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(anton) GOLD.
Mar 8 Mai 2018 - 21:20
— anton lachlan mckinnon
Je suis un sorcier | pré-lien
« remember that guy that gave up ? neither does anybody else. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ foolishqueen. ◈ ken bek |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
« Je vous le jure. » Il a du mal à réfréner son sourire Anton, se faisant violence pour garder tout son sérieux devant les regards suspicieux des plus jeunes. Les yeux clairs d’Iwan se plissent, probablement le moins crédule des trois, tentant de décerner la vérité du mensonge. Mais Anton, il a toujours excellé dans cet art, grand acteur. Se penchant vers le rideau tiré, il soulève le tissus, faisant semblant de fixer un point dans l’obscurité du jardin. Les têtes rousses se rapprochent, curieuses et angoissées. Parce qu’Anton a vu quelque chose dans le noir. Parce que les parents sont sortis avec des amis. Parce que Stephen est enfermé dans sa chambre à réviser. Parce que c’est le deuxième qui est en charge des derniers. « Là ! » Son hurlement fait sursauter les autres et ils s’éloignent d’un même mouvement brusque de la fenêtre - Anton suivant la cadence. « Vous avez vu les yeux rouges ? C’est probablement un vampire. » Y’a rien dans le jardin - ou les habituels gnomes. Mais ça l’amuse l’ainé d’effrayer ses frères et sa soeur. Hochant la tête, il jette des coups d'oeil frénétiques vers les fenêtres, vers la porte. Comme s'il redoutait quelque chose. Mais la seule chose qu'il redoute, c'est probablement le savon que sa mère lui passera pour les avoir empêché de dormir. Parce qu'Edme Mckinnon est aussi redoutable que n'importe quelle créature vivante - ou morte.
***
Ses yeux le suivent sur le terrain, ses sourcils se froncent, l’anxiété le gagne. Et si ? Il ne peut plus quitter des yeux le point rouge et or virevoltant dans le ciel grisonnant. Gideon est doué. Plus que doué. Et ça effraie Anton que son petit frère soit mieux que lui. Meilleur joueur. Un coup de coude dans ses côtes et il siffle de douleur, fusillant de son regard vert son coéquipier. « Deux McKinnon dans l’équipe, c’est pas le feu ? » Il n’est pas sûr Anton. Pas sûr de lui, de son frère, de leur entente sur le terrain. Il réajuste son équipement, sa cape rouge et or, dans des gestes frustrés. « Je suis pas convaincu. » L’autre affiche sa tête d’ahuri. Il est de mauvaise foi Anton. « Mais meeeeeeeec. Il est aussi doué que toi ! » Et c’est le centre de son problème à Anton. Parce qu’il ne veut pas que son cadet lui fasse de l’ombre, lui pique sa place, son rêve, devienne le McKinnon des gryffondor. Enfourchant son balai, il s’envole dans les airs, mine revêche, sans un regard pour son meilleur ami. Il savait que son frère se présenterait aux sélections mais il n’était probablement pas prêt. Probablement trop narcissique pour accepter la concurrence rouquine et ne plus être le McKinnon des Gryffondor. Devoir partager. Sourire faux sur son visage, il rejoint son cadet, claquant son épaule dans un geste viril. « Frappe plus fort Princesse. » Regard noir de l’autre McKinnon et Anton s’éloigne, le laissant faire mumuse avec ses cognards sous le regard scrutateur des autres membres et du directeur de maison. Mais Anton, il sait. Il sait très bien que son frère rejoindra leur rang. Parce qu’ils jouent ensemble depuis toujours. Parce que c’est un putain de batteur génial - et que ça lui écorche la bouche de l'avouer.
