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qu'on me tienne la main
Mer 21 Mar 2018 - 13:23
Cendres de lune ~
Le printemps s'annonçait timidement à Inverness. Le vent frais se faisait moins rude, plus espiègle. Le soleil parvenait à teinter l'air de couleurs timides. Sapphire portait toujours l'une de ses longues robes d'hiver, garnie d'un jupon chaud et de manches longues, mais elle ne portait qu'un châle par-dessus, d'un tissu mordoré. Ses longs cheveux ondulaient dans le haut de son dos tandis qu'elle hochait vigoureusement la tête, comme pour appuyer ses propos. If you persist in not coming to observations, learning won't be enough. Astronomy is a vivid class, not just a book matter. Professor Fujiwara says it as much as I do. Le sorcier qu'elle accompagnait secoua la tête avec un sourire, comme s'il avait déjà entendu ce discours de trop nombreuses fois. I'll think about it ! fit-il avec une moue faussement convaincue, tandis qu'il se plantait devant la tapisserie qui recouvrait l'entrée de la salle commune. Sapphire se boucha les oreilles et détourna le regard par politesse, pour ne pas l'entendre prononcer le mot de passe. La main sur la poignée, @Ayden Tolkien lança un dernier sourire à sa préceptrice. Sapph, I promise, I will ! We won't have wasted two hours on that. La Lufkin répondit d'une moue mi-amusée mi-blasée. Ayden n'était pas le plus assidu des étudiants à qui elle donnait des cours de soutien, mais il était probablement le plus sympathique.
Seule devant la salle commune des Summerbee, qui était désormais close, Sapphire fouilla dans sa petite besace pour regarder l'heure de sa montre à gousset. Le prochain cours de Coleen n'avait peut-être pas encore commencé et elle aurait le temps de faire un bisou à sa sœur avant de retourner à la bibliothèque. Il y avait beaucoup de passage dans ce couloir, qui menait à la fois au hall d'entrée du château et à la Grande Salle, surtout qu'il fallait constamment faire un détour pour éviter de passer trop près de la statue de Harold. Dos au flot d'étudiants, la main et le nez dans le fouillis de son sac, la Lufkin entendit vaguement fuser quelques paroles. Chasing the yellow squad too, huh ? They really have a problem with Quidditch, in that family. Interdite, la sorcière s'immobilisa, le regard posé sur le mur face à elle. Vraisemblablement, on avait dit ces mots assez hauts pour qu'elle les entende. Comme à son habitude, Sapphire choisit d'ignorer la provocation. Elle n'était pas de nature belliqueuse et préférait laisser couler. Elle n'allait pas expliquer sa vie privée à de pareils rustres. Le chagrin causé par la pique lancée ne dura qu'un instant. Sapphire essuyait des remarques sur son mode de vie depuis l'enfance. La famille McBee, les « mormons » d'Irlande, cette drôle de tribu recomposée dans laquelle on imaginait un père polygame et des enfants pas tous nés de la même union. A cela il fallait ajouter le comportement loufoque et lunaire de Sapphire à Poudlard, qui la faisait passer pour une illuminée. A Hungcalf les regards sur sa famille étaient restés curieux ou moqueurs, et c'était devenu pire lorsque Sofia était décédée, en 2013. Pitié et méfiance ne font pas bon mélange dans la langue des persifleurs. Réfugiée dans sa bulle, Sapphire faisait le dos rond et laissait le venin couler sur ses ailes de colombe sans les maculer. Cette provocation nouvelle provenait des ragots du Chineur, qui la faisait passer pour la prétendante d'un célèbre étudiant membre des Frelons. Comme si Sapphire Azalea McBee était une croqueuse de diamants, ou une coureuse de robes de Quidditch ! L'idée était tellement absurde que Sapphire ne s'en offusquait pas. Elle se demanda simplement pourquoi les gens pouvaient s'amuser à colporter de telles bêtises et quand cela leur passerait.
