 ans , et je suis d'origine Galloise. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis Bisexuelle, mais aussi veuve et issu d'une famille de moldus . A Hungcalf, j'ai choisi d'enseigner l'étude des moldus , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de noisetier, 20,4 cm, souple, un cheveux de vélane. et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de Wombat. avatar Morrigan || icônes Intoxicate |
this is who i am
« There is a lot of words to define people.
But are they saying everything? »
But are they saying everything? »
✎...Blondie
Dans la vraie vie, j'ai 22 ans. J'ai connu ce magnifique forum grâce à Bazzart et je ferais de mon mieux pour être là 5 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? oui . D'ailleurs, j'en avais fait la demande à Emy :baveuh: :baveuh: :baveuh: :baveuh: Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que "C'est mon mari, il est pas beau mais il est pratique " - Florence Foresti. code règlement : Okay by Erhy |
icônes by Intoxicate
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 17:56
this is my story
« It wasn't fair! You were wrong! But you didn't care!
'Cause in your head, you were never wrong! »
'Cause in your head, you were never wrong! »
-----
Le soleil brille. Souvenir certainement futile et pourtant je peux encore sentir la chaleur de ces rayons sur ma peau. Je marche guillerette sur cette route qui me ramène chez moi. Dans ma main, mon dernier relevé de note. Il est bon je le sais. Et demain c'est mon anniversaire. Il m'a promis une belle surprise. Il a promis que pour mes 8 ans j'aurais un sublime anniversaire. Et moi je ne m'attends pas à une grande fête, à de nombreux et beaux cadeaux. Non, tout ce qui me vient à l'esprit c'est un pique-nique en famille dans le parc. Pas de cris, pas de bataille. Une belle journée. En arrivant devant la porte de la maison je marque un temps d'arrêt. Essayer de prendre la température à l'intérieur, voir ce qui m'attend là dedans. Il n'y a pas de bruit, pas un mot. Il dort peut être et maman n'est pas rentrée du travail. Alors je rentre, gardant sur mon visage mon sourire. Quand je referme la porte je l'entends marmonner quelque chose avant qu'il ne daigne se redresser sur son canapé. « Aly', viens par là! ». Sans lui répondre, je pose mon sac, retire mes chaussures et ma veste et vais vers lui, toujours souriante. Arrivant devant lui je lui pose un bisou sur la joue avant de lui tendre mon relevé de note. « Bonjour papa. Tient, regarde c'est mes notes. ». Je suis fière de lui montrer. Et ses doigts épais ne tardent pas à s'emparer du document. Et je reste debout devant lui, me dandinant un peu d'excitation, de stress aussi je crois. J'ai réussi, je le sais et demain sera une belle journée, pourtant en voyant son visage quelque chose ne va pas. Il ne dit rien et je tourne la tête pour regarder un peu la pièce. Des bouteilles de bière, une de whisky. Je soupire mentalement. « Je vais ranger un peu. ». Ce n'est pas tellement pour lui faire plaisir à lui. Je sais que maman va rentrer tard et si je nettoie pas avant qu'elle arrive, elle devra le faire, alors autant l'aider. Au moment ou je pose mes doigts fin sur la première bouteille de bière, j'entends de nouveau sa voix. Plus dur, plus froide. « Tu te fiches de moi Aly'? Tu ramènes un B en histoire? J'ai passé toute une journée à te faire réviser et tu me ramènes un B? Tu te fiches de moi pas vrai? ». Je me redresse vers lui au moment où je le vois se lever. Un B en histoire oui, la seule note qui ne soit pas un A et bien évidemment, lui il l'a vu. J'ouvre la bouche pour lui dire que non, mais n'en ai pas le temps que sa main rugueuse vient claquer contre ma joue. Fort oui, mais pas suffisamment pour me faire tomber. J'en ai marre, c'est pas