- InvitéInvité
Welcome, welcome [Barbie]
Dim 6 Mai 2018 - 21:20
Assise en tailleur sur mon lit, je profitais de l'absence de Dione pour griffonner quelques notes dans mon journal consacré aux dragons, les écouteurs sur les oreilles. Je laissais la playlist sur mon smartphone défiler sans que je m'en préoccupe vraiment. De temps à autre, je poussais la chansonnette sur un ou deux mots avant de reprendre le silence, concentrée sur ce que j'écrivais.
J'avais été changée de chambre quelques jours auparavant. Je n'avais pas encore eu vraiment l'occasion de bien connaître ma nouvelle colocataire, même si j'avais déjà eu une rencontre avec elle sans qu'elle le sache. Pour l'heure, je m'étais bien gardée de le lui dire. Ne plus vivre seule me changeait vraiment, je m'étais habituée à la tranquillité de mon petit coin douillet le soir en rentrant. Maintenant, je devais me faire à l'idée que je n'étais plus seule et qu'on allait me parler, me poser des questions, essayer de s'immiscer dans ma vie un peu contre mon gré. Me faire des relations alors que je n'en avais aucune envie. J'avais un peu l'impression de revivre ce que j'avais vécu dans les chambres communes de Poudlard. Même si cette fois c'était en plus petit comité, je devais avouer que j'avais apprécié mon confort esseulé. Hélas, toute bonne chose a une fin parait-il. Il y avait eu une restructuration et me voilà propulsée dans une chambre à trois avec une autre Ethelred que je connaissais à peine, et ma timidité naturelle m'avait empêché jusque là de vraiment lui parler… et de lui dire ce que je savais d'elle surtout.
Même si j'avais ma musique dans les oreilles, ça ne m'empêchait pas d'entendre qu'on toquait à la porte. Bah… c'était qui ? Décidément ma solitude était bien lointaine. Je soupirai tout en lâchant ma plume avec laquelle j'écrivais. Je la refermais avec soin avant de la reposer sur mon journal qui se refermait lentement par-dessus. Je glissais mon casque sur ma nuque, attrapant mon smartphone que j'enfilais dans ma poche, sans couper la musique. J'ouvrais la porte et découvrait un professeur qui m'indiquait amener une troisième colocataire. Barbie Abberline. En entendant son nom je ne pouvais m'empêcher de l'observer du haut de mon petit mètre soixante, de mon visage d'enfant et de mes yeux bruns innocents. Évidemment, j'avais un peu entendu parler d'elle sans pour autant m'arrêter sur les détails. Puisque j'étais discrète et que j'avais les oreilles qui trainaient un peu partout, j'entendais beaucoup de rumeurs, sans pour autant en prendre compte ou y apporter une quelconque importance. Je savais que, comme moi, c'était une septième année, je la croisais d'ailleurs en cours de Sortilèges avec Madame Castilla, et aussi ceux de Métamorphose. Néanmoins, dans son cas à elle, j'avais particulièrement retenu son prénom que je trouvais pour le moins aussi étrange qu'original. J'imaginais avant tout que c'était davantage un prénom d'emprunt que son véritable prénom de baptême. Pourtant je ne jugeais pas, et j'ouvrais donc poliment la porte entièrement pour la laisser entrer tandis que je me poussais sur le côté. Je remerciais le professeur qui l'avait accompagné jusque là puis je refermais tranquillement la porte, la laissant prendre ses marques sur le troisième lit encore vide de la chambre.
En silence, je retournais grimper sur mon lit pour reprendre mes notes, mais ce n'était peut-être pas bien poli. Je me ravisais donc, une main hésitante sur mon casque pour le remettre sur mes oreilles et m'enfermer à nouveau dans la musique. C'est en croisant à nouveau les jambes en tailleur sur le matelas que je la regardais tranquillement.
- Bienvenue, je m'appelle Abigail Dowell.
Je n'étais pas spécialement douée pour commencer les conversations de manière intelligente… d'autant plus que si j'en croyais les rumeurs, cette femme était mon parfait opposé. Décidément… j'avais le chic en ce moment pour rencontrer des gens qui ne me ressemblaient guère et qui bousculaient fortement mon quotidien. Mais après tout, j'appréciais tout le monde, de primes abords. Je n'avais aucun ennemi et je ne voulais m'en faire aucun. Toutes les rencontres étaient bonnes à prendre. Il y avait toujours quelque chose à apprendre de l'autre.
J'avais été changée de chambre quelques jours auparavant. Je n'avais pas encore eu vraiment l'occasion de bien connaître ma nouvelle colocataire, même si j'avais déjà eu une rencontre avec elle sans qu'elle le sache. Pour l'heure, je m'étais bien gardée de le lui dire. Ne plus vivre seule me changeait vraiment, je m'étais habituée à la tranquillité de mon petit coin douillet le soir en rentrant. Maintenant, je devais me faire à l'idée que je n'étais plus seule et qu'on allait me parler, me poser des questions, essayer de s'immiscer dans ma vie un peu contre mon gré. Me faire des relations alors que je n'en avais aucune envie. J'avais un peu l'impression de revivre ce que j'avais vécu dans les chambres communes de Poudlard. Même si cette fois c'était en plus petit comité, je devais avouer que j'avais apprécié mon confort esseulé. Hélas, toute bonne chose a une fin parait-il. Il y avait eu une restructuration et me voilà propulsée dans une chambre à trois avec une autre Ethelred que je connaissais à peine, et ma timidité naturelle m'avait empêché jusque là de vraiment lui parler… et de lui dire ce que je savais d'elle surtout.
