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FB — L'enterrement de Josephine (Mormont)
Ven 25 Aoû 2017 - 20:40
Tu avais vraiment cru que sa noyade changerait ta vie, qu’elle redeviendrait comme avant, comme quand maman t’aimait encore plus que les autres, quand tu étais encore sa petite poupée de porcelaine, sa parfaite réplique d’elle-même, aux traits aussi fins que ta peau d’une blancheur immaculée. Oui, à dix ans, on s’imagine bien des choses et la vie semblait tellement plus simple qu’elle ne l’était réellement. A dix ans, on s’imagine encore que tout est possible, qu’il suffit de supprimer ou modifier un détail pour que l’ordre soit rétabli. Alors oui, dans toute ta candeur enfantine, tu avais réellement cru que la mort de Joséphine te rendrait ta vie d’avant, celle où c’était toi la vraie princesse de la famille, toi la préférée de tous, celle que les grands prenaient sur les épaules, celle qui recevait les jolis cadeaux et gourmandises, celle à qui on laissait tout passer parce que c’était la petite dernière au sourire irrésistible. Parce que durant trois ans, c’était autour de toi que le monde gravitait.
Puis elle est née. Puis elle t’avait tout volé.
Aujourd’hui elle ne volerait plus rien à personne.
Dans le fond, tu étais bien contente qu’elle soit morte mais tu avais vite compris que ce n’était pas le moment de le faire savoir, à personne. Maman ne faisait plus que pleurer et quand elle ne le faisait pas, elle ne voulait pas vous voir. Papa s’était quant à lui renfermé un peu davantage dans ses affaires et pour les autres...bah chacun avait sa manière de gérer.
Assise devant ta coiffeuse, tu te fixais droit dans les yeux, enchaînant des grimaces. A la base, tu voulais juste te coiffer mais mince, tu n’étais qu’une enfant et à vouloir t’entraîner à avoir l’air aussi triste que les autres, tu avais un peu dérapé, faisant les pires figures possibles pour avoir l’air d’un monstre. Et c’était dur de pas rire, de rester silencieuse et endeuillée. Parce que c’est ce qu’on attendait de toi, pas que tu pouffes de rire en repensant à une grimace vraiment trop drôle.
Quand on frappa à ta porte, tu cessais pourtant tes singeries pour te retourner une dernière fois vers ton reflet dans la glace, essayant de faire le vide dans ton esprit avant d’aborder une expression triste et tu pensais fort à tout ce qui pouvait te contrarier tandis que tu rejoignis le reste de la famille, prête à se rendre au lieu de la cérémonie qui n’aurait rien d’une fête comme les autres. Pas dit qu’il y aurait des petits fours non plus et ça, ça c’était une vraie raison de faire la tête. C’était donc avec cette moue plus fâchée que réellement triste que tu rejoignis en silence le cortège menant le petit coffre vers sa demeure finale.
HJ: Ce topic se situe 12 ans en arrière, sur le domaine des Mormont dans les Landes lors de l'enterrement de Joséphine, la petite dernière de la famille. Tout Momont ou proche de la famille est convié.
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Re: FB — L'enterrement de Josephine (Mormont)
Sam 2 Sep 2017 - 23:22
l'enterrement de joséphine
tomorrow is another day
and you won’t have to hide away.
you’ll be a man, boy.
but for now it’s time to run.
and you won’t have to hide away.
you’ll be a man, boy.
but for now it’s time to run.