***
L’angoisse qui le prend aux tripes, ses poils qui se hérissent, le hurlement à faire froid dans le dos. De la douleur. De la peur. Plus un bruit dans la forêt sombre, comme si tout avait cessé de fonctionner après. Pas même sa respiration. Une seconde. Dix. Puis trente. Et il reste figé le roux, incapable de bouger. Puis tout s'enchaine. Iwan lui rentre dedans, le secoue. Gideon. Où est Gideon ? Le monde reprend sa course. Il sort sa baguette, coeur battant, mains tremblantes. Putain de merde. Les deux s'élancent à travers la petite forêt au pas de course. Oubliée la licorne et le pari stupide. Il réfléchit pas Anton, il court, ses poumons brûlant sous l'effort intense. Pas une seconde l'idée de croiser la bête l'effleure. Juste Gideon et son hurlement. Puis une chevelure rousse, un corps sur le sol. Il dérape sur le parterre de feuilles, se laissant tomber aux côtés de son frère. Oh bordel. Du sang s'échappe d'une blessure qui lui semble béante. Le liquide rouge teinte les vêtements, les rendant poisseux. Anton appuie sur la plaie, tentant en vain de restreindre le flot. C'est Iwan qui le bouscule, pointant sa baguette sur la déchirure, murmurant sorts obscures. Les chairs se referment difficilement dans des bruits peu ragoutants. La plaie à peu près contenue, chacun se saisit d'un bras, issant le corps amorphe de leur cadet. Jamais un chemin n'a semblé si long à Anton. Si difficile. Si angoissant, sursautant à chaque brindille brisée, à chaque moindre bruit. Et même l'ombre de la renardière se dessinant devant eux n'a suffit à calmer sa peur sourde, alimentant l'impression horrible que leur petit monde venait d'être chamboulé par leur faute.
***
Et les chopes s’entrechoquent, faisant dangereusement valser le liquide ambré salvateur. Il pose ses lèvres contre le verre, avalant une gorgée de sa bière, gémissant presque de plaisir. L’été est bien trop chaud et les entrainements bien trop difficiles sous le soleil brûlant. Sa peau blanche a violemment rougi, lui attirant les rires et moqueries de ses nouveaux coéquipiers. Il est le bébé des Montrose Magpies, nouvel arrivant, espoir montant. Une tignasse de feu, un accent du nord, une agilité remarquable. Anton, c’est la nouvelle lubie du showbiz sorcier, le fils de ce sang-pur si avant-gardiste et de cette née-moldue, belle gueule et joli corps. Il alterne matchs nationaux et cours à l'université, jonglant d'un monde à l'autre avec aisance, troquant l'emblème des grymm pour celui des Magpies. Une main bourrue se glisse dans ses cheveux, ébouriffant les boucles rousses avec violence. « Alors bébé, t’as encore oublié ta crème solaire ? » Les rires fusent et on se moque de son teint, taquinant avec malice et tendresse. On le surnomme bébé parce qu’on sait que ça le vexe, que ça le fait un peu plus rougir. Une pinte. Deux pintes. Trois pintes. Et le monde est déjà bien plus appréciable, les rires bien plus forts et les blagues bien plus douteuses. Les tabourets raclent contre le vieux carrelage et on leur lance des regards amusés ou blasés. Parce que ce pub, c’est leur maison après l’entrainement, leur base secrète, leur QG. Ce petit pub perdu dans la grande Aberdeen. Parce qu’ils font parti des meubles les Montrose Magpies, comme le canapé défoncé ou l’étrange horloge murale. La petite clochette de l’entrée teinte, rapidement suivie d’un coup de pied dans son tibia et un étrange silence à leur table si bruyante. Risquant un oeil derrière lui, son regard vert croise celui bien plus sombre d’une inconnue. Un sourire en coin, elle rejoint le bar avec ses copines de sa démarche hypnotisante, obligeant Anton a dévier sur ses formes généreuses - et bordel qu’est-ce qu’elle est belle.
