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- le Sam 14 Juil 2018 - 20:24
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- Sujet: ㄨ mes différents personnages
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ㄨ mes différents personnages
Landry Valek Mormont
Je suis un sorcier (et prof) | personnage inventé
« N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas.
Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse.
Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse.
Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
WIZARD CARD fiche de liens) t’appellent « le grand corbeau », ce n’est pas pour rien, Landry. C’est parce que tu prends les traits de ce sombre animal, lorsque tu te transformes pour espionner aux alentours. Tu ne sais pas tellement pourquoi tu as choisis de prendre l’apparence de cet oiseau de malheur, mais au final, tu en es plutôt satisfait. Il faut dire que ce volatile te correspond parfaitement : intelligent, joueur, rusé, bravache et opportuniste ; il se fond parfaitement dans la masse et n’a peur de rien. Pratique, lorsqu’on veut s’approcher des humains pour épier quelques conversations en toute discrétion … | © ϟ SWAN ◈ Jake Gyllenhaal |
» my story is not like the others
« Je suis le messager du chaos. »
Ses boucles blondes brillent sous les rayons du soleil tandis qu’elle court à travers le jardin en caressant les fleurs du bout de ses petits doigts. Joséphine, petite Joséphine, tu es si belle … Personne ne peut le nier. Pas même toi, Landry. La gamine a hérité des cheveux dorés et des grands yeux verts de votre mère. Ses pommettes hautes et ses joues rebondies lui donnent un air poupin qui invite aux baisers, et son rire … Son rire cristallin suffit à réchauffer les cœurs les plus durs. Mais pourquoi ne l’aimes-tu pas autant que tes autres sœurs ? Pourquoi, ne ressent-tu pas ce qu’un grand frère est sensé ressentir pour l’une de ses cadettes ? Tu te mordilles furieusement les lèvres et passe rapidement une main dans tes cheveux avant de reporter ton attention sur Rosaline. Assise sur le rebord de la première marche menant au salon d’hiver, Rose s’amuse à ensorceler les cheveux de ses poupées en porcelaine. Rouge carmin, bleu roi, jaune canari, toutes les couleurs y passent jusqu’à ce qu’elle ne lève ses grands yeux en amande vers toi. « On rentre ? » te demande-t-elle doucement, un léger sourire aux lèvres. Tu arques un sourcil et l’invite à se justifier lorsqu’elle se lève d’un bond pour mieux te rejoindre. « Je m’ennuie » Dit-elle une fois sur tes genoux. « Alors va jouer avec Joséphine » Lui proposes-tu en désignant votre cadette du menton. « Non, je n’ai pas envie » Chuchote-t-elle au bout d’un moment avant de poser sa petite tête contre ton torse. « C’est bien ce que je me disais … » Lui réponds-tu doucement avant qu’un rictus n’étire tes lèvres et que ses doigts fins ne s’enroulent autour de ton col.
« Le coup le plus rusé que le diable ait réussi,
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
« Viens Landry, viens ! » S’écria-t-elle entre deux rires avant de courir à travers champs. Ses longs cheveux blonds dansaient derrière elle tandis qu’un nuage de neige se soulevait sous ses pieds agités. « J’arrive » Lui répondais-je avant de lui emboîter le pas et de m’enfoncer sous l’épais manteau blanc qui recouvrait le domaine. Nous étions en plein mois de Janvier, et les Highlands semblaient endormies sous leur habit d’hiver, lorsque nous nous dirigions vers le lac attenant à la propriété. Joséphine m’avait tanné toute la matinée pour aller faire du patin à glace sur l’eau gelée … Et comme d’habitude, père avait insisté pour que je l’accompagne. « Moins vite Josy » Lui recommandais-je lorsque nous arrivions enfin à destination. « Regarde ! C’est magnifique ! » S’exclama-t-elle avant de se tourner vers moi, les mains plaquées sur son visage rougi par le froid. « Oui … » C’était vrai. Le paysage était à couper le souffle et j’avais du mal à décrocher mon regard de l’étendue immaculée et scintillante qui s’offrait à moi. La neige avait recouvert les vallées qui bordaient le lac et les rayons du soleil se reflétaient sur sa surface gelée ; la faisant ainsi miroiter de mille feux.
Le spectacle était à couper le souffle et j’aurais pu rester planté là – à apprécier le décor – si Joséphine n’avait pas eu la brillante idée de se mettre à courir sur la glace. « Joséphine ! » Criais-je lorsque je m’en apercevais. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine tandis qu’un grognement remontait du fond de ma gorge. « Espèce de petite idiote » Pestais-je avant de m’élancer derrière elle. « Arrête ! » Lui ordonnais-je avant de l’atteindre et d’attraper la manche de son manteau. « Non ! Lâche-moi ! » Hurla-t-elle avant de se dégager et de repartir en courant dans la direction inverse. Putain de gamine pourrie gâtée, pensais-je avant de pincer mes lèvres et de faire demi-tour. Joséphine avait beau passer pour un ange auprès de nos proches, je savais qu’elle cachait bien son jeu. La preuve : à la moindre petite contrariété, elle piquait une crise. En cela, elle ressemblait beaucoup
Je secouais la tête et soufflai bruyamment avant d’atteindre la rive où s’était arrêtée Joséphine. Plantée là, les bras croisés, la poupée me regardait avec son air contrarié avant de me tirer la langue. « T’es méchant ! » Protesta-t-elle avant de me tourner le dos. « Josy, arrête de dire n’importe quoi » Soufflais-je avant de serrer les poings. « La glace n’est pas solide. Si je ne t’avais pas rattrapée, tu l’aurais sans doute traversée et … » Lui expliquais-je avant de poser ma main sur son épaule. « Tu dis n’importe quoi ! » Me coupa-t-elle avant de se retourner pour me faire face. « Si tu ne voulais pas venir t’amuser avec moi, t’aurais dû rester à la maison ! » « Josy arrête … » « Maman à raison, tu es méchant. Je te déteste ! » Ajouta-t-elle avant de croiser les bras et me lancer un regard noir.
Ma main tombait de son épaule pour venir se balancer mollement le long de mon corps pétrifié par ce qu’elle venait de m’avouer. Moi, méchant ? C’était ce que mère lui avait-dit ? Une
Je laissai la haine m’envahir et levai mes bras vers Joséphine avant de la pousser violemment dans le lac – qui se trouvait juste derrière elle. Dans sa chute, je regardai ses longs cheveux blonds virevolter autour de son visage horrifié avant que son petit corps ne brise la glace et ne s’enfonce dans les eaux troubles.
« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. »
Du fond de ton lit, tu peux entendre le vent hurler et s’abattre avec fracas contre le manoir tandis que la pluie tambourine inlassablement les fenêtres. Mais ce n’est ni l’orage qui traverse les Highlands, ni les violentes bourrasques qui t’empêche de dormir, Landry. C’est toi. Ou plutôt le monstre que tu es devenu. L’immonde salopard qui a tué sa sœur sous un accès de
De l’autre côté de ta chambre, à l’autre bout du couloir, tu peux entendre les hurlements de douleur de ta mère. Ses pleurs et ses lamentations te déchirent les entrailles. Ses plaintes sont insoutenables … Et tu l’entends te maudire jusqu’à la fin des temps cependant que ton père essai tant bien que mal de la calmer. « Calme toi Mélinda, calme toi … » « Non … NON ! Il a tué Joséphine ! Magnus, j’en suis certaine, il a tué notre enfant ! » Peux-tu l’entendre hurler avant que la porte – qui mène vers la suite parentale – ne se referme sous ses sanglots. Putain … Une vague de frissons te parcourt l’échine tandis que tout ton corps se raidi. Le démon s’est emparé de toi. C’est sûr et certain. Tu le sais. Tu le sens. Il a fini par creuser son trou au fond de ta poitrine et ricane à chaque fois que tu penses être devenu fou.
Tu fermes les yeux et te forces à ne pas céder à la panique lorsque tu entends la porte de ta chambre grincer sur ses gonds. « Rose ? » Chuchotes-tu en remarquant la silhouette familière de ta sœur dans l’entrebâillement. La poupée s’avance en silence et se glisse sous les draps avant de se blottir contre toi. « Je t’aime Landry. Je serais toujours là pour toi » Te murmure-t-elle au creux de l’oreille avant de tirer la couette sur vous et de s’endormir dans tes bras.
« Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence. »
« Tu ne m'as jamais parlé de ta sœur... » Dit-elle à voix basse tout en évitant soigneusement ton regard. Elle semblait nerveuse. Mais que cherchait-elle à savoir, au juste ? Ta main se levait brusquement pour mieux lui attraper le menton, l'obligeant ainsi à te regarder dans les yeux. « Ma sœur ? » Lui demandes-tu en plissant les yeux, l'air suspicieux. « Joséphine. Ta cousine m'a dit qu'elle était décédée très jeune et que ... » Ses mots mourraient sur ses lèvres tremblantes tandis que tu passais doucement un doigt sur sa lippe. « Chuuuuuut … » Souffles-tu entre tes dents avant de lui sourire. « Ma très chère cousine raconte beaucoup de choses, mais tout ce qu’elle a pu te dire est faux » Lui chuchotes-tu avant de t’approcher d’elle, lentement, et de capturer ses lèvres. Tu n’as aucune envie de lui raconter cet épisode
Depuis le décès de ta cadette, toi et les tiens avaient décidés de ne plus jamais en parler. Personne ne devait savoir pourquoi, ni comment, Joséphine était décédée aussi prématurément. Accident ou non ; l’affaire était close. Inutile d’en discuter.
