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ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Mer 18 Jan 2012 - 17:06
✤ wright Salut ! Moi c'est Abygaëlle Milia Lestat, j'ai vingt-deux printemps, et je suis d'origine anglaise. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuelle, mais aussi une célibataire intéressée et issue d'une famille de sorciers. A Hungcalf, j'ai choisi le parcours des forces publiques, et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette ? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de sorbier, contenant un crin de licorne femelle, de 22,6 centimètres, légèrement élastique et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme d'aigle de Haast. avatar © woody pepper || icônes © citylove |
this is my story
See ? This is magic ! ✰ Où l'on rencontre la famille d'Abygaëlle, un peu spéciale.
La marque de fabrication de la famille a toujours été ce regard bleu hypnotique. Tantôt glacial, tantôt aussi profond que les abysses marines, il est unique, propre à chaque membre et pourtant toujours aussi familier. Charles, le père, avait un regard tellement sombre qu’il en paraissait noir. Ces iris si particuliers, il les avait hérités de son père, qui lui-même les tenait de son père et ainsi de suite. Une longue lignée d’hommes aux pupilles d’onyx liquide, ou plus précisément de bleu de Prusse. Quant à Erin, la mère, elle disposait d’une couleur très pâle, proche du gris mais d’une douceur incomparable. De cette union est née Abygaëlle, l’enfant unique à la peau diaphane et au sourire lumineux. Bien souvent, les gens l’ont qualifiée de fillette distante et un peu renfermée, alors qu’ils la connaissaient à peine. Et cette méprise était toujours dû à son regard bleu acier, d’une profondeur troublante pour son jeune âge et qui durcissait indéniablement son visage de poupon juvénile. Visage qu’elle a d’ailleurs gardé jusqu’à l’âge adulte, alors que son corps se déliait comme une liane et se transformait en une plastique aguichante. Comme si elle vacillait entre l’âge adulte et les méandres de l’enfance. C’est toujours le cas aujourd’hui, malgré qu’elle ait désormais atteint les vingt-deux ans, elle continue parfois de se comporter comme une enfant un brin délurée, impulsive et bien trop bruyante.
Charles aimait sa fille. Même s’il lui offrait quantité de jouets inutiles pour pallier à ses absences répétitives, il l’aimait. Et il espérait naïvement que l’argent pourrait combler l’amour paternel dont elle finirait inévitablement par manquer. Oubliator au Ministère de la Magie, il était régulièrement contacté pour des heures supplémentaires et ce n’importe quand. Mais c’était un travail qu’il appréciait et il ne se voyait pas tout laisser tomber simplement pour passer davantage de temps avec sa famille. Charles était ainsi. Passionné, un véritable bourreau de travail, mais aussi un homme qui comptait énormément sur les siens et qui les aimait de son mieux. Lorsqu’Erin et lui se sont rencontrés, six ans avant la naissance de leur fille, elle savait déjà comment serait leur quotidien et s’était engagée dans cette relation sans un seul instant de doute. Elle avait eu le temps de connaître Charles, de l’apprécier pour toutes ses qualités et d’apprendre à adoucir ses défauts. Et aux yeux de l’Oubliator, elle incarnait la douceur ainsi que la compassion. Spécialiste en pathologie des sortilèges à l’hôpital Sainte-Mangouste, elle rentrait régulièrement pâle comme un linge et totalement épuisée. Après son mariage, et ce dès qu’elle fut certaine d’être enceinte, elle prit néanmoins ses dispositions pour passer plus de temps au foyer après la naissance du bébé, se complaisant dans des recherches de nouveaux remèdes contre des sortilèges qui auraient mal tournés. Mais à domicile. Elle ne quitta par conséquent que rarement le domicile familial après la venue au monde d’Abygaëlle, se sacrifiant à la place de son époux. Mais elle ne parut guère affectée par ce choix. Ou en tout cas ne le laissa jamais paraître.
« Ils ont encore besoin de toi, c’est ça ? » Elle s’était éveillée, dérangée dans son sommeil par les mouvements de son mari qui s’efforçait toutefois de s’habiller sans faire une véritable cacophonie. Et même s’il agissait le plus silencieusement possible, il suffisait qu’il quitte trop longtemps le lit pour qu’elle sache qu’il n’était plus là. Erin avait le sommeil léger, le moindre chuchotement, le moindre grincement de marche suffisait à la réveiller et elle ne se rendormait pas avant des heures. « Je suis désolé, chérie, je ne voulais pas te réveiller… » Il déposa un baiser affectueux sur le haut de son crâne, respirant le parfum de sa chevelure d’un blond cendré et lui adressant un sourire contrit. Elle se redressa tant bien que mal, encore engourdie, l’observant s’habiller dans le peu de lumière dont ils disposaient. « Tu rentreras pour le petit-déjeuner ? » « Je ne sais pas, Erin. » « Tu pourrais essayer, au moins. Aby te réclame, tu sais. » Il avait beau lui tourner le dos, il sentait peser sur lui toute l’intensité de son regard réprobateur. Son épouse ne lui reprochait pas grand-chose, elle savait à quel point son travail était important pour lui mais elle estimait qu’il s’en servait un peu trop souvent comme d’une excuse pour passer du temps loin d’elles. Et bien qu’une part d’elle sache que ce n’était pas la vérité, elle ne pouvait s’empêcher de tressaillir à chaque fois qu’il transplanait pour aller couvrir une affaire dans une partie du pays. Une voix, un peu sournoise, lui susurrait qu’il prenait la fuite et finirait bientôt par ne plus jamais revenir. Comme l’avait fait son propre père avant lui. Erin avait énormément souffert suite au départ de son père et s’il y avait une chose qu’elle voulait à tout prix éviter d’infliger à sa fille, c’était cette absence qui finirait par lui peser et la blesser, un jour où l’autre. « J’essaierai d’être là. » « Tu me le promets ? » « Je te le jure. » Une étincelle passa entre leurs regards, preuve que malgré leurs problèmes personnels ils tenaient toujours autant l’un à l’autre. « Je t’aime. » Effleurant une dernière fois ses lèvres, il transplana et ce fut comme si la pièce perdait toute sa chaleur. Dans le corridor, une petite voix se fit entendre et Abygaëlle passa la tête dans l’encadrement, les yeux encore plissés et l’air ensommeillée. « Papa ? » « Il est parti travailler, Aby. » « Encore ? » « Viens là, quand tu te réveilleras, il sera rentré. » « Promis ? » Un sourire triste étira la bouche d’Erin et elle tapota simplement le matelas. L’enfant escalada la montagne de couvertures, se blottissant comme un petit animal contre elle et soupira longuement. Les minutes se succédèrent, la sorcière gardant les yeux grands ouverts dans l’obscurité jusqu’à ce que la respiration de la fillette se fasse lourde et régulière. Puis elle sombra à son tour.
Au petit-déjeuner, il n’était toujours pas revenu.
Charles aimait sa fille. Même s’il lui offrait quantité de jouets inutiles pour pallier à ses absences répétitives, il l’aimait. Et il espérait naïvement que l’argent pourrait combler l’amour paternel dont elle finirait inévitablement par manquer. Oubliator au Ministère de la Magie, il était régulièrement contacté pour des heures supplémentaires et ce n’importe quand. Mais c’était un travail qu’il appréciait et il ne se voyait pas tout laisser tomber simplement pour passer davantage de temps avec sa famille. Charles était ainsi. Passionné, un véritable bourreau de travail, mais aussi un homme qui comptait énormément sur les siens et qui les aimait de son mieux. Lorsqu’Erin et lui se sont rencontrés, six ans avant la naissance de leur fille, elle savait déjà comment serait leur quotidien et s’était engagée dans cette relation sans un seul instant de doute. Elle avait eu le temps de connaître Charles, de l’apprécier pour toutes ses qualités et d’apprendre à adoucir ses défauts. Et aux yeux de l’Oubliator, elle incarnait la douceur ainsi que la compassion. Spécialiste en pathologie des sortilèges à l’hôpital Sainte-Mangouste, elle rentrait régulièrement pâle comme un linge et totalement épuisée. Après son mariage, et ce dès qu’elle fut certaine d’être enceinte, elle prit néanmoins ses dispositions pour passer plus de temps au foyer après la naissance du bébé, se complaisant dans des recherches de nouveaux remèdes contre des sortilèges qui auraient mal tournés. Mais à domicile. Elle ne quitta par conséquent que rarement le domicile familial après la venue au monde d’Abygaëlle, se sacrifiant à la place de son époux. Mais elle ne parut guère affectée par ce choix. Ou en tout cas ne le laissa jamais paraître.
