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Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Dim 16 Oct 2016 - 18:51
Maddeline Athéna Darcy
— je suis une Grymm —
je suis un personnage inventé
» WIZARD CARD Dans cette partie, merci de rédiger quelques lignes sur les petites manies ou habitudes de votre personnage ainsi que ses particularités (quelles soient physiques, morales, magiques ou encore intellectuelles). Bref, n'hésitez pas à nous donner le plus d'infos possible. On aime les détails C'est une grande fêtarde qui bouillonne d'idées. Elle aime changer de thème à chaque fête, chaque soirée qu'elle organise. Ses amis font souvent appel à elle pour organiser une fête digne de ce nom et pour assurer l'ambiance. Souvent elle est appelée par les patrons du Vampire's Night pour aider à l'organisation des soirées étudiantes du club et pour faire la com auprès de ses camarades. Pour feter son entrée en 5ème année à Hungcalf, son père lui a offert un appartement près de Hungcalf. Ce sera pour Maddy un endroit tranquille et et sûr. Avouons-le, elle est également ravie d'avoir à présent un endroit qui lui permettra de faire plus souvent des soirées avec ses amis et donc ce sera l'occasion pour eux de faire de nouvelles découvertes. Maddy n'aime pas la drogue, elle a essayé pour voir mais elle n'a pas aimé son incapacité à pouvoir contrôler son être et son esprit. Et puis elle a du emmener un de ses amis en cure et depuis elle est quelque peu militante à ce sujet. Au fil de ses voyages, la jeune femme a appris de nombreuses langues pour pouvoir communiquer avec les habitants des pays qu'elle découvrait. La jeune femme est maintenant polyglotte. Elle parle couramment l'anglais, le français, l'espagnol, l'allemand, le russe et elle prend actuellement des cours de japonais et de chinois. Malgré les rumeurs, Maddeline n'est pas au régime 24h/24h. Au contraire comme c'est une épicurienne, elle adore profiter des plaisirs de la vie dont la bonne cuisine. Son secret ? Elle fait attention aux quantités et elle fait du sport pour pouvoir manger ce qu'elle veut. Lorsqu'elle est de retour dans le monde moldus, des caméras et des photographes sont accrochés à ses basques à chaque fois. Plus le temps passe plus supporte mal la pression médiatique et les indiscrétions de la presse à scandales. Ce qui est contradictoire puisqu'elle adore qu'on lui montre de l'intérêt. Au risque de décevoir les foules, non Maddy n'entretient pas de liaison avec l'un de ses profs. Elle en trouve un très à son goût mais elle n'a pas encore essayé de le séduire. Cela ne l'empêche pas de profiter de sa vie d'étudiante et de faire de nouvelles expériences. C'est Maddeline qui a découvert le corps sans vie de sa meilleure amie Alexine Cadbury lors de leur 7ème année à Poudlard le matin suivant la fin des examens. Il s'agissait d'un assassinat et Maddy est toujours à la recherche de l'assassin. Elle sait qu'il ou elle se cache dans les murs de Hungcalf et elle est sur le point de révéler son identité grâce aux indiscrétions qu'Alexine notait dans ses carnets. Si vous avez la chance de faire parti du petit cercle des amis proches de la jeune femme, ou de faire du sport avec elle ou encore d'être au nombre de ses conquêtes alors vous avez peut-être déjà remarqués ses tatouages. Il faut être proche d'elle pour les voir car ils sont répartis de façon discrètes sur son corps. Le premier tatouage, elle l'a fait à 16 ans avec Alexine. Chacune d'elle a fait graver un A et M stylisés et entrelacés au même endroit, c'est à dire au creux du poignet gauche. Le deuxième tatouage, elle l'a fait à 18 ans lorsqu'elle a perdu Alexine et qu'il lui a fallu faire son deuil. Elle a alors fait graver le signe de l'éternité en une chaine répétitive sur sa cheville gauche. Le troisième est un dessin tribal maori réalisé par un mage très ancien. Il lui a explique que ce dessin signifiait son attachement profond à la vie. Elle se l'est fait faire en Polynésie lors d'un voyage et l'a placé ses côtes juste au-dessous du cœur. » general information Dans cette partie, merci de rédiger quelques lignes sur votre baguette magique et ses caractéristiques, votre patronus, votre épouvantard, votre balai, votre animal de compagnie, votre matière préférée, vos options... Bref, n'hésitez pas à nous donner le plus d'infos possible ! On aime les détails Sa matière de prédilection a toujours été l’étude des Sortilèges et des enchantements depuis qu’elle a tenu une baguette pour la première fois. Elle a un don inné pour utiliser sa baguette et en faire jaillir des sorts du plus simple au plus complexe. A Hungcalf, Maddy s’est tourné tout naturellement vers la mode et les textiles magiques car elle a toujours adoré les beaux vêtements, dessiner des tenues, réaliser des patrons et coudre des vêtements depuis son plus jeune âge. C’est sa gouvernante Candice qui lui a appris à coudre à la façon moldu. C’est avec Candice qu’elle a créé ses premiers vêtements pour ses poupées puis pour elle. Peut-être a-t-elle choisi cette voie suite à l’influence du métier de mannequin de sa mère, de ses tenues, de ses connexions avec le monde de la mode. Maddy a toujours vécu dans ce monde glamour et attirant qui l’a accueilli avec enthousiasme et bienveillance lors de son année sabbatique après la mort d’Alexine. Les matières obligatoires étaient aux nombres de celles qu’elle adorait : sortilèges, potions, etudes des moldus. Elle savait très bien qu’elle n’aurait aucunes difficultés et qu’elle pourrait laisser libre cours à sa créativité et à sa passion. Quant aux matières optionnelles sont choix s’est porté sur : La métamorphose car disons-le c’est plutôt utile dans un métier comme celui que Maddy s’est choisi de pouvoir modifier tout et n’importe quoi et surtout son apparence physique. La DCFM car après la mort d’Alexine il est devenu vital pour elle de savoir se défendre quitte à devoir blesser son adversaire. Bien entendu pouvoir protéger ses proches entre aussi en ligne de compte. La Musique car depuis son enfance la jeune femme joue de la guitare et du piano sur les conseils et l’insistance de sa mère. Heureusement, Maddy s’est prise d’une véritable passion pour la guitare dont elle joue dès qu’elle peut. Elle en joue pour ses amis, pour sa famille, pour elle-même. Elle en joue pour Lexie, pour se venir de leur duo. Parfois elle mêle son petit brin de voix aux notes de son instrument pour le plus grand plaisir de ses proches. Pourtant jamais il n’est venu à Maddy l’idée d’en faire un métier ou de monter sur scène. | © Aquamarine ◈ Rose Leslie |
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Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Dim 16 Oct 2016 - 18:54
» my story is not like the others
Solitude, j'écris ton nom
A la question qui es-tu ? Je réponds souvent, la fille dont tout le monde connaît le nom et le visage mais sans jamais chercher à savoir ce qu’il y a sous la surface. Vous pouvez vous moquer de moi « Pauvre petite fille riche, pauvre enfant gâtée, pauvre petite chose… » mais je ne me plains pas, je ne recherche pas votre pitié les choses sont ainsi mais il n'en était pas de même lorsque j'étais enfant. En fait à cette époque j’aurais voulu ne pas être la « fille de ». Je n’ai jamais eu de véritable intimité avec mes parents hormis les rares fois où l'on se retrouvait dans le manoir qu’ils s’étaient offert dans un quartier hautement sécurisé. J’aurais pu m’y sentir chez moi si je n’avais pas eu le sentiment d’être dans une bâtisse fantôme où pour seule compagnie il y avait un maître d’hôtel, une cuisinière, une femme de chambre et ma gouvernante Candice. Ce n’est pas que je ne les aimais pas, bien au contraire, ils ont toujours fait preuve d’une grande sollicitude voire même d’une grande affection à mon égard. Néanmoins cela ne remplaçait en rien des parents absents ou des frères et sœurs. Certes je ne manquais de rien, j’avais quantité de jeux et de jouets ainsi que tous les ordinateurs, télévision, téléphone de pointes. Je pouvais aller où bon me semblait, rentrer à l’heure que je voulais car de toute façon il n’y avait personne, hormis Candice, pour me punir ou m’en empêcher. Grandir à l’ombre d'Abigail Darcy, mannequin vedette américain et d'Archibald Darcy, célèbre homme d'affaire anglais qui transformait en or tout ce qu'il touchait, ne vous prédisposait pas à vivre dans l’anonymat, dans la quiétude d’une famille aimante et dans la simplicité. Mes parents étaient heureux l’un avec l’autre : mon père avait une belle femme à son bras et ma mère avait tout ce qu'elle souhaitait et plus encore, et je ne venais que loin derrière leur arrangement matrimonial et leurs activités respectives. Il m’arrive même encore aujourd’hui de me demander s’ils avaient eu un enfant par envie ou parce que la presse people titrait chaque jour des articles sur la possibilité d’une grossesse à chaque fois que ma mère changeait de garde-robe. Bref, je n’étais pas à plaindre matériellement mais psychologiquement le manque affectif, le manque de barrières, de points de repères, de valeurs ont été un frein à mon épanouissement et si je suis honnête j’ai toujours eu un vide à combler de ce côté là. C’est à cette époque, que mes pouvoirs se sont véritablement manifestés. Si je m’en étais rendue compte auparavant ? Non je dois dire que j’étais sûrement trop dans ma bulle de solitude pour comprendre que j’étais différente des autres enfants. Et puis comme je n’avais pas mes parents constamment à mes côtés, eux non plus n’ont jamais remarqué. Ainsi c’est à l’âge où l’on devient plus casse-cou, plus téméraire, à l’âge où le caractère se forge sensiblement qu’est apparue la magie dans ma petite vie morne et dépourvue d’intérêt. Comme tout enfant d’une famille riche je n’ai jamais côtoyé d’autres enfants, précepteur oblige, qu’au parc ou zoo et encore de très loin. D’après ma mère on ne mélangeait pas « le coton égyptien » avec le « coton bas de gamme »…
La magie est entrée dans vie pour ne plus en sortir.