Tu soupires – visiblement contrarié par sa question – avant de mordre sa lèvre et pousser un râle. Cette fille est bien trop curieuse. C’est un vilain défaut. « Ne t’avises plus jamais de me reparler d’elle, mon ange ... » Murmures-tu doucement, avant d’arborer un léger rictus qui l’a fait frissonner. Elle sait que sous tes airs mielleux et tes bonnes manières – quoi qu’un peu rustres – tu n’es pas le genre d’homme à faire des menaces en l’air. Tu es dangereux. Elle le sait. Elle le sent. Mais au fond, n’est-ce pas ce qu’elle aime ?
« Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble. »
Les landes parsemées de bruyères défilaient à toute vitesse devant tes yeux éteints tandis que le soleil terminait lentement sa course derrière une colline baignée de lumière. L’Ecosse, ta terre natale, était plus belle que jamais. Et tu avais plaisir à contempler ses magnifiques paysages, même si l’angoisse d’entamer ta dernière année à Hungcalf commençait sérieusement à te préoccuper, t’empêchant ainsi d’apprécier pleinement le spectacle du crépuscule. Qu’aillais-tu bien pouvoir faire après tes études ? Voyager ? Travailler avec ton père ? Tu savais que ce dernier n’attendait que cela ; que tu sois à ses côtés, tout comme tes frères aînés. Pourtant, tu ne l’entendais pas de cette oreille, Landry. Non, décidément, tu avais d’autres projets. Des projets bien plus excitants que de travailler dans l’import / export de marchandises magiques … Toi, tu voulais de l’action, de l’excitation, du danger. Tu voulais tout sauf une vie bien rangée.
« Landry ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Morgane. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer vos camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » Insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « Qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux bleus te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire en coin tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Morgane était la seule personne au monde que tu aimais réellement – mis à part (peut-être) quelques membres de ta famille – et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes pseudos problèmes existentiels. Elle avait, sans doute, d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … Tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion, tous les deux, une fois qu'on sera au château ». La summerbee n’était pas du genre à lâcher l'affaire ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long sur ses intentions : que tu le veuilles ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Ferme-là et viens par ici mocheté … » Lui murmuras-tu au creux de l'oreille avant de la tirer brusquement dans tes bras, afin de l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi, hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Morgane était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
« Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses. »
« Comprenez bien que je n’ai aucune confiance en vous mon jeune ami et je ne suis toujours pas décidé à vous vendre quoi que ce soit » commença le vieux Fletcher tout en se caressant la barbe du bout de ses doigts décharnés. La taverne du troll était bondée, les gens braillaient comme des porcs, chantaient à gorges déployées et la bière coulait à flot. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour parler affaires, mais je savais pertinemment que je n’avais pas le choix. Ce vieux sénile était la clé de ma réussite et je devais le convaincre de me vendre son établissement au plus vite. « Voyons Monsieur Fletcher, soyons sérieux … » répliquais-je après avoir avalé une gorgée d’hydromel « vous savez très bien que je suis le seul sorcier ici-bas qui est assez fou pour vous faire une telle offre, alors ne jouez pas au plus fin avec moi. Nous savons tous deux que votre bâtiment tombe en ruine et que vos affaires vont très mal. Si vous ne le vendez pas maintenant, il sera trop tard, croyez moi. Et je ne reviendrais pas sur mon offre ». La tension était palpable, mais je savais pertinemment que j’étais en position de force. « Alors qu’en dites-vous ? » insistais-je en lui resservant un verre, « marché conclu ? ». Coincé, le vieillard bu une longue gorgée et resta silencieux quelques secondes avant de me jeter un regard décidé. Cette fois-ci, il n’avait plus le choix. Il le savait. « Je ne vous aime pas des masses jeune homme. Vous ressemblez bien trop à votre père » cracha t’il en me regardant droit dans les yeux « Je préfère que les choses soient claires entre nous. Mais … Je vous laisse Le Filet du Diable. Vous aurez les clés demain matin en échange d’un sac de gallions, comme promis. Sur ce Monsieur Mormont … J’ai à faire ». Résigné et sans doute abattu, le vieillard traina sa carcasse jusqu’à la porte d’entrée et alluma sa pipe d’un geste nonchalant avant de disparaitre dans les ténèbres.
Ce soir-là, je ne le savais pas encore, mais j’avais conclu l’affaire de ma vie. Le Filet du Diable était entré en ma possession et j’allais devenir l’un des sorciers les plus influents d’Inverness.
- le Mer 27 Juin 2018 - 21:32
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- Sujet: landry ◈ j’avais envie de détruire quelque chose de beau ...
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landry ◈ j’avais envie de détruire quelque chose de beau ...
Landry Valek Mormont
Je suis un sorcier (et prof) | personnage inventé
« N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas.
Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse.
Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse.
Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
WIZARD CARD fiche de liens) t’appellent « le grand corbeau », ce n’est pas pour rien, Landry. C’est parce que tu prends les traits de ce sombre animal, lorsque tu te transformes pour espionner aux alentours. Tu ne sais pas tellement pourquoi tu as choisis de prendre l’apparence de cet oiseau de malheur, mais au final, tu en es plutôt satisfait. Il faut dire que ce volatile te correspond parfaitement : intelligent, joueur, rusé, bravache et opportuniste ; il se fond parfaitement dans la masse et n’a peur de rien. Pratique, lorsqu’on veut s’approcher des humains pour épier quelques conversations en toute discrétion … | © ϟ SWAN ◈ Jake Gyllenhaal |
» my story is not like the others
« Je suis le messager du chaos. »
Ses boucles blondes brillent sous les rayons du soleil tandis qu’elle court à travers le jardin en caressant les fleurs du bout de ses petits doigts. Joséphine, petite Joséphine, tu es si belle … Personne ne peut le nier. Pas même toi, Landry. La gamine a hérité des cheveux dorés et des grands yeux verts de votre mère. Ses pommettes hautes et ses joues rebondies lui donnent un air poupin qui invite aux baisers, et son rire … Son rire cristallin suffit à réchauffer les cœurs les plus durs. Mais pourquoi ne l’aimes-tu pas autant que tes autres sœurs ? Pourquoi, ne ressent-tu pas ce qu’un grand frère est sensé ressentir pour l’une de ses cadettes ? Tu te mordilles furieusement les lèvres et passe rapidement une main dans tes cheveux avant de reporter ton attention sur Rosaline. Assise sur le rebord de la première marche menant au salon d’hiver, Rose s’amuse à ensorceler les cheveux de ses poupées en porcelaine. Rouge carmin, bleu roi, jaune canari, toutes les couleurs y passent jusqu’à ce qu’elle ne lève ses grands yeux en amande vers toi. « On rentre ? » te demande-t-elle doucement, un léger sourire aux lèvres. Tu arques un sourcil et l’invite à se justifier lorsqu’elle se lève d’un bond pour mieux te rejoindre. « Je m’ennuie » Dit-elle une fois sur tes genoux. « Alors va jouer avec Joséphine » Lui proposes-tu en désignant votre cadette du menton. « Non, je n’ai pas envie » Chuchote-t-elle au bout d’un moment avant de poser sa petite tête contre ton torse. « C’est bien ce que je me disais … » Lui réponds-tu doucement avant qu’un rictus n’étire tes lèvres et que ses doigts fins ne s’enroulent autour de ton col.
« Le coup le plus rusé que le diable ait réussi,
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
« Viens Landry, viens ! » S’écria-t-elle entre deux rires avant de courir à travers champs. Ses longs cheveux blonds dansaient derrière elle tandis qu’un nuage de neige se soulevait sous ses pieds agités. « J’arrive » Lui répondais-je avant de lui emboîter le pas et de m’enfoncer sous l’épais manteau blanc qui recouvrait le domaine. Nous étions en plein mois de Janvier, et les Highlands semblaient endormies sous leur habit d’hiver, lorsque nous nous dirigions vers le lac attenant à la propriété. Joséphine m’avait tanné toute la matinée pour aller faire du patin à glace sur l’eau gelée … Et comme d’habitude, père avait insisté pour que je l’accompagne. « Moins vite Josy » Lui recommandais-je lorsque nous arrivions enfin à destination. « Regarde ! C’est magnifique ! » S’exclama-t-elle avant de se tourner vers moi, les mains plaquées sur son visage rougi par le froid. « Oui … » C’était vrai. Le paysage était à couper le souffle et j’avais du mal à décrocher mon regard de l’étendue immaculée et scintillante qui s’offrait à moi. La neige avait recouvert les vallées qui bordaient le lac et les rayons du soleil se reflétaient sur sa surface gelée ; la faisant ainsi miroiter de mille feux.
Le spectacle était à couper le souffle et j’aurais pu rester planté là – à apprécier le décor – si Joséphine n’avait pas eu la brillante idée de se mettre à courir sur la glace. « Joséphine ! » Criais-je lorsque je m’en apercevais. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine tandis qu’un grognement remontait du fond de ma gorge. « Espèce de petite idiote » Pestais-je avant de m’élancer derrière elle. « Arrête ! » Lui ordonnais-je avant de l’atteindre et d’attraper la manche de son manteau. « Non ! Lâche-moi ! » Hurla-t-elle avant de se dégager et de repartir en courant dans la direction inverse. Putain de gamine pourrie gâtée, pensais-je avant de pincer mes lèvres et de faire demi-tour. Joséphine avait beau passer pour un ange auprès de nos proches, je savais qu’elle cachait bien son jeu. La preuve : à la moindre petite contrariété, elle piquait une crise. En cela, elle ressemblait beaucoup
Je secouais la tête et soufflai bruyamment avant d’atteindre la rive où s’était arrêtée Joséphine. Plantée là, les bras croisés, la poupée me regardait avec son air contrarié avant de me tirer la langue. « T’es méchant ! » Protesta-t-elle avant de me tourner le dos. « Josy, arrête de dire n’importe quoi » Soufflais-je avant de serrer les poings. « La glace n’est pas solide. Si je ne t’avais pas rattrapée, tu l’aurais sans doute traversée et … » Lui expliquais-je avant de poser ma main sur son épaule. « Tu dis n’importe quoi ! » Me coupa-t-elle avant de se retourner pour me faire face. « Si tu ne voulais pas venir t’amuser avec moi, t’aurais dû rester à la maison ! » « Josy arrête … » « Maman à raison, tu es méchant. Je te déteste ! » Ajouta-t-elle avant de croiser les bras et me lancer un regard noir.