Assis dans un recoin du petit salon, non loin de la porte-fenêtre qui mène aux jardins, tu contemples en silence la photo de Joséphine qui trône fièrement sur le buffet en noyer. Ses longs cheveux blonds – qui tombent en cascade sur ses frêles épaules – ressortent parfaitement sur sa petite robe bleu nuit alors qu’elle regarde au loin, l’air
Tu poses furtivement ta main sur celle de ta tante et lui adresses un léger signe de tête avant de te retirer. L’ambiance qui règne dans ces lieux est un véritable supplice pour tes nerfs. Et plus les minutes passent, moins tu supportes ces regards larmoyants, ces messes basses et ces lamentations. Tu sens l’atmosphère se charger jusqu’à en devenir insoutenable. Tu as besoin d’air, Landry. Tu veux sortir d’ici et t’enfuir – le plus loin possible. Tu aimerais courir et hurler au monde entier que tout ceci n’est qu’une belle mascarade ! Mais tu ne fais rien, Mormont. Planté là, au beau milieu du salon, tu regardes le petit cercueil en chêne attendre son dernier voyage et tu restes muet. Tu ne fais pas plus attention à tes proches qui te regardent du coin de l’œil. Tu ne remarques pas non plus les marques d’affection et les condoléances que l’on t’adresse. Tu es absorbé par ce qui se tient devant toi. Cette petite boite étrangement morbide et immobile qui te rappelle à quel point tu es un monstre …
« Landry ? » Un soupir s’échappe du fond de ta gorge tandis que tu ressens une légère pression sur ton bras. « Il est l’heure mon garçon. » Ton père, les yeux rougis par le chagrin, te fais signe de le suivre cependant que quatre hommes soulèvent déjà le petit cercueil où se trouve ta sœur. « J’arrive. » Lui réponds-tu avant de tirer nerveusement sur les plans de ta veste. C’est l’heure … Penses-tu avant de remarquer Rosaline du coin de l’œil, tapis dans l’ombre du grand salon.
Tu la rejoins en quelques enjambées et lui prend fermement la main avant de suivre le reste du cortège qui prend la direction des jardins enneigés. Il n’est pas encore midi. Le soleil peine à se montrer, mais les quelques rayons qui percent l’épais ciel nuageux font étinceler le parc qui s’étend à perte de vue, sous l’épaisse couche de neige. Tu sers toujours la main de Rose dans la tienne lorsque vous avancez en silence, sous l’immense tilleul où doit reposer votre sœur. À quelques mètres de là, un prêtre vous attend, une bible à la main. « Approchez-vous mes enfants » Dit-il en levant mollement ses bras vers vous. Tu jettes un regard tout autour de toi et remarques le reste de ta famille s’approcher. La messe va bientôt commencer …
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Re: FB — L'enterrement de Josephine (Mormont)
Mar 26 Sep 2017 - 12:27
Un livre à la main je n'arrivais pas à lire une seule ligne de mon bouquin. Il faudrait que je arrive à me concentrer. J'avais un devoir à rendre et je devais lire ce livre mais je n'arrivais pas à me concentrer. Je n'arrivais à me sortir l'image de ma petite sœur morte. Elle ne serait plus jamais avec nous et je n'avais pas été là pour la protéger. J'étais en France quand le drame était arrivé et j'étai rentré immédiatement pour soutenir toute ma famille. Je ne savais pas pourquoi j'avais pris ce poids sur mes épaules. Enfin si je savais pourquoi. J'étais sûrement le plus protecteur des Mormont de la fratrie et pourtant je n'avais pu rien faire pour la sauver et le pire c'était qu'on savait tous. On savait qu'il était coupable et que...
Je fermais mon livre avec fermeté avant de me lever. Enfermé dans ma chambre depuis que j'avais malencontreusement foutu mon poing dans la figure de mon cher frère, j'avais eu le temps de réfléchir à beaucoup de choses. J'avais notamment pris la décision de ne jamais LUI pardonner. Nous savions tous qu'il n'avait jamais aimé Joséphine mais de là à... Passer à l'acte. Non je ne pourrais jamais lui pardonner et même si notre père m'avait fait promettre de ne jamais rien dire de cette histoire. Je sentais déjà que ça allait me peser sur les épaules comme un poids mort donc je ne pourrais jamais me débarrasser.
Je me trouvais dans la phase colérique du deuil. Au début je n'avais pas compris, je ne voulais pas comprendre qu'elle ne serait plus là. J'aurais voulu la voir me sauter dans les bras comme à chaque fois que je revenais à la maison. Je l'avais promis de rentrer vite auprès d'elle quand j'étais parti mais je n'avais pas pu revenir à temps pour la voir une dernière fois... C'était aussi pour cette raison que j'étais tant en colère. Je m'en voulais énormément alors qu'au final je n'étais en rien responsable de ce qu'il s'était passé. Le pire avait été de voir la détresse dans les yeux de mon père et du reste de la famille... Sauf Landry qui lui semblait extrêmement calme, bien trop calme.