Mais revenons à nos moutons ! Je me rappellerai toujours cette fameuse journée, la douceur de l’air, le soleil rougeoyant, les cerisiers en fleurs. Tout semblait magique et féérique pour mon 8ème anniversaire. Pour une fois, mes parents avaient promis d’être là, de fêter mon anniversaire et ils avaient invité mes cousins, que je ne voyais que très rarement alors qu’ils étaient eux-mêmes londoniens. Le manoir si morne d'habitude, bien que décoré avec goût, devint un château de conte de fée remplit de fleurs aux parfums poudrés et enivrants, de tentures de soie aux couleurs acidulées et de mille et une douceurs sucrées à vous faire fondre de plaisir. Tout cela était trop beau pour être vrai. Trop extravagant et dans la surenchère pour être vrai. Je me souviens encore de la petite robe bleue nuit que je portais, elle était adorable, c’était l’un des cadeaux que ma mère avait rapporté de l'un de ses nombreux voyages. J’étais dans le salon et comme toutes les petites filles je tournoyais sur moi-même pour faire s'envoler le jupon de la robe. Je me sentais comme une princesse, j’étais heureuse, tellement heureuse d’avoir exactement le cadeau que je souhaitais : mes parents présents à mon anniversaire. J’étais impatiente de voir les invités arriver, si impatiente que je demandais à Candice toutes les 5 minutes quelle heure il était. Je ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait. Mes parents descendirent au salon vêtus somptueusement : ma mère dans un fourreau de soie rouge et mon père dans un smocking noir. Habituellement ce genre de tenues était réservé aux soirées de galas, aux remises de prix, au tapis rouge. Aussi j’avais été flattée de voir qu’il prenait cette soirée d’anniversaire comme l’un de leurs événements mondains de premiers plans. Ce que j’étais naïve. Ce n’est qu’en entendant mon père dire « Abby, le chauffeur sera là dans 5 minutes, il serait peut-être temps tu ne crois pas » et ma mère de répondre en coulant un regard vers moi « sûrement Archi… mais je ne me fais aucun doute sur le fait qu’elle comprendra que cette soirée là est plus importante que la sienne. » Trahie, blessée, c’est fou comme à 8 ans on comprend les choses et à quel point on peut être marquée. Des années après je ressens encore le goût de la bile qui emplie ma bouche. Pauvre Candice, elle s’approcha de moi, essuya les larmes qui s’écoulaient sans bruits sur mon visage, et voulu me faire un câlin mais je la repoussais.
Si vous me demandez comment je suis montée dans la limousine blanche, comment j’ai fini par accepter de me plier aux exigences de ma mère, à savoir venir faire la petite fille modèle et docile alors que je n’avais qu’une envie être à la maison, je répondrais avec la plus grande honnêteté du monde : je ne m’en souviens plus. Ce que je sais encore maintenant par contre et c’est un fait qui est toujours avéré, c’est que ma mère ne supporte pas le refus. Le mot « non » n’existe pas dans sa langue dès lors qu’elle a décidé quelque chose à l’inverse il semble que ce soit le « oui » qui n’existe plus lorsque l’on lui demande quelque chose ! Comme c’est étrange !
En arrivant devant le Royal Albert Hall, une foule de fans était massée derrière des barrières de sécurité le long d’un immense tapis rouge traçant le chemin royal jusqu’à l’entrée du prestigieux bâtiment. Ce jour-là je reconnue des dizaines d’amis de mes parents : des sportifs victorieux, des superstars de la musique, des acteurs dont le talent n’était plus à confirmer, des artistes en tout genre. Il y avait la crème de la crème et j’avais senti la nervosité gagner du terrain. Je me souviens surtout des cris de la foule, des flashs qui crépitaient, de l’ambiance pesante à la descente de la limousine. Les gens hurlaient le nom de ma mère, de mon père et il en fut de même pour le mien. Cette situation que j’avais pourtant vécu plus de fois que je ne l’aurais voulu me fit l’effet d’une douche froide. Ainsi c’était pour ça, pour ce bain de foule, pour entendre scander son nom que ma mère avait préféré annuler mon anniversaire. A la place du stress c’est de la peine, de l’incompréhension, de la jalousie et de la colère que je ressentie en voyant à quel point elle était heureuse d’être adulée, admirée, glorifiée. Et ce soir-là, les flashs des photographes, les cris de la foule, les hurlements, l’insistance de ma mère provoquèrent un sentiment de pure colère chez moi ce qui eut pour effet de libérer devant les yeux ébahis de la foule mes pouvoirs. Ainsi l’espace de 5 minutes, il n’y eut plus aucuns bruits dans la rue, devant la salle de spectacle alors que la foule continuait de s’époumoner, que les gens se parlaient. A la place du son, des mots, de la musique sortait des cris d’animaux. Je regardais et j’écoutais avec un sourire amusé cette foule qui au lieu de crier le nom de ma mère meuglait, caquetait, hennissait. Voir la tête de ma mère en entendant tout ce bruit de basse-cour, de zoo, d’écurie valait tous les anniversaires oubliés, remplacés par des soirées et des galas. La panique se lisait sur les visages mais moi je m’amusais tellement de cette situation, de voir ce que j’avais réussi à faire. De voir que les doutes que j’avais eu, les épisodes bizarres qui m’étaient arrivés auparavant n’avaient pas été des épiphénomènes mais une réalité. J’avais des pouvoirs. Lorsqu’enfin tout revint à la normal, mon amusement mit la puce à l’oreille de mes parents, si bien qu’ils comprirent que j’y étais pour quelque chose. En rentrant à la maison s’ensuivit une demande d’explication, je passais la nuit de mes huit ans sous le regard horrifié de ma mère, elle ne voyait plus en moi une petite fille, elle ne voyait plus qu’une sorte de phénomène de foire. Les semaines qui suivirent ne furent que recherches, interrogations, conjectures pour comprendre le pourquoi du comment cependant même si le terme de « sorcière » fut évoqué par mon père il n’était pas pour elle une possibilité, la magie n’existait pas ! Et pourtant, lui-même était un sorcier et elle savait qu'il existait une possibilité que je sois moi-même une sorcière. Et même si mon père ne l'avait pas dit devant ma mère, il était au comble de la joie car j’étais bien une jeune sorcière, ayant découvert mes pouvoirs sur le tard, mais une sorcière quand même. C’est grâce à l’un des associés de mon père, Sir Henry Cadbury, que ma mère ouvrit les yeux sur le monde magique qui avait toujours existé bien qu'elle n'ait jamais voulu y mettre le pied. Sir Henry était lui-même un sorcier qui en tombant amoureux d’une moldue avait décidé de renoncer à vivre dans le monde magique, tout comme mon père. Il avait donc tout de suite compris la situation lors de la soirée de la découverte de me pouvoirs. Il réussit tant bien que mal à la rassurer à lui faire comprendre que je n’étais pas anormale mais juste une sorcière tout comme Alexine sa propre fille âgée tout comme moi de 8 ans. C’est comme ça qu’un nouveau monde s’ouvrit à moi et que je rencontrais celle qui allait devenir « ma sœur jumelle ».
Sorcière ma sœur
Lorsque j’ai reçu ma lettre pour entrer à Poudlard j’ai aussitôt su que tout irait mieux pour moi. J’allais enfin découvrir un endroit dans lequel mes parents ne seraient pas connus, où je ne serais pas considérée comme la « fille de », où il n’y aurait ni paparazzis, ni photographes. J’espérais de Poudlard un endroit merveilleux et où je me sentirais enfin chez moi. Et puis surtout j’allais être avec Alexine. Lorsque j’ai rencontré Alexine la première fois, je n’ai pas vu en elle uniquement une sorcière, non, j’avais enfin l’occasion de voir une autre enfant de mon âge, de pouvoir jouer avec elle. Un précepteur, une nourrice, une éducation stricte et élitiste, comme je l’ai déjà dit, ne m’ont pas facilité à savoir ce que c’était être une enfant comme les autres, jouer, faire la folle, faire les 400 coups. J’avais tout une enfance à rattraper, et rencontrer Alexine est ce qui me fit le plus de bien dans ma jeune vie. A partir du moment où nous étions ensemble, nous étions indestructibles, soudées comme les doigts de la main.
Notre entrée à Poudlard fut mémorable, nous avions les yeux remplis d’étoiles, nous étions émerveillées par tout : le château, le parc, le lac, les autres élèves, les enseignants, les fantômes du château et toutes ces choses magiques et incroyables qui se trouvaient là-bas. Lors de notre répartition c’est sans surprise que nous avons été admises ensemble dans la maison Serpentard. Nous sommes même vite devenues les jumelles de Serpentard bien qu'Alexine était aussi blonde que j’étais rousse, aussi sorcière de sang pur que j’étais une sang-mêlé. Mais nous avions la même envie de vivre, d’être libre. C’est grâce à elle que je suis sortie de mon cocon, que je suis devenue ce papillon sans contraintes que je suis aujourd’hui. Là-bas nous nous sommes épanouies comme des poissons dans l’eau. Jusqu’en 4ème année nous étions encore de petites filles modèles, des petites oies blanches. Pourtant nous étions au courant de ce qui se passait dans les coulisses de l’école, des soirées secrètes, des histoires entre les élèves. Je n’avais pas les yeux dans ma poche, je n’avais même qu’une envie être à leur place. Et puis il y a eu un déclic. C’était tellement facile de continuer à jouer les petites saintes intouchables, sérieuses, studieuses, alors qu’il n’en était plus rien. C’était tellement bon d’avoir cette couverture de fille de glace pour faire dans l’ombre ce qui me plaisait.
