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Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Jeu 15 Fév 2018 - 23:13
« Hey ! Tu ne peux pas faire attention ? » Une voix nasillarde te sort de ta torpeur et tu tournes légèrement la tête vers la personne que viens de t’interpeller dans le couloir. « Quoi ? » Tu regardes la blonde qui lève les yeux au ciel et pointe du doigt les affaires que t'es en train de piétiner. « Oh ! » t’exclames-tu en faisant un petit saut de cabri sur le côté, l’air confus. « J’suis vraiment désolé, je … Je n’ai pas fait attention » chuchotes-tu avant de te pincer les lèvres et lui faire un léger signe de la main en guise d’excuses. Bon sang, mais où as-tu la tête Prim' ? Depuis quelques jours, tu es une vraie tête en l’air ! Ce n'est quand même pas à cause de ton yankee ? Si ? Ah … oui, c’est vrai. « C’est un rencard ». Ses derniers mots n’arrêtaient pas de tourner en boucle dans ta tête depuis qu’il t’avait quitté devant la porte de ton cours. Et depuis, tu n’avais pas cessé d’y penser. Mais que voulait-il dire par là ? Était-ce vraiment un rendez-vous galant ou ... autre chose ? Tu grimaces à cette idée et tes joues s’enflamment. Merlin ! Mais dans quoi tu t’es fourrée ?
Tu continues à marcher un long moment – des nœuds plein le ventre – avant de prendre la direction du domaine. Une fois arrivée là-bas, tu sers fermement ton sac à dos entre tes doigts glacés et tu transplanes en un clin d’œil jusqu’au lieu de ton rendez-vous : The Winter Wonderland. Il est un peu moins de 18h, et la plus grande fête foraine moldue de Londres bat son plein dans le Hyde Park. L’endroit est noir de monde. Tu vois des familles et des couples déambuler parmi les manèges, des groupes d’amis s’empiffrer de confiseries, des grands-parents courir après leurs petits-enfants et même des gamins rirent aux éclats ! L’ambiance est particulièrement festive ici, malgré le froid, et tu sens déjà la musique vibrer dans tout ton corps lorsque tu remarques enfin l’entrée du parc qui semble embouteillée. Tu t’approches prudemment, un sourire enfantin au bout des lèvres, tout en balayant les alentours du regard. Aucun signe de Sam. Vous vous étiez pourtant dit rendez-vous à 18h devant Hyde Park ….
Tu te mordilles la lèvre inférieure et fait le tour sur toi-même avant de froncer les sourcils. Bon, puisqu’il n’est pas encore arrivé, peut être que tu pourrais utiliser l’appareil photo que t’a donné ton frère ? Gero avait insisté pour que tu prennes son gadget moldu, alors autant s’en servir, nan ? Tu fais glisser ton sac sur tes épaules et attrapes le petit boîtier avant de mitrailler tout ce qui se trouve devant toi. En l’espace d’une minute ou deux, tu as déjà capturé un petit stand de confiseries moldues, un joli carrousel en bois, un grand stand de tir rouge, une patinoire où tombent tous ceux qui osent s’y aventurer, des manèges à sensation forte, un palais des glaces et un train fantôme où sort un petit groupe de filles en pleurs. Tu penches la tête sur le côté et retiens un léger rire en voyant leurs têtes déconfites. Rhaaa, ces moldus ! Un rien leur fait peur, c’est dingue …
Tu ranges rapidement ton appareil photo là où tu l’as trouvé et pars en direction de l’entrée où tu vas acheter deux pass – en attendant Samwell. Arrivée à la caisse principale, un gros moldu à la moustache impressionnante te fait un large sourire – avant de te demander ce que tu veux. « Deux pass s’il-vous plaît » Lui réponds-tu, un peu gênée. « Deux ? » Il te regarde une seconde avant de jeter un coup d’œil derrière-toi et d’hausser les épaules. Quoi, y’a un problème ? Tu arques un sourcil – et ignore le rouge qui monte rapidement à tes joues – cependant que tu affirmes (un peu) sèchement : « Oui, deux ». « Ok, ça fera 56 GBP s’il vous plaît » dit-il avant de tendre la main et renifler bruyamment derrière sa vitre. Tu le regardes de biais, sors l’argent de la poche de ton jean et lui tend du bout des doigts afin d’éviter tout contact. Bon sang, heureusement que j’ai pris de l’argent moldu avant de partir … penses-tu tout en laissant glisser la monnaie dans sa main calleuse. « Merci et à bientôt ! » Marmonne le gros bonhomme avant que tu n’attrapes les deux pass et t’enfuiesen courantvers les buissons qui bordent l’entrée du parc. Argh, ce moldu était vraiment (trop) bizarre …
Tu secoues légèrement la tête, accroches rapidement un pass à ta ceinture et va t’asseoir sur le petit muret qui se trouve en face de toi. « Bon, qu’est-ce que tu fabriques le yankee ? » murmures-tu en regardant les passants aller et venir dans le parc.
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Ven 16 Fév 2018 - 16:21
Tu n’as pas l’habitude de sortir avec quelqu’un le week-end, c’est plutôt pour toi l’occasion d’aller te perdre dans la nature pour dessiner quelques croquis ou encore prendre l’air, seul, sans personne pour passer le temps avec toi. C’est par choix, en fait, malgré le fait que tu sois un homme sociable, qui sait comment se faire des amis et multiplier les rencontres, tu aimes être seul plus que personne. Le silence et le calme te fascine depuis ta plus tendre enfance et tu ne comprends pas ceux qui n’arrives pas à rester seul la moindre minute. Peut-être que tout le monde n’a pas la même vision, encore heureux, tu as envie de dire, ça serait triste que la population soit entièrement d’accord avec tout ce que pense Samwell Hamilton, futur dragonologiste de renom. Du moins, c’est ce que tu aimerais, pas être célèbre, mais apporter des réponses à toutes les questions que le monde animal encore aujourd’hui se posent. C’est un rêve. Aujourd’hui, tu as un rencard, oui, c’est comme ça qu’on dit, quand deux personnes se retrouvent dans un endroit possible pour passer le temps ensemble, et quand minimum, l’une des deux personnes ne sait pas qualifier ce genre de journée. C’est toi, peut-être même qu’elle aussi se pose des questions, c’est une chose impossible à savoir à moins de lui demander, chose que tu ne risques pas de faire. Depuis le moment que tu as passé avec ton amie à la bibliothèque et dans ce couloir, tu n’arrives pas à te sortir la jeune femme de ton esprit, elle occupe le plus souvent tes pensées et ton cœur s’emballe presque au même moment. Une envie dingue de la voir, de la regarder sourire et de savoir qu’elle va bien. Qu’elle est heureuse. Des choses simples, pourtant tu as l’impression que tout devient plus compliqué d’un coup concernant la jeune blonde que tu dois retrouver dans un petit moment. Tu as réellement mentionné le terme de rencard, ce n’est vraiment pas une blague et la jeune femme a donc entendu tous ces mots dans l’ordre. Tu ne sais même pas quelle tête elle a faite, même pas ce qu’elle peut en penser ou ce que toi-même, tu donnes comme signification à tout ça. La jeune femme te plaît, tu le sais, c’est évident, mais tu ne peux pas parler d’amour. Si ? Tu ne sais pas, c’est un peu tôt, mais pourtant… Pourtant, tu ne peux plus arrêter de penser à elle.
