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- InvitéInvité
Re: Pimp my ride
Lun 16 Juil 2018 - 12:31
La folie des grandeurs. Voilà quelque chose de grisant ! Ayden en avait fait des balades en balais dans les étendues de Yellowstone, mais jamais il n'avait été aussi haut, et encore moins en voiture.
La tête à l'extérieur du véhicule, ce dernier profitait de l'air contre son visage et de la vue qui s'offrait à eux. C'était beau. Et le peu de pollution dans l'air leur donnait une vue du ciel absolument magnifique.
Dans la foulée, Thomas s'amusa même à faire un petit looping un peu bancal, mais sacrément marrant. Enfin, heureusement qu'il avait sa ceinture tout de même. Sinon il aurait probablement été faire un petit coucou aux oiseaux avant un atterrissage forcé et douloureux sur le sol.
Mais tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour les deux loustics qui prenaient beaucoup de plaisir dans leur petite virée en voiture.
Mais comme les bons moments ne durent jamais bien longtemps, il a fallu que Cioban touche à un bouton qu'il ne fallait pas pour que la conserve fasse des siennes. Son comparse eut la bonne idée de vouloir aller corriger le problème alors qu'ils étaient encore tous deux en plein vol, obligeant Ayden de manière plus ou moins détournée à prendre la suite. Sa réponse ne se fit pas attendre.
"Qu-Quoi ?! Tu te fous de ma gueule là ??"
A le voir se détacher et commencer à se tortiller pour aller voir ce qui se passait à l'arrière, Ayden en déduisit assez rapidement que non, il ne plaisantait pas.
Poussant un juron à faire rougir des tomates, il défie lui aussi de ses liens en catastrophe et sauta sur le siège conducteur en maudissant les capacités limitées de mécano du concierge, suivit d'un "Bordel Thomas tu fais chier !".
Et en plus de devoir s'autoproclamer conducteur d'une voiture qui ne lui appartenait pas, il devait maintenant faire face à la tour d'astronomie qui grossissait dangereusement devant eux, impliquant un rentre dedans plus qu'imminent s'il ne faisait rien.
"Shit" marmonna l'étudiant entre ses dents.
Il n'avait pas trente-six solutions devant lui : arrêter le véhicule dans sa course folle ou bien éviter le mur en pierre. Ayden décida que faire les deux serait une bonne chose, histoire de minimiser les risques. Pourtant, il eut une seconde de blanc en baissant la tête, les yeux grands ouverts, suivit d'une petite sueur froide dans le bas du dos.
Un levier de vitesses.
Fuck fuck fuck
Il savait conduire, que personne ne se fourvoie dessus. C'était même une chose indispensable dans son pays où chaque déplacement nécessitait une automobile, et encore plus dans la pampa où il vivait. Néanmoins, c'était des voitures américaines qu'il savait conduire ! Pas des put*** de voitures européennes avec leur fuck*** levier de vitesses impossibles à manipuler !
Nan mais sérieusement, pourquoi est-ce que le vieux continent avait besoin de faire compliquer avec ces trucs alors qu'il fallait avant tout se concentrer sur la route ??!!
Au moins, il venait d'être fixé sur l'option numéro une. Pas de freinage avec changement de vitesse.
Tout ce qui restait était l'évitement de l'obstacle, et à l'allure à laquelle il était bloqué, autant dire que ça allait secouer !
Ne prenant même pas la peine de prévenir celui qui était à l'origine de leur misère, Ayden souffla un grand coup et braqua aussi vite que possible le volant sur la gauche.
Ni une ni deux, le véhicule s'en retourna presque sous le geste brutal et rapide. Ayant oublié de remettre sa ceinture dans le feu de l'action, le summerbee s'écrasa contre la vitre de son côté, sans pour autant lâcher le volant. Du même temps, il crut entendre parmi tout le bouquant un "BONG" sonore à l'arrière. Ce devait sûrement être Thomas qui venait de subir le même sort que lui, à peu de chose prêt qu'il ne devait probablement pas s'attendre à un revirement aussi drastique.
Pourtant, malgré tous les efforts qu'il avait mis dans sa tentative d'évitement, la voiture était encore bien trop proche du bâtiment pour qu'il n'y ait pas de choc, même si la possibilité d'un impact frontal était maintenant impossible.
Il y eut une secousse. Les pneus de l'engin venaient de frotter un peu brutalement les parois de la tour, sans pour autant s'écraser contre.
Puis le calme revint lentement, pendant que le garçon faisait des espèces de larges cercles avec la totomobile en attendant que son propriétaire ne reprenne le volant, à défaut de pouvoir ralentir et se poser.
Non mécontent de lui, et arborant un petit sourire en coin, le jeune homme tourna sa tête vers l'arrière et demanda le plus innocemment possible :
"Pas trop de bobos ?"
La tête à l'extérieur du véhicule, ce dernier profitait de l'air contre son visage et de la vue qui s'offrait à eux. C'était beau. Et le peu de pollution dans l'air leur donnait une vue du ciel absolument magnifique.
Dans la foulée, Thomas s'amusa même à faire un petit looping un peu bancal, mais sacrément marrant. Enfin, heureusement qu'il avait sa ceinture tout de même. Sinon il aurait probablement été faire un petit coucou aux oiseaux avant un atterrissage forcé et douloureux sur le sol.
Mais tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour les deux loustics qui prenaient beaucoup de plaisir dans leur petite virée en voiture.
Mais comme les bons moments ne durent jamais bien longtemps, il a fallu que Cioban touche à un bouton qu'il ne fallait pas pour que la conserve fasse des siennes. Son comparse eut la bonne idée de vouloir aller corriger le problème alors qu'ils étaient encore tous deux en plein vol, obligeant Ayden de manière plus ou moins détournée à prendre la suite. Sa réponse ne se fit pas attendre.