juste. Je plonge mon regard dans le sien. « C'est qu'une note, toutes les autres sont bonne! C'est pas juste que tu t'énerves, j'ai travaillé dur! ». Je me retiens de lui dire que cette fichu journée où il m'a soit disant fait réviser, il l'a passé dans la cuisine avec ces amis à jouer au poker. J'ai bien fait, parce que déjà je vois dans son regard cette lueur désagréable que je ne connais trop bien. Je ne sais pas comment il a fait pour attraper une bouteille vide sans se casser la figure. A croire que l'ivresse et la colère nous fait trouver des ressources que l'on ne se connait pas. « Tu te fous vraiment de ma gueule Aly', c'est pas possible. ». Un bruit de verre. Il vient de fracasser la bouteille sur le dossier du canapé. Je fais un pas en arrière. J'ai peur oui, cette sensation désagréable me parcours de part en part. Je ne sais pas ce qu'il compte faire avec ce bout de bouteille cassée. J'ai peur, mais je ne bouge pas. Ce n'est pas juste, sa réaction n'est pas juste. Moi j'étais si contente et lui, lui il ne l'est pas encore. Je n'ai pas envie de courber l'échine alors que j'ai raison. « Mais non! Un B c'est bien aussi! ». Moi aussi je suis ferme. Merde j'ai raison je le sais. Mais lui ne l'entend pas de cette oreille et il ne se soucis pas de la porte d'entrée qui vient de s'ouvrir pour laisser entrer ma mère. Il veut me frapper avec ce qui lui reste de sa bouteille, je le sais, le vois. Seul réflexe, tendre les mains devant moi. Je sens la morsure du verre coupant sur ma main droite. Je sens la douleur qui s'immisce tout doucement tout le long de mon bras. Et puis blackout. Je ne me suis pas évanouie non, j'ai juste oublié, plongée dans un flou total. Je sais que ma mère m'a emmenée à l'hôpital, qu'on a recousue ma main. Je le sais parce qu'il y a cette fichue cicatrice toujours là pour me le rappeler. Je le sais parce qu'on me l'a raconté, mais je ne m'en souviens pas vraiment. Mais une chose reste bien dans ma tête. Les mots de mon père quand on est rentré après ça. « Tu peux oublier ta belle surprise pour ton anniversaire, tu ne la mérites pas. ». J'ai bien vu le regard suppliant de ma mère, mais elle n'a rien dit. Encore une fois elle s'est tue et a suivi l'humeur de mon père. Et moi, j'ai passé le jour de mon anniversaire enfermée dans ma chambre, à pleurer. -----
Et des moments comme celui là, il y en a eu de plus en plus à mesure que je lui tenais tête. Mais j'avais raison et je ne voulais pas être docile. Je ne comprenais pas ma mère. Lui en voulais, me réfugiais dans mes rêves. Toujours les mêmes, moi avec une famille aimante et heureuse. Mais bien vite la réalité me faisait face. Elle m'emmerdait, me faisait mal, mais je gardais la tête haute et traversais ces épreuves en gardant l'espoir qu'un jour tout ça prendrait fin. Et j'avais raison d'espérer. Je l'ai sus l'année de mes 11 ans que cet espoir n'avait pas été vain. Je me souviens que quand la lettre de Poudlard était arrivée on a tous les trois été surpris, bien qu'en y repensant, ma mère un peu moins que nous. Moi, j'étais une sorcière et j'allais intégrer la grande école de Poudlard. J'ignorais ce que cela impliquait vraiment, je savais juste que c'était à Londres, ou tout près et que de fait, j'allais m'éloigner d'eux, du moins pendant les cours. Mon père avait été contre pourtant. Et c'est la première et seule fois où j'ai vu ma mère lui tenir tête. Il ne m'a jamais accompagné pour aller faire mes achats, ni pour n'emmener à Londres prendre le Poudlard express. Non, mais moi j'entrevoyais là ma liberté. Et je n'avais pas tout à fait tord. C'est à partir de Poudlard que j'ai commencé à me forger des bons souvenirs. A commencer par le jour de ma répartition, la découverte d'un nouveau monde insoupçonné. « You are from the brave.
