- InvitéInvité
Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 19:17
✤ correspondants Salut !!! Moi c'est Baby Angeline Murray , j'ai 20 ans , et je suis d'origine française . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis Hétérosexuelle ... enfin, je crois , mais aussi Célibataire et issu d'une famille de moldus . A Hungcalf, j'ai choisi la Botanique et maîtrise de la faune , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois d'aubéphine, vingt-six centimètres et plume de phénix et avec, je suis capable de réaliser un patronus incorporel. avatar bazzart || icônes tumblr |
this is my story
« Les apparences sont parfois trompeuses, » avait-on dit. Il est si aisé de rappeler ce dicton, lorsque la situation s'y prête, néanmoins qui pourrait prétendre avoir acquis cette notion ? Personne. Depuis notre plus jeune âge, nous nous complaisons dans l'image que nous reflétons, et nous jugeons ceux qui ne cadre pas à l'idée que nous nous faisons de la normalité. Notre perception du monde est bercée par des normes, et si une personne se démarquait en imposant les siennes, les critiques tombaient et un rejet s'appliquerait. Car l'Humanité est ainsi, la différence ne l'intéresse pas, Elle la repousse comme un virus mortel. Et c'est pourquoi à vos yeux, je resterais toujours cette femme en décalée, celle qui impose ses règles, méprisant les vôtres, et rejetée par la société.
Baby elle est : Créative Extravagante Réservée Dépendante d'affection Altruiste Intimidée Intuitive Tolérante Douce Maladroite Ingénue Naïve Têtue Peu Rancunière Patiente Encaisse facilement Chaleureuse Gentille Peu influençable Perfectionniste Sincère Souriante Optimiste Audacieuse Intelligente Rêveuse Fragile
✎...TON PSEUDO
Dans la vraie vie, j'ai 15 ans et quelques . J'ai connu ce magnifique forum grâce à Ruth, cette magnifique personne :D et je ferais de mon mieux pour être là 5 / 7 ! Si j'ai un double compte? oui, c'est la plus bonne des wright -> . D'ailleurs, j'en avais fait la demande à Zachary Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que qui de l'oeuf ou de la poule, est apparue en premier ? :D * out *. code règlement : ok by Lust |
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- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 19:17
Je restais droite et tranquille, tandis que maman m'habillait d'une charmante robe que nous avions acheté la veille. J'aurais très bien pu le faire seule, mais elle désirait le faire elle-même et je n'avais pas envie de la contrarier si cela lui faisait plaisir. C'était mon premier jour d'école aujourd'hui, et si j'étais moi-même anxieuse, mes mamans l'étaient deux fois plus que je ne pouvais l'être. Je ne savais pas d'où provenait cette angoisse qui nous habitait toutes les trois, néanmoins je devinais que ma nervosité était vraisemblablement déclenchée par celle de mes maternelles. Après quelques instants, elle lissait le plis du tissu : selon elle, je devais être parfaite aujourd'hui. J'ignorais la raison de cette succession d'attentions particulières qui avaient débuté dès mon réveil, néanmoins le sérieux qu'affichait maman me désarçonnait : et pourquoi donc, devais-je être parfaite ? Ne pouvais-je pas être simplement comme d'habitude ? « Tu apprendras ma chérie, que dans ce monde, on ne peut pas être simplement soi-même. » avait-elle doucement répliqué en me gratifiant d'un sourire indéchiffrable, alors qu'il me semblait m'égarer dans son explication. Du haut de mes six ans, je ne saisissais pas la mesure emplit de sagesse de ses paroles. Néanmoins, elle resta gravée dans ma mémoire comme étant ma première leçon, pour arpenter paisiblement le pavé de la société. Lorsque nous sortions dans les rues de Paris pour nous rendre à l'école du quartier, je sentis des regards peser sur moi. Et il me semblait que des chuchotements s'élevaient sur notre passage. Je tenais fermement les mains de mes mamans, qui m'accompagnèrent jusqu'à l'entrée et alors que je déposais une bise sur leurs joues si douces et nichait mon petit nez dans leurs cous parfumés, je sentie quelque chose brûler ma nuque. Tandis que je me redressais, je vis des hommes et des femmes fixer mes mamans, en chuchotant des messes basses que je ne pouvais percevoir. C'est à cet instant que je compris ce que maman avait souhaité m'apprendre : les normes nous empoisonneraient la vie. « Et pourquoi tout le monde juge, maman ? » demandais-je soudainement, la mine soucieuse et réellement inquiète. Oui, pourquoi tout le monde émettait des jugements, sans connaître les données susceptibles d'égayer leurs raisonnements ? Mes mamans échangèrent un regard embarrassé, comme elles le faisaient toujours lorsque je posais une question trop précoce pour mon si jeune âge. « Parce que ma chérie, les gens ne comprennent pas que l'amour se présente sous différentes formes, et que celui qui unis deux femmes, peut-être aussi beau que celui d'un couple constitué de deux parents différents. Ils ne comprennent pas que l'important dans la vie, c'est d'aimer sans compter. » Je regardais une nouvelle fois autour de moi, dévisageant c'est étranges personnages qui m'apparaissaient comme étroits d'esprits, trop différents de nous. Néanmoins, je comprenais la leçon et d'un sourire mêlant naïveté et pure provocation, je scellais la promesse de ne pas tomber dans le même piège qu'eux.