"Qu-Quoi ?! Tu te fous de ma gueule là ??"
A le voir se détacher et commencer à se tortiller pour aller voir ce qui se passait à l'arrière, Ayden en déduisit assez rapidement que non, il ne plaisantait pas.
Poussant un juron à faire rougir des tomates, il défie lui aussi de ses liens en catastrophe et sauta sur le siège conducteur en maudissant les capacités limitées de mécano du concierge, suivit d'un "Bordel Thomas tu fais chier !".
Et en plus de devoir s'autoproclamer conducteur d'une voiture qui ne lui appartenait pas, il devait maintenant faire face à la tour d'astronomie qui grossissait dangereusement devant eux, impliquant un rentre dedans plus qu'imminent s'il ne faisait rien.
"Shit" marmonna l'étudiant entre ses dents.
Il n'avait pas trente-six solutions devant lui : arrêter le véhicule dans sa course folle ou bien éviter le mur en pierre. Ayden décida que faire les deux serait une bonne chose, histoire de minimiser les risques. Pourtant, il eut une seconde de blanc en baissant la tête, les yeux grands ouverts, suivit d'une petite sueur froide dans le bas du dos.
Un levier de vitesses.
Fuck fuck fuck
Il savait conduire, que personne ne se fourvoie dessus. C'était même une chose indispensable dans son pays où chaque déplacement nécessitait une automobile, et encore plus dans la pampa où il vivait. Néanmoins, c'était des voitures américaines qu'il savait conduire ! Pas des put*** de voitures européennes avec leur fuck*** levier de vitesses impossibles à manipuler !
Nan mais sérieusement, pourquoi est-ce que le vieux continent avait besoin de faire compliquer avec ces trucs alors qu'il fallait avant tout se concentrer sur la route ??!!
Au moins, il venait d'être fixé sur l'option numéro une. Pas de freinage avec changement de vitesse.
Tout ce qui restait était l'évitement de l'obstacle, et à l'allure à laquelle il était bloqué, autant dire que ça allait secouer !
Ne prenant même pas la peine de prévenir celui qui était à l'origine de leur misère, Ayden souffla un grand coup et braqua aussi vite que possible le volant sur la gauche.
Ni une ni deux, le véhicule s'en retourna presque sous le geste brutal et rapide. Ayant oublié de remettre sa ceinture dans le feu de l'action, le summerbee s'écrasa contre la vitre de son côté, sans pour autant lâcher le volant. Du même temps, il crut entendre parmi tout le bouquant un "BONG" sonore à l'arrière. Ce devait sûrement être Thomas qui venait de subir le même sort que lui, à peu de chose prêt qu'il ne devait probablement pas s'attendre à un revirement aussi drastique.
Pourtant, malgré tous les efforts qu'il avait mis dans sa tentative d'évitement, la voiture était encore bien trop proche du bâtiment pour qu'il n'y ait pas de choc, même si la possibilité d'un impact frontal était maintenant impossible.
Il y eut une secousse. Les pneus de l'engin venaient de frotter un peu brutalement les parois de la tour, sans pour autant s'écraser contre.
Puis le calme revint lentement, pendant que le garçon faisait des espèces de larges cercles avec la totomobile en attendant que son propriétaire ne reprenne le volant, à défaut de pouvoir ralentir et se poser.
Non mécontent de lui, et arborant un petit sourire en coin, le jeune homme tourna sa tête vers l'arrière et demanda le plus innocemment possible :
"Pas trop de bobos ?"
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Re: Pimp my ride
Mar 17 Juil 2018 - 12:11
Les protestations d'Ayden étaient sans effet : il fallait que je situe et règle le problème au plus vite. C'était cela où s'écraser à la manière d'un Boeing 767 dans une tour américaine. Il n'y avait pas une seconde à perdre. De toute façon, j'étais persuadé que le jeune homme s'en sortirais très bien. Après tout, il avait son permis de conduire. Je ne lui demandais pas la lune, ni de réparer l'enchantement à ma place.
En parlant d'enchantement, j'étais à présent en train de fouiller au niveau du coffre, le siège de gauche rabattu. J'essayais de rester concentré malgré l'urgence de la situation (pas le plus facile pour ne rien cacher). Je n'avais pas la moindre idée quand à l'origine du problème. Cela pourrait tout aussi bien venir des runes que du moteur en lui même, dans le fond... Tout était tellement interdépendant à ce stade. J'avais créé un véritable monstre, à cheval entre magie et mécanique (mais il était un peu tard pour s'en inquiéter).
Cogitant comme je pouvais, je ne vis pas venir le mouvement de volant d'Ayden. Je senti mon corps arraché de ses appuis et me mis à rouler sur la banquette, pour finir ma trajectoire écrasé contre la portière de droite. Il me fallu quelques secondes pour retrouver mes repères. Puis, je repartis à l'assaut de mon bazar (à peu près certain de finir avec un gros hématome sur la tronche). La voiture vibrait de toute sa carcasse. J'osais à peine penser à la réactions des gens demain, quand on constatera que la tour d'astronomie porte désormais des traces de pneus.
« T'as eu ton permis dans un happy meal ou comment ça se passe ?
Répliquais-je à Ayden, quand il me demanda si tout allait bien. En vérité, je trouvais qu'il s'en était plutôt bien tiré. Après tout, nous étions vraiment à deux doigts de nous crasher quand je lui passa le volant. Maintenant, l'engin traçait de grands cercles dans le ciel, d'ici à ce que je remette tout en place. Je cogitais un peu plus sereinement (et en profitais pour constater l'étendue de mes lacunes au passage).
