- InvitéInvité
◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Mer 26 Oct 2011 - 23:52
✤ summerbee Salut ! Moi c'est Nell Ishanna Von Bolken , j'ai 22 ans , et je suis d'origine anglo-russe . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis bisexuelle , mais aussi célibataire et issu d'une famille de moldus . A Hungcalf, j'ai choisi cours que ton personnage va donner s'il est prof / ou parcours (et non pas les options !!) choisi s'il est étudiant , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en type de baguette et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de forme du patronus, vérifiez la disponibilité ici . avatar retrotrend || icônes lj |
✎LADYBIRD KILLER/CLEMENTINE
Dans la vraie vie, j'ai on ne demande pas l'âge des filles . J'ai connu ce magnifique forum grâce à bazzart il y a longtemps et je ferais de mon mieux pour être là 6 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? non . code règlement : note le ici |
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- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Mer 26 Oct 2011 - 23:54
little girl you're in the middle of the ride
∆ Gray, quiet and tired and mean, picking at a worried seam. I want to make a ray of sunshine and never leave home. No amount of coffee, no amount of crying. No amount of whiskey, no amount of wine. No, no, no, no, no,nothing else will do. I've gotta have you
Le silence de la nuit caresse sa peau laiteuse. Assise dans un taxi, sa valise dans les mains, elle colle sa joue droite contre la vitre glacée du taxi. Les souvenirs de sa vie lui reviennent. Eparpillés, désordonnés, par bribes. Elle se rapelle soudain à quel point sa vie a été un lamentable film, une descente en chute libre. Lente et douloureuse, parce que au final elle venait toujours se ramasser contre la terre.
Au fond, Nell aurait pu devenir quelqu'un de bien, faire quelque chose et cracher aux visages de ceux qui lui avaient mené la vie dure. Elle n'a jamais été foutue de réussir dans la vie, elle a pas été foutue de se relever et d'avancer, de tomber, de se faire mal, de s'écorcher les genoux et de décoller du sol, une bonne fois pour toutes. C'est con, hein, pour une fille qui rêve de toucher les étoiles, de serrer la main aux monstres verts qui couchent sur les nuages. Ouais, c'est con de ne pas arriver à enlever un pied du sol, de ne pas arriver à courir vingt mètres au dessus de la gueule de l'humanité. Aujourd'hui, les gens ne sont même plus surpris de la voir essuyer les échecs amèrement, même plus surpris de la voir louper tout ce qu'elle entreprend. Elle n'est plus qu'un déchet de l'humanité, une erreur que mère Nature a recraché. A touché le fond mais creuse encore. Mais on lui a dit de garder la tête haute et de continuer à marcher. Marche ou crève. On lui a demandé de se battre. Pauvre petite chose.
Le chauffeur tourne la tête en souriant à cette gamine blonde, ce petit bout de femme, roulée en boule à l'arrière de son taxi. Il sourit parce qu'elle est vulnérable et que on voit à son visage que la vie l'a roulé dans la boue. Il sourit parce que le monde aime les filles fragiles, les filles un peu lunaires qui ne savent pas trop où elles vont. Il ne sait pas quel monstre elle est. ❝What are you doing over here, miss ?❞ Ses mains douces tracent des cercles invisibles sur la vitre. Elle entend à demi mots les paroles qu'on ose lui adresser. ❝i'm just coming back home... ❞murmure-t-elle. Elle avait eu besoin de se casser, de partir comme une voleuse du jour au lendemain, pour comprendre que sa place n'était nul part ailleurs qu'ici.