Même si j'avais ma musique dans les oreilles, ça ne m'empêchait pas d'entendre qu'on toquait à la porte. Bah… c'était qui ? Décidément ma solitude était bien lointaine. Je soupirai tout en lâchant ma plume avec laquelle j'écrivais. Je la refermais avec soin avant de la reposer sur mon journal qui se refermait lentement par-dessus. Je glissais mon casque sur ma nuque, attrapant mon smartphone que j'enfilais dans ma poche, sans couper la musique. J'ouvrais la porte et découvrait un professeur qui m'indiquait amener une troisième colocataire. Barbie Abberline. En entendant son nom je ne pouvais m'empêcher de l'observer du haut de mon petit mètre soixante, de mon visage d'enfant et de mes yeux bruns innocents. Évidemment, j'avais un peu entendu parler d'elle sans pour autant m'arrêter sur les détails. Puisque j'étais discrète et que j'avais les oreilles qui trainaient un peu partout, j'entendais beaucoup de rumeurs, sans pour autant en prendre compte ou y apporter une quelconque importance. Je savais que, comme moi, c'était une septième année, je la croisais d'ailleurs en cours de Sortilèges avec Madame Castilla, et aussi ceux de Métamorphose. Néanmoins, dans son cas à elle, j'avais particulièrement retenu son prénom que je trouvais pour le moins aussi étrange qu'original. J'imaginais avant tout que c'était davantage un prénom d'emprunt que son véritable prénom de baptême. Pourtant je ne jugeais pas, et j'ouvrais donc poliment la porte entièrement pour la laisser entrer tandis que je me poussais sur le côté. Je remerciais le professeur qui l'avait accompagné jusque là puis je refermais tranquillement la porte, la laissant prendre ses marques sur le troisième lit encore vide de la chambre.
En silence, je retournais grimper sur mon lit pour reprendre mes notes, mais ce n'était peut-être pas bien poli. Je me ravisais donc, une main hésitante sur mon casque pour le remettre sur mes oreilles et m'enfermer à nouveau dans la musique. C'est en croisant à nouveau les jambes en tailleur sur le matelas que je la regardais tranquillement.
- Bienvenue, je m'appelle Abigail Dowell.
Je n'étais pas spécialement douée pour commencer les conversations de manière intelligente… d'autant plus que si j'en croyais les rumeurs, cette femme était mon parfait opposé. Décidément… j'avais le chic en ce moment pour rencontrer des gens qui ne me ressemblaient guère et qui bousculaient fortement mon quotidien. Mais après tout, j'appréciais tout le monde, de primes abords. Je n'avais aucun ennemi et je ne voulais m'en faire aucun. Toutes les rencontres étaient bonnes à prendre. Il y avait toujours quelque chose à apprendre de l'autre.
- HRP:
- Voilà @Barbie Abberline
- InvitéInvité
Re: Welcome, welcome [Barbie]
Dim 6 Mai 2018 - 22:06
Tu commençais à avoir l'habitude qu'on te change de dortoir. T'étais une casse-couille, et ni toi ni les autres ne vous supportiez très longtemps. Sauf cette fois-là. T'étais avec une gonzesse plutôt cool, qu'en avait rien à foutre de rien, un peu comme toi, et c'était cool, oué. Bon, c'était dégueulasse dans votre piaule et ça sentait fort mauvais. Mais Lex Luthor (aka l'administration scolaire) dans son machiavélisme avait décidé qu'il n'en serait pas ainsi très longtemps. Alors t’avais encore changé de piaule, et nan, nan, ça t’avais pas émue plus que ça. Tant pis pour la coloc’ cradingue, au moins, ça aurait l’avantage de te fournir un cadre de vie un peu plus propre. Bref, t’as bouclé tes affaires dans ce magnifique sac rose laqué, digne de Mary Poppins puisque t’y avais tout balancé à l’intérieur. C’est magique les sortilèges. Ceci est un pléonasme ok. Tant pis, hein. Bref. Bref.
Y a le dirlo des Ethelred qui vient en personne faire les mouvements dans les chambres (tu parles d’un boulot de con ptn), mais tu l’aimes bien et il est canon alors tu craches pas pour deux minutes avec lui. D’autant que t’as pas le plaisir de l’avoir en cours. Donc t’en profites pour brièvement discuter avec, le temps d’aller à ta nouvelle piaule. Tu le laisses expliquer ta « situation » à ta nouvelle coloc’ à qui tu prêtes un bref regard, avant d’analyser la chambre du regard. C’est propre. C’est cool. Après c’est franchement pas la folie. Mais te voilà qui débarque avec tes posters de super-héros, ça va mettre un peu de vie dans tout ça. Mais tu dis rien, tu gardes les mains refermées sur les hanse de ton sac à dos, comme une gamine, à te balancer sur tes orteils et faire distraitement claquer les bulles de ton chewing-gum. En vrai tu commences à t’faire ierch, ça te jamais plus d’attendre pour des trucs administratifs. Mine de rien, c’en est un. Bref. Le dirlo s’en va et te laisse avec ta nouvelle coloc’. Y en manque une. Tu verras bien plus tard, osef. T’espères juste qu’elles sont pas maniques, relous et ennuyantes. Au pire t’iras pioncer chez les summerbee, pour pas changer. Mais si ça doit être tous les soirs, ça va vite être lourdingue.
- Bienvenue, je m'appelle Abigail Dowell.