« Bon, on va dire que la priorité pour le moment, c'est atterrir.
En effet, il serait sans doute un peu présomptueux de chercher à obtenir quelque chose de parfait à un moment pareil. Tout ce que je devais faire (là tout de suite) c'était nous ramener sur le plancher des vaches en un seul morceau. Pour le reste, on verrait plus tard.
M’emparant donc de mon manuel de mécanique magique à destination du voyageur sorcier, je feuilletais les pages jusqu'au chapitre « atterrissage d'urgence ». Là, on avait tout un panel de solutions de secours... Mais la plupart étaient assez compliquées et nécessitaient une préparation en amont. Pas de chance...
« Amène nous au dessus d'un terrain plat.
Commandais-je à Ayden, sans lever les yeux du bouquin. J'attendis que mon copilote choisisse le lieu approprié avant de poursuivre.
« Je vais lancer un sort, mais il va falloir que tu coupes le moteur.
Le tact en situation d'urgence n'était visiblement pas mon fort. Cependant, il n'était pas conseillé d'avoir un véhicule en mouvement au moment de lancer un sortilège de parachute (peut-être que c'est ce que j'aurais dû dire en premier, d'ailleurs).
En parlant d'enchantement, j'étais à présent en train de fouiller au niveau du coffre, le siège de gauche rabattu. J'essayais de rester concentré malgré l'urgence de la situation (pas le plus facile pour ne rien cacher). Je n'avais pas la moindre idée quand à l'origine du problème. Cela pourrait tout aussi bien venir des runes que du moteur en lui même, dans le fond... Tout était tellement interdépendant à ce stade. J'avais créé un véritable monstre, à cheval entre magie et mécanique (mais il était un peu tard pour s'en inquiéter).
Cogitant comme je pouvais, je ne vis pas venir le mouvement de volant d'Ayden. Je senti mon corps arraché de ses appuis et me mis à rouler sur la banquette, pour finir ma trajectoire écrasé contre la portière de droite. Il me fallu quelques secondes pour retrouver mes repères. Puis, je repartis à l'assaut de mon bazar (à peu près certain de finir avec un gros hématome sur la tronche). La voiture vibrait de toute sa carcasse. J'osais à peine penser à la réactions des gens demain, quand on constatera que la tour d'astronomie porte désormais des traces de pneus.
« T'as eu ton permis dans un happy meal ou comment ça se passe ?
Répliquais-je à Ayden, quand il me demanda si tout allait bien. En vérité, je trouvais qu'il s'en était plutôt bien tiré. Après tout, nous étions vraiment à deux doigts de nous crasher quand je lui passa le volant. Maintenant, l'engin traçait de grands cercles dans le ciel, d'ici à ce que je remette tout en place. Je cogitais un peu plus sereinement (et en profitais pour constater l'étendue de mes lacunes au passage).
« Bon, on va dire que la priorité pour le moment, c'est atterrir.
En effet, il serait sans doute un peu présomptueux de chercher à obtenir quelque chose de parfait à un moment pareil. Tout ce que je devais faire (là tout de suite) c'était nous ramener sur le plancher des vaches en un seul morceau. Pour le reste, on verrait plus tard.
M’emparant donc de mon manuel de mécanique magique à destination du voyageur sorcier, je feuilletais les pages jusqu'au chapitre « atterrissage d'urgence ». Là, on avait tout un panel de solutions de secours... Mais la plupart étaient assez compliquées et nécessitaient une préparation en amont. Pas de chance...
« Amène nous au dessus d'un terrain plat.
Commandais-je à Ayden, sans lever les yeux du bouquin. J'attendis que mon copilote choisisse le lieu approprié avant de poursuivre.
« Je vais lancer un sort, mais il va falloir que tu coupes le moteur.
Le tact en situation d'urgence n'était visiblement pas mon fort. Cependant, il n'était pas conseillé d'avoir un véhicule en mouvement au moment de lancer un sortilège de parachute (peut-être que c'est ce que j'aurais dû dire en premier, d'ailleurs).
- InvitéInvité
Re: Pimp my ride
Mer 18 Juil 2018 - 16:29
Ayden ricana ouvertement à la remarque de Thomas sur sa façon de conduire. Que la vengeance pouvait être douce parfois. Et il devait bien admettre ne pas regretter une seule seconde son geste. Après tout, ce n'était que partie remise. Il n'avait pas non plus oublié qu'une fois, Thomas l'avait balancé la tête la première dans un miroir sans demander son reste. Alors bon, un petit tonneau dans la voiture, ce n'était pas bien grave en soi.
Mais voilà que venait maintenant la question de l'atterrissage. Parce que bon, ils n'allaient sûrement pas rester en vol toute la nuit. Le concierge chercha rapidement dans son manuel du petit mécano comment faire en évitant le moindre accident, et l'intima de se rendre dans un coin plat.
"A vos ordres chef !"
Tranquillement, le summerbee s'éloigna du grand bâtiment afin de ne pas tenter le diable, et se dirigea en direction du parc de l'académie. Avec un peu de chance, il trouverait bien un grand coin dégagé sans trop d'arbres ou de buissons. Ce fut vers les serres, là où tout avait commencé que l'endroit semblait le plus propice à ce que demandait son ami.
Sauf que quand il lui ordonna de couper le moteur, le summerbee ne l'entendit pas de cette oreille.
"Je te demande pardon ??"
Se tournant légèrement pour apercevoir le concierge derrière, les sourcils froncés et un petit sourire nerveux sur le visage, il enchaîna :
"Thomas, je vais vraiment finir par croire que t'as des envies suicidaires ou que tu essaies vraiment de me buter !!"