Au fond, Nell aurait pu devenir quelqu'un de bien, faire quelque chose et cracher aux visages de ceux qui lui avaient mené la vie dure. Elle n'a jamais été foutue de réussir dans la vie, elle a pas été foutue de se relever et d'avancer, de tomber, de se faire mal, de s'écorcher les genoux et de décoller du sol, une bonne fois pour toutes. C'est con, hein, pour une fille qui rêve de toucher les étoiles, de serrer la main aux monstres verts qui couchent sur les nuages. Ouais, c'est con de ne pas arriver à enlever un pied du sol, de ne pas arriver à courir vingt mètres au dessus de la gueule de l'humanité. Aujourd'hui, les gens ne sont même plus surpris de la voir essuyer les échecs amèrement, même plus surpris de la voir louper tout ce qu'elle entreprend. Elle n'est plus qu'un déchet de l'humanité, une erreur que mère Nature a recraché. A touché le fond mais creuse encore. Mais on lui a dit de garder la tête haute et de continuer à marcher. Marche ou crève. On lui a demandé de se battre. Pauvre petite chose.
Le chauffeur tourne la tête en souriant à cette gamine blonde, ce petit bout de femme, roulée en boule à l'arrière de son taxi. Il sourit parce qu'elle est vulnérable et que on voit à son visage que la vie l'a roulé dans la boue. Il sourit parce que le monde aime les filles fragiles, les filles un peu lunaires qui ne savent pas trop où elles vont. Il ne sait pas quel monstre elle est. ❝What are you doing over here, miss ?❞ Ses mains douces tracent des cercles invisibles sur la vitre. Elle entend à demi mots les paroles qu'on ose lui adresser. ❝i'm just coming back home... ❞murmure-t-elle. Elle avait eu besoin de se casser, de partir comme une voleuse du jour au lendemain, pour comprendre que sa place n'était nul part ailleurs qu'ici.
∆ Go ahead and burn it down, I'm drunk and so is everyone else in this devil town. They wont let me turn around to get one last look at my baby ! And I know what you're thinking that won't stop this drinking. It's the least I can do 'cause this life is anything but certain, when they close the final curtain you'll get a glimpse of the truth...
Tu étais là. Beauté simple, beauté oubliée, tu es belle petite fille, tout le portrait de ta mère, des grand yeux bleus, un sourire illuminant. Enfant on ne voyait que toi, tu étais simple tu étais fraiche, douce comme une rose, mais parsemée d’épine. Ses épines étaient ton mal être, invisibles et piquantes. Puis le temps à passé, tu n’étais plus si fraiche que ça, tu étais toujours aussi belle, mais plus unique, juste noyée dans la masse. Tes magnifique cheveux blonds sont devenu négligés, tu ne voulais plus qu’on te voit, tu voulais qu’on t’oublie, et c’est ce qu’on a fait. On a oublié ce sourire qui rayonnait dans toute la pièce et qui est devenu plus terne. On a juste oublié que tu avais mal, que tu ressentais quelque chose. Tu t'es effacée comme un dessin sur le sable. Tu étais seule, terriblement seule, présente, mais présente pour qui ? Personne ne te voyait, et qui aurait pu dire que tu voyais quelqu'un à travers ton regard hagard ? Mais ta main griffant machinalement ton bras était le seul mouvement que faisait ton corps, tes yeux étaient vides, effroyablement vides. Tout d'un coup tu te levas. Je suis bien placée pour savoir qu'aucune pensée sensée ne traversait ton pauvre esprit à ce moment là, cette fille c'est moi. Tu es moi. On m'appelle Nell. Pourquoi pas ? Je ne sais pas quelle idée est passé dans la tête de mes parents pour m'appeler ainsi ? Ils ne se doutaient donc pas ? Ils ignoraient que je serais remplie de haine, de douleur, contre tous et surtout contre moi même ? Si l'on m'a créé avec l'âme amochée ce fut bien la seule chose de loupée en moi: les hommes se retournent sur mon passage, et je ne suis pas plus bête qu'une autre, je dirais même que je suis peut être - et sans aucune vantardise - légèrement au dessus. Ma vie est réussie. Certes. Mais putain qu'est ce que je m'ennuie. Et puis, je ne sais pas, la mélancolie se glisse insinuesement en moi. Allez savoir pourquoi. C'est l'après midi du jour où je me suis retrouvée assise le regard vide, en haut des escaliers du musé qui mènent à la maison de mes parents, d'un des plus pauvres quartier de Londres, que tout à commencer. L'ennui enfonçait toujours plus insinuesement sa lame en moi, quand je reçue le détonateur de ma déchéance. Mon père en première page, mon père au tribunal, mon père arrêté. Notre nom était montré du doigt, sali.
