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it's half past sadness time (samwell)
Dim 28 Jan 2018 - 21:09
ZEPHYR & SAMWELL
chaque jour c’est un peu la même chose. les tambours n’ont de cesse de raisonner dans ma tête. ils frappent la mesure de la destruction qui prend de la vitesse. la réparation de tout ce qui a été brisé est depuis longtemps devenue inenvisageable. et pourtant il ose l’ultime parjure puisqu’il revient. papa. je n’ai aucune envie de te voir, vois-tu. c’était plus facile de penser que tu t’étais effondré dans un coin. que t’avais crevé d’une attaque cardiaque au côté d’une bimbo superficielle. t’as préféré l’entre-jambe de stupides créatures, la beuverie et une vie dissolue à la stabilité du cœur. grand bien t’en fasse. alors pourquoi tu écris aujourd’hui ? la boucle du calvaire est éternelle. les problèmes finiront toujours par recommencer. seulement…blesse-moi un million de fois et je survivrais peut-être, mais ne la touche surtout pas. ne reviens pas vers elle. laisse-la en dehors de tout ça. je te hais.
c’est la tête pleine d’idées troubles et qui s’entrechoquent que je me lève pour manger un petit bout avant de me trainer en cours, les yeux encore remplis de la fatigue engendrée par l’insomnie de la veille. il paraît qu’il faut manger ; que c’est ce que les gens font quand ils tiennent à rester en vie. moi trop souvent j’oublie. l’épuisement prend le pas sur l’appétit et je me retrouve à oublier de me nourrir. le rythme se dérègle et devient même inexistant certains jours. la sensation d’appétit disparaît puis revient. elle joue avec mes nerfs comme le monde entier ces temps-ci. toujours est-il qu’apparemment les gens s’inquiètent quand je ne mange pas. samwell le premier. faut dire qu’il serait capable de s’inquiéter parce que j’attrape un rhume parfois. mais ça c’est une toute autre histoire. je vois d’ailleurs sa tignasse brune émerger au milieu de la masse informe constituée par les autres summerbees attablés. je trottine jusqu’à lui. enthousiasme feint dans le pas. légèreté qui fait mal. et puis j’y ajoute un sourire. il ne faut pas que les gens sachent. pas même lui. je ne veux pas m’effondrer une fois de plus.
une fois à son niveau je me penche au-dessus de lui pour lui coller un bisou sur la joue droite. sammy ! j’arrive encore à feindre la joie malgré mes poings serrés et mes ongles qui viennent griffer l’intérieur de mes paumes. c’est pour ne pas craquer, et je sais que je peux y arriver. enfin peut-être. c’est toujours plus difficile avec sam puisqu’il n’a aucun mal à lire en moi comme dans un livre ouvert. je saisis une tranche de pain que je grignote d’un air distrait, histoire qu’il ne me reproche pas de ne rien avaler de bon matin. qu’est-ce que tu manges ? je vois bien de quoi il se nourrit là tout de suite, mais toutes les questions sont bonnes pour détourner l’attention de moi. je ne veux pas qu’il remarque la fatigue tatouée sous mes yeux sous forme de poches et mon air crispé. t’as beaucoup de cours aujourd’hui ? j’espère que ça passera. si je flanche je suis perdue. je sais très bien que je ne saurais pas m’arrêter.