***
Et ses doigts gelés se referment sur la petite balle dorée sous les hurlements de joie et les inlassables Mckinnon ! McKinnon ! McKinnon ! Paradant dans le froid hivernal sur son éclair de feu dernière génération, poing levé d'où s'échappent de petites ailes dorées, l'écran géant renvoie son image, sa tignasse rousse ébouriffée et son sourire de vainqueur. Il longe les hauts gradins où s’époumonent les supporters aux écharpes noires et blanches, se nourrissant de leur joie. Son égo quelque peu démesuré rassasié, il abandonne les gradins pour redescendre vers les vestiaires. Comme à chaque victoire, c'est l'effervescence. On hurle, on chante, on rit. Blagues douteuses, claques sur les fesses, petits rituels stupides. Quelqu'un émet l'idée de se retrouver pour un verre dans cette boite sélecte à Londres. Et Anton, il sait déjà que ça va mal finir. Parce qu'il a du mal à se freiner. Il a du mal à dire non. Mais il accepte l'invitation, sourire béant. Et comme toutes ces autres soirées, il enchaine les verres sans se rendre compte. Il avale les boissons diverses, picore quelques mets. Il danse avec ces filles à l'estime douteuse, ses mains se posant sur leurs formes avantageuses. Il accepte des potions illégales faisant rêver. Il se perd Anton. Il se perd et y'a personne pour le rattraper.
***
Son regard déçu, sa moue triste, ça ne marche pas. « Tu pourrais rester plus longtemps.» Il pourrait mais il n'est plus à sa place. La renardière ne semble plus si accueillante que dans son enfance, ayant quelque chose d'étouffant - probablement les regrets qui le ronge. Puis y'a les regards en coin de Stephen qui lui hurlent qu'il sait la vérité. Y'a ceux dénués d'émotions de Gideon. Ceux suspicieux d'Iwan. Ceux pleins d'amertume de Tina. Il n'est pas le bienvenu. Passer en coup de vent est devenu sa spécialité. Éviter ses frères et sa soeur un art qu'il maitrise à la perfection. Mais Noël. Noël, il ne peut décemment pas y échapper, contraint par le semblant de lien familial qui les relie. Une heure de son temps pour les têtes rousses. Une heure pour distribuer les cadeaux achetés par l'assistante de son manager. Une fille qu'il connait à peine mais qui semble avoir étudier les McKinnon. Parce qu'Anton, il est incapable de le faire. Il ne connait rien à la vie de ses cadets ou de son aîné. Il ignorait qu'Holly avait quitté le tableau familiale. Que Stephen avait eu une promotion. Que Tina faisait parti d'un groupe de musique. Qu'Iwan...restait l'Iwan secret et mystérieux. Replaçant ses lunettes de soleil sur son nez - cadeau de sponsor - il esquisse un sourire faussement désolé pour sa mère. « J'essaierai de passer mais avec la nouvelle saison...» Mensonge. Il a du temps libre mais préfère vaquer à ses occupations. Trainer avec ses potes. Boire. S'amuser. S'entrainer. Faire la fête. Loin d'eux, loin des ennuis.
***
« Tais-toi putain.» Sa voix claque, violente et coléreuse. Sa main la bouscule, l’obligeant à se déplacer. Il avance McKinnon, sans un regard pour elle, quel grand joueur. Il avance dans son putain de penthouse, pupilles dilatées, yeux rougis, démarche incertaine. Les distances se font traitresses, la monde tangue dangereusement, danse, bien trop coloré, bien trop brillant. Un haut-le-coeur, une inspiration difficile, elle apparait dans son champ de vision, divine. Divine dans sa longue robe noire haute-couture, au décolleté ultra plongeant dévoilant sa peau, une peau qu’il sait douce et dépourvue d’aspérités. Mais elle le gène sa douce, l'empêchant d'atteindre son lit, déblatérant, s'énervant. Une énième leçon de morale. Une énième dispute. Ses lèvres peintes d'un rouge profond s'ouvrent, s'étirent en mimiques de dégout. Il ne la retient pas. Il ne l'écoute pas. Petit-ami ingrat. Mais son flot incessant de paroles le dérange. L'agace. Accentue son mal de crâne. Ses mains se referment sur ses bras, ses doigts s'enfonçant dans la chair, serrant violemment la peau blanche jusqu'à y laisser des traces. Et il la secoue Anton, lui demandant de se taire, de le laisser tranquille. Elle crie. Il hurle. Leurs voix se mélangeant, chaos nocturne. Et demain, elle sera encore là. Demain, elle le regardera de ses yeux brillant de larmes. Et demain, il s'excusera, comme à chaque fois. Il lui murmurera qu'il l'aime pour mieux recommencer. Encore et encore. Boire à outrance. Avaler des potions. Se perdre dans les draps d'inconnues. Lui faire du mal.