« Ils ont encore besoin de toi, c’est ça ? » Elle s’était éveillée, dérangée dans son sommeil par les mouvements de son mari qui s’efforçait toutefois de s’habiller sans faire une véritable cacophonie. Et même s’il agissait le plus silencieusement possible, il suffisait qu’il quitte trop longtemps le lit pour qu’elle sache qu’il n’était plus là. Erin avait le sommeil léger, le moindre chuchotement, le moindre grincement de marche suffisait à la réveiller et elle ne se rendormait pas avant des heures. « Je suis désolé, chérie, je ne voulais pas te réveiller… » Il déposa un baiser affectueux sur le haut de son crâne, respirant le parfum de sa chevelure d’un blond cendré et lui adressant un sourire contrit. Elle se redressa tant bien que mal, encore engourdie, l’observant s’habiller dans le peu de lumière dont ils disposaient. « Tu rentreras pour le petit-déjeuner ? » « Je ne sais pas, Erin. » « Tu pourrais essayer, au moins. Aby te réclame, tu sais. » Il avait beau lui tourner le dos, il sentait peser sur lui toute l’intensité de son regard réprobateur. Son épouse ne lui reprochait pas grand-chose, elle savait à quel point son travail était important pour lui mais elle estimait qu’il s’en servait un peu trop souvent comme d’une excuse pour passer du temps loin d’elles. Et bien qu’une part d’elle sache que ce n’était pas la vérité, elle ne pouvait s’empêcher de tressaillir à chaque fois qu’il transplanait pour aller couvrir une affaire dans une partie du pays. Une voix, un peu sournoise, lui susurrait qu’il prenait la fuite et finirait bientôt par ne plus jamais revenir. Comme l’avait fait son propre père avant lui. Erin avait énormément souffert suite au départ de son père et s’il y avait une chose qu’elle voulait à tout prix éviter d’infliger à sa fille, c’était cette absence qui finirait par lui peser et la blesser, un jour où l’autre. « J’essaierai d’être là. » « Tu me le promets ? » « Je te le jure. » Une étincelle passa entre leurs regards, preuve que malgré leurs problèmes personnels ils tenaient toujours autant l’un à l’autre. « Je t’aime. » Effleurant une dernière fois ses lèvres, il transplana et ce fut comme si la pièce perdait toute sa chaleur. Dans le corridor, une petite voix se fit entendre et Abygaëlle passa la tête dans l’encadrement, les yeux encore plissés et l’air ensommeillée. « Papa ? » « Il est parti travailler, Aby. » « Encore ? » « Viens là, quand tu te réveilleras, il sera rentré. » « Promis ? » Un sourire triste étira la bouche d’Erin et elle tapota simplement le matelas. L’enfant escalada la montagne de couvertures, se blottissant comme un petit animal contre elle et soupira longuement. Les minutes se succédèrent, la sorcière gardant les yeux grands ouverts dans l’obscurité jusqu’à ce que la respiration de la fillette se fasse lourde et régulière. Puis elle sombra à son tour.
Au petit-déjeuner, il n’était toujours pas revenu.
Coolidge's Wand Shop ☞ Où l'on découvre Abygaëlle achetant sa première baguette.
« Mademoiselle Lestat ? »
Le vieux sorcier adressa un sourire bienveillant à l’enfant qui se tenait devant lui, droite comme un i et aussi tendue que pouvait l’être une future étudiante de Poudlard. Il en avait vu passer, des élèves. Certains étaient surexcités et enthousiastes, d’autres se cramponnaient férocement aux jupes de leur mère en refusant catégoriquement d’entreprendre le moindre voyage qui pourrait les éloigner de leur famille… D’autres encore, des nés-Moldus pour la plupart, ouvraient de grands yeux étonnés sur toutes les choses qui peuplaient ce monde dont ils n’avaient que peu de connaissances jusqu’à la réception de leur lettre les invitant à rejoindre les rangs de l’école de sorcellerie. Certaines fratries, par contre, étaient largement rodées dans cette expérience : les aînés conduisaient les cadets dans les endroits les plus importants, dispensant conseils et moqueries sur le chemin. Albert Coolidge, fabriquant de baguette de son état, était déjà à sa seizième cliente de la journée. Mais il ne se laissait pas de découvrir la baguette qui conviendrait à ces sorciers en devenir. Quel destin allaient-ils se forger grâce à elles ? Deviendraient-ils de puissants sorciers, ou bien d’intrépides aventuriers ? Pour la plupart, ils reprendront le fil de leur vie comme si cet achat n’était qu’une banalité de plus à effectuer, mais d’autres en resteraient profondément changés. Et la fillette qui lui faisait bravement face était de ceux-là. « Oui, monsieur Coolidge ? » Il affronta la glace de ses iris bleutés, devinant en elle la sorcière qu’elle serait un jour. Il n’était pas devin, il ne possédait pas le troisième œil – et à dire vrai il ne l’aurait probablement jamais souhaité – mais il exerçait depuis suffisamment longtemps pour avoir un bref aperçu de l’avenir de ses acheteurs et cela en fonction de la baguette qui les choisissait et de la façon dont celle-ci se manifestait. « Je vais devoir prendre vous mesures, vous permettez ? » Elle hocha simplement la tête et tendit les bras de part et d’autre de son corps mince. Habillée dans une longue robe bleu nuit et finement travaillée, elle semblait nettement plus petite qu’elle ne l’était en réalité et donnait l’impression de flotter dans ses vêtements. Cette apparente fragilité venait certainement de la façon qu’elle avait de regarder régulièrement derrière elle, dans la ruelle, où deux adultes échangeaient des propos avec hargne. Coolidge jeta un coup d’œil vers eux, pinçant légèrement les lèvres en prenant ses mesures.
« Ce sont vos parents ? » « Oui… » « Je vois. » « Ils se disputent parce que maman trouve que papa ne passe pas assez de temps à la maison. » Cette phrase, dite avec toute l’innocence de son âge, troubla profondément le fabriquant qui s’abîma plusieurs minutes dans un mutisme évident, feignant d’être absorbé par ses mesures. Abygaëlle ne reprit pas la parole ; malgré son jeune âge – à peine onze ans – elle avait rapidement apprit à différencier les moments où il fallait se taire et ceux où il fallait parler. Et elle-même n’était pas très loquace. Les rares fois où elle prenait la parole, elle surprenait par son étonnante habilité à deviner les émotions d’autrui ou à connaître des choses qu’elle était censée ignorer. Mais il lui suffisait d’observer pour apprendre, un exercice qu’elle maîtrisait à la perfection. « Voilà, j’ai terminé. » « Je vais avoir ma baguette maintenant ? » « Ah, jeune demoiselle, sachez que la baguette n’est pas un simple objet pour canaliser la magie qui coule en chacun d’entre nous. C’est une extension de nous-même. » Il marqua un temps d’arrêt. Les magnifiques yeux bleu acier de l’enfant se tournèrent lentement vers lui, attentifs et curieux. Coolidge eut un bref sourire lumineux : « C’est la baguette qui choisit son maître. » Un instant, le visage juvénile s’assombrit. « Et si aucune d’elles ne veut de moi ? » « Il n’existe pas de sorcier qui soit un jour sorti d’ici sans baguette. » « C’est vrai ? Vous me le promettez, m’sieur Coolidge ? » « C’est une promesse. »
Une petite dizaine de baguettes furent sorties de leur précieuse boîte pour passer entre les mains avides de la jeune fille, mais aucune ne répondit à son appel silencieux. Dehors, ses parents continuaient de se disputer sans prêter attention aux regards étonnés que leurs adressaient parfois les passants. Il en était ainsi depuis plusieurs semaines, Abygaëlle les entendait alors qu’ils la pensaient endormie. Et désormais ils n’essayaient même plus de se cacher. Qu’est-ce que cela signifiait ? « Mademoiselle ? Je pense avoir trouvé celle qu’il vous faut… » Pendant qu’elle avait rivé son attention sur la ruelle, Coolidge avait remarqué une boîte qui vibrait contre les autres. Il s’en empara précautionneusement, caressant le bois avec tendresse et l’apporta vers l’enfant qui dissimulait tant bien que mal le trouble qui la minait. Dévoilant la baguette au bois clair, il la présenta à la fillette. Aussitôt, une longue fumée gris perle s’échappa du bois et de minuscules étincelles jaillirent du bout. Loin de prendre peur, Abygaëlle resserra sa prise autour de la baguette. En face d’elle, le fabriquant eut un sourire ravi. « Elle vous a finalement trouvée. » « C’est ma baguette alors ? » « La vôtre, effectivement. » « C’est… Ça fait bizarre. »
Mesurant 22,6 centimètres, l’objet semblait pourtant être une prolongation de son bras et de sa main. Elle l’agita doucement, remarquant la touche d’élasticité qui la caractérisait et fut amusée de voir le nombre d’étincelles augmenter progressivement à chaque mouvement. « Elle est en bois de sorbier. » Un sourire pensif étira les lèvres de Coolidge alors qu’il fouillait dans ses connaissances de fabriquant. Le bois de sorbier est considéré comme un bois particulier, possédant des pouvoirs protecteurs supérieurs aux autres ; ainsi, il donne aux sortilèges de défense une puissance plus importante et aide ainsi son possesseur à se défendre plus efficacement. Mais comme il l’avait appris au fil des années, cela ne veut pas forcément dire que son maître est une personne passive, plus apte à se défendre qu’à attaquer : néanmoins, il n’est jamais mauvais. D’après ses souvenirs, les clients qui sont repartis avec une baguette de sorbier n’ont jamais blessé personne. Ou en tout cas, pas volontairement. « Et qu’est-ce qu’il y a dedans ? » La voix fluette d’Abygaëlle Lestat le tira de ses pensées et il lui répondit sans l’ombre d’une hésitation : « Un crin de licorne femelle. » « Une licorne ? » « Oui. Et je me souviens de cette licorne parce qu’elle n’était pas très peureuse. Habituellement, je ne peux m’approcher que des mâles parce que les femelles et les bébés fuient à la simple odeur inconnue. Mais cette licorne, cette jeune licorne même, parce qu’elle avait encore quelques poils dorés signe qu’elle venait à peine d’entrer dans l’âge adulte… Cette licorne, elle, n’est pas partie. Elle est restée pour m’observer pendant de longues minutes. Puis elle est partie. Toutefois, j’ai pu récolter quelques crins qui étaient restés accrochés à des arbustes. » « Vous vous souvenez vraiment de tout ça ? Ou vous ne faites que me raconter une histoire ? » Interrompu dans son récit, Coolidge ne put retenir un éclat de rire sincère. La lucidité dont la petite fille faisait preuve le fascinait et l’amusait. Il haussa simplement les épaules, gardant le fin mot de l’histoire pour lui. Alors qu’elle s’apprêtait à le questionner, la porte d’entrée pivota sur ses gonds et Erin entra dans le magasin. Son visage ravagé par la fatigue et les récentes larmes qui y avaient coulé gardait pourtant la même beauté qu’auparavant. Lorsqu’elle croisa le regard de sa fille, elle lui adressa un timide sourire ; de fines pattes d’oies apparurent autour de ses yeux et aux coins de ses lèvres. Elle avait vieilli. « Où est papa ? » « Il a dû partir pour régler une affaire, il sera de retour dans peu de temps. » « J’ai ma baguette. » « Alors continuons nos achats. » Abygaëlle sauta à terre, adressant un bref signe au vendeur et rejoignant sa mère, patientant auprès d’elle tandis qu’elle payait le fabriquant de baguettes. Elle ne posait plus de questions, ne demandait plus de jurer. Elle ne faisait plus confiance aux promesses de ses parents, parce qu’il y avait toujours un moment où ils finissaient par lui mentir. Qu’ils le veuillent ou non. Est-ce que c’était ça, grandir ? Mentir ? Les iris couleur de glace de la fillette se posèrent momentanément sur un groupe d’enfants qui parlaient haut et fort. Des étudiants de Poudlard, comme elle. Elle inspira profondément, sentant venir un changement qu’elle ne pourrait pas arrêter. Et grâce à Poudlard, peut-être souffrirait-elle moins des secrets d’adultes.
