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(abilie) merry christmas
Mar 27 Déc 2016 - 18:28
Noël. Autant dire que cela fait longtemps, Charlie, que tu ne fêtes plus cette période de l’année qui représente le deuil pour toi. C’est pendant les vacances de Noël de tes seize ans que tu as enterré tes parents et perdue ta sœur jumelle une première fois. Alors fêter Noël, cela semble impensable, qu’incongru et déplacé.
Mais dans la société actuelle, sorcière ou moldue, impossible d’échapper à la fièvre qui s’empare de tous quand cette période approche. Tout est fait pour rappeler que le grand jour approche. Les décorations qui illuminent la nuit, les sapins un peu partout, les vitrines des boutiques, les promotions dans chaque établissement, les discussions, les chants religieux à la radio et les recettes dans les émissions télévisées.
Et autant être honnête, ça te fait déprimer, Charlie. Bien que la chambre d’hôpital de Gabrielle soit désormais vide, son corps reposant sous la terre gelée, tu continues de devoir une sacrée somme de livres à l’établissement médical moldu et c’est pour cela que tu travailles pendant ces vacances. Tu as été embauchée dans une boulangerie faisant aussi office de pâtisserie pour aider à la vente des bûches de Noël, les affaires marchant toujours très bien en période de fêtes. Aujourd’hui, vingt-quatre décembre, ouverture exceptionnelle pour les clients qui avaient fait des réservations pour le réveillon. C’est vers vingt-heures que tu quittes l’entreprise, après un gros ménage et le comptage de la caisse.
Comme à chaque fois que tu pars de cet endroit, tu as l’impression de sentir entièrement la bûche, fragrances de chocolats divers et fruits rouges qui ont eu toute la journée pour imprégner tes cheveux et tes vêtements. Dans ton sac en bandoulière, une bouteille de rhum arrangé, un plaid en tartan et ton dernier cours de défense contre les forces du mal. Parce que tu ne comptes clairement pas retourner dans ton dortoir de sitôt, Charlie, si c’est pour voir ceux restés fêter Noël entre amis, sans façons.
C’est ainsi que tu laisses tes pas te guider, à travers la ville jusqu’à prendre le chemin de l’université sans pour autant te diriger vers les bâtiments. Ton objectif est tout autre : l’étang. Bien qu’on puisse qualifier cette étendue d’eau de lac, tu as grandi près du Loch Ness et celle-ci te paraît donc légèrement… Ridicule. Il n’empêche que tu aimes y passer du temps, qu’importe le froid mordant tes joues, qu’importe la neige crissant à chaque de tes pas, qu’importe que l’eau soit entièrement figée par la glace. Là au moins, et surtout ce soir, tu sais que tu seras seule.
Seule avec tes fantômes, Charlie. Arrivée sur la berge, tu ôtes ta veste de cuir que tu étales sur la neige et t’y laisses tomber en soupirant. Le tartan plié dans ton sac vient s’enrouler autour de toi et tu le sais, coupera totalement le vent léger et le froid. Tu utilises ta baguette pour créer une de ces petites flammes pour éclairer ta relecture de cours et au bout de quelques lignes, le rhum vient réchauffer ta gorge. Tout est silencieux. Tout est solitude. Mais il est pourtant difficile de te concentrer sur ta leçon et rapidement, ton regard se perd dans le vide en face de toi, vers le lac gelé.
merry christmas
I won't ask for much this Christmas, I won't even wish for snow. I'm just gonna keep on waiting underneath the mistletoe.
Mais dans la société actuelle, sorcière ou moldue, impossible d’échapper à la fièvre qui s’empare de tous quand cette période approche. Tout est fait pour rappeler que le grand jour approche. Les décorations qui illuminent la nuit, les sapins un peu partout, les vitrines des boutiques, les promotions dans chaque établissement, les discussions, les chants religieux à la radio et les recettes dans les émissions télévisées.
Et autant être honnête, ça te fait déprimer, Charlie. Bien que la chambre d’hôpital de Gabrielle soit désormais vide, son corps reposant sous la terre gelée, tu continues de devoir une sacrée somme de livres à l’établissement médical moldu et c’est pour cela que tu travailles pendant ces vacances. Tu as été embauchée dans une boulangerie faisant aussi office de pâtisserie pour aider à la vente des bûches de Noël, les affaires marchant toujours très bien en période de fêtes. Aujourd’hui, vingt-quatre décembre, ouverture exceptionnelle pour les clients qui avaient fait des réservations pour le réveillon. C’est vers vingt-heures que tu quittes l’entreprise, après un gros ménage et le comptage de la caisse.