Tu ouvres les yeux doucement, lèves le buste en posant une main sur ton visage, tu ne sais pas depuis combien de temps, tu te trouves dans un sommeil profond, mais, tu ne vas pas tarder à le savoir. Tes yeux se posent sur le réveil à ta gauche et d’un seul coup, tu te retrouves sur tes jambes. 18h05 « Merde ! » Quelle bonne idée de faire une sieste et de ne surtout pas mettre de réveil, la veille, tu étais dans une taverne avec ton ami Tobias, tu as sûrement beaucoup bu et tu pensais pouvoir récupérer avant de retrouver Primerose au lieu de rendez-vous. Tu vas bien et tu sais que tu as réussi à te reposer, mais tu es grave en retard et pas du tout prêt, attrapant une brosse à dents d’une main, un pantalon de l’autre. Tu tombes à cause d’un pull étendu au sol dans la précipitions appartenant à ta nouvelle colocataire et te relèvent aussitôt en ronchonnant presque comme un enfant. « Mais ce n'est pas vrai ! » De très mauvaises humeurs, alors que c’est entièrement ta faute. Tu rinces le dentifrice et attrapes une chemise dans ton armoire, tu fais ton possible sans vraiment t’en rendre compte pour être le plus beau possible aux yeux de la jeune femme. L’instant d’après, tu transplanes et te retrouves au lieu de rendez-vous loin de la vue des non-majs. Tu arrives sur la grande place et regardes autour de toi alors que tu aperçois la jeune femme de dos, tu arrives à sa hauteur et pose une main sur son épaule. « Je peux tout expliquer ! » La blondinette se retourne. « Ah… Pardon. » Ce n’est pas du tout Primerose et elle fait une drôle de tête au moment où tu poses sa main sur elle, dans la précipitation, tu n’arrives même pas à reconnaître la personne que tu recherches. C’est alors, que tu l’aperçois sur un petit muret, à t’attendre, tu es un imbécile Sammy. Faire attendre une demoiselle, c’est impardonnable. Pourtant, d’habitude, tu es quelqu’un de vraiment ponctuel, que se soit en cours, avec ta famille ou pendant une journée avec des amis. Ce n’est pas le moment pour faire n’importe quoi, tu vas devoir te rattraper et vite.
Tu arrives à grande vitesse et attrapes la main de la jeune femme avant de l’emporter avec toi en direction de l’entrée, oubliant totalement d’aller à la billetterie, il faut croire qu’aujourd’hui le cerveau n’arrive pas bien à se connecter avec le reste de ton esprit. « Primerose, je suis désolé. » Tu ne regardes pas la jeune femme dans les yeux, enfin, vous arrivez à destination et tu peux souffler un instant. « C’est pleins de non-majs. » Une chose pas si étonnante que ça quand tu y penses une seconde, mais tu ne peux pas t’empêcher de le préciser quand même. Tu tournes le visage vers Primerose et la regardes dans les yeux, tu vois enfin la façon dont elle est habillée, coiffée ou même maquillée, très légèrement. Whoua. « Tu es magnifique. » Bouhaaa ! Qu’est-ce que tu dis imbécile ! C'est pas parce que tu le penses, que tu dois le dire ! Tu ouvres de grands yeux et détourne directement le regard en comprenant que les mots sont sorties seuls avant même que tu ne puisse le décider par toi même. Ok. Tout va bien Sammy. Tu es tellement dans la précipitation, dans le remords d’être arrivé en retard, que tu n’as même plus conscience que tu tiens encore sa main à l’intérieur de la tienne. Sa main est douce et chaude, Primerose est encore plus belle que dans tes souvenirs.
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Mar 27 Fév 2018 - 1:08
Une minute s’écoule, puis deux, puis trois … Mais toujours pas de yankee à l’horizon. Nom d’un boursouf, a-t-il oublié votre rendez-vous ? Tu te mordilles la lèvre inférieure en te demandant si ce n’est pas plutôt toi qui as fait une boulette. Après tout, tu as peut-être tout compris de travers ? Ou peut-être même que tu lui as mal expliqué comment te rejoindre à la fête ? Rhaaa, c’est pas vrai ! Ta bouche se tord en unevilainegrimace tandis qu’une bouffée de panique te submerge. Et si Samwell ne venait pas ? Et si tu te retrouvais toute seule ici, à Londres, parmi toute cette foule pleine de moldus ? Oh non, non, non … Tu sers les dents et te relèves machinalement avant de faire les cent pas – histoire de te calmer un peu – lorsqu’une main attrape la tienne et t’attire vers elle. « Mais qu’est-ce que … » Tu t’apprêtes à sommer l’inconnu de te lâcher lorsque tu reconnais l’épaisse tignasse brune qui se mouve devant toi. « Samwell ? » Demandes-tu, bouche bée, alors que tu lui emboîtesrapidementle pas.
Le summerbee te tiens fermement par la main et tu le suis sans broncher lorsqu’au bout d’un moment, il te dit – sans prendre la peine de s’arrêter ou te regarder – qu’il est désolé. « Quoi ? » t’exclames-tu, les yeux ronds comme deux soucoupes, avant de froncer le nez. Mais qu’est-ce qui lui prend à la fin ? Pourquoi se presse-t-il comment ça ? Y’a le feu au lac ? Tu n’as pas le temps de lui poser la question que vous passez déjà les barrières de l’entrée. « Sam … » tu tires légèrement sur sa main, histoire de le ralentir un peu, mais le yankee ne termine sa course que lorsque vous atteignez les premiers stands qui jonchent l’entrée du parc. « C’est pleins de non-majs » dit-il en balayant rapidement la foule du regard. Tu limites un instant et hausses les épaules avant d’ajouter : « Normal, c’est l’une des plus grosses fêtes foraines de Londres ». Tu penches la tête sur le côté et regardes intensément ton ami lorsqu’il daigne enfin te regarder à son tour.
Vous vous contemplez quelques secondes en silence et tu commences à te sentir légèrement mal à l’aise lorsque Sam – qui ne t’a toujours pas lâché du regard – te sors un « Tu es magnifique » qui te fait perdre tes moyens. Whouaw ! Comme ça, d’entrée de jeu ? Un rire étranglépar la gênes’échappe de tes lèvres pleines tandis que tes joues s’embrasent instantanément – sans que tu ne puisses rien y faire. « Oh, euh … merci » finis-tu par bredouiller avant de baisser la tête et passer ta main libre sur ta nuque. Ta main libre ? Wait. Tu regardes ta main gauche et t’aperçois qu’elle est toujours dans celle du Yankee. Oh Merlin, c’est terriblement gênant ! Tu te mordsrudementl’intérieur des joues – afin de ne pas hurler comme une cinglée – et piques à nouveau un fard. Nom d’un troll, ça commence bien …
Tu secoues légèrement la tête afin de remettre les idées en place et récupères doucement ta main avant de plonger ton regard dans le sien. « Je pensais que tu n’allais pas venir … » lui dis-tu un peu sèchement avant de récupérer son pass et de lui fourrer dans la poche de sa veste. « Qu’est-ce que tu fichais ? Pourquoi t’es si en retard ? » tu n’attends pas sa réponse et passe un bras sous le sien avant de l’entraîner avec toi dans le parc, au beau milieu des stands. Maintenant que vous êtes ici, ensemble, il est grand temps de profiter de cette "petite" fête !
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Jeu 1 Mar 2018 - 16:30
Une fois sur place, tu n’arrives pas à bien comprendre ce que la jeune femme veut te dire pendant une grande première partie, tu avait bien trop d’adrénaline après ce retard impossible à prévoir et tu ne peux décidément pas lui sortir ce genre d’excuse même si ça reste la vérité. Elle prononce ton nom, mais tu ne fais pas attention, tu es bien décidé à arriver dans le parc le plus rapidement possible avec pour seul objectif de lui changer les idées, qu’elle puisse oublier que ce rendez-vous commence très mal. Ce rendez-vous ? Ces quelques mots ne te dérangent pas, pourtant, tu ne sais pas tellement pourquoi, mais tu as l’impression d’être mal à l’aise avec cette simple petite phrase de trois mots. Il ne faut pas y penser pour le moment Sammy, tu as une belle soirée devant toi avec une personne que tu apprécies beaucoup sans personne pour venir gâcher tout ça, en fait, tu serais la seule personne capable de tout envoyer dans les orties. Elle te dit merci et tu hausses légèrement les épaules, en fait, tu n’as jamais eu besoin d’aucun merci, c’est simplement ce que tu penses. Ce que tu ne risques pas de vouloir faire un seul instant. Tu fais un peu trop de choses pour te faire pardonner, à commencer par dire ce que tu penses sans aucun philtre, alors que tu viens directement de lui balancer au visage à quel point tu trouves qu’elle est belle en cet instant. Elle détourne les yeux un moment, tu reprends tes esprits alors que le temps n’est plus un ennemi, elle récupère sa main et c’est seulement à ce moment-là que tu prends conscience de ce qu’il se passe. Tu attrapes ta nuque avec la main droite en souriant légèrement. « Pardon… » En fait, c’est une façon de t’excuser pour tout ce qu’il vient de se passer. « Et merci… Pour la place. » Tu viens de le voir, elle pense vraiment à tout.
