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memento mori. (lou)
Jeu 2 Nov 2017 - 16:29
LOU NABOKOV
liens recherchés : - groupe d'amis proches (f/m): deux ou trois personnes avec qui elle a tissé des liens. des inséparables. - conquêtes (f/m) : avec qui ça se serait bien ou mal terminé, peu importe. mais qui ont un rôle à jouer dans son évolution. à venir. |
Elle se voit dans l'incapacité de réconforter son frère, tombé au plus bas depuis le drame. Dans ce faubourg éclairé, des voitures circulaient après l'heure préconisée, hermétiques à toute forme de danger. Un peu comme elle, et son coeur renforcé par les années à paraître, plutôt qu'être. L'une de ces machines à moteur, arrêta sa course devant le portail d'une vaste demeure, aux jardins séculaires. On pouvait voir, entre deux rangés de fleurs embaumant l'air, des serviteurs taciturnes qui, de leurs mains amaigries, allumaient des flambeaux. Un homme, frôlant la cinquantaine, sortit de la voiture en tirant vers lui un enfant effondré de larmes. Il jurait, entre ses dents, des propos insensés qui auraient pu perturber des âmes trop branlantes. D'un pas incertain, l'homme traînait l'enfant dans l'allée principale, qui menait vers la porte d'entrée. Il semblait éprit de sentiments contraires, alors que son corps exprimait son abattement. Cette marche silencieuse semblait interminable, comme s'il eu fallut atteindre la porte pour pouvoir débuter le processus de deuil.
Il entra, l'enfant sur ses pas. Tout leur semblait vide. La maison était déserte, à l'image de leur coeur. Doucement, ils montèrent les escaliers conduisant aux chambres. Une fois en haut, actionnant la poignée, il souleva la tenture qui cachait le grand lit poussiéreux. Il avait amassé des particules invisibles depuis le matin même. Une sorte de signe matérialisant la perte de la mater. D'un revers de la main, l'homme sècha ses larmes en tentant de réconforter son enfant.
Une jeune femme, d'une vingtaine d'année, fait irruption dans la chambre pour enserrer de ses bras lumineux, le garçon toujours effondré. « On va s'en sortir, tu verras. » Un coup d'oeil vers son père, puis elle se redresse. La relation entre sa propre souffrance et les actes futurs de son père, ne peuvent que la mettre en de mauvaises dispositions. Elle sait ce qui suivra cette heure, elle connaît les valeurs défendues par le géniteur lorsque les évènements de sa triste vie ne lui conviennent plus. La boisson. L'éternel ennemi des personnes sensibles. Liquide ambré qui pourra détruire sa vie -et sa foi-, en même temps que le foie de son père. Et, bien que l'envie de l'aider soit plus fort que tout, elle sait qu'elle aura du mal à leur faire remonter la pente. Alors, son avenir proche se fait évident devant ses yeux. Il faut reprendre le flambeau de sa mère, ramener de l'argent dans les caisses.
Ce moldu aux doigts tordus par l'arthrite ne saurait prendre son avenir en main sans une aide extérieure. D'un hochement de tête, comme d'un commun accord, Lou intime à son père l'autorisation de se murer dans son silence, dans son désespoir. Elle attrape alors la main de son petite frère, pour le faire sortir de cette chambre dans laquelle -le matin même- la douce mère avait lâché son dernier soupir. Elle était partie si soudainement, sans pouvoir déposer sur les lèvres de son époux de baiser d'adieu. Ses paupières s'étaient rabattues sur son regard, comme un voile mortuaire. Simple linceul différenciant son état, de celui du sommeil.
___________________________
Un temps d'adaptation sera nécessaire à Lou pour reprendre ses marques dans l'établissement. Les habitudes se voient changeantes à cause de l'interruption qu'elle a été forcée de s'imposer. Ici, debout au milieu des longs couloirs d'un neutre immaculé, elle se sent étrangère d'un établissement qu'elle avait su apprivoiser. Les élèves la connaissent, pour certains, l'ayant déjà bien souvent croisée -elle et ses disciples. Elle était populaire, la belle femme aux yeux transperçants et aux conquêtes nombreuses. Son prénom était murmuré dans les couloirs, empli de connotations qui ne lui plaisaient guère. Son retour devait en faire parler plus d'un, mais elle n'en avait cure. Sa vie avait été bien assez difficile pour qu'elle n'ait pas à s'arrêter, pendue aux langues de vipères de ses collègues de cours.