Comme à chaque fois que tu pars de cet endroit, tu as l’impression de sentir entièrement la bûche, fragrances de chocolats divers et fruits rouges qui ont eu toute la journée pour imprégner tes cheveux et tes vêtements. Dans ton sac en bandoulière, une bouteille de rhum arrangé, un plaid en tartan et ton dernier cours de défense contre les forces du mal. Parce que tu ne comptes clairement pas retourner dans ton dortoir de sitôt, Charlie, si c’est pour voir ceux restés fêter Noël entre amis, sans façons.
C’est ainsi que tu laisses tes pas te guider, à travers la ville jusqu’à prendre le chemin de l’université sans pour autant te diriger vers les bâtiments. Ton objectif est tout autre : l’étang. Bien qu’on puisse qualifier cette étendue d’eau de lac, tu as grandi près du Loch Ness et celle-ci te paraît donc légèrement… Ridicule. Il n’empêche que tu aimes y passer du temps, qu’importe le froid mordant tes joues, qu’importe la neige crissant à chaque de tes pas, qu’importe que l’eau soit entièrement figée par la glace. Là au moins, et surtout ce soir, tu sais que tu seras seule.
Seule avec tes fantômes, Charlie. Arrivée sur la berge, tu ôtes ta veste de cuir que tu étales sur la neige et t’y laisses tomber en soupirant. Le tartan plié dans ton sac vient s’enrouler autour de toi et tu le sais, coupera totalement le vent léger et le froid. Tu utilises ta baguette pour créer une de ces petites flammes pour éclairer ta relecture de cours et au bout de quelques lignes, le rhum vient réchauffer ta gorge. Tout est silencieux. Tout est solitude. Mais il est pourtant difficile de te concentrer sur ta leçon et rapidement, ton regard se perd dans le vide en face de toi, vers le lac gelé.
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Re: (abilie) merry christmas
Mer 28 Déc 2016 - 15:26
merry christmas
we wish you a merry christmas & an happy new yeaaaar.
— Joyeux Noël. chuchotais-je en me retenant douloureusement de pouffer de rire. Mission accomplie : le post-it prévenant de mon envie subite d'aller faire un tour dehors était bel et bien collé sur le front de ma colocataire endormie.
J’espérais qu'elle serait à nouveau debout à mon retour, mais pour l'instant, je préférais la laisser "reposer ses yeux", comme on dit par chez nous. (aka "les gens qui n'assument pas de s'endormir comme des gros tas.) Nos deux bouteilles de vin rouge précédemment vidées avaient éveillée en moi une furieuse envie de sortir, et même, de faire la fête. Chose rare chez moi, préférant de loin le confort d'un lit à celui du sol froid des chiottes pour dormir. Parce que oui, avec moi, c'était tout ou rien et c'était généralement ainsi que je terminais mes soirées en présence de trop de monde. Peu importait la quantité d'alcool que je pouvais ingurgiter, c'était comme si mon esprit ne voulait pas me lâcher la grappe. Toujours raisonnable, toujours lucide, et toujours responsable, bien qu'un peu plus désinhibée. Alors je poussais un peu plus, et à chaque fois c'était pareil : je buvais à m'en rendre malade dans le simple but de ne plus penser, le temps d'une soirée. Pour finalement finir la tête dans la cuvette, l’esprit clair en prime. Le point positif dans tout ça? Je ne connaissais pas les black outs, coma éthylique ou autres dérapages que je pourrais regretter ensuite. Le pire qui pouvait m'arriver restait de chauffer un mec qui me plait sur le coup, et de me sentir obligée d'aller jusqu'au bout avec lui ensuite. Ew.
Avec un peu de mal dû à mon piètre équilibre, je chaussais mes bottes d'hiver doudoune intégrée par dessus mon legging de noël noir et blanc. A bien y regarder, les rennes dessinés dessus semblaient presque bouger. Mais non, ce n'était que moi, tombant à la renverse sur mon lit après avoir trébucher sur un emballage cadeau. Shhhut ! Incertaine de si je m'adressais à moi même ou au papier responsable de ma chute, j'haussais les épaules avant de me relever. Theoxane dormait à poing fermé, et pas même ma maladresse ne la réveillerait. Fort heureusement d'ailleurs, puisque je renversais le porte-manteau en attrapant ma veste. Oups.
