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gives you hell (flashback)
Mar 11 Juil 2017 - 10:27
Gives you hell
feat @Xavier Maury and @Leonie Vautier
Hungcalf. Enfin. En arrivant sur le campus universitaire, Xavier prit une grande inspiration, et sentit la délicieuse odeur du succès : après des années de travail acharné, il avait réussi à intégrer la prestigieuse université de Hungcalf – et à rejoindre sa petite-amie par la même occasion. Le jeune homme n'était pas particulièrement romantique, et pensait qu'il était bien plus important de partager de beaux moments ensemble que de chercher à se surprendre sans cesse, mais sans savoir quelle mouche l'avait piqué, il avait ici ressenti le besoin de n rien dévoiler de son arrivée à la jeune femme. Grand mal lui en avait pris, comme il ne tarda pas à le découvrir. Après avoir réglé les premières formalités et s'être installé dans les quartiers de Pokeby, il décida de partir à la recherche de la tempétueuse Léonie. Pourtant, il lui fallut plusieurs heures pour la trouver. C'était paradoxal d'ailleurs, parce qu'ils avaient passé la journée à s'écrire comme si de rien n'était. Mais un mauvais pré-sentiment avait encombré l'esprit du jeune homme toute la journée et il n'arrivait pas à être aussi impatient qu'il l'aurait imaginé. Pourtant, alors qu'il était en train de faire le tour de l'étang, las de chercher un visage qu'il ne semblait pas trouvé, il s'installa au bord de celui-ci et capitula. Tant pis. Sa surprise serait gâchée mais il avait besoin de serrer Leonie dans ses bras, de sentir son odeur, de goûter à nouveau à sa peau mais plus que tout, il avait besoin d'entendre le son de sa voix. Xavier ne l'avouerait jamais mais cette arrivée à Hungcalf le rendait nerveux : il n'était probablement pas aussi brillant que tous ses étudiants. Il attrapa alors son téléphone, et envoya un message à sa petite-amie, n'imaginant pas un seul instant qu'elle se trouvait en réalité à quelques mètres de lui. Il soupira, amusé mais aussi quelque peu jaloux, en entendant un couple batifoler, et envoya un simple « Et si tu allais faire un tour à l'étang ? » à Leonie. D'abord intrigué qu'un téléphone sonne au même moment alors qu'il ne semblait y avoir que trois personnes aux alentours, Xavier n'y prêta pas attention puis comme la réponse de Leonie se faisait attendre (deux minutes s'étaient écoulées tout au plus en réalité), il renvoya un message. Peut-être n'avait-elle pas vu le premier, concentrée à réviser ou à boire des verres entre amies. « Leo ? » Le téléphone sonna une nouvelle fois. L'esprit pollué par un pessimisme qui ne lui ressemblait pas, il se leva et se rapprocha du son du téléphone, tout en envoyant un autre message, par acquis de conscience. Son cœur manqua un battement, lorsque la sonnerie du téléphone continua de parvenir à ses oreilles. Puis deux, puis trois. Il s'arrêta complètement lorsque le délicieux corps de sa... de Leo se dessina devant lui. « P'tain, moi qui voulais te surprendre, j'avais presqu'oublié que tu étais meilleure à ça que moi, Leo. » Xavier n'avait pas besoin d'hurler pour que la colère qu'il ressentait ne transparaisse. La déception était venue altérer sa voix, tout comme la peine qu'il ressentait. Jamais n'avait-il vécu pire trahison. Mais le pire dans tout ça est sans doute qu'il aurait pu lui pardonner, si elle lui promettait que c'était uniquement un moment d'égarement, un moment unique qui ne se reproduirait plus jamais maintenant qu'il était là. Il lui faudrait juste du temps... Il n'attendit pas qu'elle relève la tête, ou qu'elle esquisse le moindre mouvement. Il avait envie de la secouer, de lui demander ce qu'il se passait dans sa tête. Il aurait aimé croire qu'on lui avait jeté un sort, ou que ce n'était pas elle (une potion de polynectar était malheureusement peu probable). Il aurait aimé utiliser de ces poings pour détruire celui qui osait poser ses mains et sa bouche sur celle qu'il avait autrefois aimé, et chéri. Celle qui n'avait été qu'à lui. Mais ce qui lui faisait le plus envie en cet instant était de déguerpir et de dire au revoir à Hungcalf pour tout jamais.