***
Ses yeux le suivent sur le terrain, ses sourcils se froncent, l’anxiété le gagne. Et si ? Il ne peut plus quitter des yeux le point rouge et or virevoltant dans le ciel grisonnant. Gideon est doué. Plus que doué. Et ça effraie Anton que son petit frère soit mieux que lui. Meilleur joueur. Un coup de coude dans ses côtes et il siffle de douleur, fusillant de son regard vert son coéquipier. « Deux McKinnon dans l’équipe, c’est pas le feu ? » Il n’est pas sûr Anton. Pas sûr de lui, de son frère, de leur entente sur le terrain. Il réajuste son équipement, sa cape rouge et or, dans des gestes frustrés. « Je suis pas convaincu. » L’autre affiche sa tête d’ahuri. Il est de mauvaise foi Anton. « Mais meeeeeeeec. Il est aussi doué que toi ! » Et c’est le centre de son problème à Anton. Parce qu’il ne veut pas que son cadet lui fasse de l’ombre, lui pique sa place, son rêve, devienne le McKinnon des gryffondor. Enfourchant son balai, il s’envole dans les airs, mine revêche, sans un regard pour son meilleur ami. Il savait que son frère se présenterait aux sélections mais il n’était probablement pas prêt. Probablement trop narcissique pour accepter la concurrence rouquine et ne plus être le McKinnon des Gryffondor. Devoir partager. Sourire faux sur son visage, il rejoint son cadet, claquant son épaule dans un geste viril. « Frappe plus fort Princesse. » Regard noir de l’autre McKinnon et Anton s’éloigne, le laissant faire mumuse avec ses cognards sous le regard scrutateur des autres membres et du directeur de maison. Mais Anton, il sait. Il sait très bien que son frère rejoindra leur rang. Parce qu’ils jouent ensemble depuis toujours. Parce que c’est un putain de batteur génial - et que ça lui écorche la bouche de l'avouer.
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L’angoisse qui le prend aux tripes, ses poils qui se hérissent, le hurlement à faire froid dans le dos. De la douleur. De la peur. Plus un bruit dans la forêt sombre, comme si tout avait cessé de fonctionner après. Pas même sa respiration. Une seconde. Dix. Puis trente. Et il reste figé le roux, incapable de bouger. Puis tout s'enchaine. Iwan lui rentre dedans, le secoue. Gideon. Où est Gideon ? Le monde reprend sa course. Il sort sa baguette, coeur battant, mains tremblantes. Putain de merde. Les deux s'élancent à travers la petite forêt au pas de course. Oubliée la licorne et le pari stupide. Il réfléchit pas Anton, il court, ses poumons brûlant sous l'effort intense. Pas une seconde l'idée de croiser la bête l'effleure. Juste Gideon et son hurlement. Puis une chevelure rousse, un corps sur le sol. Il dérape sur le parterre de feuilles, se laissant tomber aux côtés de son frère. Oh bordel. Du sang s'échappe d'une blessure qui lui semble béante. Le liquide rouge teinte les vêtements, les rendant poisseux. Anton appuie sur la plaie, tentant en vain de restreindre le flot. C'est Iwan qui le bouscule, pointant sa baguette sur la déchirure, murmurant sorts obscures. Les chairs se referment difficilement dans des bruits peu ragoutants. La plaie à peu près contenue, chacun se saisit d'un bras, issant le corps amorphe de leur cadet. Jamais un chemin n'a semblé si long à Anton. Si difficile. Si angoissant, sursautant à chaque brindille brisée, à chaque moindre bruit. Et même l'ombre de la renardière se dessinant devant eux n'a suffit à calmer sa peur sourde, alimentant l'impression horrible que leur petit monde venait d'être chamboulé par leur faute.