Tu rabaisses ton museau de souris vers ta coloc’ que t’as momentanément oublié dans tes élucubrations internes.
- Yo. Oué je sais il m’a dit.
T’as un geste vague vers la porte, qui se veut désignant le prof. Ta main retombe pas et tu pointes l’index vers un lit. Puis vers un autre.
- Celui-là c’est celui de Dione, c’est ça. L’autre coloc’. Et celui-là le mien je suppose. Vous avez établi un règlement ici ? j’veux dire oué, y a celui de l’université mais tout le monde s’en tape en vrai. Du coup c’est quoi le vôtre ? On peut ramener des gars ? ou des meufs ? quand y a personne bien sur sinon c’est crade un peu. On peut fumer ? Toujours la fenêtre ouverte, ça pue après. Ou je sais pas quelque chose ?
Tu t’poses déjà sur le lit qui a l’air libre, dégage tes converses qui vont s’écraser un peu plus loin dans la pièce (bonjour, bordel is coming) et commence à sortir des trucs de ton sac. Dont le plus important, grande affiche de papier glacé que tu déplies face à Abigail.
- Question primordiale aussi, on fait comment avec la déco. Perso j’dors pas sans mon poster d’Aquaman au-dessus d’mon pieu. Tu trouves pas qu’il ressemble au prof de soin aux créatures magiques d’ailleurs. Ou l’inverse. Celui du film hein, pas le blondinet du comics. L’est moche celui-là.
Tu ponctues cette affirmation en faisant éclater une bulle rose entre tes lèvres et adresse un grand sourire à ta nouvelle coloc’. Cette fois tu la fermes un peu plus longtemps que pour inspirer entre deux monologues. Histoire qu’elle puisse éventuellement répondre à tes questions. Ce serait pas mal. Que tu la boucles en général, c’est pas mal.
Y a le dirlo des Ethelred qui vient en personne faire les mouvements dans les chambres (tu parles d’un boulot de con ptn), mais tu l’aimes bien et il est canon alors tu craches pas pour deux minutes avec lui. D’autant que t’as pas le plaisir de l’avoir en cours. Donc t’en profites pour brièvement discuter avec, le temps d’aller à ta nouvelle piaule. Tu le laisses expliquer ta « situation » à ta nouvelle coloc’ à qui tu prêtes un bref regard, avant d’analyser la chambre du regard. C’est propre. C’est cool. Après c’est franchement pas la folie. Mais te voilà qui débarque avec tes posters de super-héros, ça va mettre un peu de vie dans tout ça. Mais tu dis rien, tu gardes les mains refermées sur les hanse de ton sac à dos, comme une gamine, à te balancer sur tes orteils et faire distraitement claquer les bulles de ton chewing-gum. En vrai tu commences à t’faire ierch, ça te jamais plus d’attendre pour des trucs administratifs. Mine de rien, c’en est un. Bref. Le dirlo s’en va et te laisse avec ta nouvelle coloc’. Y en manque une. Tu verras bien plus tard, osef. T’espères juste qu’elles sont pas maniques, relous et ennuyantes. Au pire t’iras pioncer chez les summerbee, pour pas changer. Mais si ça doit être tous les soirs, ça va vite être lourdingue.
- Bienvenue, je m'appelle Abigail Dowell.
Tu rabaisses ton museau de souris vers ta coloc’ que t’as momentanément oublié dans tes élucubrations internes.
- Yo. Oué je sais il m’a dit.
T’as un geste vague vers la porte, qui se veut désignant le prof. Ta main retombe pas et tu pointes l’index vers un lit. Puis vers un autre.
- Celui-là c’est celui de Dione, c’est ça. L’autre coloc’. Et celui-là le mien je suppose. Vous avez établi un règlement ici ? j’veux dire oué, y a celui de l’université mais tout le monde s’en tape en vrai. Du coup c’est quoi le vôtre ? On peut ramener des gars ? ou des meufs ? quand y a personne bien sur sinon c’est crade un peu. On peut fumer ? Toujours la fenêtre ouverte, ça pue après. Ou je sais pas quelque chose ?
Tu t’poses déjà sur le lit qui a l’air libre, dégage tes converses qui vont s’écraser un peu plus loin dans la pièce (bonjour, bordel is coming) et commence à sortir des trucs de ton sac. Dont le plus important, grande affiche de papier glacé que tu déplies face à Abigail.
- Question primordiale aussi, on fait comment avec la déco. Perso j’dors pas sans mon poster d’Aquaman au-dessus d’mon pieu. Tu trouves pas qu’il ressemble au prof de soin aux créatures magiques d’ailleurs. Ou l’inverse. Celui du film hein, pas le blondinet du comics. L’est moche celui-là.
Tu ponctues cette affirmation en faisant éclater une bulle rose entre tes lèvres et adresse un grand sourire à ta nouvelle coloc’. Cette fois tu la fermes un peu plus longtemps que pour inspirer entre deux monologues. Histoire qu’elle puisse éventuellement répondre à tes questions. Ce serait pas mal. Que tu la boucles en général, c’est pas mal.