I. La plus belle réalité, est celle qu'on imagine.♣♣♣
« C'est vrai que tu as pas de papa ? » demanda une voix curieuse, à ma gauche. Je venais à peine de m'asseoir sur ma chaise, mon petit sac d'école posé à mon côté et les plis de ma jupe parfaitement ajustés sur mes genoux. Assise près de moi, une petite fille de mon âge aux traits que je devinais foncièrement capricieux, - comme si elle avait pris l'habitude de froncer les sourcils - me dévisageais avec une curiosité malsaine qui me mis mal à l'aise. Je m'accordais un bref instant de réflexion, comme à chaque fois que l'on me posait une question : je n'avais jamais apprécié de répondre impulsivement, sans avoir soigneusement médité sur mes paroles. C'était quelque chose qui m'apparaissait comme stupide et malgré mon jeune âge, je savais parfaitement que je n'étais pas simple d'esprit. « Tout le monde a un papa. » répliquais-je finalement, ne m'épanchant pas plus sur un sujet que je ne connaissais que trop mal. Qu'aurais-je pu ajouter d'autre à ma voisine ? Certes, objectivement j'avais un papa, comme toute personne présente sur cette Terre. Ainsi allait l'ordre naturel des choses. Subjectivement, je n'en avais aucun. Celui qui m'avait donné la vie n'était à mes yeux, rien d'autre qu'un géniteur que je n'avais jamais eu le loisir de connaître, car il ne s'était jamais manifesté dans ma vie. Mes mamans m'avaient simplement affirmé que c'était un monsieur bourré de charme et que j'étais un enfant de l'amour. Un enfant que sa compagne et elle, avait ardemment désiré et je m'appliquais à comprendre ce qu'elle souhaitait m'apprendre par cela : puisque techniquement parlant, l'une d'entre elles n'avait aucun lien de sang avec moi, si ce n'est ceux du coeur. Cela m'était égal, au fond. Je les aimais et c'était tout ce qui importait. « Il est où ton papa ? » poursuivit-elle sur sa lancée. Une mine songeuse s'installa sur mes traits alors que je tentais vainement de m'ouvrir à ma nouvelle camarade : ses questions me semblaient dépourvues de réponses, ou ces dernières m'importaient si peu que je n'y avais jamais réellement prêter attention. « Je ne sais pas ... » répondis-je, en fronçant les sourcils. Je m'aperçus que cette interrogation ne m'avait encore jamais traversé l'esprit : mon papa pouvait se trouver en Angleterre, en Amérique, en Irlande, aussi bien qu'il pouvait loger au coin de notre rue. Près ou loin, je n'avais jamais eu le désir de connaître son lieu de résidence. Me mordillant nerveusement la lèvre, je m'aperçus que ma voisine m'observait d'un regard méchant, comme si elle n'attendait qu'une seule chose : l'occasion de me lancer une parole au trait mortel, qui ferait mouche, pour ensuite me dévorer et se repaître de ma peine. La cruauté d'un enfant à l'encontre d'un autre est bien plus terrible que celle d'un adulte. Elle n'a pas de limite, et la conscience ne distingue pas encore le bien que l'on peut prodiguer à une personne en évitant soigneusement certain sujet, du mal que l'on pourrait rependre en un seul regard. Et les blessures qui nous accompagnent toute une vie, sont celles que l'on reçoit lors de notre enfance. « T'es bizarre ! » J'entrouvrais mes lèvres carmins tandis qu'une expression peinée mêlée à l'indignation se dessinait sur mon visage enfantin. « C'est pas vrai ! » m'indignais-je. Une sorte de puits sans fond se creusait soudainement, au plus profond de moi-même. Des courants d'airs s'extirpant de l'ouverture béante, faisant ressurgir des émotions qui s'exprimèrent en naissant dans mes prunelles à l'océan ombrageux, glissant sur mes joues avant de mourir sur mes lèvres tremblantes. Les yeux de ma voisine s'écarquillèrent soudainement, et avant que je ne comprenne l'origine de sa frayeur, j'aperçus les pointes de mes cheveux dont la teinte avait été miraculeusement modifiée, offrant un spectacle assez sombre, parfait reflet de ce qui me bouleversait. Un hurlement plus tard, la petite blonde me pointait de son petit doigt et je me sentis la cible des trentaines de regards qui m'apparurent comme des embuscades, envers une bête traquée : moi. « T'es qu'un monstre ! » cria-t-elle. Craquant, je me levais faisant tomber mon encrier sur mes vêtements neufs et m'échappant de la petite salle de cours : aujourd'hui, je m'étais révélée l'imparfaite petite fille, qui aurait vendue son âme au diable pour être comme les autres ou au mieux, être invisible.Jean-Paul Sartre a dit un jour « l'enfer c'est les autres ». Quels ont été les événements de sa vie qui l'ont suffisamment marqué pour qu'il déclame de telles paroles ? Je n'en sais rien. J'ai seulement conscience que mon opinion diverge de la sienne et que si je devais reformuler cette citation devenue si célèbre, le résultat serait le suivant : « l'enfer, c'est nous coupé des autres. » Ce fut le sujet d'une de mes dissertations pour mon professeur personnel qui venait chaque jour me donner des leçons à domicile. Depuis l'âge de six ans, il me semblait que je restais confinée entre quatre murs, comme un trésor trop précieux pour qu'on ose le laisser trop longtemps aux regards brûlants des autres, de peur qu'il perde de son éclat. Ou comme une honte dissimulée avec soin, mais je n'osais m'attarder sur ce point de vue qui me paraissait trop improbable pour s'appliquer à l'état d'esprit de mes mères. C'est dernières, depuis qu'elles avaient appris que j'étais une sorcière, s'étaient montrée mille fois plus protectrice à mon encontre. J'ai toujours apprécier de n'avoir qu'à suivre des instructions, cela me paraissait certes contraignant, mais d'une simplicité bien plus jouissive. Oh, je savais parfaitement que cela ne durerait pas toujours, ce cocon de douceur et de tendresse je devrais le quitter tôt ou tard. Mais à mes yeux, le plus tard serait le mieux. Intimement, j'aurais cependant souhaité ne pas me sentir si exclue du monde extérieur : être mise à part est une torture bien plus profonde que l'on peut l'imaginer, lorsque l'on a pas vécu cette expérience. La seule personne que je pouvais espérer compter au rang de mes amis, n'était autre que ce fameux professeur qui suivait mes progrès depuis ma plus tendre enfance, m'observant évoluer du rang de simple enfant, à presque adolescente. Et la première chose qu'un observateur avisé comme il l'était pouvait noter ? Ma naïveté. Je n'avais que trop peu connu ce monde, qui m'était à présent devenu étranger, voire effrayant. Je me complaisais en terrain familier, et n'osais pas dépasser des limites que l'on m'avait imposé. Une part de moi aurait aimé en être capable, mais cette voix était si faible que j'avais bien du mal à la percevoir.