Tournant en rond dans ma chambre, je finissais par balancer mon livre sur mon lit jusqu'à ce qu'on vienne me chercher. Il était temps de faire nos adieux. Ravalant les larmes que j'avais décidé de ne pas laisser tomber en ce jour funeste, je descendais les escaliers pour rejoindre le reste de ma famille. Je croisais le regard rougi de mon père et je lâchais un soupire. Il était temps. Nous n'avions plus le choix.
Toute la famille était présente. Toute. Mêmes les vrais sangs purs qui n'arrêtaient pas de nous regarder avec dédain et pourtant si j'avais envie de leur voler dans les plumes, je n'en faisais rien gardant un œil sur mes petites sœurs et sur mes frères. Je passais mon temps à les compter comme si ça pouvait me rassurer de voir que nous étions toujours le bon nombre qu'aujourd'hui au moins nous ne pleurerions pas encore la perte d'un des membres de notre famille. No more... No more...
Mon père nous demanda de nous approcher ce que je fis immédiatement, machinalement, sans même réfléchir. J'avais l'esprit en peine mais mon visage ne montrait rien. C'est à ce moment là quand je vis la boite dans laquelle était ma petite sœur que je me promettais de les protéger de tout. Tous. Les protéger tous de tout. Même ce sale petit con. Je ferais en sorte d'être toujours là pour eux. Je ne savais pas encore comment mais je trouverai. C'était une promesse que je me devrais de tenir pour Joséphine.
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Re: FB — L'enterrement de Josephine (Mormont)
Dim 15 Oct 2017 - 21:18
Tu avais hâte qu’ils en aient fini, de ranger Joséphine là où elle ne gênerait plus personne, comme ça vous pourrez manger des petits fours pendant que les grands se morfondraient, peut-être reverrais-tu les cousins Blackwood. Est-ce qu’Emma serait là ? Tu aimerais bien mais en même temps, tu aurais du mal à feindre la tristesse face à ta cousine préférée, celle avec qui tu partageais le plus alors que tu avais des tas de frères et sœurs. Quoique, tu avais Landry aussi. Landry qui était de ton côté, qui savait à quel point sa disparition te rendrait ta vie d’avant. Vous aviez beau ne pas beaucoup parler tous les deux, tu savais qu’il l’avait fait pour toi, qu’il avait su à quel point elle te pourrissait la vie. Tu ne saurais jamais comment assez le remercier pour ça mais s’il avait su quoi faire pour Joséphine, tu étais certaine qu’il savait aussi que tu ferais n’importe quoi pour lui, pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais pas aujourd’hui. Pas tout de suite.
Et justement, alors que l’on t’avait cherché dans ta chambre pour entamer la cérémonie, ton aîné ne tarda pas à te rejoindre, te prenant fermement la main sans que tu n’y trouves à redire, le suivant comme un petit chien bien dressé jusqu’au bout du monde s’il le décidait. Pour l’heure, c’est au fond du parc que vous alliez, mouillant vos souliers de neige glacée. Le froid te mordait les joues tandis que le bout de ton nez se colorait de rose, tu te rapprochais un peu davantage de ton frère pour tenter de grappiller un peu de sa chaleur. « Tu crois que ce sera long ? » demandais-tu à voix basse, le visage orienté vers le sol pour ne pas attirer l’attention tandis que toute votre famille approchait le tilleul.
Ils étaient tous là. Même Benjamin que tu n’avais jamais vu dans cet état. Il te semblait toujours très maîtrisé…adulte…Et là ? Il semblait proche de perdre son sang-froid. Pleine de sollicitude, tu lui adressais un petit sourire timide, croisant également le regard de Bridget qui semblait vraiment très peinée. L’imitant un peu, tu tordis un peu ta lèvre inférieure comme si tu allais te mettre à pleurer. Joséphine la faisait souvent cette tête quand tu lui disais de te laisser tranquille.
