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hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Ven 13 Jan 2017 - 18:56
Je suis un summerbee | scénario
« C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. »
WIZARD CARD We are masters of the unsaid words, but slaves of those we let slip out. | © bazzart ◈ nico mirallegro |
» my story is not like the others
Trenton, lopin de terre paumé. Dans un quartier, coincé entre une vidéothèque et un sex-shop, le diner de sa mère. Hardin William Green. Élevé aux Kellogg, il passa son enfance à épier les hommes sortir de ces lieux, cachant magazines et autres saloperies dont il ne comprendrait l’importance que bien plus tard. Il avait huit ans, père irlandais absent, mère fauchée et entouré d’une ribambelle de clients mal élevés. Elle devenait une mère seule, le jour où le carillon de la porte d’entrée sonnait, dans un tintement funeste, c’était le géniteur qui s’en allait. Il n’a jamais su s’il avait pleuré pour la séparation de ses parents ou la réunion des Led Zeppelin. Il prenait alors conscience de la réalité de la vie. Très tôt, âgé d’à peine dix ans ans, il ressentit un attrait violent pour le cinéma. Sa mère ayant peu de moyens, il squattait avec avidité les cafés qui lui permettait de passer un nombre incalculable d’heures sur un ordinateur, surfant sur les sites de streaming où il pouvait regarder ce dont il avait envie. Les gamins qu’on droguait au baseball ou qu’on forçait à faire de la danse classique ne l’intéressaient guère. Il évitait avec habileté les soirées estivales en compagnie des gosses de son quartier, préférant se cloîtrer chez lui devant un bon film. Et, à l’heure où les enfants s’extasiaient devant la dernière musique d’un chanteur à la mode, Hardin parcouraient des livres de cinéma sur les secrets du found footage — ou du snuff movie, mais cela un tangible secret.
À quinze ans, devenu grand, il fantasmait dès lors sur Halle Berry et adulait George Lucas. Hardin avait compris il y a bien longtemps — et ce depuis qu’il avait passé le hall de Ilvermorny pour sa première année à l’école des sorciers. À cette époque, il avait compris que la seule possibilité pour conserver sa dentition intacte fût, soit de devenir un de ces gars populaires, soit de faire rire la masse insignifiante des autres. Il devenait le pitre officiel de la classe, se retrouvant en retenue à cause d’un humour que ses professeurs jugeaient inadapté à la vie estudiantine. Insouciant, il le resterait certainement jusqu’à la fin des temps, même lorsque sa mère l’obligeait à déménager dans un autre pays, au fin fond de l’Angleterre — le sex-shop lui manquait déjà. En grandissant, le garçon ne tarda pas à ouvrir les yeux sur ce qu’était réellement la vie. Grand rêveur, il se rendit rapidement compte que l’être humain n’était qu’une montagne d’hypocrisie. De mensonge, d’égoïsme. Se jurant de ne jamais emprunter ce chemin escarpé, le cynisme s’empara alors de son esprit comme le Diable s’empare d’une âme. Sarcastique au plus haut point, la progéniture Green n’est pas de celui qu’on peut facilement manipuler. Il semblerait qu’il exècre bon nombre de personnes, allergique à cette espèce que sont les connards infinis.
Jeune adolescent, il ressentait le besoin de posséder sa propre machine de guerre, il trouva de serveur dans un pub — non loin du café de sa mère, et travailla d’arrache-pied pour se payer ce dont il avait envie. À compter de ce jour et durant les deux mois de la saison estivale, Hardin n’eût aucun souvenir de la couleur du ciel, uniquement celle de l’astre nocturne. Étonnement, il se plût à travailler. Il se plût à être payé pour faire la vite, inviter les jeunes à consommer. Il se plût à vivre une existence que l’on pouvait qualifier de débauche. Et, grâce à l’argent gagné, il pouvait s’offrir des visionnages de films à gogo — et autres magazines de cinéma. Hardin possédait un potentiel certain pour le domaine du septième art, son professeur au lycée l’avait convaincu de se lancer sur cette voie. « Pas un vrai boulot ». « Ne paie pas les factures ». « Tu es un sorcier, pas un vulgaire moldu ». Ces paroles, c’étaient ce qu’il entendait sans cesse autour de lui chaque jour. Lui, Hardin Green. Un gars sans importance, coincé au beau milieu du New Jersey. Comment osait-il penser qu’il s’en sortirait ? Gamin insouciant. Il finirait certainement comme sa pauvre mère, enchaînant des petits boulots pour survivre. Jamais il n’arrivait à la cheville de Steven Spielberg, jamais il ne pourrait prétendre marcher dans les pas de Wes Craven. La réalité semblait vouloir mettre l’adolescent à terre, l’assénant sans cesse de coups comme pour le faire plier à tout jamais.
