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[RP historique - Salem] Sorcière, sorcière, tu vas mourir
Mar 17 Avr 2018 - 11:51
[à coder - d'ailleurs, désolée, l'intro est juste super courte ]
Salem, 1692
En cet agréable samedi de printemps, ma sœur et moi avancions vers le bord de l’étang en compagnie d’Archibald. L’esclave de la maison, Dieu, comme je détestais cette appellation se trouvait avec nous, comme toujours. J’en voulais beaucoup à nos parents de ne pas encore l’avoir affranchi, malgré nos demandes répétées. A croire qu’ils se complaisaient à le traiter en inférieur sous prétexte que sa peau avait une couleur différente de la nôtre. Primerose comme moi avions la peau diaphane des personnes nées dans le luxe et l’opulence. Théoriquement, il aurait dû être aux champs, avec les autres, mais j’avais prétexté que nous avions besoin de lui pour porter notre pique-nique. Pique-nique auquel nous savions tous les trois qu’il participerait à part égale avec nous dès qu’il serait installé. Hors de question qu’il soit à part comme l’auraient voulu nos parents.
« Qu’en pensez-vous, Primerose ? Ce lieu me sied agréablement à la vue… » dis-je à mon ainée lorsque nous arrivâmes à l'étang. Dans la famille, l’habitude était de se vouvoyer. Nous ne faisions montre de familiarité qu’avec les esclaves. « Archie, qu’en penses-tu ? Ce lieu te sied-il aussi ? » lui demandai-je, ayant réellement envie qu’il puisse se sentir à sa place avec nous.
De fait, nous nous installâmes rapidement. J’étendis la nappe sur le sol tandis qu’il dépliait le parasol et que ma sœur s’activait aussi de son côté. Bientôt, nous pûmes nous installer à l’ombre du parasol. « Archie, ne sois pas bête ! Viens seoir avec nous ! » l’invitai-je avant de me tourner vers ma sœur : « Que faites-vous, Primerose ? » demandai-je à celle-ci el la voyant penchée sur une fleur. Moi-même, j’en cueillis une que je portai à mon nez avant de la glisser dans mes cheveux. « Pensez-vous que cela me sied ? » demandai-je en pouffant de rire.
@Primerose Blackwell, @Archibald Fenwick, @Dione Reigler, @Samwell Hamilton
Salem, 1692
En cet agréable samedi de printemps, ma sœur et moi avancions vers le bord de l’étang en compagnie d’Archibald. L’esclave de la maison, Dieu, comme je détestais cette appellation se trouvait avec nous, comme toujours. J’en voulais beaucoup à nos parents de ne pas encore l’avoir affranchi, malgré nos demandes répétées. A croire qu’ils se complaisaient à le traiter en inférieur sous prétexte que sa peau avait une couleur différente de la nôtre. Primerose comme moi avions la peau diaphane des personnes nées dans le luxe et l’opulence. Théoriquement, il aurait dû être aux champs, avec les autres, mais j’avais prétexté que nous avions besoin de lui pour porter notre pique-nique. Pique-nique auquel nous savions tous les trois qu’il participerait à part égale avec nous dès qu’il serait installé. Hors de question qu’il soit à part comme l’auraient voulu nos parents.
« Qu’en pensez-vous, Primerose ? Ce lieu me sied agréablement à la vue… » dis-je à mon ainée lorsque nous arrivâmes à l'étang. Dans la famille, l’habitude était de se vouvoyer. Nous ne faisions montre de familiarité qu’avec les esclaves. « Archie, qu’en penses-tu ? Ce lieu te sied-il aussi ? » lui demandai-je, ayant réellement envie qu’il puisse se sentir à sa place avec nous.
De fait, nous nous installâmes rapidement. J’étendis la nappe sur le sol tandis qu’il dépliait le parasol et que ma sœur s’activait aussi de son côté. Bientôt, nous pûmes nous installer à l’ombre du parasol. « Archie, ne sois pas bête ! Viens seoir avec nous ! » l’invitai-je avant de me tourner vers ma sœur : « Que faites-vous, Primerose ? » demandai-je à celle-ci el la voyant penchée sur une fleur. Moi-même, j’en cueillis une que je portai à mon nez avant de la glisser dans mes cheveux. « Pensez-vous que cela me sied ? » demandai-je en pouffant de rire.