Pourtant, le regard qu'il lui lança ne laissait pas entrevoir la moindre plaisanterie, et forcé de constater qu'il était bel et bien sérieux dans sa demande, Ayden ne put qu'obtempérer.
Lentement, il coupa le contact, et se tint prêt à sauter par-dessus bord s'il le fallait.
Du même temps, la voiture commença sa descente à pic vers le sol, le nez vers l'avant. Autant dire que le garçon n'en menait pas large au fur et à mesure que l'engin prenait de la vitesse et qu'ils s'approchaient indéniablement du sol.
Néanmoins, Tolkien se fourvoyait en pensant que la situation ne pouvait pas être pire. En effet, il aperçut du coin de l'œil une forme indéfinissable slalomer péniblement alors qu'il n'y avait aucun obstacle sur la plaine du parc de l'académie. D'un seul coup, ce qui semblait alors être un volatile vit un virage à 90° en direction du ciel. Oui. Pile là où lui et Thomas se trouvaient.
Les yeux du garçon s'ouvrirent aussi grands que des soucoupes en voyant l'animal arriver à pleine vitesse dans leur direction. L'étudiant eut le réflexe de récupérer le volant et le braquer, mais en chute libre, bouger les pneus c'était un peu comme pisser dans un violon.
Dans un élan de détresse, Ayden gueula à l'encontre de Thomas :
"Je sais pas ce que t'as prévu mais grouilles toi ou va y avoir collision !"
C'est à ce moment-là qu'il reconnut le volatile si caractéristique. Baudruche. Sa chouette adorée. C'était elle qui semblait vouloir le rejoindre, pleine d'amour et une lettre dans le bec.
"Putain, Thomas ! Grouille !"
Merde
Réfléchissant rapidement à comment éviter un sal plat de la part de la chouette sur le pare-brise, Ayden sauta sur sa baguette et lança un sort de disparition sur ce dernier, et tant pis si ça déplaisait à Cioban. Pendant que ce dernier mettait en place son plan de sauvetage roumain, l'étudiant se prit de plein fouée son volatile dans un juron sonore, lui marquant le visage.
L'impact avait fait voler un bon nombre de plumes dans l'habitacle, et le remue ménage qui régnait à l'intérieur faisait vaguement penser à un élevage de scrout à pétard. En gros, c'était le bordel, et ça risquait de l'être encore plus si l'idée de Thomas échouait.
Mais voilà que venait maintenant la question de l'atterrissage. Parce que bon, ils n'allaient sûrement pas rester en vol toute la nuit. Le concierge chercha rapidement dans son manuel du petit mécano comment faire en évitant le moindre accident, et l'intima de se rendre dans un coin plat.
"A vos ordres chef !"
Tranquillement, le summerbee s'éloigna du grand bâtiment afin de ne pas tenter le diable, et se dirigea en direction du parc de l'académie. Avec un peu de chance, il trouverait bien un grand coin dégagé sans trop d'arbres ou de buissons. Ce fut vers les serres, là où tout avait commencé que l'endroit semblait le plus propice à ce que demandait son ami.
Sauf que quand il lui ordonna de couper le moteur, le summerbee ne l'entendit pas de cette oreille.
"Je te demande pardon ??"
Se tournant légèrement pour apercevoir le concierge derrière, les sourcils froncés et un petit sourire nerveux sur le visage, il enchaîna :
"Thomas, je vais vraiment finir par croire que t'as des envies suicidaires ou que tu essaies vraiment de me buter !!"
Pourtant, le regard qu'il lui lança ne laissait pas entrevoir la moindre plaisanterie, et forcé de constater qu'il était bel et bien sérieux dans sa demande, Ayden ne put qu'obtempérer.
Lentement, il coupa le contact, et se tint prêt à sauter par-dessus bord s'il le fallait.
Du même temps, la voiture commença sa descente à pic vers le sol, le nez vers l'avant. Autant dire que le garçon n'en menait pas large au fur et à mesure que l'engin prenait de la vitesse et qu'ils s'approchaient indéniablement du sol.
Néanmoins, Tolkien se fourvoyait en pensant que la situation ne pouvait pas être pire. En effet, il aperçut du coin de l'œil une forme indéfinissable slalomer péniblement alors qu'il n'y avait aucun obstacle sur la plaine du parc de l'académie. D'un seul coup, ce qui semblait alors être un volatile vit un virage à 90° en direction du ciel. Oui. Pile là où lui et Thomas se trouvaient.
Les yeux du garçon s'ouvrirent aussi grands que des soucoupes en voyant l'animal arriver à pleine vitesse dans leur direction. L'étudiant eut le réflexe de récupérer le volant et le braquer, mais en chute libre, bouger les pneus c'était un peu comme pisser dans un violon.
Dans un élan de détresse, Ayden gueula à l'encontre de Thomas :
"Je sais pas ce que t'as prévu mais grouilles toi ou va y avoir collision !"
C'est à ce moment-là qu'il reconnut le volatile si caractéristique. Baudruche. Sa chouette adorée. C'était elle qui semblait vouloir le rejoindre, pleine d'amour et une lettre dans le bec.
"Putain, Thomas ! Grouille !"
Merde
Réfléchissant rapidement à comment éviter un sal plat de la part de la chouette sur le pare-brise, Ayden sauta sur sa baguette et lança un sort de disparition sur ce dernier, et tant pis si ça déplaisait à Cioban. Pendant que ce dernier mettait en place son plan de sauvetage roumain, l'étudiant se prit de plein fouée son volatile dans un juron sonore, lui marquant le visage.
