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Léonore ++ Appelez moi Léo.
Mer 12 Oct 2016 - 19:33
Léonore Hermance Wellington
— je suis un Wright —
je suis un scénario
» WIZARD CARD » general information | © killer from a gang ◈ Lily Collins |
» my story is not like the others
La neige tombante, les vitrines illuminées, le son enchantant des chorales de Noël qui tapent aux portes du voisinage…
C’est dans cette rue marchande que se trouve la petite allée, juste là, sous l’arcade. Elle mène à une rue plus étroite, plus résidentielle, où se tient un bâtiment à l’architecture plus prononcée. C’est l’orphelinat Brentford, un des plus connus du quartier occidental de Londres, Ealing. C’est là que le nourrisson fut recueilli pour la première fois près de dix jours avant Noël. Frêle, le visage rougeot, nul ne sut jamais qui l’avait laissé là ni pourquoi.
Elle reçut le prénom de Léonore et se fit rapidement remarquer par son caractère flamboyant. Sous la tutelle d’une bonne femme qui tenait en main l’orphelinat, elle dormait dans un dortoir de jeunes filles accompagnées de deux d’entre elles. Certains disaient qu’avec son visage d’ange et son verbe téméraire, elle faisait office de leader. Ceux-là n’étaient pas complètement dans le faux, et pourtant Léo, comme on l’appelait affectueusement, avait une toute autre attitude lorsque des couples désireux d’enfants visitaient l’orphelinat. Elle se souvient encore des heures de répétition et d’angoisse à l’idée de devoir porter un masque, de jouer les petites filles modèles afin de plaire à un couple qui venait faire son marché. Sans comprendre les subtilités de la manoeuvre, elle ressentait au plus profond d’elle que la façon de faire était délicate, voire presque immorale. Elle ne voulait pas jouer les petites filles modèles. Elle désirait de tout son coeur une famille, des parents qui l’aimaient, mais voulait être aimée pour qui elle était. Ainsi son angoisse prenait-elle le dessus lorsque de tels couples parvenaient jusqu’à l’orphelinat pour adopter. Timide, renfermée, voire complètement passive, elle ne faisait pas l’unanimité et essuya plusieurs refus.
Ce ne fut que l’année de ses sept ans qu’on lui donna une chance. Un couple de jeunes quarantenaires, désespérés de ne pouvoir concevoir d’enfants, se présenta et auditionna les jeunes filles qui voudraient bien les rencontrer. Léo en faisait partie, et fit le bonheur de Mr. et Mrs. William, charmés par son joli visage et son sourire à croquer.
Elle habita un moment dans ce pavillon du coeur de Wandsworth. Les Williams était un couple aussi banal qu’on pouvait l’imaginer. Lui travaillait dans l’immobilier londonien, aimait son café serré en lisant son journal et avait des chaussettes aux couleurs et motifs atypiques. Elle, elle tenait une boutique de vente de l’armée du salut, était très amie avec ses voisins et mettait beaucoup d’épices dans ses plats. Léo avait sa chambre à l’étage avec vue sur le petit jardin de la famille. Elle avait tout ce dont elle avait besoin. Elle avait une famille, un toit et un nom.
Pourtant, elle ne parvint jamais à considérer ces gens comme sa famille. Malgré toute l’affection qu’elle leur portait, elle ne voyait en eux qu’un petit couple ordinaire de Londres qui vivait une petite vie rangée et ne souhaitait pas voir ses habitudes dérangées. Elle avait souhaité s’y faire et s’y plaire, mais sa soif d’aventures était trop grande. Le charme qui avait émané d'elle lors de leur rencontre s'était à présent dissipé, remplacé par l’exaspération et l’agacement des Williams. Elle fut punie pour la première fois quelques mois après son arrivée. Les semaines passaient, et elle ne parvenait toujours pas à appeler Mr. Williams « Papa ». Les mots ne lui venaient pas naturellement, et elle n’invitait aucun de ses camarades d'école chez elle. Elle ne se sentait tout simplement pas à sa place, et le manque de ses origines se faisait ressentir un peu plus davantage à chaque journée passée dans ce qui lui semblait être une prison dorée dans un village de poupées sans émotions. Elle préférait encore l’orphelinat.