Ma main tombait de son épaule pour venir se balancer mollement le long de mon corps pétrifié par ce qu’elle venait de m’avouer. Moi, méchant ? C’était ce que mère lui avait-dit ? Une
Je laissai la haine m’envahir et levai mes bras vers Joséphine avant de la pousser violemment dans le lac – qui se trouvait juste derrière elle. Dans sa chute, je regardai ses longs cheveux blonds virevolter autour de son visage horrifié avant que son petit corps ne brise la glace et ne s’enfonce dans les eaux troubles.
« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. »
Du fond de ton lit, tu peux entendre le vent hurler et s’abattre avec fracas contre le manoir tandis que la pluie tambourine inlassablement les fenêtres. Mais ce n’est ni l’orage qui traverse les Highlands, ni les violentes bourrasques qui t’empêche de dormir, Landry. C’est toi. Ou plutôt le monstre que tu es devenu. L’immonde salopard qui a tué sa sœur sous un accès de
De l’autre côté de ta chambre, à l’autre bout du couloir, tu peux entendre les hurlements de douleur de ta mère. Ses pleurs et ses lamentations te déchirent les entrailles. Ses plaintes sont insoutenables … Et tu l’entends te maudire jusqu’à la fin des temps cependant que ton père essai tant bien que mal de la calmer. « Calme toi Mélinda, calme toi … » « Non … NON ! Il a tué Joséphine ! Magnus, j’en suis certaine, il a tué notre enfant ! » Peux-tu l’entendre hurler avant que la porte – qui mène vers la suite parentale – ne se referme sous ses sanglots. Putain … Une vague de frissons te parcourt l’échine tandis que tout ton corps se raidi. Le démon s’est emparé de toi. C’est sûr et certain. Tu le sais. Tu le sens. Il a fini par creuser son trou au fond de ta poitrine et ricane à chaque fois que tu penses être devenu fou.
Tu fermes les yeux et te forces à ne pas céder à la panique lorsque tu entends la porte de ta chambre grincer sur ses gonds. « Rose ? » Chuchotes-tu en remarquant la silhouette familière de ta sœur dans l’entrebâillement. La poupée s’avance en silence et se glisse sous les draps avant de se blottir contre toi. « Je t’aime Landry. Je serais toujours là pour toi » Te murmure-t-elle au creux de l’oreille avant de tirer la couette sur vous et de s’endormir dans tes bras.
« Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence. »
« Tu ne m'as jamais parlé de ta sœur... » Dit-elle à voix basse tout en évitant soigneusement ton regard. Elle semblait nerveuse. Mais que cherchait-elle à savoir, au juste ? Ta main se levait brusquement pour mieux lui attraper le menton, l'obligeant ainsi à te regarder dans les yeux. « Ma sœur ? » Lui demandes-tu en plissant les yeux, l'air suspicieux. « Joséphine. Ta cousine m'a dit qu'elle était décédée très jeune et que ... » Ses mots mourraient sur ses lèvres tremblantes tandis que tu passais doucement un doigt sur sa lippe. « Chuuuuuut … » Souffles-tu entre tes dents avant de lui sourire. « Ma très chère cousine raconte beaucoup de choses, mais tout ce qu’elle a pu te dire est faux » Lui chuchotes-tu avant de t’approcher d’elle, lentement, et de capturer ses lèvres. Tu n’as aucune envie de lui raconter cet épisode
Depuis le décès de ta cadette, toi et les tiens avaient décidés de ne plus jamais en parler. Personne ne devait savoir pourquoi, ni comment, Joséphine était décédée aussi prématurément. Accident ou non ; l’affaire était close. Inutile d’en discuter.
Tu soupires – visiblement contrarié par sa question – avant de mordre sa lèvre et pousser un râle. Cette fille est bien trop curieuse. C’est un vilain défaut. « Ne t’avises plus jamais de me reparler d’elle, mon ange ... » Murmures-tu doucement, avant d’arborer un léger rictus qui l’a fait frissonner. Elle sait que sous tes airs mielleux et tes bonnes manières – quoi qu’un peu rustres – tu n’es pas le genre d’homme à faire des menaces en l’air. Tu es dangereux. Elle le sait. Elle le sent. Mais au fond, n’est-ce pas ce qu’elle aime ?
« Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble. »
Les landes parsemées de bruyères défilaient à toute vitesse devant tes yeux éteints tandis que le soleil terminait lentement sa course derrière une colline baignée de lumière. L’Ecosse, ta terre natale, était plus belle que jamais. Et tu avais plaisir à contempler ses magnifiques paysages, même si l’angoisse d’entamer ta dernière année à Hungcalf commençait sérieusement à te préoccuper, t’empêchant ainsi d’apprécier pleinement le spectacle du crépuscule. Qu’aillais-tu bien pouvoir faire après tes études ? Voyager ? Travailler avec ton père ? Tu savais que ce dernier n’attendait que cela ; que tu sois à ses côtés, tout comme tes frères aînés. Pourtant, tu ne l’entendais pas de cette oreille, Landry. Non, décidément, tu avais d’autres projets. Des projets bien plus excitants que de travailler dans l’import / export de marchandises magiques … Toi, tu voulais de l’action, de l’excitation, du danger. Tu voulais tout sauf une vie bien rangée.
« Landry ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Morgane. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer vos camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » Insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « Qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux bleus te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire en coin tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Morgane était la seule personne au monde que tu aimais réellement – mis à part (peut-être) quelques membres de ta famille – et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes pseudos problèmes existentiels. Elle avait, sans doute, d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … Tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion, tous les deux, une fois qu'on sera au château ». La summerbee n’était pas du genre à lâcher l'affaire ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long sur ses intentions : que tu le veuilles ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Ferme-là et viens par ici mocheté … » Lui murmuras-tu au creux de l'oreille avant de la tirer brusquement dans tes bras, afin de l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi, hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Morgane était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
« Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses. »
« Comprenez bien que je n’ai aucune confiance en vous mon jeune ami et je ne suis toujours pas décidé à vous vendre quoi que ce soit » commença le vieux Fletcher tout en se caressant la barbe du bout de ses doigts décharnés. La taverne du troll était bondée, les gens braillaient comme des porcs, chantaient à gorges déployées et la bière coulait à flot. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour parler affaires, mais je savais pertinemment que je n’avais pas le choix. Ce vieux sénile était la clé de ma réussite et je devais le convaincre de me vendre son établissement au plus vite. « Voyons Monsieur Fletcher, soyons sérieux … » répliquais-je après avoir avalé une gorgée d’hydromel « vous savez très bien que je suis le seul sorcier ici-bas qui est assez fou pour vous faire une telle offre, alors ne jouez pas au plus fin avec moi. Nous savons tous deux que votre bâtiment tombe en ruine et que vos affaires vont très mal. Si vous ne le vendez pas maintenant, il sera trop tard, croyez moi. Et je ne reviendrais pas sur mon offre ». La tension était palpable, mais je savais pertinemment que j’étais en position de force. « Alors qu’en dites-vous ? » insistais-je en lui resservant un verre, « marché conclu ? ». Coincé, le vieillard bu une longue gorgée et resta silencieux quelques secondes avant de me jeter un regard décidé. Cette fois-ci, il n’avait plus le choix. Il le savait. « Je ne vous aime pas des masses jeune homme. Vous ressemblez bien trop à votre père » cracha t’il en me regardant droit dans les yeux « Je préfère que les choses soient claires entre nous. Mais … Je vous laisse Le Filet du Diable. Vous aurez les clés demain matin en échange d’un sac de gallions, comme promis. Sur ce Monsieur Mormont … J’ai à faire ». Résigné et sans doute abattu, le vieillard traina sa carcasse jusqu’à la porte d’entrée et alluma sa pipe d’un geste nonchalant avant de disparaitre dans les ténèbres.
Ce soir-là, je ne le savais pas encore, mais j’avais conclu l’affaire de ma vie. Le Filet du Diable était entré en ma possession et j’allais devenir l’un des sorciers les plus influents d’Inverness.
- le Mar 25 Juil 2017 - 17:52
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- Sujet: LANDRY | color my life with the chaos of trouble.
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LANDRY | color my life with the chaos of trouble.