Ils les avaient tué, toutes, une par une. Vingt-deux femmes, blondes, sorcières. Comme moi. Ils les avaient tué de sang froid, balle dans le coeur, couteau à la main. Mon père, mon héros. Celui qui m'achetait mes cadeaux de Noël, celui qui n'avait jamais accepté que je sois une sorcière. Il ne disait rien, ou alors, quand il parlait c'était avec dédain. Le mot sorciers sortait de sa bouche avec haine, il disait que les gens de mon espèce étaient des monstres. Mais c'était mon père. Il l'est toujours... Personne n'aurait pu se douter, surtout pas moi. Je fixais cette photo de lui en première page et soudain tout me paraissait futile. Mon père était devenu un monstre, bouché, éventreur. Mon père était devenu un tueur, dangereux, effroyable ! Et maintenant, non seulement j'avais de la haine contre ma vie, contre mon père, mais j'en avais contre tous. Et j'en avais contre moi. Contre la vie en général. Mon père est un tueur en série, chaque je le regardais essayer d'être un bon père, chaque jour dans notre petit appartement je le regardais se battre contre lui même, sans rien voir... Mais à la fin ça revient au même !
Mon père était la seule chose, le seul espoir qui m'avait permis de contenir toute la rage qui m'habitait. Je décidais de la laisser s'écouler. Toujours installée sur la table, je commandais, recommandais, encore et encore, de quoi boire. Toutes émotions avaient quittées mon corps. La seule chose que je ressentais, c'était un besoin immense de me salir, de me faire du mal. Je sortis passablement émméchée du club. Les gens se retournaient sur mon passage, mais leur regard exprimaient de la pitié. Je n'en voulait pas de leur putain de pitié. Je voulais voir de la honte, de l'horreur, de la rage, du dégout lorsqu'ils me regardaient. Je continuais à me faufiler à travers les rues des quartiers riches. J'entrais dans une boutique et achetais des fringues. Des fringues de pute, mais de pute moche, des fringues beaucoup trop courtes, déchiquettées, du plus mauvais goût. J'entrais dans un institut. ❝Do you have an appointment ? ❞ ❝No, but I have some money and I need a makeover, so hurry up ! ❞ La petite jeune de l'accueil me regarde avec des yeux oscillants entre la colère et la pitié, et me dit qu'il reste une place, mais tout de suite. J'entre en trombe. Une femme aux longs cheveux bruns rentre dans la pièce ❝Hello, I'm Caroline, it's me who will take care of you. What do you want ? ❞ ❝I want to look like a whore. I want too much makeup, I want it to be outrageous, I want it to be disgusting, and terribly exciting. I want to look like a bitch ! ❞ Elle a l'air choquée, mais après quelques échanges verbaux, elle se met au travail. Lorsque c'est fini, elle me montre mon visage dans un miroir, et j'ai juste envie de la tuer ❝ You think I look like a whore ? HAVE YOU ALREADY SEEN ONE ?? Sell me something so I can do it on my own, it'll be better ! ❞ Les larmes aux yeux elle s'exécute et je pars en laissant un gros billet sur la table. A chaque insulte, à chaque cri, c'est moi qui me fait mal. C'est moi qui souffre. Oui, je veux crever, mais pas tout de suite. Je veux d'abord avoir mal avant. J'attends quelques instants et je sens doucement les effets dans mon corps. En pleine crise d'hystérie je commence à appliquer dans tous les sens le maquillage acheté quelques temps plus tôt. Puis je me mets à réfléchir. Quels sont les choses auxquelles je tiens le plus au monde ? Me vient à l'esprit mon boulot, quelques amis, mon corps, mon âme. Je commence par mon âme. Et soudain je me dis que tout ça c'est vain, que je n'ai besoin aucunement de chacune de ses choses. Je sais très bien que si. Mais je n'en veux plus. J'appelle ma meilleure amie. Lui balance n'importe quoi à la gueule. Ce que je veux, c'est qu'elle me déteste. Et j'y arrive très bien. Elle finit par m'insulter, me dire qu'elle avait toujours su que j'étais une petite pute Je sais qu'elle ment mais je veux la croire autant qu'elle veut que je la croies. C'est dire. Et tour à tour, j'appelle mes amis. Ma mère. Tous. Au bout de deux heures, je sais que j'ai réduit ma vie sociale à zéro. Et jamais je n'ai autant aimé souffrir. Je veux n'avoir rien auprès de quoi me raccrocher. S'il faut que je tombe, alors ce sera vraiment bas. Pas juste une perte de quelques mètres. Non, je tombe mais je veux m'écraser.