Et, pourtant, il ne voulait pas baisser les bras. Si l’espoir faisait vivre, il allait vivre durant des millions d’années. « T’es qu’un enfant, Hardin. Aussi fragile qu’un chaton, aussi frêle qu’un oisillon ». L’amour maternel n’avait jamais été le fort de sa créatrice, celle-ci prenant un malin plaisir à envoyer des méchancetés au visage de sa progéniture. Il lui rappelait trop son père, ce foutu abruti qui l’avait quitté pour une autre. Plus il grandissait, plus le garçon lui rappelait cet odieux personnage qui lui avait brisé le cœur. Autant dire que la relation mère-fils n’était pas à son comble, laissant le brun penser qu’il n’était qu’un misérable insecte. De la vermine. Dès lors, il commença à se refermer sur lui-même, pensant qu’il devait être à l’origine de beaucoup de problèmes. Avec les années, sa mère se laissa emporter dans ce cercle vieux qu’était l’alcool, envoyant davantage des piques assassines à son fils qui ne le laissaient pas indifférent. D’une nature plutôt sensible, Hardin comprit qu’il était temps pour lui de se prendre en main avant qu’il ne sombre pour toujours. Se fermant aux critiques de sa génitrice, s’inscrivant dans la prestigieuse université de Hungcalf. Histoire de repartir à zéro, de se reprendre en mains avant qu’il ne déraille totalement. Avant qu’il ne déraille comme sa foutue génitrice.
Un père absent, une mère alcoolique, une existence décevante ; Hardin avait l’impression que le mauvais sort s’afférer à rester au-dessus de lui. Et, bien qu’il garde l’espoir d’être un jour délivré, il semblerait que le mauvais œil n’en a pas terminé avec lui.
À quinze ans, devenu grand, il fantasmait dès lors sur Halle Berry et adulait George Lucas. Hardin avait compris il y a bien longtemps — et ce depuis qu’il avait passé le hall de Ilvermorny pour sa première année à l’école des sorciers. À cette époque, il avait compris que la seule possibilité pour conserver sa dentition intacte fût, soit de devenir un de ces gars populaires, soit de faire rire la masse insignifiante des autres. Il devenait le pitre officiel de la classe, se retrouvant en retenue à cause d’un humour que ses professeurs jugeaient inadapté à la vie estudiantine. Insouciant, il le resterait certainement jusqu’à la fin des temps, même lorsque sa mère l’obligeait à déménager dans un autre pays, au fin fond de l’Angleterre — le sex-shop lui manquait déjà. En grandissant, le garçon ne tarda pas à ouvrir les yeux sur ce qu’était réellement la vie. Grand rêveur, il se rendit rapidement compte que l’être humain n’était qu’une montagne d’hypocrisie. De mensonge, d’égoïsme. Se jurant de ne jamais emprunter ce chemin escarpé, le cynisme s’empara alors de son esprit comme le Diable s’empare d’une âme. Sarcastique au plus haut point, la progéniture Green n’est pas de celui qu’on peut facilement manipuler. Il semblerait qu’il exècre bon nombre de personnes, allergique à cette espèce que sont les connards infinis.
Mieux valait être seul que mal accompagné,
ainsi était la devise du brun.
ainsi était la devise du brun.
Jeune adolescent, il ressentait le besoin de posséder sa propre machine de guerre, il trouva de serveur dans un pub — non loin du café de sa mère, et travailla d’arrache-pied pour se payer ce dont il avait envie. À compter de ce jour et durant les deux mois de la saison estivale, Hardin n’eût aucun souvenir de la couleur du ciel, uniquement celle de l’astre nocturne. Étonnement, il se plût à travailler. Il se plût à être payé pour faire la vite, inviter les jeunes à consommer. Il se plût à vivre une existence que l’on pouvait qualifier de débauche. Et, grâce à l’argent gagné, il pouvait s’offrir des visionnages de films à gogo — et autres magazines de cinéma. Hardin possédait un potentiel certain pour le domaine du septième art, son professeur au lycée l’avait convaincu de se lancer sur cette voie. « Pas un vrai boulot ». « Ne paie pas les factures ». « Tu es un sorcier, pas un vulgaire moldu ». Ces paroles, c’étaient ce qu’il entendait sans cesse autour de lui chaque jour. Lui, Hardin Green. Un gars sans importance, coincé au beau milieu du New Jersey. Comment osait-il penser qu’il s’en sortirait ? Gamin insouciant. Il finirait certainement comme sa pauvre mère, enchaînant des petits boulots pour survivre. Jamais il n’arrivait à la cheville de Steven Spielberg, jamais il ne pourrait prétendre marcher dans les pas de Wes Craven. La réalité semblait vouloir mettre l’adolescent à terre, l’assénant sans cesse de coups comme pour le faire plier à tout jamais.