L'impact avait fait voler un bon nombre de plumes dans l'habitacle, et le remue ménage qui régnait à l'intérieur faisait vaguement penser à un élevage de scrout à pétard. En gros, c'était le bordel, et ça risquait de l'être encore plus si l'idée de Thomas échouait.
- InvitéInvité
Re: Pimp my ride
Mer 18 Juil 2018 - 17:16
Nous étions revenu au dessus de l'allée séparant les deux serres principales. Le choix le plus stratégique, à n'en point douter. Cela dit, je commençais sérieusement à m'inquiéter... Et plus le temps passait, plus je doutais quand à mes capacités. Car depuis que je prenais des cours avec Adora, je m'étais découvert des facilités en sortilège. Cependant, je savais aussi ce que pouvait donner mes échecs (l'image des vitres de toute une rue d'Inverness qui explosent me restait en tête). C'était quitte ou double, en somme.
J'essayais de me concentrer, mais Ayden ne cessait de pinailler. Alors, j'avais bien conscience du fait que couper volontairement le moteur de son engin volant quand on se trouve à trois cent mètres du sol était contre intuitif, mais il n'y avait pas d'autre solution. Si on était en mouvement au moment d’atterrir, le parachute allait finir en vieux chiffon froissé (enfin, si on en croyait le manuel).
Cependant, il accepta finalement de faire ce que je lui demandais : le moteur se tut, les vibrations cessèrent et tout s'accéléra. Lentement, la voiture bascula vers l'avant et on commença à chuter sans un bruit. Le sol se rapprochait dangereusement et je commençais vraiment à me dire (bravo moi) qu'on était pas dans la merde. Et comme si la situation actuelle n'était pas assez tragique, la chouette d'Ayden apparut bientôt tout droit dans notre ligne de mire.
Mon cerveau gela pendant une seconde. Il y avait beaucoup trop d'informations à gérer en même temps. Cela dit, je décidais qu'il valait mieux privilégier notre survie au bien être du volatile. Je luttais donc contre la force d'accélération de la voiture (qui me plaquait vers l'arrière) pour rejoindre la portière. Ayden se chargea alors de sauver son hibou en faisant disparaître mon pare brise (pas sûr qu'ils prennent ça en charge chez Carglass), ce qui ne fit que me conforter dans mon propre choix d'action.
Tant bien que mal, j'ouvris la portière pour me hisser à moitié sur le toit de l'engin. D'une main, je m'agrippais au toit, tandis que de l'autre, je sorti ma baguette pour lancer mon fameux sortilège de parachute. Ce dernier apparut comme prévu : d'un coup, il se déploya en un claquement sonore et la voiture s'immobilisa brutalement dans l'air. Mécaniquement, le contrecoup de l'accélération s’abattit sur moi sans crier gare. Je fus tout bonnement arraché hors de l'appareil et me remit à tomber, tandis que la voiture dégringolait doucement en direction du sol.
« Arresto momentum !
Mon corps s'immobilisa juste au dessus du sol pendant une ou deux secondes. Puis, je me vautrais simplement (mais en douceur) de tout mon long contre l'herbe tendre du parc. Je crois que mon cœur n'avait jamais battu aussi vite : j'étais en vie.
Encore sous le coup de l'émotion, je roulais sur le dos et constatait que la voiture était sur le point de m'atterrir sur la tronche. Vite, je roulais (encore) sur le côté, juste à temps pour l'éviter au moment de l'impact. Un grand « bong » retentit (mais rien de comparable à ce que ça aurait été si il n'y avait pas eu de parachute).
Je me relevais finalement, chancelant, à deux doigts de la syncope et me dirigeait vers la voiture. Elle était entourée d'un nuage de valeur blanche et un bruit évoquant un vieil éléphant en train de mourir s'échappait du capot.
« Ayden ! Lançais-je, à bout de souffle. T'es vivant ?
J'essayais de me concentrer, mais Ayden ne cessait de pinailler. Alors, j'avais bien conscience du fait que couper volontairement le moteur de son engin volant quand on se trouve à trois cent mètres du sol était contre intuitif, mais il n'y avait pas d'autre solution. Si on était en mouvement au moment d’atterrir, le parachute allait finir en vieux chiffon froissé (enfin, si on en croyait le manuel).
Cependant, il accepta finalement de faire ce que je lui demandais : le moteur se tut, les vibrations cessèrent et tout s'accéléra. Lentement, la voiture bascula vers l'avant et on commença à chuter sans un bruit. Le sol se rapprochait dangereusement et je commençais vraiment à me dire (bravo moi) qu'on était pas dans la merde. Et comme si la situation actuelle n'était pas assez tragique, la chouette d'Ayden apparut bientôt tout droit dans notre ligne de mire.
Mon cerveau gela pendant une seconde. Il y avait beaucoup trop d'informations à gérer en même temps. Cela dit, je décidais qu'il valait mieux privilégier notre survie au bien être du volatile. Je luttais donc contre la force d'accélération de la voiture (qui me plaquait vers l'arrière) pour rejoindre la portière. Ayden se chargea alors de sauver son hibou en faisant disparaître mon pare brise (pas sûr qu'ils prennent ça en charge chez Carglass), ce qui ne fit que me conforter dans mon propre choix d'action.
Tant bien que mal, j'ouvris la portière pour me hisser à moitié sur le toit de l'engin. D'une main, je m'agrippais au toit, tandis que de l'autre, je sorti ma baguette pour lancer mon fameux sortilège de parachute. Ce dernier apparut comme prévu : d'un coup, il se déploya en un claquement sonore et la voiture s'immobilisa brutalement dans l'air. Mécaniquement, le contrecoup de l'accélération s’abattit sur moi sans crier gare. Je fus tout bonnement arraché hors de l'appareil et me remit à tomber, tandis que la voiture dégringolait doucement en direction du sol.