Les moins téméraires penseront qu'elle est dangereuse. En effet, lorsqu'elle plantait ses yeux dans vos prunelles, vous ne pouviez vous départir d'un sentiment de malaise inexplicable. Elle scrutait. Jugement s'affirmant par des sourires forcés. Pourtant, Lou n'était pas foncièrement méchante, elle n'avait jamais eu pour ambition de rabaisser le genre humain afin de se sentir exister. Sa carapace était alors très nette, puisqu'elle lui permettait d'être elle-même, tout en suscitant une crainte infondée dans le coeur de certains de ses camarades. En réalité, elle était d'un amour sans faille, preuves faites par l'éducation de son petite frère. A la fois effrayante et doucereuse, elle n'était un réel danger que pour les âmes s'attachant à elle. Un homme lui accordant son coeur, ou autre femme lui offrant son corps. Elle en jouait comme d'un instrument, désireuse de satisfaire ses pulsions pour ne pas avoir à se frustrer sur des sujets qu'elle jugeait de second plan. Un pouvoir attractif émanait de son être, sans qu'elle n'ait à s'en soucier. C'était ainsi. Un charisme mystérieux, avec un sourire foudroyant -presque primaire-, étaient suffisants pour en faire une méduse languissante.
Heureusement, sa capacité de discernement, et d'intégration dans les milieux où elle évoluait, étaient un atout dans sa recherche de stabilité.
Il entra, l'enfant sur ses pas. Tout leur semblait vide. La maison était déserte, à l'image de leur coeur. Doucement, ils montèrent les escaliers conduisant aux chambres. Une fois en haut, actionnant la poignée, il souleva la tenture qui cachait le grand lit poussiéreux. Il avait amassé des particules invisibles depuis le matin même. Une sorte de signe matérialisant la perte de la mater. D'un revers de la main, l'homme sècha ses larmes en tentant de réconforter son enfant.
Une jeune femme, d'une vingtaine d'année, fait irruption dans la chambre pour enserrer de ses bras lumineux, le garçon toujours effondré. « On va s'en sortir, tu verras. » Un coup d'oeil vers son père, puis elle se redresse. La relation entre sa propre souffrance et les actes futurs de son père, ne peuvent que la mettre en de mauvaises dispositions. Elle sait ce qui suivra cette heure, elle connaît les valeurs défendues par le géniteur lorsque les évènements de sa triste vie ne lui conviennent plus. La boisson. L'éternel ennemi des personnes sensibles. Liquide ambré qui pourra détruire sa vie -et sa foi-, en même temps que le foie de son père. Et, bien que l'envie de l'aider soit plus fort que tout, elle sait qu'elle aura du mal à leur faire remonter la pente. Alors, son avenir proche se fait évident devant ses yeux. Il faut reprendre le flambeau de sa mère, ramener de l'argent dans les caisses.
Ce moldu aux doigts tordus par l'arthrite ne saurait prendre son avenir en main sans une aide extérieure. D'un hochement de tête, comme d'un commun accord, Lou intime à son père l'autorisation de se murer dans son silence, dans son désespoir. Elle attrape alors la main de son petite frère, pour le faire sortir de cette chambre dans laquelle -le matin même- la douce mère avait lâché son dernier soupir. Elle était partie si soudainement, sans pouvoir déposer sur les lèvres de son époux de baiser d'adieu. Ses paupières s'étaient rabattues sur son regard, comme un voile mortuaire. Simple linceul différenciant son état, de celui du sommeil.
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Un temps d'adaptation sera nécessaire à Lou pour reprendre ses marques dans l'établissement. Les habitudes se voient changeantes à cause de l'interruption qu'elle a été forcée de s'imposer. Ici, debout au milieu des longs couloirs d'un neutre immaculé, elle se sent étrangère d'un établissement qu'elle avait su apprivoiser. Les élèves la connaissent, pour certains, l'ayant déjà bien souvent croisée -elle et ses disciples. Elle était populaire, la belle femme aux yeux transperçants et aux conquêtes nombreuses. Son prénom était murmuré dans les couloirs, empli de connotations qui ne lui plaisaient guère. Son retour devait en faire parler plus d'un, mais elle n'en avait cure. Sa vie avait été bien assez difficile pour qu'elle n'ait pas à s'arrêter, pendue aux langues de vipères de ses collègues de cours.