« Je pensais que tu n’allais pas venir … » Tu regardes la jeune femme dans les yeux sans dire un seul mot dans un premier temps, tu n’avais pas pensé une seconde qu’elle pourrait se mettre à penser ce genre de choses. Ça n’a aucun sens et tu ne comprends pas. Tu mets une petite tape sur son nez en fronçons légèrement les sourcils, avant de lui sourire tendrement en enchaînant avec une voix douce, mais aussi solide. « Comment pourrais-je ne pas venir, alors qu’il est question de passer du temps avec toi ». Tu dis ça avec tellement de naturel, il est tellement évident que tu ne pourrais pas louper une seule journée en compagnie de Primerose… Hein ?! Ce n'est peut-être pas normal comme façon de penser. Tu lèves un sourcil alors que cette idée traverse ton esprit, heureusement que tu as la peau qui ne prend pas de couleurs facilement, sinon tu serais sûrement rouge du visage. Arrête de penser à ce genre de choses ! « Qu’est-ce que tu fichais ? Pourquoi t’es si en retard ? » Tu n’as plus le droit de fuir, en fait, tu n’as tout simplement pas envie de le faire. « Je me suis endormi… » Tu poses une main ferme sur ton visage comme pour montrer que tu n’as aucune excuse réellement valable et que le pire dans tout ça, c’est que tu as vraiment trouvé le sommeil sans penser à mettre un réveil. Connaissant la jeune femme, ça va sûrement la faire sourire, sauf si elle est de mauvaise humeur. Elle attrape ton bras cependant et t’attire dans le parc. La soirée peut commencer.
Tu observes les alentours, le nombre de choix ne cesse d’augmenter alors qu’une armée d’enfants passe devant vous en braillant n’importe comment, apparemment ce parc d’attractions fait aussi office de Zoo. Tu arrêtes la marche près d’un stand de tir, un homme barbu mets en évidence un fusil à plomb. « Tentez votre chance ! » Tu libères doucement ton bras de l’emprise de la jeune femme et attrapes l’arme comme un vrai débutant en accordant un regard complice à Primerose. « Je sais absolument ce que je fais. Regarde le professionnel. » Tu ne sais pas du tout ce que tu fais, c’est quoi une crosse déjà ?! Tu appuies légèrement l’outil contre ton épaule droite et vises le ballon à plusieurs mettre qui à l’aide d’un peu d’air arrive à se déplacer en zigzague. Tu as le droit à trois coups d’après l’affiche, c’est quand même pas un ballon qui va te mettre en échec quand même. Tu laisses ton souffle se vider et tires une première fois, rien. Tu lèves un sourcil, regardes l’homme du stand qui te fait un beau sourire, une beau sourire que tu arrives à déchiffrer comme un Si tu veux impressionner la demoiselle, fait de la danse classique. Tu appuies sur la détente une nouvelle fois, il ne se passe absolument rien. Tu relèves la tête et regardes la jeune femme. « Je ne com.. » Ton doigt appuie tout seul sur la détente alors que tu regardes Primerose, le ballon explose. « Félicitation Monsieur ! Voici votre prix ! » Tu gardes l’arme une seconde dans les mains et regardes le barbu sans pouvoir prononcer un seul mot, il vient de se passer quoi là au juste ?! Tu attrapes la récompense et remercies d’un mouvement de tête l’homme avant de te retourner vers la jeune femme.
Tu déposes la petite peluche représentant un Panda dans ses mains et lui accorde un beau sourire sans pour autant la lâcher des yeux. « C’est pour toi… » Tu essaies de ne pas être mal à l’aise et tu y arrives plutôt bien, l’habitude de lui faire des compliments, des cadeaux ou encore d’être gentil avec elle commence à devenir naturel. Tu attrapes une nouvelle fois son bras, tu viens de voir l’homme de ta vie et ne peux pas attendre une seconde en plus avant d’aller à sa rencontre. Tu regardes l’homme en question, en fait, c’est un vendeur de glaces et tous les vendeurs de sucreries ou de desserts sont tes amoureux sans même le savoir. « Un cornet à la vanille s’il vous plaît. » Tu regardes Primerose. « Tu veux quelque chose ? C’est moi qui offre Blondinette. » Tu souris sincèrement et attrapes ce que vient de te préparer le glacier alors que tu fouilles tes poches à la recherche d’argent mordu, tu en as toujours sur toi.
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Mar 6 Mar 2018 - 2:19
Tes doigts s’enroulent autour de son bras et tu t’agrippes à lui lorsqu’il daigne enfin te répondre. « Je me suis endormi … » T’explique-t-il avant de plaquer sa main sur son visage – comme si cette dernière pouvait le cacher, hm. « Endormi ? » Tu amorces un léger mouvement de recul – histoire de voir s’il ne se fout pas de toi – lorsque tu remarques son petit air penaud. Oh, d’accord … Vu sa tête, il est sérieux et il s’en veut. Vraiment. « Ah ! Ok … Donc ceci explique cela » Marmonnes-tu dans ton écharpe avant de te pincer les lèvres pour mieux t’empêcher de rire. Mais par Merlin tout-puissant, qui peut s’endormir juste avant un rencard, hein ? Qui ? Enfin un rencard … Un rendez-vous ! Non, une sortie ? Bref. Qui peut s’endormir comme ça, en plein après-midi ? Tu arques un sourcil – plutôt dubitative – mais ne prends pas la peine de lui demander davantage d’explications. Tu vois bien qu’il est assez gêné comme ça, le pauvre …
Bras dessus, bras dessous, collés l’un à l’autrecomme de parfaits inséparables, vous arpentez tranquillement les allées du parc qui semblent déborder de vie. Ici et là, les gens s’amusent et profitent de la fête foraine qui réchauffe à coup sûr leurs cœurs rafraichis par l’hiver. Des sourires sont plaqués sur tous les visages, les enfants courent en laissant trainer des ballons derrière eux, les amoureux se partagent des pommes d’amour et les parents regardent leurs progénitures d’un air émerveillé tandis que ces derniers s’envolent sur des manèges qui les font tournoyer tout là-haut, dans l’immense ciel étoilé. Aaaah, The Winter Wonderland ! Ton cœur se gonfle dans ta poitrine – tant cette fête te transporte et te comble de bonheur – et tu ne peux t’empêcher de jeter un rapide coup d’œil à Samwell qui semble tout aussi émerveillé que toi. Par Merlin, si vos amis étaient là, ils vous prendraient à coup sûr pour deux gamins perdus au pays des bisounours …
Tes yeux papillonnent de stands en stands et tu ne sais pas où donner de la tête lorsqu’un homme au stand de tir vous interpelle. « Tentez votre chance ! » S’écrit-il tandis que Samwell se libère de ton emprise et s’avance pour attraper la carabine. « Je sais absolument ce que je fais. Regarde le professionnel » dit-il, l’airun peu tropconfiant, avant de t’adresser un regard complice et de viser les ballons qui semblent danser dans leurs petites cages de fortunes. Ouais, ouais, c’est ce qu’on va voir … Tu regardes ton ami ajuster l’arme sur son épaule et te mords l’intérieur des joues – afin de ne pas rigoler trop fort – lorsqu’il rate sa cible pour la première fois. Oups. Le barbu échange un regard entendu avec Samwell et finit par te faire un léger clin d’œil. Pense-t-il que Sam n’arrivera pas à éclater un seul ballon ? Tu regardes ton ami et te penches sur le côté pour mieux l’observer lorsqu’il rate à nouveau sa cible. Aie … Tu grimaces et t’apprêtes à encourager Sam lorsque ce dernier relève la tête. « Je ne com ... » « Whouaw ! » T’exclames-tu alors que ballon explose sous tes yeux. « Félicitation Monsieur ! Voici votre prix ! » S’écrit le gros bonhomme avant de tendre une peluche à Samwell.