The red and gold ones are made for you. »
The red and gold ones are made for you. »
-----
J'ai appris que tout ne serait pas totalement rose non plus à Poudlard. Déjà il fallait supporter les attaques des serpentards contre les griffondors, ajoutez à ça que je suis une née moldue et vous comprendrez vite que j'étais la tête de truc de certain. Mais étrangement, c'était vraiment facile à supporter. Parce que quoi qu'il puisse arriver, j'avais des amis, une famille. Le plus dur fut de retourner chez moi après la fin de ma première année. Je me rappelle avoir regardé le château avec beaucoup de nostalgie. Et tout le long du trajet jusqu'à Londres j'avais eu cette fichu boule au creux de mon estomac. Et j'avais eu raison d'avoir peur ce jour-là. Il avait décidé de venir avec ma mère me chercher. Pas un mot n'avait été prononcé dans la voiture, ne faisant qu'amplifier cette boule de stress que je m'efforçais comme je le pouvais d'oublier. J'ignore ce qui a pu se passer durant mon année scolaire. J'ignore ce que mon père a fait à ma mère. Ce que je sais, c'est qu'à mon retour, elle était devenue violente envers moi elle aussi. Et je ne pouvais plus compter sur ses bras réconfortant désormais. Tout ce qui m'attendrait chaque fois que je rentrerais dans cette maison, que je ne considérais plus comme mienne, ce serait de la violence. Et je n'ai rien dit. J'ai encaissé les coups la tête haute, les provocants parfois. Et à chaque rentrée ils me voyaient heureuse, heureuse de les quitter, heureuse de retrouver ma vrai famille, et ça bon sang, ça les faisait vraiment chier. Et a Poudlard j'ai trouvé celui que je pensais être l'amour de ma vie. En un regard j'ai su que je me marierais avec lui. Vous trouvez ça stupide? Peut être. Et pourtant j'appartiens à celles qui pense qu'on sait toute suite dans les 3 secondes. Et quand mes yeux ont rencontré les siens j'ai su. Et j'avais raison. Deux semaines plus tard nous formions officiellement un couple. Et ça a duré, ce n'était pas juste une amourette. Quand on est arrivé à la fin de notre septième année, il m'a demandé en mariage, après 2 ans. Haa oui... Poudlard me laissait vraiment bien plus de bons souvenirs que de mauvais.-----
Jackson et moi nous nous sommes mariés le 3 Aout. C'était une belle cérémonie, quelque chose de grandiose vraiment. Nous n'avions pas pu faire aussi splendide que nous avions pourtant prévu au départ. Oui, parce qu'il s'avérait que nous avions dû avancer la date de notre mariage parce que mon Jack' devait partir en Russie pour sa première missionpour le ministère au Département de Contrôle et de Régulation des Créatures Magiques. Je n'avais pas voulu qu'il me parle plus de sa mission, je savais que je m'en inquiéterais trop sinon. Nous avions donc juste avancé le mariage. Parce que même s'il savait qu'il allait passer une longue année loin de moi, il voulait toujours que je deviennes sa femme. J'avais fait une croix sur certains petits détails, mais ce jour avait tout de même été le plus beau de ma vie. Il annonçait surtout la fin de ma dépendance à cette famille de moldu qui me détestait tant. Ils n'avaient d'ailleurs pas daigné venir à mon mariage, quand bien même je les avais invités. Mais je m'en fichais. J'avais fait une croix sur eux, je ne voulais plus avoir à faire à eux, alors au final c'était tant mieux. Et alors que lui partait pour la Russie, moi je me préparais à reprendre mes cours à Hungcalf. N'ayant pas tellement d'idées précise de ce que je voulais faire, j'avais choisi Justice magique, prenant soin toutefois de prendre Etude des moldus en option supplémentaire. Et la vie continua paisiblement pendant une année. - InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 17:56
this is my story
« I thought i could be stronger in this kind of situation.