Sans qu'elle eut le temps de comprendre ce qui se passait, elle entendit quelqu'un bousculer et envoyer paître celui qui l'avait persiflée. Surprise d'être défendue, ce qui arrivait rarement dans cette fourmilière où tout le monde était trop pressé ou individualiste pour faire attention aux autres, Sapphire se retourna pour voir qui avait pris la peine de se manifester. Evidemment, maladroite comme elle était, elle percuta l'étudiant, qui se tenait apparemment plus près d'elle qu'elle ne l'imaginait. Ho… L'Irlandaise releva les yeux pour s'excuser. Malcom ? Elle peinait à le reconnaitre. Depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas parlés ? Ils se connaissaient, autrefois à Poudlard, mais les aléas de la vie, les fréquentations et leur évolution personnelle les avaient peu à peu éloignés. Aujourd'hui, elle l'apercevait parfois en cours d'histoire, quand il était là et quand elle n'était pas plongée dans ses parchemins. Partagée entre la perplexité, la curiosité et le souvenir d'une ancienne sympathie, la Lufkin le dévisageait sans trop savoir à quoi s'attendre.
Seule devant la salle commune des Summerbee, qui était désormais close, Sapphire fouilla dans sa petite besace pour regarder l'heure de sa montre à gousset. Le prochain cours de Coleen n'avait peut-être pas encore commencé et elle aurait le temps de faire un bisou à sa sœur avant de retourner à la bibliothèque. Il y avait beaucoup de passage dans ce couloir, qui menait à la fois au hall d'entrée du château et à la Grande Salle, surtout qu'il fallait constamment faire un détour pour éviter de passer trop près de la statue de Harold. Dos au flot d'étudiants, la main et le nez dans le fouillis de son sac, la Lufkin entendit vaguement fuser quelques paroles. Chasing the yellow squad too, huh ? They really have a problem with Quidditch, in that family. Interdite, la sorcière s'immobilisa, le regard posé sur le mur face à elle. Vraisemblablement, on avait dit ces mots assez hauts pour qu'elle les entende. Comme à son habitude, Sapphire choisit d'ignorer la provocation. Elle n'était pas de nature belliqueuse et préférait laisser couler. Elle n'allait pas expliquer sa vie privée à de pareils rustres. Le chagrin causé par la pique lancée ne dura qu'un instant. Sapphire essuyait des remarques sur son mode de vie depuis l'enfance. La famille McBee, les « mormons » d'Irlande, cette drôle de tribu recomposée dans laquelle on imaginait un père polygame et des enfants pas tous nés de la même union. A cela il fallait ajouter le comportement loufoque et lunaire de Sapphire à Poudlard, qui la faisait passer pour une illuminée. A Hungcalf les regards sur sa famille étaient restés curieux ou moqueurs, et c'était devenu pire lorsque Sofia était décédée, en 2013. Pitié et méfiance ne font pas bon mélange dans la langue des persifleurs. Réfugiée dans sa bulle, Sapphire faisait le dos rond et laissait le venin couler sur ses ailes de colombe sans les maculer. Cette provocation nouvelle provenait des ragots du Chineur, qui la faisait passer pour la prétendante d'un célèbre étudiant membre des Frelons. Comme si Sapphire Azalea McBee était une croqueuse de diamants, ou une coureuse de robes de Quidditch ! L'idée était tellement absurde que Sapphire ne s'en offusquait pas. Elle se demanda simplement pourquoi les gens pouvaient s'amuser à colporter de telles bêtises et quand cela leur passerait.
Sans qu'elle eut le temps de comprendre ce qui se passait, elle entendit quelqu'un bousculer et envoyer paître celui qui l'avait persiflée. Surprise d'être défendue, ce qui arrivait rarement dans cette fourmilière où tout le monde était trop pressé ou individualiste pour faire attention aux autres, Sapphire se retourna pour voir qui avait pris la peine de se manifester. Evidemment, maladroite comme elle était, elle percuta l'étudiant, qui se tenait apparemment plus près d'elle qu'elle ne l'imaginait. Ho… L'Irlandaise releva les yeux pour s'excuser. Malcom ? Elle peinait à le reconnaitre. Depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas parlés ? Ils se connaissaient, autrefois à Poudlard, mais les aléas de la vie, les fréquentations et leur évolution personnelle les avaient peu à peu éloignés. Aujourd'hui, elle l'apercevait parfois en cours d'histoire, quand il était là et quand elle n'était pas plongée dans ses parchemins. Partagée entre la perplexité, la curiosité et le souvenir d'une ancienne sympathie, la Lufkin le dévisageait sans trop savoir à quoi s'attendre.