- InvitéInvité
Re: Welcome, welcome [Barbie]
Lun 7 Mai 2018 - 12:48
Je laissais le temps à la nouvelle venue de se poser tranquillement… puis ce fut le moulin à parole. Comme toute réponse, en attendant de pouvoir en placer une, je me contentais de cligner des yeux ou de regarder à droite et à gauche, un peu perdue. Ses questions étaient tout à fait légitimes, mais au fond, je n'en savais rien. Surtout que je n'en avais jamais parlé avec Dione, nous n'avions pas eu le temps jusqu'à maintenant de parler de ce genre de chose… et me connaissant ce n'était pas du tout mon genre de ramener des gens dans notre chambre, alors je ne m'étais jamais interrogée sur ce genre de sujet. D'autant plus que, vivant seule auparavant, je ne m'étais pas imposée de règles. Je l'observais retirer ses chaussures d'un air nonchalant, pensant que le bordel n'allait pas tarder à s'installer avec elle… enfin… tant qu'il restait dans son coin, le bordel, ça m'allait.
De même pour la décoration, nous n'en avions pas parlé avec mon autre colocataire, et personnellement je me contentais de la photo de famille sur ma table de chevet, le reste m'était bien égal.
J'enfonçais alors un peu ma tête dans mes épaules, un peu prise de court, ma timidité prenant le dessus. Néanmoins, je réussissais à esquisser un sourire lorsqu'elle me présentait son grand poster du héros de comics. Je me dépliais en me penchant en arrière pour sortir mon smartphone de ma poche et arrêter ma musique pour pouvoir mieux suivre la conversation, et c'était plus poli aussi. Mon téléphone dans mes mains, mon casque toujours autour de mon cou, je me décidais à répondre lorsque je comprenais qu'elle s'était momentanément arrêtée de parler.
- Heu… tu me prends un peu au dépourvu, nous n'avons pas établi de règles avec Dione, mais ni elle, ni moi fumons, donc je pense que ce sera mieux de ne pas le faire dans la chambre, ou alors directement à la fenêtre.
Je hochais la tête, ne voulant pas paraître autoritaire ou d'imposer mon avis, je ne faisais que suggérer un simple cadre de respect pour chacune. J'ouvrais la bouche pour répondre de ma petite voix enfantine pour le reste.
- Quant aux invités je ne sais pas non plus…. Moi je n'invite jamais personne donc c'est vite réglé. Ce serait mieux de demander oui, par politesse… et éviter de baiser si on est là quoi. Parce que oui sinon c'est légèrement crade.
J'accentuais le mot "légèrement" en plissant un peu les yeux. Je n'avais guère envie de me retrouver à essayer de dormir alors qu'à côté ils forniquaient comme des lapins. Déjà que les relations amoureuses ce n'était pas ma tasse de thé, alors le plaisir de la chaire ça me passait bien au-dessus. Enfin, presque. Enfin je ne savais pas trop. Enfin ce n'était pas le sujet de savoir ce que moi je voulais et ressentais. Je n'avais pas envie de tenir la chandelle voilà tout, et de ce que je croyais connaître de Dione, elle aurait sûrement été de mon avis. Je l'espérais en tout cas.
Reportant mon attention sur le poster du héros je haussais les épaules en attrapant la plume avec laquelle j'écrivais dans mon journal un peu plus tôt.
- Tu placardes ce que tu veux, tant que tu restes sur ta zone.
Je me risquais encore une fois à un nouveau sourire aimable. Tant que son bordel et son train de vie restait autour de son lit et ne s'étalait pas chez moi, ou chez Dione sans son accord, je ne voyais pas pourquoi je lui interdirai ses petits plaisirs. En clignant des yeux pour lutter contre ma timidité, je pointais le poster avec ma plume un petit instant. Je n'avais pas fait le rapport entre l'acteur et le professeur de soin aux créatures magiques, tout simplement parce que je m'en fichais comme de l'an 2000, et parce que je ne regardais personne avec ce genre d'intérêt. Ou presque.
- Non, je n'avais jamais fait attention… Je ne connais pas bien l'univers des BD je t'avoue… mais à dire vrai, je préfère l'acteur dans son rôle de Ronon Dex dans Stargate Atlantis.
Si je n'étais pas une grande férue des univers héroïques, j'appréciais néanmoins lire quelques pages des comics lorsque ça tombait entre mes mains. J'avais également vu tous les films sans pour autant devenir une fan de la première heure. Quoiqu'il en soit, j'avais réellement apprécié la série des Stargates, aussi bien SG-1, Atlantis que Univers. Et qui sait… si je montrais un peu d'intérêt pour son univers elle serait plus clémente avec moi, et plus encline à respecter les vagues règles que je venais d'énoncer pour que nous puissions vivre les trois en harmonie.
Je ne l'avais jamais vraiment observée aux cours de sortilèges et de métamorphoses, mais il me semblait que cette nonchalance dont elle faisait preuve maintenant était l'un de ses traits de caractères principaux.
De même pour la décoration, nous n'en avions pas parlé avec mon autre colocataire, et personnellement je me contentais de la photo de famille sur ma table de chevet, le reste m'était bien égal.
J'enfonçais alors un peu ma tête dans mes épaules, un peu prise de court, ma timidité prenant le dessus. Néanmoins, je réussissais à esquisser un sourire lorsqu'elle me présentait son grand poster du héros de comics. Je me dépliais en me penchant en arrière pour sortir mon smartphone de ma poche et arrêter ma musique pour pouvoir mieux suivre la conversation, et c'était plus poli aussi. Mon téléphone dans mes mains, mon casque toujours autour de mon cou, je me décidais à répondre lorsque je comprenais qu'elle s'était momentanément arrêtée de parler.
- Heu… tu me prends un peu au dépourvu, nous n'avons pas établi de règles avec Dione, mais ni elle, ni moi fumons, donc je pense que ce sera mieux de ne pas le faire dans la chambre, ou alors directement à la fenêtre.