Foutue existence, ne cessait de se répéter le concerné.
Et, pourtant, il ne voulait pas baisser les bras. Si l’espoir faisait vivre, il allait vivre durant des millions d’années. « T’es qu’un enfant, Hardin. Aussi fragile qu’un chaton, aussi frêle qu’un oisillon ». L’amour maternel n’avait jamais été le fort de sa créatrice, celle-ci prenant un malin plaisir à envoyer des méchancetés au visage de sa progéniture. Il lui rappelait trop son père, ce foutu abruti qui l’avait quitté pour une autre. Plus il grandissait, plus le garçon lui rappelait cet odieux personnage qui lui avait brisé le cœur. Autant dire que la relation mère-fils n’était pas à son comble, laissant le brun penser qu’il n’était qu’un misérable insecte. De la vermine. Dès lors, il commença à se refermer sur lui-même, pensant qu’il devait être à l’origine de beaucoup de problèmes. Avec les années, sa mère se laissa emporter dans ce cercle vieux qu’était l’alcool, envoyant davantage des piques assassines à son fils qui ne le laissaient pas indifférent. D’une nature plutôt sensible, Hardin comprit qu’il était temps pour lui de se prendre en main avant qu’il ne sombre pour toujours. Se fermant aux critiques de sa génitrice, s’inscrivant dans la prestigieuse université de Hungcalf. Histoire de repartir à zéro, de se reprendre en mains avant qu’il ne déraille totalement. Avant qu’il ne déraille comme sa foutue génitrice.
Un père absent, une mère alcoolique, une existence décevante ; Hardin avait l’impression que le mauvais sort s’afférer à rester au-dessus de lui. Et, bien qu’il garde l’espoir d’être un jour délivré, il semblerait que le mauvais œil n’en a pas terminé avec lui.
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- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>nico mirallegro</b> ━ hardin green</bottin>
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Ven 13 Jan 2017 - 19:03
t'es beau. je t'aime.
tu sais où me trouver si t'as besoin, une question ou quoique ce soit. bon courage pour la construction du p'tit bébé.
edit : eeeeeeet je ne suis pas sur le bon compte
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Ven 13 Jan 2017 - 19:05
bienvenue! Hardin, ça me fait penser à la série de romans "After"
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Ven 13 Jan 2017 - 19:14
trop de mystère
welcome here
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Ven 13 Jan 2017 - 19:19
Bienvenue Bonne chance pour ta fifiche
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Ven 13 Jan 2017 - 19:24
Aaah trop bien de te voir débarquer
J'adore le pseudo et le titre de ta fiche
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour la rédaction de ta fiche !
J'adore le pseudo et le titre de ta fiche
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour la rédaction de ta fiche !
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Ven 13 Jan 2017 - 19:59
Hardin J'adooooore ce prénom !
Bienvenue parmi nous très bon choix de personnage !
Hâte de lire ta fiche jeune homme
Bienvenue parmi nous très bon choix de personnage !
Hâte de lire ta fiche jeune homme
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Sam 14 Jan 2017 - 5:57
OMG NICO JOLEM TELLEMENT
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche, hâte de te croiser en jeu
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Sam 14 Jan 2017 - 10:36
Bienvenue
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Sam 14 Jan 2017 - 23:31
JERRYYY ON ATTENDAIT PLUS QUE TOOI
Super choix de scéna, d'avatar
Bienvenue parmi nous et courage pour ta fiche
Super choix de scéna, d'avatar
Bienvenue parmi nous et courage pour ta fiche
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Sam 14 Jan 2017 - 23:49
Merde, je pensais avoir posté !
WELCOME MON COCO DES ILES !
Excellent choix, excellent choix ! *---------*
Je te souhaite bon courage pour ta fiche et si tu as un pépin, on est là
WELCOME MON COCO DES ILES !
Excellent choix, excellent choix ! *---------*
Je te souhaite bon courage pour ta fiche et si tu as un pépin, on est là
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Dim 15 Jan 2017 - 17:52
MERCI LES BBS CHATS ♡.
Hardin ferra des bbs à tous les gens qui aiment Nico :$.
Hardin ferra des bbs à tous les gens qui aiment Nico :$.
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Dim 15 Jan 2017 - 18:47
Bienvenuuueeee futur jaune
- InvitéInvité
Re: hardin ; my philosophy is if you worry, you suffer twice.
Lun 16 Jan 2017 - 19:44
Validation
welcome to hungcalf !
Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
Have fun !
PS: C'est tout bon pour moi mon chat, mais je te l'avais déjà dit J'aime trop l'histoire que tu lui as donné. Merci d'faire mon meilleur ami
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