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Re: qu'on me tienne la main
Mar 1 Mai 2018 - 23:16
Adossé à l'un des murs du chateau, je fumais tranquillement en attendant mon prochain cours, qui n'avait lieu que dans quelques heures. Pas que je n'avais rien à faire en attendant. Disons plutôt que je n'avais pas envie de travailler. Et encore moins de préparer mes cours. De toute manière, encore fallait-il que j'y aille réellement. Rien n'était moins sûr. Surtout qu'à tout moment, je pouvais recevoir un message d'un client me demandant de le retrouver pour une transaction. Et le business passait avant tout. Ma deuxième cigarette terminée, mes pas me guidèrent vers l'intérieur du bâtiment, dans ce couloir que de nombreux étudiants emprunter pendant la journée. Arrivant non loin de la salle commune des Summerbee, une silhouette familière attira mon attention. Je me stoppais, pas tout à fait sûr de la reconnaître. Pourtant c'était bien elle. Sapphire McBee. La jolie blonde qui m'avait fait tourné la tête à Hogwarts. Il était rare que je la croise sur le campus, nous n'avions pas réellement de connaissances en commun et je n'avais pas eu de raison de retourner la voir. A vrai dire, une certaine appréhension m'étreignait dès que je songeais à aller lui parler. Comme si les sentiments que j'avais autrefois éprouvés pour elle risquaient de ressortir à son contact. J'avais tout simplement peur de me sentir stupide et enfantin face à elle. Ma réputation en prendrait certainement un coup. Quel bad boy se retrouverait aussi niais face à une fille, si mignonne soit-elle? Je soupirais doucement, m'apprêtant à faire demi-tour -histoire de fuire toutes ces questions- avant d'entendre quelques mots prononcés juste à côté de moi. Fronçant les sourcils, je me stoppais net. What the... Le type ignorait que j'avais entendu et que je connaissais la Lufkin, sinon il n'aurait jamais osé. Attaquer la jeune fille sur sa famille ou sur la base de rumeurs, c'était mesquin et lâche. Certes, c'était tout à fait mon genre de le faire, mais ça, elle n'était pas censé le savoir. Sans lui laisser le temps de réfléchir, je l'attrapais par le col et le plaquais contre le mur. "One more word, moron, and you'll regret being born, is that clear?" que je sifflais l'air mauvais. Écrasant encore un peu plus son cou, j'ajoutais avec véhémence: "Now piss off and don't you ever come close to her again..." Sur ce, je le poussais sans aucune retenue, histoire de lui faire comprendre que mes menaces étaient bien réelles. Si je savais me montrer indulgents, être impitoyable m'allait beaucoup mieux. Je le regardais prendre les jambes à son cou, persuadé qu'il ne reviendrait plus embêter la blonde.
Alors que je m'apprêtais à partir, Sapphire me rentra dedans et je sursautais, surpris qu'elle ait été aussi près de moi. Mes pupilles troubles se perdirent dans le bleu de ses yeux et pendant quelques secondes, je me sentis incapable de dire quoi que ce soit. Ainsi, elle ne m'avait pas oublié. Mon coeur s'emballa soudainement, perturbé par la présence de mon ancien crush d'adolescent. Tout me revenait en mémoire. Son sourire doux, sa tendance à être dans la lune, dans son monde, sa gentillesse. Et moi, cet adolescent réservé, solitaire, qui se rêvait être un autre et qui bégayait face à une jolie serdaigle. A croire que tout était resté ancré dans ma mémoire... "Hey, Sapphire... What's up? You look... fine." que je lançais, d'un air presque embarrassé, bien loin de ce caïd qui menaçait à tout va. Ridicule. Reprenant doucement du poil de la bête, j'observais discrètement la jeune fille. Elle était encore plus attirante que dans mon souvenir. Plus mature, plus... jolie encore. Et ses yeux étaient toujours aussi envoûtants. Comme quoi, j'avais déjà bon goût à l'époque... "It's been a while since we talk to each other... I bet you're still the best student of your year? I heard you're brilliant..." En vérité, je n'avais pas entendu grand chose sur elle, la lufkin était discrète. Et je n'étais pas un lecteur assidu du Chineur. Pourtant, son nom était parvenu à mes oreilles. Et mes paroles n'étaient pas sans but, j'avais déjà une idée derrière la tête. Maintenant que j'avais renoué contact, une certaine nostalgie m'avait envahi, et l'idée -peut-être idiote- de la séduire m'avait traversé l'esprit. "By the way, I was wondering... if you could help me with some works... If you want to, of course." que je rajoutais, un sourire charmeur sur les lèvres. Mon regard n'avait toujours pas quitté le sien, m'enivrant de cette sensation nostalgique de revenir à mes jeunes années.