Autant dire qu'après cette bourde, j'avais pris la fuite hors de la chambre aussi vite que possible. Dans les couloirs des dortoirs, l'écho des fêtes se faisait entendre dans un lointain grabuge. A croire que d'autre que moi avait oublié de s'inscrire à la soirée de Noël officielle, organisée par les beer flops. Ou peut-être n'en avaient-ils pas eu l'envie, tout simplement. En soit, je ne regrettais pas d'avoir dépassé la date buttoir pour m'inscrire. Une soirée en compagnie de Theo était sûrement plus agréable que de la passer avec un total inconnu que le club aurait choisis pour moi. L'horreur.
Finalement, ma ballade nocturne me menait au lac, sans même m'en rendre compte. J'avais sûrement titubé jusqu'ici, sans faire gaffe, tant j'étais plongée dans mes pensées les plus profondes. #oupa Je pensais être seule dans le coin, jusqu'à ce que j’aperçoive une flamme éclairer une crinière rousse au loin. Cette crinière rousse était, bien entendue, accompagnée d'un visage. Visage familier, qui plus est.
— CHAAAAAAAAAAAR-LIE ! criais-je au loin, avant de courir jusqu'à elle dans un élan de spontanéité alcoolisée. Une fois arrivée à sa hauteur, je me laissais tomber à côté d'elle, quelque peu essoufflée par ma course folle. Un peu plus et je débarquais en faisant des roulades ninja au sol, mais ça aurait été encore plus fatiguant.
Je souriais bêtement, heureuse de venir la déranger dans sa solitude pour lui imposer mon agréable présence. Charlie et moi, on ne se parlait plus des masses depuis que nous avions quitter le camp d'été, mais c'était loin d'être parce que l'on ne s'aimait pas. Simplement, rien n'était pareil à l'université. Nos amis et nos classes différaient, et le Quidditch restait, une fois de plus, notre seul point commun. Sauf qu'au lieu de jouer en équipe, nous devions nous affronter, meh. J'avoue, je n'avais jamais très bien saisie la nature de notre relation. Mais, je crois pouvoir affirmer que nous étions sorties ensemble cet été là. Quelque chose comme ça. De toute façon, que je comprenne ou non, cette relation avait été parfaite à mes yeux.
©junne.
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Re: (abilie) merry christmas
Mer 28 Déc 2016 - 15:58
Ton nom retentit fortement dans le silence nocturne, Charlie, accentué étrangement par la neige qui recouvre le domaine. Cela te fait sursauter, t’arrachant à tes pensées comme on te sauverai de la noyade. La voix est familière, tout autant que le visage qui s’offre à toi quand la personne en question se laisse tomber à tes côtés.
Abigail. La présence soudaine et surprenante de ta cadette te tire un sourire à la fois étonné et ravi. Son visage est aussi resplendissant que d’habitude, son sourire semble illuminer les ténèbres autour de vous encore plus que la flamme qui flotte un peu au-devant de toi. Si vous ne vous côtoyez plus vraiment depuis cet été en camp de Quidditch il y a trois ans, c’est sans raisons précises ou particulières. Simplement la vie. Vos études diffèrent, vos groupes d’amis aussi, ainsi que vos passions. Sauf une, commune, celle qui vous a fait vous rencontrer et vous rapprocher le temps d’une période ensoleillée. Et puis tu es comme ça, Charlie, tu ne t’attaches pas. En tout cas, pas en surface. Car même si votre amitié profonde, qui s’est rapidement mue en quelque chose de plus fort, a été brève, tu ne peux nier que cette jolie blonde a su toucher ton cœur. Avec ses sourires, ses piques parfois, son caractère si particulier, ses beaux yeux clairs. Tout en elle t’a attirée, Charlie, papillon aveuglé par une lumière inconnue.
Et même si le quotidien ne vous rapproche pas, dès l’instant où te recroises le regard d’Abigail, tu perçois de nouveau cette lumière étonnante qui brûle autant tes yeux que ton cœur. Alors forcément, que tu lui rends son sourire, lui faisant une place sur ta veste au sol pour que la neige ne mouille pas son joli postérieur.