II. La protection que nous apporte les autres, ne peut rien contre le mal qu'on s'inflige à soi-même.
Je me regardais dans le miroir, assise sur la petite chaise en face de la coiffeuse. Je venais d'effacer les dernières traces de maquillage avec lequel je m'étais amusée une bonne partie du déjeuner. L'heure n'était plus à l'amusement, comme le précisais chaque jour mon emploi du temps. Je me levais à présent, et attendait auprès de la porte, attendant avec impatience mon professeur : s'il y avait bien une chose que l'on pouvait me reconnaître, c'était bien mon intarissable curiosité envers tout et n'importe quoi, si bien que là où un autre enfant de mon âge aurait vu une corvée, j'apercevais simplement une possibilité de m'instruire et de compléter mes connaissances que je jugeais bien trop moindre. C'était sûrement étonnant de penser cela, pour une jeune fille de dix ans, néanmoins je n'avais pas de modèle sur lequel me calquer. J'avais le sentiment de ne jamais faire assez. Alors je faisais toujours plus. Si bien qu'inconsciemment, je ne faisais que pousser le niveau dans ses retranchements. La sonnette de l'appartement parisien retentis, et ma main reposant déjà sur la poignée de la porte, l'actionna pour l'entrouvrir. J'accordais un magnifique sourire à mon instituteur et l'invitait à entrer avec une politesse exquise qui me caractérisait tant : « Bonjour Monsieur Pierrot, » dis-je, radieuse. Comme à l'accoutumée, nous nous installions dans le salon, sur la large table longeant la petite baie vitrée baignée de soleil à cette heure de l'après-midi. Je l'observais de mes prunelles océanes, alors qu'il sortait de ses trieurs différentes copies noircies d'une écriture que je reconnue comme étant la mienne. « Tu as fais de l'excellent travail Baby, » dit-il avec un petit sourire. Poussant une petite exclamation de joie, j'attrapais les feuilles qu'il posait devant moi, colorées de rouge et de notes que je jugeais plus que favorables. Après un instant, il croisa les bras pensif et me dévisagea. Je n'aimais pas cela, si bien que lorsque je m'en aperçue je piquais un far et baissais légèrement les yeux. « Dis-moi Baby, pourquoi n'es-tu pas allée dans une école, avec les autres ? » me demanda-t-il. Je devinais que cette question n'était pas posée au hasard - il n'y en avait jamais, avec lui - si bien que je mordillais légèrement ma lèvre inférieure, anxieuse parce que cette logique là, je ne la comprenais pas. « Parce que je suis différente. » répondis-je, avec un brin d'hésitation qui fit sourciller mon instituteur. « Il n'y a pas de mal à être différent. L'originalité est d'autant plus exquise, lorsqu'elle est appréciée à sa juste valeur, le sais-tu ? » s'enquit-il, un sourire en coin chaleureux m'étant destiné. « Le problème monsieur, c'est que l'originalité n'est pas appréciée à sa juste valeur, comme vous dîtes. Elle est tout bonnement détestée. » fronçant les sourcils, j'ajoutais « On me déteste. » Un air étonné se peignit sur le visage de Mr Pierrot alors que je me rendais compte que je pensais profondément mes paroles. Était-ce pour cela, que je désirais si ardemment rester auprès des seules personnes qui me témoignait de l'affection, mes mères ? Je sentie mon coeur se serrer et mes cheveux prirent une délicate teinte rose. « Et puis-je savoir de qui ? » demanda-t-il, sincèrement intéressé. Je me figeais et un instant de silence s'imposa. « Des autres ! » m'exclamais-je abruptement, après un court instant. Le regard de mon professeur brilla un moment et après s'être accoudé à la table, il me regarda avec la sagesse la plus précieuse du monde au fond du regard : « Écoute bien la leçon d'aujourd'hui Baby. Plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui. Le plus important jeune fille, c'est que tu te plaise à toi-même et le regard des autres ne devrait pas influencer la perception que tu as de ta personne. Tu as peur d'être montrée du doigt. Le meilleur conseil que je puisse te donner à présent, c'est de vivre ta vie selon tes propres souhaits, car si tu te préoccupes des jugements que l'on pourrait avoir à ton égard, tu ne te contentera que d'exister. Vivre, exister. Deux notions bien distinctes, jumelles et pourtant complètement différentes. » Je buvais ses paroles comme si cela avait été de l'eau pour une âme aussi assoiffée que la mienne. Je m'apercevais à présent que j'étais tombée dans un piège qui s'était lentement refermé sur moi : je n'avais jamais porté de jugement sur les autres. Mais je n'avais pas cessé de me critiquer moi-même et de m'enfuir pour ne plus