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Re: qu'on me tienne la main
Sam 26 Mai 2018 - 19:50
Cendres de lune ~
Même si elle était habituée à être persiflée de temps en temps, Sapphire avait peu de souvenirs d'être défendue par quelqu'un. Elle se trouvait souvent seule, cette rêveuse solitaire, ce qui devait lui donner l'apparence d'une proie facile. Quand Elia l'accompagnait cela dissuadait peu de gens. C'était principalement la présence de Sasha Muller qui rebutait les enquiquineurs. Il était même déjà arrivé que le Gris repousse des étudiants qui étaient simplement venus poser une vraie question à la Lufkin. Grand frère de coeur avait eu plusieurs fois du mal à laisser la gente masculine approcher sa protégée. Cette fois-ci, le sauveur de fortune était plus jeune que Sapphire. Un souvenir de Poudlard, taciturne, discret, attendrissant à sa manière. L'Irlandaise ne fut certaine de l'avoir reconnu que lorsqu'il répondit à son prénom et la salua. Hey, Sapphire... What's up ? You look... fine. Un peu perplexe de cette entrée en matière, la sorcière eut l'air embarrassée à son tour. Thank you. La pudique blonde se méfiait généralement des compliments, mais dans son esprit Malcom était jeune, probablement innocent… même s'il fallait reconnaître qu'il avait bien grandi. Il avait l'air d'un homme désormais, mais Sapphire jugea qu'il ne serait pas correct de le dire.
It's been a while since we talk to each other... I bet you're still the best student of your year ? I heard you're brilliant… Les mains refermées sur la bandoulière de son sac, la sorcière gratifia l'étudiant d'un sourire sincère. Oh. Là, elle était vraiment flattée. Sa réussite scolaire était l'une de ses fiertés, et jusqu'à peu de temps elle constituait le centre et l'essentiel de sa vie et de son identité. Not as much as your sister, but everything is going great. Subtile manière de rappeler qu'elle savait qui était Malcom, qu'il n'était pas un étranger. Quand on grandissait ensemble à Poudlard, on savait un peu qui était de la famille de qui. Sapphire n'était pas particulièrement proche de Penelope Blackwell mais elles étaient toutes deux des Lufkin et l'Irlandaise admirait le sérieux et la discrétion de son aînée. I only have a few months left, précisa-t-elle au sujet de la poursuite de son cursus.
It's been a while indeed, I'm glad to see you. Elle hocha la tête pour appuyer sa réponse polie, provoquant une agitation de sa chevelure dorée. And… thank you, about… Avec une petite moue, elle fit un signe de la tête comme pour désigner le malotru qu'il avait fait déguerpir. You didn't have to. People talk. Et elle s'en moquait, c'était ce que voulait dire son haussement d'épaules. La bave des crapauds n'atteignait pas la blanche colombe. Même si les piques étaient parfois désagréables, elle ne voulait pas y accorder trop d'importance. Les gens ne savaient pas de quoi ils parlaient, tout simplement.