Le vieux sorcier adressa un sourire bienveillant à l’enfant qui se tenait devant lui, droite comme un i et aussi tendue que pouvait l’être une future étudiante de Poudlard. Il en avait vu passer, des élèves. Certains étaient surexcités et enthousiastes, d’autres se cramponnaient férocement aux jupes de leur mère en refusant catégoriquement d’entreprendre le moindre voyage qui pourrait les éloigner de leur famille… D’autres encore, des nés-Moldus pour la plupart, ouvraient de grands yeux étonnés sur toutes les choses qui peuplaient ce monde dont ils n’avaient que peu de connaissances jusqu’à la réception de leur lettre les invitant à rejoindre les rangs de l’école de sorcellerie. Certaines fratries, par contre, étaient largement rodées dans cette expérience : les aînés conduisaient les cadets dans les endroits les plus importants, dispensant conseils et moqueries sur le chemin. Albert Coolidge, fabriquant de baguette de son état, était déjà à sa seizième cliente de la journée. Mais il ne se laissait pas de découvrir la baguette qui conviendrait à ces sorciers en devenir. Quel destin allaient-ils se forger grâce à elles ? Deviendraient-ils de puissants sorciers, ou bien d’intrépides aventuriers ? Pour la plupart, ils reprendront le fil de leur vie comme si cet achat n’était qu’une banalité de plus à effectuer, mais d’autres en resteraient profondément changés. Et la fillette qui lui faisait bravement face était de ceux-là. « Oui, monsieur Coolidge ? » Il affronta la glace de ses iris bleutés, devinant en elle la sorcière qu’elle serait un jour. Il n’était pas devin, il ne possédait pas le troisième œil – et à dire vrai il ne l’aurait probablement jamais souhaité – mais il exerçait depuis suffisamment longtemps pour avoir un bref aperçu de l’avenir de ses acheteurs et cela en fonction de la baguette qui les choisissait et de la façon dont celle-ci se manifestait. « Je vais devoir prendre vous mesures, vous permettez ? » Elle hocha simplement la tête et tendit les bras de part et d’autre de son corps mince. Habillée dans une longue robe bleu nuit et finement travaillée, elle semblait nettement plus petite qu’elle ne l’était en réalité et donnait l’impression de flotter dans ses vêtements. Cette apparente fragilité venait certainement de la façon qu’elle avait de regarder régulièrement derrière elle, dans la ruelle, où deux adultes échangeaient des propos avec hargne. Coolidge jeta un coup d’œil vers eux, pinçant légèrement les lèvres en prenant ses mesures.
« Ce sont vos parents ? » « Oui… » « Je vois. » « Ils se disputent parce que maman trouve que papa ne passe pas assez de temps à la maison. » Cette phrase, dite avec toute l’innocence de son âge, troubla profondément le fabriquant qui s’abîma plusieurs minutes dans un mutisme évident, feignant d’être absorbé par ses mesures. Abygaëlle ne reprit pas la parole ; malgré son jeune âge – à peine onze ans – elle avait rapidement apprit à différencier les moments où il fallait se taire et ceux où il fallait parler. Et elle-même n’était pas très loquace. Les rares fois où elle prenait la parole, elle surprenait par son étonnante habilité à deviner les émotions d’autrui ou à connaître des choses qu’elle était censée ignorer. Mais il lui suffisait d’observer pour apprendre, un exercice qu’elle maîtrisait à la perfection. « Voilà, j’ai terminé. » « Je vais avoir ma baguette maintenant ? » « Ah, jeune demoiselle, sachez que la baguette n’est pas un simple objet pour canaliser la magie qui coule en chacun d’entre nous. C’est une extension de nous-même. » Il marqua un temps d’arrêt. Les magnifiques yeux bleu acier de l’enfant se tournèrent lentement vers lui, attentifs et curieux. Coolidge eut un bref sourire lumineux : « C’est la baguette qui choisit son maître. » Un instant, le visage juvénile s’assombrit. « Et si aucune d’elles ne veut de moi ? » « Il n’existe pas de sorcier qui soit un jour sorti d’ici sans baguette. » « C’est vrai ? Vous me le promettez, m’sieur Coolidge ? » « C’est une promesse. »
Une petite dizaine de baguettes furent sorties de leur précieuse boîte pour passer entre les mains avides de la jeune fille, mais aucune ne répondit à son appel silencieux. Dehors, ses parents continuaient de se disputer sans prêter attention aux regards étonnés que leurs adressaient parfois les passants. Il en était ainsi depuis plusieurs semaines, Abygaëlle les entendait alors qu’ils la pensaient endormie. Et désormais ils n’essayaient même plus de se cacher. Qu’est-ce que cela signifiait ? « Mademoiselle ? Je pense avoir trouvé celle qu’il vous faut… » Pendant qu’elle avait rivé son attention sur la ruelle, Coolidge avait remarqué une boîte qui vibrait contre les autres. Il s’en empara précautionneusement, caressant le bois avec tendresse et l’apporta vers l’enfant qui dissimulait tant bien que mal le trouble qui la minait. Dévoilant la baguette au bois clair, il la présenta à la fillette. Aussitôt, une longue fumée gris perle s’échappa du bois et de minuscules étincelles jaillirent du bout. Loin de prendre peur, Abygaëlle resserra sa prise autour de la baguette. En face d’elle, le fabriquant eut un sourire ravi. « Elle vous a finalement trouvée. » « C’est ma baguette alors ? » « La vôtre, effectivement. » « C’est… Ça fait bizarre. »
Mesurant 22,6 centimètres, l’objet semblait pourtant être une prolongation de son bras et de sa main. Elle l’agita doucement, remarquant la touche d’élasticité qui la caractérisait et fut amusée de voir le nombre d’étincelles augmenter progressivement à chaque mouvement. « Elle est en bois de sorbier. » Un sourire pensif étira les lèvres de Coolidge alors qu’il fouillait dans ses connaissances de fabriquant. Le bois de sorbier est considéré comme un bois particulier, possédant des pouvoirs protecteurs supérieurs aux autres ; ainsi, il donne aux sortilèges de défense une puissance plus importante et aide ainsi son possesseur à se défendre plus efficacement. Mais comme il l’avait appris au fil des années, cela ne veut pas forcément dire que son maître est une personne passive, plus apte à se défendre qu’à attaquer : néanmoins, il n’est jamais mauvais. D’après ses souvenirs, les clients qui sont repartis avec une baguette de sorbier n’ont jamais blessé personne. Ou en tout cas, pas volontairement. « Et qu’est-ce qu’il y a dedans ? » La voix fluette d’Abygaëlle Lestat le tira de ses pensées et il lui répondit sans l’ombre d’une hésitation : « Un crin de licorne femelle. » « Une licorne ? » « Oui. Et je me souviens de cette licorne parce qu’elle n’était pas très peureuse. Habituellement, je ne peux m’approcher que des mâles parce que les femelles et les bébés fuient à la simple odeur inconnue. Mais cette licorne, cette jeune licorne même, parce qu’elle avait encore quelques poils dorés signe qu’elle venait à peine d’entrer dans l’âge adulte… Cette licorne, elle, n’est pas partie. Elle est restée pour m’observer pendant de longues minutes. Puis elle est partie. Toutefois, j’ai pu récolter quelques crins qui étaient restés accrochés à des arbustes. » « Vous vous souvenez vraiment de tout ça ? Ou vous ne faites que me raconter une histoire ? » Interrompu dans son récit, Coolidge ne put retenir un éclat de rire sincère. La lucidité dont la petite fille faisait preuve le fascinait et l’amusait. Il haussa simplement les épaules, gardant le fin mot de l’histoire pour lui. Alors qu’elle s’apprêtait à le questionner, la porte d’entrée pivota sur ses gonds et Erin entra dans le magasin. Son visage ravagé par la fatigue et les récentes larmes qui y avaient coulé gardait pourtant la même beauté qu’auparavant. Lorsqu’elle croisa le regard de sa fille, elle lui adressa un timide sourire ; de fines pattes d’oies apparurent autour de ses yeux et aux coins de ses lèvres. Elle avait vieilli. « Où est papa ? » « Il a dû partir pour régler une affaire, il sera de retour dans peu de temps. » « J’ai ma baguette. » « Alors continuons nos achats. » Abygaëlle sauta à terre, adressant un bref signe au vendeur et rejoignant sa mère, patientant auprès d’elle tandis qu’elle payait le fabriquant de baguettes. Elle ne posait plus de questions, ne demandait plus de jurer. Elle ne faisait plus confiance aux promesses de ses parents, parce qu’il y avait toujours un moment où ils finissaient par lui mentir. Qu’ils le veuillent ou non. Est-ce que c’était ça, grandir ? Mentir ? Les iris couleur de glace de la fillette se posèrent momentanément sur un groupe d’enfants qui parlaient haut et fort. Des étudiants de Poudlard, comme elle. Elle inspira profondément, sentant venir un changement qu’elle ne pourrait pas arrêter. Et grâce à Poudlard, peut-être souffrirait-elle moins des secrets d’adultes.