« Arresto momentum !
Mon corps s'immobilisa juste au dessus du sol pendant une ou deux secondes. Puis, je me vautrais simplement (mais en douceur) de tout mon long contre l'herbe tendre du parc. Je crois que mon cœur n'avait jamais battu aussi vite : j'étais en vie.
Encore sous le coup de l'émotion, je roulais sur le dos et constatait que la voiture était sur le point de m'atterrir sur la tronche. Vite, je roulais (encore) sur le côté, juste à temps pour l'éviter au moment de l'impact. Un grand « bong » retentit (mais rien de comparable à ce que ça aurait été si il n'y avait pas eu de parachute).
Je me relevais finalement, chancelant, à deux doigts de la syncope et me dirigeait vers la voiture. Elle était entourée d'un nuage de valeur blanche et un bruit évoquant un vieil éléphant en train de mourir s'échappait du capot.
« Ayden ! Lançais-je, à bout de souffle. T'es vivant ?
- InvitéInvité
Re: Pimp my ride
Ven 20 Juil 2018 - 12:18
La voiture vrombissait de tous les côtés et Ayden ne voyait plus ce qui se passait devant lui, avec Baudruche écrasée contre son visage. Pourtant, il lui sembla percevoir du mouvement juste derrière lui. Sûrement Thomas qui allait enfin mettre à exécution son plan de sauvetage.
Le garçon en fut moins certain quand il entendit un bruit de portière qui s'ouvre. Il n'allait tout se même pas se tirer sans lui… si ?
Tolkien jeta un rapide coup d'œil en direction du concierge afin de s'assurer qu'il ne prenait pas la poudre de cheminette en le laissant dans une merde monstrueuse, surtout qu'à cette vitesse s'il heurtait le sol, il doutait de s'en sortir tout court.
A peine eut-il le temps d'apercevoir l'homme à moitié dehors, comme essayant de grimper sur le toit, qu'une secousse plus violente se produisit, l'expulsant vers l'avant.
Le garçon s'écrasa violemment contre le tableau de bord, lui coupant d'abord le souffle, puis laissant lentement une vive douleur se propager au niveau de son thorax. Sûrement une côte fêlée. Néanmoins, le jeune homme ne put se concentrer bien longtemps sur son état puisque l'arrière de sa tête fut cogné par sa chouette qui décidément semblait s'être liguée contre lui en cette fin de journée.
Cette dernière décida d'ailleurs de passer de nouveau par la voie rapide du pare-brise avant de s'envoler maladroitement un peu plus loin en laissant une traînée de plumes caractéristique.
La traitresse.
Mais au moins, il sentait leur chute baisser en terme de vitesse. Ce qui était une bonne chose compte tenu de leur situation. Encore un peu comme ça et ils pourraient presque atterrir en douceur dans le parc !
Se redressant péniblement, tendu par la douleur, Ayden trouva tout de même la force de se tourner un peu pour signifier à son compagnon d'infortune qu'il avait réussi et que qu'il avait vraiment une chance de cocu.
Sauf que… Thomas avait disparu de son champs de vision, et il ne semblait pas non plus faire mumuse sur le toit de sa voiture.
Un frisson d'angoisse lui parcourut l'échine.
PANIQUE A BORD ! LE CAPITAINE A QUITTE LE NAVIRE !
Dans la tête du jeune homme, des myriades de sirènes tiraient la sonnette d'alarme. C'était vraiment, mais vraiment très mauvais signe.
En plus de ça, il ne pouvait rien faire. S'il bougeait dans la position dans laquelle il se trouvait, il risquait soit d'aggraver son état, soit de glisser à son tour hors du véhicule et faire un joli plat plus bas. D'autant plus que depuis sa position, il n'arrivait pas à voir complètement en dessous de lui, et donc savoir si le concierge s'en était sorti; et impossible d'attraper sa baguette qu'il avait échappée, et qui avait roulé au niveau des pédales.
Shit shit shit
La panique laissa place à la peur désormais. L'idée de retrouver le cadavre d'un de ses amis alors qu'il aurait très bien pu éviter ça, lui donna un arrière-goût amer au fond de la gorge. Les pires scénarios et images lui venaient successivement en tête, le tétanisant de terreur et de peine. Une partie de lui voulait croire que Thomas s'en était tiré. Il s'en sort toujours après tout. Mais une autre part lui susurrait qu'on ne pouvait pas survivre à une telle chute. Trop haut, trop rapide.
Et là, ce fut le choc.
Dans ses pensées morbides, le summerbee n'avait pas fait attention aux quelques mètres qui le séparaient encore du sol. L'impact, bien que largement amoindri par le sortilège du concierge, n'en fut pas moins assez fort pour sentir sa côte fragilisée se faire molester une nouvelle fois. La plainte de douleur qu'il poussa fut couvert par le crachotement du moteur. Le garçon se demanda de qui de lui ou de la voiture était le plus mal en cet instant.
Encore un peu sonné par le choc et groggy par sa blessure, il n'entendit pas immédiatement la voix de Cioban. Clignant des yeux, le garçon regarda autour de lui. A première vue, rien n'avait explosé, mais beaucoup de fumée s'échappait du moteur. Deuxièmement, il se trouvait dans une position bizarre : à moitié allongé sur le siège, et collé contre la portière.
Lentement, il attrapa la poignée et ouvrit la porte, le laissa pitoyablement tomber hors du véhicule.