« Abby, qu’est-ce que tu fais là ? » Ta question semble étonnée et pour cause, mais pour ne pas qu’elle se méprenne, car tu es heureuse de la voir, tu ajoutes : « un soir de Noël, je veux dire. Surtout que… » Tu te penches vers son visage en reniflant avant d’éclater de rire. « … tu m’as l’air d’avoir déjà bien tiré sur la bouteille ! » Tu n’es pas très crédible, Charlie, avec ta propre bouteille de rhum à la main dont tu bois une gorgée salvatrice. D’un autre geste, tu écartes ton tartan pour en poser une moitié sur les épaules de la jolie blonde en la tirant contre toi. « Viens là, avec ton manteau synthétique, tu vas choper la mort. » Dans le froid, vos souffles dégagent de petite nuages éphémères, et tu glisses un regard en coin à ta compagne du moment, attendant de voir pourquoi elle se retrouve ici en une telle soirée. Sa présence te fais presque oublier, Charlie, pourquoi toi tu es ici en cette nuit de Noël.
Presque seulement.
merry christmas
I won't ask for much this Christmas, I won't even wish for snow. I'm just gonna keep on waiting underneath the mistletoe.
Abigail. La présence soudaine et surprenante de ta cadette te tire un sourire à la fois étonné et ravi. Son visage est aussi resplendissant que d’habitude, son sourire semble illuminer les ténèbres autour de vous encore plus que la flamme qui flotte un peu au-devant de toi. Si vous ne vous côtoyez plus vraiment depuis cet été en camp de Quidditch il y a trois ans, c’est sans raisons précises ou particulières. Simplement la vie. Vos études diffèrent, vos groupes d’amis aussi, ainsi que vos passions. Sauf une, commune, celle qui vous a fait vous rencontrer et vous rapprocher le temps d’une période ensoleillée. Et puis tu es comme ça, Charlie, tu ne t’attaches pas. En tout cas, pas en surface. Car même si votre amitié profonde, qui s’est rapidement mue en quelque chose de plus fort, a été brève, tu ne peux nier que cette jolie blonde a su toucher ton cœur. Avec ses sourires, ses piques parfois, son caractère si particulier, ses beaux yeux clairs. Tout en elle t’a attirée, Charlie, papillon aveuglé par une lumière inconnue.
Et même si le quotidien ne vous rapproche pas, dès l’instant où te recroises le regard d’Abigail, tu perçois de nouveau cette lumière étonnante qui brûle autant tes yeux que ton cœur. Alors forcément, que tu lui rends son sourire, lui faisant une place sur ta veste au sol pour que la neige ne mouille pas son joli postérieur.
« Abby, qu’est-ce que tu fais là ? » Ta question semble étonnée et pour cause, mais pour ne pas qu’elle se méprenne, car tu es heureuse de la voir, tu ajoutes : « un soir de Noël, je veux dire. Surtout que… » Tu te penches vers son visage en reniflant avant d’éclater de rire. « … tu m’as l’air d’avoir déjà bien tiré sur la bouteille ! » Tu n’es pas très crédible, Charlie, avec ta propre bouteille de rhum à la main dont tu bois une gorgée salvatrice. D’un autre geste, tu écartes ton tartan pour en poser une moitié sur les épaules de la jolie blonde en la tirant contre toi. « Viens là, avec ton manteau synthétique, tu vas choper la mort. » Dans le froid, vos souffles dégagent de petite nuages éphémères, et tu glisses un regard en coin à ta compagne du moment, attendant de voir pourquoi elle se retrouve ici en une telle soirée. Sa présence te fais presque oublier, Charlie, pourquoi toi tu es ici en cette nuit de Noël.
Presque seulement.
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Re: (abilie) merry christmas
Jeu 5 Jan 2017 - 21:51
merry christmas
we wish you a merry christmas & an happy new yeaaaar.
Sans aucune gêne, je m'étais installée sur sa veste où elle m'avait fait place. Charlie semblait surprise de me voir. Normal. J'étais surprise de la voir aussi, finalement. Ce n'était pas tout les jours que l'on se rencontrait par le hasard le plus total devant le lac de l'université, en pleine soirée de Noël. En partie parce que Noël, c'était pas tout les jours. La rouquine me demandait donc ce que je faisais ici. Bonne question. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je faisais ici, c'était comme si mes pas m'avait tout simplement mené à elle. Mes pas, et ma faim d'aventure et de sociabilisation dû à l'alcool, oui.