A force de braver les interdits Alexine et moi nous avons fini par avoir des cercles d’amis et des activités différentes. Lexie était devenue une vraie vipère, une sorte de garce qui ne faisait que cracher sur les autres, recherchant toutes les histoires sordides pour en faire étalage. Pour cela elle utilisait des moyens peu orthodoxes pour extirper les aveux. Sa façon de faire me faisait froid dans le dos mais j’aimais Alexine et j’avoue que je ne voulais pas non plus finir dans sa ligne de mire. Il faut dire que je n’avais pas froid aux yeux non plus, je flirtais, j’organisais de petites fêtes privées mais je préférais la pénombre à ce que faisait ma jumelle « maléfique ». Le pire c’est que dans le monde moldu nous étions soumises aux médias, aux ragots, aux paparazzis et aux articles infâmes des journaux à scandales. Aussi jamais je n’aurais cru qu’elle puisse finir comme eux, qu’elle puisse être l’instigatrice de tout cela. Le pire c’est que son activité a fini par lui coûter la vie. Je me souviens encore comment je l’ai retrouvé morte…
C’était un matin de juin, lors de notre 7ème année, nous venions tout juste de passer nos ASPICS, nous pouvions toucher du doigt notre liberté. Lexie et moi nous avions le projet de faire un petit tour du monde pour fêter la fin de Poudlard et notre future entrée à Hungcalf puisque nous y avions envoyées nos demandes d'admission. Malgré le fait que nous n’aimions pas les fréquentations de l’autre ou ses activités nous étions restées liées et aussi proches qu’avant. Ce matin-là, j’étais rentrée à 5 heures dans la brume fraîche du matin. J’avais vécu une nuit des plus mystiques et j’avais encore sur mon visage un sourire béat et des souvenirs pleins la tête. Montant aussi rapidement que possible jusqu’à notre chambre en usant de sortilèges pour éviter d'alerter le gardien, j’ouvris la porte sans faire de bruit. Lexie et moi nous avions toujours l’habitude d’attendre l’autre ou de la réveiller pour lui parler des derniers potins ou de la dernière aventure. Bref, c’est en faisant du bruit que j’étais entrée, balançant mes hauts talons, enlevant ma veste en riant. « Hey Lexie ! Réveille-toi ma belle ! J’ai tellement de choses à te raconter » je lui parlais tout en déambulant dans la pièce, je détachais mes cheveux, j’allais ranger mon sac « Bitchy ne fait pas semblant de dormir je sais que tu meures d’envie de tout savoir. Surtout que j’ai du croustillant pour ton petit commerce. » Son silence commençait à m’agacer, j’allais ouvrir les rideaux histoire de faire entrer le soleil qui commençait à poindre doucement. La pièce fut aussitôt baignée de lumière et c’est là que je la vis… Elle était inerte, le visage tournait vers moi, ses yeux grands ouverts, un de ses bras pendait le long du lit. Aucune étincelle de vie ne faisait battre son cœur, ne soulevait sa poitrine. La lueur malicieuse de son regard ne brillait plus dans ses pupilles dilatées qui me fixaient. Je me ruais sur elle, je touchais sa peau froide comme glacée par la mort. Un long hurlement sortit de ma bouche qui sembla durer une éternité, je pleurais sans m’en rendre compte, je tenais sa main. « Alexine, tu ne peux pas, tu n’as pas le droit, tu n’as pas le droit. » Je répétais cette phrase un nombre incalculable de fois, j’étais tombée à genoux, mon torse se balançait d’avant en arrière dans un geste quasi autiste. Mes hurlements, mes cris avaient alertés les autres élèves de la maison, j’entendis la porte s’ouvrir, j’entendis les mots, les chuchotements, les cris, les pleurs. Et je ne cessais de parler à Alexine « Pourquoi… pourquoi tu es partie. Je t’aime moi, j’ai besoin de toi. Comment je vais faire sans toi… Et puis non ce n’est pas possible, tu dois être là, on doit partir pour Paris la semaine prochaine. On se l’était promis… Alexine… je t’en supplie réponds-moi, parle-moi. ». Quelqu’un voulu m’emmener loin d’elle, me faire lâcher sa main. « Ne me touchez pas ! Elle… elle a besoin de moi. Elle ne vous connaît pas. Et puis où voulez-vous l’emmener ? » Je ne reconnaissais plus personne, je ne voyais plus personne. Il n’y avait que ma jumelle qui m’importait. Je ne sais plus comment je me suis retrouvée à l’infirmerie, ni comment ils avaient fait pour me faire sortir de la chambre, toujours est-il que j’étais toujours auprès de ma chère et tendre sœur, que sa main dure et glacée était toujours dans la mienne. J’entendais les adultes parlaient, j’entendais les bruits alentours mais je me voulais sourde, je me voulais inerte comme elle l’était. Si j’ai fini par lâcher prise ce n’est qu’à l’intervention de Sir Henry, le pauvre homme était venu chercher son enfant. « Maddeline, Maddeline, c’est Sir Henry. Il faut que tu lâches la main d’Alexine maintenant. » je me tournais vers lui avec tout le désespoir que contenait mon cœur et je trouvais un écho dans le regard qu’il m’adressa. « mais elle va être toute seule… » « Maddy tu dois la laisser. Elle n’est déjà plus là et tu le sais ma chère enfant. A présent elle doit reposer en paix auprès des siens. » A contre cœur j’enlevais mes doigts mais avant de ne plus jamais pouvoir l’avoir auprès de moi j’embrassais une dernière fois son front. Quelqu’un avait fermé ses paupières, elle semblait dormir paisiblement comme si rien ne s’était passé. Je reculais du lit pour me jeter dans les bras de son père, j’avais besoin de sentir la chaleur d’une personne qui comprenait ma peine, ma douleur. « Ca va aller mon petit, chut… Ca va aller… » Comment avait-il la force de me consoler alors qu’il venait de perdre sa fille unique. Sir Henry était le genre de père que j’aurais aimé avoir. Il était solide, présent et il aimait profondément Alexine quoi qu’elle faisait. Quelques jours plus tard, il m’envoya un hibou pour me prévenir qu’Alexine ne s’était pas suicidée, quelqu’un l’avait assassinée en l’étranglant. Une enquête avait été déléguée au bureau des Aurors et ils étaient à la recherche du coupable. Le problème était que Poudlard avait depuis fermé ses portes à cause du décès tragique de mon amie et ainsi le coupable en avait profité pour s’enfuir. Au fond de moi je savais que des indices existaient, Alexine avait dû être assassinée à cause de son activité de maître chanteur. Toutes les affaires qui étaient dans notre chambre m’appartenaient à présent car Sir Henry ne voulait pas garder ces reliques, il ne voulait pas retomber sur des souvenirs lui rappelant Poudlard. J’allais avoir ainsi le loisir de mener ma propre enquête. C’est ainsi que je finis Poudlard, le cœur en miette, la rage et la haine au ventre avec la furieuse idée qu’un jour ou l’autre je retrouverais le meurtrier.
Luxe, calme et volupté...
Après la mort d'Alexine, je pris une année sabbatique. J'avais besoin de souffler, de faire le point, de savoir ce que je voulais devenir, de savoir qui j'étais. Et puis je préparais dans le plus grand secret ma vengeance. J'avais pris également le temps d'analyser les indices, de me repasser le fil de nos conversations, des messages codés, des hiboux pleins de sous-entendus, de sa gazette à scandale, de ses petits carnets remplis de secrets que de nombreuses personnes souhaiteraient encore qu'ils ne soient jamais divulgués. Je passais cette année auprès de mes parents, ils avaient été choqués et ma mère avait surtout eu peur du scandale. Elle avait eu peur qu'on ne m'accuse du meurtre. Les Aurors m'interrogèrent bien entendu mais je fus écartée de la liste des suspects aussi vite que j'y avais été intégrée. Ma mère ne voyait le monde que par son nombril aussi avait-elle été rassurée que je ne sois pas inquiétée. Elle en profita pour me faire faire une shooting photos avec elle. Je ne refusais pas car j'avais besoin de m'occuper, de ne pas penser à mes idées noires. Je dois avouer que je me suis plutôt bien amusée sur le shooting, j'y ai rencontré pas mal de monde, j'ai lié pas mal de contacts et ma vie sentimentale a été des plus florissantes. Dans un sens cette vie facile où tout est à portée de main finissait par me plaire, j'aimais qu'on me regarde, qu'on écoute mon avis, qu'on prenne soin de moi. Même si ma mère restait une énigme j'ai pu entrevoir l'espace d'un instant pourquoi elle aimait son métier. Je crois bien qu'elle avait même fini par croire que jamais je n'irais à Hungcalf. Elle avait fini par penser que je ne retournerais jamais dans le monde magique puisque de toute façon Alexine n'y était plus et que mon père m'avait offert un joli loft à Paris pour pouvoir faire carrière dans la mode moldue. Ce que ma mère n'avait pas compris c'est que j'aimais ces deux mondes: être une moldue et être une sorcière. J'aimais utiliser tout ce que les moldus ont à leur disposition, la technologie, la fragilité des choses, leur façon de voir le monde et j'aimais tout ce que les sorciers ont à leur portée, les potions, les sortilèges, les objets magiques, la magie en elle-même, les baguettes. Je suis une synthèse des deux mondes et c'est ce que j'aime. Et en étant honnête avec moi-même, je me devais pour Alexine d'aller à Hungcalf, de venir tenter notre rêve, de voir par moi-même si ce que l'on racontait en chuchotant existait pour de bon.