Et cette violence morale que je m'inflige ne me suffit plus. Je veux de la violence. De la vraie. Je me traine jusque les quartiers mal famés, le quartier où j'habite. J'insulte une pute, qui vient, me frappe, ramène ses copines et son mec. Je me prends des coups de talons dans la gueule et je ris. Je ris. Qu'est ce que ça fait du bien d'être mal ! Les quelques jours qui suivent, je les passe dans la rue, voyant joyeusement la crasse s'accumuler sur moi, les vieux dégueulasses venir me voir. Je ne vis plus que pour souffrir, et je fais ça très bien. Cela fait une semaine, une semaine que je me traine, je suis couverte de bleus, de sang, de sperme. Mais ce n'est rien. Non ce n'est rien par rapport à l'intérieur. Car c'est l'intérieur qui est souillé et qui est sale, c'est l'intérieur qui me fait mal. J'avais réussi ma vie. J'ai réussi à la détruire en une demi journée. C'est beau non ? Et ce soir sera l'apothéose. Le pont des souvenirs. Je n'ai plus aucune notion de l'heure. Je me penche, et vois en bas des rochers pointus sur lesquels l'eau coule tranquillement. Parfait. Mieux encore que ce que j'esperais. J'enjambe la balustrade. Je regarde en bas, à une vingtaine de mètre sous moi. Mais je n'ai pas le courage, je tremble, je descend. Mon corps tout entier est secoué par mes larmes.
Ils les avaient tué, toutes, une par une. Vingt-deux femmes, blondes, sorcières. Comme moi. Ils les avaient tué de sang froid, balle dans le coeur, couteau à la main. Mon père, mon héros. Celui qui m'achetait mes cadeaux de Noël, celui qui n'avait jamais accepté que je sois une sorcière. Il ne disait rien, ou alors, quand il parlait c'était avec dédain. Le mot sorciers sortait de sa bouche avec haine, il disait que les gens de mon espèce étaient des monstres. Mais c'était mon père. Il l'est toujours... Personne n'aurait pu se douter, surtout pas moi. Je fixais cette photo de lui en première page et soudain tout me paraissait futile. Mon père était devenu un monstre, bouché, éventreur. Mon père était devenu un tueur, dangereux, effroyable ! Et maintenant, non seulement j'avais de la haine contre ma vie, contre mon père, mais j'en avais contre tous. Et j'en avais contre moi. Contre la vie en général. Mon père est un tueur en série, chaque je le regardais essayer d'être un bon père, chaque jour dans notre petit appartement je le regardais se battre contre lui même, sans rien voir... Mais à la fin ça revient au même !