@Primerose Blackwell, @Archibald Fenwick, @Dione Reigler, @Samwell Hamilton
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Re: [RP historique - Salem] Sorcière, sorcière, tu vas mourir
Mar 17 Avr 2018 - 15:30
Salem, Massachusetts, États-Unis – Printemps 1692.
En 1620, une centaine de dissidents anglais débarquent du Mayflower et fondent Plymouth (Massachusetts). Le mode d'organisation de la colonie a été discuté à bord du bateau : c'est le Mayflower Compact. Les Pères pèlerins nouent des relations de voisinage distant avec les indigènes qui leur permettent de survivre, en leur donnant du maïs, des potirons et des dindons. Les querelles religieuses en Angleterre renforcent l’arrivée de puritains dans cette région à partir de 1630. Mais il y a aussi de nombreux protestants allemands qui fuient la misère et les persécutions religieuses ; on compte ainsi 10 000 germanophones avant l’Indépendance. Les puritains de Boston et Providence se lancent dans le commerce triangulaire. Ils achètent des esclaves en Afrique et les revendent en Virginie, au Maryland ou sur les marchés antillais.* * * *
L’hiver avait été particulièrement rude cette année. Les récoltes n’ayant pas été fructueuses, vous aviez dû puiser dans vos réserves et acheter de quoi subvenir à vos besoins afin de pallier les manques. Bien entendu, cette situation aussi précaire qu’inattendue avait mit votre père dans tous ses états et les esclaves du domaine avaient été les premiers à en pâtir – puisque pour réparer « cette calamité », certains d’entre eux avaient dû travailler deux fois plus ou manger deux fois moins … Lorsque tu y repenses, ton ventre se noue douloureusement et de la bile remonte sournoisement du fond de ta gorge, Primerose. Comment diable votre père pouvait-il être si cruel avec vos serviteurs alors qu’il était d’une infinie douceur avec vous, ses deux filles ? Pourquoi les traitaient-ils avec si peu de condescendance ? N’étaient-ils pas, eux aussi, des enfants de Dieu ? Ne méritaient-ils donc pas un peu de reconnaissance et de bienveillance de votre part ? Par tous les Saints, qu’avaient-ils faits pour mériter cela ?
Tu secoues légèrement la tête et balayes d’un revers de main tes sombres pensées lorsque tu aperçois – au loin – ta jeune sœur en compagnie d’Archibald, votre ami et serviteur. « Qu’en pensez-vous, Primerose ? Ce lieu me sied agréablement à la vue … » S’exclame-t-elle alors que vous arrivez au petit étang attenant à votre propriété. Tu regardes tout autour de toi, fait un tour complet sur toi-même et adresses un sourire radieux ta cadette. « C’est absolument parfait Grace » lui réponds-tu avec entrain avant de t’approcher d’eux. « Archie, qu’en penses-tu ? Ce lieu te sied-il aussi ? » S’enquiert-elle, alors que votre ami déploie déjà le parasol qui viendra protéger vos peaux délicatement diaphanes. Tu jettes un rapide coup d’œil à Archi – qui semble heureux de partager ce moment avec vous – avant d’attraper le petit panier qui regorge de provisions, et de t’installer sur la couverture.
Tu sors les couverts en argent, étale les plats que Marguerite vous a préparez un peu plus tôt dans la matinée et débouche une bouteille de limonade. « Archie, ne sois pas bête ! Viens seoir avec nous ! » Demande Grace alors que votre ami s’est installé un peu plus loin. « Elle a raison » Renchéris-tu avant de te tourner vers lui. « Il n’y a personne, tu peux venir manger avec nous ! ». Tu lui tends une assiette et retrousses légèrement les pans de ta robe afin de lui faire un peu de la place. Tu sais que personne ne viendra vous embêter ici. Archibald peut donc se montrer familier avec vous – sans craindre les moindres représailles. Mais auquel cas, si quelqu’un venait à se promener par ici, Grace et toi trouveriez rapidement une excuse pour dédouaner votre serviteur.