L'automne. Une petite Léonore d’une dizaine d’années aux cheveux courts n’arrive plus à dormir. Allongée sur ce lit qui l’a vu grandir, elle se laisse emporter par le chagrin et pleure en silence. Elle cache de son mieux les tressauts de ses épaules pour ne pas alerter ses voisines, et déteste la sensation de l’oreiller humide sous son visage poupon. Aujourd’hui, elle est revenue à l’orphelinat. « Sans doute pour de bon » se dit-elle en serrant le drap dans sa main.
Les années se sont succédées, les familles également. Elle n’a jamais trouvé celle qui lui correspondait. Elle avait charmé la plupart avec son joli visage, mais s’était toujours retrouvé abandonnée à nouveau sur le perron maudit de l’orphelinat Brentford. À chaque fois, les familles avaient inventé des excuses pour la « rendre ». Mais elle, elle connaissait les véritables raisons de ces abandons répétés.
Léo était différente. Non, elle ne faisait pas de crise d’adolescente en avance. Elle était vraiment différente. Lorsqu’elle s’énervait, les verres se brisaient. Lorsque ses émotions devenaient trop fortes et ingérables, des « choses » étranges se produisaient autour d’elle, et elles ne tardaient pas à déranger. C’était ainsi qu’elle s’était séparée des Williams. Après une énième dispute sur le sujet de ses notes et sa désinvolture enfantine, elle se mit à crier et brisa les vitres de la belle véranda familiale. De la même façon, elle avait fait voler les tableaux de famille Green à travers la pièce à la suite d’un coup de sang, et avait vu ses cheveux repousser inexplicablement en une nuit après les avoir coupé court. Sa dernière expérience en date n’avait pas été bien meilleure. Prise à la charge par un couple qui avait déjà une famille nombreuse d’enfants adoptés, elle ne parvint pas à trouver sa place dans ce chaos, se sentit rejetée par ses frères et soeurs, et passa des soirées entières dans le placard sous l’escalier à pleurer tout son saoul. Au final, l’orphelinat était peut-être sa seule maison.
Un jour pourtant, un homme coiffé d’un chapeau de sorcier et accoutré de la façon la plus extravagante possible s’annonça à l’orphelinat et s’entretint avec l’administration. Léonore fut appelée, et eut la conversation la plus invraisemblable de sa courte vie. L’homme au regard malicieux, qui se disait employé d’un certain Ministère de la Magie, lui parla directement de ces pouvoirs particuliers qui la rendaient pourtant si malheureuse. Elle n’était pas la seule à être différente. Et après une entrevue qui dura plusieurs heures, il fut décidé qu’elle se rende comme tous les petits sorciers de son âge dans la plus grande école de sorcellerie des îles Britanniques. Elle partit donc, perdue et surexcitée, pour un monde auquel elle se sentirait peut-être davantage appartenir, et qui lui offrirait des indices sur ses origines.
Tour de Gryffondor. Seize ans, vêtue d’une combinaison rouge et or de Quidditch qu’elle adore porter, des cheveux blonds cendrés emmêlés, Léonore Wellington revient d’un entraînement particulièrement mouvementé sous une pluie battante. Pourtant, un sourire lui dévore le visage. Elle se sent confiante pour vaincre l’équipe de Serdaigle. Ses bottes et ses genouillères sont boueuses, ses mains sont sales également mais cela ne l’empêche pas d’asséner un high five à l’un de ses coéquipiers qui la félicite avant de devoir aller prendre sa douche. Elle passe en coup de vent à son dortoir, puis se précipite jusqu’à la salle de bain des filles pour pouvoir enfin se décrasser.
Les années ont filé. L’année précédente, elle a acquis ses BUSE’s sans trop de difficultés mais n’a pas non plus figuré parmi les meilleurs élèves. Elle a toujours préféré se dévouer au Quidditch et apprendre sur le tas. Mais elle a essayé de prendre sa place, petit à petit. Malgré sa peur de ne pas s’intégrer, de se sentir ridicule par rapport aux enfants venant de famille de sorciers qui auraient tout appris depuis leur naissance, elle parvint à faire son chemin parmi les années. Elle ne fut cependant pas à l’abri des critiques et du drama de lycée, mais a réussi à finir son cursus avec de bons résultats aux ASPICs, assez bon pour postuler à Hungcalf et y être acceptée.