Landry Valek Mormont
Je suis un sorcier (prof) | personnage inventé
« N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse. Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
WIZARD CARD fiche de liens) t’appellent « le grand corbeau », ce n’est pas pour rien, Landry. C’est parce que tu prends les traits de ce sombre animal, lorsque tu te transformes pour espionner aux alentours. Tu ne sais pas tellement pourquoi tu as choisis de prendre l’apparence de cet oiseau de malheur, mais au final, tu en es plutôt satisfait. Il faut dire que ce volatile te correspond parfaitement : intelligent, joueur, rusé, bravache et opportuniste ; il se fond parfaitement dans la masse et n’a peur de rien. Pratique, lorsqu’on veut s’approcher des humains pour épier quelques conversations en toute discrétion … | © ϟ SWAN ◈ Jake Gyllenhaal |
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« Je suis le messager du chaos. »
Ses boucles blondes brillent sous les rayons du soleil tandis qu’elle court à travers le jardin en caressant les fleurs du bout de ses petits doigts. Joséphine, petite Joséphine, tu es si belle … Personne ne peut le nier. Pas même toi, Landry. La gamine a hérité des cheveux dorés et des grands yeux verts de votre mère. Ses pommettes hautes et ses joues rebondies lui donnent un air poupin qui invite aux baisers, et son rire … Son rire cristallin suffit à réchauffer les cœurs les plus durs. Mais pourquoi ne l’aimes-tu pas autant que tes autres sœurs ? Pourquoi, ne ressent-tu pas ce qu’un grand frère est sensé ressentir pour l’une de ses cadettes ? Tu te mordilles furieusement les lèvres et passe rapidement une main dans tes cheveux avant de reporter ton attention sur Rosaline. Assise sur le rebord de la première marche menant au salon d’hiver, Rose s’amuse à ensorceler les cheveux de ses poupées en porcelaine. Rouge carmin, bleu roi, jaune canari, toutes les couleurs y passent jusqu’à ce qu’elle ne lève ses grands yeux en amande vers toi. « On rentre ? » te demande-t-elle doucement, un léger sourire aux lèvres. Tu arques un sourcil et l’invite à se justifier lorsqu’elle se lève d’un bond pour mieux te rejoindre. « Je m’ennuie » Dit-elle une fois sur tes genoux. « Alors va jouer avec Joséphine » Lui proposes-tu en désignant votre cadette du menton. « Non, je n’ai pas envie » Chuchote-t-elle au bout d’un moment avant de poser sa petite tête contre ton torse. « C’est bien ce que je me disais … » Lui réponds-tu doucement avant qu’un rictus n’étire tes lèvres et que ses doigts fins ne s’enroulent autour de ton col.
« Le coup le plus rusé que le diable ait réussi,
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. »
« Viens Landry, viens ! » S’écria-t-elle entre deux rires avant de courir à travers champs. Ses longs cheveux blonds dansaient derrière elle tandis qu’un nuage de neige se soulevait sous ses pieds agités. « J’arrive » Lui répondais-je avant de lui emboîter le pas et de m’enfoncer sous l’épais manteau blanc qui recouvrait le domaine. Nous étions en plein mois de Janvier, et les Highlands semblaient endormies sous leur habit d’hiver, lorsque nous nous dirigions vers le lac attenant à la propriété. Joséphine m’avait tanné toute la matinée pour aller faire du patin à glace sur l’eau gelée … Et comme d’habitude, père avait insisté pour que je l’accompagne. « Moins vite Josy » Lui recommandais-je lorsque nous arrivions enfin à destination. « Regarde ! C’est magnifique ! » S’exclama-t-elle avant de se tourner vers moi, les mains plaquées sur son visage rougi par le froid. « Oui … » C’était vrai. Le paysage était à couper le souffle et j’avais du mal à décrocher mon regard de l’étendue immaculée et scintillante qui s’offrait à moi. La neige avait recouvert les vallées qui bordaient le lac et les rayons du soleil se reflétaient sur sa surface gelée ; la faisant ainsi miroiter de mille feux.
Le spectacle était à couper le souffle et j’aurais pu rester planté là – à apprécier le décor – si Joséphine n’avait pas eu la brillante idée de se mettre à courir sur la glace. « Joséphine ! » Criais-je lorsque je m’en apercevais. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine tandis qu’un grognement remontait du fond de ma gorge. « Espèce de petite idiote » Pestais-je avant de m’élancer derrière elle. « Arrête ! » Lui ordonnais-je avant de l’atteindre et d’attraper la manche de son manteau. « Non ! Lâche-moi ! » Hurla-t-elle avant de se dégager et de repartir en courant dans la direction inverse. Putain de gamine pourrie gâtée, pensais-je avant de pincer mes lèvres et de faire demi-tour. Joséphine avait beau passer pour un ange auprès de nos proches, je savais qu’elle cachait bien son jeu. La preuve : à la moindre petite contrariété, elle piquait une crise. En cela, elle ressemblait beaucoup
Je secouais la tête et soufflai bruyamment avant d’atteindre la rive où s’était arrêtée Joséphine. Plantée là, les bras croisés, la poupée me regardait avec son air contrarié avant de me tirer la langue. « T’es méchant ! » Protesta-t-elle avant de me tourner le dos. « Josy, arrête de dire n’importe quoi » Soufflais-je avant de serrer les poings. « La glace n’est pas solide. Si je ne t’avais pas rattrapée, tu l’aurais sans doute traversée et … » Lui expliquais-je avant de poser ma main sur son épaule. « Tu dis n’importe quoi ! » Me coupa-t-elle avant de se retourner pour me faire face. « Si tu ne voulais pas venir t’amuser avec moi, t’aurais dû rester à la maison ! » « Josy arrête … » « Maman à raison, tu es méchant. Je te déteste ! » Ajouta-t-elle avant de croiser les bras et me lancer un regard noir.
Ma main tombait de son épaule pour venir se balancer mollement le long de mon corps pétrifié par ce qu’elle venait de m’avouer. Moi, méchant ? C’était ce que mère lui avait-dit ? Une
Je laissai la haine m’envahir et levai mes bras vers Joséphine avant de la pousser violemment dans le lac – qui se trouvait juste derrière elle. Dans sa chute, je regardai ses longs cheveux blonds virevolter autour de son visage horrifié avant que son petit corps ne brise la glace et ne s’enfonce dans les eaux troubles.
« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. »
Du fond de ton lit, tu peux entendre le vent hurler et s’abattre avec fracas contre le manoir tandis que la pluie tambourine inlassablement les fenêtres. Mais ce n’est ni l’orage qui traverse les Highlands, ni les violentes bourrasques qui t’empêche de dormir, Landry. C’est toi. Ou plutôt le monstre que tu es devenu. L’immonde salopard qui a tué sa sœur sous un accès de
De l’autre côté de ta chambre, à l’autre bout du couloir, tu peux entendre les hurlements de douleur de ta mère. Ses pleurs et ses lamentations te déchirent les entrailles. Ses plaintes sont insoutenables … Et tu l’entends te maudire jusqu’à la fin des temps cependant que ton père essai tant bien que mal de la calmer. « Calme toi Mélinda, calme toi … » « Non … NON ! Il a tué Joséphine ! Magnus, j’en suis certaine, il a tué notre enfant ! » Peux-tu l’entendre hurler avant que la porte – qui mène vers la suite parentale – ne se referme sous ses sanglots. Putain … Une vague de frissons te parcourt l’échine tandis que tout ton corps se raidi. Le démon s’est emparé de toi. C’est sûr et certain. Tu le sais. Tu le sens. Il a fini par creuser son trou au fond de ta poitrine et ricane à chaque fois que tu penses être devenu fou.
Tu fermes les yeux et te forces à ne pas céder à la panique lorsque tu entends la porte de ta chambre grincer sur ses gonds. « Rose ? » Chuchotes-tu en remarquant la silhouette familière de ta sœur dans l’entrebâillement. La poupée s’avance en silence et se glisse sous les draps avant de se blottir contre toi. « Je t’aime Landry. Je serais toujours là pour toi » Te murmure-t-elle au creux de l’oreille avant de tirer la couette sur vous et de s’endormir dans tes bras.
« Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence. »
« Tu ne m'as jamais parlé de ta sœur... » Dit-elle à voix basse tout en évitant soigneusement ton regard. Elle semblait nerveuse. Mais que cherchait-elle à savoir, au juste ? Ta main se levait brusquement pour mieux lui attraper le menton, l'obligeant ainsi à te regarder dans les yeux. « Ma sœur ? » Lui demandes-tu en plissant les yeux, l'air suspicieux. « Joséphine. Ta cousine m'a dit qu'elle était décédée très jeune et que ... » Ses mots mourraient sur ses lèvres tremblantes tandis que tu passais doucement un doigt sur sa lippe. « Chuuuuuut … » Souffles-tu entre tes dents avant de lui sourire. « Ma très chère cousine raconte beaucoup de choses, mais tout ce qu’elle a pu te dire est faux » Lui chuchotes-tu avant de t’approcher d’elle, lentement, et de capturer ses lèvres. Tu n’as aucune envie de lui raconter cet épisode
Depuis le décès de ta cadette, toi et les tiens avaient décidés de ne plus jamais en parler. Personne ne devait savoir pourquoi, ni comment, Joséphine était décédée aussi prématurément. Accident ou non ; l’affaire était close. Inutile d’en discuter.
Tu soupires – visiblement contrarié par sa question – avant de mordre sa lèvre et pousser un râle. Cette fille est bien trop curieuse. C’est un vilain défaut. « Ne t’avises plus jamais de me reparler d’elle, mon ange ... » Murmures-tu doucement, avant d’arborer un léger rictus qui l’a fait frissonner. Elle sait que sous tes airs mielleux et tes bonnes manières – quoi qu’un peu rustres – tu n’es pas le genre d’homme à faire des menaces en l’air. Tu es dangereux. Elle le sait. Elle le sent. Mais au fond, n’est-ce pas ce qu’elle aime ?
« Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble. »
Les landes parsemées de bruyères défilaient à toute vitesse devant tes yeux éteints tandis que le soleil terminait lentement sa course derrière une colline baignée de lumière. L’Ecosse, ta terre natale, était plus belle que jamais. Et tu avais plaisir à contempler ses magnifiques paysages, même si l’angoisse d’entamer ta dernière année à Hungcalf commençait sérieusement à te préoccuper, t’empêchant ainsi d’apprécier pleinement le spectacle du crépuscule. Qu’aillais-tu bien pouvoir faire après tes études ? Voyager ? Travailler avec ton père ? Tu savais que ce dernier n’attendait que cela ; que tu sois à ses côtés, tout comme tes frères aînés. Pourtant, tu ne l’entendais pas de cette oreille, Landry. Non, décidément, tu avais d’autres projets. Des projets bien plus excitants que de travailler dans l’import / export de marchandises magiques … Toi, tu voulais de l’action, de l’excitation, du danger. Tu voulais tout sauf une vie bien rangée.
« Landry ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Morgane. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer vos camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » Insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « Qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux bleus te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire en coin tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Morgane était la seule personne au monde que tu aimais réellement – mis à part (peut-être) quelques membres de ta famille – et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes pseudos problèmes existentiels. Elle avait, sans doute, d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … Tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion, tous les deux, une fois qu'on sera au château ». La summerbee n’était pas du genre à lâcher l'affaire ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long sur ses intentions : que tu le veuilles ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Ferme-là et viens par ici mocheté … » Lui murmuras-tu au creux de l'oreille avant de la tirer brusquement dans tes bras, afin de l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi, hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Morgane était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
« Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses. »
« Comprenez bien que je n’ai aucune confiance en vous mon jeune ami et je ne suis toujours pas décidé à vous vendre quoi que ce soit » commença le vieux Fletcher tout en se caressant la barbe du bout de ses doigts décharnés. La taverne du troll était bondée, les gens braillaient comme des porcs, chantaient à gorges déployées et la bière coulait à flot. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour parler affaires, mais je savais pertinemment que je n’avais pas le choix. Ce vieux sénile était la clé de ma réussite et je devais le convaincre de me vendre son établissement au plus vite. « Voyons Monsieur Fletcher, soyons sérieux … » répliquais-je après avoir avalé une gorgée d’hydromel « vous savez très bien que je suis le seul sorcier ici-bas qui est assez fou pour vous faire une telle offre, alors ne jouez pas au plus fin avec moi. Nous savons tous deux que votre bâtiment tombe en ruine et que vos affaires vont très mal. Si vous ne le vendez pas maintenant, il sera trop tard, croyez moi. Et je ne reviendrais pas sur mon offre ». La tension était palpable, mais je savais pertinemment que j’étais en position de force. « Alors qu’en dites-vous ? » insistais-je en lui resservant un verre, « marché conclu ? ». Coincé, le vieillard bu une longue gorgée et resta silencieux quelques secondes avant de me jeter un regard décidé. Cette fois-ci, il n’avait plus le choix. Il le savait. « Je ne vous aime pas des masses jeune homme. Vous ressemblez bien trop à votre père » cracha t’il en me regardant droit dans les yeux « Je préfère que les choses soient claires entre nous. Mais … Je vous laisse Le Filet du Diable. Vous aurez les clés demain matin en échange d’un sac de gallions, comme promis. Sur ce Monsieur Mormont … J’ai à faire ». Résigné et sans doute abattu, le vieillard traina sa carcasse jusqu’à la porte d’entrée et alluma sa pipe d’un geste nonchalant avant de disparaitre dans les ténèbres.
Ce soir-là, je ne le savais pas encore, mais j’avais conclu l’affaire de ma vie. Le Filet du Diable était entré en ma possession et j’allais devenir l’un des sorciers les plus influents d’Inverness.
- le Jeu 19 Jan 2017 - 15:01
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- Sujet: Les Mormont (famille)
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Les Mormont (famille)
Landry Oswald Mormont
Je suis un summerbee | personnage inventé
« N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse. Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | © yourdesigndiary ◈ iwan rheon |
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Les landes parsemées de bruyères défilaient à toute vitesse devant tes yeux éteints tandis que le soleil terminait lentement sa course derrière une colline baignée de lumière. L’Ecosse, ta terre natale, était plus belle que jamais. Et tu avais plaisir à contempler ses magnifiques paysages, mais ... l’angoisse d’entamer ta dernière année à Poudlard te tenaillait. Qu’aillais-tu bien pouvoir faire après ? Travailler au ministère ? Continuer tes études ? Partir à l’étranger ? Tu ne savais pas. Tu ne l’as jamais su. Mais aujourd’hui, il était temps pour toi de te poser les bonnes questions et réfléchir à ton avenir. Tu ne pouvais plus vivre au jour le jour sans te soucier du lendemain. Il était grand temps de grandir, te (re)prendre en main.
« Alphonse ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Léonore. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer ses camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux verts te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Léo était la seule personne au monde que tu aimais réellement -mis à part quelques membres de ta famille- et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes soucis. Elle avait d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion tous les deux une fois arrivés au château ». La Gryffondor n’était pas du genre à lâcher le morceau ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long : que tu le veuille ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Tais-toi et viens là mocheté … » Lui murmuras tu au creux de l'oreille avant de la tirer dans tes bras et l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Léo était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
Le vent s’engouffrait violemment dans tes cheveux bruns tandis que ta cape claquait inlassablement sur tes vieilles bottes en cuir - usées par des années de vadrouille et d’exploration. Cela faisait bientôt une heure que tu étais resté planté là, à flanc de montagne, le regard fixé vers l’horizon.
Voilà presque neuf ans que tu n’avais pas remis les pieds ici, sur la terre de tes ancêtres… Et tu avais presque oublié à quel point les landes étaient belles. Et dire qu’a quelques miles de là, juste devant toi, se trouvait la maison qui t’avait vu naître. Demeure au passé douloureux que tu avais finis par déserter – sans te retourner – dès lors que tu avais atteint la majorité ; laissant derrière toi une fratrie aimante et terrassée par le chagrin. D'ailleurs, tu te souviens encore du bruit assourdissant qu’avait fait la porte d’entrée lorsque tu la claquas avec fracas lors de ton départ. Tu avais juré de ne plus jamais revenir par ici .... Et pourtant, te voilà de retour aujourd’hui, après toutes ces années.
Tes mains commençaient à geler et tu ne sentais plus les extrémités de tes membres engourdis par le froid, mais tu n’osais pas aller de l’avant. Tu avais peur. Tu doutais. Était-ce réellement une bonne idée ? Après toutes ces années, que lui dirais-tu ? Ton esprit était en pleine effervescence ; tu n’arrêtais pas de penser et imaginer tous les scénarios possibles, jusqu’à ce que tu te remémores la lettre de ta plus jeune sœur : « Cher Alphonse, Maman est mourante. Je sais très bien que tu ne la portes pas dans ton cœur, mais n’oublies pas que c’est notre mère et que son seul tort aura été de tomber amoureuse de notre père. Je sais qu’elle n’a pas toujours été facile avec toi, et que tu as nourri au fil des années une certaine rancœur envers elle, mais s’il te plaît, reviens à la maison pour les fêtes de fin d’année. Sa dernière volonté est d’avoir tous ses enfants auprès d’elle avant la fin. Alph, si tu ne le fais pas pour elle, fait le au moins pour nous. Tu es notre aîné, et tu dois nous soutenir dans cette épreuve. Je t’embrasse. Clémentine, qui t’aime ».
Ta gorge se nouait au fur et à mesure que tu te remémorais ce fameux hibou. Tu savais qu’en allant là-bas, ce ne serait pas facile, mais tu devais bien cela a tes frères et sœurs. Ils ne méritaient pas de traverser tout ça seuls. Tu pris donc ton courage à deux mains et avanças lentement vers la petite maison au toit de chaume. Tu savais qu’ils t’attendaient…
Tu ne pouvais plus faire marche arrière. Ta décision était prise et tu étais prêt à voler de tes propres ailes – quitte à tourner le dos aux gens que tu aimes. Hungcalf. C’était là qu’était ta place. Là qu’était ton avenir. Là que tu pourrais t’épanouir. Tu en étais convaincu. Et ce n’était certainement pas tes parents qui pouvaient t’en dissuader – ni même tes frères et sœurs. Non, tu savais que ta place était à Norwich, auprès de tes amis, sur les bancs de l’université magique. Là-bas, tu apprendrais à devenir un éminent biologiste et tu partirais -une fois ton diplôme en poche- à la découverte du monde et de ses merveilles. Oui, tu en étais convaincu … Et à cette idée, tes lèvres s’étirèrent jusqu’à esquisser un léger sourire sur ton visage bien trop pâle.
Il était temps. Lorsque tu foulas les pavés du château pour la première fois, ton cœur fit un raté. Ce n’était pas tant la beauté des lieux qui t’avait coupé le souffle -bien qu’il faille reconnaître qu’Hungcalf était particulièrement splendide- mais l’étrange ambiance qui régnait dans ces lieux. Malgré l’agitation ambiante, tout n’était que calme et volupté. Était-ce le paradis ? Pourtant, on t’avait dit que l’université était un lieu de débauche et de beuveries, non ? Avais-tu mal entendu ? Déformé leurs propos ? Sûrement … ou peut être voyais-tu cet édifice d’une manière différente ? Poudlard avait été ta maison -et resterai toujours ton premier foyer- mais tu sentais au fond de toi que cesnouvelles vieilles pierres t’accueillaient à bras ouverts. Hungcalf serait ton nouveau refuge. Tu le sentais dans ta chaire. Dans tes tripes. Il serait ton rocher dans ta vie - cette mer agitée.