« Que faites-vous, Primerose ? » Te demande Grace alors que tu caresses du bout des doigts une pâquerette qui se trouve à tes pieds. « Oh, rien du tout … Je me délecte seulement de cette belle journée … » Murmures-tu avant de te tourner vers ta sœur. Cette dernière vient de cueillir une fleur et la porte gaiement à son visage avant de la glisser dans ses cheveux dorés. Tu la regardes d’un air attendri. « Pensez-vous que cela me sied ? » « À merveille » Lui réponds-tu avant de poser ta main sur la sienne et te tourner vers Archibald. « Qu’en dis-tu Archibald ? Ne ressemble-t-elle pas à un ange ? ».
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Re: [RP historique - Salem] Sorcière, sorcière, tu vas mourir
Mer 18 Avr 2018 - 1:50
Witch, witch, you'll die The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you. |
Roll Jordan, roll
Roll Jordan, roll
I want to get to
Heaven when I die
To hear Roll Jordan roll
Roll Jordan, roll
Roll Jordan, roll
I want to get to
Heaven when I die
To hear Roll Jordan roll
My brother you ought
To been there
Yes, my Lord
A sitting in the kingdom
To see Roll Jordan roll
Roll Jordan, roll
Roll Jordan, roll
I want to get to
Heaven when I die
To hear Roll Jordan roll
My mother, you ought
To been there
Yes, my Lord
A sitting…
Aujourd'hui, Primerose et Grace eurent décidés d'entreprendre une petite promenade au bord de l'étang, un pique-nique. Je n'eus pas le choix que de les accompagner. Même si je n'avais pas été obligé, je ne penses pas que je les auraient laissés seules. Je partageais un lien particulier avec elles. À l'inverse de leur paternel, elles pouvaient rendre mes journées pénibles, agréables. Ça se voyait, dans leurs comportements et leurs regards, qu'elles ne plussoyaient pas ma condition. Elles auraient aimé y faire quelque chose, pouvoir changer les mentalités, mais les autres feraient la sourde oreille. Peut importe si elles avaient raison ou non. Je continuerais à souffrir, tous comme mes compères. Les cicatrices qui parsemaient mon dos en témoignaient.
J'eus préparé tout le nécessaire avec Marguerite pour que cette sortie se déroule à merveille. De quoi s'abriter des rayons parfois agressifs du Soleil, des désaltérants et tout ce qui pourrait leur remplir l’appétit. Une fois sur place, je me dépêcha de tout mettre en place, stressé comme à mon habitude, à l’affût. J'avais le regard fuyant, même si personne ne se révélerait nous avoir suivi. Enfin, je l'espérais. Alors que déployai le parasol afin de protéger leurs peaux diaphanes (peaux que j'ai moi-même envié un certain temps...), Grace m'interpella. S'il vous sied parfaitement, il me sied à moi aussi. J'éprouvais de la gêne à exprimer librement mon opinion. Je ne savais même pas si j'avais ma propre personnalité. Je me rattachais trop à celle des autres.
Je m'étais mis un peu à l'écart des deux filles, directement à côté du parasol. L'idée de me poser avec elles ne me vint même pas à l'esprit. J'évitais le plus souvent leur proximité. J'anticipais trop souvent la réaction du paternel. Grace m'invita à les rejoindre, mais je ne voulais pas. Mademoiselle Grace, je ne crois guère qu'il soit raisonnable que... Avant que je puisse finir ma phrase, Primerose renchérit. Il était difficile de ne pas se laisser tenter. La chaleur commençait à m'affaiblir. C'est d'accord, mais c'est bien parce que c'est vous hein, dis-je en laissant échapper un rire soudain. Je me servi un verre de limonade et laisser le liquide rafraîchir ma gorge sèche. Un breuvage divin, à mes yeux. Ma bonne humeur revenait peu à peu.
Je dirais même plus belle qu'un ange, répondis-je tout naturellement à la question que me posa Primerose quant à la fleur qui embellissa les cheveux de mademoiselle Grace. J'avais le don pour flatter les gens, que ce soit en disant la vérité ou en faisant croire une fausse vérité. Sauf que cette fois-ci j'était tout à fait honnête. Ce petit pique-nique me plaisait de plus en plus. Est-ce que quelqu'un viendrait le gâcher ? Je priais Dieu pour que non.