"Quand la réalité dépasse la fiction", c'est le sentiment que j'ai eu en arrivant à Hungcalf... Je n’ai jamais été du genre à passer outre mes envies et mes désirs tout comme je n’ai jamais aimé rendre des comptes ou demander la permission. Et Hungcalf était le terrain de jeu idéal pour cela. Tout était réuni pour réussir ses études, pour peu qu'on s'en donnait les moyens et à côté de cela l'essence même du mot débauche était personnifié. Sexe, drogue, alcool, fête. C'est un peu comme si Hungcalf était dans une dimension où il y avait des cours et un springbreak permanent en dehors. Je me suis très vite faite à cette vie. Peut-être cela est-il dû à mon éducation enfin à l’absence d’éducation de mes parents. Je n’ai toujours eu qu’à demander pour obtenir à l’inverse de bons nombres de mes camarades qui ont dû travailler dur pour satisfaire leurs envies. Encore aujourd’hui si j’ai envie de passer une nuit avec un parfait inconnu je ne me prive pas, je laisse libre cours au plaisir. Cela me fait penser à la nuit dernière…
La lumière filtrait au travers de mes paupières fermées et la chaleur du soleil réchauffait doucement mon corps encore endormi. Je roulais sur le côté lorsque je me heurtais à un obstacle dont les mains s’enroulèrent autour de moi. Je ne pus retenir un petit soupir de satisfaction lorsque mon amant d’une nuit emprisonna ma bouche avec ferveur et qu’il glissa ses mains sur ma peau. Aussi pour remercier mon beau brun de son « bonjour » des plus plaisants je lui montrais à quel point j’avais envie de lui. Après nos ébats nous nous restâmes allongés dans les bras l’un de l’autre. Je somnolais doucement la tête posait contre son torse, ses mains caressant mon dos avec plaisir. Moi qui d’habitude ne restait jamais bien longtemps auprès de mes aventures d’une nuit, j’étais bien dans ses bras, je me sentais désirée, aimée et pour une fois je n’avais pas envie de filer en douce. Les yeux encore emplis de plaisir et de sommeil je laissais aller mon regard sur le décor de sa chambre aux murs blancs mettant en valeur de magnifiques photographies en noir et blanc lorsque je restais interdite devant les chiffres écarlates du réveil. «Oh Bordel !!!! Il est déjà 08h40 !! Je suis en retard » J’allais me lever lorsque je fus retenue par une poigne ferme qui me bascula sur le lit et emprisonna mes mains. Comme je n’étais pas du genre soumise, j’essayais de me débattre tant bien que mal. Pourtant le sourire de mon assaillant me toucha et je ne pus retenir un rire cristallin lorsqu’il commença à me chatouiller affectueusement. Plus il me touchait, plus je riais et je cessais finalement de me débattre.
« Tu peux bien rater un cours… Allez laisse-moi te montrer que je peux être persuasif » Son regard ma caressa avec envie et possessivité. Avec persuasion il picora mon cou de baisers et laissa ses mains se balader sur mon corps avec un plaisir non dissimuler. Mon esprit commençait à oublier peu à peu le pourquoi de mon réveil si brutal. J’aurais pu rester ainsi des heures mais je n’aimais pas être en retard et surtout en sortilèges. « Je dois vraiment y aller ». Avec difficultés je réussis à me libérer de son emprise et à me lever pour partir à la recherche de mes vêtements. D’autre aurait pris un t-shirt ou un drap pour se couvrir mais je n’allais pas jouer les prudes alors que ce beau gars m’avait vu dans le plus simple appareil. Je lui décochais mon sourire « mannequin» lorsque je tombais finalement sur mes sous-vêtements, ma robe noire et ma besace contenant mon kit de survie : sous-vêtements de rechange, brosse à dent et trousse de maquillage. Je filais dans la salle de bain et commençais à faire couler l’eau lorsque je fus poussée sous la douche avec vigueur. Ainsi mon beau brun et moi nous prîmes notre une douche ensemble. L’eau qui dégoulinait sur sa peau me fit passer toutes sortes de pensées par la tête. Il finit par s’en rendre compte lorsqu’il me demanda de lui passer le savon et qu’au lieu de cela je lui tendis une fleur de douche en rougissant. Son regard lourd de sous-entendu se posa sur moi. Finalement d’une douche rapide nous y passâmes une dizaine de minutes de pure plaisir.
Une fois lavée, maquillée et habillée je me dirigeais vers la porte d’entrée en emportant mon sac fourre-tout pourtant une main me retint à nouveau. « Maddeline, tu veux que je te dépose à Hung ? » Il était beau, brun, les yeux gris-verts, j’aurais tellement aimé rester encore un peu. « Ce ne serait pas de refus...euh... » « Tommy, je m’appelle Tommy… t’inquiète je ne me souvenais pas non plus de ton prénom… du moins jusqu’à ce que tu te lèves… » Il m’adressa un sourire séduisant et plein de sous-entendus qui me mit le feu aux joues. Si je n’y prenais pas garde il finirait par me faire craquer de nouveau et ce ne serait pas de quelques minutes que je serais en retard mais plutôt de quelques heures. « C’est gentil de ne pas m’en vouloir, Tommy ». Sans plus attendre, nous prîmes la route à bord de sa magnifique mustang rouge. J’avais l’impression d’être une gamine de 15 ans avec son premier flirt. Il flottait dans l’air un parfum de liberté. J’avais le sourire aux lèvres, l’esprit joyeux et je regardais avec plaisir le conducteur à mes côtés. La radio diffusait une chanson que j’aimais particulièrement, j’observais avec bonheur que Tommy chantait la chanson et je sentais son regard venir sur moi par moments lorsque mon filet de voix se mêlait à la sienne.
En arrivant près de Hung, Tommy se gara devant un vieux chêne centenaire et j’en profitais pour descendre me dégourdir un peu les jambes. Je rejoignis mon amant qui était à présent sur le trottoir. Poussée par une envie soudaine, je me mis sur la pointe des pieds pour déposer sur les lèvres de Tommy un tendre baiser. Il passa ses mains autour de ma taille, je sentais la force et la chaleur de son corps contre le mien. Il était bien plus grand que moi ce qui me procurait un sentiment de sécurité et de protection que j’aimais ressentir sans même en avoir conscience. Un bruit de feuillage m’alerta, sans doute encore un curieux qui allait répandre la nouvelle en un rien de temps. « Tommy si tu tiens à ta vie privée et à ta tranquillité, je te conseille de filer rapidement. » Il n’était pas à Hungcalf, c’était un sorcier, l’un des barmen du Vampire's Night. Mon dieu qu’il était séduisant. « Maddeline… je m’en fous de tout ça... Mais je veux bien partir si tu promets de revenir me voir » Je le poussais jusqu’à sa voiture avec un rire amusé. Il me plaqua contre la portière sans que avoir le temps de dire « ouf » et m’embrassa de manière plus que persuasive. Il monta en voiture, la démarra et baissa sa vitre pour me parler mais je le devançais. « Je promets que tu me verras bien plus tôt que tu ne le penses. »
Il était maintenant 09h10, Tommy venait de partir et aussitôt je me retournais vers l’entrée principale qui me narguait à une centaine de mètres. Les cheveux aux vents je courais à en perdre haleine au travers des longs couloirs de l’université pour rejoindre l’amphi de Sortilèges. Ma besace en bandoulière et ma veste sur un bras ma fine robe de mousseline noire épousait mes formes et voletait au rythme de ma course. Le souffle court j’arrivais enfin devant la lourde porte d’entrée menant au cours à laquelle je frappais trois coups. Comme je n’entendis pas la réponse du prof, je me permis d’entrée sachant que j’attirerais forcément les regards de tous les élèves sur mon arrivée en trombe. J’expirais de petites goulées d’air, les joues rosies par l’exercice et le regard brillant d’adrénaline. Comme prévu on me dévisagea certains avec condescendance, d’autres avec amusement et bienveillance. Mais le seul regard que je redoutais était celui du professeur de sortilèges. Nous commencions une nouvelle session concernant la création d’incantations et je ne voulais rater ce cours pour rien au monde. Je ne voulais pas avoir l’air stressée de fait d’un geste nonchalant je passais la main dans ma longue chevelure aux reflets cuivrés et humectait doucement mes lèvres tout en ramenant mon regard azur de la foule de l’amphi jusqu’au professeur. « Professeur, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour ce retard… cela ne se reproduira plus. » Est-ce que je n’en faisais pas un peu trop ? Sûrement mais je ne voulais pas risquer d’être renvoyer du cours même pour une merveilleuse nuit. Sans attendre je me déplaçais rapidement vers une place libre au premier rang à côté de Zoé, une fille de la même maison que moi. La jolie brune aux cheveux courts et aux yeux noisette m’adressa un clin d’œil, elle n’en avait pas manqué une miette. J’étais sûre qu’elle allait me demander où j’avais passé la nuit et avec qui. Nous nous étions quittée au Vampire's Night, la demoiselle avait eu envie de rentrer tôt mais moi j’avais jeté mon dévolu sur le beau barman brun aux yeux verts. Un sourire épanoui naquit sur mon visage que je tournais vers le professeur. Un peu de patience ne ferait pas de mal à Zoé, elle allait tout savoir bien assez tôt.
