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(fiche) spectrum. Ϟ (celestina prenderghast)
Mar 19 Jan 2016 - 14:26
Celestina Sváfa Prenderghast
« You'll know we are equally damaged. »
34 ans - professeur - professeur de divination & directrice de la maison grymm.
je suis un personnage inventé.
» Wizard Card Conçue quelque part sur les rudes terres d'angleterre, celle qu'on nommera à sa naissance Celestina, a vu le jour un glacial matin de décembre dans une antique demeure située à proximité du village sorcier dans la foret de Pittenweem. Conformément à la tradition familiale on l'affubla du patronyme, Prenderghast. Ce simple nom suffit à en faire trembler plus d'un. On ne compte plus les légendes folkloriques autour de cette lignée de sang pur. Résidant au cœur d'une forêt dense, le manoir familial est une bâtisse lugubre. Quelques fantômes traînent encore, mais la plupart des habitants sont des membres plus ou moins proches des Prenderghast. La demeure est vivante, habitée par plus d'une quinzaine d'individus. Celestina porte aussi le prénom d'un des ancêtres, Sváfa, surnommée la Folle. On prête à Celestina quelques origines françaises et irlandaises du côté de sa mére, et anglaises, écossaises pour le paternel. De par ses deux parents, la jeune femme est sang pure, descendante de deux antiques lignées. Nature qu'elle n'a pas encore transmise à une éventuel descendance, célibataire sans enfant, elle n'a pour l'instant pas donné naissance au plus grand dam du reste de la famille. Il y a bien eut quelques histoires, mais après une ou deux liaisons malheureuses et un mariage avorté, Celestina a décidé de se contenter de la solitude, de ses livres poussiéreux et de la malédiction qui l'a pèse. Après une courte carrière au département des mystères, spécialisée dans les prophéties, elle enseigne désormais la divination à Hungcalf. Après un accident malencontreux (impliquant quelques étudiants créatifs, un chaudron, et un scrout à pétard) qui causa le départ de la précédente directrice des Grymm, elle fut nommé pour occuper cette place. » general information Fière serpentard, Celestina est la reine de l'intrigue. Rusée, intriguante, elle a vite compris que dans ce monde la force brute ne mènerait à rien. Saleté dérangeante, dotée du don de voyance, elle est la fierté de sa mére, Carmilla, qui la considère plus comme un des bibelots magiques de sa collection que comme sa fille. Elle est d'ailleurs la préférée de la fratrie à ses yeux, son joyau, son petit bijou. Ce rapport a crée des tensions avec le reste des enfants Prenderghast. La jeune femme est manipulée depuis son enfance, et consciente de ce fait, mais jamais elle n'a réussit à se tirer de son emprise. - Celestina vit mal son talent, notamment parce que sa mére l'a nourrit de potions glissées dans sa nourriture afin d’expérimenter sur cette capacité. Tant bien que mal, la jeune femme a toujours essayé de dissimuler ce don avant de tout simplement stopper. - Elle n'éprouve ni fierté ni regret à faire partie d'une famille de sang pure, c'est tellement naturel et elle n'a connu que ça, alors Celestina n'y fait pas trop gare. Par habitude ou mimétisme, la jeune femme a peu de respect pour les nés moldus. Pour les sangs mêlés, cela dépend... - Sa mére est une sorcière américaine, issue d'une famille de sang pure du Massachussetts. Fascinée par les histoires obscures et la divination, elle s'est rendue en Europe pour en apprendre un peu plus sur les anciennes lignées et leurs secrets. Autre précision : elle est animagus, peut se transformer en chat sauvage, un talent qu'elle a développé pour mieux surveiller son entourage, y compris ses enfants. Elle n'a jamais été mariée mais a été fiancée à trois reprises. Ces fiançailles ont été arrangées par la famille, les hommes en question étant à chaque fois des sang purs avec un remarquable pedigree. Celestina n'en avait cure et se conformait aux choix de ses parents, obéissante petite fille qu'elle était. Les histoires ont tellement mal finies que désormais tout possible prétendant prend ses précautions. La belle a beau être agréable à regarder, et la dot être alléchante, le jeu n'en vaut pas la chandelle. hominum revelio Ϟ la baguette qui ne la quitte plus depuis de nombreuses années maintenant est taillée dans du bois d'if, mesure 25, 7 cm et contient en son cœur