« Ok, je dois bien admettre que tu sais ce que tu fais ! » Avoues-tu (un large sourire aux lèvres) tandis que le summerbee se tourne vers toi et glisses un petit panda dans tes bras. « C’est pour toi … » Dit-il avant d’attraper ton bras et de t’entraîner à nouveau à ses côtés dans les allées bondées du parc. « Merci monsieur le tireur d’élite. Je l’adore ! Il est trop mignon » Le remercies-tu au bout d’un moment, les joues légèrement rosies par cette délicate attention – qui peut paraître insignifiante pour certains, mais qui pour toi veut dire beaucoup.
Vous continuez à déambuler le long des stands quand Samwell te quitte à nouveau pour se précipiter vers une petite camionnette rose qui semble vendre toutes sortes de glaces et confiseries. « Un cornet à la vanille s’il vous plaît » demande-t-il à l’homme qui se tient à côté de la machine. « Tu veux quelque chose ? C’est moi qui offre Blondinette ». Il se tourne vers toi en fouillant dans ses poches et tu ne peux t’empêcher de sourire. Sacré Sam … Tu regardes rapidement les parfums qui sont affichés sur la petite carte en ardoise et opines du chef avant de te tourner vers le propriétaire du stand. « Oui euh … Un cornet à la pistache s’il vous plaît ». Sam récupère sa glace et tend la monnaie moldue qu’il vient de récupérer du fond de sa poche quand le Monsieur te tend à ton tour ta glace. « Merci, au revoir ».
Tu te tournes vers Sam et l’entraînes avec toi près d’un buisson avant de lui tendre ton cornet. « Tiens moi ça une seconde s’il te plaît » Lui demandes-tu avant de sortir discrètement ta baguette et de la pointer sur la peluche. « Reducio » Murmures-tu alors que le panda rétréci à vue d’œil dans la paume ta main. « Voilà, ce sera plus pratique pour se balader » Dis-tu en glissant la minuscule peluche dans ton sac. Tu récupères ton cornet et lèches la glace qui a déjà commencé à fondre avant de regarder Sam. « Et maintenant le yankee, on fait quoi ? » Lui demandes-tu, les yeux pétillants de malice. « Le train fantôme, le palais des glaces, la patinoire ? T’as envie de quoi ? ».
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Mer 7 Mar 2018 - 9:25
Tu avais l’impression d’être dans un océan de diamant en cet instant même alors que les lumières commencent à jouer devant vous, pourtant la plus belle des pierres précieuses est blonde et elle se trouve en ce moment même juste à côté de toi. Ses yeux scintillent, les tiens aussi, et vous avancez en vous fondant dans la population alors que le rêve est tout autour prêt à prendre possession de vote corps, pour vous changer à nouveau en enfants. Elle veut le dissimuler, mais le fait vraiment mal, tu préfères que ce genre de chose fasse sourire la jeune femme plutôt que de lui enlever l’envie de passer la soirée avec toi. Elle a beaucoup d’humour, tout comme toi, et c’est d’ailleurs l’une des raisons que vous êtes là aujourd’hui après plusieurs mois à passer presque chacune de vos journées ensemble. Il semblerait même que Naïa et Niamh arrivent de moins en moins à passer du temps avec toi à l’appartement, tu mets souvent ça sur le compte des devoirs et des révisions, mais elles savent que c’est pour retrouver ton amie. Même si tu as un doute sur le fait qu’on trouve des excuses pour retrouver une simple amie, peut-être qu’autre chose qui n’était pas là hier vient prendre place petite à petit. Ce que tu peux voir en cet instant est tout simplement merveilleux, tu risques de venir plus souvent, d’y emmener ta sœur, ta mère et pourquoi pas tes meilleurs amis. Le petit Ayden serait sûrement dingue dans ce genre d’espace à toucher à tout et capable de créer un sourire plus intense que celui qu’il maîtrise à la perfection.
Tout se passe bien au stand de tir, il faut surtout avouer que tu as une chance pas possible et que le ballon en lui-même a eu pitié de toi se suicidant par la même occasion pour te laisser l’occasion d’offrir quelque chose à la jeune femme. Peut-être même qu’elle lui donnera un nom à ce petit panda, tu as déjà offert ce genre de peluche à quelqu’un ? Ta sœur. Ça ne compte pas. Du coup, non, personne. Ce n’est pas normal. Et puis c’est quoi ces picotements ? Il n’était pas là avant. « Merci monsieur le tireur d’élite. Je l’adore ! Il est trop mignon » Tu rigoles un instant, si tu étais réellement tireur d’élite, l’armée pour laquelle tu servirais aurait du souci à se faire, à part toucher un oiseau sans le faire exprès, tu ne ferrais pas grand chose. Par choix aussi, enlever une vie pour toi, c’est absolument impossible. « Ce n’est rien, blondinette. » Tu aimes lui donner ce surnom de plus en plus, après tout, elle te nomme le yankee, il fallait bien compenser avec quelque chose, et puis ça lui va si bien, il faut dire.
Alors que tu attrapes la glace à la vanille en déposant l’argent dans la main de l’homme en question, la jeune femme à tes côtés vient de choisir à son tour, tu en apprends à chaque fois un peu plus sur elle. Donc, elle aime la pistache. Tu remercies le glacier avec un bref mouvement du visage et te laisse entraîner par Primerose qui pour pouvoir utiliser la magie se mets un instant à l’écart de la vue des non-majs. Tu attrapes sa glace pendant qu’elle range sa peluche. « Je risque de tout manger, si tu ne fais pas vite. » Tu baisses la tête et souris un instant, sûrement qu’elle soit en faire de même, après tout, il est tellement simple de vous comprendre. « Et maintenant le yankee, on fait quoi ? » Tu hausses les épaules alors qu’elle récupère sa glace, c’est vrai que tu n’as pas du tout réfléchis à la question, mais il ne manque pas d’activité par ici donc ça devrait le faire sans trop de problèmes, du moment que vous êtes ensembles. « Le train fantôme, c'est une bonne idée. » Tu acquises légèrement et lui colle ta glace sur le nez doucement un bref instant en rigolant. « Fais attention, tu as un truc sur le nez. » Tu recules d’un pas pour ne pas te prendre le retour de flamme avec un léger sourire, les yeux pétillants, dans ce genre de moment, tu oublies tout ce qui ne va pas dans ta vie, que se soient les soucis en Amérique ou même ceux à l’école. Il n’y a qu’elle et toi ce soir.
Une fois devant l’entrée du train fantôme, tu regardes attentivement la pancarte et rigole en haussant les épaules, tu commences à avancer suivis par la jeune femme pour prendre place attendant que l’homme referme la sécurité sur vos jambes. « Je suis certains que ça ne fait même pas peur. » Tu regardes Primerose avec un sourire pleins de fierté, ce n’est pas une attraction qui va t’effrayer, toi le futur éleveur de dragons. Il va en falloir plus que ça. L’attraction commence, vous entrez dans une place sombre sans aucun moyen de pouvoir se repérer et là un début de peur commence à arriver, d’accord, t’aurais peut-être pas du faire le malin. Un squelette hurlant apparaît de l’obscurité juste devant vous et tu attrapes la main de la jeune femme instinctivement. « Ahah.. Prends-moi la main, si tu as peur… » Je pense qu’en cet instant même, c’est toi qui ne vas pas très bien. Ce n’est pas de la peur, mais de l’adrénaline, et puis il t’a surpris ce con. Il est payé pour faire subir des crises cardiaques à tout le monde. Tu vois enfin, un dragon qui à l’aide de beaucoup de moyens crache une flamme dans les airs, un spectacle qui devrait être effrayant, mais qui à tes yeux est tout simplement merveilleux. Et enfin tout se termine après quelques chauves-souris, une créature à tentacule et une sorcière te proposant une pomme. Tu n’aimes pas les pommes, dommage. Une fois sur tes jambes, tu observes la jeune femme. « En fait, c’est pas mal ce genre d’attraction ».