Bien heureusement, la cérémonie commença enfin et tant mieux, pourvu qu’elle se termine vite !
@Landry Mormont @Benjamin Mormont @"Bridget Mormont" @Emma Blackwood
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Re: FB — L'enterrement de Josephine (Mormont)
Lun 23 Oct 2017 - 1:19
Aucune chance que tu puisses te défiler, non : la cérémonie aurait lieu dans le parc du manoir, juste sous tes fenêtres. L’idée t’exhiber ta douleur, comme il est de mise aux enterrements, te retourne l’estomac. Si cela ne tenait qu’à toi, tu attendrais jusqu’au soir pour venir rendre un dernier hommage, solitaire, à ta sœur. Tu raconterais des blagues, parce que Jo adorait les blagues et ce, sans les comprendre tout à fait parfois. Au souvenir de son air ahuris lorsqu’elle découvrait le fin mot de l’histoire, tu as un petit rire. Il prend la forme d’un son aigu que tu ne reconnais pas : voilà deux jours que tu ne sais plus rire, mais que tu grinces de manière assez désagréable. Des éclats de voix étouffés par la distance te parviennent depuis l’entrée et te rappellent brusquement au présent : l’enterrement. Tu te précipites vers ton armoire et sondes ce que Mère a mis de côté pour l’occasion. Tout te semble si inapproprié : classique, passe-partout, sombre et tellement ennuyeux. Tout ce que Joséphine aurait détesté la voir porter pour lui dire adieu. Tu déplies soigneusement la robe jaune en soie que Jo et toi avaient acheté ensemble sur le Chemin de Traverse l’été dernier, Mère vous guettant sur le trottoir d’en face l’air inquiet, comme si tu allais te mettre à courir sans crier gare, embarquant l’enfant chérie à ta suite. Tu l’enfiles par la tête sans même ouvrir la fermeture éclair : tu as perdu beaucoup de poids depuis la fin de l’été, tes violentes visions te coupant l’appétit. Un coup d’œil au paysage par la fenêtre te rappelle que c’est l’hiver et qu’il neige dehors. Tu ne tiendras pas longtemps comme ça : tu sors donc une paire de collants orange : les seuls qui ne jurent pas totalement avec ta robe. Pour finir, tu passes ton caban vernis rouge et t’observes dans le miroir. Tu te doutes bien que ça va faire une scène en bas, mais tu ne peux pas faire l’affront à Joséphine de porter des couleurs maussades, pas aujourd’hui, pas même pour t’offrir la tranquillité. Et puis ce sera toujours une occasion gagnée de faire rager les quatre autres, tout beaux tout propres, comme Mère l’a exigé. Après t’être jeté un dernier regard de défi dans la glace, tu passes la porte et, sans même prendre la peine de la claquer après toi, dévales les escaliers pour rejoindre les invités. Le salon est plein à craquer de visages connus, dont beaucoup déformés par le chagrin : une peine qui n’est pas la leur, qu’ils n’ont pas le droit de te voler, à toi et les tiens. Sur ton passage on se retourne, voire même on lâche un petit rire gêné, mais c’est à peine si tu le remarques. Tu n’as d’yeux que pour le tout petit cercueil soulevé avec le plus grand soin. Tu as envie de leur crier de le laisser là où il est : garder Joséphine au moins encore un peu auprès de nous. Mais déjà un cortège s’était formé, Rosie et Landry en tête, se dirigeant vers le tilleul où il avait été prévu de mettre en corps la petite boîte. Tu pris tout ton temps pour rejoindre ta fratrie, tu ne tenais pas particulièrement à les voir s’essuyer le nez mutuellement. Chacun sa morve, merci. Les invités regroupés en cercle ne te laissèrent pas d’autres choix que de jouer des coudes pour rejoindre les premiers rangs. Aux premières loges pour les funérailles de ta sœur, quel honneur. Les regards insistants de Landry, Benjamin, Rosie et Bridget te font l’effet d’une brûlure, mais tu ne lèves pas la tête. Pas question de leur laisser l’occasion de te lancer des regards réprobateurs, ils n’auront pas cette satisfaction. ‘Aujourd’hui, c’est toi et moi Jo’.