Mon père était la seule chose, le seul espoir qui m'avait permis de contenir toute la rage qui m'habitait. Je décidais de la laisser s'écouler. Toujours installée sur la table, je commandais, recommandais, encore et encore, de quoi boire. Toutes émotions avaient quittées mon corps. La seule chose que je ressentais, c'était un besoin immense de me salir, de me faire du mal. Je sortis passablement émméchée du club. Les gens se retournaient sur mon passage, mais leur regard exprimaient de la pitié. Je n'en voulait pas de leur putain de pitié. Je voulais voir de la honte, de l'horreur, de la rage, du dégout lorsqu'ils me regardaient. Je continuais à me faufiler à travers les rues des quartiers riches. J'entrais dans une boutique et achetais des fringues. Des fringues de pute, mais de pute moche, des fringues beaucoup trop courtes, déchiquettées, du plus mauvais goût. J'entrais dans un institut. ❝Do you have an appointment ? ❞ ❝No, but I have some money and I need a makeover, so hurry up ! ❞ La petite jeune de l'accueil me regarde avec des yeux oscillants entre la colère et la pitié, et me dit qu'il reste une place, mais tout de suite. J'entre en trombe. Une femme aux longs cheveux bruns rentre dans la pièce ❝Hello, I'm Caroline, it's me who will take care of you. What do you want ? ❞ ❝I want to look like a whore. I want too much makeup, I want it to be outrageous, I want it to be disgusting, and terribly exciting. I want to look like a bitch ! ❞ Elle a l'air choquée, mais après quelques échanges verbaux, elle se met au travail. Lorsque c'est fini, elle me montre mon visage dans un miroir, et j'ai juste envie de la tuer ❝ You think I look like a whore ? HAVE YOU ALREADY SEEN ONE ?? Sell me something so I can do it on my own, it'll be better ! ❞ Les larmes aux yeux elle s'exécute et je pars en laissant un gros billet sur la table. A chaque insulte, à chaque cri, c'est moi qui me fait mal. C'est moi qui souffre. Oui, je veux crever, mais pas tout de suite. Je veux d'abord avoir mal avant. J'attends quelques instants et je sens doucement les effets dans mon corps. En pleine crise d'hystérie je commence à appliquer dans tous les sens le maquillage acheté quelques temps plus tôt. Puis je me mets à réfléchir. Quels sont les choses auxquelles je tiens le plus au monde ? Me vient à l'esprit mon boulot, quelques amis, mon corps, mon âme. Je commence par mon âme. Et soudain je me dis que tout ça c'est vain, que je n'ai besoin aucunement de chacune de ses choses. Je sais très bien que si. Mais je n'en veux plus. J'appelle ma meilleure amie. Lui balance n'importe quoi à la gueule. Ce que je veux, c'est qu'elle me déteste. Et j'y arrive très bien. Elle finit par m'insulter, me dire qu'elle avait toujours su que j'étais une petite pute Je sais qu'elle ment mais je veux la croire autant qu'elle veut que je la croies. C'est dire. Et tour à tour, j'appelle mes amis. Ma mère. Tous. Au bout de deux heures, je sais que j'ai réduit ma vie sociale à zéro. Et jamais je n'ai autant aimé souffrir. Je veux n'avoir rien auprès de quoi me raccrocher. S'il faut que je tombe, alors ce sera vraiment bas. Pas juste une perte de quelques mètres. Non, je tombe mais je veux m'écraser.
Et cette violence morale que je m'inflige ne me suffit plus. Je veux de la violence. De la vraie. Je me traine jusque les quartiers mal famés, le quartier où j'habite. J'insulte une pute, qui vient, me frappe, ramène ses copines et son mec. Je me prends des coups de talons dans la gueule et je ris. Je ris. Qu'est ce que ça fait du bien d'être mal ! Les quelques jours qui suivent, je les passe dans la rue, voyant joyeusement la crasse s'accumuler sur moi, les vieux dégueulasses venir me voir. Je ne vis plus que pour souffrir, et je fais ça très bien. Cela fait une semaine, une semaine que je me traine, je suis couverte de bleus, de sang, de sperme. Mais ce n'est rien. Non ce n'est rien par rapport à l'intérieur. Car c'est l'intérieur qui est souillé et qui est sale, c'est l'intérieur qui me fait mal. J'avais réussi ma vie. J'ai réussi à la détruire en une demi journée. C'est beau non ? Et ce soir sera l'apothéose. Le pont des souvenirs. Je n'ai plus aucune notion de l'heure. Je me penche, et vois en bas des rochers pointus sur lesquels l'eau coule tranquillement. Parfait. Mieux encore que ce que j'esperais. J'enjambe la balustrade. Je regarde en bas, à une vingtaine de mètre sous moi. Mais je n'ai pas le courage, je tremble, je descend. Mon corps tout entier est secoué par mes larmes.