Tu attrapes le bras de la jeune femme pour te perdre une nouvelle fois dans la foule alors que le soleil est presque couché, heureusement les lumières permettent aux clients de s’amuser même la nuit, c’est le genre d’endroit ou tout commence le soir. Tu arrêtes un instant ta marche alors que tout le monde presque regarde dans la même direction, tu n’avais sûrement pas vu l’affiche annonçant le feu d’artifice de 20h. « Il se passe quoi ? » Tu n’as pas le temps d’avoir un semblant de réponse que la première explosion retentit, le ciel s’illumine de rouge, puis de jaune et de vert. Les couleurs se multiplient, un spectacle que tu n’avais jamais vu de ta vie, quelque chose de tout simplement sublime. C’est donc ça, un feu d’artifice. Tu n’as même pas conscience de sourire comme un enfant alors que tes pupilles sont aspirés par ce qu’il se passe dans le ciel, tu détournes un instant les yeux vers la jeune femme qui au même moment te regarde. Tu ne pensais pas un seul instant voir ce genre de chose, une vague d’émotion prend place en toi alors que le reste ne compte déjà plus, le reflet de ses yeux avec l’aide du ciel diversifie le nombre de couleurs que tu peux y voir. C’est alors que tout se passe très vite, en un instant, tu montres à la blondinette pourquoi il est question d’un rencard et pas d’une simple sortie entre amis. Les amis ne font pas ça. Tu attrapes instinctivement le menton de Primerose et viens déposer un baiser sur ses lèvres, froides et chaleureuses. wouahh. Le temps s’arrête l’espace d’un instant, une nouvelle vague de chaleur circule dans ta poitrine alors que les détonations continues dans le ciel, ta main glisse délicatement sur sa joue et tu fermes les yeux au même moment alors que tu ne pensais pas la minute d’avant une seule seconde, que tu aurais le courage de l’embrasser. Toute chose a une fin, même ce baiser, tu recules légèrement le visage et plonges tes yeux dans ceux de Primerose, contre toute attente, tu ne ressens aucune gêne, simplement une immense satisfaction.
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Ven 16 Mar 2018 - 22:04
« Le train fantôme, c'est une bonne idée » te répond-il avant d'coller sa glace sur le bout de ton nez et de reculer. « Hey ! » T’exclames-tu avant de froncer les sourcils. Mais qu’est-ce qui lui prend ? Tu écarquilles légèrement les yeux et t’apprêtes à lui rendre la monnaie de sa pièce lorsqu’il te sort un « Fais attention, tu as un truc sur le nez » qui te désarçonne. « Sérieusement ? » Lui demandes-tu avant de pouffer de rire. Mais quel gamin ! Tu secoues la tête et ne peux t’empêcher de sourire comme une idiote lorsqu’il te lance un regard tendre et amusé. Merlin, comment ne pas fondre ? Tu lèves les yeux au ciel et t’essuies rapidement d’un revers de manche avant d'attraper le bras de Samwell qui t’entraîne vers le train fantôme, à quelques mètres de là.
Une fois arrivés devant l’attraction, tes yeux glissent sur les arêtes du bâtiment aux allures de manoir hanté. Il n’a rien de bien effrayant. Néanmoins, il ne t’inspire pas confiance non plus. La musique et l’ambiance qui s’en dégagent te mettentlégèrementmal à l’aise, et tu te demandes ce qui peut bien vous attendre à l’intérieur. « Allons-y » Souffles-tu au bout d’un moment – juste après que Sam ait jeté un œil à la petite pancarte qui se tenait devant vous. Vous entrez dans l’attraction et prenez place dans l’une des petites voitures en forme de chauve-souris avant qu'un forain ne vienne abaisser la barre de sécurité sur vos jambes. « Je suis certain que ça ne fait même pas peur » déclare Sam alors que le petit bolide démarre en grinçant. Tu jettes un œil dans sa direction et ne peux t’empêcher de sourire à nouveau. Ah ouais ? Tu te colles un peu plus à lui et lui susurres à l’oreille : « C’est ce qu’on va voir le yankee ».
Vous pénétrez dans une pièce sombre et froide lorsqu’une rafale de vent vient ébouriffer tes cheveux dorés. « Oh Merlin … » Murmures-tu alors que ta main se glisse naturellement sous le bras de Samwell. La voiture s’enfonce dans l’obscurité et vous faites la rencontre d’un squelette qui manque de vous flanquer une crise cardiaque. Tu sens ton cœur s’emballer et l’adrénaline parcourir tes veines tandis que tu cherches ta respiration. Whouaw, ce n’est qu’un manège, du calme Prim ! Penses-tu avant de te mordiller le bout des lèvres. « Haha ... Prends-moi la main, si tu as peur … » te propose Sam qui a déjà attrapé la tienne. Tu le regardes de biais et te retiens de rire. « Bien sûr » lui réponds-tu avant d’opiner du chef et de te mordre le bout de la langue. Rhaaa, ces hommes !
La voiture-chauve-souris continue d’avancer bon train et vous passez devant toutes sortes de créatures et mises en scène aussi grotesques qu’effrayantes. Les minutes défilent à toute vitesse et vous sortez finalement du Manoir, les cheveux légèrement ébouriffés. « En fait, c’est pas mal ce genre d’attraction ». Tu acquiesces tandis que Sam attrape ton bras et t’entraîne avec lui dans la foule qui ne désemplit pas. Vous traversez les allées bariolées du parc et zigzagués entre les moldus, lorsque soudain, un drôle de bruit retenti dans les airs. « Whaouw ! C’était quoi ? » T’exclames-tu alors que Sam semble tout aussi étonné que toi. Tu t’apprêtes à lui demander ce qui se passe quand soudain, une vive lumière rouge et or traverse le ciel étoilé pour mieux exploser en une myriade de couleurs chatoyantes. « Un feu d’artifice … » Murmures-tu, un sourire radieux au bout des lèvres lorsque tu comprends enfin ce qui en train de se dérouler sous tes yeux. Tu regardes Sam un instant, plonges ton regard dans le sien et lui souris. Tu es heureuse de pouvoir assister à ce spectacle avec lui ; de partager ce moment hors du temps à ses côtés.
Tu couves ton ami du regard et t’apprêtes à te rapprocher de lui – afin de le prendre dans tes bras – lorsque sans crier gare, il attrape ton menton entre ses doigts et approche son visage du tien. Mais qu’est-ce que … Sa bouche s’approche dangereusement de la tienne et tu retiens ta respiration lorsqu’une fraction de secondes plus tard, vos lèvres se rencontrent enfin. Ses lippes épousent parfaitement les tiennes, et tu sens sa main glisser lentement sur ta joue alors que la douce chaleur qui irradie de son corps vient envelopper le tien. Ce contact inattendu … Cette sensation grisante et intime te fait légèrement tourner la tête. Par Merlin ! Depuis quand n’avais-tu pas ressenti cette sensation, Prim ? Tu fermes les yeux et ignores les battements de ton cœur qui s’affole lorsque le visage d’Augurus se matérialise soudainement dans ta tête. Augurus ? Tu rouvres les yeux et vois les traits de Sam se tordre en ceux du fantôme qui hante toujours tes nuits. « Mais … » Ta voix s’étrangle au fond de ta gorge alors que le summerbee rompt le contact et fais un pas en arrière.