« Alphonse ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Léonore. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer ses camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux verts te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Léo était la seule personne au monde que tu aimais réellement -mis à part quelques membres de ta famille- et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes soucis. Elle avait d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion tous les deux une fois arrivés au château ». La Gryffondor n’était pas du genre à lâcher le morceau ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long : que tu le veuille ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Tais-toi et viens là mocheté … » Lui murmuras tu au creux de l'oreille avant de la tirer dans tes bras et l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Léo était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
Le vent s’engouffrait violemment dans tes cheveux bruns tandis que ta cape claquait inlassablement sur tes vieilles bottes en cuir - usées par des années de vadrouille et d’exploration. Cela faisait bientôt une heure que tu étais resté planté là, à flanc de montagne, le regard fixé vers l’horizon.
Voilà presque neuf ans que tu n’avais pas remis les pieds ici, sur la terre de tes ancêtres… Et tu avais presque oublié à quel point les landes étaient belles. Et dire qu’a quelques miles de là, juste devant toi, se trouvait la maison qui t’avait vu naître. Demeure au passé douloureux que tu avais finis par déserter – sans te retourner – dès lors que tu avais atteint la majorité ; laissant derrière toi une fratrie aimante et terrassée par le chagrin. D'ailleurs, tu te souviens encore du bruit assourdissant qu’avait fait la porte d’entrée lorsque tu la claquas avec fracas lors de ton départ. Tu avais juré de ne plus jamais revenir par ici .... Et pourtant, te voilà de retour aujourd’hui, après toutes ces années.
Tes mains commençaient à geler et tu ne sentais plus les extrémités de tes membres engourdis par le froid, mais tu n’osais pas aller de l’avant. Tu avais peur. Tu doutais. Était-ce réellement une bonne idée ? Après toutes ces années, que lui dirais-tu ? Ton esprit était en pleine effervescence ; tu n’arrêtais pas de penser et imaginer tous les scénarios possibles, jusqu’à ce que tu te remémores la lettre de ta plus jeune sœur : « Cher Alphonse, Maman est mourante. Je sais très bien que tu ne la portes pas dans ton cœur, mais n’oublies pas que c’est notre mère et que son seul tort aura été de tomber amoureuse de notre père. Je sais qu’elle n’a pas toujours été facile avec toi, et que tu as nourri au fil des années une certaine rancœur envers elle, mais s’il te plaît, reviens à la maison pour les fêtes de fin d’année. Sa dernière volonté est d’avoir tous ses enfants auprès d’elle avant la fin. Alph, si tu ne le fais pas pour elle, fait le au moins pour nous. Tu es notre aîné, et tu dois nous soutenir dans cette épreuve. Je t’embrasse. Clémentine, qui t’aime ».
Ta gorge se nouait au fur et à mesure que tu te remémorais ce fameux hibou. Tu savais qu’en allant là-bas, ce ne serait pas facile, mais tu devais bien cela a tes frères et sœurs. Ils ne méritaient pas de traverser tout ça seuls. Tu pris donc ton courage à deux mains et avanças lentement vers la petite maison au toit de chaume. Tu savais qu’ils t’attendaient…
Tu ne pouvais plus faire marche arrière. Ta décision était prise et tu étais prêt à voler de tes propres ailes – quitte à tourner le dos aux gens que tu aimes. Hungcalf. C’était là qu’était ta place. Là qu’était ton avenir. Là que tu pourrais t’épanouir. Tu en étais convaincu. Et ce n’était certainement pas tes parents qui pouvaient t’en dissuader – ni même tes frères et sœurs. Non, tu savais que ta place était à Norwich, auprès de tes amis, sur les bancs de l’université magique. Là-bas, tu apprendrais à devenir un éminent biologiste et tu partirais -une fois ton diplôme en poche- à la découverte du monde et de ses merveilles. Oui, tu en étais convaincu … Et à cette idée, tes lèvres s’étirèrent jusqu’à esquisser un léger sourire sur ton visage bien trop pâle.
Il était temps. Lorsque tu foulas les pavés du château pour la première fois, ton cœur fit un raté. Ce n’était pas tant la beauté des lieux qui t’avait coupé le souffle -bien qu’il faille reconnaître qu’Hungcalf était particulièrement splendide- mais l’étrange ambiance qui régnait dans ces lieux. Malgré l’agitation ambiante, tout n’était que calme et volupté. Était-ce le paradis ? Pourtant, on t’avait dit que l’université était un lieu de débauche et de beuveries, non ? Avais-tu mal entendu ? Déformé leurs propos ? Sûrement … ou peut être voyais-tu cet édifice d’une manière différente ? Poudlard avait été ta maison -et resterai toujours ton premier foyer- mais tu sentais au fond de toi que ces
- le Mar 1 Nov 2016 - 23:56
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- Sujet: Alphonse Blackwood ㄨ beware badger sleeping.
- Réponses: 3
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Alphonse Blackwood ㄨ beware badger sleeping.
Je suis un summerbee | personnage inventé
« N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse. Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | © Schizophrenic ◈ Nicolas Simeos |
» my story is not like the others
Les landes parsemées de bruyères défilaient à toute vitesse devant tes yeux éteints tandis que le soleil terminait lentement sa course derrière une colline baignée de lumière. L’Ecosse, ta terre natale, était plus belle que jamais. Et tu avais plaisir à contempler ses magnifiques paysages, mais ... l’angoisse d’entamer ta dernière année à Poudlard te tenaillait. Qu’aillais-tu bien pouvoir faire après ? Travailler au ministère ? Continuer tes études ? Partir à l’étranger ? Tu ne savais pas. Tu ne l’as jamais su. Mais aujourd’hui, il était temps pour toi de te poser les bonnes questions et réfléchir à ton avenir. Tu ne pouvais plus vivre au jour le jour sans te soucier du lendemain. Il était grand temps de grandir, te (re)prendre en main.
« Alphonse ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Léonore. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer ses camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux verts te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Léo était la seule personne au monde que tu aimais réellement -mis à part quelques membres de ta famille- et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes soucis. Elle avait d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion tous les deux une fois arrivés au château ». La Gryffondor n’était pas du genre à lâcher le morceau ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long : que tu le veuille ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Tais-toi et viens là mocheté … » Lui murmuras tu au creux de l'oreille avant de la tirer dans tes bras et l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Léo était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
Le vent s’engouffrait violemment dans tes cheveux bruns tandis que ta cape claquait inlassablement sur tes vieilles bottes en cuir - usées par des années de vadrouille et d’exploration. Cela faisait bientôt une heure que tu étais resté planté là, à flanc de montagne, le regard fixé vers l’horizon.
Voilà presque neuf ans que tu n’avais pas remis les pieds ici, sur la terre de tes ancêtres… Et tu avais presque oublié à quel point les landes étaient belles. Et dire qu’a quelques miles de là, juste devant toi, se trouvait la maison qui t’avait vu naître. Demeure au passé douloureux que tu avais finis par déserter – sans te retourner – dès lors que tu avais atteint la majorité ; laissant derrière toi une fratrie aimante et terrassée par le chagrin. D'ailleurs, tu te souviens encore du bruit assourdissant qu’avait fait la porte d’entrée lorsque tu la claquas avec fracas lors de ton départ. Tu avais juré de ne plus jamais revenir par ici .... Et pourtant, te voilà de retour aujourd’hui, après toutes ces années.
Tes mains commençaient à geler et tu ne sentais plus les extrémités de tes membres engourdis par le froid, mais tu n’osais pas aller de l’avant. Tu avais peur. Tu doutais. Était-ce réellement une bonne idée ? Après toutes ces années, que lui dirais-tu ? Ton esprit était en pleine effervescence ; tu n’arrêtais pas de penser et imaginer tous les scénarios possibles, jusqu’à ce que tu te remémores la lettre de ta plus jeune sœur : « Cher Alphonse, Maman est mourante. Je sais très bien que tu ne la portes pas dans ton cœur, mais n’oublies pas que c’est notre mère et que son seul tort aura été de tomber amoureuse de notre père. Je sais qu’elle n’a pas toujours été facile avec toi, et que tu as nourri au fil des années une certaine rancœur envers elle, mais s’il te plaît, reviens à la maison pour les fêtes de fin d’année. Sa dernière volonté est d’avoir tous ses enfants auprès d’elle avant la fin. Alph, si tu ne le fais pas pour elle, fait le au moins pour nous. Tu es notre aîné, et tu dois nous soutenir dans cette épreuve. Je t’embrasse. Clémentine, qui t’aime ».
Ta gorge se nouait au fur et à mesure que tu te remémorais ce fameux hibou. Tu savais qu’en allant là-bas, ce ne serait pas facile, mais tu devais bien cela a tes frères et sœurs. Ils ne méritaient pas de traverser tout ça seuls. Tu pris donc ton courage à deux mains et avanças lentement vers la petite maison au toit de chaume. Tu savais qu’ils t’attendaient…
Tu ne pouvais plus faire marche arrière. Ta décision était prise et tu étais prêt à voler de tes propres ailes – quitte à tourner le dos aux gens que tu aimes. Hungcalf. C’était là qu’était ta place. Là qu’était ton avenir. Là que tu pourrais t’épanouir. Tu en étais convaincu. Et ce n’était certainement pas tes parents qui pouvaient t’en dissuader – ni même tes frères et sœurs. Non, tu savais que ta place était à Norwich, auprès de tes amis, sur les bancs de l’université magique. Là-bas, tu apprendrais à devenir un éminent biologiste et tu partirais -une fois ton diplôme en poche- à la découverte du monde et de ses merveilles. Oui, tu en étais convaincu … Et à cette idée, tes lèvres s’étirèrent jusqu’à esquisser un léger sourire sur ton visage bien trop pâle.