À cet âge, Léo avait renoncé à trouver la famille de rêve par qui se faire adopter. Les familles n’adoptaient jamais les adolescentes, et elle ne voulait pas finir comme le gros Louie qui n’avait jamais quitté l’orphelinat et dont personne ne voulait du haut de ses quinze ans. Elle avait trouvé en Poudlard une véritable maison, et même si elle pouvait avoir ses travers et ses épines elle n’attendait plus rien d’une famille de moldus. À la place, dès sa deuxième année dans l’école de sorcellerie, elle se mit à la recherche de ses origines et y passa bien plus de temps qu’à faire ses devoirs. Était-elle Sang-Mêlée ? Voire Sang-Pur ? Poudlard était un grand établissement, mais les noms devaient bien s’y répéter, non ? Elle fouilla les ouvrages de la Bibliothèque, enquêta auprès des fantômes de l’institut mais ne reçut aucune réponse valable. À plusieurs reprises, ses échecs répétés finirent en dépression. Enfant paumée et parfois solitaire, il lui est souvent arrivé de se renfermer sur elle-même à l’idée qu’elle puisse venir de nulle part. Ne pas savoir d’où elle vient et être incapable de mettre un visage ou un nom sur ses géniteurs la meurtrit encore aujourd’hui, et elle traque toutes les occasions possibles pour retrouver leur trace. Finalement, en intégrant Hungcalf, elle espère pouvoir « acheter » du temps en étudiant encore davantage pour trouver sa voie et faire le plein d’expériences.
Elle intègre à 18 ans le cursus des Forces Publiques dans l’espoir de se former aux métiers dangereux qu’elle souhaite pratiquer, et s’embarque ainsi dans une voie un brin difficile pour une jeune femme si hypersensible qu’elle a du mal à supporter les histoires et scènes de violence. Elle est pourtant déterminée à garder le coeur bien accroché et à privilégier sa soif d’aventure, et décide d’ailleurs d’affronter ses peurs en partant faire un voyage d’un an en Asie de l’est, passant par la Chine, le Cambodge et le Japon pour ouvrir ses horizons et découvrir les façons de pratiquer la magie. Elle devient Assistante à Mahôtokoro, l’école de sorcellerie japonaise, et espère revenir transformée pour une nouvelle année à Hungcalf.
Ce n’est probablement pas le cas. Bien qu’elle se soit endurcie et qu’elle ait davantage confiance en elle, elle combat toujours son hypersensibilité au quotidien et ne se fait pas facilement cernée par les gens qui l’entourent. De plus, elle est toujours activement à la recherche de ses origines et ne désespère pas de trouver la réponse à toutes ses questions un jour. Fort heureusement, elle possède quelques repères dans cette vie atypique. Et c’est aussi pour les retrouver qu’elle est revenue à Hungcalf.
C’est dans cette rue marchande que se trouve la petite allée, juste là, sous l’arcade. Elle mène à une rue plus étroite, plus résidentielle, où se tient un bâtiment à l’architecture plus prononcée. C’est l’orphelinat Brentford, un des plus connus du quartier occidental de Londres, Ealing. C’est là que le nourrisson fut recueilli pour la première fois près de dix jours avant Noël. Frêle, le visage rougeot, nul ne sut jamais qui l’avait laissé là ni pourquoi.
Elle reçut le prénom de Léonore et se fit rapidement remarquer par son caractère flamboyant. Sous la tutelle d’une bonne femme qui tenait en main l’orphelinat, elle dormait dans un dortoir de jeunes filles accompagnées de deux d’entre elles. Certains disaient qu’avec son visage d’ange et son verbe téméraire, elle faisait office de leader. Ceux-là n’étaient pas complètement dans le faux, et pourtant Léo, comme on l’appelait affectueusement, avait une toute autre attitude lorsque des couples désireux d’enfants visitaient l’orphelinat. Elle se souvient encore des heures de répétition et d’angoisse à l’idée de devoir porter un masque, de jouer les petites filles modèles afin de plaire à un couple qui venait faire son marché. Sans comprendre les subtilités de la manoeuvre, elle ressentait au plus profond d’elle que la façon de faire était délicate, voire presque immorale. Elle ne voulait pas jouer les petites filles modèles. Elle désirait de tout son coeur une famille, des parents qui l’aimaient, mais voulait être aimée pour qui elle était. Ainsi son angoisse prenait-elle le dessus lorsque de tels couples parvenaient jusqu’à l’orphelinat pour adopter. Timide, renfermée, voire complètement passive, elle ne faisait pas l’unanimité et essuya plusieurs refus.