***
Et les chopes s’entrechoquent, faisant dangereusement valser le liquide ambré salvateur. Il pose ses lèvres contre le verre, avalant une gorgée de sa bière, gémissant presque de plaisir. L’été est bien trop chaud et les entrainements bien trop difficiles sous le soleil brûlant. Sa peau blanche a violemment rougi, lui attirant les rires et moqueries de ses nouveaux coéquipiers. Il est le bébé des Montrose Magpies, nouvel arrivant, espoir montant. Une tignasse de feu, un accent du nord, une agilité remarquable. Anton, c’est la nouvelle lubie du showbiz sorcier, le fils de ce sang-pur si avant-gardiste et de cette née-moldue, belle gueule et joli corps. Il alterne matchs nationaux et cours à l'université, jonglant d'un monde à l'autre avec aisance, troquant l'emblème des grymm pour celui des Magpies. Une main bourrue se glisse dans ses cheveux, ébouriffant les boucles rousses avec violence. « Alors bébé, t’as encore oublié ta crème solaire ? » Les rires fusent et on se moque de son teint, taquinant avec malice et tendresse. On le surnomme bébé parce qu’on sait que ça le vexe, que ça le fait un peu plus rougir. Une pinte. Deux pintes. Trois pintes. Et le monde est déjà bien plus appréciable, les rires bien plus forts et les blagues bien plus douteuses. Les tabourets raclent contre le vieux carrelage et on leur lance des regards amusés ou blasés. Parce que ce pub, c’est leur maison après l’entrainement, leur base secrète, leur QG. Ce petit pub perdu dans la grande Aberdeen. Parce qu’ils font parti des meubles les Montrose Magpies, comme le canapé défoncé ou l’étrange horloge murale. La petite clochette de l’entrée teinte, rapidement suivie d’un coup de pied dans son tibia et un étrange silence à leur table si bruyante. Risquant un oeil derrière lui, son regard vert croise celui bien plus sombre d’une inconnue. Un sourire en coin, elle rejoint le bar avec ses copines de sa démarche hypnotisante, obligeant Anton a dévier sur ses formes généreuses - et bordel qu’est-ce qu’elle est belle.
***
Et ses doigts gelés se referment sur la petite balle dorée sous les hurlements de joie et les inlassables Mckinnon ! McKinnon ! McKinnon ! Paradant dans le froid hivernal sur son éclair de feu dernière génération, poing levé d'où s'échappent de petites ailes dorées, l'écran géant renvoie son image, sa tignasse rousse ébouriffée et son sourire de vainqueur. Il longe les hauts gradins où s’époumonent les supporters aux écharpes noires et blanches, se nourrissant de leur joie. Son égo quelque peu démesuré rassasié, il abandonne les gradins pour redescendre vers les vestiaires. Comme à chaque victoire, c'est l'effervescence. On hurle, on chante, on rit. Blagues douteuses, claques sur les fesses, petits rituels stupides. Quelqu'un émet l'idée de se retrouver pour un verre dans cette boite sélecte à Londres. Et Anton, il sait déjà que ça va mal finir. Parce qu'il a du mal à se freiner. Il a du mal à dire non. Mais il accepte l'invitation, sourire béant. Et comme toutes ces autres soirées, il enchaine les verres sans se rendre compte. Il avale les boissons diverses, picore quelques mets. Il danse avec ces filles à l'estime douteuse, ses mains se posant sur leurs formes avantageuses. Il accepte des potions illégales faisant rêver. Il se perd Anton. Il se perd et y'a personne pour le rattraper.