By the way, I was wondering…, reprit Malcom avec un sourire assuré qu'elle ne lui connaissait pas. If you could help me with some work... If you want to, of course. Un peu déstabilisée par son regard plongé dans le sien, elle hésita une seconde avant de se reprendre, hochant la tête avec un sourire enfant. Oh really ? Well sure, if I can do anything… It's about history maybe ?, tenta-t-elle de deviner. Ce pourrait être une manière de le remercier pour son geste envers elle, au-delà du simple plaisir d'étudier. Silencieusement, l'envie secrète de remettre un étudiant peu assidu sur le bon chemin traversa l'esprit de la sorcière. Avant que le jeune homme ne puisse répondre, elle se permit de préciser sa réponse spontanée. I just have to be honest with you, I don't have much time. I'm working for my MAGICs and I'm already helping someone with astronomy. Ayden, le grand dadais qu'elle venait de raccompagner chez les Summerbee. Et accessoirement, elle avait pris un peu de retard en passant son temps à rêvasser d'Hermès, et à passer du temps avec lui depuis qu'ils avaient enfin discuté lors de l'anniversaire de Sasha…. Mais ça, elle essayait d'en parler le moins possible. Déjà embêtée à l'idée de refuser son aide, qui plus est à Malcom alors qu'elle l'avait connue enfant et qu'il venait de venir à sa rescousse, elle ravala encore ses paroles. Well, history is on my program anyway. You speak too much. Après un soupir pour mettre fin à son flot de paroles, elle posa ses yeux légers dans ceux du sorcier et sourit, en tachant de lui inspirer confiance. Don't be afraid to ask. I'm listening. Sa voix était douce et chaleureuse, à la fois innocente et maternelle.
It's been a while since we talk to each other... I bet you're still the best student of your year ? I heard you're brilliant… Les mains refermées sur la bandoulière de son sac, la sorcière gratifia l'étudiant d'un sourire sincère. Oh. Là, elle était vraiment flattée. Sa réussite scolaire était l'une de ses fiertés, et jusqu'à peu de temps elle constituait le centre et l'essentiel de sa vie et de son identité. Not as much as your sister, but everything is going great. Subtile manière de rappeler qu'elle savait qui était Malcom, qu'il n'était pas un étranger. Quand on grandissait ensemble à Poudlard, on savait un peu qui était de la famille de qui. Sapphire n'était pas particulièrement proche de Penelope Blackwell mais elles étaient toutes deux des Lufkin et l'Irlandaise admirait le sérieux et la discrétion de son aînée. I only have a few months left, précisa-t-elle au sujet de la poursuite de son cursus.
It's been a while indeed, I'm glad to see you. Elle hocha la tête pour appuyer sa réponse polie, provoquant une agitation de sa chevelure dorée. And… thank you, about… Avec une petite moue, elle fit un signe de la tête comme pour désigner le malotru qu'il avait fait déguerpir. You didn't have to. People talk. Et elle s'en moquait, c'était ce que voulait dire son haussement d'épaules. La bave des crapauds n'atteignait pas la blanche colombe. Même si les piques étaient parfois désagréables, elle ne voulait pas y accorder trop d'importance. Les gens ne savaient pas de quoi ils parlaient, tout simplement.
By the way, I was wondering…, reprit Malcom avec un sourire assuré qu'elle ne lui connaissait pas. If you could help me with some work... If you want to, of course. Un peu déstabilisée par son regard plongé dans le sien, elle hésita une seconde avant de se reprendre, hochant la tête avec un sourire enfant. Oh really ? Well sure, if I can do anything… It's about history maybe ?, tenta-t-elle de deviner. Ce pourrait être une manière de le remercier pour son geste envers elle, au-delà du simple plaisir d'étudier. Silencieusement, l'envie secrète de remettre un étudiant peu assidu sur le bon chemin traversa l'esprit de la sorcière. Avant que le jeune homme ne puisse répondre, elle se permit de préciser sa réponse spontanée. I just have to be honest with you, I don't have much time. I'm working for my MAGICs and I'm already helping someone with astronomy. Ayden, le grand dadais qu'elle venait de raccompagner chez les Summerbee. Et accessoirement, elle avait pris un peu de retard en passant son temps à rêvasser d'Hermès, et à passer du temps avec lui depuis qu'ils avaient enfin discuté lors de l'anniversaire de Sasha…. Mais ça, elle essayait d'en parler le moins possible. Déjà embêtée à l'idée de refuser son aide, qui plus est à Malcom alors qu'elle l'avait connue enfant et qu'il venait de venir à sa rescousse, elle ravala encore ses paroles. Well, history is on my program anyway. You speak too much. Après un soupir pour mettre fin à son flot de paroles, elle posa ses yeux légers dans ceux du sorcier et sourit, en tachant de lui inspirer confiance. Don't be afraid to ask. I'm listening. Sa voix était douce et chaleureuse, à la fois innocente et maternelle.