she will be loved ♡ où abygaëlle rencontre celui qui restera son premier amour.
Poudlard était une école de magie surprenante, au fil du temps, Abygaëlle s’y était profondément attachée. Pendant qu’elle étudiait, loin de ses parents, elle avait l’impression d’être une élève comme les autres. Presque banale, certes, mais au moins elle pouvait prétendre avoir une vie sans problèmes. Sans parents au bord du divorce. Et grâce à Poudlard, elle s’était finalement découverte ; lors de la répartition, en début d’année, elle avait été surprise d’être envoyée à Gryffondor. La maison des courageux, de ceux qui n’ont peur de rien. Bien qu’elle ne soit pas particulièrement peureuse, elle n’était pas aussi exubérante que les autres élèves à l’époque, elle était même considérée comme une enfant un peu renfermée, à la limite de l’austère. Elle parlait peu, passant la majorité de son temps à observer les autres, apprenant de leurs erreurs et se forgeant une opinion sur la vie toute relative. Mais après les premiers mois, la jeune Abygaëlle s’est affirmée et est devenue une étudiante extravertie, elle allait vers les autres sans une once de doute, riait aux éclats et faisait preuve d’autant de témérité que les autres gryffons. Outre cette brusque prise en main, elle s’est aussi davantage endurcie à cause des épreuves qu’elle a dû subir. A la fin de sa Première année, Erin lui annonça le plus tendrement possible que Charles ne reviendrait plus auprès d’elle. Ce dernier, las des réprimandes de son épouse, avait pris la dure décision de divorcer. Pendant les vacances d’été, il vient plusieurs fois rendre visite à sa fille, lui proposant par la même occasion de venir s’installer chez lui, dans le quartier de Westminster à Londres. Loin, très loin de leur petit foyer de Glasgow… La Deuxième année d’Abygaëlle se passa de façon assez désastreuse, elle était tiraillée entre son père et sa mère, souhaitant leur faire plaisir à tous les deux et passant par conséquent chaque semaine de vacances chez l’un ou chez l’autre. Mais elle se doutait qu’elle ne pourrait pas continuer ainsi, Erin disait se sentir terriblement seule lorsqu’Aby n’était pas là, et même si Charles faisait de son mieux pour être présent, il lui arrivait parfois de quitter le domicile pendant deux interminables journées durant lesquelles la jeune fille subvenait à ses propres besoins sans l’aide de personne. Et elle se gardait bien d’en parler à sa mère, qui bondirait immédiatement sur cette excuse pour essayer d’obtenir la garde exclusive de sa fille.
Troisième, puis Quatrième année. Contrairement à ce qu’Abygaëlle pensait, elle n’était toujours pas parvenue à un choix. Pourtant, elle y était obligée. D’une part parce qu’elle-même ne supportait plus de voyager sans cesse d’un bout à l’autre de l’Angleterre, et d’autre part parce que ses parents avaient de plus en plus de mal à coordonner leurs emplois du temps depuis qu’Erin s’était remise à travailler à Sainte-Mangouste. « Aby ? » « Désolée, je réfléchissais. » « Tes parents te prennent toujours la tête à ce que je vois… » Jade, une Gryffondor qu’elle avait rencontré dans la fameuse locomotive rouge, se pencha au-dessus de la table. Les deux adolescentes se trouvaient dans la bibliothèque de Poudlard, essayant de réviser malgré l’envie furieuse d’aller batailler avec d’autres gryffons dans la neige immaculée qui recouvrait le parc. Une fois encore, le regard de son amie se tourna vers la fenêtre et elle poussa un long soupir. « C’est pas ça, Jade… » « Tu peux appeler ça comme tu veux, moi je le vois comme ça. Et toi, t’en es où ? » « J’en sais rien. » « Abygaëlle, tu nous fais quoi là ?! Faut que tu te bouges un peu ! Comme disait ma mère, il ne faut pas attendre que les gnomes envahissent le jardin pour s'en occuper : attrape le Pitiponk par sa lanterne et choisi ! » Elles s’affrontèrent brièvement du regard, deux forts caractères qui pourtant se complétaient étonnamment bien. La blonde finit par baisser la tête, s’avouant vaincue. « Je crois que je vais rester avec mon père. » « Pourquoi lui ? Je croyais que ses absences te dérangeaient. » « Oui, mais au moins avec lui je suis tranquille pendant mes vacances. Ma mère souhaite absolument me faire rencontrer du monde, aller à des réceptions de médecins et puis maintenant, elle aussi est obligée de quitter la maison à n’importe quelle heure. » « Oh… Et ça n’a rien à voir avec le fait que ton père t’ait récemment emmenée voir un match de Quidditch par hasard ? » Un sourire faussement timide illumina le visage de la belle Gryffondor. « Si, je l’avoue. Mais tu vois, c’est aussi pour ça que je préfère être chez mon père. Il sait ce que j’aime, malgré tous ses défauts. Il s’intéresse à mes hobbys et tente de pallier à ses absences. Alors que ma mère… » « Elle vit sa vie. » « C’est ça. »
Le silence se recomposa lentement autour d’elles, seulement troublé par le bruit des pages que l’on tourne et les respirations des autres élèves. Soudain, la main de Jade vint agripper férocement la sienne, lui arrachant une petite grimace de douleur. « Hey ! Mais qu’es.. » « Chut ! » D’un signe rapide de la tête, elle lui désigna un élève qui venait de pousser les lourds battants de la bibliothèque. Une chevelure en bataille, un visage fermé seulement éclairé par un regard vif et que l’on devinait intelligent. L’insigne vert et argent des Serpentard brillant sur sa poitrine, le Cinquième année s’installa non loin d’elle, l’air indifférent à l’attention qu’il venait d’attirer. Jade eut une moue boudeuse : « C’est vraiment dommage qu’il soit à Serpentard. » « Qui c’est ? » « … Tu ne le connais pas ? Bah, en même temps tu ne t’intéresses pas à grand-chose. Entre tes parents, ta moyenne un peu suicidaire et … » « Jade. » « Désolée. C’est Isis Aindreis, il est en Cinquième année à Serpentard. » « Il est plutôt pas mal. » Cette fois-ci, le jeune homme sembla entendre leurs paroles car il releva la tête et regarda droit dans leur direction. Immédiatement, Jade brandit un imposant livre de botanique et l’ouvrit en grand, dissimulant leurs visages à l’inconnu. Mais Abygaëlle avait eu le temps de croiser son regard. Était-il brun ? Bleu ? Vert ? A cet instant, elle n’avait qu’une seule pensée en tête : ce garçon lui plaisait. Et qu’importe qu’il soit à Serpentard et elle à Gryffondor. Elle avait ressenti quelque chose, lorsque leurs regards s’étaient accrochés, quelque chose qui lui avait fait momentanément oublier sa mère, son père ou tous les potentiels soucis qui lui traversaient l’esprit depuis pratiquement trois ans. Elle s’était simplement sentie bien, le cœur battant à la vitesse d’un Vif d’Or. « Aby, tu m’écoutes ?! » En silence, la jeune adolescente baissa la tête vers son cours de botanique, se surprenant à esquisser un sourire.