The truth is, without you my little girl, he could have kill me, i won't have flinch. »
The truth is, without you my little girl, he could have kill me, i won't have flinch. »
-----
J'étais en train de préparer le repas du midi, ma petite Emily, du haut de ces cinq ans, était en train de s'amuser pas très loin de moi. En entendant la porte de la maison s'ouvrir je fronçais les sourcils. Ce n'était pas normal, Jack' aurait dû rentrer plus tard, bien plus tard. Et j'entendais déjà Emily courir dans les bras de son père. J'aurais aimé l'en empêcher. Je n'aimais jamais la savoir près de lui quand il avait bu, or je savais qu'il l'avait fait, sinon il aurait été au travail. Je retenais mon souffle un instant, n'étant rassurée qu'une fois que je pus entendre les bruits de pas de mon enfant revenir où elle était initialement. J'entends ces sabots cogner contre le carrelage. Je grimace doucement alors que je l'entends s'approcher de moi. Je n'aime pas quand il est dans cet état. Et déjà je le sens tout proche de moi, je sens son haleine qui empeste l'alcool. « Qu'est-ce que tu nous as préparé? ». Je me retourne vers lui et jette un coup d'oeil à Emily qui nous regarde. « Un ragout. ». Et je le vois s'éloigner pour aller s'installer à la table. Je sais très bien ce que ça veut dire. Attrapant une assiette, je le sers, en bonne femme au foyer que je suis. Moi qui avais toujours dit que je ne vivais pas le calvaire de ma mère... Je visais pire, parce que moi je n'avais pas un travail où ne plus penser à ça. Posant négligemment l'assiette devant lui je n'attend pas même un merci. Je le vois gouter et grimacer presque aussitôt. « Bon sang! Quand est-ce que tu vas te décider à cuisiner correctement merde! ». Je serre les dents grimace et le regarde se lever et se diriger vers moi. Mais Emily a compris avant moi. Elle n'a que cinq ans, mais sait déjà comment son père fonctionne. Je ne sais pas comment elle a fait pour arriver entre nous aussi vite, mais je la vois s'accrocher à la jambe de son père. « Papa, dis tu viens jouer avec moi? » « Dégage toi! ». Et à ces paroles il l'a détache de lui et la repousse violemment. Trop violemment et il le sait. Mes yeux se font dur, menaçant. Il pouvait me toucher, me frapper, mais jamais il n'avait le droit de lever la main sur elle. Je le lui avais déjà dit. Et comme s'il avait compris que je ne veux plus le voir, il fait marche arrière au point finalement de ressortir complètement de la maison. -----
Ce jour là, j'ai pris mes affaires et celles d'Emily et on est parti. Le plus loin possible. Il était impensable pour moi que ma fille vive le calvaire que j'avais vécu enfant. Je ne voulais pas que son corps soit marqué de cicatrice comme pouvait l'être le mien. Non, Jack' avait dépassé les bornes. Pourtant il me faisait si peur, que je passais les années qui suivirent à me cacher et à cacher ma petite fille. Nous bougions sans cesse. Nous avions visité une bonne partie de l'Angleterre quand je décidais de m'éloigner un peu plus. Destination la France. Nous y restions près d'un an et demi. J'avais toujours été attirée par ce pays, avec Emily nous l'avons visité de font en comble. Puis, nous avons pris destination pour l'Allemagne. Berlin pour être exacte. Mais j'étais fatiguée de toujours fuir. Cela faisait deux ans que nous l'avions quittés, j'osais au fond de moi espérer qu'il ne nous cherchait plus. Que nous étions libre. Je prenais alors une grande décision. Emily et moi resterions définitivement à Berlin. Nous recommencerions notre vie toutes les deux. Ce fut un peu difficile au début, tant financièrement qu'avec la langue. Mais on s'y est faite. Je me fondais dans la masse de moldu, priant que pour les pouvoirs de ma fille ne se dévoilent jamais en présence d'eux. Et après quelques temps de galère je trouvais un job en temps que serveuse dans un fast food et nous pouvions enfin vivre un peu mieux. Et j'oubliais Jack', petit à petit. Du moins j'essayais mais les question de ma fille ne rendait pas la chose plus simple. Je voulais refaire ma vie, mais je me sentais bien seule. Jusqu'au jour où je rencontrais Lara. Une belle moldu allemande qui avait su capturer mon attention en un regard. J'étais perturbée par cette jolie blonde. Non pas parce qu'elle était une femme et que mon coeur s'enflammait en sa présence. Non, bien parce qu'elle me faisait me sentir, bien, en sécurité, tout comme je l'avais ressentit la première fois que j'avais vu Jack'. Et soyons franc, ça me faisait peur, parce que j'avais déjà été déçue par ce sentiment. Pourtant je fus incapable de l'empêcher de rentrer dans ma vie. Le contact avec Emily fut presque aussi rapide qu'avec moi. J'attendais tout de même 6 mois avant de me laisser complètement aller, avant de lui accorder cette place si importante dans ma vie. Enfin ma nouvelle vie pouvait commencer. Avec elle, nous étions vraiment une famille. Emily, Lara et moi. « You should told me the truth before.