Je hochais la tête, ne voulant pas paraître autoritaire ou d'imposer mon avis, je ne faisais que suggérer un simple cadre de respect pour chacune. J'ouvrais la bouche pour répondre de ma petite voix enfantine pour le reste.
- Quant aux invités je ne sais pas non plus…. Moi je n'invite jamais personne donc c'est vite réglé. Ce serait mieux de demander oui, par politesse… et éviter de baiser si on est là quoi. Parce que oui sinon c'est légèrement crade.
J'accentuais le mot "légèrement" en plissant un peu les yeux. Je n'avais guère envie de me retrouver à essayer de dormir alors qu'à côté ils forniquaient comme des lapins. Déjà que les relations amoureuses ce n'était pas ma tasse de thé, alors le plaisir de la chaire ça me passait bien au-dessus. Enfin, presque. Enfin je ne savais pas trop. Enfin ce n'était pas le sujet de savoir ce que moi je voulais et ressentais. Je n'avais pas envie de tenir la chandelle voilà tout, et de ce que je croyais connaître de Dione, elle aurait sûrement été de mon avis. Je l'espérais en tout cas.
Reportant mon attention sur le poster du héros je haussais les épaules en attrapant la plume avec laquelle j'écrivais dans mon journal un peu plus tôt.
- Tu placardes ce que tu veux, tant que tu restes sur ta zone.
Je me risquais encore une fois à un nouveau sourire aimable. Tant que son bordel et son train de vie restait autour de son lit et ne s'étalait pas chez moi, ou chez Dione sans son accord, je ne voyais pas pourquoi je lui interdirai ses petits plaisirs. En clignant des yeux pour lutter contre ma timidité, je pointais le poster avec ma plume un petit instant. Je n'avais pas fait le rapport entre l'acteur et le professeur de soin aux créatures magiques, tout simplement parce que je m'en fichais comme de l'an 2000, et parce que je ne regardais personne avec ce genre d'intérêt. Ou presque.
- Non, je n'avais jamais fait attention… Je ne connais pas bien l'univers des BD je t'avoue… mais à dire vrai, je préfère l'acteur dans son rôle de Ronon Dex dans Stargate Atlantis.
Si je n'étais pas une grande férue des univers héroïques, j'appréciais néanmoins lire quelques pages des comics lorsque ça tombait entre mes mains. J'avais également vu tous les films sans pour autant devenir une fan de la première heure. Quoiqu'il en soit, j'avais réellement apprécié la série des Stargates, aussi bien SG-1, Atlantis que Univers. Et qui sait… si je montrais un peu d'intérêt pour son univers elle serait plus clémente avec moi, et plus encline à respecter les vagues règles que je venais d'énoncer pour que nous puissions vivre les trois en harmonie.
Je ne l'avais jamais vraiment observée aux cours de sortilèges et de métamorphoses, mais il me semblait que cette nonchalance dont elle faisait preuve maintenant était l'un de ses traits de caractères principaux.
- InvitéInvité
Re: Welcome, welcome [Barbie]
Ven 18 Mai 2018 - 14:32
Sont pas très organisées ici. Tu t’mords la langue pour pas que la remarque franchisse tes lèvres. Ce serait moche de se mettre tes nouvelles coloc’ (ou au moins une des deux) à dos au bout de 10 minutes. Et puis c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité. Tes godasses déjà au milieu de la carrée pour l’attester. Du coup oui, tu te mords la langue et tu préfères hocher la tête. Vous verrez bien quand vous serez toutes les trois, et à première vue, toi et Abi avez déjà les mêmes envies et idées pour ce petit règlement commun. Juste à espérer que Dione ne joue pas les rabat-joie. Croisons les doigts les enfants. En tout cas, tu profites de l’accord d’Abigail pour ta décoration perso pour fixer ton poster d’un coup de baguette sur le plafond de ton baldaquin. Comme ça c’est fait.
T’as les yeux levés en l’air et un sourire débile qui s’dessine sur tes lèvres #groupie. Et puis tu atterris quand ta colocataire reprend la parole et t’arrache un air surpris. Tu la considère un instant avec des yeux ronds, la bouche fermée pour quelques seconds. Bravo la brunette. Tu souries à nouveau, embrayant finalement sur ses paroles. « Ouuuéééé…… Mais j’préfères les vieux, perso. Les mecs de moins de trente piges c’est pas folichon. Du coup j’étais plus branchée Teal’c dans SG-1. » Oué, nan, tu sais bien que c’est pas de ça qu’elle parle Abi. Qu’elle doit faire plus gaffe au personnage qu’à son fessier, mais pas toi. Oué, t’es superficielle Barbie. T’es au courant. En fait, la différence entre toi et les autres, c’est que t’en as conscience toi. Tout le monde pense aux vagues, au bleu, aux poisons clown et à la plage quand on leur dit « mer ». Personne aux litres de semence de bestioles mélangée au sel, à la saloperie qui veulent ta peau et au requin gobelins. C’est toujours plus beau la surface. Toi, Barbie, t’as fait ton choix. Tu préfères les poissons clowns.