Troisième, puis Quatrième année. Contrairement à ce qu’Abygaëlle pensait, elle n’était toujours pas parvenue à un choix. Pourtant, elle y était obligée. D’une part parce qu’elle-même ne supportait plus de voyager sans cesse d’un bout à l’autre de l’Angleterre, et d’autre part parce que ses parents avaient de plus en plus de mal à coordonner leurs emplois du temps depuis qu’Erin s’était remise à travailler à Sainte-Mangouste. « Aby ? » « Désolée, je réfléchissais. » « Tes parents te prennent toujours la tête à ce que je vois… » Jade, une Gryffondor qu’elle avait rencontré dans la fameuse locomotive rouge, se pencha au-dessus de la table. Les deux adolescentes se trouvaient dans la bibliothèque de Poudlard, essayant de réviser malgré l’envie furieuse d’aller batailler avec d’autres gryffons dans la neige immaculée qui recouvrait le parc. Une fois encore, le regard de son amie se tourna vers la fenêtre et elle poussa un long soupir. « C’est pas ça, Jade… » « Tu peux appeler ça comme tu veux, moi je le vois comme ça. Et toi, t’en es où ? » « J’en sais rien. » « Abygaëlle, tu nous fais quoi là ?! Faut que tu te bouges un peu ! Comme disait ma mère, il ne faut pas attendre que les gnomes envahissent le jardin pour s'en occuper : attrape le Pitiponk par sa lanterne et choisi ! » Elles s’affrontèrent brièvement du regard, deux forts caractères qui pourtant se complétaient étonnamment bien. La blonde finit par baisser la tête, s’avouant vaincue. « Je crois que je vais rester avec mon père. » « Pourquoi lui ? Je croyais que ses absences te dérangeaient. » « Oui, mais au moins avec lui je suis tranquille pendant mes vacances. Ma mère souhaite absolument me faire rencontrer du monde, aller à des réceptions de médecins et puis maintenant, elle aussi est obligée de quitter la maison à n’importe quelle heure. » « Oh… Et ça n’a rien à voir avec le fait que ton père t’ait récemment emmenée voir un match de Quidditch par hasard ? » Un sourire faussement timide illumina le visage de la belle Gryffondor. « Si, je l’avoue. Mais tu vois, c’est aussi pour ça que je préfère être chez mon père. Il sait ce que j’aime, malgré tous ses défauts. Il s’intéresse à mes hobbys et tente de pallier à ses absences. Alors que ma mère… » « Elle vit sa vie. » « C’est ça. »
Le silence se recomposa lentement autour d’elles, seulement troublé par le bruit des pages que l’on tourne et les respirations des autres élèves. Soudain, la main de Jade vint agripper férocement la sienne, lui arrachant une petite grimace de douleur. « Hey ! Mais qu’es.. » « Chut ! » D’un signe rapide de la tête, elle lui désigna un élève qui venait de pousser les lourds battants de la bibliothèque. Une chevelure en bataille, un visage fermé seulement éclairé par un regard vif et que l’on devinait intelligent. L’insigne vert et argent des Serpentard brillant sur sa poitrine, le Cinquième année s’installa non loin d’elle, l’air indifférent à l’attention qu’il venait d’attirer. Jade eut une moue boudeuse : « C’est vraiment dommage qu’il soit à Serpentard. » « Qui c’est ? » « … Tu ne le connais pas ? Bah, en même temps tu ne t’intéresses pas à grand-chose. Entre tes parents, ta moyenne un peu suicidaire et … » « Jade. » « Désolée. C’est Isis Aindreis, il est en Cinquième année à Serpentard. » « Il est plutôt pas mal. » Cette fois-ci, le jeune homme sembla entendre leurs paroles car il releva la tête et regarda droit dans leur direction. Immédiatement, Jade brandit un imposant livre de botanique et l’ouvrit en grand, dissimulant leurs visages à l’inconnu. Mais Abygaëlle avait eu le temps de croiser son regard. Était-il brun ? Bleu ? Vert ? A cet instant, elle n’avait qu’une seule pensée en tête : ce garçon lui plaisait. Et qu’importe qu’il soit à Serpentard et elle à Gryffondor. Elle avait ressenti quelque chose, lorsque leurs regards s’étaient accrochés, quelque chose qui lui avait fait momentanément oublier sa mère, son père ou tous les potentiels soucis qui lui traversaient l’esprit depuis pratiquement trois ans. Elle s’était simplement sentie bien, le cœur battant à la vitesse d’un Vif d’Or. « Aby, tu m’écoutes ?! » En silence, la jeune adolescente baissa la tête vers son cours de botanique, se surprenant à esquisser un sourire.
cry me a river ☂ où la fine limite entre amour et haine est franchie.
Les larmes lui brouillent la vue, roulant sur ses pommettes et mouillant son visage de poupée. Le monde d’Abygaëlle s’effondre brusquement, sans avertissement, sans qu’elle n’y soit préparée. Ne disposant d’aucun élément auquel se raccrocher, la Gryffondor perd soudainement pied, se laissant entraîner dans une douloureuse spirale de souvenirs. Leur première rencontre, les innombrables fois où il était venu à elle et où elle l’avait repoussé en se moquant de lui, leur premier baiser, tous ceux qui suivirent, les émotions qui s’emparaient d’elle et chamboulaient peu à peu sa vision du monde. Son cœur qui battait la chamade à sa simple vue. Elle était amoureuse, elle ne l’avait jamais caché. Et elle pensait qu’il l’était aussi. Mais aujourd’hui… « Aby… c’est fini. J’ai trop laissé durer, pensant que les sentiments pouvaient revenir et j’ai essayé mais on ne peut pas réparer l’irréparable. Je ne ressens plus rien pour toi, l’étincelle s’est éteinte. Je ne peux plus faire semblant… » Les mots s’échappent de ses lèvres, elle ne les comprend pas. Ne souhaite pas les comprendre. Cela signifierait qu’elle a pleinement conscience de ce qu’il est entrain de lui avouer et elle ne possède pas la force requise pour faire face à cette scène tout droit sortie d’un cauchemar. Pourtant, même si elle ne semble pas capable de réfléchir, elle riposte immédiatement. « Tu mens ! Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Tu ne peux pas rayer notre amour comme ça, tu n’as pas le droit ! » Mais à peine sa phrase terminée, elle sait qu’elle ne fait pas le poids. Bien sûr qu’il le peut, ce n’est pas comme s’ils s’étaient juré fidélité et amour éternels. Ils n’étaient que des adolescents un peu trop rêveurs, qui avaient tendance à se laisser mener par leurs pulsions plutôt que par leur intelligence. Toutefois, elle ne parvenait à se faire à l’idée que l’homme qu’elle avait aimé pendant trois années se comporte comme le dernier des salopards.
« Non c’est la vérité Abygaëlle, il faut que tu te la mette dans le crâne. Ce n’était qu’une amourette de jeunesse, rien de plus. On a passé de bons moments, mais ça s’arrête là. D’autant plus que j’ai bien l’intention de profiter de l’université, et ce n’est pas en t’ayant dans les pattes que je vais y parvenir ! » « Attends, t’essayes de me dire quoi là ? Tu veux rompre pour pouvoir vivre ta vie d’étudiant pleinement en te tapant toutes les filles que tu veux c’est ça ? » Connard est le premier adjectif qui lui vient à l’esprit alors qu’elle s’efforce de remettre de l’ordre dans ses pensées. De l’ordre, hein ? C’est un sacré chaos qu’il vient de provoquer, avec une poignée de mots. De lettres. Comment de si petites choses peuvent-elles être si mortelles ? Abygaëlle se mord la lèvre inférieure, glissant ses longues mains pâles dans sa chevelure blonde et expire l’air contenu dans ses poumons en réprimant ses sanglots. Les larmes ne cessent de couler, inondant son visage et faisant couler le mascara, traçant de sombres sillons sur sa peau diaphane. Mais elle n’y pense pas. A l’heure actuelle, elle ne pense plus à rien. Sinon à l’intense colère mêlée de déception qui lui broie la cage thoracique, l’empêchant de respirer. « Tu as tout compris. On est jeune faut en profiter. » « Tu rayes trois années comme ça sur un coup de tête ?! Juste pour du sexe ! C’est une mascarade, tu n’es pas sérieux. En fait tu n’as rien d’exceptionnel, tu es exactement comme tous les autres. » Elle reprend son souffle, satisfaite de parvenir à cracher ces quelques mots, s’abandonnant à la rage qui bouillonne désormais en elle. « Oui, exactement. Tu ne peux pas changer la nature des hommes. On s’est bien amusé tous les deux, mais faut être lucide, on a rien à faire ensemble. Tu le sais. » Non, elle l’ignorait. Ou alors, elle avait fini par l’oublier tellement elle se sentait bien avec lui. D’intenses flash-backs l’aveuglent ; il paraissait si sincère à l’époque, si… amoureux. Et si tout ceci n’était qu’un jeu, pourquoi était-il resté à ses côtés durant tout ce temps ? Pourquoi l’avoir poursuivie avec tant de patience ? Le cœur au bord des lèvres, elle aspire de longues goulées d’oxygène pour se calmer. Et s’il s’était véritablement foutu d’elle pendant trois ans ? Au final, elle se serait fait baiser. Comme une pauvre idiote. Elle aurait dû se douter qu’avec les années, Isis aurait souhaité davantage que les simples échanges qu’ils avaient. Mais elle ne souhaitait pas faire ça n’importe comment, dans un coin sombre de Poudlard. Et puis c’était Poudlard, sa deuxième maison. C’était un peu trop bizarre à ses yeux de perdre son innocence entre ses murs. Elle aurait souhaité qu’ils prennent leur temps pendant les vacances d’été, mais il n’était jamais disponible. A vrai dire, il ne faisait que lui écrire pendant cette période. Et encore.