Approche-toi, viens à moi... Je ne suis que l'ange de la vengeance.
Maintenant après cinq ans à Hungcalf je sais que j'ai bien fait de mettre mon plan à exécution. Cinq années d'observation à jouer la Maddeline sérieuse, travailleuse, ambitieuse, hautaine et un rien reine des glaces. Bien entendu sous ce masque il y a l'autre partie de moi-même, la Maddy peste, roublarde, profitant de toutes les opportunités, accro au sexe, passionnée et ivre de vengeance mais que seuls quelques uns ont découvert au fil du temps. J'avais déjà fait cela à Poudlard, passer pour une sainte-ni-touche, une reine des glaces alors qu'en fait j'avais la luxure comme fer de lance. Oui j'ai bien fait car Hungcalf ne m'a pas montré tout son potentiel, elle me nargue et se joue de moi. Mais rira bien qui rira le dernier. Je sais que tu caches un meurtrier en ton sein Hungcalf. Méfies-toi je serais intraitable... La vengeance est un plat qui se mange froid et glacé c'est encore meilleur ! Tu es prévenue et puis cette année j'ai envie de m'amuser alors pourquoi ne pas utiliser les petits carnets d'Alexine pour faire trembler tout ce petit monde. Attention Hungcalf La Peste est arrivée.
A la question qui es-tu ? Je réponds souvent, la fille dont tout le monde connaît le nom et le visage mais sans jamais chercher à savoir ce qu’il y a sous la surface. Vous pouvez vous moquer de moi « Pauvre petite fille riche, pauvre enfant gâtée, pauvre petite chose… » mais je ne me plains pas, je ne recherche pas votre pitié les choses sont ainsi mais il n'en était pas de même lorsque j'étais enfant. En fait à cette époque j’aurais voulu ne pas être la « fille de ». Je n’ai jamais eu de véritable intimité avec mes parents hormis les rares fois où l'on se retrouvait dans le manoir qu’ils s’étaient offert dans un quartier hautement sécurisé. J’aurais pu m’y sentir chez moi si je n’avais pas eu le sentiment d’être dans une bâtisse fantôme où pour seule compagnie il y avait un maître d’hôtel, une cuisinière, une femme de chambre et ma gouvernante Candice. Ce n’est pas que je ne les aimais pas, bien au contraire, ils ont toujours fait preuve d’une grande sollicitude voire même d’une grande affection à mon égard. Néanmoins cela ne remplaçait en rien des parents absents ou des frères et sœurs. Certes je ne manquais de rien, j’avais quantité de jeux et de jouets ainsi que tous les ordinateurs, télévision, téléphone de pointes. Je pouvais aller où bon me semblait, rentrer à l’heure que je voulais car de toute façon il n’y avait personne, hormis Candice, pour me punir ou m’en empêcher. Grandir à l’ombre d'Abigail Darcy, mannequin vedette américain et d'Archibald Darcy, célèbre homme d'affaire anglais qui transformait en or tout ce qu'il touchait, ne vous prédisposait pas à vivre dans l’anonymat, dans la quiétude d’une famille aimante et dans la simplicité. Mes parents étaient heureux l’un avec l’autre : mon père avait une belle femme à son bras et ma mère avait tout ce qu'elle souhaitait et plus encore, et je ne venais que loin derrière leur arrangement matrimonial et leurs activités respectives. Il m’arrive même encore aujourd’hui de me demander s’ils avaient eu un enfant par envie ou parce que la presse people titrait chaque jour des articles sur la possibilité d’une grossesse à chaque fois que ma mère changeait de garde-robe. Bref, je n’étais pas à plaindre matériellement mais psychologiquement le manque affectif, le manque de barrières, de points de repères, de valeurs ont été un frein à mon épanouissement et si je suis honnête j’ai toujours eu un vide à combler de ce côté là. C’est à cette époque, que mes pouvoirs se sont véritablement manifestés. Si je m’en étais rendue compte auparavant ? Non je dois dire que j’étais sûrement trop dans ma bulle de solitude pour comprendre que j’étais différente des autres enfants. Et puis comme je n’avais pas mes parents constamment à mes côtés, eux non plus n’ont jamais remarqué. Ainsi c’est à l’âge où l’on devient plus casse-cou, plus téméraire, à l’âge où le caractère se forge sensiblement qu’est apparue la magie dans ma petite vie morne et dépourvue d’intérêt. Comme tout enfant d’une famille riche je n’ai jamais côtoyé d’autres enfants, précepteur oblige, qu’au parc ou zoo et encore de très loin. D’après ma mère on ne mélangeait pas « le coton égyptien » avec le « coton bas de gamme »…
La magie est entrée dans vie pour ne plus en sortir.
Mais revenons à nos moutons ! Je me rappellerai toujours cette fameuse journée, la douceur de l’air, le soleil rougeoyant, les cerisiers en fleurs. Tout semblait magique et féérique pour mon 8ème anniversaire. Pour une fois, mes parents avaient promis d’être là, de fêter mon anniversaire et ils avaient invité mes cousins, que je ne voyais que très rarement alors qu’ils étaient eux-mêmes londoniens. Le manoir si morne d'habitude, bien que décoré avec goût, devint un château de conte de fée remplit de fleurs aux parfums poudrés et enivrants, de tentures de soie aux couleurs acidulées et de mille et une douceurs sucrées à vous faire fondre de plaisir. Tout cela était trop beau pour être vrai. Trop extravagant et dans la surenchère pour être vrai. Je me souviens encore de la petite robe bleue nuit que je portais, elle était adorable, c’était l’un des cadeaux que ma mère avait rapporté de l'un de ses nombreux voyages. J’étais dans le salon et comme toutes les petites filles je tournoyais sur moi-même pour faire s'envoler le jupon de la robe. Je me sentais comme une princesse, j’étais heureuse, tellement heureuse d’avoir exactement le cadeau que je souhaitais : mes parents présents à mon anniversaire. J’étais impatiente de voir les invités arriver, si impatiente que je demandais à Candice toutes les 5 minutes quelle heure il était. Je ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait. Mes parents descendirent au salon vêtus somptueusement : ma mère dans un fourreau de soie rouge et mon père dans un smocking noir. Habituellement ce genre de tenues était réservé aux soirées de galas, aux remises de prix, au tapis rouge. Aussi j’avais été flattée de voir qu’il prenait cette soirée d’anniversaire comme l’un de leurs événements mondains de premiers plans. Ce que j’étais naïve. Ce n’est qu’en entendant mon père dire « Abby, le chauffeur sera là dans 5 minutes, il serait peut-être temps tu ne crois pas » et ma mère de répondre en coulant un regard vers moi « sûrement Archi… mais je ne me fais aucun doute sur le fait qu’elle comprendra que cette soirée là est plus importante que la sienne. » Trahie, blessée, c’est fou comme à 8 ans on comprend les choses et à quel point on peut être marquée. Des années après je ressens encore le goût de la bile qui emplie ma bouche. Pauvre Candice, elle s’approcha de moi, essuya les larmes qui s’écoulaient sans bruits sur mon visage, et voulu me faire un câlin mais je la repoussais.
Si vous me demandez comment je suis montée dans la limousine blanche, comment j’ai fini par accepter de me plier aux exigences de ma mère, à savoir venir faire la petite fille modèle et docile alors que je n’avais qu’une envie être à la maison, je répondrais avec la plus grande honnêteté du monde : je ne m’en souviens plus. Ce que je sais encore maintenant par contre et c’est un fait qui est toujours avéré, c’est que ma mère ne supporte pas le refus. Le mot « non » n’existe pas dans sa langue dès lors qu’elle a décidé quelque chose à l’inverse il semble que ce soit le « oui » qui n’existe plus lorsque l’on lui demande quelque chose ! Comme c’est étrange !