supporter mes critiques personnelles face aux regards des autres. Cette prise de conscience me donnait matière à réfléchir, et me déconcertait par la même occasion. « Soit toi-même, tout simplement. » ajouta-t-il, survolant mon silence. Mes pensées se tournèrent vers une toute autre leçon : on ne peut pas vivre en étant simplement soi-même. Était-ce un défi que j'allais m'imposer ?Je n'ai jamais désiré être une meneuse. Cette certitude était encrée en moi, entraînée jusqu'aux tréfonds de mon être, comme l'aurait fait un poids lâché dans l'océan. Ce manque d'ambition était en pure contradiction avec celles des jeunes femmes de mon âge, j'en avais conscience. Je n'avais pas la moindre envie de me retrouver sous les feux de la rampe et je me berçais dans l'idée que je laissais une place vacante à une personne bien plus motivée que je ne l'étais, pour mener son petit monde. Lorsque je suis entrée à Beauxbâtons, je fus comme un enfant que l'on poussait brusquement dans un monde dont il ignorait jusqu'à le fonctionnement. On dit que le vide attire le vide, et que le monde attire le monde. Je ne sais pas si je peux confirmer que cette affirmation est véridique, puisque je fus rapidement entourée de personnes d'une gentillesse incroyable, une chance comme je n'en avais pas eu depuis des années. Certes, j'étais ce qu'on appelait une suiveuse, j'étais réservée mais mon avis était souvent le poids qui faisait peser les mesures d'une balance dans le petit groupe que j'avais rejoins. J'étais ce qu'on appelait la voix de la sagesse, et ce qualificatif m'amusait. Au fil des années, j'appris à m'affirmer un peu plus : mon apparence changea. Mon don étant lié à mes sentiments, cela n'est pas une surprise, néanmoins celui-ci ne pesa plus sur mes épaules comme une pure malédiction, mais comme l'occasion d'être unique, exceptionnelle à ma façon. Être différente ne m'a jamais parue aussi bon que lorsque je fus à Beauxbâtons. Certes, mon originalité n'était pas acceptée par tout le monde, néanmoins elle l'était par les personnes qui m'importait, et c'était tout ce qui comptait à mes yeux, en plus de l'estime renouvelée que je me portais à moi-même.
III. Pour rester soit même dans un monde qui s'évertue jours et nuits à vous rendre comme n'importe qui, il faut gagner la plus rude bataille qu'un humain puisse livrer : et cette bataille n'a pas de fin.
Aujourd'hui, j'étais blonde. Je me maquillais délicatement mes lèvres vermeilles d'une rouge intense. Je m'étais aussi revêtue de mon uniforme bleu pâle qui saillait parfaitement à ma silhouette. Bientôt satisfaite de cette apparence que l'on jugeait extravagante, je pris mon sac de cours et rejoignis la salle où les élèves de l'académie française se retrouvaient pour le petit déjeuner. Je n'avais pas cours avant une bonne demi-heure, mais je n'avais pas pu refusé à Adriane de lui tenir compagnie pendant qu'elle savourait ses céréales. Dans les couloirs, je croisais quelques jeunes hommes et je m'empourprais légèrement en voyant leurs regards glisser le long de mes courbes. Je savais que j'étais à la fois désirée et rejetée par la gente masculine qui me jugeais à la fois attirante, et bien trop extravagante pour ne serait-ce que m'approcher. Depuis que j'avais dis « non » à l'un d'entre eux, c'était mon quotidien que de les contourner. Les jeunes gens ont oublié ce que c'est que d'aimer : je ne m'offrirais pas à l'un d'entre eux sous prétexte de faire comme tout le monde. Je désirais simplement tomber amoureuse, et lorsque cela serait chose faîte, je ne verrais plus aucun inconvénient à m'adonner au plaisir charnel. La patience est une notion que beaucoup survolent : nous sommes une génération bien trop rapide. Quant à moi, je préfère prendre mon temps. Arrivée au réfectoire, je m'asseyais sur un banc de bois ciré, et me servit un verre de jus de citrouille alors que mes camarades discutaient de l'orientation qu'ils emprunteraient pour leurs études futures. Légèrement en retrait, comme à l'accoutumée, j'écoutais sagement ce qui se disait : certaine souhaitait rester en France, d'autre rêvait d'aller vers l'Amérique. Des projets tous aussi divers les uns que les autres, et très semblables. Comme si elles ne désiraient pas se quitter, même dans l'avenir. Et dans un sens, j'aurais souhaité qu'il en soit ainsi, pour moi aussi. Lorsqu'enfin mon avis fut requis, je terminais tranquillement mon verre de jus de citrouille et déclarais « J'irais en Angleterre pour étudier la faune et la flore. » Les regards se tournèrent dans ma direction et comme j'avais toujours