« Amusé ? Alors c’était tout ce que c'était pour toi… » Elle a l’air si fragile, si gracile… Prête à s’effondrer, à se briser en mille morceaux ou à s’éparpiller comme un château de cartes. Elle vacille. L’instant d’après, une nouvelle flamme brûle dans la glace de ses iris, elle laisse la colère l’envahir complètement et se rue brusquement sur lui, rouant de coups ce torse contre lequel elle s’est si souvent blottie. Dire qu’elle s’y sentait en sécurité… « Je te déteste, je te DETESTE ! Va-t’en ! VA-T-EN ! » Elle veut lui faire mal, le blesser, qu’il souffre au moins autant qu’elle, que son beau visage se torde de douleur et qu’il demande grâce. Toute à son éclat, elle ne perçoit pas les quelques mots qu’il finit par lâcher avant de tourner des talons. Elle hoquète, peinant à retrouver son souffle. Inspirée par son désir de vengeance, elle plonge sa main dans sa poche pour en sortir sa baguette qu’elle brandit avec toute la hargne dont elle est capable. Mais il n’est plus là. Il a disparu, il est sorti de sa vie et l’a abandonnée, la laissant seule avec son chagrin. Qu’il aille au diable ! Qu’il se fasse emporter par le Sinistros ou mordre par un gnome de jardin enragé ! Abygaëlle tombe, sa rencontre brutale contre le sol ne lui semble pas aussi douloureuse que sa peine. Le cœur brisé, la jeune femme se replie sur elle-même et se laisse doucement dériver…
« Non c’est la vérité Abygaëlle, il faut que tu te la mette dans le crâne. Ce n’était qu’une amourette de jeunesse, rien de plus. On a passé de bons moments, mais ça s’arrête là. D’autant plus que j’ai bien l’intention de profiter de l’université, et ce n’est pas en t’ayant dans les pattes que je vais y parvenir ! » « Attends, t’essayes de me dire quoi là ? Tu veux rompre pour pouvoir vivre ta vie d’étudiant pleinement en te tapant toutes les filles que tu veux c’est ça ? » Connard est le premier adjectif qui lui vient à l’esprit alors qu’elle s’efforce de remettre de l’ordre dans ses pensées. De l’ordre, hein ? C’est un sacré chaos qu’il vient de provoquer, avec une poignée de mots. De lettres. Comment de si petites choses peuvent-elles être si mortelles ? Abygaëlle se mord la lèvre inférieure, glissant ses longues mains pâles dans sa chevelure blonde et expire l’air contenu dans ses poumons en réprimant ses sanglots. Les larmes ne cessent de couler, inondant son visage et faisant couler le mascara, traçant de sombres sillons sur sa peau diaphane. Mais elle n’y pense pas. A l’heure actuelle, elle ne pense plus à rien. Sinon à l’intense colère mêlée de déception qui lui broie la cage thoracique, l’empêchant de respirer. « Tu as tout compris. On est jeune faut en profiter. » « Tu rayes trois années comme ça sur un coup de tête ?! Juste pour du sexe ! C’est une mascarade, tu n’es pas sérieux. En fait tu n’as rien d’exceptionnel, tu es exactement comme tous les autres. » Elle reprend son souffle, satisfaite de parvenir à cracher ces quelques mots, s’abandonnant à la rage qui bouillonne désormais en elle. « Oui, exactement. Tu ne peux pas changer la nature des hommes. On s’est bien amusé tous les deux, mais faut être lucide, on a rien à faire ensemble. Tu le sais. » Non, elle l’ignorait. Ou alors, elle avait fini par l’oublier tellement elle se sentait bien avec lui. D’intenses flash-backs l’aveuglent ; il paraissait si sincère à l’époque, si… amoureux. Et si tout ceci n’était qu’un jeu, pourquoi était-il resté à ses côtés durant tout ce temps ? Pourquoi l’avoir poursuivie avec tant de patience ? Le cœur au bord des lèvres, elle aspire de longues goulées d’oxygène pour se calmer. Et s’il s’était véritablement foutu d’elle pendant trois ans ? Au final, elle se serait fait baiser. Comme une pauvre idiote. Elle aurait dû se douter qu’avec les années, Isis aurait souhaité davantage que les simples échanges qu’ils avaient. Mais elle ne souhaitait pas faire ça n’importe comment, dans un coin sombre de Poudlard. Et puis c’était Poudlard, sa deuxième maison. C’était un peu trop bizarre à ses yeux de perdre son innocence entre ses murs. Elle aurait souhaité qu’ils prennent leur temps pendant les vacances d’été, mais il n’était jamais disponible. A vrai dire, il ne faisait que lui écrire pendant cette période. Et encore.
« Amusé ? Alors c’était tout ce que c'était pour toi… » Elle a l’air si fragile, si gracile… Prête à s’effondrer, à se briser en mille morceaux ou à s’éparpiller comme un château de cartes. Elle vacille. L’instant d’après, une nouvelle flamme brûle dans la glace de ses iris, elle laisse la colère l’envahir complètement et se rue brusquement sur lui, rouant de coups ce torse contre lequel elle s’est si souvent blottie. Dire qu’elle s’y sentait en sécurité… « Je te déteste, je te DETESTE ! Va-t’en ! VA-T-EN ! » Elle veut lui faire mal, le blesser, qu’il souffre au moins autant qu’elle, que son beau visage se torde de douleur et qu’il demande grâce. Toute à son éclat, elle ne perçoit pas les quelques mots qu’il finit par lâcher avant de tourner des talons. Elle hoquète, peinant à retrouver son souffle. Inspirée par son désir de vengeance, elle plonge sa main dans sa poche pour en sortir sa baguette qu’elle brandit avec toute la hargne dont elle est capable. Mais il n’est plus là. Il a disparu, il est sorti de sa vie et l’a abandonnée, la laissant seule avec son chagrin. Qu’il aille au diable ! Qu’il se fasse emporter par le Sinistros ou mordre par un gnome de jardin enragé ! Abygaëlle tombe, sa rencontre brutale contre le sol ne lui semble pas aussi douloureuse que sa peine. Le cœur brisé, la jeune femme se replie sur elle-même et se laisse doucement dériver…
girls wanna have fun » où hungcalf lui ouvre les bras après une période de doute.
Les études furent sa principale motivation durant les mois qui suivirent. Les BUSE étant déjà terminées, la jeune femme s’est donnée à fond pour obtenir des résultats encore meilleurs pour ses ASPIC ; elle souhaitait, elle aussi, rejoindre les bancs de l’université tout en espérant sincèrement ne pas y croiser son ex-amour. Elle savait pourtant que les chances étaient minimes – après tout, même si cet endroit possédait la même taille que Poudlard, ils finiraient certainement par entrer en contact qu’ils le veuillent ou non – toutefois elle avait déjà pris la décision de ne pas laisser tomber son rêve sous prétexte qu’elle risquait de l’y retrouver. Devenir Auror était, à ses yeux, un but nettement plus important que ses propres sentiments. Chasseuse de mages noirs, elle avait pleinement conscience des risques qu’elle encourrait en suivant cette voie, mais Abygaëlle aimait animer ses journées. Elle avait l’aventure dans le sang, le danger figurait dans sa liste de choses à faire et elle était suffisamment sûre d’elle pour savoir lorsqu’il fallait être prudente, ou au contraire ne pas avoir froid aux yeux. Elle ne voulait pas rester en Angleterre toute sa vie, à suivre les ordres du Ministère, elle voulait de l’action et désirait voir du pays. Or, quoi de mieux que de partir à la chasse aux méchants ? Plus qu’un métier, c’était une véritable vocation. Et lorsqu’elle en avait parlé à ses parents, leurs réactions ne l’avait pas particulièrement surprise. Sa mère était effarée, elle ne voyait que le risque de recevoir une lettre du Ministère disant que sa fille unique avait été tuée lors d’une mission top-secrète et que la seule chose qui restait d’elle était sa baguette : elle avait peur, elle craignait pour sa vie et n’était pas capable d’imaginer le plaisir qu’elle pourrait ressentir à risquer sa vie à chaque seconde. Son père, quant à lui, se montrait nettement plus compréhensible. Il l’encourageait à choisir cette carrière parce qu’elle était décidée et qu’il savait pertinemment que tenter de la faire changer d’avis serait comme d’essayer de débarrasser un jardin de gnomes : ils reviennent toujours. Et cette blonde était pire qu’un gnome entêté.