L'étudiant grimaça en s'écrasant au sol. Ca faisait mal…
"Oww…."
C'est là qu'il aperçut Thomas. Vivant. Le poids qui était sur sa poitrine disparut d'un seul coup et il ne put s'empêcher de sourire de soulagement.
Restant allongé sur le sol, il lui lança, en se tenant les côtes mais un petit sourire au coin des lèvres :
"Je crois que j'ai moi aussi besoin de préparer un testament"
Il disait ça en souvenir de leur petite mésaventure dans la salle gravitationnelle, où Thomas lui avait dit exactement la même chose après les coupures de verres qu'il avait subis. C'était drôle comme leurs paroles à tous les deux pouvaient très bien aller pour l'un comme pour l'autre.
Le garçon en fut moins certain quand il entendit un bruit de portière qui s'ouvre. Il n'allait tout se même pas se tirer sans lui… si ?
Tolkien jeta un rapide coup d'œil en direction du concierge afin de s'assurer qu'il ne prenait pas la poudre de cheminette en le laissant dans une merde monstrueuse, surtout qu'à cette vitesse s'il heurtait le sol, il doutait de s'en sortir tout court.
A peine eut-il le temps d'apercevoir l'homme à moitié dehors, comme essayant de grimper sur le toit, qu'une secousse plus violente se produisit, l'expulsant vers l'avant.
Le garçon s'écrasa violemment contre le tableau de bord, lui coupant d'abord le souffle, puis laissant lentement une vive douleur se propager au niveau de son thorax. Sûrement une côte fêlée. Néanmoins, le jeune homme ne put se concentrer bien longtemps sur son état puisque l'arrière de sa tête fut cogné par sa chouette qui décidément semblait s'être liguée contre lui en cette fin de journée.
Cette dernière décida d'ailleurs de passer de nouveau par la voie rapide du pare-brise avant de s'envoler maladroitement un peu plus loin en laissant une traînée de plumes caractéristique.
La traitresse.
Mais au moins, il sentait leur chute baisser en terme de vitesse. Ce qui était une bonne chose compte tenu de leur situation. Encore un peu comme ça et ils pourraient presque atterrir en douceur dans le parc !
Se redressant péniblement, tendu par la douleur, Ayden trouva tout de même la force de se tourner un peu pour signifier à son compagnon d'infortune qu'il avait réussi et que qu'il avait vraiment une chance de cocu.
Sauf que… Thomas avait disparu de son champs de vision, et il ne semblait pas non plus faire mumuse sur le toit de sa voiture.
Un frisson d'angoisse lui parcourut l'échine.
PANIQUE A BORD ! LE CAPITAINE A QUITTE LE NAVIRE !
Dans la tête du jeune homme, des myriades de sirènes tiraient la sonnette d'alarme. C'était vraiment, mais vraiment très mauvais signe.
En plus de ça, il ne pouvait rien faire. S'il bougeait dans la position dans laquelle il se trouvait, il risquait soit d'aggraver son état, soit de glisser à son tour hors du véhicule et faire un joli plat plus bas. D'autant plus que depuis sa position, il n'arrivait pas à voir complètement en dessous de lui, et donc savoir si le concierge s'en était sorti; et impossible d'attraper sa baguette qu'il avait échappée, et qui avait roulé au niveau des pédales.
Shit shit shit
La panique laissa place à la peur désormais. L'idée de retrouver le cadavre d'un de ses amis alors qu'il aurait très bien pu éviter ça, lui donna un arrière-goût amer au fond de la gorge. Les pires scénarios et images lui venaient successivement en tête, le tétanisant de terreur et de peine. Une partie de lui voulait croire que Thomas s'en était tiré. Il s'en sort toujours après tout. Mais une autre part lui susurrait qu'on ne pouvait pas survivre à une telle chute. Trop haut, trop rapide.
Et là, ce fut le choc.
Dans ses pensées morbides, le summerbee n'avait pas fait attention aux quelques mètres qui le séparaient encore du sol. L'impact, bien que largement amoindri par le sortilège du concierge, n'en fut pas moins assez fort pour sentir sa côte fragilisée se faire molester une nouvelle fois. La plainte de douleur qu'il poussa fut couvert par le crachotement du moteur. Le garçon se demanda de qui de lui ou de la voiture était le plus mal en cet instant.
Encore un peu sonné par le choc et groggy par sa blessure, il n'entendit pas immédiatement la voix de Cioban. Clignant des yeux, le garçon regarda autour de lui. A première vue, rien n'avait explosé, mais beaucoup de fumée s'échappait du moteur. Deuxièmement, il se trouvait dans une position bizarre : à moitié allongé sur le siège, et collé contre la portière.
Lentement, il attrapa la poignée et ouvrit la porte, le laissa pitoyablement tomber hors du véhicule.
L'étudiant grimaça en s'écrasant au sol. Ca faisait mal…
"Oww…."
C'est là qu'il aperçut Thomas. Vivant. Le poids qui était sur sa poitrine disparut d'un seul coup et il ne put s'empêcher de sourire de soulagement.
Restant allongé sur le sol, il lui lança, en se tenant les côtes mais un petit sourire au coin des lèvres :
"Je crois que j'ai moi aussi besoin de préparer un testament"
Il disait ça en souvenir de leur petite mésaventure dans la salle gravitationnelle, où Thomas lui avait dit exactement la même chose après les coupures de verres qu'il avait subis. C'était drôle comme leurs paroles à tous les deux pouvaient très bien aller pour l'un comme pour l'autre.