un unique cheveu de banshee, et est moyennement souple. Pas besoin de préciser que celle-ci n'a pas été acquise chez Ollivander. Cette baguette obscure, marquée par la mort vient d'une boutique du fin fond de la Russie. Ce n'est pas le genre de baguette que l'on a l'habitude de croiser. Son patronus est une corneille mantelée. Elle est aussi frappée par une malédiction épouvantable, le don de voyance, objet de vénération pour sa mére, sujet de tourments pour la jeune femme, une caractéristique qu'elle a hérité de quelques lointains ancêtres. Un épouvantard, lorsqu'il apparaît devant elle, prend la forme de la Dame. De prime abord, on dirait un reflet, une copie d'elle même. Il y a toutefois des différences notables, comme ces cheveux ébènes qui tranchent vis à vis de sa chevelure de feu, ces yeux qui la dévisage comme deux puits obscurs et ces vêtements entachés de sang. Rares sont ceux qui connaissent la raison de cette apparition. | © swan ❅ jessica chastain |
L'air du soir s'engouffrait dans la petite chambre située en haut de la tour nord du petit manoir. Des fragments, des échardes de bois, issus du petit lit, et du placard antique, étaient éparpillés sur le sol. Elle prenait soin de les contourner, alors pieds nus, et frissonnante dans sa robe de soie, légère et flottante dans la brise du soir qui s'infiltrait par la fenêtre qui avait volé en éclat et dont les bouts de verre décoraient la terre au pied de la tour. Sur le rebord de pierre de la fenêtre, deux pieds nus, une robe blanche qui voletait au vent. Carmilla contourna les obstacles, et s'arrêta à quelques mètres de l'enfant. Au creux de ses yeux, une folie étincelante à laquelle se mêlait de la fierté. Dans sa souffrance, Elle avait l'air presque paisible, tremblant, grimaçant en même temps qu'il rêvait. La jeune mére passa ses doigts fins et pâles dans la crinière rousse de la petite, alors que le vent faisait craquer la toiture. L'enfant ne bronchait pas. Ses yeux flottaient dans le vague, par réflexe, elle vint agripper la main pour la serrer contre elle. Pauvre petite, magnifique petite, murmura-t-elle alors qu'un sourire vint orner son visage de porcelaine. Arrachant sa main du faible étau de l'enfant, elle posa ses paumes contre le dos tremblant et poussa. Bientôt, il ne subsistait plus que le carré vide de la fenêtre, et la femme que quelques curieux corbeaux pouvaient percevoir dans l'encadrement. Son visage était éclatant alors que ses cheveux roux virevoltaient autour de son visage, tout comme la petite quelques mètres plus bas qui entamait sa chute vers le sol.
Pauvre petite.
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Celestina. Il soufflait son nom doucement, un peu faussement aussi. Entre ses doigts glissaient les cheveux roux de la jeune femme. Ses yeux émeraudes glissaient sur la peau blanchâtre, peu marquée par le soleil. Il était à peine plus âgé qu'elle, en dernière année à Poudlard. Serpentard, comme elle. Autrement aurait été surprenant, seuls les enfants de cette maison paraissait assez digne d’intérêt aux yeux du couple régnant. Celui-là avait passé les tests, la rencontre avait déjà été faite bien sur, mais Celestina ne connaissait que le garçon plus vieux aperçu à la sauvette dans les couloirs. Celestina. Son empressement l'agaçait un peu, pourtant elle ne se refusa pas.
Celestina, celestina. La petite tirait la couverture dans laquelle sa sœur était enveloppée. Tant bien que mal, encore abrutie par le sommeil, elle s'arracha du doux cocon, dévisageant la gamine qui se tenait devant elle. Celestina, ils vont se battre, viens vite. Les accents enfantins de la voix donnant à l'interpellation des airs incongrus. Vivement, son corps se redressa. Elle enfila une robe, avant de dévaler les escaliers, le cœur battant, le souffle court. Dehors, le froid étouffait les plantes, et le petit potager qui se situait à l'écart. Mais, ce n'est ni le gel sur les fenêtres, ni la pierre occultée par la neige qui attira son attention. C'était le corps étendu sur le sol, le visage déformé par un rictus. Au dessus une silhouette floue qui se précisa bien assez rapidement. Hiram se tenait debout, sa baguette dans une main, un air de victoire qui déformait ses lèvres. La jeune fille devina la scène, le duel qui s'était déroulé quelques instants auparavant. L’aîné avait tenu ses promesses.