Ce ne fut que l’année de ses sept ans qu’on lui donna une chance. Un couple de jeunes quarantenaires, désespérés de ne pouvoir concevoir d’enfants, se présenta et auditionna les jeunes filles qui voudraient bien les rencontrer. Léo en faisait partie, et fit le bonheur de Mr. et Mrs. William, charmés par son joli visage et son sourire à croquer.
Elle habita un moment dans ce pavillon du coeur de Wandsworth. Les Williams était un couple aussi banal qu’on pouvait l’imaginer. Lui travaillait dans l’immobilier londonien, aimait son café serré en lisant son journal et avait des chaussettes aux couleurs et motifs atypiques. Elle, elle tenait une boutique de vente de l’armée du salut, était très amie avec ses voisins et mettait beaucoup d’épices dans ses plats. Léo avait sa chambre à l’étage avec vue sur le petit jardin de la famille. Elle avait tout ce dont elle avait besoin. Elle avait une famille, un toit et un nom.
Pourtant, elle ne parvint jamais à considérer ces gens comme sa famille. Malgré toute l’affection qu’elle leur portait, elle ne voyait en eux qu’un petit couple ordinaire de Londres qui vivait une petite vie rangée et ne souhaitait pas voir ses habitudes dérangées. Elle avait souhaité s’y faire et s’y plaire, mais sa soif d’aventures était trop grande. Le charme qui avait émané d'elle lors de leur rencontre s'était à présent dissipé, remplacé par l’exaspération et l’agacement des Williams. Elle fut punie pour la première fois quelques mois après son arrivée. Les semaines passaient, et elle ne parvenait toujours pas à appeler Mr. Williams « Papa ». Les mots ne lui venaient pas naturellement, et elle n’invitait aucun de ses camarades d'école chez elle. Elle ne se sentait tout simplement pas à sa place, et le manque de ses origines se faisait ressentir un peu plus davantage à chaque journée passée dans ce qui lui semblait être une prison dorée dans un village de poupées sans émotions. Elle préférait encore l’orphelinat.
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L'automne. Une petite Léonore d’une dizaine d’années aux cheveux courts n’arrive plus à dormir. Allongée sur ce lit qui l’a vu grandir, elle se laisse emporter par le chagrin et pleure en silence. Elle cache de son mieux les tressauts de ses épaules pour ne pas alerter ses voisines, et déteste la sensation de l’oreiller humide sous son visage poupon. Aujourd’hui, elle est revenue à l’orphelinat. « Sans doute pour de bon » se dit-elle en serrant le drap dans sa main.
Les années se sont succédées, les familles également. Elle n’a jamais trouvé celle qui lui correspondait. Elle avait charmé la plupart avec son joli visage, mais s’était toujours retrouvé abandonnée à nouveau sur le perron maudit de l’orphelinat Brentford. À chaque fois, les familles avaient inventé des excuses pour la « rendre ». Mais elle, elle connaissait les véritables raisons de ces abandons répétés.
Léo était différente. Non, elle ne faisait pas de crise d’adolescente en avance. Elle était vraiment différente. Lorsqu’elle s’énervait, les verres se brisaient. Lorsque ses émotions devenaient trop fortes et ingérables, des « choses » étranges se produisaient autour d’elle, et elles ne tardaient pas à déranger. C’était ainsi qu’elle s’était séparée des Williams. Après une énième dispute sur le sujet de ses notes et sa désinvolture enfantine, elle se mit à crier et brisa les vitres de la belle véranda familiale. De la même façon, elle avait fait voler les tableaux de famille Green à travers la pièce à la suite d’un coup de sang, et avait vu ses cheveux repousser inexplicablement en une nuit après les avoir coupé court. Sa dernière expérience en date n’avait pas été bien meilleure. Prise à la charge par un couple qui avait déjà une famille nombreuse d’enfants adoptés, elle ne parvint pas à trouver sa place dans ce chaos, se sentit rejetée par ses frères et soeurs, et passa des soirées entières dans le placard sous l’escalier à pleurer tout son saoul. Au final, l’orphelinat était peut-être sa seule maison.