Il était temps. Lorsque tu foulas les pavés du château pour la première fois, ton cœur fit un raté. Ce n’était pas tant la beauté des lieux qui t’avait coupé le souffle -bien qu’il faille reconnaître qu’Hungcalf était particulièrement splendide- mais l’étrange ambiance qui régnait dans ces lieux. Malgré l’agitation ambiante, tout n’était que calme et volupté. Était-ce le paradis ? Pourtant, on t’avait dit que l’université était un lieu de débauche et de beuveries, non ? Avais-tu mal entendu ? Déformé leurs propos ? Sûrement … ou peut être voyais-tu cet édifice d’une manière différente ? Poudlard avait été ta maison -et resterai toujours ton premier foyer- mais tu sentais au fond de toi que cesnouvelles vieilles pierres t’accueillaient à bras ouverts. Hungcalf serait ton nouveau refuge. Tu le sentais dans ta chaire. Dans tes tripes. Il serait ton rocher dans ta vie - cette mer agitée.
« Alphonse ? » Une voix suave te tirait de ta torpeur. Léonore. Tu avais presque oublié que tu n’étais pas seul. Ta meilleure amie t’avait rejoint une heure plus tôt, juste après avoir fait le tour des wagons afin de saluer ses camarades. Seulement, tu n’avais pas remarqué son retour, trop accaparé par tes sombres pensées. « Hey … » insista t’elle en posant ses mains sur les tiennes « qu’est ce qui ne va pas ? » Ses grands yeux verts te dévisageaient, l’air inquiet, tandis qu’elle caressait affectueusement la paume de tes mains. « Il n’y a rien. Tout va bien. » Tu esquissais un sourire tandis que tu lui rendais tendrement sa marque d’affection. Léo était la seule personne au monde que tu aimais réellement -mis à part quelques membres de ta famille- et tu ne voulais surtout pas l’inquiéter avec tes soucis. Elle avait d’autres choses bien plus importantes à penser. « Très bien … tu ne veux pas en parler, je respecte ça. Mais sache qu’on aura une discussion tous les deux une fois arrivés au château ». La Gryffondor n’était pas du genre à lâcher le morceau ; tu le savais très bien. D’ailleurs, son regard inquisiteur en disait long : que tu le veuille ou non, tu devrais lui avouer tout ce que tu avais sur le cœur. « Tais-toi et viens là mocheté … » Lui murmuras tu au creux de l'oreille avant de la tirer dans tes bras et l’enlacer. « Qu’est-ce que je ferais sans toi hein ? » Les yeux dans le vague, tu te rappelais à quel point Léo était devenue ta moitié au fil des années, ta lumière dans l’obscurité ...
Le vent s’engouffrait violemment dans tes cheveux bruns tandis que ta cape claquait inlassablement sur tes vieilles bottes en cuir - usées par des années de vadrouille et d’exploration. Cela faisait bientôt une heure que tu étais resté planté là, à flanc de montagne, le regard fixé vers l’horizon.
Voilà presque neuf ans que tu n’avais pas remis les pieds ici, sur la terre de tes ancêtres… Et tu avais presque oublié à quel point les landes étaient belles. Et dire qu’a quelques miles de là, juste devant toi, se trouvait la maison qui t’avait vu naître. Demeure au passé douloureux que tu avais finis par déserter – sans te retourner – dès lors que tu avais atteint la majorité ; laissant derrière toi une fratrie aimante et terrassée par le chagrin. D'ailleurs, tu te souviens encore du bruit assourdissant qu’avait fait la porte d’entrée lorsque tu la claquas avec fracas lors de ton départ. Tu avais juré de ne plus jamais revenir par ici .... Et pourtant, te voilà de retour aujourd’hui, après toutes ces années.
Tes mains commençaient à geler et tu ne sentais plus les extrémités de tes membres engourdis par le froid, mais tu n’osais pas aller de l’avant. Tu avais peur. Tu doutais. Était-ce réellement une bonne idée ? Après toutes ces années, que lui dirais-tu ? Ton esprit était en pleine effervescence ; tu n’arrêtais pas de penser et imaginer tous les scénarios possibles, jusqu’à ce que tu te remémores la lettre de ta plus jeune sœur : « Cher Alphonse, Maman est mourante. Je sais très bien que tu ne la portes pas dans ton cœur, mais n’oublies pas que c’est notre mère et que son seul tort aura été de tomber amoureuse de notre père. Je sais qu’elle n’a pas toujours été facile avec toi, et que tu as nourri au fil des années une certaine rancœur envers elle, mais s’il te plaît, reviens à la maison pour les fêtes de fin d’année. Sa dernière volonté est d’avoir tous ses enfants auprès d’elle avant la fin. Alph, si tu ne le fais pas pour elle, fait le au moins pour nous. Tu es notre aîné, et tu dois nous soutenir dans cette épreuve. Je t’embrasse. Clémentine, qui t’aime ».
Ta gorge se nouait au fur et à mesure que tu te remémorais ce fameux hibou. Tu savais qu’en allant là-bas, ce ne serait pas facile, mais tu devais bien cela a tes frères et sœurs. Ils ne méritaient pas de traverser tout ça seuls. Tu pris donc ton courage à deux mains et avanças lentement vers la petite maison au toit de chaume. Tu savais qu’ils t’attendaient…
Tu ne pouvais plus faire marche arrière. Ta décision était prise et tu étais prêt à voler de tes propres ailes – quitte à tourner le dos aux gens que tu aimes. Hungcalf. C’était là qu’était ta place. Là qu’était ton avenir. Là que tu pourrais t’épanouir. Tu en étais convaincu. Et ce n’était certainement pas tes parents qui pouvaient t’en dissuader – ni même tes frères et sœurs. Non, tu savais que ta place était à Norwich, auprès de tes amis, sur les bancs de l’université magique. Là-bas, tu apprendrais à devenir un éminent biologiste et tu partirais -une fois ton diplôme en poche- à la découverte du monde et de ses merveilles. Oui, tu en étais convaincu … Et à cette idée, tes lèvres s’étirèrent jusqu’à esquisser un léger sourire sur ton visage bien trop pâle.
Il était temps. Lorsque tu foulas les pavés du château pour la première fois, ton cœur fit un raté. Ce n’était pas tant la beauté des lieux qui t’avait coupé le souffle -bien qu’il faille reconnaître qu’Hungcalf était particulièrement splendide- mais l’étrange ambiance qui régnait dans ces lieux. Malgré l’agitation ambiante, tout n’était que calme et volupté. Était-ce le paradis ? Pourtant, on t’avait dit que l’université était un lieu de débauche et de beuveries, non ? Avais-tu mal entendu ? Déformé leurs propos ? Sûrement … ou peut être voyais-tu cet édifice d’une manière différente ? Poudlard avait été ta maison -et resterai toujours ton premier foyer- mais tu sentais au fond de toi que ces
- le Sam 24 Sep 2016 - 17:09
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- Sujet: Alphonse Blackwood ㄨ beware badger sleeping.
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Alphonse Blackwood ㄨ beware badger sleeping.
Alphonse Artemius Blackwood
— je suis un fucking summerbee —
je suis un personnage inventé
» WIZARD CARD Alphonse ? C'est un mec énigmatique, bouillonnant, autoritaire, ambitieux et passionné. C'est également un homme d'action qui a besoin de se dépenser physiquement et d'aller de l'avant. Quand on le voit pour la première fois, il en impose (ou pas), et apparaît comme quelqu'un de sûr de lui, sérieux et digne de confiance. Mais Al', c'est pas que ça ! C'est aussi un caractère bien trempé, une arrogance exagérée et une tête de con qui déteste la flatterie et les contraintes. Impatient, travailleur et doté d'une agilité d'esprit surprenante, il peut se montrer aussi irritable, nerveux, agressif, et même violent. Lorsqu'il le veut, le beau brun peut se montrer agréable, très responsable, curieux, loyal et adaptable. Ce qu'il aime ? L'aventure, le sport, les livres, la musique et la nouveauté ! Ou tout simplement tout ce qui a tendance à le stimuler. La plupart du temps, Alphonse est perçu comme une épaule stable et solide sur laquelle s'appuyer (même s'il aimerait être un peu moins responsable des autres). Enfant, il débordait de vitalité, et ce n'était certainement pas une autorité rigide comme les sœurs de Sainte Catherine qui aurait eu de l'ascendant sur lui. Mais il était malin et savait très bien jouer un double-jeu lorsque cela l’arrangeait (ce qui est toujours le cas aujourd'hui). Au contraire, il respecterait, ceux qui adoptaient une attitude franche et directe, ou ceux qui lui faisaient confiance et respectaient son sens de la justice et de l'équité. Dans la vie, Alphonse se montre un jeune homme affectueux et responsable, bien que parfois quelque peu tête brûlée. C'est quelqu'un de relativement pudique qui manifeste peu ses sentiments et ses émotions (aussi se réfugie-t-il parfois derrière un sourire ironique, des moqueries et une attitude détachée dans le but de réprimer sa sensibilité.). À côté de cela, il se sent très vite mal à l'aise face à des démonstrations affectives intempestives. Ni nuancé, ni impressionnable, ni influençable, il est consciencieux, courageux et, bien que parfois abrupt, il est le plus souvent cohérent dans son comportement. » general information | © schizophrénic ◈ nicolas simeos |
» CHAPITRE 1 : Quiconque sauve une vie, sauve le monde entier.