À cet instant, ton palpitant bat à tout rompre, Prim. Et ton corps se met à trembler comme une feuille-morte alors que tu prends pleinement conscience de la situation. « Pourquoi tu as fait ça … » Chuchotes-tu tout bas, la voix brisée et les lèvres tremblotantes. Tu effleures tes lippes du bout des doigts et plonges ton regard azur dans celui de Samwell avant de reculer à ton tour.
Cette flamme qui danse au fond de ses yeux bleus …
Il lui ressemble tellement.
Le feu d’artifice touche à sa fin, mais tu ne sembles pas t’en rendre compte, car à cet instant, tu es littéralement perdue, Prim. Tu ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Tu es tiraillée par une foule de sentiments contraires et ton cœur te dit de courir alors que ta tête te dit de rester. Mais que faire ? Soudainement prise de panique, tu te mets à courir sans regarder où tu vas. Tu bouscules tout le monde sur ton passage – et renverses sans doute quelques personnes – avant de te planquer derrière un arbre, quelques centaines de mètres plus loin. Sam a-t-il vu où tu t’es enfuie ? Aucune idée. Le souffle court et les jambes flageolantes, tu finis par reprendre ta respiration avant de t’appuyer contre le tronc du vieux chêne et de te laisser tomber. La tête entre les genoux et les bras autour de tes jambes, tu fermes les yeux et te mets à pleurer comme une enfant.
Mais dans quoi t’es-tu embarquée, Prim ?
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Dim 18 Mar 2018 - 14:55
C’est devenu une habitude depuis votre rencontre ce genre de situation, vous aimez ça jouer au chat et à la souris continuelle, vous taquinez quand l’occasion se montre et laisser de tendres sourires venir chambouler votre quotidien. Tu peux souvent apercevoir un bref instant dans son regard, cette poussière d’étoiles qui te fait chuter, cet océan de diamant dans ses yeux pouvant te faire perdre le contrôle à tout moment alors qu’elle arme son sourire te faisant tourner la tête. Elle prend souvent un air sérieux quand tu prends un malin plaisir à la chercher, mais toujours avec une touche d’humour et une douceur incomparable. Tu aimes la glace en règle générale, mais cette fois, elle est encore meilleure qu’elle ne l’a jamais été et ce, grâce à cette journée ou une armée de papillons à décidé de prendre possession de ton cœur. Ces derniers mois, vous avez passé le plus clair de votre temps ensemble, une heure de libre entre deux cours était devenu une excuse récurrente pour aller voir la jeune blondinette et sans même que tu ne puisses t’en rendre réellement compte, elle venait de prendre une place unique dans ta vie.
Primerose n’était pas tellement rassurée par cette attraction, il faut bien avouer que toi non plus, pourtant, tu ne manques pas de courage quand il est question de prendre la défense de quelqu’un, de te battre pour une cause juste ou de tout donner pendant un examen. Simplement, la main de la jeune femme dans la tienne a pour effet de te rassurer malgré toutes ces activités là dans l’unique but de t’en rendre totalement dingue, plus que tu ne l’est déjà en tout cas. Tout se termine et rapidement le feu d’artifice prend place alors que les couleurs se multiplient dans le ciel, un spectacle merveilleux qu’il faut au moins observer une fois dans sa vie pour en comprendre l’intensité. Tout se termine et rapidement le feu d’artifice prend place alors que les couleurs se multiplient dans le ciel, un spectacle merveilleux qu’il faut au moins observer une fois dans sa vie pour en comprendre l’intensité. Les perles de lumière qui éclatent et se reflète dans les yeux de la jeune femme te retourne entièrement, depuis quand est elle aussi belle ? Depuis le premier jour, te répond ton cœur.
C’est alors que tout se passe bien trop vite, sans même t’en rendre compte tes lèvres viennent embrasser les siennes avec douceur et précision, un baiser qui depuis longtemps déjà devait te démanger d’une certaine façon. La sensation en fut magique, mieux que tout ce qu’il peut exister en ce monde à l’heure d’aujourd’hui. Plus chaud que les flammes du dragon, plus magnifique qu’un coucher de soleil et d’une immense intensité. Simplement, tout ne se passe pas toujours comme tu voudrais, alors que le feu d’artifice s’arrête, ton cœur arrête sa course au même moment. La jeune fille tremble, son regard est déchiré, et le tiens n’est plus qu’un désert aride. Mort. « Pourquoi tu as fait ça ? » Elle recule au moment où tu avances, elle cherche à fuir ta présence alors que tu lèves une main maladroite au même moment pour la retenir avec une voix brisée et vide de sens. « Primerose… Attends ! » Tu ne sais pas quoi faire, quoi dire et tu ne trouves aucun mot pour la retenir alors qu’elle commence déjà à disparaître à travers la foule, tu restes là sans aucune véritable réaction pendant plusieurs secondes. Des secondes interminables. « Ne pars pas… » Tu baisses la tête, tu n’es même pas un enfant, l’enfant ne sait pas qu’il fait quelque chose de mal quand c’est le cas, le gosse peut sourire pendant des heures sans se soucier de ce qui est bon ou mal, ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Il se contente de vivre. Ton cœur lui, vient de s’arrêter. C’est d’ailleurs à ce moment précis, que tu comprends ce qui pendant tout ce temps n’avait jamais été clair dans ton esprit, à cause d’une certaine jeune femme dans ton passé, tu n’avais pas laissé ce sentiment prendre de l’importance, aujourd’hui, il éclate à ton visage et tu ne penses plus qu’à ça.
Tu poses une main sur ta poitrine et la serre de toutes tes forces dans l’espoir de pouvoir stopper cette douleur insoutenable, qu’elle puisse disparaître même l’espace d’un instant, mais tu le sais, c’est impossible. C’est inévitable Samwell, tu ne peux pas contrôler ce genre de chose. Tu viens de tomber amoureux. Tu ne voulais plus de ce genre de sentiment, et pourtant… Tu l’aimes. Tu es fou d’elle. Ton autre main vient se poser sur ton visage, puis dans tes cheveux alors que tu grimaces. « Bordel ! » Il va falloir prendre une décision, tourner les talons et rentrer à la maison pour passer des mois entier entouré de tes proches en espérant que tout ceci pourra passer, oubliant par la même occasion la jeune femme blonde, objet de tes tourments d’aujourd’hui. Fuir et choisir la facilité en quelque sorte. Ou bien, courir, te battre et être un homme qui assume ce qu’il ressent jusqu’au bout. Tu détournes le regard, plaçant les mains dans tes poches en soufflant de douleur., une souffrance amère. Le regard sombre et l’âme éteinte. Cependant, une flamme subsiste, une chaleur que les plus grands scientifiques ne peuvent pas expliquer. L’amour. Tu t’enfonces à toute vitesse dans la direction qu’à prise Primerose sans penser aux conséquences, tu viens de prendre ta décision.