***
Son regard déçu, sa moue triste, ça ne marche pas. « Tu pourrais rester plus longtemps.» Il pourrait mais il n'est plus à sa place. La renardière ne semble plus si accueillante que dans son enfance, ayant quelque chose d'étouffant - probablement les regrets qui le ronge. Puis y'a les regards en coin de Stephen qui lui hurlent qu'il sait la vérité. Y'a ceux dénués d'émotions de Gideon. Ceux suspicieux d'Iwan. Ceux pleins d'amertume de Tina. Il n'est pas le bienvenu. Passer en coup de vent est devenu sa spécialité. Éviter ses frères et sa soeur un art qu'il maitrise à la perfection. Mais Noël. Noël, il ne peut décemment pas y échapper, contraint par le semblant de lien familial qui les relie. Une heure de son temps pour les têtes rousses. Une heure pour distribuer les cadeaux achetés par l'assistante de son manager. Une fille qu'il connait à peine mais qui semble avoir étudier les McKinnon. Parce qu'Anton, il est incapable de le faire. Il ne connait rien à la vie de ses cadets ou de son aîné. Il ignorait qu'Holly avait quitté le tableau familiale. Que Stephen avait eu une promotion. Que Tina faisait parti d'un groupe de musique. Qu'Iwan...restait l'Iwan secret et mystérieux. Replaçant ses lunettes de soleil sur son nez - cadeau de sponsor - il esquisse un sourire faussement désolé pour sa mère. « J'essaierai de passer mais avec la nouvelle saison...» Mensonge. Il a du temps libre mais préfère vaquer à ses occupations. Trainer avec ses potes. Boire. S'amuser. S'entrainer. Faire la fête. Loin d'eux, loin des ennuis.
***
« Tais-toi putain.» Sa voix claque, violente et coléreuse. Sa main la bouscule, l’obligeant à se déplacer. Il avance McKinnon, sans un regard pour elle, quel grand joueur. Il avance dans son putain de penthouse, pupilles dilatées, yeux rougis, démarche incertaine. Les distances se font traitresses, la monde tangue dangereusement, danse, bien trop coloré, bien trop brillant. Un haut-le-coeur, une inspiration difficile, elle apparait dans son champ de vision, divine. Divine dans sa longue robe noire haute-couture, au décolleté ultra plongeant dévoilant sa peau, une peau qu’il sait douce et dépourvue d’aspérités. Mais elle le gène sa douce, l'empêchant d'atteindre son lit, déblatérant, s'énervant. Une énième leçon de morale. Une énième dispute. Ses lèvres peintes d'un rouge profond s'ouvrent, s'étirent en mimiques de dégout. Il ne la retient pas. Il ne l'écoute pas. Petit-ami ingrat. Mais son flot incessant de paroles le dérange. L'agace. Accentue son mal de crâne. Ses mains se referment sur ses bras, ses doigts s'enfonçant dans la chair, serrant violemment la peau blanche jusqu'à y laisser des traces. Et il la secoue Anton, lui demandant de se taire, de le laisser tranquille. Elle crie. Il hurle. Leurs voix se mélangeant, chaos nocturne. Et demain, elle sera encore là. Demain, elle le regardera de ses yeux brillant de larmes. Et demain, il s'excusera, comme à chaque fois. Il lui murmurera qu'il l'aime pour mieux recommencer. Encore et encore. Boire à outrance. Avaler des potions. Se perdre dans les draps d'inconnues. Lui faire du mal.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>kenneth bek</b> ━ @"anton mckinnon"</bottin>
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mar 8 Mai 2018 - 22:00
Arrête de me faire tomber amoureux de toi,
cordialement,
la direction.
( )
cordialement,
la direction.
( )
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mar 8 Mai 2018 - 23:06
MON FRÈRE !
T'es beau ! Et ce début de fiche, on en parle ?
Je suis tellement heureuse que tu rejoignes les McKnackis ! Je vais adorer te détester !
Si tu as des questions (sur le pourquoi du comment de Ken Bek ou sur les rumeurs pourries au sujet d'Anton), tu peux écrire à... @Gideon McKinnon ! Haha, je plaisante ! Je suis là pour toi grande saucisse !