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Re: qu'on me tienne la main
Jeu 28 Juin 2018 - 22:45
Réflexes brouillés par des souvenirs encore vivants. Déstabilisé par ce même sourire qui me rendait si penaud à l'époque. La blondeur de ses cheveux comme un soleil qui réchauffait un coeur si souvent dans l'obscurité. La McBee était restée la même que dans mon souvenir: rêveuse, douce, avenante. Je l'avais déjà vu auprès de Sasha, probablement qu'ils se connaissaient bien. Probablement que je devrais faire attention à mon cul si je ne voulais pas finir en engrais pour le jardin. Début de conversation timide, je ne savais pas vraiment comment l'aborder. Quelque part, elle m'impressionnait toujours. Elle me remerciait et je me contentais de lui sourire pour toute réponse. Belle Lufkin. Majestueuse colombe face au dangereux renard. Renard qui pour une fois, s'aplatissait devant un souvenir qui lui rappelait ses yeux années. Elle sembla apprécier mon compliment et son sourire trouva un écho dans le mien. J'aurais voulu m'approcher, encore. Mais il ne fallait pas l'effrayer. Ah, j'avais oublié qu'elle était dans la même maison que ma soeur. Les Lufkins avaient bien de la chance de les avoir, d'après moi. "I'm sure you're doing much more than just great. Thank you for my sister. I don't know how she's doing. Too serious for me." Bambi était un modèle pour nombre d'autres élèves. Pour ma part, je trouvais cela particulièrement ennuyant de vouer sa vie à ses études. Par contre, ça ne m'empêchait pas de l'admirer. Juste, j'aimais bien la taquiner. Elle continua sur sa lancée, et je fronçais légèrement les sourcils. "Oh. So... You're leaving Huncalf at the end of this year?" Information qui me dérangeait. Déception. Un noeud au creux de l'estomac. C'était tellement dommage. Alors que je venais de la retrouver? Le destin était parfois cruel...
Sa chevelure dorée qui s'agitait me fascinait, alors qu'elle me répondait. Oh, donc, elle se souvenait un peu de moi. Serait-elle réellement ravie de me voir ou était-elle polie? Là était la question... Ses remerciements me touchèrent bien plus que je ne voulais le croire. Haussant les épaules, je finis par dire: "I just can't stand morons like him. Especially when they wanna hurt people I are about..." Oh bien sûr que je n'avais pas forcément pris contact avec Sapphire avant aujourd'hui. Mais elle était restée dans un coin de mon esprit, dans une parcelle de mon coeur d'ancien adolescent. Sourire sincère au coin des lèvres. Peu importait qu'elle croit que j'en faisais trop. C'était comme ça. Impulsif, incontrôlable. Elle ne me connaissait pas vraiment la blonde. Je choisissais de changer de sujet, de la ramener vers moi, de me l'accaparer un peu. Le renard reprenait de sa superbe, alors qu'il commençait son beau discours. Afin de duper la colombe... Au risque de se duper lui-même. Elle sembla hésiter. Était-ce mon regard plongé dans le sien? Ou pensait-elle que j'étais au delà de toute aide? "History? Mmh yeah, maybe..." que je commençais, avant qu'elle ne continue sur sa lancée. Amusé, je la laissais s'exprimer sur sa vie apparemment très remplie. Je ne me souvenais plus qu'elle était aussi bavarde. Beaucoup plus que moi. J'espérais juste que j'étais assez subtile pour éveiller ses instincts de pédagogue. Afin de me permettre d'avoir plus de temps avec elle. Dans un jeu de séduction que j'espérais secrètement gagner. Une pointe de jalousie s'installa même en moi alors qu'elle précisait aider déjà une autre personne. Tss. Égoïste renard. Nouveau regard croisé et je souris à nouveau. C'était si facile face à elle. Si solaire. "I don't need help for my homeworks. Writing is my thing, you see. I'm just... not fond of talking with our teachers. I can't stand critics. Maybe... You can help me understand them, and how to talk to them... without insulting or leaving classroom." Parce c'était toujours comme ça que ça finissait. Je me braquais, refusant qu'on me critique, qu'on m'enferme dans un carcan. Participer en cours n'était pas mon truc. Je préférais de loin rester au fond des classes pour écouter quand ça m'intéressait. A partir du moment où les profs s'intéressaient à moi, je me renfermais. D'où mon agressivité et mon comportement parfois insolent. Peut-être qu'avec son aide, je pourrais apprendre à ne plus voir les remarques des profs comme systématiquement négatives... Passant une main nerveuse dans mes cheveux, j'haussais les épaules doucement. "But if you don't have time, it's ok, really... Even if I'm sure you'll be a fantastic teacher for me..." que je rajoutais, un sourire charmeur sur les lèvres.