« En tout cas si tu veux combler tes lacunes en comics, tu peux te servir. Interdiction de les abimer par contre.» Joignant le geste à la parole, tu te sers de ta baguette pour extraire une partie de ta collection de bandes dessinées de ton sac et les ranger soigneusement dans… ta partie du dressing. Pour le peu de fringues que t’as, tu l’es entasseras dans un coffre. Ce que tu commences à faire d’ailleurs. T’as pas l’même sens des priorités que tout le monde, Barbie. M’enfin ça, elles vont vite s’en rendre compte tes deux coloc’. Tu t’agites un peu dans tous les sens, la moitié de tes gestes sont superflus et inefficace, mais t’es du genre hyperactive quand tu t’y mets. Tu fais ton nid, balance une peluche Hulk sur ton lit, une tasse Ironman (genre de la forme de la tête d’ironman, enfin du casque quoi) sur ta table de nuit et tu donne un coup de pied dans tes baskets pour les envoyer sous le lit. Tu pioches encore dans ton sac Mary Poppinesque et t’en sors… roulement de tambour … de la bouffe. Des sucreries, des sodas et un reste de pizza vaguement suspect que tu négocie sur le champ. Comme ça, on en parle plus. Voilà voilà. Grosse vache. Heureusement qu’t’es hyperactive Barbie, sinon tu ressemblerait plus à Firby. Tu brandis tes paquets de bonbons. « Vous avez un coin bouffe ? Genre un frigo, ou je sais pas ? »
T’es une tornade, Barbie. Tu retournes tout à peine arrivée. Mais tu t’en prives pas. Déjà parce que t’es pas gênée, mais tu sais qu’t’as raison. Quand tout ça sera réglé, ce sera plus simple la vie entre vous. T’abandonnes tes provisions sur ton bureau, sans même attendre la réponse, et tu finis de ranger la principal de tes affaires, dont quelques grimoires en tas à côté de ton lit (sens des priorités), et tu vas t’asseoir à côté d’Abi. Sur son lit, oué, nan, définitivement, t’es pas gênée. « T’écoutes quuoooiiiiiiii ?? » Attention attention, question piège. Y a deux trucs qui la botte grave Barbie, c’est l’univers nerd et la musique. Elle a marqué un point avec Stargate, à voir si elle en marque un deuxième avec ses goûts musicaux.
T’as les yeux levés en l’air et un sourire débile qui s’dessine sur tes lèvres #groupie. Et puis tu atterris quand ta colocataire reprend la parole et t’arrache un air surpris. Tu la considère un instant avec des yeux ronds, la bouche fermée pour quelques seconds. Bravo la brunette. Tu souries à nouveau, embrayant finalement sur ses paroles. « Ouuuéééé…… Mais j’préfères les vieux, perso. Les mecs de moins de trente piges c’est pas folichon. Du coup j’étais plus branchée Teal’c dans SG-1. » Oué, nan, tu sais bien que c’est pas de ça qu’elle parle Abi. Qu’elle doit faire plus gaffe au personnage qu’à son fessier, mais pas toi. Oué, t’es superficielle Barbie. T’es au courant. En fait, la différence entre toi et les autres, c’est que t’en as conscience toi. Tout le monde pense aux vagues, au bleu, aux poisons clown et à la plage quand on leur dit « mer ». Personne aux litres de semence de bestioles mélangée au sel, à la saloperie qui veulent ta peau et au requin gobelins. C’est toujours plus beau la surface. Toi, Barbie, t’as fait ton choix. Tu préfères les poissons clowns.
« En tout cas si tu veux combler tes lacunes en comics, tu peux te servir. Interdiction de les abimer par contre.» Joignant le geste à la parole, tu te sers de ta baguette pour extraire une partie de ta collection de bandes dessinées de ton sac et les ranger soigneusement dans… ta partie du dressing. Pour le peu de fringues que t’as, tu l’es entasseras dans un coffre. Ce que tu commences à faire d’ailleurs. T’as pas l’même sens des priorités que tout le monde, Barbie. M’enfin ça, elles vont vite s’en rendre compte tes deux coloc’. Tu t’agites un peu dans tous les sens, la moitié de tes gestes sont superflus et inefficace, mais t’es du genre hyperactive quand tu t’y mets. Tu fais ton nid, balance une peluche Hulk sur ton lit, une tasse Ironman (genre de la forme de la tête d’ironman, enfin du casque quoi) sur ta table de nuit et tu donne un coup de pied dans tes baskets pour les envoyer sous le lit. Tu pioches encore dans ton sac Mary Poppinesque et t’en sors… roulement de tambour … de la bouffe. Des sucreries, des sodas et un reste de pizza vaguement suspect que tu négocie sur le champ. Comme ça, on en parle plus. Voilà voilà. Grosse vache. Heureusement qu’t’es hyperactive Barbie, sinon tu ressemblerait plus à Firby. Tu brandis tes paquets de bonbons. « Vous avez un coin bouffe ? Genre un frigo, ou je sais pas ? »
T’es une tornade, Barbie. Tu retournes tout à peine arrivée. Mais tu t’en prives pas. Déjà parce que t’es pas gênée, mais tu sais qu’t’as raison. Quand tout ça sera réglé, ce sera plus simple la vie entre vous. T’abandonnes tes provisions sur ton bureau, sans même attendre la réponse, et tu finis de ranger la principal de tes affaires, dont quelques grimoires en tas à côté de ton lit (sens des priorités), et tu vas t’asseoir à côté d’Abi. Sur son lit, oué, nan, définitivement, t’es pas gênée. « T’écoutes quuoooiiiiiiii ?? » Attention attention, question piège. Y a deux trucs qui la botte grave Barbie, c’est l’univers nerd et la musique. Elle a marqué un point avec Stargate, à voir si elle en marque un deuxième avec ses goûts musicaux.