CODAGE PAR AMATIS
AVATARS Freesia/BALACLAVA
AVATARS Freesia/BALACLAVA
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Re: [RP historique - Salem] Sorcière, sorcière, tu vas mourir
Mer 18 Avr 2018 - 12:54
Salem-1692
La mère de Dione est morte en couche quand sa fille est née. Elle avait fait l'ultime sacrifice. Dione et son frère Samwell ont peu d'années d'écarts entre-eux. La jeune femme, a été élevée dans la Foi de Dieu. À l'âge de quatorze ans, quand leur père est mort des suites d'une terrible maladie, elle est passé sous l'autorité de Samwell. Elle a rejoint les Ordres. Car telle est sa destinée. Œuvrer pour le Seigneur. Purifier ce monde contre le vice.
La ville est infestée par les envoyés du Diable. Des cas de sorcelleries se sont manifestés un peu partout. L'oeuvre du Malin assurément. En compagnie de Samwell et de ses hommes, elle a pour mission de repérer tout comportement suspect afin de le dénoncer à l'Inquisition.
La ville infestée se doit d'être purifiée du mal qui la ronge. Nombreux sont les partisans du Diable qu'elle a dénoncé. Elle réalise sa mission avec ardeur. En ce jour de printemps, ils se dirigent vers l'étang afin d'y repérer les différentes manifestations de sorcellerie. Les suppôts de Satan sont comme les vermines, elles pullulent sans cesse.
Trois personnes sont déjà sur place. Deux jeunes filles blondes ainsi qu'un esclave noir. Dione affiche un air de dégoût en le voyant. D'autant plus qu'il ne semble pas être considéré comme tel par les deux jeunes filles. Les trois semblent compter fleurette. Sans doute est-ce là l'oeuvre du Malin.
- Ces trois personnes ont un comportement étrange ne trouvez-vous pas ? Les deux jeunes femmes semblent être bien trop proches de cet individu à la peau noire. Sans doute est-ce là l'oeuvre d'une répugnante sorcellerie.
Normalement, l'esclave aurait dû agir comme tel. Mais là ce n'est pas le cas. Aux yeux de Dione, il s'agit donc là d'un comportement suspect. Sans doute est-il une créature née de la sorcellerie. Et si il est une créature, les deux jeunes filles doivent être des sorcières. Les créatures ne vont pas sans leur créateurs.
- Il semblerait que ce soit un bon jour pour la cueillette. Qu'en pensez-vous ?
Dione à toujours vouvoyé son frère aîné. C'est une marque de respect. Elle ne dit rien de plus et retourne dans son silence, ne parlant pas aux hommes qui les accompagnent, en attendant que son frère fasse ce qui est le mieux. Et pour Dione, toutes les décisions de Samwell sont toujours les bonnes.
La mère de Dione est morte en couche quand sa fille est née. Elle avait fait l'ultime sacrifice. Dione et son frère Samwell ont peu d'années d'écarts entre-eux. La jeune femme, a été élevée dans la Foi de Dieu. À l'âge de quatorze ans, quand leur père est mort des suites d'une terrible maladie, elle est passé sous l'autorité de Samwell. Elle a rejoint les Ordres. Car telle est sa destinée. Œuvrer pour le Seigneur. Purifier ce monde contre le vice.
La ville est infestée par les envoyés du Diable. Des cas de sorcelleries se sont manifestés un peu partout. L'oeuvre du Malin assurément. En compagnie de Samwell et de ses hommes, elle a pour mission de repérer tout comportement suspect afin de le dénoncer à l'Inquisition.
La ville infestée se doit d'être purifiée du mal qui la ronge. Nombreux sont les partisans du Diable qu'elle a dénoncé. Elle réalise sa mission avec ardeur. En ce jour de printemps, ils se dirigent vers l'étang afin d'y repérer les différentes manifestations de sorcellerie. Les suppôts de Satan sont comme les vermines, elles pullulent sans cesse.
Trois personnes sont déjà sur place. Deux jeunes filles blondes ainsi qu'un esclave noir. Dione affiche un air de dégoût en le voyant. D'autant plus qu'il ne semble pas être considéré comme tel par les deux jeunes filles. Les trois semblent compter fleurette. Sans doute est-ce là l'oeuvre du Malin.
- Ces trois personnes ont un comportement étrange ne trouvez-vous pas ? Les deux jeunes femmes semblent être bien trop proches de cet individu à la peau noire. Sans doute est-ce là l'oeuvre d'une répugnante sorcellerie.