— … tu m’as l’air d’avoir déjà bien tiré sur la bouteille ! je riais à ses mots, sans manquer de lui en faire remarquer l'ironie en lançant un coup d'oeil appuyé à sa bouteille.
Un frisson. Le froid. Et aussitôt, la belle Charlie venait à ma rescousse en plaçant la moitié de son manteau sur mes épaules. Je me serrais contre elle et, déjà, j'avais plus chaud. Il me suffisait d'être proche d'elle pour que mon coeur et mon corps se réchauffent. Contrairement à moi qui était gelée en permanence, cette nana était une vraie bouillotte. Une bouillotte, avec une tête, des bras et des jambes. L'image se dessinait dans mon esprit, et déjà je riais toute seule jusqu'à ce que je me rappelle de sa question. Que faisais-je ici?
— J'avais juste envie de faire un tour, de trouver des trucs marrants à faire. Mais y a personne dans le coin, ils sont tous aux grosses soirées. Par pur réflexe, je manquais de lui retourner la question, avant de me souvenir. Cette période n'avait jamais été très réjouissante pour Charlie, et c'était le genre de choses que je ne pouvais oublier, pompette ou non. Je ravalais alors ma question pour en poser une autre. Tu veux faire des trucs marrants avec moi?
Avec un peu de chance, cela lui ferait oublier ses souvenirs moroses quelques instants. En temps normal, je serais restée à assise ses côtés pour me morfondre en sa compagnie, comme un soutient moral. Mais pas ce soir. Ce soir, une envie de m'amuser et d'oublier tout ces trucs tristes me dévorait de l'intérieur. Je cherchais alors une idée. Mon esprit fonctionnait à la fois au ralentis et à toute vitesse, paradoxe du vin rouge. Puis boum. Une idée. Deux idées. Trois idées. Excitée comme une gamine, j'en faisais alors part à ma Charlie.
— Tu connais Orion, le prof? On pourrait frapper chez lui pour l'embêter. Oh, ou alors, on va faire un tour en balais alcoolisées ! OU ALORS... mon regard se perdait soudainement dans la grande surface d'eau gelée face à nous.
C'était une idée terriblement dangereuse. Mais aussi terriblement amusante. Puis, quelques sortilèges pourraient facilement consolider la glace, après tout. La magie était là pour ça. Armée de mon plus beau sourire, je tournais la tête vers Charlie à la recherche de son approbation.
©junne.
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Re: (abilie) merry christmas
Mar 10 Jan 2017 - 10:11
C’est toujours agréable d’avoir une jolie fille qui se serre contre toi pour avoir plus chaud, Charlie, surtout lorsqu’il s’agit d’une belle blonde comme Abigail. Son ivresse la désinhibe largement et puisque vous êtes là, autant que tu te mettes à son niveau. Clint ne terminera pas le boulot avant très tard ce soir alors…
Alors c’est sur cette pensée que tu avales une gorgée de rhum, revigorante, idéale pour combattre le froid même si tu n’es pas du genre frileuse. Ecossaise oblige. « Tu veux faire des trucs marrants avec moi? » Amusée, tu lances un regard en coin à la jolie jeune femme et laisse échapper un rire avant de boire à nouveau un coup. « N’oublie pas à qui tu parles, princesse ! » Oui, Charlie la fêtarde, Charlie la téméraire, Charlie la terreur. Voilà celle qu’il faut que tu sois ce soir, quitte à devoir tirer sur la bouteille jusqu’à en oublier ton propre prénom.