« Tiens, tu as du courrier chérie. » « Mmh. » Attrapant d’un air distrait les quelques enveloppes que Charles lui tendait, Abygaëlle mordit à pleine dents dans sa tartine recouverte d’une épaisse couche de Nutella. Le premier courrier était écrit de la main de sa mère, sûrement une énième invitation à venir passer les vacances d’été chez elle pour fêter ses brillants résultats d’ASPIC – elle la posa simplement sur la table, sans l’ouvrir – les deux suivantes avaient été envoyées par des amies de Poudlard – un bref sourire illumina le visage de la Gryffondor malgré son pincement au cœur. Maintenant qu’elle avait terminé ses études, elle perdrait peu à peu le contact avec les personnes qui l’avaient entourée durant sa jeunesse et elle avait encore du mal à s’y faire. Elle se consolait en se disant qu’après tout, il était fort probable qu’elle en retrouve certains – voire certaines – à l’université. La dernière enveloppe était marquée du sceau d’Hungcalf, une célèbre école supérieure de sorcellerie. Immédiatement, le cœur de la belle s’accéléra et elle s’empressa d’ouvrir sa lettre. Mademoiselle Lestat, bla bla bla, suite à votre courrier, bla bla bla, avons l’honneur de vous informer que votre candidature est acceptée, bla bla bla, respectueusement, bla bla bla... Veuillez apposer votre signature dans l’encart prévu à cette effet afin d’accepter le règlement de notre école… Elle considéra d’un œil critique ledit encart, et, n’ayant pas de plume sous la main, remit à plus tard l’apposition. « Alors ? » « Je suis… » Elle leva brusquement les deux bras vers le plafond en riant : « … acceptée, papa ! » « Félicitations, Aby ! » Grâce à la réponse rapide de l’université, elle pouvait enfin se concentrer sur quelque chose et s’empêcher de divaguer. Même si elle n’avait jamais raffolé des études, elle était quand même assez fière d’être admise dans cette école, et d’avoir ainsi une chance d’entrer dans les rangs des Aurors. Euphorique, la jeune femme reprit son déjeuner là où elle l’avait laissée, ne dissimulant pas l’ample sourire qui s’était installé sur son visage. Après tout, elle avait le droit d’être heureuse…
Hungcalf était différente de Poudlard. C’était une école, certes, mais la ressemblance s’arrêtait là. Les cours étaient plus animés, l’endroit nettement moins austère, l’uniforme inexistant et les élèves plus délurés. Elle y retrouva de bons amis, ainsi que de moins bons. Et aussi… Isis. Bien qu’elle s’était attendue à l’y croiser, elle n’avait pas pu faire semblant de ne pas le connaître et l’ignorer. Il avait fallu qu’ils se provoquent mutuellement, que les mots pleuvent et qu’ils se regardent en chiens de faïence. Néanmoins elle sentait qu’il commençait à changer. Lentement mais sûrement. Les années qui suivirent, elle entreprit d’améliorer ses notes afin d’être au niveau de l’université et de profiter de la vie. Toutefois, même si une majeure partie d’elle souhaitait faire table rase du passé, elle ne parvenait pas à l’oublier totalement et remarquait, chaque jour, l’assombrissement de son humeur. Déjà qu’il n’était pas bien joyeux à la base… Et ce fut plus fort qu’elle, il avait fallu qu’elle le questionne et le harcèle pour qu’il lui réponde. Il avait beau lui avoir brisé le cœur, elle avait beau le haïr, elle se souciait toujours beaucoup trop de lui. Le plus grand changement eu lieu entre Septembre et Janvier, une longue période durant laquelle elle se souvient d’avoir mené une vie banale, classique et sans grande surprise. Elle avait suivi ses cours, s’était un peu amusée, rien de bien extraordinaire en somme. Et à dire vrai, lorsqu’elle tente de se remémorer plus précisément les évènements qui ont eu lieu ces derniers mois, son esprit s’embrouille et Abygaëlle ne récolte rien d’autre qu’un mal de crâne atroce. Elle a fini par laisser tomber, persuadée qu’il ne s’agissait là que d’un mauvais tour de sa mémoire. Mais Isis, lui, a terriblement évolué. Elle ne se souvient pas l’avoir remarqué, néanmoins il est plus sombre qu’auparavant. Quant à leur relation, elle reste assez chaotique… Bien que parfois, il fasse preuve d’une douceur qui la désarme et la laisse songeuse au sujet de sa santé. Et s’il était mourant ? Quel secret lui cache-t-il depuis cinq ans ? Malgré ses interrogations, elle n’en n’est pas encore à douter de leur rupture ou des évènements de ces derniers mois, il faudrait pour ça une sacrée remise en question ou une révélation à laquelle elle ne s’attendrait pas.
« Isis ! Attends ! Réponds-moi. Qu’est-ce qui t'arrive… ? »
« Tiens, tu as du courrier chérie. » « Mmh. » Attrapant d’un air distrait les quelques enveloppes que Charles lui tendait, Abygaëlle mordit à pleine dents dans sa tartine recouverte d’une épaisse couche de Nutella. Le premier courrier était écrit de la main de sa mère, sûrement une énième invitation à venir passer les vacances d’été chez elle pour fêter ses brillants résultats d’ASPIC – elle la posa simplement sur la table, sans l’ouvrir – les deux suivantes avaient été envoyées par des amies de Poudlard – un bref sourire illumina le visage de la Gryffondor malgré son pincement au cœur. Maintenant qu’elle avait terminé ses études, elle perdrait peu à peu le contact avec les personnes qui l’avaient entourée durant sa jeunesse et elle avait encore du mal à s’y faire. Elle se consolait en se disant qu’après tout, il était fort probable qu’elle en retrouve certains – voire certaines – à l’université. La dernière enveloppe était marquée du sceau d’Hungcalf, une célèbre école supérieure de sorcellerie. Immédiatement, le cœur de la belle s’accéléra et elle s’empressa d’ouvrir sa lettre. Mademoiselle Lestat, bla bla bla, suite à votre courrier, bla bla bla, avons l’honneur de vous informer que votre candidature est acceptée, bla bla bla, respectueusement, bla bla bla... Veuillez apposer votre signature dans l’encart prévu à cette effet afin d’accepter le règlement de notre école… Elle considéra d’un œil critique ledit encart, et, n’ayant pas de plume sous la main, remit à plus tard l’apposition. « Alors ? » « Je suis… » Elle leva brusquement les deux bras vers le plafond en riant : « … acceptée, papa ! » « Félicitations, Aby ! » Grâce à la réponse rapide de l’université, elle pouvait enfin se concentrer sur quelque chose et s’empêcher de divaguer. Même si elle n’avait jamais raffolé des études, elle était quand même assez fière d’être admise dans cette école, et d’avoir ainsi une chance d’entrer dans les rangs des Aurors. Euphorique, la jeune femme reprit son déjeuner là où elle l’avait laissée, ne dissimulant pas l’ample sourire qui s’était installé sur son visage. Après tout, elle avait le droit d’être heureuse…
Hungcalf était différente de Poudlard. C’était une école, certes, mais la ressemblance s’arrêtait là. Les cours étaient plus animés, l’endroit nettement moins austère, l’uniforme inexistant et les élèves plus délurés. Elle y retrouva de bons amis, ainsi que de moins bons. Et aussi… Isis. Bien qu’elle s’était attendue à l’y croiser, elle n’avait pas pu faire semblant de ne pas le connaître et l’ignorer. Il avait fallu qu’ils se provoquent mutuellement, que les mots pleuvent et qu’ils se regardent en chiens de faïence. Néanmoins elle sentait qu’il commençait à changer. Lentement mais sûrement. Les années qui suivirent, elle entreprit d’améliorer ses notes afin d’être au niveau de l’université et de profiter de la vie. Toutefois, même si une majeure partie d’elle souhaitait faire table rase du passé, elle ne parvenait pas à l’oublier totalement et remarquait, chaque jour, l’assombrissement de son humeur. Déjà qu’il n’était pas bien joyeux à la base… Et ce fut plus fort qu’elle, il avait fallu qu’elle le questionne et le harcèle pour qu’il lui réponde. Il avait beau lui avoir brisé le cœur, elle avait beau le haïr, elle se souciait toujours beaucoup trop de lui. Le plus grand changement eu lieu entre Septembre et Janvier, une longue période durant laquelle elle se souvient d’avoir mené une vie banale, classique et sans grande surprise. Elle avait suivi ses cours, s’était un peu amusée, rien de bien extraordinaire en somme. Et à dire vrai, lorsqu’elle tente de se remémorer plus précisément les évènements qui ont eu lieu ces derniers mois, son esprit s’embrouille et Abygaëlle ne récolte rien d’autre qu’un mal de crâne atroce. Elle a fini par laisser tomber, persuadée qu’il ne s’agissait là que d’un mauvais tour de sa mémoire. Mais Isis, lui, a terriblement évolué. Elle ne se souvient pas l’avoir remarqué, néanmoins il est plus sombre qu’auparavant. Quant à leur relation, elle reste assez chaotique… Bien que parfois, il fasse preuve d’une douceur qui la désarme et la laisse songeuse au sujet de sa santé. Et s’il était mourant ? Quel secret lui cache-t-il depuis cinq ans ? Malgré ses interrogations, elle n’en n’est pas encore à douter de leur rupture ou des évènements de ces derniers mois, il faudrait pour ça une sacrée remise en question ou une révélation à laquelle elle ne s’attendrait pas.
« Isis ! Attends ! Réponds-moi. Qu’est-ce qui t'arrive… ? »
✎...MOONOFBLOOD
Dans la vraie vie, j'ai dépassé la majorité depuis bientôt deux ans. J'ai connu ce magnifique forum grâce à une publicité sur Bazzart et je ferais de mon mieux pour être là environ 5 jours / 7 ! Si j'ai un double compte ? Non. Mon personnage est un scénario inventé par Isis S. Aindreis. Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que ça roxxe par ici ! code règlement :Je07 |
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- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Mer 18 Jan 2012 - 17:06
habits, addictions and other stuff
✖ Détestant les stéréotypes ou les idées préconçues, elle n'hésite pas à s'afficher dans des tenues masculines ou totalement uniques, bien que la plupart du temps elle reste assez classique.
✔ Par ailleurs, elle préfèrera souvent porter un jean plutôt qu'une robe. Mais les jupes ne sont pas ses ennemies. Elle sait parfaitement marcher avec des talons de plusieurs centimètres, même si elle n'en porte que rarement.
✔ Elle mesure 1m79 pour 51 kg, c'est donc un poids plume. Toutefois, elle le vit relativement bien. C'est grâce à cela qu'elle a pu devenir attrapeur de l'équipe de Gryffondor durant sa jeunesse.
✖ Même si elle aime batifoler ou séduire, aucun homme n'a jamais pu la convaincre d'aller plus loin. A l'époque, lorsqu'elle était en couple avec l'homme qui, elle le pensait, serait à ses côtés pour de nombreuses années, elle n'a jamais trouvé le bon moment pour consommer. Il faut dire qu'à Poudlard, ce n'était pas vraiment le meilleur endroit. Donc, oui, Aby est vierge. Mais elle essaie toujours d'éluder la question, c'est un sujet assez sensible pour elle.