Normalement, l'esclave aurait dû agir comme tel. Mais là ce n'est pas le cas. Aux yeux de Dione, il s'agit donc là d'un comportement suspect. Sans doute est-il une créature née de la sorcellerie. Et si il est une créature, les deux jeunes filles doivent être des sorcières. Les créatures ne vont pas sans leur créateurs.
- Il semblerait que ce soit un bon jour pour la cueillette. Qu'en pensez-vous ?
Dione à toujours vouvoyé son frère aîné. C'est une marque de respect. Elle ne dit rien de plus et retourne dans son silence, ne parlant pas aux hommes qui les accompagnent, en attendant que son frère fasse ce qui est le mieux. Et pour Dione, toutes les décisions de Samwell sont toujours les bonnes.
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Re: [RP historique - Salem] Sorcière, sorcière, tu vas mourir
Mer 18 Avr 2018 - 20:47
Votre famille n’est pas à prendre à la légère alors que depuis plusieurs générations elle fait régner l’ordre et monte les grades, tu avais un père haut placé dans l’armée et aujourd’hui, c’est toi qui a l’honneur d’être Inquisiteur. Pourtant, c’est un grade dont tu n’aimes pas tellement te vanter, ce qui importe le plus pour toi, c’est de pouvoir faire couler le sang des âmes damnés. Les sorcières, c’est rapidement devenu une raison de vivre et c’est pour ça que depuis ta tendre enfance, tu expérimentes l’art de la lame avec les meilleurs instructeurs du pays. Ton épée toujours virement attaché à la taille vient de partout avec toi alors que les armes à feu ne sont pas assez majestueuses à tes yeux pour être utilisées, cependant les hommes sous tes ordres peuvent quand même en porter une du moment qu’ils font le boulot demander. Tu arrives avec Dione, la sœur que tu aimes et protèges depuis la mort de vos parents accompagné d’une dizaine d’hommes laissant les cheveux à l’auberge alors que vous arrivez en direction de l’étang. Votre mission est simple, trouver les hérétiques et les faire disparaîtras de ce monde bien trop petit pour eux. Ton armure est lourde, mais tu as l’habitude de la porter après toutes ses années au service d’un pays qui aujourd’hui est comme ta seconde famille. « Ces trois personnes ont un comportement étrange ne trouvez-vous pas ? Les deux jeunes femmes semblent être bien trop proches de cet individu à la peau noire. Sans doute, est-ce là l'œuvre d'une répugnante sorcellerie. » Tu attrapes le pommeau de ton arme et regardes dans la direction indique par ta sœur avec un air sérieux avant de sourire avec beaucoup de malice. « Il semblerait… » Tu avances en direction des deux femmes et de cette créature démoniaque suivis par la jeune femme et les quelques hommes fidèles à tes ordres. « Il semblerait que ce soit un bon jour pour la cueillette. Qu'en pensez-vous ? » Tu n’as pas perdu ton sourire alors que sans un regard elle peut te comprendre sans trop de difficulté, ce n’est même pas pour Dione que tu prononces la prochaine phrase, mais plus pour toi-même et pour ton arme qui depuis certaine année est devenu ton meilleur ami. Tu caresses doucement sans arrêter ta marche ton arme. « Ne sois pas impatiente ma belle… » Arrivant à destination, tu baisses les yeux vers l’une des jeunes femmes, une blonde qui avait déjà vu votre arrivée. Tu lèves la main pour donner l’ordre à tes hommes d’arrêter leur marche. Tu racles doucement la gorge. « Inquisiteur Hamilton. Il semblerait que nous soyons en présence d’un être maléfique. » Tu attrapes le pommeau de ton arme et commences à dégainer avec délicatesse la lame de son fourreau en regardant le jeune garçon au sol qui n’a pas l’air de comprendre ce qu’il se passe. Aucune expression sur le visage, tu n’as pas de temps à perdre tes yeux ne cache pas le dégout présent en ce moment même, tu n’aimes pas salir ta belle lame avec du sang aussi impur. « Sur ordre de l’inquisition, nous pouvons commencer la purge. » Tu n’as pas besoin d’une bonne raison, ta parole et les ordres sont absolus certainement qu’ils le savent la sorcellerie n’est pas autorisé et une fois que tu auras terminé le boulot ces deux jeunes femmes seront attachées et torturés pour que vous puissiez avoir les informations nécessaires sur les sorcières. Ensuite, elles seront amenées sur le bûcher et sacrifiées. Tu arrêtes cependant un instant, tu n’as pas tellement le droit, mais personne ne pourra le voir et ce n’est pas Dione qui va te dénoncer, tu as envie de t’amuser. Tu as appris à aimer ça. La purge. Tu ranges ton arme et penches légèrement la tête en observant la jeune blonde. « C’est toi qui l’as invoqué ? » Tu regardes l’autre jeune femme. « Toi ? » Tu poses une main sur ton menton et un rictus arrive bientôt alors que tu commences presque à rire amusé par ce petit jeu qui vient de commencer. Tu regardes la créature dans les yeux. « Tu vas choisir maintenant… L’une des deux va mourir et l’autre vivra et sera libre de partir. » Tu regardes tes hommes, signe qu’ils peuvent tirer si jamais quelqu’un essaie de s’enfuir. Puis tu rapportes ton attention sur les jouets devant toi. « Laquelle va mourir ? » Tu attends, mais tu ne seras pas patient éternellement. Ton rire est ironique, tu n'as pas l'intention d'épargner qui que se soit après tout mais ça personne ne le sait.