∆ J’ai toujours dit que je serai heureuse seule. Il y a une raison pour laquelle je dis que je serai mieux seule. C’est pas parce que je pensais être mieux seule. C’est parce que je pensais que si j’amais quelqu’un... et que ça foirait je le supporterais pas. C’est plus simple d’être seule. Car si vous apprenez que vous avez besoin d’amour mais que vous n’en avez plus ensuite ? Si vous aimiez et que vous en aviez besoin ? Si vous construisiez votre futur autour... et que ensuite ça foirait ? Vous pourriez survivre a tant de peine.
Tes démons, ce sont eux qui ont faits de toi le rêve masculin. Tes amis, tes ennemis, tes amants : ils t'ont tous oublié. Eux qui pensaient que ta vie était remplie d'une trop grande allégresse, eux qui pensaient que ton bonheur était le plus important à tes yeux, s'ils savaient à quel point ils se trompaient. Tu passe tes journées d'une voiture à une autre, d'une chambre d'hôtel miteuse à une autre, d'une main d'homme marié à celle d'un célibataire endurci; de toilettes mitteuses à une barre de strip tease. Certains matins, tu attends seule au bord d'un trottoir vêtue d'une robe bien trop courte et d'un châle couvrant tes épaules, une cigarette à la main tentant de réchauffer vainement ton âme glaciale. Et d'autres soirs, en sortant du club de strip-tease, tu èrres dans les rues sombres jusqu'à ce que l'on daigne vouloir de toi et la nuit se transforme en une aliénation érotique. Parce qu'ils t'ont tous effacé, parce que tes erreurs ont été de trop un jour ou l'autre. Chacun de tes gestes semblent mécaniques, tu ne réfléchis plus, tu connais tout cela par coeur. Toi même tu te dégoutes. Lorsque tu croises ton ombre dans un miroir, tu ne peux plus te regarder. Voir ce que tu es devenue : une femme au teint terne, les yeux cernés de noir et affectée au plus profond de sa chair d'insanités, y voir ta déchéance porterait un dernier coup fatale au restant de ton être, petit fille. Tu ne représentes plus qu'un objet, un morceau de viande que l'on se partage afin de profiter des ultimes délices qu'il nous offre. Voilà ce que tu es devenue : une catin médiocre.
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Mer 26 Oct 2011 - 23:54
:baveuh:
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 0:24
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH. Je suis trop contente de te voir ici avec Nell :hysteric: :cracrac:
On va pouvoir refaire du Nell/Emy :inlove:
Bon courage pour ta fiche baby ! (l)(l)
On va pouvoir refaire du Nell/Emy :inlove:
Bon courage pour ta fiche baby ! (l)(l)
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 1:55
Je t'épouse sur le champ chérie :brille:
Genre que tu vas surement réussir à me faire faire un inième retour :baveuh:
Genre que tu vas surement réussir à me faire faire un inième retour :baveuh:
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 2:01
:brille: :inlove:
AMVD est à toi pour 7 jours ma belle (l)
Re bienvenuuuuue hâte de lire cette fiche :brille:
AMVD est à toi pour 7 jours ma belle (l)
Re bienvenuuuuue hâte de lire cette fiche :brille:
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 6:19
NELLLLLLLLLLLLLL :D :D :D
(ici ex-Garance / Lux :D)
rebienvenue choupinette, heureuse de te revoir (l)
(ici ex-Garance / Lux :D)
rebienvenue choupinette, heureuse de te revoir (l)
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 9:49
Elliot ; J'aime qu'on bave sur ma fiche, surtout quand c'est toi :inlove:
Emy ; Aaaaaah oui du Nell/Emy merci beaucoup my baby love :brille: :inlove:
Nathan ; ça c'est de l'accueil :hysteric: j'espère bein réussir alors :brille: :baveuh:
Eurydice ; Merci ma Cha' :cracrac: :brille:
Siobhan ; ooooooh t'es génial en Clémence :baveuh: merci ma belle (l)
Emy ; Aaaaaah oui du Nell/Emy merci beaucoup my baby love :brille: :inlove:
Nathan ; ça c'est de l'accueil :hysteric: j'espère bein réussir alors :brille: :baveuh:
Eurydice ; Merci ma Cha' :cracrac: :brille:
Siobhan ; ooooooh t'es génial en Clémence :baveuh: merci ma belle (l)
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 11:30
Re Bienvenue ! (l)
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 12:26
MA NOUIIILLEEEEEEEEEEE (l) :hysteric: aon comment je suis trop contente que tu sois de retour parmi nouuuuuuus ! :brille: ( ici ta Route qui te parle (a) ) bon courage pour ta fichette, réserve moi un lien qui tue :3
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 15:06
June ; merci beaucoup
Mesmerize ; NIAH MA ROUUUUUUUUUUTE :cracrac: :brille: of course, pour le lien et Amber est sublime :baveuh:
Introduction de ma fiche, check, encore dix millions de chapitres à faire
Mesmerize ; NIAH MA ROUUUUUUUUUUTE :cracrac: :brille: of course, pour le lien et Amber est sublime :baveuh:
Introduction de ma fiche, check, encore dix millions de chapitres à faire
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 27 Oct 2011 - 18:33
NELLICHOUUUUUUUUUUU :hysteric: :hysteric: :hysteric:
enfin de retour (l) bonne chance pour ta fichounette :poutouxxxx:
enfin de retour (l) bonne chance pour ta fichounette :poutouxxxx:
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Sam 29 Oct 2011 - 20:44
CAMICHOUUU :hysteric: (l) (l)
merci beaucoup, ça fait du bien d'être de retour :grandsyeux:
Je ne m'avance pas trop mais je pense que ma fiche sera terminée lundi, moi et ma grande lenteur croisont les doigts
merci beaucoup, ça fait du bien d'être de retour :grandsyeux:
Je ne m'avance pas trop mais je pense que ma fiche sera terminée lundi, moi et ma grande lenteur croisont les doigts
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Sam 29 Oct 2011 - 20:46
Bienvenue jolie demoiselle (l)
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Mar 1 Nov 2011 - 15:00
Re-bienvenuuuuuuuuuuue !!! (l) :brille:
Heureux de te retrouver !! :hysteric:
Heureux de te retrouver !! :hysteric:
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Lun 7 Nov 2011 - 23:29
Re-bienvenue ! (l)
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Mar 8 Nov 2011 - 11:09
Bienvenue sur Hung :oh: (l) Anne Marie :brille:
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Sam 12 Nov 2011 - 20:35
Merci tout le monde :brille: :brille: (l)
j'étais un peu occupée dernièrement mais j'essaye de finir tout ça très vite (normalement demain) !
j'étais un peu occupée dernièrement mais j'essaye de finir tout ça très vite (normalement demain) !
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Dim 13 Nov 2011 - 21:17
Yeah, j'ai hâte que tu sois validée :hysteric: (l)(l)
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Mer 16 Nov 2011 - 21:01
DP, ta réservation a expiré darling, mais je te laisse plein de temps pour finir ta fiche ! (l)
- InvitéInvité
Re: ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
Jeu 8 Déc 2011 - 19:52
Je déplace ta fiche ma Nell ! Si jamais tu souhaites la reprendre n'hésite pas (l)
- Contenu sponsorisé
- Je suis venu pour te voler cent millions de baisers. || Zad' [Fini.]
- (fiche) Eurydice Storm • Ah pardon, je suis méchante quand je suis crevée.
- es-tu vierge ? Non, je suis sagittaire. Tu te fous de ma gueule ? Bon ok, je suis lion ~ (poppy)
- es-tu vierge ? Non, je suis sagittaire. Tu te fous de ma gueule ? Bon ok, je suis lion ~ (laurana)
- «Victoriae mundis et mundis lacrima. Bon, ça ne veut absolument rien dire.» / PELLINORE