But whatever you did to me, you're still my mother. »
But whatever you did to me, you're still my mother. »
« Aly', ma tendre enfant,
j'espère sincèrement que ce hibou saura te trouver où que tu sois. Je suis consciente ma douce enfant qu'elle vient trop tard. Bien trop tard. J'espère que tu trouveras dans ton coeur la force de me pardonner. Quand j'ai rencontré ton père c'était quelqu'un de bien tu sais. Il était doux, romantique, adorable. Il n'avait rien à voir avec cette image de monstre que tu dois avoir de lui. J'aurais aimé avoir le courage de le quitter, de ne pas le laisser te faire ce qu'il t'a fait. J'ai été faible. Trop faible. Et comme si le laisser te traiter de la sorte n'avait pas été suffisant, j'ai été aussi violente avec toi... Ton père est mort il y a trois ans tu sais... Et je pense que je ne tarderais pas à le suivre dans la mort ma douce. Mais avant de m'éteindre, j'ai besoin de dissiper ce secret qui me pèse. Toute ma vie je t'ai mentis mon enfant. Une seule fois je me suis élevée contre ton père... T'en souviens-tu? Je suis sûre que oui. Mais tu ignores sans doute pourquoi. Alahna, ma tendre, si je t'ai fait croire toutes ces années que je n'étais qu'une moldue comme toutes les autres c'était bien parce que j'avais honte de moi même. La vérité ma douce enfant, c'est que ta mère est une cracmol. Et je t'ai tant jalousée quand il s'est avéré que toi, fille d'une cracmol et d'une moldue tu étais bien plus magique que moi qui venait de deux parents sorcier. Mais cela a t'il encore de l'importance aujourd'hui? Mon corps me rappelle que je suis bien plus moldue que je ne le voudrais mon enfant. Et c'est là la véritable raison de cette lettre. Pour tout te dire, je suis bien incapable de l'écrire moi même et je profite qu'il me reste encore suffisamment de lucidité pour qu'on l'écrive pour moi avant qu'il soit trop tard.Aly', je ne t'ai jamais parlé de ta grand-mère. Tu ne l'as jamais connu pour dire vrai. Elle est morte quand j'étais très jeune. De la même maladie qui me ronge, et qui peut être te ronge aussi en silence. Huntington, mon enfant. Tu n'as certainement encore aucune idée de ce que c'est, mais saches que c'est génétique. Ma douce enfant, j'aurais tant aimé t'épargner tout ça. Peut être que la vie t'a épargné ça, peut être que tu as la chance de tenir de ton père. Je l'espère sincèrement. Mais Aly', mon ange, il faut que tu saches... J'ai vécu toute ma vie dans l'attente des premiers symptômes. Si j'avais été moins fière, si j'avais accepté de savoir ce que le futur me réservait, alors peut être que j'aurais vécu autrement... Aly', je ne sais pas si je serais encore en vie quand tu auras cette lettre... Je ne sais pas quand j'aurais la force de te l'envoyer et le temps qu'il faudra à l'oiseau de te trouver... Mais je garde l'espoir fou de te revoir un jour mon enfant...Ta mère, qui t'aime malgré tout. »
J'avais peiné à lire cette lettre jusqu'au bout. J'avais été obligée de m'asseoir sur le bord de la baignoire. Les larmes avaient coulé le long de mes joues sans que je n'essaie de les retenir. J'entends la porte s'ouvrir et je me redresse, essuyant les larmes d'un revers de ma main. Je n'ai pas envie de pleurer pour eux encore une fois. Je n'ai pas envie de montrer à quel point la lettre de ma mère me touche et m'attriste. Pourtant quand je sens ses bras me prendre et m'attirer contre elle, je ne peux contrôler mes sanglots... Et contre Lara je me laisse aller...