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Re: [RP historique - Salem] Sorcière, sorcière, tu vas mourir
Mer 18 Avr 2018 - 23:23
Là, au bord de l’étang, en compagnie de ma sœur ainé et d’Archibald qui avait ma confiance, mon affection et peut-être un peu plus – Archibald que j’étais incapable de considérer comme un esclave et non comme un ami qui était notre égal – je me sentais bien, libre, parfaitement détendue. Je tendis la main pour attraper le pichet de limonade et mes doigts blancs rencontrèrent ceux, nettement plus foncés du garçon qui se trouvait avec nous. Je reculai un instant ma main, rougissante, le temps de lui permettre de se servir. « Désolée… » murmurai-je. Je n’étais pas certaine que qui que ce fut m’ait entendue, et c’était tant mieux. Enfin, je me servis aussi à boire à mon tour et m’empressais de porter le breuvage à mes lèvres rosées lorsque ma sœur prit notre ami à partie pour savoir si la fleur des champs allait à mon visage. Je rougis à la réponse d’Archibald tandis que les battements de mon cœur s’affolaient légèrement. Rien n’aurait pu rendre cette journée plus parfaite ou venir la gâcher.
Et pourtant…
Et pourtant, c’était trop beau pour être vrai. Nous étions là, parfaitement détendus à compter fleurette, oubliant un instant la période que nous vivions : celle de la chasse aux sorcières. J’aurais dû m’inquiéter pourtant, sachant que n’importe qui pouvait être accusé. Mais nous, je n’y croyais pas. Nous étions innocentes. Et pourtant…
Mon regard fut attiré par des soldats menés par un inquisiteur armé accompagné d’une religieuse. Mon sang ne fit qu’un tour quand mon cerveau additionna un et un. Je jetai un coup d’œil à ma sœur et à Archibald qui ne s’étaient encore rendus compte de rien. C’était nous, leur cible. Alors que nous étions innocents ! « Inquisiteur Hamilton. Il semblerait que nous soyons en présence d’un être maléfique. » Mon sang se glaça dans mes veines lorsque l’inquisiteur se présenta et accusa clairement Archibald d’être un démon. J’eus envie de m’exclamer que ce n’était pas le cas, mais pas un son ne put franchir la barrière de mes lèvres. J’étais comme paralysée par cette apparition, synonyme de mort, car partout où l’inquisiteur passait, il semait la mort de dizaines de personnes innocentes. « Sur ordre de l’inquisition, nous pouvons commencer la purge. » Je n’avais pas la verve de notre père à Primerose et moi, et j’étais incapable de dire quelque chose pour le convaincre qu’il se trompait. Pas maintenant, en tout cas, et mon petit cœur s’emballait dans ma poitrine tandis que la peur parcourait mes veines et qu’il m’adressait la parole, me demandant si c’était moi qui avais invoqué Archibald. Je secouai la tête négativement tandis qu’il se tournait vers ma sœur, réitérant la même question. « Non ! Mon ainée est innocente, tout comme moi, Monseigneur Inquisiteur ! » répondis-je à la place de mon ainée.