En arrivant devant le Royal Albert Hall, une foule de fans était massée derrière des barrières de sécurité le long d’un immense tapis rouge traçant le chemin royal jusqu’à l’entrée du prestigieux bâtiment. Ce jour-là je reconnue des dizaines d’amis de mes parents : des sportifs victorieux, des superstars de la musique, des acteurs dont le talent n’était plus à confirmer, des artistes en tout genre. Il y avait la crème de la crème et j’avais senti la nervosité gagner du terrain. Je me souviens surtout des cris de la foule, des flashs qui crépitaient, de l’ambiance pesante à la descente de la limousine. Les gens hurlaient le nom de ma mère, de mon père et il en fut de même pour le mien. Cette situation que j’avais pourtant vécu plus de fois que je ne l’aurais voulu me fit l’effet d’une douche froide. Ainsi c’était pour ça, pour ce bain de foule, pour entendre scander son nom que ma mère avait préféré annuler mon anniversaire. A la place du stress c’est de la peine, de l’incompréhension, de la jalousie et de la colère que je ressentie en voyant à quel point elle était heureuse d’être adulée, admirée, glorifiée. Et ce soir-là, les flashs des photographes, les cris de la foule, les hurlements, l’insistance de ma mère provoquèrent un sentiment de pure colère chez moi ce qui eut pour effet de libérer devant les yeux ébahis de la foule mes pouvoirs. Ainsi l’espace de 5 minutes, il n’y eut plus aucuns bruits dans la rue, devant la salle de spectacle alors que la foule continuait de s’époumoner, que les gens se parlaient. A la place du son, des mots, de la musique sortait des cris d’animaux. Je regardais et j’écoutais avec un sourire amusé cette foule qui au lieu de crier le nom de ma mère meuglait, caquetait, hennissait. Voir la tête de ma mère en entendant tout ce bruit de basse-cour, de zoo, d’écurie valait tous les anniversaires oubliés, remplacés par des soirées et des galas. La panique se lisait sur les visages mais moi je m’amusais tellement de cette situation, de voir ce que j’avais réussi à faire. De voir que les doutes que j’avais eu, les épisodes bizarres qui m’étaient arrivés auparavant n’avaient pas été des épiphénomènes mais une réalité. J’avais des pouvoirs. Lorsqu’enfin tout revint à la normal, mon amusement mit la puce à l’oreille de mes parents, si bien qu’ils comprirent que j’y étais pour quelque chose. En rentrant à la maison s’ensuivit une demande d’explication, je passais la nuit de mes huit ans sous le regard horrifié de ma mère, elle ne voyait plus en moi une petite fille, elle ne voyait plus qu’une sorte de phénomène de foire. Les semaines qui suivirent ne furent que recherches, interrogations, conjectures pour comprendre le pourquoi du comment cependant même si le terme de « sorcière » fut évoqué par mon père il n’était pas pour elle une possibilité, la magie n’existait pas ! Et pourtant, lui-même était un sorcier et elle savait qu'il existait une possibilité que je sois moi-même une sorcière. Et même si mon père ne l'avait pas dit devant ma mère, il était au comble de la joie car j’étais bien une jeune sorcière, ayant découvert mes pouvoirs sur le tard, mais une sorcière quand même. C’est grâce à l’un des associés de mon père, Sir Henry Cadbury, que ma mère ouvrit les yeux sur le monde magique qui avait toujours existé bien qu'elle n'ait jamais voulu y mettre le pied. Sir Henry était lui-même un sorcier qui en tombant amoureux d’une moldue avait décidé de renoncer à vivre dans le monde magique, tout comme mon père. Il avait donc tout de suite compris la situation lors de la soirée de la découverte de me pouvoirs. Il réussit tant bien que mal à la rassurer à lui faire comprendre que je n’étais pas anormale mais juste une sorcière tout comme Alexine sa propre fille âgée tout comme moi de 8 ans. C’est comme ça qu’un nouveau monde s’ouvrit à moi et que je rencontrais celle qui allait devenir « ma sœur jumelle ».
Sorcière ma sœur
Lorsque j’ai reçu ma lettre pour entrer à Poudlard j’ai aussitôt su que tout irait mieux pour moi. J’allais enfin découvrir un endroit dans lequel mes parents ne seraient pas connus, où je ne serais pas considérée comme la « fille de », où il n’y aurait ni paparazzis, ni photographes. J’espérais de Poudlard un endroit merveilleux et où je me sentirais enfin chez moi. Et puis surtout j’allais être avec Alexine. Lorsque j’ai rencontré Alexine la première fois, je n’ai pas vu en elle uniquement une sorcière, non, j’avais enfin l’occasion de voir une autre enfant de mon âge, de pouvoir jouer avec elle. Un précepteur, une nourrice, une éducation stricte et élitiste, comme je l’ai déjà dit, ne m’ont pas facilité à savoir ce que c’était être une enfant comme les autres, jouer, faire la folle, faire les 400 coups. J’avais tout une enfance à rattraper, et rencontrer Alexine est ce qui me fit le plus de bien dans ma jeune vie. A partir du moment où nous étions ensemble, nous étions indestructibles, soudées comme les doigts de la main.
Notre entrée à Poudlard fut mémorable, nous avions les yeux remplis d’étoiles, nous étions émerveillées par tout : le château, le parc, le lac, les autres élèves, les enseignants, les fantômes du château et toutes ces choses magiques et incroyables qui se trouvaient là-bas. Lors de notre répartition c’est sans surprise que nous avons été admises ensemble dans la maison Serpentard. Nous sommes même vite devenues les jumelles de Serpentard bien qu'Alexine était aussi blonde que j’étais rousse, aussi sorcière de sang pur que j’étais une sang-mêlé. Mais nous avions la même envie de vivre, d’être libre. C’est grâce à elle que je suis sortie de mon cocon, que je suis devenue ce papillon sans contraintes que je suis aujourd’hui. Là-bas nous nous sommes épanouies comme des poissons dans l’eau. Jusqu’en 4ème année nous étions encore de petites filles modèles, des petites oies blanches. Pourtant nous étions au courant de ce qui se passait dans les coulisses de l’école, des soirées secrètes, des histoires entre les élèves. Je n’avais pas les yeux dans ma poche, je n’avais même qu’une envie être à leur place. Et puis il y a eu un déclic. C’était tellement facile de continuer à jouer les petites saintes intouchables, sérieuses, studieuses, alors qu’il n’en était plus rien. C’était tellement bon d’avoir cette couverture de fille de glace pour faire dans l’ombre ce qui me plaisait.
A force de braver les interdits Alexine et moi nous avons fini par avoir des cercles d’amis et des activités différentes. Lexie était devenue une vraie vipère, une sorte de garce qui ne faisait que cracher sur les autres, recherchant toutes les histoires sordides pour en faire étalage. Pour cela elle utilisait des moyens peu orthodoxes pour extirper les aveux. Sa façon de faire me faisait froid dans le dos mais j’aimais Alexine et j’avoue que je ne voulais pas non plus finir dans sa ligne de mire. Il faut dire que je n’avais pas froid aux yeux non plus, je flirtais, j’organisais de petites fêtes privées mais je préférais la pénombre à ce que faisait ma jumelle « maléfique ». Le pire c’est que dans le monde moldu nous étions soumises aux médias, aux ragots, aux paparazzis et aux articles infâmes des journaux à scandales. Aussi jamais je n’aurais cru qu’elle puisse finir comme eux, qu’elle puisse être l’instigatrice de tout cela. Le pire c’est que son activité a fini par lui coûter la vie. Je me souviens encore comment je l’ai retrouvé morte…
C’était un matin de juin, lors de notre 7ème année, nous venions tout juste de passer nos ASPICS, nous pouvions toucher du doigt notre liberté. Lexie et moi nous avions le projet de faire un petit tour du monde pour fêter la fin de Poudlard et notre future entrée à Hungcalf puisque nous y avions envoyées nos demandes d'admission. Malgré le fait que nous n’aimions pas les fréquentations de l’autre ou ses activités nous étions restées liées et aussi proches qu’avant. Ce matin-là, j’étais rentrée à 5 heures dans la brume fraîche du matin. J’avais vécu une nuit des plus mystiques et j’avais encore sur mon visage un sourire béat et des souvenirs pleins la tête. Montant aussi rapidement que possible jusqu’à notre chambre en usant de sortilèges pour éviter d'alerter le gardien, j’ouvris la porte sans faire de bruit. Lexie et moi nous avions toujours l’habitude d’attendre l’autre ou de la réveiller pour lui parler des derniers potins ou de la dernière aventure. Bref, c’est en faisant du bruit que j’étais entrée, balançant mes hauts talons, enlevant ma veste en riant. « Hey Lexie ! Réveille-toi ma belle ! J’ai tellement de choses à te raconter » je lui parlais tout en déambulant dans la pièce, je détachais mes cheveux, j’allais ranger mon sac « Bitchy ne fait pas semblant de dormir je sais que tu meures d’envie de tout savoir. Surtout que j’ai du croustillant pour ton petit commerce. » Son silence commençait à m’agacer, j’allais ouvrir les rideaux histoire de faire entrer le soleil qui commençait à poindre doucement. La pièce fut aussitôt baignée de lumière et c’est là que je la vis… Elle était inerte, le visage tournait vers moi, ses yeux grands ouverts, un de ses bras pendait le long du lit. Aucune étincelle de vie ne faisait battre son cœur, ne soulevait sa poitrine. La lueur malicieuse de son regard ne brillait plus dans ses pupilles dilatées qui me fixaient. Je me ruais sur elle, je touchais sa peau froide comme glacée par la mort. Un long hurlement sortit de ma bouche qui sembla durer une éternité, je pleurais sans m’en rendre compte, je tenais sa main. « Alexine, tu ne peux pas, tu n’as pas le droit, tu n’as pas le droit. » Je répétais cette phrase un nombre incalculable de fois, j’étais tombée à genoux, mon torse se balançait d’avant en arrière dans un geste quasi autiste. Mes hurlements, mes cris avaient alertés les autres élèves de la maison, j’entendis la porte s’ouvrir, j’entendis les mots, les chuchotements, les cris, les pleurs. Et je ne cessais de parler à Alexine « Pourquoi… pourquoi tu es partie. Je t’aime moi, j’ai besoin de toi. Comment je vais faire sans toi… Et puis non ce n’est pas possible, tu dois être là, on doit partir pour Paris la semaine prochaine. On se l’était promis… Alexine… je t’en supplie réponds-moi, parle-moi. ». Quelqu’un voulu m’emmener loin d’elle, me faire lâcher sa main. « Ne me touchez pas ! Elle… elle a besoin de moi. Elle ne vous connaît pas. Et puis où voulez-vous l’emmener ? » Je ne reconnaissais plus personne, je ne voyais plus personne. Il n’y avait que ma jumelle qui m’importait. Je ne sais plus comment je me suis retrouvée à l’infirmerie, ni comment ils avaient fait pour me faire sortir de la chambre, toujours est-il que j’étais toujours auprès de ma chère et tendre sœur, que sa main dure et glacée était toujours dans la mienne. J’entendais les adultes parlaient, j’entendais les bruits alentours mais je me voulais sourde, je me voulais inerte comme elle l’était. Si j’ai fini par lâcher prise ce n’est qu’à l’intervention de Sir Henry, le pauvre homme était venu chercher son enfant. « Maddeline, Maddeline, c’est Sir Henry. Il faut que tu lâches la main d’Alexine maintenant. » je me tournais vers lui avec tout le désespoir que contenait mon cœur et je trouvais un écho dans le regard qu’il m’adressa. « mais elle va être toute seule… » « Maddy tu dois la laisser. Elle n’est déjà plus là et tu le sais ma chère enfant. A présent elle doit reposer en paix auprès des siens. » A contre cœur j’enlevais mes doigts mais avant de ne plus jamais pouvoir l’avoir auprès de moi j’embrassais une dernière fois son front. Quelqu’un avait fermé ses paupières, elle semblait dormir paisiblement comme si rien ne s’était passé. Je reculais du lit pour me jeter dans les bras de son père, j’avais besoin de sentir la chaleur d’une personne qui comprenait ma peine, ma douleur. « Ca va aller mon petit, chut… Ca va aller… » Comment avait-il la force de me consoler alors qu’il venait de perdre sa fille unique. Sir Henry était le genre de père que j’aurais aimé avoir. Il était solide, présent et il aimait profondément Alexine quoi qu’elle faisait. Quelques jours plus tard, il m’envoya un hibou pour me prévenir qu’Alexine ne s’était pas suicidée, quelqu’un l’avait assassinée en l’étranglant. Une enquête avait été déléguée au bureau des Aurors et ils étaient à la recherche du coupable. Le problème était que Poudlard avait depuis fermé ses portes à cause du décès tragique de mon amie et ainsi le coupable en avait profité pour s’enfuir. Au fond de moi je savais que des indices existaient, Alexine avait dû être assassinée à cause de son activité de maître chanteur. Toutes les affaires qui étaient dans notre chambre m’appartenaient à présent car Sir Henry ne voulait pas garder ces reliques, il ne voulait pas retomber sur des souvenirs lui rappelant Poudlard. J’allais avoir ainsi le loisir de mener ma propre enquête. C’est ainsi que je finis Poudlard, le cœur en miette, la rage et la haine au ventre avec la furieuse idée qu’un jour ou l’autre je retrouverais le meurtrier.