Carmilla, amère, sirotait sa défaite sous la forme d'un verre de vin. Elle regardait Hiram, comme on observe le gamin qui vient de faire une bêtise. Tête penchée sur l'assiette devant elle, Celestina ne pipait mot. « Quel gâchis... les sangs purs sont bien trop rares. » dit-t-elle avant d'esquisser un bâillement. « Mais bon, il vaut mieux un Fordham qu'un Prenderghast. » dit-t-elle avant de faire claquer sa langue, par agacement. D'un geste léger, elle porta la coupe à ses lèvres, en sirotant doucement le contenu. Sous plusieurs couches de neige, le prétendant gisait désormais. La chute de la gargouille, provoquée par Hiram l'avait tué sur le coup. La forêt alentour était si peu entreprenante qu'on croirait aux bobards racontés. La malheureuse victime n'avait plus de parents, les oncles et tantes seraient pris par le chagrin mais qu'importait.
Les Tannenbaum s'en tiraient toujours.
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Plusieurs années auparavant.
Sourire timide, drapée dans un tissu d'émeraude et d'argent, Celestina évoluait dans l'ombre. Le nom de Prenderghast lui avait offert une certaine reconnaissance, plus que ça... l'effroi de ses camarades. Sa personnalité, son caractère avait décidé le Choixpeau à rendre un jugement sans appel : Serpentard. Elle était ravie. Bien entendu, il eut les perplexes, les yeux plissés, qui chuchotaient quelques méchancetés à son encontre mais elle les fit rapidement taire. Les potions préparées par le maître des potions de Poudlard lui permettait de conserver un contrôle sur ses visions qui hantaient ses nuits. Nul ne savait ce qui la dévorait. C'était une Prenderghast après tout, l'étrangeté qui la marquait, ce goût pour les intrigues n'étonnaient personne. Au sein de sa maison, elle était appréciée. Sans être populaire auprès du reste des élèves, l'adolescente sut tirer les ficelles, crée les liens, manipulant ses camarades. Les professeurs l'appréciaient, elle était studieuse comme son frère et sa sœur avant elle. Mais la divination était la discipline qui accaparait le plus son intérêt, dans les vieux ouvrages dérobés à sa mére, elle cherchait quelques réponses au mal qui lui avait été affligé par une quelconque force.
Les années passaient et l'étau se resserrait sous la forme des contraintes familiales. Un mariage fut bientôt prévu avec le fils Fordham. Après sa disparition, Carmilla insista pour que l'on fiance de nouveau sa fille. Celestina terminait l'université quand les fiançailles survinrent. De nouveau, le fiancé finit bien tristement. Le troisième subit le même sort; terminant à Saint Mangouste sans aucun souvenir de sa vie passée. Les rumeurs circulaient, mais personne n'osait remettre en question les Prenderghast. Personne ne voulait s'en faire des ennemis, et il était impossible de prouver quoique ce soit. C'était le coup du sort. Rien de plus. A la perte du troisième fiancé, la mére décida de prendre les choses en main. Potions, sorts, concoctions, tout était bon pour déchaîné l'étrange capacité de Celestina. Tout était bon pour essayer de tirer du futur quelques réponses, quelques pistes qui permettrait aux Prenderghast de continuer à faire couler dans leurs veines la bénédiction qui leur avait été alloué à travers la jeune fille. Ses rêves continuaient à être hantés par la Dame, par cette présence obscure, et ces images grisâtres tirées d'un passé poussiéreux ou d'un futur éloigné. Un soir, des bras glacés se refermèrent sur elle. Réel ou imaginés ? D'éclatantes visions la prirent, glissant sur son esprit, d'une frappante lucidité. La mort vint presque à la réclamer, mais son être fut à nouveau happé vers la vie.
Un goût de valériane lui emplit la bouche. Ses yeux s’entrouvrent avant de se refermer aussi vivement. Son corps est douloureux, et sa tête lourde des battements secs du sang dans les vaisseaux. Au creux des yeux, la lumière du jour perce la pupille. Une silhouette se découpe au dessus d'elle. La première chose qu'elle identifie est l'éclat vert de pupilles, puis un corps fin. Un sourire béat vint reposer sur ses lèvres, de par l'état second dans lequel les potions qui l'ont tiré de son sommeil la mette. Un prénom, tiré des tréfonds de ses souvenirs, revint péniblement à la surface.
Arsenius.
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