Un jour pourtant, un homme coiffé d’un chapeau de sorcier et accoutré de la façon la plus extravagante possible s’annonça à l’orphelinat et s’entretint avec l’administration. Léonore fut appelée, et eut la conversation la plus invraisemblable de sa courte vie. L’homme au regard malicieux, qui se disait employé d’un certain Ministère de la Magie, lui parla directement de ces pouvoirs particuliers qui la rendaient pourtant si malheureuse. Elle n’était pas la seule à être différente. Et après une entrevue qui dura plusieurs heures, il fut décidé qu’elle se rende comme tous les petits sorciers de son âge dans la plus grande école de sorcellerie des îles Britanniques. Elle partit donc, perdue et surexcitée, pour un monde auquel elle se sentirait peut-être davantage appartenir, et qui lui offrirait des indices sur ses origines.
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Tour de Gryffondor. Seize ans, vêtue d’une combinaison rouge et or de Quidditch qu’elle adore porter, des cheveux blonds cendrés emmêlés, Léonore Wellington revient d’un entraînement particulièrement mouvementé sous une pluie battante. Pourtant, un sourire lui dévore le visage. Elle se sent confiante pour vaincre l’équipe de Serdaigle. Ses bottes et ses genouillères sont boueuses, ses mains sont sales également mais cela ne l’empêche pas d’asséner un high five à l’un de ses coéquipiers qui la félicite avant de devoir aller prendre sa douche. Elle passe en coup de vent à son dortoir, puis se précipite jusqu’à la salle de bain des filles pour pouvoir enfin se décrasser.
Les années ont filé. L’année précédente, elle a acquis ses BUSE’s sans trop de difficultés mais n’a pas non plus figuré parmi les meilleurs élèves. Elle a toujours préféré se dévouer au Quidditch et apprendre sur le tas. Mais elle a essayé de prendre sa place, petit à petit. Malgré sa peur de ne pas s’intégrer, de se sentir ridicule par rapport aux enfants venant de famille de sorciers qui auraient tout appris depuis leur naissance, elle parvint à faire son chemin parmi les années. Elle ne fut cependant pas à l’abri des critiques et du drama de lycée, mais a réussi à finir son cursus avec de bons résultats aux ASPICs, assez bon pour postuler à Hungcalf et y être acceptée.
À cet âge, Léo avait renoncé à trouver la famille de rêve par qui se faire adopter. Les familles n’adoptaient jamais les adolescentes, et elle ne voulait pas finir comme le gros Louie qui n’avait jamais quitté l’orphelinat et dont personne ne voulait du haut de ses quinze ans. Elle avait trouvé en Poudlard une véritable maison, et même si elle pouvait avoir ses travers et ses épines elle n’attendait plus rien d’une famille de moldus. À la place, dès sa deuxième année dans l’école de sorcellerie, elle se mit à la recherche de ses origines et y passa bien plus de temps qu’à faire ses devoirs. Était-elle Sang-Mêlée ? Voire Sang-Pur ? Poudlard était un grand établissement, mais les noms devaient bien s’y répéter, non ? Elle fouilla les ouvrages de la Bibliothèque, enquêta auprès des fantômes de l’institut mais ne reçut aucune réponse valable. À plusieurs reprises, ses échecs répétés finirent en dépression. Enfant paumée et parfois solitaire, il lui est souvent arrivé de se renfermer sur elle-même à l’idée qu’elle puisse venir de nulle part. Ne pas savoir d’où elle vient et être incapable de mettre un visage ou un nom sur ses géniteurs la meurtrit encore aujourd’hui, et elle traque toutes les occasions possibles pour retrouver leur trace. Finalement, en intégrant Hungcalf, elle espère pouvoir « acheter » du temps en étudiant encore davantage pour trouver sa voie et faire le plein d’expériences.