Luxe, calme et volupté...
Après la mort d'Alexine, je pris une année sabbatique. J'avais besoin de souffler, de faire le point, de savoir ce que je voulais devenir, de savoir qui j'étais. Et puis je préparais dans le plus grand secret ma vengeance. J'avais pris également le temps d'analyser les indices, de me repasser le fil de nos conversations, des messages codés, des hiboux pleins de sous-entendus, de sa gazette à scandale, de ses petits carnets remplis de secrets que de nombreuses personnes souhaiteraient encore qu'ils ne soient jamais divulgués. Je passais cette année auprès de mes parents, ils avaient été choqués et ma mère avait surtout eu peur du scandale. Elle avait eu peur qu'on ne m'accuse du meurtre. Les Aurors m'interrogèrent bien entendu mais je fus écartée de la liste des suspects aussi vite que j'y avais été intégrée. Ma mère ne voyait le monde que par son nombril aussi avait-elle été rassurée que je ne sois pas inquiétée. Elle en profita pour me faire faire une shooting photos avec elle. Je ne refusais pas car j'avais besoin de m'occuper, de ne pas penser à mes idées noires. Je dois avouer que je me suis plutôt bien amusée sur le shooting, j'y ai rencontré pas mal de monde, j'ai lié pas mal de contacts et ma vie sentimentale a été des plus florissantes. Dans un sens cette vie facile où tout est à portée de main finissait par me plaire, j'aimais qu'on me regarde, qu'on écoute mon avis, qu'on prenne soin de moi. Même si ma mère restait une énigme j'ai pu entrevoir l'espace d'un instant pourquoi elle aimait son métier. Je crois bien qu'elle avait même fini par croire que jamais je n'irais à Hungcalf. Elle avait fini par penser que je ne retournerais jamais dans le monde magique puisque de toute façon Alexine n'y était plus et que mon père m'avait offert un joli loft à Paris pour pouvoir faire carrière dans la mode moldue. Ce que ma mère n'avait pas compris c'est que j'aimais ces deux mondes: être une moldue et être une sorcière. J'aimais utiliser tout ce que les moldus ont à leur disposition, la technologie, la fragilité des choses, leur façon de voir le monde et j'aimais tout ce que les sorciers ont à leur portée, les potions, les sortilèges, les objets magiques, la magie en elle-même, les baguettes. Je suis une synthèse des deux mondes et c'est ce que j'aime. Et en étant honnête avec moi-même, je me devais pour Alexine d'aller à Hungcalf, de venir tenter notre rêve, de voir par moi-même si ce que l'on racontait en chuchotant existait pour de bon.
"Quand la réalité dépasse la fiction", c'est le sentiment que j'ai eu en arrivant à Hungcalf... Je n’ai jamais été du genre à passer outre mes envies et mes désirs tout comme je n’ai jamais aimé rendre des comptes ou demander la permission. Et Hungcalf était le terrain de jeu idéal pour cela. Tout était réuni pour réussir ses études, pour peu qu'on s'en donnait les moyens et à côté de cela l'essence même du mot débauche était personnifié. Sexe, drogue, alcool, fête. C'est un peu comme si Hungcalf était dans une dimension où il y avait des cours et un springbreak permanent en dehors. Je me suis très vite faite à cette vie. Peut-être cela est-il dû à mon éducation enfin à l’absence d’éducation de mes parents. Je n’ai toujours eu qu’à demander pour obtenir à l’inverse de bons nombres de mes camarades qui ont dû travailler dur pour satisfaire leurs envies. Encore aujourd’hui si j’ai envie de passer une nuit avec un parfait inconnu je ne me prive pas, je laisse libre cours au plaisir. Cela me fait penser à la nuit dernière…
La lumière filtrait au travers de mes paupières fermées et la chaleur du soleil réchauffait doucement mon corps encore endormi. Je roulais sur le côté lorsque je me heurtais à un obstacle dont les mains s’enroulèrent autour de moi. Je ne pus retenir un petit soupir de satisfaction lorsque mon amant d’une nuit emprisonna ma bouche avec ferveur et qu’il glissa ses mains sur ma peau. Aussi pour remercier mon beau brun de son «
« Tu peux bien rater un cours… Allez laisse-moi te montrer que je peux être persuasif » Son regard ma caressa avec envie et possessivité. Avec persuasion il picora mon cou de baisers et laissa ses mains se balader sur mon corps avec un plaisir non dissimuler. Mon esprit commençait à oublier peu à peu le pourquoi de mon réveil si brutal. J’aurais pu rester ainsi des heures mais je n’aimais pas être en retard et surtout en sortilèges. « Je dois vraiment y aller ». Avec difficultés je réussis à me libérer de son emprise et à me lever pour partir à la recherche de mes vêtements. D’autre aurait pris un t-shirt ou un drap pour se couvrir mais je n’allais pas jouer les prudes alors que ce beau gars m’avait vu dans le plus simple appareil. Je lui décochais mon sourire « mannequin» lorsque je tombais finalement sur mes sous-vêtements, ma robe noire et ma besace contenant mon kit de survie : sous-vêtements de rechange, brosse à dent et trousse de maquillage. Je filais dans la salle de bain et commençais à faire couler l’eau lorsque je fus poussée sous la douche avec vigueur. Ainsi mon beau brun et moi nous prîmes notre une douche ensemble. L’eau qui dégoulinait sur sa peau me fit passer toutes sortes de pensées par la tête. Il finit par s’en rendre compte lorsqu’il me demanda de lui passer le savon et qu’au lieu de cela je lui tendis une fleur de douche en rougissant. Son regard lourd de sous-entendu se posa sur moi. Finalement d’une douche rapide nous y passâmes une dizaine de minutes de pure plaisir.
Une fois lavée, maquillée et habillée je me dirigeais vers la porte d’entrée en emportant mon sac fourre-tout pourtant une main me retint à nouveau. « Maddeline, tu veux que je te dépose à Hung ? » Il était beau, brun, les yeux gris-verts, j’aurais tellement aimé rester encore un peu. « Ce ne serait pas de refus...euh... » « Tommy, je m’appelle Tommy… t’inquiète je ne me souvenais pas non plus de ton prénom… du moins jusqu’à ce que tu te lèves… » Il m’adressa un sourire séduisant et plein de sous-entendus qui me mit le feu aux joues. Si je n’y prenais pas garde il finirait par me faire craquer de nouveau et ce ne serait pas de quelques minutes que je serais en retard mais plutôt de quelques heures. « C’est gentil de ne pas m’en vouloir, Tommy ». Sans plus attendre, nous prîmes la route à bord de sa magnifique mustang rouge. J’avais l’impression d’être une gamine de 15 ans avec son premier flirt. Il flottait dans l’air un parfum de liberté. J’avais le sourire aux lèvres, l’esprit joyeux et je regardais avec plaisir le conducteur à mes côtés. La radio diffusait une chanson que j’aimais particulièrement, j’observais avec bonheur que Tommy chantait la chanson et je sentais son regard venir sur moi par moments lorsque mon filet de voix se mêlait à la sienne.