« Où l’avez-vous trouver ? Êtes-vous sa mère ? » Lâcha t’elle incrédule. « Non, je ne suis pas sa mère … Je l’ai trouvé en bas de mon immeuble, dans un petit panier ». La vieille femme dévisagea la frêle inconnue qui se tenait devant t’elle. Ses bras étaient encombrés d’un amas de linge qui devait surement renfermer un chérubin. Elle avait les larmes aux yeux et les cheveux en bataille … ses mains tremblaient légèrement. « Donnez-le moi … Nous allons nous en occuper ». Résignée, la jeune femme tendit le précieux paquet à Miss Paxton -l’une des sœurs de l’Orphelinat Sainte Catherine- et finit par s’enfoncer à toutes jambes dans l’allée noir et peu rassurante qui longeait l’établissement. La religieuse finit par la quitter des yeux et reporta toute son attention sur la petite chose qu’elle tenait entre ses longs doigts usés par des années de labeur. Au fond d’elle, elle savait très bien que cet enfant n’avait pas été trouvé sur le seuil d’un foyer anglais, mais bien abandonné par une jeune mère qui s’était littéralement perdue. « Mon pauvre petit … même si celle qui t'a donné la vie t’a abandonné, sache qu’elle t’a au moins sauvé en s’en remettant à Dieu ». Sur ces bonnes paroles, la vielle nonne couvrit délicatement le nouvel orphelin et remonta le perron avant de fermer la porte derrière elle. Une nouvelle vie commençait alors pour le petit garçon aux cheveux bruns que les sœurs avaient nommé Alphonse.
» CHAPITRE 2 : Un mouton noir dans un foutu troupeau blanc.
Vivre dans un orphelinat ce n’est pas tous les jours facile, mais quand on vit dans un orphelinat catholique et régit par des femmes qui ont « sacrifié » leur vie pour Dieu le père, c’est un coup à se tirer une balle au bout de quelques années. Heureusement pour moi, j’avais appris à faire abstraction de toutes ces conneries. Je ne faisais plus attention à ce que l’on me répétait chaque jour. Je ne me rendais même plus compte des heures que je passais à faire semblant de prier et à faire croire que j’étais un fervent pratiquant. En fin de compte, j’avais fini par m’inventer un personnage sage et obéissant que les sœurs de Sainte-Catherine avaient fini par adorer. Elles aimaient mettre en avant ce que j’appelais « mon deuxième moi », me citer en exemple devant mes camarades, mais bien entendu, cela ne m’avait pas apporté que des biens faits. Je mettais mis à dos plus de la moitié de l’établissement et tout le monde avait finit par me haïr …
« A quoi tu joues Blackwood ? » avait sifflé un garçon aux cheveux de feu derrière moi. L’étude avait commencé depuis dix minutes déjà, mais une certaine tension était palpable. Des voix chuchotaient en silence et des regards furtifs et noirs s’étaient échangés à la volée. « A rien du tout Stone, alors lâche-moi, tu veux ? J’aimerais bien travailler … » Avais-je lâché tranquillement. Malheureusement pour moi, le rouquin ne l’entendait pas de la même oreille et finit par m’attraper rudement par l’épaule droite. « Arrête un peu de faire le malin ! Tu commences sérieusement à nous gonfler à faire ton beau devant les sœurs ».
Agacé, je me retournai lentement et fis tomber le masque que j'affichais habituellement lorsque que j’étais en présence de grandes personnes. À cet instant, le gentil et studieux Alphonse avait laissé place au petit garçon bravache et belliqueux qui sommeillait en moi depuis bien trop longtemps. C’est alors qu’une pure vague de méchanceté monta en moi sans crier gars et me fit commettre l’irréparable aux yeux de celles que j’avais si durement amadouées : je sautai sur la tignasse rousse qui me faisait face et le tabassa jusqu’à ce que son visage ne ressemble plus qu’à un amas de chaires sanguinolentes. La violence de mon acte - alors incompréhensible - choqua l’assemblée et jeta un silence plein de stupeur et d’effroi dans toute la salle. Personne n’avait osé bouger le moindre petit doigt ... Pas même les surveillantes.
» CHAPITRE 3 : Tu finiras en Enfer mon enfant.
« Commet une seule erreur, éloigne toi une fois de la lumière divine et Satan t’accueilleras les bras ouverts mon enfant ... »
8 Octobre 2000. À l’époque, j’avais 10 ans … Et ma vie était un Enfer sans nom. Peu de temps après l’accident à l’orphelinat Sainte-Catherine, la mère supérieure me renvoya sans ménagement ni scrupules. Les religieuses avaient jugé inacceptable un tel comportement venant de ma part et « rien ne pourrait jamais réparer un tel acte ». Je finis donc par être placé dans une famille d’accueil qui avait bien voulu de moi durant cinq mois. Pourquoi un laps de temps si court ? Et bien la raison est bien simple : je faisais peur. Depuis que j’avais quitté l’orphelinat, des choses étranges s’étaient manifestées autour de moi … Lorsque je m’énervais, les appareils électriques de la maison s’allumaient et faisaient un bruit tonitruant, l’eau coulait horizontalement, les luminaires explosaient sans aucune raison, bref tout était devenu incontrôlable. J’en étais même arrivé à me faire peur moi-même, alors imaginez mon entourage. La situation devenant invivable, la famille -en accord avec la justice- prit la décision de me faire « enfermer » dans un établissement qui me soignerait au mieux (si vous n’avez pas percutez, je parle d’un hôpital psychiatrique). C’était pour mon bien m’avaient-ils dit … (rires) Mais heureusement pour moi, je n’eus pas à faire un tour chez les fous.
Quelques jours avant mon départ, une vieille dame aux cheveux gris tirés à quatre épingles vint me chercher chez les Carson. Elle s’était présentée comme l’une de mes vieilles tantes avec des papiers administratifs douteux, mais conformes et avait exigé que l’on me remette à ses bons soins. Une fois encore, je n’avais pas eu mon mot à dire et après avoir discuté quelques minutes, ces grandes personnes décidèrent qu’il était temps pour moi de m’en aller.
« Qui êtes-vous réellement ? » Avais-je demandé à cette dame, alors que nous attendions patiemment un bus. Mais aucune réponse ne vint. Je pris donc mon courage à deux mains et insistai « Pourquoi attendons-nous le bus ici ? Vous savez, il n’y a aucun arrêt dans cette rue paumée et … ». Je n’eus pas le temps de finir ma phrase, qu’elle sortit une sorte de petit bâton bizarroïde de sa manche et le pointa sous mon nez. « Mon garçon, je vais être franche et direct, car cela ne sert à rien de prendre des pinces oreilles. Tu es assez grand pour entendre ce que j’ai à te dire » Abasourdi, je restai la bouche entre ouverte durant quelques secondes avant de lui demander ce qu’était cette expression étrange de pinces oreilles, mais elle me fit taire d’un geste de la main. « Écoute-moi bien Alphonse. Cela va surement te paraître étrange, mais … Oh par Merlin comment expliquer cela à un moldu de dix ans ? Rhooo et puis flûte ! Alphonse … tu es un sorcier mon garçon ».
» CHAPITRE 4 : On finit toujours par rentrer chez soi.
Je ne vous cache pas que lorsque qu’Edith m’avait annoncé que j’étais un sorcier, j’ai failli exploser de rire. Seulement, je n’en eu pas le temps, car quelques secondes après avoir reçu une claque mentale, un bus violet de deux étages conduit par un chauffeur aux cheveux en pétard dévala la rue à une vitesse ahurissante. Ma tante m’avait alors expliqué que c’était le Magicobus, le moyen de transport le plus efficace pour sorciers en perditions. Une fois installés à l’intérieur, elle arracha le voile brumeux de mon passé : J’appris que ma mère avait été une sorcière qui après avoir eu une brève aventure avec un moldu, tomba enceinte à l’insu de ses parents. Elle confia à sa tante qu’elle préféra m’abandonner plutôt que de me garder et … prise de remords, elle mit fin à ses jours quelques moins plus tard. J’aurais préféré ne rien savoir de mon passé, mais Edith disait qu’il était important pour moi de savoir qui j’étais et comment mon avenir se présentait. Elle me confia alors que ma génitrice lui avait fait promettre de me récupérer lors de mon dixième anniversaire pour m’apprendre tout ce que je devais savoir et m’inscrire à Poudlard, l’école des sorciers. « Mais … si elle voulait que vous me récupériez à mes dix ans … Pourquoi ne m’a-t-elle pas gardé ? Je ne comprends pas … ». Tout était alors très flou et j’avais eu beaucoup de mal à assimilé tout ce que me disait ma vieille tante, mais au bout du compte, je crus comprendre que mes grands-parents n’étaient pas du genre à apprécier les « moldus » et qu’il était impossible pour ma mère de concevoir sa vie avec moi.
Mais passons ce triste passage. Une fois chez ma plus proche parente, je me vis entrer à Poudlard. Tout comme moi, beaucoup d’enfants n’étaient pas nés sorciers et j’avais eu le plaisir de découvrir tout comme eux, un monde extraordinaire et inhabituel. J’apprenais vite, très vite. Peut être était ce dû au rythme de travail soutenu que j’avais eu l’habitude de prendre à Sainte-Catherine ? Qui sait ? En tout cas, je fus rapidement un très bon élément. J’obtins mes BUSES et mes ASPICS avec de très bonnes mentions et finit par entrer à Hungcalf comme bon nombre de mes camarades. Là bas, je tombai définitivement amoureux des forces publiques. C’est alors que je su ce que je voulais faire : Auror. Le projet était ambitieux, j'en avais conscience, mais je m'en sentais tout à fait capable ...
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