✖ Mademoiselle est une bille en divination et en histoire de la magie. Si, si, une bille. Sa plus grande source de satisfaction, en entrant à Hungcalf, fut d'apprendre qu'elle n'était pas obligée de suivre ces cours. Ah, douce liberté durement acquise...
✔ Qui est la meilleure en DCFM ? Hein ? C'est Aby ! Ou en tout cas, elle se débrouille très bien. De même qu'en Sortilèges et en Métamorphose. Trois matières essentielles lorsque l'on souhaite suivre le parcours des forces publiques. Alors même si cette belle tête blonde n'est pas véritablement la meilleure élève, elle sait se débrouiller et elle ne se prend pas la tête. Elle aime agir... au feeling.
✖ Bon. La Métamorphose n'est pas exactement sa matière favorite, ni celle dans laquelle elle a le plus de bonnes notes. Mais on fait avec.
✔ Son but ? Embrasser la carrière d'Auror. Elle n'en parle néanmoins pas souvent, gardant ses aspirations pour elle et ses plus proches confidents. Qui se comptent sur les doigts d'une main. Elle a surtout peur de rater lamentablement ses études ou le concours, et de se retrouver à occuper un poste qui la déprimerait. Voilà pourquoi elle ne le crie pas sur tous les toits.
✖ L'échec est une notion qui l'a longtemps terrorisée lorsqu'elle n'était encore qu'une petite Gryffondor à Poudlard. Elle se souvient très bien des longues soirées passées à réviser, des sueurs froides qui s'emparaient d'elle et lui brouillaient l'esprit lorsqu'elle se retrouvait devant son parchemin, la plume en l'air et le cerveau aussi vierge qu'au premier jour. Elle s'est largement améliorée depuis ses premières années, récoltant de bonnes notes aux B.U.S.E.s et aux A.S.P.I.C.s afin de poursuivre son ambition.
✔ Ses résultats vous intéressent ? Elle a miraculeusement obtenu 6 BUSE sur neuf épreuves (Astronomie P, SCM E, Sortilèges E, DCFM E, Botanique A, Histoire de la Magie D, Potions A, Métamorphose P, Étude des Moldus A) ainsi que 8 ASPIC sur neuf épreuves (Astronomie A, SCM E, Sortilèges O, DCFM O, Botanique A, Histoire de la Magie P, Potions E, Métamorphose A, Étude des Moldus A). Elle s'est appliqué les années suivant ses premiers examens pour atteindre un niveau qu'elle juge plus que respectable désormais. Mais malgré sa fâcheuse tendance à tout décider sur un coup de tête, Abygaëlle s'avère être une bonne élève avec un potentiel indéniable.
✔ Elle ne s'est jamais droguée, elle a tenté une fois la cigarette et s'est étouffée avec la fumée et l'alcool, disons simplement qu'elle le tient bien parce qu'un jour elle s'est prit une cuite mémorable. Ne soulignons pas que cette cuite a eu lieu pendant sa Sixième année, peu de temps après sa rupture. Ahem.
✔ Les hypo' sont nos amis, on n'y touche plus ! Tout ça pour dire qu'elle adore les créatures magiques, quelles qu'elles soient. Dans sa jeunesse, elle avait demandé un Croup à son père qui lui avait refusé, un souvenir assez démoralisant à ses yeux. Elle s'est toujours juré qu'elle en aurait un, plus tard. Ou alors un Fléreur, bien qu'elle soit nettement plus adepte des canidés.
✖ Une branche de sa famille, paternelle, croit encore à la suprématie des sang-pur. Très éloigné de leurs idées, Charles a inculqué à sa fille unique les valeurs ancestrales des siens sans finir par lui faire comprendre que les sorciers sont supérieurs aux Moldus. A vrai dire, dans la famille, ils n'en parlent que très peu. De son côté, Abygaëlle n'a rien contre les non-Sorciers, à dire vrai elle avait même prit comme option "Étude des Moldus" à Poudlard et lisait parfois des magazines afin d'en connaître davantage sur leur façon de vivre ou leur mode. Assez complexe, par ailleurs.
✖ N'étant pas très à l'aise avec les fantômes, Abygaëlle s'efforce de les éviter. Néanmoins, elle serait bien incapable d'expliquer cette gêne.
✔ Puisqu'elle a souhaité suivre le parcours des forces publiques, ses options sont : Métamorphose, Sortilèges, DFCM. Elle a aussi souhaité prendre des cours de Potion et de Botanique. Le reste de ses connaissances, elle les doit aux enseignants de Poudlard et à sa propre curiosité.
✔ De Poudlard, elle a conservé son animal de compagnie et ami, Archimède. C'est un petit-duc scops, un hibou de très petite taille qui fait preuve d'un caractère facétieux mais demeure d'une loyauté inébranlable. Son cri, par contre, peut aisément énerver les personnes disposant de peu de patience.
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Mer 18 Jan 2012 - 17:22
Welcome
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Mer 18 Jan 2012 - 19:33
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaah :hysteric: Ma Aby :brille:
Quel bonheur de te voir ici, c'est le strip tease qui t'as convaincu du scénar ' :seduction: ?
Bienvenue en tout cas, je te réserve Jessica :baveuh: pour 7 jours, bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésites surtout pas ! (l)
Quel bonheur de te voir ici, c'est le strip tease qui t'as convaincu du scénar ' :seduction: ?
Bienvenue en tout cas, je te réserve Jessica :baveuh: pour 7 jours, bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésites surtout pas ! (l)
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Mer 18 Jan 2012 - 19:48
welcome jolie aby :brille:
bon choix de scénario !!
bon courage pour ta fiche (l)
bon choix de scénario !!
bon courage pour ta fiche (l)
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Jeu 19 Jan 2012 - 2:14
- Faisons ça dans l'ordre.
Fenrir ϟ Merci bien !
Isis ϟ Gosh. J'ai pas pu résister. STAM + RPATTZ + ce scénar... ! Piouf. C'était trop tentant. Et l'offre du strip-tease, c'est un bonus non-négligeable ! Je prends ! :seduction:
En ce qui concerne les questions, je vais en avoir, c'est certain. Je te MPotterais dès que possible
Riley ϟ Oh, que j'aime ce prénom. (l)
Merci beaucoup !
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Jeu 19 Jan 2012 - 11:37
bienvenue à toi. :)
bon courage pour ta fiche.
Ton avatar est tout simplement parfait.
Les yeux de jessica stam sont magnifiques.
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Jeu 19 Jan 2012 - 12:37
Haha, bon choix de scénario !
Bienvenue jolie Aby ! Si tu as besoin, n'hésite pas ! :inlove: (l)
Bienvenue jolie Aby ! Si tu as besoin, n'hésite pas ! :inlove: (l)
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Jeu 19 Jan 2012 - 19:50
Chose promise chose due ! Tu l'auras ton strip :seduction:
Mpotte moi autant que tu veux, harcèles-moi même :hysteric:
Je n'ai pas fini ma fiche pour le moment, et il y a d'ailleurs une partie sur Aby/Isis. Je la posterais demain, ça pourra peut-être t'aider ;)
EDIT : Par contre au niveau du code tu as fais une erreur, je t'invite donc à relire le règlement =)
Mpotte moi autant que tu veux, harcèles-moi même :hysteric:
Je n'ai pas fini ma fiche pour le moment, et il y a d'ailleurs une partie sur Aby/Isis. Je la posterais demain, ça pourra peut-être t'aider ;)
EDIT : Par contre au niveau du code tu as fais une erreur, je t'invite donc à relire le règlement =)
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Jeu 19 Jan 2012 - 22:57
- Par la barbe de Merlin, j'ai oublié de le modifier ce matin
J'avais pourtant remarqué que c'était pas le bon, et crevée comme je l'étais j'avais reporté à demain. Et j'ai zappé.
M'enfin, là, c'est fait. Et je te MPotte dans la foulée !
Mareck ϟ Ooh, Bradley. Excellent choix, m'sieur, cet homme est plus qu'appétissant. (l)
Puis lui aussi, il a de ces yeux...
Savannah ϟ Merci à toi, belle blonde ! Candice est angélique sur ton set :grandsyeux:
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Jeu 26 Jan 2012 - 5:30
- Pardonnez-moi le doublon, mais je crois bien avoir (enfin) terminé ma fiche ! :oh:
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Jeu 26 Jan 2012 - 21:56
Cher étudiant
Félicitations, tu es admis à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : Comme je te l'ai déjà dis, j'adore ta plume ! Et la vision que tu as de Aby, de leur relation à tous les deux, est exactement ce à quoi je pensais ! :hysteric: C'est parfait ! Il me tarde de rp avec toi :brille:
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Jeu 26 Jan 2012 - 23:18
- A moi Hungcalf et ses passages secrets ! Mwahahahahaha !
Merci beaucoup, Isis, ça me touche vraiment tout ce que tu dis là :snif: et moi aussi, il me tarde de RP avec toi :hysteric:
Ce qui ne saurait tarder, Crapule :seduction:
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Ven 27 Jan 2012 - 21:54
Je t'ajoute ta couleur ! (l) Félicitations pour ta validation (l)
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Sam 28 Jan 2012 - 0:33
- Merci Savy :brille:
Je me sentais terriblement ... mise à l'écart, sans ma couleur :oh:
- InvitéInvité
Re: ABY ㄨ On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.
Dim 29 Jan 2012 - 21:05
Hahaha, tu es sexy comme ça ! (l)