- InvitéInvité
Re: Welcome, welcome [Barbie]
Ven 18 Mai 2018 - 16:36
Sans jugement aucun je la regardais placarder son affiche avec amusement. Pourtant, je me gardais bien de ne pas sourire et je baissais les yeux sur mon livre, essayant de reprendre là où j'en étais avant son arrivée, mais je l'entendais s'agiter à mes paroles et je la voyais se redresser en me souriant. Qu'est-ce que j'avais dis encore ? J'arrondissais de grands yeux à sa réponse. De quoi ? Les mecs de moins de trente… hein ? Je clignais frénétiquement des yeux sans réaliser que la plume, autour de mon cou, qui touchait la peau de l'un de mes bras puisque j'étais penchée légèrement en avant sur mon carnet, virait soudainement au jaune tandis que jusqu'à maintenant, elle avait été arc-en-ciel. Sans quitter mon air surpris, je répondais.
- Teal'c ?! Ah heu… bon, d'accord.
Quelle idée… j'adorais les performances de Christopher Judge… mais de là à le mater non… ce n'était décidément pas mon goût. Mes pensées s'envolèrent un instant et le visage de quelqu'un apparut devant mes yeux. Je me sentais légèrement rougir alors que je songeais à ce que ma nouvelle colocataire avait dit. Plus âgé… Tseuh ! Aller, du calme, du calme… Je pris une grande inspiration pour chasser mes pensées déplacées.
Je me redressais alors que ma plume reprenait ses couleurs arc-en-ciel initiales quand elle revint se poser sur mon T-shirt. Je regardais la nouvelle ranger ses, au bas mot, un million de comics dans son dressing. J'étais impressionnée, et je commençais à cerner un peu le personnage.
- Ho super merci, tu as Les 4 Fantastiques ? Et ça va sans dire, j'en prendrai grand soin.
Comme dit, je n'étais pas particulièrement riche de connaissance en la matière, pourtant j'appréciais la lecture de ce genre lorsque j'en avais le temps et l'occasion. Ça me changeait des grimoires sur la botanique ou la dragonologie. Même si c'était deux matières que j'appréciais particulièrement, des fois ça me ressortait par les yeux et j'avais besoin d'aérer un peu ce qui me servait de cerveau. Quant à prendre garde aux ouvrages, ce n'était pour moi-même pas une recommandation, mais une condition sine qua non. Je prenais soin de toutes mes affaires, il n'y avait pas un seul livre plié dans ma bibliothèque ou dans mon sac. Je faisais d'autant plus attention lorsque ça ne m'appartenait pas. Même sans être un rat de lecture, j'appréciais particulièrement les livres, et je n'aimais pas lorsque je les trouvais abimés.
Sans trop l'observer s'installer, je retournais à ma lecture et écriture de mon journal sur les dragons, reposant l'un de mes écouteurs Bose sur une oreille, le tenant avec mon épaule redressée. Posée ainsi j'étais dans une position un peu étrange, pourtant je me sentais à l'aise, j'avais l'habitude de me tenir ainsi tordue. J'étais à peine distraite par tout le remu ménage que pouvait faire la jeune femme non loin de moi. Je n'étais pas offusquée car je me savais très en retrait dans mon caractère. Elle, semblait être mon parfait opposé, à bouger et sautiller dans tous les sens. Ma fois pourquoi pas, il fallait de tout pour faire un monde et je n'étais pas dans le jugement. Après tout elle ne m'avait rien fait et je devais admettre que je l'appréciais plutôt pour le moment. Même si elle semblait davantage extravagante qu'Aislin, ce n'était pas pour me déranger tant qu'elle restait dans le respect d'autrui. Je ne voyais donc que du coin de l'œil qu'elle gobait comme un caméléon un reste de pizza qui m'aurait sans doute fait vomir. Qu'avais-je dit déjà ? Qu'il fallait de tout pour faire un monde ? Par Merlin…
Je relevais franchement les yeux vers elle lorsqu'elle s'adressait à nouveau à moi, et je rabaissais mon écouteur qui terminait à nouveau sur mes épaules, le casque autour de ma nuque.
Je lui indiquais un placard contre un mur un peu plus loin. J'avais vu que Dione y avait posé des biscuits au chocolat. Je n'y avais évidemment pas touché, mais en dehors de ce genre de sucrerie, je n'avais rien vu dans ce meuble, alors je supposais que Barbie pouvait y mettre ses bonbons si elle le désirait. Personnellement, je préférais ne pas amener de réserve de nourriture dans la chambre, c'était une vieille habitude que j'avais prise à Poudlard. Je sais, j'étais trop sage.
J'allais baisser à nouveau les yeux sur mon carnet pour terminer la phrase que j'avais suspendue jusqu'à ce que je sentais mon matelas bouger sous le poids de la jeune femme qui s'était invitée sur mon lit. Je haussais légèrement un sourcil devant les aises qu'elle prenait, pourtant j'étais loin de m'offusquer. Après tout, nous étions colocataires, elle pouvait très bien venir sur mon lit lorsque j'étais présente tant qu'elle n'y mangeait, buvait, fumais, baisais pas dedans / dessus. Avec un petit sourire amusé, je retirais mon casque Bose d'autour de ma nuque pour lui tendre. Je baissais avant tout les yeux sur ce qu'était en train de faire passer mon smartphone. Je me méfiais, j'écoutais un peu de tout, ma playlist était aussi variée que le nombre d'étudiants à Hungcalf. Je pouvais passer du metal, type Bullet for my Valentine, au classique comme Le lac des cygnes en passant par des musiques de films et de rock. Actuellement c'était un morceau du groupe Paramore qui défilait. Titre que j'affectionnais particulièrement.