-----
La lettre que j'avais reçu m'avait franchement mise dans un sale état. D'autant plus qu'une note supplémentaire avait été ajoutée par une tierce personne, m'indiquant que l'état de ma mère était au plus mal, que ces jours lui étaient comptés. Aller la voir c'était retourner en Angleterre et malgré les années qui avaient passé, j'avais toujours peur. Et pourtant, j'y songeais depuis déjà un moment. Emily allait avoir 11 ans bien vite. Je voulais qu'elle étudie à Poudlard comme je l'avais fait. J'avais hésité pendant un long moment... Et puis, Emily, Lara et moi étions partis pour l'Angleterre. Nous avions trouvé une petite maison tranquille non loin de Londres. Et moi, j'avais été voir ma mère. J'avais été voir ce que je risquais de devenir un jour. Un légume. Il n'était pas question que nous relions quoi que cela soit, elle était bien incapable ne serait-ce de me reconnaître. Pourtant, je crois que si je n'étais pas revenue, je l'aurais regretté toute ma vie. Et comme elle l'a souhaité, j'ai été testée pour savoir si moi aussi j'allais finir ainsi. La réponse est oui. Je n'ai pourtant pas de symptôme encore aujourd'hui, mais je n'en suis pas à l'abri... Mais je me refuse à y penser... « I'll miss you forever, you were my real soulmate i'm sure of it.
Now, i'm just gonna play, juste like life is playing with me. »
Now, i'm just gonna play, juste like life is playing with me. »
-----
Ce n'est jamais facile, mais il faut se remettre sur pied. Je n'avais pas le choix, je le devais à Emily et à Lara aussi. Ma vie était faite que de douleur et de déception, je devais faire avec c'était comme ça. Mais j'étais pas faite de ceux qui s'abattaient sur leur sort et même s'il m'a fallu un peu de temps, je me suis remise sur pied. Je n'avais plus à fuir, à me cacher. D'une certaine manière, cette épreuve douloureuse m'avait rendu ma liberté. Et je ne voulais plus être qu'une simple serveuse. Je crois qu'au fond de moi, j'avais toujours voulu enseigner, alors quand j'ai su qu'Hungcalf cherchait un professeur d'Etude de moldu, j'ai postulé. Le monde moldu avait été celui qui avait bercé la majeure partie de ma vie, j'étais donc bien placée pour en parler à de jeunes sorciers s'y intéressant. Et puis, j'avais envie de partager avec d'autres. Envie de tendre la main à ceux qui en avait besoin. Et puis, je voulais aussi mettre un peu d'argent de côté, pour ma petite Emily. Parce que je sais, que dans un futur certainement moins loin que je ne le voudrais, je ne serais plus capable de lui apporter ce dont elle a besoin, qu'à peine je pourrais la reconnaitre surement. Et je ne veux pas qu'elle se retrouve sans rien. Moi, en attendant, je profite de la vie. Je m'amuse, ne me refuse rien. La vie est courte, bon sang, profitez en! - InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 18:09
Oh Ali quel bon choix :baveuh: Bienvenue parmi nous en tout cas :brille:
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 18:33
"C'est mon mari, il est pas beau mais il est pratique " - Florence Foresti.
DAMNED qu'est-ce que j'ai aimé cette réplique ->
BIENVENUE PARMI NOUS :brille: très bon choix d'avatar (l) (l)
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 19:49
re-bienvenue SEXYTEACHER ! :baveuh:
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 19:50
Foresti ! et son avion Barbie la poufiasse, juste mythique X)
re bienvenue (a)
re bienvenue (a)
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 20:11
Merchi (l). Oui Ali est juste :baveuh: .