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Re: qu'on me tienne la main
Jeu 5 Juil 2018 - 17:46
Cendres de lune ~
Ils ne s'étaient quasiment pas parlé depuis des années, ombres de l'enfance, fantômes familiers qu'on dont on perçoit la fraicheur sans jamais les toucher. Pourtant, Malcom était intervenu pour défendre Sapphire, qui était trop nébuleuse pour se sentir vraiment insultée par les commérages. I just can't stand morons like him. Especially when they wanna hurt people I care about... se justifia le sorcier avec un sourire doux. La mention de ses sentiments pour elle toucha la Lufkin, qui prit ses mots pour sincères. Elle aussi ressentait une certaine tendresse pour le jeune Blackwell, même s'ils se connaissaient peu. Il y avait trop de gens méprisants ou brutes ici pour renier l'amitié qu'on lui offrait. Malcom reprit la parole pour demander l'aide de la sorcière, qui s'emballa à l'idée de remettre cet étudiant insolent sur la voie sacrée des études. Soucieuse de bien faire, d'autant plus qu'il venait de faire un geste pour elle, la blonde parla confusément des cours qu'elle donnait à Ayden, des examens imminents, du cours d'histoire qu'elle partageait avec Malcom. Miss McBee parlait beaucoup lorsqu'elle se sentait nerveuse. Elle finit par soupirer pour retrouver un semblant de calme et un sourire rassurant. Don't be afraid to ask. I'm listening.
Malcom semblait amusé de sa tirade et précisa de quoi il s'agissait. I don't need help for my homeworks. Writing is my thing, you see. Ah. Envolé, le projet excitant de mettre l'incorrigible Malcom Blackwell au travail. La Lufkin cacha sa légère déception, vite éclipsée par la perplexité. Pourquoi diable pouvait-il avoir besoin d'elle, alors ? I'm just... not fond of talking with our teachers. I can't stand critics. Maybe... You can help me understand them, and how to talk to them... without insulting or leaving classroom. Aussi simple que cela. Même dans sa bulle, Sapphire avait remarqué que le sorcier n'était pas le plus poli ou respectueux envers les enseignants. Elle voyait tout à fait de quoi il parlait. Ouvrant la bouche en grand quand elle comprit le problème, elle hocha la tête, les yeux écarquillés, sans vouloir trop insister sur les manquements à l'étiquette qu'elle avait déjà observés de sa part. Oh… I see. Elle ne le jugeait pas pour cela pour autant. L'insolence lui était étrangère et elle ne comprenait pas qu'on puisse manquer de respect à un enseignant, mais elle savait très bien que tout le monde n'était pas comme elle. Certaines personnes étaient si sensibles qu'elles avaient du mal à rester à leur place. Sasha Muller en était un bel exemple, et par Merlin Sapphire n'avait que de l'amour et de la compassion pour lui. Visiblement mal à l'aise d'avoir abordé ce sujet, Malcom haussa les épaules. But if you don't have time, it's ok, really... Even if I'm sure you'll be a fantastic teacher for me… Il tenta un sourire pour l'amadouer et cette précaution inutile amusa l'Irlandaise.