Je lui laissais la liberté de poser mon casque sur ses oreilles. La qualité sonore de la marque Bose n'était plus à remettre en condition, c'était l'une des meilleures marques pour tout le matériel audio type haut-parleur, micro, etc. C'était donc tout naturellement que je m'étais tournée chez eux pour mon casque.
- Teal'c ?! Ah heu… bon, d'accord.
Quelle idée… j'adorais les performances de Christopher Judge… mais de là à le mater non… ce n'était décidément pas mon goût. Mes pensées s'envolèrent un instant et le visage de quelqu'un apparut devant mes yeux. Je me sentais légèrement rougir alors que je songeais à ce que ma nouvelle colocataire avait dit. Plus âgé… Tseuh ! Aller, du calme, du calme… Je pris une grande inspiration pour chasser mes pensées déplacées.
Je me redressais alors que ma plume reprenait ses couleurs arc-en-ciel initiales quand elle revint se poser sur mon T-shirt. Je regardais la nouvelle ranger ses, au bas mot, un million de comics dans son dressing. J'étais impressionnée, et je commençais à cerner un peu le personnage.
- Ho super merci, tu as Les 4 Fantastiques ? Et ça va sans dire, j'en prendrai grand soin.
Comme dit, je n'étais pas particulièrement riche de connaissance en la matière, pourtant j'appréciais la lecture de ce genre lorsque j'en avais le temps et l'occasion. Ça me changeait des grimoires sur la botanique ou la dragonologie. Même si c'était deux matières que j'appréciais particulièrement, des fois ça me ressortait par les yeux et j'avais besoin d'aérer un peu ce qui me servait de cerveau. Quant à prendre garde aux ouvrages, ce n'était pour moi-même pas une recommandation, mais une condition sine qua non. Je prenais soin de toutes mes affaires, il n'y avait pas un seul livre plié dans ma bibliothèque ou dans mon sac. Je faisais d'autant plus attention lorsque ça ne m'appartenait pas. Même sans être un rat de lecture, j'appréciais particulièrement les livres, et je n'aimais pas lorsque je les trouvais abimés.
Sans trop l'observer s'installer, je retournais à ma lecture et écriture de mon journal sur les dragons, reposant l'un de mes écouteurs Bose sur une oreille, le tenant avec mon épaule redressée. Posée ainsi j'étais dans une position un peu étrange, pourtant je me sentais à l'aise, j'avais l'habitude de me tenir ainsi tordue. J'étais à peine distraite par tout le remu ménage que pouvait faire la jeune femme non loin de moi. Je n'étais pas offusquée car je me savais très en retrait dans mon caractère. Elle, semblait être mon parfait opposé, à bouger et sautiller dans tous les sens. Ma fois pourquoi pas, il fallait de tout pour faire un monde et je n'étais pas dans le jugement. Après tout elle ne m'avait rien fait et je devais admettre que je l'appréciais plutôt pour le moment. Même si elle semblait davantage extravagante qu'Aislin, ce n'était pas pour me déranger tant qu'elle restait dans le respect d'autrui. Je ne voyais donc que du coin de l'œil qu'elle gobait comme un caméléon un reste de pizza qui m'aurait sans doute fait vomir. Qu'avais-je dit déjà ? Qu'il fallait de tout pour faire un monde ? Par Merlin…
Je relevais franchement les yeux vers elle lorsqu'elle s'adressait à nouveau à moi, et je rabaissais mon écouteur qui terminait à nouveau sur mes épaules, le casque autour de ma nuque.
Je lui indiquais un placard contre un mur un peu plus loin. J'avais vu que Dione y avait posé des biscuits au chocolat. Je n'y avais évidemment pas touché, mais en dehors de ce genre de sucrerie, je n'avais rien vu dans ce meuble, alors je supposais que Barbie pouvait y mettre ses bonbons si elle le désirait. Personnellement, je préférais ne pas amener de réserve de nourriture dans la chambre, c'était une vieille habitude que j'avais prise à Poudlard. Je sais, j'étais trop sage.
J'allais baisser à nouveau les yeux sur mon carnet pour terminer la phrase que j'avais suspendue jusqu'à ce que je sentais mon matelas bouger sous le poids de la jeune femme qui s'était invitée sur mon lit. Je haussais légèrement un sourcil devant les aises qu'elle prenait, pourtant j'étais loin de m'offusquer. Après tout, nous étions colocataires, elle pouvait très bien venir sur mon lit lorsque j'étais présente tant qu'elle n'y mangeait, buvait, fumais, baisais pas dedans / dessus. Avec un petit sourire amusé, je retirais mon casque Bose d'autour de ma nuque pour lui tendre. Je baissais avant tout les yeux sur ce qu'était en train de faire passer mon smartphone. Je me méfiais, j'écoutais un peu de tout, ma playlist était aussi variée que le nombre d'étudiants à Hungcalf. Je pouvais passer du metal, type Bullet for my Valentine, au classique comme Le lac des cygnes en passant par des musiques de films et de rock. Actuellement c'était un morceau du groupe Paramore qui défilait. Titre que j'affectionnais particulièrement.
Je lui laissais la liberté de poser mon casque sur ses oreilles. La qualité sonore de la marque Bose n'était plus à remettre en condition, c'était l'une des meilleures marques pour tout le matériel audio type haut-parleur, micro, etc. C'était donc tout naturellement que je m'étais tournée chez eux pour mon casque.
- Paramore - Ain't It Fun:
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