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Re: it's half past sadness time (samwell)
Lun 29 Jan 2018 - 15:16
Tu as dormi comme un vrai bébé, impossible de te réveiller en pleine nuit même si une fanfare se met à séjourner dans ta chambre, tu serais sûrement resté dans ton sommeil à rêver de choses merveilleuses comme l’obtention de ton diplôme par exemple. Aller étudier les dragons et donner ta propre vie pour ces créatures majestueuses et à ton humble avis entièrement absolu te demandant encore pourquoi elle ne domine encore pas l’univers. La chaleur de leurs flammes te réchauffe le cœur à chaque fois et cette passion envahissante fait de toi un homme meilleur chaque jour. Tu avais le sourire devant ton bol de céréale et ton verre de jus de citrouille alors que les élèves de ta maison sont déjà bouillant à cette heure de la journée, il faut dire que dans cette maison, c’est la joie à coup sûr. Tu es heureux d’être parmi ce genre de personnes absolument hors du commun, notamment ta meilleure amie avec qui tu passes pratiquement chaque seconde quand tu n’es pas avec Prim’. D’ailleurs, elle devrait bientôt arriver avec son sourire d’habitude à te balancer une bêtise à la figure pour terminer sur un fou rire d’une heure à s’étouffer avec ces céréales. Certains aux autres tables n’arrivaient pas à garder la bonne humeur, sûrement une mauvaise nuit ou le fait d’aller en cours juste après, il est vrai que pour certains la période d’examens n’est pas terminé. Tu prends une gorgée de ta boisson avant de plonger dans un bouquin pour te réveiller, c’est une manière comme une autre de pratiquer. Tu aimes les histoires de meurtres avec des policiers sur le coup prêts à ne pas dormir une seule seconde tant que l’assassin n’est pas sous les verrous. Tu pourrais en lire pendant des heures et des heures, tu as même hésité à devenir Auror, mais l’amour des créatures magiques est bien trop fort pour changer d’avis.
Enfin, tu vois Zeph’ qui trottine vers toi gracieusement, et vient poser sur ta joue un baiser humide avant de se poser près de toi pour commencer à déjeuner, seulement, tu connais la jeune femme depuis que tu es limite un enfant et tu sais parfaitement quand quelque chose ne va pas. La semaine dernière, elle avait déjà cette expression, mais tu pensais qu’elle allait trouver un moyen d’aller mieux sûrement à cause de la fatigue et des cours, mais apparemment, tu es dans le faux. « Des céréales… » Tu lèves légèrement un sourcil, sa technique pour détourner l’attention est complètement nulle, dans une autre situation, tu serais déjà là à rire pour te moquer d’elle avec gentillesse, mais dans cette situation, tu n’as plus tellement envie de rire et tu sais que ça n’a rien à voir avec le fait que ce soit le matin. Zephyr est absolument toujours de bonne humeur et surtout le matin au réveil donc tu ne comprends clairement pas ce qu’il se passe. « T'as beaucoup de cours aujourd’hui ? » Tu lâches alors ta cuillère avant de t’approcher légèrement de la jeune femme avec un air interrogateur avant de hausser légèrement les épaules pour faire comprendre à la jeune femme que tu n’es pas dupe. « J’ai un cours de, réconforter ma meilleure amie, dans quelques minutes. Tu connais ? » L’une des matières les plus compliqué quand on ne sait même pas ce qu’il se passe et qu’une certaine personne essaie de cacher la cause de son désarroi. Tu soupir légèrement et pose une main chaude sur celle de Zeph’. Tu sais tout d’elle, vous avez tellement d’années à jouer ensemble, à pleurer et rire tout les deux et à partager absolument tout vos secrets. Ton rôle de meilleur pote est clair, tu dois faire disparaître cette tristesse de son visage et plus vite que ça même si tu dois te rendre ridicule pour y arriver. « Dis moi tout petite licorne » Tu lui fais un beau sourire et enchaîne pour qu’elle aussi puisse trouver la voie d’un sourire sincère. « Et j’en ai déjà vu, donc je sais qu’elles existent ».
Si tu dois même ne pas aller en cours pour savoir ce qu’il se passe, tu es prêt à le faire et la jeune femme le sait très bien, tu es ce genre de personne qui ne peut absolument pas se concentrer quand une personne qu’il aime ne va pas bien. Et même si tu es la personne de l’école à ne jamais sécher un seul cours, pour elle tu peux le faire sans aucune hésitation. Tu laisses un moment le souci concernant ta famille de côté et tu te penches sur celui de Zeph’, tu sais bien qu’elle va te le dire, elle finit toujours par le faire. Tu vas tenir ton rôle de grand frère comme il se doit.
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