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Re: gives you hell (flashback)
Mar 25 Juil 2017 - 11:15
xavier & leonie
gives you hell
Le soleil est encore haut dans le ciel, alors que tu te reposes avec ton petit-ami du moment, au bord de l’étang. En réalité, tu n'en as rien à faire de lui, tu ne l'aimes pas plus que ça. Tu as seulement trouvé en ce Summerbee le réconfort, mais surtout l’attention que tu as perdue auprès du prince du campus, Black. Il fallait que tu combles ce vide qui te hante tous les jours malgré toi, mais dans la dignité, pas en pleurant aux pieds du grymm pour qu'il te reprenne. T'es bien trop fière pour ça. Non, le seul moyen que tu as trouvé jusque là, c'est de lui montrer ce qu'il a perdu, et ce qu'il pourrait bien entendu reprendre s'il le souhaitait. Puérile, pathétique, complètement tordu, oui surement. Quoi qu'il en soit, ça te change les idées. Allongée dans l'herbe, la tête reposant sur l'épaule du type en question, tu te sens bien. Peut-être que d'ici une semaine, tu le quitteras. Peut-être que tu le garderas plus longtemps. Aucune idée. Quelques minutes plus tard, c'est sa bouche qui vient rencontrer la tienne et le monde autour de vous disparaît. T'aime cette sensation d'être isolée du reste du monde, dans la douceur des lèvres de quelqu'un d'autre. C'est encore mieux quand les sentiments sont de la partie, tu l'accordes, mais c'est pas quelque chose qui se pointe au pied de ta porte tous les quatre matins. Ton téléphone sonne à plusieurs reprises. Si tu ne fais pas attention au petit objet moldu, ton petit-ami semble, lui, perturbé par cette sonnerie étrange. T'es toi-même étonnée qu'il fonctionne dans le monde magique. « T'inquiètes, c'est rien. » que tu murmures entre ses lèvres pour que vous repreniez là où vous en étiez. Si seulement tu avais su ce qui t'attendait. Alors que les affaires reprennent, des pas, puis une voix que tu pourrais reconnaître entre mille viennent interrompre à leur tour ta séance de bécotage. C'est un véritable cauchemar. Xavier, ton ami d'enfance, et bien plus pour toi, en réalité. Vous ne vous étiez pas mis en couple il y a cinq ans, mais c'est tout comme. Vous agissez comme tel pendant les vacances, lorsque vous vous voyez. Ses paroles te percutent par leur véracité. Tu ouvres la bouche pour parler, mais la referme aussitôt, à court d'arguments. Agacée par la situation, tu te dégages vivement du Summerbee, comme si tu t'étais électrocutée à son contact, puis le supplie de se casser en le jaugeant d'un regard noir. Boum, double rupture immédiate assurée. Quand tu redresses enfin la tête vers le principal intéressé, ce dernier est déjà entrain de se détourner. « Attend. Xavier ! » tu cries, parce qu'il est déjà loin. Sans attendre tu te lèves et le dépasse rapidement pour lui bloquer le passage. Tu plonges tes yeux dans les siens et ce que tu y lis te noie dans l'angoisse. Dans quel bordel tu t'es fourrée Leonie, encore une fois. Tu commences à croire que c'est dans ton acide désoxéribonucléique. Après tout ta mère en a causé elle aussi, des troubles amoureux, dans la catégorie tromperie elle décroche la palme. Tu ne sais pas si c'est la comparaison avec ta mère, ou le regard empli de colère, de déception et de peine de la personne à laquelle tu tiens le plus au monde, qui te fais te sentir le plus mal. Ses cheveux blond foncé bouclé t'ont manqué, le son de sa voix, son visage. Tu donnerais tout pour que l'expression qu'il affiche actuellement disparaisse, pour que tout redevienne comme avant. Démunie, tu ne sais plus quoi dire, rien ne sera suffisant pour qu'il te pardonne tes fautes, t'en es certaine. Tu le connais par cœur, tu sais qu'il va être difficile d'obtenir son pardon, surtout qu'il ignore beaucoup trop de choses encore. « Ca me fait plaisir de te voir. Je.. C'était pas prévu. » Tu lâches avec un mouvement de bras en direction de là où vous vous teniez quelques minutes plus tôt. Ta voix est bien plus chevrotante que tu ne l'aurais souhaité. « Je peux t'expliquer. » que t'ajoute, en maintenant la tête haute. Baisser les yeux ne ferait que valider ta défaite. l'espoir de rattraper les choses, brûle toujours en toi. Tu ne sais pas dans quel état tu finiras si tu le perd lui aussi.
@xavier maury
- parce que ça m'as fait trop rire :
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