Tu es aspiré vers elle malgré le monde présent dans ce parc d’attractions, tu as l’impression que le fil rouge devant toi te montre la voie alors que tu sais au fond de toi que tu pourras la retrouver, ce n’est qu’une question de temps. Tu veux marcher à ses côtés, peu importe le nombre de fois ou ta main lâchera la sienne, ne cherche plus le sens du bonheur, regarde autour de toi et tu verras qu’il est juste là. Un trou se forme dans ta poitrine, il faudra le combler, cette vie semble douloureuse et impossible à surmonter, alors n’abandonne pas, combat là, retourne là ! Elle est là, au sol devant un arbuste, seule et en larme. Tu t’arrêtes juste devant elle, tu n’as pas le droit de la toucher, elle n’a pas voulu la première fois et tu ne feras rien sans son accord la prochaine fois. « Prim ! » Il est temps d’être un homme Samwell, il est temps d’assumer ce qui demeure au fond de ton âme, à l’intérieur même de ta chair. « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, quel genre de douleur tu as au plus profond de toi… » Non, tu ne le sais pas, mais au vu de sa réaction, il est évident que quelque chose ne va pas, un passé qui comme le tiens donne de véritables cauchemars encore aujourd’hui. « Mais… J’ai promis de toujours te protéger ! » Les souvenirs de cette promesse il y a quelques jours dans la bibliothèque arrive à nouveau dans ton esprit, ton regard se pose sur la jeune femme alors que ta voix est remplie de douceur, mais aussi de conviction. « Il y a quelques années, une femme m’a brisé le cœur. Elle s’appelait Avril. » Tu marques une pause, toi-même surpris de pouvoir parler de la jeune Américaine avec quelqu’un, chose que tu pensais impossible, mais ce n’est plus toi qui parles, ce sont tes sentiments. « Je pensais, que je ne pourrais jamais plus aimer. » Tu relèves doucement le buste alors que tu n’as plus aucun doute dans tes yeux, dans ta voix et dans tout ce qui te compose. « Je me suis trompé. » Le message est clair. Tu avances d’un pas alors que ta main vient attraper une nouvelle fois son menton, mais cette fois pour y enlever les larmes, tu la regardes dans les yeux avec un sérieux qui ne te ressemble pas, toi l’homme qui ne s’intéresse à rien d’autre qu’à ses notes et son rêve d’être dragonologiste. Pourtant, en cet instant, les dragons ne représentent plus rien à tes yeux. « Laisse-moi te rendre heureuse. » Laisse ton cœur se lier au sien. Vous n’êtes pas dans le même monde, mais vous êtes sous le même ciel. Un seul ciel, une seule destinée.
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Jeu 22 Mar 2018 - 3:47
« Pourquoi te mettre dans un tel état ? » Tu appuies davantage ton front contre tes genoux et retiens une nouvelle vague de sanglots lorsque la voix d’Augurus résonne doucement dans ta tête. « Va-t'en ! » Lui cris-tu mentalement avant de passer une main tremblante dans ta crinière dorée. « Tu sais très bien pourquoi … » murmures-tu la voix brisée alors que tes larmes semblent ne plus pouvoir s’arrêter de couler. « Je n’ai jamais voulu te faire souffrir Primerose » Continue la petite voix à l’intérieur de ta tête. « Tout ce que je veux, c’est que tu sois de nouveau heureuse ». Tu te mords l’intérieur des joues et secoues vigoureusement la tête avant de souffler. « Ah oui ? Alors pourquoi t’es-tu enfui ? Pourquoi tu m’as abandonnée ? Hein ? Pourquoi ? Pourquoi tu m’as fait ça ? ». Tu sens ta gorge se serrer, et tu prends sur toi pour ne pas hurler comme une demeurée lorsqu’à bout de nerfs, tu te tires les cheveux. « Sors de ma tête ! » Supplies-tu le fantôme alors que ses dernières paroles résonnent inlassablement dans ton crâne.
Tu plaques tes deux mains sur ton visage et te balances d’avant en arrière – durant quelques minutes – lorsque sans crier gare, le visage d’Augurus s’efface pour mieux laisser place à celui de Samwell. « Prim ! ». Tu entrouvres tes doigts et regardes droit devant toi lorsque tes yeux embués se posent sur la silhouette élancée du yankee. « Sam … ». Posté devant toi, immobile, l’Américain te contemple un instant en silence avant de s’approcher prudemment. « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, quel genre de douleur tu as au plus profond de toi … » Commence-t-il doucement, « Mais … J’ai promis de toujours te protéger ! ». Tu laisses tomber tes mains le long de ton corps et lèves lentement la tête vers lui avant de plonger ton regard dans le sien. Est-il sincère ? Mesure-t-il réellement ses paroles ? Tu aimerais le croire … Mais combien d'hommes t’ont fait cette promesse ? Combien t’ont fait miroiter monts et merveilles avant de te tromper ou ... te délaisser ? Trop, sans doute. Et c’est pour cette raison qu’aujourd’hui, tu as tant de mal à leur faire confiance. Mais celui qui se tient devant toi n’est-il pas différent ? Depuis que tu le connais, Samwell ne t’a jamais déçue. Il a toujours été très droit et sincère avec toi … Et force est d’admettre que c’est lui, et pas un autre, qui t’a redonné goût à la vie alors que tu étais au plus bas.
« Oh Sam … ». Tu te noies dans le regard azur de Summerbee et tu sens ton cœur se serrer à nouveau dans ta poitrine lorsqu’une énième vague de larmes se fraye un chemin sur ton visage. Pourquoi faut-il que les choses soient si compliquées ? Et pourquoi n’est-il pas apparu à un autre moment (plus propice) de ta vie ? Si vous vous étiez rencontrés plus tôt, tout serait tellement différent …
« Il y a quelques années, une femme m’a brisé le cœur. Elle s’appelait Avril » Dit-il calmement avant de marquer une pause. « Je pensais, que je ne pourrais jamais plus aimer ». Tu fronces les sourcils et entrouvres légèrement la bouche lorsque tu comprends qu’il se confie à cœur ouvert. Même si vous étiez très proches, Sam et toi n’aviez jamais pris la peine de vous confier l’un à l’autre sur vos histoires de cœur. Sans doute parce que ces dernières étaient encore bien trop douloureuses ? À moins que … « Je me suis trompé ». Tu écarquilles les yeux et comprends enfin où est-ce qu’il veut en venir lorsqu’au même moment, il s’agenouille devant toi et attrape ton menton du bout des doigts. Sa main glisse doucement sur ton visage (et efface toutes traces de larmes) quand son regard rencontre le tien. « Laisse-moi te rendre heureuse » te demande t’il alors que tes mains vont à la rencontre des siennes.
Ses mots résonnent profondément en toi … Et tu as l’impression de vivre une sorte de rêve éveillé, mais la chaleur qui émane de son corps te ramène bien vite à la réalité. Samwell te montre à quel point tu comptes pour lui. Il te demande de lui faire confiance, de lui laisser une chance. Une chance de te rendre heureuse. Mais es-tu capable de lui donner ce qu’il veut ? Ce qu’il attend de toi ? De vous ? Tu fermes les yeux quelques instants et sans dire un mot, tu te relèves pour mieux te blottir dans ses bras. Tu n’en sais rien, Prim. Néanmoins, tu sais une chose : tu es prête à essayer.
« C’est déjà fait » Murmures-tu au bout d’un moment alors que tu plonges ton visage dans le creux de son cou. « Mais laisse-moi un peu de temps, d’accord ? ». Tu sais que tu as des sentimentsnaissantspour Samwell. Au fond, tu l’as toujours su. Sinon, tu ne passerais pas le plus clair de ton temps avec lui … Cependant, tu n’as pas envie de brusquer les choses. Tu as besoin de temps pour réapprendre à faire confiance. De temps, pour réapprendre à aimer.* * *« Un amour sans patience est un amour qui ne peut être éternel. » Jenny Auguste
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Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Ven 23 Mar 2018 - 9:59
Elle prononce ton prénom à plusieurs reprises comme pour chercher à te prouver qu’elle comprend tout ce que tu lui dis, qu’elle sait ce qu’il se passe dans ta tête. Tout se bouscule rapidement dans ton esprit alors que tu arrives à faire disparaître les dernières larmes des joues de Primerose qui vient de prendre l’initiative d’attraper tes mains. Elles sont douces, mouillées et chaudes à la fois alors que ses yeux viennent se perdre dans les tiens pendant l’espace d’un instant, tu n’arrives toujours pas à y croire, mais tu viens de lui faire une déclaration d’amour. Pendant les années passées à Ilvermorny, tu n’arrivais pas à rester plus d’une semaine avec la même femme et aujourd’hui tu es certains de pouvoir offrir le bonheur à l’une d’elle sans la moindre hésitation et sur un long terme. Il faut croire que tout le monde change, souvent pour devenir une meilleure personne et ça ne peux pas te faire de mal, au contraire, Primerose est sûrement la meilleure rencontre que tu as eu à faire cette année. Tu avais pourtant dit, que tu ne voulais plus jamais la voir pleurer.