Ruth : Cette réplique m'a tuée, à 4H du mat' j'ai manqué de réveiller toute la maison XD.
Et Barbie grosse menteuse . Mais l'avion n'a pas été homologué parce qu'il est bleu ciel et qu'on le voit pas =/ . C'est dommage l'innovation pour se débarrasser du groupe Ozone était pourtant pas mal .
Ruth : Cette réplique m'a tuée, à 4H du mat' j'ai manqué de réveiller toute la maison XD.
Et Barbie grosse menteuse . Mais l'avion n'a pas été homologué parce qu'il est bleu ciel et qu'on le voit pas =/ . C'est dommage l'innovation pour se débarrasser du groupe Ozone était pourtant pas mal .
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 20:23
L'avion il a 3 sièges, PAS HUIT!!
Rebienvenue! (l) (l)
Rebienvenue! (l) (l)
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 20:24
Il faudra trop un lien Kitty / Alahna...
Ali Larter roooooooocks ! T'as trop de bon choix ma baveuse :brille:
Rebienvenue ! :inlove:
Ali Larter roooooooocks ! T'as trop de bon choix ma baveuse :brille:
Rebienvenue ! :inlove:
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 21:02
Rebienvenue :baveuh:
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Jeu 5 Mai 2011 - 21:51
Merci belles demoiselles
Oui il faudra un lien :inlove: .
Et voui Ali elle rocks, le seul film classé horreur que j'ai jamais vu elle jouait dedans :brille:
Emy E. Bing a écrit:Il faudra trop un lien Kitty / Alahna...
Ali Larter roooooooocks ! T'as trop de bon choix ma baveuse :brille:
Rebienvenue ! :inlove:
Oui il faudra un lien :inlove: .
Et voui Ali elle rocks, le seul film classé horreur que j'ai jamais vu elle jouait dedans :brille:
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Ven 6 Mai 2011 - 13:12
Dear Teacher
Félicitations, tu es admise à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans tes appartements avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : MA-GNI-FIQUE fiche ! *-* c'est tout ce que j'ai dire ! Certes longue, mais ce fut un plaisir ! Alahna est vraiment super intéressante et j'ai bien hâte de voir comment elle évoluera à Hung. Mais c'est quoi cette fameuse maladie génétique ? o,O
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Ven 6 Mai 2011 - 13:30
Merci beaucoup :brille: .
Sa maladie c'est la chorée de huntington ou maladie de huntington. Concrètement ça se traduit par une dégénérescence neuronale affectant les fonctions motrices et cognitives aboutissant à une démence. La maladie se développe vers 40-50 ans de manière général, donc elle a encore un peu de temps devant elle . ( C'est la même maladie que numéro 13 dans docteur House si jamais tu regardes XD ).
Sa maladie c'est la chorée de huntington ou maladie de huntington. Concrètement ça se traduit par une dégénérescence neuronale affectant les fonctions motrices et cognitives aboutissant à une démence. La maladie se développe vers 40-50 ans de manière général, donc elle a encore un peu de temps devant elle . ( C'est la même maladie que numéro 13 dans docteur House si jamais tu regardes XD ).
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Ven 6 Mai 2011 - 13:40
Larter :baveuh:
- InvitéInvité
Re: Alahna | Fate doesn't mean that you have to be depressed
Ven 6 Mai 2011 - 14:25
Alahna J. Avensmith a écrit:Merci beaucoup :brille: .
Sa maladie c'est la chorée de huntington ou maladie de huntington. Concrètement ça se traduit par une dégénérescence neuronale affectant les fonctions motrices et cognitives aboutissant à une démence. La maladie se développe vers 40-50 ans de manière général, donc elle a encore un peu de temps devant elle . ( C'est la même maladie que numéro 13 dans docteur House si jamais tu regardes XD ).
*ici Olivia*
Ha oui je vois !!!
Enfin c'est pas marrant, mais j'adore les personnages maltraités ! (a)
En tout cas ça risque d'être super intéressant !