EN ROUTE POUR LA RENARDIÈRE !
T'es beau ! Et ce début de fiche, on en parle ?
Je suis tellement heureuse que tu rejoignes les McKnackis ! Je vais adorer te détester !
Si tu as des questions (sur le pourquoi du comment de Ken Bek ou sur les rumeurs pourries au sujet d'Anton), tu peux écrire à... @Gideon McKinnon ! Haha, je plaisante ! Je suis là pour toi grande saucisse !
EN ROUTE POUR LA RENARDIÈRE !
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mar 8 Mai 2018 - 23:49
Je te préfère sous cette tête ( )
Rebienvenue le bo
Rebienvenue le bo
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mar 8 Mai 2018 - 23:59
merci les gens.
vous êtes adorables.
je vous aime.
@zadig crowley, c'était le but.
je sais, je suis diabolique.
@tina mckinnon, petite saucisse.
@archibald fenwick, bonjour, on se connait ?
vous êtes adorables.
je vous aime.
@zadig crowley, c'était le but.
je sais, je suis diabolique.
@tina mckinnon, petite saucisse.
@archibald fenwick, bonjour, on se connait ?
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 6:57
BIG SAUCISSEEEEEE
omg omg omg, j'suis tellement contente que tu veuilles jouer notre grand frère il est tombé dans les meilleurs mains !
j'aime déjà tout ce que je lis dans ta fiche
tu vas le rendre formidable
BIENVENUE DANS LA FAMIIIIILLE
omg omg omg, j'suis tellement contente que tu veuilles jouer notre grand frère il est tombé dans les meilleurs mains !
j'aime déjà tout ce que je lis dans ta fiche
tu vas le rendre formidable
BIENVENUE DANS LA FAMIIIIILLE
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 8:30
Rebienvenue par ici
Ce début de fiche est , comme d'hab .
Have fun
Ce début de fiche est , comme d'hab .
Have fun
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 15:10
j'aime tellement les prénoms choisis.
super choix de famille.
et je ne connais pas ton vava mais il en jette.
welcooooome again parmi nous.
super choix de famille.
et je ne connais pas ton vava mais il en jette.
welcooooome again parmi nous.
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 17:01
Les McKnackis... j'imagine une famille de saucisses maintenant cest malin
Bienvenue ici
Bienvenue ici
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 17:27
damn, quel bon choix que les mcknackis
surtout avec cette bouille divine
rebienvenue chez toi mon lapin, bon courage pour ta fiche
surtout avec cette bouille divine
rebienvenue chez toi mon lapin, bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 21:22
Rebienvenue =)
Bon courage pour la suite de ta fiche
Bon courage pour la suite de ta fiche
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 22:26
LA SUITE, LA SUITE !
« Anton, c'est - ou c'était ? - le grand-frère qu'on admire parce qu'il est cool, parce qu'il est beau, parce qu'il est sportif. » ÇA VA LES CHEVILLES WSH ?!
« Anton, c'est - ou c'était ? - le grand-frère qu'on admire parce qu'il est cool, parce qu'il est beau, parce qu'il est sportif. » ÇA VA LES CHEVILLES WSH ?!
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 22:32
@tina mckinnon, @penelope blackwell
c'était pas un grand-frère trop génial ?
je suis sûre bébé gidéon lui courrait après en bavant.
mentez-pas, c'est mal.
c'était pas un grand-frère trop génial ?
je suis sûre bébé gidéon lui courrait après en bavant.
- InvitéInvité
Re: (anton) GOLD.
Mer 9 Mai 2018 - 23:11
Anton Mckinnon a écrit:@tina mckinnon, @penelope blackwell
c'était pas un grand-frère trop génial ?
je suis sûre bébé gidéon lui courrait après en bavant.mentez-pas, c'est mal.
Non !
Cf. « Anton, il martyrisait ses cadets, sourire aux lèvres, le coeur réchauffé par les rires des autres. »
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