peu apprécié une attention trop soutenue sur ma personne, je baissais un instant les yeux avant dans les ajuster sur les visages stupéfaits de mes amies. « Mais il fait un froid de canard en Angleterre ! Genre, 300 jours de pluie par an, et encore avec de la chance je suis sûre ! » s'exclama Daniela qui était sûrement celle qui affichait le plus outrageusement sa perplexité. Ou son incompréhension quant à mon choix de destination. « La pluie n'a jamais nui aux plantes, sais-tu » répondis-je avec un sourire en coin timide. C'est jeunes femmes avaient beau être mes amies, c'était celles qui me comprenaient le plus ... où se méprenait le moins sur ma personnalité. Elles ne comprenaient pas, par exemple, pourquoi je choisissais cette filière. J'avais une réponse toute prête : néanmoins je préférais la conserver pour moi, comme un jardin secret dont j'étais la seule à détenir la clé. Les animaux, comme mon fléreur, avait été les seuls à me tenir compagnie pendant des années : me prendre d'affection pour eux était quelque chose que l'on ne pouvait pas me blâmer. Et j'étais fascinée par ce qui touchait de près ou de loin par la nature et la Terre, c'était aussi étrange que cela, surtout que je ne savais pas d'où me venais cette inspiration curieuse. « Tu as toujours été étrange, Baby » dit soudainement Adriane. Mon souffle se coupa dans ma poitrine alors que je relevais, craintive, mes yeux saphirs vers mon amie. Cette dernière me dévisagea, et me gratifia d'un magnifique sourire. « Mais on t'aime comme ça ! ». Je pus respirer plus librement.
Les amis sont sûrement une des richesses les plus inestimables du monde à mes yeux. S'en faire de nouveaux, s'est s'enrichir de nouveaux trésors, tout en s'exposant au risque de perdre notre avarice amicale, part des déceptions. La crainte a la vie dure : je la surmonterais, comme toutes les autres. Pour se faire accepter des autres, il faut avant tout apprendre à s'accepter soi-même. leçon de baby a. murray
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 19:28
- Je t'aime toi :grandsyeux:
Bienvenue
Have Fun (l)
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 19:57
re bienvenue, je te réserve Emily pour 7 jours !
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 19:58
PTDR ABEL x3 oh yeah bieber fever * out *
Merci mes chatons (l)
Merci mes chatons (l)
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 21:02
Emilyyyy ! :brille:
re-bienvenue ! (l)
re-bienvenue ! (l)
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 21:15
Re-bienvenue (l) (l)
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 22:28
Merci mes chatons (l) :brille:
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 23:28
Browninnnnng :baveuh:
ReBienvenue (l)
ReBienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Ven 6 Mai 2011 - 23:35
Merci Ma Belle (l)
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Sam 7 Mai 2011 - 9:58
rebienvenue ma douce :brille: (l) (l)
j'aime tes goûts en matière d'avatar :seduction:
j'aime tes goûts en matière d'avatar :seduction:
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Sam 7 Mai 2011 - 10:45
Re-Bienvenue (l)(l)
Emily :baveuh: :brille:
Emily :baveuh: :brille:
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Sam 7 Mai 2011 - 12:27
Re-Bienvenue (l)
Tu sais que je t'aime déjà
Tu sais que je t'aime déjà
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Sam 7 Mai 2011 - 12:53
Merci mes chéries (l) (l) :brille: :canard:
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Dim 8 Mai 2011 - 18:08
HAN PUTAIN JE KIFFE DÉJÀ TON PERSO MON CHOU!!!!!!! :baveuh: Et emily est juste trop belle!
Il nous faudra trop un lieeeeeen!!! :poutouxxxx:
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Mar 10 Mai 2011 - 19:36
MERCI MON CHOUE (l) bien sûr que je te réserve un lien orgasmique
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Mer 11 Mai 2011 - 16:58
Chère étudiante
Félicitations, tu es admise à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : Personnage touchant qui va nous apporter un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes (a) j'ai beaucoup aimé cette histoire avec ses deux mères, c'est original. Amuse-toi bien (a) *tripote Baby avant de lui mettre sa couleur moche*
- InvitéInvité
Re: Baby ♦ don't wanna kiss, don't wanna touch, i'm not your babe.
Mer 11 Mai 2011 - 17:05
Aon merci mon Lustiie (l) (l) je suis contente que ça t'ai plût (a) (:
* aime se faire tripoter - taggle ruthie - * (a)
* aime se faire tripoter - taggle ruthie - * (a)
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