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Re: FB — L'enterrement de Josephine (Mormont)
Lun 6 Nov 2017 - 23:16
l'enterrement de joséphine
tomorrow is another day
and you won’t have to hide away.
you’ll be a man, boy.
but for now it’s time to run.
and you won’t have to hide away.
you’ll be a man, boy.
but for now it’s time to run.
« Même s’il meurt avant l’âge, le juste trouvera le repos. La dignité du vieillard ne tient pas au grand âge, elle ne se mesure pas au nombre des années ! Pour l’homme, la sagesse surpasse les cheveux blancs, une vie sans tache vaut une longue vieillesse » Déclare le curé, une bible dans sa main gauche et un chapelet dans sa main droite. « Joséphine a su plaire à Dieu, et Dieu l’a aimée ; Elle vivait dans ce monde pécheur : elle en fut retirée. Elle a été reprise, de peur que le mal ne corrompe sa conscience, pour que le mensonge n’égare pas son âme ... Car les séductions faciles font perdre de vue le bien, et l’entraînement de la passion trouble un cœur innocent. Parce qu’elle plaisait au Seigneur, celui-ci, sans attendre, l’a retirée d’un monde mauvais … » La mine grave, tu fais mine d’écouter le père Barclay tandis que tu remarques le reste de ta fratrie. Benjamin, le visage fermé et les paupières lourdes se tient à quelques mètres de toi. Il semble à bout de nerfs – même si son visage impassible tend à prouver le contraire. Mais tu connais bien ton ainé, Landry. Tu sais à quel point il aimait Joséphine ; combien sa perte l’a affecté. Ta mâchoire s’en souvient encore …
« Tu crois que ce sera long ? » Ton regard se pose à nouveau sur Rose – qui vient de se coller tout contre toi – et tu passes un bras autour de ses épaules avant de l’étreindre. « J’en sais rien Rosie » Finis-tu par lâcher, l’air grave. « Mais vu l’état dans lequel se trouve Mélinda, nous risquons fort d’être rentrés avant midi … » Murmures-tu avant de tourner lentement ta tête vers votre mère qui – après avoir pleuré toutes les larmes de son corps durant des jours – semble absente dans les bras de votre père. « Regarde là » Chuchotes-tu cependant qu’une grimace de dégoût déforme ton visage rougi par le froid. Elle est si faible … Ne peux-tu t’empêcher de penser avant d’afficher pour la énième fois le parfait masque du deuil ; celui qui faisait de toi un enfant de Dieu, une brebis égarée parmi tant d'autres.
« Et maintenant, j’invite la famille et les proches à venir rendre un dernier hommage à Joséphine » Déclara le prêtre avant de poser son regard bienveillant sur toi. Merlin … Un soupir s’échappe de tes lèvres tandis que tu libères – à contre cœur – ta douce Rosaline. Tu sais qu’il est l’heure de faire tes adieux à ta cadette. Qu’il est temps qu’elle rejoigne vos aïeuls. Qu’elle aille tout leur raconter pour que tu ne puisses pas trouver le repos éternel, contrairement à elle. Tu le sais, mais tu n’es pas prêt Landry. Du moins, pas encore. Pas tout de suite. Et pour preuve : tu n’as rien préparé. Pas même un petit discours fait à la va-vite sur un petit bout de parchemin. Pourtant, tu avais eu largement le temps de le faire …
Tu rejoins le père Barclay en quelques enjambées et te poste à ses côtés – non loin du petit cercueil où repose ta sœur – lorsque tu croises pour la première fois depuis bien longtemps les prunelles
- HRP:
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Re: FB — L'enterrement de Josephine (Mormont)
Sam 23 Déc 2017 - 12:04
rp archivé car l’un des participants est supprimé