- InvitéInvité
Re: Pimp my ride
Ven 20 Juil 2018 - 13:10
Le moment où Ayden s'extirpa de ma voiture fut sans doute le plus intense de la soirée. Il était en vie, il allait bien. Bon sang, je sais que nous avions tendance à prendre des risques inutiles tous les deux (et à nous blesser souvent), mais tout de même. Je m'en serais éternellement voulu de l'avoir blessé (gravement) en jouant aux apprentis sorcier avec cette voiture volante.
Mon visage s'orna immédiatement d'un sourire, tandis que je le regardais rouler à terre. Il avait l'air d'aller bien (sans doute un peu endoloris de ci de là, mais rien de trop grave à première vue). Ses paroles m'arrachèrent immédiatement un petit rire où se mêlaient soulagement et amusement. Décidément, nous avions le chic pour nous mettre dans des situations pas possibles. Je ne comptais plus les expériences farfelues par lesquelles nous étions passés.
Cela dit, notre amitié s'en trouvait renforcée à chaque fois. Ayden et moi partagions le même goût de l'aventure et une habileté aux choses extrêmement discutable. Une parfaite équipe de bras cassés, en somme... Mais, bon sang, qu'est-ce que je pouvais m'amuser.
« Désolé... Lui dis-je, prenant appuis sur la portière ouverte. J'ai fais ce que j'ai pu mais... C'était expérimental.
Je laissais le summerbee se remettre tranquillement de ses émotions, à la fraîcheur de l'herbe contre laquelle il était étendu. Ma voiture avait cessé de fumer, mais il n'y avait pas besoin d'être un aigle pour comprendre que le vol de confirmation, ça ne serait pas pour tout de suite. Il restait pas mal de travail pour rendre ce vieux tacot sûr... D'ici là, je devais m'occuper de mon copilote.
« On va faire un détour par l'infirmerie.
Suggérais-je. Pour ma part, j'étais entier. Au final, le plus grave qui me soit arrivé, c'était un choc à la tête au moment du virage. Rien de préoccupant, en somme. J'avais échappé à une chute mortelle, à partir de là, ce serait vraiment pas de chance de découvrir un problème ailleurs. Ayden, en revanche, avait pris beaucoup plus cher. Il fallait contrôler tout ça.
« Prend ton temps, je vais planquer le bolide...
Baguette en main, je terminais de dissiper la vapeur et de refroidir le moteur (histoire que ça ne bouge plus de la nuit). Puis, je soulevais l'engin avec un bon vieux « leviosa » et en profitais pour constater l'absence de fuite (ce qui était bon signe) en dessous. A vue de nez, les dégats se limiteraient probablement à une zone... Encore que, j'avais intérêt à vérifier les roues (avec le choc)...
Fort de ce constat, il ne me resta plus qu'à aller cacher l'appareil dans les buissons, d'y placer un petit sortilège de désillusion des familles et de revenir dans le giron de mon comparse. Le chemin du retour, des serres à l'infirmerie, serait sans doute la partie la moins marrante, après toutes ces émotions.
« En route.
Et c'est ainsi que l'on termine une bonne soirée, à l'université d'Hungcalf.
Mon visage s'orna immédiatement d'un sourire, tandis que je le regardais rouler à terre. Il avait l'air d'aller bien (sans doute un peu endoloris de ci de là, mais rien de trop grave à première vue). Ses paroles m'arrachèrent immédiatement un petit rire où se mêlaient soulagement et amusement. Décidément, nous avions le chic pour nous mettre dans des situations pas possibles. Je ne comptais plus les expériences farfelues par lesquelles nous étions passés.
Cela dit, notre amitié s'en trouvait renforcée à chaque fois. Ayden et moi partagions le même goût de l'aventure et une habileté aux choses extrêmement discutable. Une parfaite équipe de bras cassés, en somme... Mais, bon sang, qu'est-ce que je pouvais m'amuser.
« Désolé... Lui dis-je, prenant appuis sur la portière ouverte. J'ai fais ce que j'ai pu mais... C'était expérimental.
Je laissais le summerbee se remettre tranquillement de ses émotions, à la fraîcheur de l'herbe contre laquelle il était étendu. Ma voiture avait cessé de fumer, mais il n'y avait pas besoin d'être un aigle pour comprendre que le vol de confirmation, ça ne serait pas pour tout de suite. Il restait pas mal de travail pour rendre ce vieux tacot sûr... D'ici là, je devais m'occuper de mon copilote.
« On va faire un détour par l'infirmerie.
Suggérais-je. Pour ma part, j'étais entier. Au final, le plus grave qui me soit arrivé, c'était un choc à la tête au moment du virage. Rien de préoccupant, en somme. J'avais échappé à une chute mortelle, à partir de là, ce serait vraiment pas de chance de découvrir un problème ailleurs. Ayden, en revanche, avait pris beaucoup plus cher. Il fallait contrôler tout ça.
« Prend ton temps, je vais planquer le bolide...
Baguette en main, je terminais de dissiper la vapeur et de refroidir le moteur (histoire que ça ne bouge plus de la nuit). Puis, je soulevais l'engin avec un bon vieux « leviosa » et en profitais pour constater l'absence de fuite (ce qui était bon signe) en dessous. A vue de nez, les dégats se limiteraient probablement à une zone... Encore que, j'avais intérêt à vérifier les roues (avec le choc)...
Fort de ce constat, il ne me resta plus qu'à aller cacher l'appareil dans les buissons, d'y placer un petit sortilège de désillusion des familles et de revenir dans le giron de mon comparse. Le chemin du retour, des serres à l'infirmerie, serait sans doute la partie la moins marrante, après toutes ces émotions.
« En route.
Et c'est ainsi que l'on termine une bonne soirée, à l'université d'Hungcalf.
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