Ouais, c’est une bonne idée, de rejoindre Abigail dans son ivresse et qu’importe la migraine au lendemain. En réfléchissant un peu à ce que vous pourriez faire, tu prends une troisième gorgée de rhum qui commence à réchauffer ton corps. « Tu connais Orion, le prof? On pourrait frapper chez lui pour l'embêter. Oh, ou alors, on va faire un tour en balais alcoolisées ! OU ALORS... »
Evidemment, Charlie, que tu t’es étouffée avec ton alcool à la mention d’Orion. EVIDEMMENT. Et que tu tousses à en avoir les larmes aux yeux. Bon sang. Entre deux toux tu soulignes sans même faire attention, et de toute façon, Abby est ivre : « Bien sûr que je le connais, je l'ai depuis trois ans. En cours quoi. C'est une de mes options que j'ai pris en plus. Il ne passe pas Noël dans son bureau voyons, il est rentré chez lui. » Logique, oui, essaye de faire passer ça pour de la logique, crétine. Et resserre cette écharpe autour de ton coup pour cacher la marque des crocs affamés du professeur en question. « Et non, pas de courses de balais en état d’ivresse… Si c’est pour me défaire encore la figure. Par contre… »
Comme si les idées d’Abigail avaient fait germé les tiennes, ou inversement, vos regards azurés s’égarent sur la surface gelée du lac avant de se concerter en même temps. « Aye ! Allons sur le lac ! » D’un bond, tu te redresses et pousses Abigail sur le côté, en plein dans la neige. « Pousse tes grosses fesses de ma veste, meeeer-ciiii. » Tu lui tires la langue, en remettant ton cuir et, bien sûr après avoir bût un coup supplémentaire, tu confies la bouteille à la blonde pour sortir ta baguette. En quelques instants, et par sécurité tout de même, tu consolide la glace sur un périmètre circulaire assez large. Oui, si l’une de vous pouvait éviter de passer à travers, cela serait quand même mieux. Et baguette retournée dans ta veste, tu tires Abigail et la bouteille de rhum vers la surface glacée qui accueille vos pieds. « Par contre, ce serait mieux si on avait des patins tu sais… Tu connaîtrais pas un sort pour ça ? J’avoue que je sèche sur ce sujet… »
merry christmas
I won't ask for much this Christmas, I won't even wish for snow. I'm just gonna keep on waiting underneath the mistletoe.
Alors c’est sur cette pensée que tu avales une gorgée de rhum, revigorante, idéale pour combattre le froid même si tu n’es pas du genre frileuse. Ecossaise oblige. « Tu veux faire des trucs marrants avec moi? » Amusée, tu lances un regard en coin à la jolie jeune femme et laisse échapper un rire avant de boire à nouveau un coup. « N’oublie pas à qui tu parles, princesse ! » Oui, Charlie la fêtarde, Charlie la téméraire, Charlie la terreur. Voilà celle qu’il faut que tu sois ce soir, quitte à devoir tirer sur la bouteille jusqu’à en oublier ton propre prénom.
Ouais, c’est une bonne idée, de rejoindre Abigail dans son ivresse et qu’importe la migraine au lendemain. En réfléchissant un peu à ce que vous pourriez faire, tu prends une troisième gorgée de rhum qui commence à réchauffer ton corps. « Tu connais Orion, le prof? On pourrait frapper chez lui pour l'embêter. Oh, ou alors, on va faire un tour en balais alcoolisées ! OU ALORS... »
Evidemment, Charlie, que tu t’es étouffée avec ton alcool à la mention d’Orion. EVIDEMMENT. Et que tu tousses à en avoir les larmes aux yeux. Bon sang. Entre deux toux tu soulignes sans même faire attention, et de toute façon, Abby est ivre : « Bien sûr que je le connais, je l'ai depuis trois ans. En cours quoi. C'est une de mes options que j'ai pris en plus. Il ne passe pas Noël dans son bureau voyons, il est rentré chez lui. » Logique, oui, essaye de faire passer ça pour de la logique, crétine. Et resserre cette écharpe autour de ton coup pour cacher la marque des crocs affamés du professeur en question. « Et non, pas de courses de balais en état d’ivresse… Si c’est pour me défaire encore la figure. Par contre… »
Comme si les idées d’Abigail avaient fait germé les tiennes, ou inversement, vos regards azurés s’égarent sur la surface gelée du lac avant de se concerter en même temps. « Aye ! Allons sur le lac ! » D’un bond, tu te redresses et pousses Abigail sur le côté, en plein dans la neige. « Pousse tes grosses fesses de ma veste, meeeer-ciiii. » Tu lui tires la langue, en remettant ton cuir et, bien sûr après avoir bût un coup supplémentaire, tu confies la bouteille à la blonde pour sortir ta baguette. En quelques instants, et par sécurité tout de même, tu consolide la glace sur un périmètre circulaire assez large. Oui, si l’une de vous pouvait éviter de passer à travers, cela serait quand même mieux. Et baguette retournée dans ta veste, tu tires Abigail et la bouteille de rhum vers la surface glacée qui accueille vos pieds. « Par contre, ce serait mieux si on avait des patins tu sais… Tu connaîtrais pas un sort pour ça ? J’avoue que je sèche sur ce sujet… »