Mais il ne nous écoutait pas. Pas vraiment. Il avait senti le goût du sang, clairement et son regard se posait à présent sur Archibald. Un regard de mépris ? De haine ? De dégoût ? Je n’aurais su le dire. Mais des fois, c’était plus sage de ne pas chercher à comprendre. Ce qui était clair, pourtant, c’était qu’il demandait à notre ami de désigner celle qui mourrait et celle qui vivrait. Je lançai un regard horrifié vers Primerose et vers Archibald avant de me lever, sans aucune maîtrise de mes mouvements. « Nous sommes deux innocentes, Monseigneur Inquisiteur. Mais si vous voulez un sacrifice, prenez ma vie et épargnez la sienne. » Parce que moi, j’étais moins innocente qu’elle. Parce que j’avais des rêves. Des rêves où Archibald était notre égal, où il était libre, où j’aurais pu poser ma main sur la sienne sans avoir à rougir. De ces rêves, j’étais coupable, et ma sœur n’avait pas à payer le prix de mes rêveries adolescentes. Je baissai la tête, regardant mes pieds, autant par crainte du regard de l’inquisiteur que pour dissimuler mes yeux trop brillants.
Et pourtant…
Et pourtant, c’était trop beau pour être vrai. Nous étions là, parfaitement détendus à compter fleurette, oubliant un instant la période que nous vivions : celle de la chasse aux sorcières. J’aurais dû m’inquiéter pourtant, sachant que n’importe qui pouvait être accusé. Mais nous, je n’y croyais pas. Nous étions innocentes. Et pourtant…
Mon regard fut attiré par des soldats menés par un inquisiteur armé accompagné d’une religieuse. Mon sang ne fit qu’un tour quand mon cerveau additionna un et un. Je jetai un coup d’œil à ma sœur et à Archibald qui ne s’étaient encore rendus compte de rien. C’était nous, leur cible. Alors que nous étions innocents ! « Inquisiteur Hamilton. Il semblerait que nous soyons en présence d’un être maléfique. » Mon sang se glaça dans mes veines lorsque l’inquisiteur se présenta et accusa clairement Archibald d’être un démon. J’eus envie de m’exclamer que ce n’était pas le cas, mais pas un son ne put franchir la barrière de mes lèvres. J’étais comme paralysée par cette apparition, synonyme de mort, car partout où l’inquisiteur passait, il semait la mort de dizaines de personnes innocentes. « Sur ordre de l’inquisition, nous pouvons commencer la purge. » Je n’avais pas la verve de notre père à Primerose et moi, et j’étais incapable de dire quelque chose pour le convaincre qu’il se trompait. Pas maintenant, en tout cas, et mon petit cœur s’emballait dans ma poitrine tandis que la peur parcourait mes veines et qu’il m’adressait la parole, me demandant si c’était moi qui avais invoqué Archibald. Je secouai la tête négativement tandis qu’il se tournait vers ma sœur, réitérant la même question. « Non ! Mon ainée est innocente, tout comme moi, Monseigneur Inquisiteur ! » répondis-je à la place de mon ainée.
Mais il ne nous écoutait pas. Pas vraiment. Il avait senti le goût du sang, clairement et son regard se posait à présent sur Archibald. Un regard de mépris ? De haine ? De dégoût ? Je n’aurais su le dire. Mais des fois, c’était plus sage de ne pas chercher à comprendre. Ce qui était clair, pourtant, c’était qu’il demandait à notre ami de désigner celle qui mourrait et celle qui vivrait. Je lançai un regard horrifié vers Primerose et vers Archibald avant de me lever, sans aucune maîtrise de mes mouvements. « Nous sommes deux innocentes, Monseigneur Inquisiteur. Mais si vous voulez un sacrifice, prenez ma vie et épargnez la sienne. » Parce que moi, j’étais moins innocente qu’elle. Parce que j’avais des rêves. Des rêves où Archibald était notre égal, où il était libre, où j’aurais pu poser ma main sur la sienne sans avoir à rougir. De ces rêves, j’étais coupable, et ma sœur n’avait pas à payer le prix de mes rêveries adolescentes. Je baissai la tête, regardant mes pieds, autant par crainte du regard de l’inquisiteur que pour dissimuler mes yeux trop brillants.
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