C’est alors qu’elle décidée de se relever et de te prendre dans ses bras, sa tête vient se blottir dans ton cou alors que tu passes doucement une main dans ses cheveux. « C’est déjà fait. » Tu écarquilles calmement les yeux avant de les fermer aussitôt pour ne pas laisser l’émotion prendre le dessus sur tout le reste. Elle te laisse une chance de lui montrer que tu n’es pas ce genre de garçon à faire des promesses qu’il ne peut pas tenir, tu es sûrement cet homme capable de pouvoir soulever des montagnes, pour elle, tu seras prêt à le faire. Mais bon, c’est quand même lourd une montagne. « Mais laisse-moi un peu de temps, d’accord ? » Un sourire sincère vient se glisser sur ton visage alors que l’étreinte se fait plus forte, tu viens chuchoter dans ses cheveux presque au creux de son oreille. « Tout le temps qu’il faudra. » Vous avez tout le temps qu’il faut devant vous, s’il lui faut des semaines, tu lui donneras des semaines, s’il faut plus que ça, tu lui donneras des mois, des années. Toute la vie.
Son odeur habituelle de groseille et de jacinthe emplit ton nez alors que tu reviens peu à peu sur terre, tu redresses légèrement le buste alors que tes yeux vont directement se perdent dans ceux de la jeune femme aux cheveux dorés. Pour la première fois, quelque chose vient s’ajouter à la tendresse de ton regard, un sentiment nouveau dont tu as maintenant pleinement conscience et qui parcourt en cet instant l’ensemble de ton corps. Tu viens replacer une mèche rebelle de ses cheveux derrière son oreille sans perdre de vu l’océan azur de ses iris, au plus elle te regarde, au plus elle devient belle. Tu détournes finalement les yeux, tu ne serais pas sur le point de devenir tout rouge Sammy ? Il semblerait que se soit ça bien ça. Peut-être parce que l’envie de l’embrasser vient de traverser une nouvelle fois ton esprit, cependant, tu n’en fait rien et avec douceur vient rompre le silence. « La soirée n’est pas terminée. » Tu marques une pause pour laisser Primerose reprendre un peu ses esprits, ce n’est pas quelque chose de banal qu’il vient de vous arriver, la naissance de quelque chose. « Allons nous amuser. »
Tu entremêles les doigts de ta main droite à ceux de la jeune femme sans la regarder, tu détournes légèrement la tête et ne peux pas t’empêcher de sourire, ce simple geste te fait plaisir et rien aujourd’hui ne pourrait faire retomber la bonne humeur qui vient de prendre place. La douleur n’est plus présente, la frontière entre l’amour et la haine est donc si infime que ça après tout. Tu le sais, la passion est les rêves sont comme le temps, rien ne peut les arrêter. Tu t’arrêtes un instant et observes la jeune femme, en fait tu prends trop d’initiative, peut-être qu’elle est fatiguée. « Sauf si tu veux rentrer maintenant ? Je peux le comprendre avec tout ce qu’il vient de se passer. » Vous pouvez tout aussi bien vous retrouver en début de semaine pour la reprise des cours, ou alors, terminer cette soirée en continuant à vous amuser encore un peu avant de la raccompagner. C’est à la jeune femme de choisir, tu suivras sa décision sans hésitations.
- InvitéInvité
Re: Après la nuit, avant le jour. | primwell (terminé)
Jeu 29 Mar 2018 - 17:30
Tu sens les bras de Samwell s’enrouler tout autour de toi, et tu te presses davantage contre lui – pour mieux sentir son cœur battre à l’unisson avec le tiens – lorsque tes mains s’agrippent d’elles-mêmes aux pans de sa veste. La chaleur qui émane de son corps t’enveloppe toute entière … Et tu sens tes membres se dégourdirent peu à peu, à mesure que son étreinte se fait plus intense. « Tout le temps qu’il faudra. » Murmure-t-il une fraction de secondes plus tard, en enfouissant doucement son visage dans tes cheveux. À ses mots, tu fermes les yeux et répètes inlassablement ses paroles en boucle dans ta tête tandis que ton palpitant se serre au fond de ta poitrine.
Tout le temps qu’il te faudra …
Un sourire nait à la commissure de tes lèvres et tes doigts glissent le long de son torse avant de venir triturer le petit pendentif en forme de lune qui pend négligemment à ton cou. Si tu ne connaissais pas aussi bien Samwell, tu te demanderais surement pourquoi il est aussi doux et patient avec toi, Prim. Mais heureusement, tu le connais (très) bien … Et tu sais à quel point les moindres de ses faits et gestes sont emprunts d’une infinie douceur. C’est d’ailleurs ce qui t’a tout de suite plût chez lui. Tu te souviens ? Cette bienveillance naturelle, cette patience sans bornes ... Sam était un ange tombé du ciel. Ton ange. Celui qui t’avait tendu la main alors que tu étais au plus mal. Celui qui t’avait sauvé alors que tu sombrais inexorablement dans une dépression savamment camouflée sous une façade de rires et de faux semblants.
Tu ouvres à nouveau les yeux et prends soudainement conscience que sans lui, tu n’en serais pas là aujourd’hui. Sans Sam à tes côtés, ton ange gardien, tu ne serais peut-être plus la même. Tu serais sans doute devenue une poupée aux yeux éteints, une pâle copie de toi-même – incapable de sourire ou de rire. Tu te serais perdue dans les méandres de la dépression ou te serais noyée dans quelques addictions pour oublier ton chagrin ; comme l’aurait fait bon nombre d’âmes en peine. Mais, Sam t’as sauvée, Prim. Il t’a redonné le gout à la vie et t’a réapprit à … Aimer ? Tu écarquilles légèrement les yeux en prenant soudainement conscience que tu aimes profondément l’homme qui te tient dans ses bras. Tu comprends enfin que tes sentiments pour Sam sont différents de ceux que tu avais pour Augurus mais qu’ils sont tout aussi sincères. Ils sont tout simplement différents. Et tu as juste besoin de temps pour les laisser grandir et s’épanouir.
Légèrement abasourdie par ta prise de conscience, tu ne sens pas Samwell se redresser et remettre en place une mèche de tes cheveux. Tu plonges seulement ton regard dans le sien et te noies – une nouvelle fois encore – dans le bleu de ses iris tandis qu’il te sourit. « La soirée n’est pas terminée » dit-il calmement, « allons nous amuser ». Tu ne le quittes pas des yeux et reste muette lorsqu’il entremêle ses doigts aux tiens (avant de se relever). S’amuser ? Tu penches la tête sur le côté et entrouvres la bouche pour finalement la refermer tout aussi vite. Tu ne sais pas trop si tu as encore envie de t’amuser. Toutes ces péripéties et ces révélations inattendues t’ontlégèrementfatiguée et … En vérité, tu n’as plus trop le cœur à la fête. En fait, à cet instant, tu as juste envie de te poser au coin du feu et boire du thé sous un tas de grosses couvertures.
Sam semble lire dans tes pensées et rajoute « Sauf si tu veux rentrer maintenant ? Je peux le comprendre avec tout ce qu’il vient de se passer » avant que tu ne lui fasses part de tes envies. Tu pinces tes lèvres et lui souries timidement avant d’opiner du chef. « Oui, j’aimerais bien rentrer maintenant si ça ne te dérange pas ». Tu ressers tes doigts entre les siens et l’attire doucement vers toi avant de prendre la direction de la sortie.
« Merci pour cette soirée Sam … » bredouilles-tu finalement (après quelques minutes de silence), alors que vous apercevez l’entrée du parc et un endroit tranquille où vous pourrez transplaner (sans être vus des moldus). « Je m’en souviendrais longtemps » plaisantes-tu alors que vous arrivez à destination, main dans la main. Tu te tournes vers le summerbee et lui décroche un léger sourire avant de te mettre sur la pointe des pieds et de l’embrasser sur la joue, à quelques millimètres à peine de sa bouche. « On se voit bientôt, d’accord ? » Tu n’attends pas sa réponse et disparaît dans l’obscurité avant de transplaner jusqu’à l’université, le cœur palpitant et des souvenirs pleins la tête.
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