D'abord, elle dissipa le malentendu : elle ne refusait pas. No, I mean… I just never did that kind of tutoring but if you think I can help I would love to give it a try. Difficile de refuser d'aider quelqu'un qui le lui demandait spécifiquement. Sapphire ne se serait jamais proposée pour aider le sorcier à gérer ce problème là, mais s'il se tournait vers elle c'était peut-être pour une bonne raison. Et puis, il était comme un petit frère turbulent, n'était-ce pas son rôle de l'aider à s'apaiser ? Acquiesçant de plus belle tandis qu'elle envisageait leur collaboration, la Lufkin réfléchit à haute voix. And it's not a didactic issue, so we don't have any exam pressure even if the year is ending. So we can talk about it whenever you want. C'était plus facile à organiser que des séances de révisions ou d'entrainement aux examens. I could even teach you some meditation if you're ready to go on that road, ajouta la sorcière d'un ton taquin. Le yoga était un de ses hobbys secrets, qu'elle pratiquait plus pour le plaisir de faire des formes étranges avec son corps que pour un besoin de relaxation, mais elle en connaissait les vertus. Elle ignorait seulement si Malcom se sentait prêt à se lancer là-dedans, car cela demandait un sacré investissement de soi. Where would you want to meet ? Sapphire McBee ne prenait pas les choses à la légère. On lui demandait de l'aide, elle était prête à l'accorder, sur le champ s'il le fallait. Ses yeux bleus dans ceux du sorcier, elle attendait de savoir où et quand il avait besoin d'elle.
Malcom semblait amusé de sa tirade et précisa de quoi il s'agissait. I don't need help for my homeworks. Writing is my thing, you see. Ah. Envolé, le projet excitant de mettre l'incorrigible Malcom Blackwell au travail. La Lufkin cacha sa légère déception, vite éclipsée par la perplexité. Pourquoi diable pouvait-il avoir besoin d'elle, alors ? I'm just... not fond of talking with our teachers. I can't stand critics. Maybe... You can help me understand them, and how to talk to them... without insulting or leaving classroom. Aussi simple que cela. Même dans sa bulle, Sapphire avait remarqué que le sorcier n'était pas le plus poli ou respectueux envers les enseignants. Elle voyait tout à fait de quoi il parlait. Ouvrant la bouche en grand quand elle comprit le problème, elle hocha la tête, les yeux écarquillés, sans vouloir trop insister sur les manquements à l'étiquette qu'elle avait déjà observés de sa part. Oh… I see. Elle ne le jugeait pas pour cela pour autant. L'insolence lui était étrangère et elle ne comprenait pas qu'on puisse manquer de respect à un enseignant, mais elle savait très bien que tout le monde n'était pas comme elle. Certaines personnes étaient si sensibles qu'elles avaient du mal à rester à leur place. Sasha Muller en était un bel exemple, et par Merlin Sapphire n'avait que de l'amour et de la compassion pour lui. Visiblement mal à l'aise d'avoir abordé ce sujet, Malcom haussa les épaules. But if you don't have time, it's ok, really... Even if I'm sure you'll be a fantastic teacher for me… Il tenta un sourire pour l'amadouer et cette précaution inutile amusa l'Irlandaise.
D'abord, elle dissipa le malentendu : elle ne refusait pas. No, I mean… I just never did that kind of tutoring but if you think I can help I would love to give it a try. Difficile de refuser d'aider quelqu'un qui le lui demandait spécifiquement. Sapphire ne se serait jamais proposée pour aider le sorcier à gérer ce problème là, mais s'il se tournait vers elle c'était peut-être pour une bonne raison. Et puis, il était comme un petit frère turbulent, n'était-ce pas son rôle de l'aider à s'apaiser ? Acquiesçant de plus belle tandis qu'elle envisageait leur collaboration, la Lufkin réfléchit à haute voix. And it's not a didactic issue, so we don't have any exam pressure even if the year is ending. So we can talk about it whenever you want. C'était plus facile à organiser que des séances de révisions ou d'entrainement aux examens. I could even teach you some meditation if you're ready to go on that road, ajouta la sorcière d'un ton taquin. Le yoga était un de ses hobbys secrets, qu'elle pratiquait plus pour le plaisir de faire des formes étranges avec son corps que pour un besoin de relaxation, mais elle en connaissait les vertus. Elle ignorait seulement si Malcom se sentait prêt à se lancer là-dedans, car cela demandait un sacré investissement de soi. Where would you want to meet ? Sapphire McBee ne prenait pas les choses à la légère. On lui demandait de l'aide, elle était prête à l'accorder, sur le champ s'il le fallait. Ses yeux bleus dans ceux du sorcier, elle attendait de savoir où et quand il avait besoin d'elle.
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