Les moins téméraires penseront qu'elle est dangereuse. En effet, lorsqu'elle plantait ses yeux dans vos prunelles, vous ne pouviez vous départir d'un sentiment de malaise inexplicable. Elle scrutait. Jugement s'affirmant par des sourires forcés. Pourtant, Lou n'était pas foncièrement méchante, elle n'avait jamais eu pour ambition de rabaisser le genre humain afin de se sentir exister. Sa carapace était alors très nette, puisqu'elle lui permettait d'être elle-même, tout en suscitant une crainte infondée dans le coeur de certains de ses camarades. En réalité, elle était d'un amour sans faille, preuves faites par l'éducation de son petite frère. A la fois effrayante et doucereuse, elle n'était un réel danger que pour les âmes s'attachant à elle. Un homme lui accordant son coeur, ou autre femme lui offrant son corps. Elle en jouait comme d'un instrument, désireuse de satisfaire ses pulsions pour ne pas avoir à se frustrer sur des sujets qu'elle jugeait de second plan. Un pouvoir attractif émanait de son être, sans qu'elle n'ait à s'en soucier. C'était ainsi. Un charisme mystérieux, avec un sourire foudroyant -presque primaire-, étaient suffisants pour en faire une méduse languissante.
Heureusement, sa capacité de discernement, et d'intégration dans les milieux où elle évoluait, étaient un atout dans sa recherche de stabilité.
HELLOPAINFUL
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Re: memento mori. (lou)
Jeu 2 Nov 2017 - 16:30
BEAUTIFUL GIRLS
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HELLOPAINFUL
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Jeu 2 Nov 2017 - 16:30
BEAUTIFUL BOYS
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HELLOPAINFUL
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Ven 3 Nov 2017 - 15:55
dis petit chat, vu que tu as sacm dans tes options, nous devrions nous connaitre un petit peu, ça te tente un lien avec l'assistant ?
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Ven 3 Nov 2017 - 16:09
de pleiiiiiiins de choses encore, j'ai l'impression que Lou est un peu sauvage dans son attitude ? Je me trompe ?
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Ven 3 Nov 2017 - 16:38
ça dépend des situations, mais oui, tu as raison.
ça t'inspire un début de lien ?
ça t'inspire un début de lien ?
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Ven 3 Nov 2017 - 16:46
Tout dépend si j'ai cerné Lou ou pas ^^ .
Je pensais partir sur un lien ni positif ni négatif, plutôt de la curiosité.
Si Caleb remarque que Lou est un peu à l'écart, plus taciturne que les autres il voudra la pousser à s'ouvrir, il pourrait le faire en lui proposant des animaux plus délicats à découvrir, pour l'amadouer un peu aussi . La thérapie par les animaux en gros . Du coup, ils pourraient apprendre à faire connaissance et Lou pourrait s'ouvrir progressivement sur son histoire (pas facile) .
Sinon, je continue de chercher ce que je peux te proposer ce soir
Je pensais partir sur un lien ni positif ni négatif, plutôt de la curiosité.
Si Caleb remarque que Lou est un peu à l'écart, plus taciturne que les autres il voudra la pousser à s'ouvrir, il pourrait le faire en lui proposant des animaux plus délicats à découvrir, pour l'amadouer un peu aussi . La thérapie par les animaux en gros . Du coup, ils pourraient apprendre à faire connaissance et Lou pourrait s'ouvrir progressivement sur son histoire (pas facile) .
Sinon, je continue de chercher ce que je peux te proposer ce soir
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Ven 3 Nov 2017 - 16:59
je t'envoie un mp tout de suite, pour qu'on voit ça.
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Lun 6 Nov 2017 - 12:21
hello, it's me :faye:
non en vrai, ils sont russes, en même année et ils étudient les runes ensemble, forcément ils se sont croisés et remarqués
non en vrai, ils sont russes, en même année et ils étudient les runes ensemble, forcément ils se sont croisés et remarqués
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Lun 6 Nov 2017 - 14:45
j'allais justement t'envoyer un mp pour te demander un lien.
donc, j'te l'envoie avec peut-être une idée.
donc, j'te l'envoie avec peut-être une idée.
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Lun 6 Nov 2017 - 14:47
viens donc, c'est l'heure de jouer aux poupées russes
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Sam 11 Nov 2017 - 18:19
Je veux bien un lien!
Elles sont dans la même maison et ont le même âge!
Elles sont dans la même maison et ont le même âge!
- InvitéInvité
Re: memento mori. (lou)
Sam 11 Nov 2017 - 19:33
avec plaisir.
je vais aller lire ta fiche, pour trouver un petit quelque chose.
j'reviendrai vers toi.
je vais aller lire ta fiche, pour trouver un petit quelque chose.
j'reviendrai vers toi.
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