Elle intègre à 18 ans le cursus des Forces Publiques dans l’espoir de se former aux métiers dangereux qu’elle souhaite pratiquer, et s’embarque ainsi dans une voie un brin difficile pour une jeune femme si hypersensible qu’elle a du mal à supporter les histoires et scènes de violence. Elle est pourtant déterminée à garder le coeur bien accroché et à privilégier sa soif d’aventure, et décide d’ailleurs d’affronter ses peurs en partant faire un voyage d’un an en Asie de l’est, passant par la Chine, le Cambodge et le Japon pour ouvrir ses horizons et découvrir les façons de pratiquer la magie. Elle devient Assistante à Mahôtokoro, l’école de sorcellerie japonaise, et espère revenir transformée pour une nouvelle année à Hungcalf.
Ce n’est probablement pas le cas. Bien qu’elle se soit endurcie et qu’elle ait davantage confiance en elle, elle combat toujours son hypersensibilité au quotidien et ne se fait pas facilement cernée par les gens qui l’entourent. De plus, elle est toujours activement à la recherche de ses origines et ne désespère pas de trouver la réponse à toutes ses questions un jour. Fort heureusement, elle possède quelques repères dans cette vie atypique. Et c’est aussi pour les retrouver qu’elle est revenue à Hungcalf.
- InvitéInvité
Re: Léonore ++ Appelez moi Léo.
Mer 12 Oct 2016 - 19:52
Ce scénario a trop de succès
Bienvenue parmi nous avec ce super choix et bonne chance pour ta fiche
Bienvenue parmi nous avec ce super choix et bonne chance pour ta fiche
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5516
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11068
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Léonore ++ Appelez moi Léo.
Mer 12 Oct 2016 - 19:58
LEO ! :ooo: LEOOOOO ! :sex:
Welcome baby ! :d: Comment je suis trop happy de te voir ici !
Punaise, j'aime déjà ton début de fiche ! *-----* J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire d'elle ! En tout cas, faut pas hésiter : il faut se l'approprier, la dompter ! :23:
VIENS ON VA FAIRE DES BÉBÉS !
Welcome baby ! :d: Comment je suis trop happy de te voir ici !
Punaise, j'aime déjà ton début de fiche ! *-----* J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire d'elle ! En tout cas, faut pas hésiter : il faut se l'approprier, la dompter ! :23:
VIENS ON VA FAIRE DES BÉBÉS !
- InvitéInvité
Re: Léonore ++ Appelez moi Léo.
Mer 12 Oct 2016 - 20:07
Bienvenue :shine:
Bon courage pour ta fiche :40:
Bon courage pour ta fiche :40:
- InvitéInvité
Re: Léonore ++ Appelez moi Léo.
Mer 12 Oct 2016 - 20:10
Bienvenue sur le forum !
Lilly Collins :shine:
Lilly Collins :shine:
- InvitéInvité
Re: Léonore ++ Appelez moi Léo.
Mer 12 Oct 2016 - 20:41
Merci beaucoup pour votre accueil, il fait tellement plaisir
Normalement ce sera bon d'ici demain, je mets jamais longtemps à écrire une fiche, et j'ai hâte de RPs avec vos petites bouilles
Alphonse voyons, un peu de tenue
:sex:
Normalement ce sera bon d'ici demain, je mets jamais longtemps à écrire une fiche, et j'ai hâte de RPs avec vos petites bouilles
Alphonse voyons, un peu de tenue
:sex:
- InvitéInvité
Re: Léonore ++ Appelez moi Léo.
Jeu 13 Oct 2016 - 10:29
Bienvenue parmi nous :shine: merveilleux choix de scénario
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
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Inventaire Sorcier
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Re: Léonore ++ Appelez moi Léo.
Dim 16 Oct 2016 - 21:56
Validation
welcome to hungcalf !
Welcome petit muffin ! Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
Have fun !
PS : Léo, ma douce Léo ! :ooo: :shine: :tong:
Quelle merveilleuse fiche ! *----* C'était un pur délice de te lire et tu as parfaitement bien cerné le personnage ! C'est vraiment parfait ! J'ai hâte de RP !
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