En arrivant près de Hung, Tommy se gara devant un vieux chêne centenaire et j’en profitais pour descendre me dégourdir un peu les jambes. Je rejoignis mon amant qui était à présent sur le trottoir. Poussée par une envie soudaine, je me mis sur la pointe des pieds pour déposer sur les lèvres de Tommy un tendre baiser. Il passa ses mains autour de ma taille, je sentais la force et la chaleur de son corps contre le mien. Il était bien plus grand que moi ce qui me procurait un sentiment de sécurité et de protection que j’aimais ressentir sans même en avoir conscience. Un bruit de feuillage m’alerta, sans doute encore un curieux qui allait répandre la nouvelle en un rien de temps. « Tommy si tu tiens à ta vie privée et à ta tranquillité, je te conseille de filer rapidement. » Il n’était pas à Hungcalf, c’était un sorcier, l’un des barmen du Vampire's Night. Mon dieu qu’il était séduisant. « Maddeline… je m’en fous de tout ça... Mais je veux bien partir si tu promets de revenir me voir » Je le poussais jusqu’à sa voiture avec un rire amusé. Il me plaqua contre la portière sans que avoir le temps de dire « ouf » et m’embrassa de manière plus que persuasive. Il monta en voiture, la démarra et baissa sa vitre pour me parler mais je le devançais. « Je promets que tu me verras bien plus tôt que tu ne le penses. »
Il était maintenant 09h10, Tommy venait de partir et aussitôt je me retournais vers l’entrée principale qui me narguait à une centaine de mètres. Les cheveux aux vents je courais à en perdre haleine au travers des longs couloirs de l’université pour rejoindre l’amphi de Sortilèges. Ma besace en bandoulière et ma veste sur un bras ma fine robe de mousseline noire épousait mes formes et voletait au rythme de ma course. Le souffle court j’arrivais enfin devant la lourde porte d’entrée menant au cours à laquelle je frappais trois coups. Comme je n’entendis pas la réponse du prof, je me permis d’entrée sachant que j’attirerais forcément les regards de tous les élèves sur mon arrivée en trombe. J’expirais de petites goulées d’air, les joues rosies par l’exercice et le regard brillant d’adrénaline. Comme prévu on me dévisagea certains avec condescendance, d’autres avec amusement et bienveillance. Mais le seul regard que je redoutais était celui du professeur de sortilèges. Nous commencions une nouvelle session concernant la création d’incantations et je ne voulais rater ce cours pour rien au monde. Je ne voulais pas avoir l’air stressée de fait d’un geste nonchalant je passais la main dans ma longue chevelure aux reflets cuivrés et humectait doucement mes lèvres tout en ramenant mon regard azur de la foule de l’amphi jusqu’au professeur. « Professeur, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour ce retard… cela ne se reproduira plus. » Est-ce que je n’en faisais pas un peu trop ? Sûrement mais je ne voulais pas risquer d’être renvoyer du cours même pour une merveilleuse nuit. Sans attendre je me déplaçais rapidement vers une place libre au premier rang à côté de Zoé, une fille de la même maison que moi. La jolie brune aux cheveux courts et aux yeux noisette m’adressa un clin d’œil, elle n’en avait pas manqué une miette. J’étais sûre qu’elle allait me demander où j’avais passé la nuit et avec qui. Nous nous étions quittée au Vampire's Night, la demoiselle avait eu envie de rentrer tôt mais moi j’avais jeté mon dévolu sur le beau barman brun aux yeux verts. Un sourire épanoui naquit sur mon visage que je tournais vers le professeur. Un peu de patience ne ferait pas de mal à Zoé, elle allait tout savoir bien assez tôt.
Approche-toi, viens à moi... Je ne suis que l'ange de la vengeance.
Maintenant après cinq ans à Hungcalf je sais que j'ai bien fait de mettre mon plan à exécution. Cinq années d'observation à jouer la Maddeline sérieuse, travailleuse, ambitieuse, hautaine et un rien reine des glaces. Bien entendu sous ce masque il y a l'autre partie de moi-même, la Maddy peste, roublarde, profitant de toutes les opportunités, accro au sexe, passionnée et ivre de vengeance mais que seuls quelques uns ont découvert au fil du temps. J'avais déjà fait cela à Poudlard, passer pour une sainte-ni-touche, une reine des glaces alors qu'en fait j'avais la luxure comme fer de lance. Oui j'ai bien fait car Hungcalf ne m'a pas montré tout son potentiel, elle me nargue et se joue de moi. Mais rira bien qui rira le dernier. Je sais que tu caches un meurtrier en ton sein Hungcalf. Méfies-toi je serais intraitable... La vengeance est un plat qui se mange froid et glacé c'est encore meilleur ! Tu es prévenue et puis cette année j'ai envie de m'amuser alors pourquoi ne pas utiliser les petits carnets d'Alexine pour faire trembler tout ce petit monde. Attention Hungcalf La Peste est arrivée.
- InvitéInvité
Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Dim 16 Oct 2016 - 19:40
Bienvenue parmi nous, j'ai hâte d'en apprendre plus sur ton personnage
- InvitéInvité
Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Dim 16 Oct 2016 - 20:54
la jolie rose :shine:
welcome !
welcome !
- InvitéInvité
Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Dim 16 Oct 2016 - 21:28
Bienvenue parmi nous :40:
Super choix d'avatar ! :shine:
Super choix d'avatar ! :shine:
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
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Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Dim 16 Oct 2016 - 22:00
OOOOOOOOH, Rose ! :tong:
Excellent choix ! *------* Moi aussi j'ai hâte d'en savoir plus ! :tong:
En tout cas, bienvenue et bon courage pour ta fiche ma belle
Si tu as le moindre soucis, on est là
Excellent choix ! *------* Moi aussi j'ai hâte d'en savoir plus ! :tong:
En tout cas, bienvenue et bon courage pour ta fiche ma belle
Si tu as le moindre soucis, on est là
- InvitéInvité
Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Lun 17 Oct 2016 - 9:43
Bienvenue sur le forum !
Super le choix de l'avatar :shine:
En même temps je suis une fan de Game of Thrones donc je dis ça à tout ceux qui ont choisi en avatar en rapport :tong:
Super le choix de l'avatar :shine:
En même temps je suis une fan de Game of Thrones donc je dis ça à tout ceux qui ont choisi en avatar en rapport :tong:
- InvitéInvité
Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Lun 17 Oct 2016 - 13:33
OH MY GOOOOOD YOU'RE BAAAAACK :shine: :shine: :shine: :shine: :shine:
I LOVE YOU, I LOVE YOUUUUUU :40: :40: :40: :40: :40: :40:
Je suis trop trop contente que tu sois de retour et puis j'espère que cette fois c'est la bonne pour la petite Mad' bref si t'as besoin tu sais où me trouver, ma boite mp sera toujours super méga giga grande ouverte pour toi :40: :40:
I LOVE YOU, I LOVE YOUUUUUU :40: :40: :40: :40: :40: :40:
Je suis trop trop contente que tu sois de retour et puis j'espère que cette fois c'est la bonne pour la petite Mad' bref si t'as besoin tu sais où me trouver, ma boite mp sera toujours super méga giga grande ouverte pour toi :40: :40:
- InvitéInvité
Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Lun 17 Oct 2016 - 20:38
Merci à vous tous pour l'accueil :shine:
A tous ceux qui aime ma lovely Rose Leslie N'est-ce pas Alphonse
Aleena GOT c'est la base ! Et c'est c'est juste tellement et j'adore Emilia Khaleesi :40:
Chaton C'est toi ????
Hannn j'avais pas vu que Blood c'était ton nouveau perso
Mais moi aussi je suis trop contente :40: :40:
roooooh I LOVE YOU TOO mon chaton
A tous ceux qui aime ma lovely Rose Leslie N'est-ce pas Alphonse
Aleena GOT c'est la base ! Et c'est c'est juste tellement et j'adore Emilia Khaleesi :40:
Chaton C'est toi ????
Hannn j'avais pas vu que Blood c'était ton nouveau perso
Mais moi aussi je suis trop contente :40: :40:
roooooh I LOVE YOU TOO mon chaton
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Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Mar 18 Oct 2016 - 18:43
Validation
welcome to hungcalf !
Welcome petit muffin ! Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
Have fun !
PS : OLYSHIT ! Cette fiche de malade !
Bon Dieu, elle était sacrément longue mais foutrement bien écrite ! C'était un délice. Bravo sweet heart pour ce merveilleux personnage ! *-----* Ca change tellement de l'ordinaire que s'en est rafraîchissant ! Pis faut dire que cette intrigue autour de Lexie est ... POWA ! Bref, je te valide immédiatement ! :tong:
- InvitéInvité
Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Mar 18 Oct 2016 - 20:46
:shine:
Merci merci merci pour la validation, pour la longue lecture et pour tout ce que tu as dit. Sérieux ça fait chaud au coeur !!!
Merci merci merci pour la validation, pour la longue lecture et pour tout ce que tu as dit. Sérieux ça fait chaud au coeur !!!
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Inventaire Sorcier
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Re: Maddy | Look at me, listen to me... i'm the revenge
Mar 18 Oct 2016 - 21:44
Maddeline Darcy a écrit::shine:
Merci merci merci pour la validation, pour la longue lecture et pour tout ce que tu as dit. Sérieux ça fait chaud au coeur !!!
Haaaaa, mais faut le dire quand c'est de la bombe ! :tong:
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