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Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon-livre, quand on est près de lui.
Ven 11 Mai 2018 - 17:59
Décembre 2017
Aller seul à la bibliothèque s’était relevé une tache ardue. Difficile parce que Elisa semblait songer que ce lieu se devait d’être visité avec elle. Joshua avait dû attendre un de ses cours pour pouvoir se rendre tranquillement entre les vieux ouvrages. Sa première pensée en arrivant fut qu’elle était vide. Peu étonnant, il était déjà tard : les jeunes adultes vivant en l’université devaient penser davantage à trouver l’amour : le froid s’était engouffré dans les demeures, donnant envie de rester sous la couette et de profiter d’une ambiance plus… chaleureuse.
Alors que ses songeries le laissaient à rêver d’univers méconnus, Joshua approchait du rayon concernant son devoir : la Dragonologie. Le jeune homme avait pris cette option naïvement. Une voix en lui l’avait prévenu : tu risques de passer plus de temps dans les livres qu’avec les écailleux. Ce n’était pas faux. Pourtant, les cours étaient agréables… Le professeur semblait un peu… binaire parfois. Mais c’était quand même une classe agréable. Joshua n’avait encore eu le temps de réellement se faire de vrais camarades de classes. Justes quelques connaissances au loin, d’anciens Beauxbatons et des serpentards -il s’entendait étrangement bien avec les anciens serpentards. Sylvestre avait déclamé une évidence : Joshua aimait bien les Sangs-Purs, et les serpentards en étaient souvent.- Contrairement à ses précédentes études, les élèves étaient répartis en des matières différentes si bien qu’ils se croisaient souvent sans se reconnaitre. L’unité de l’école avait disparue pour une masse disparate de personnalités. Et pourtant… Malgré cela flottait un air d’ennui…
Se reconcentrer… Le devoir traitait de Harvey Ridgebit et, plus précisément, de sa découverte du Dent-Vipère-du-Perou. La plupart des ouvrages traitant de l’homme étaient écrit en roumain. En en prenant un dans la main, le jeune homme remarqua qu’autour de sa personne, plusieurs ouvrages semblaient avoir été oubliés. Une petite voix en lui susurrait que les livres empoussiérés devaient le rester. Après tout, certains se mettaient à hurler pour peu qu’ils se sentent trop maintenus… Ou certains nécessitaient encore d’être caressés pour accepter d’en délivrer les informations…
Après avoir fait le tour du rayon et tenté de trouver un livre caché qu’il puisse employer, Joshua du accepter qu’ils fussent les seuls pouvant lui être utiles. Après tout, il ne parlait pas roumain… Et qu’était ce que quelques hurlements à subir ? Sylvestre parfois mettait de la musique allemande moldue d’une qualité auditive très peu recommandable. Une pensée l’effleura : si je survis à Sylvestre, je peux survivre aux pleurnicheries d’Harvey Ridgebit.
En tentant d’en tirer un, la pensée que Joshua garda fut que si ces ouvrages n’étaient plus usités, c’était sans doute en grande partie à cause de leur poids. Bien que, pour se rassurer, Joshua remarqua également que la poussière semblait s’agglutiner déjà sur lui, comme si elle tenait à marquer son territoire en la Bibliothèque. Un sourire : un petit livre était en face de lui sur les Dent-Vipères-Du-Pérou. Pourquoi fallait-il toujours que les auteurs aient cette étrange volonté que les ouvrages ressemblent aux vrais dragons ?
Joshua tira l’ouvrage sans ménagement et commença à l’ouvrir quand il perçut une odeur de soufre. Fixant autour de lui, s’attendant à voir un élève lancer un Incendio, il s’arrêta quand la vérité lui apparut plus clairement : il était seul. Ses pieds cognèrent un ouvrage : celui-ci avait dû chuter quand Joshua s’était emparé du petit livre. Se baissant pour le ramasser, il sentit une légère chaleur dans sa main droite : le premier ouvrage commençait à devenir brulant. Rendre un ouvrage sur les dragons chaud : voilà qui était clairement une idée de dragonologue ! Peu étonnant… Avec un soupir, le jeune Grymm reposa le second ouvrage sur la bibliothèque, songeant le ranger parfaitement bien quand il aurait fini de lire le premier.
Soudainement, un grognement jaillit derrière lui. Joshua l’entendit très clairement : cette fois, il en était sûr. Se retournant vivement, les ouvrages -qui tenaient fièrement dans leur étagère grâce au contact avec les autres écrits- sombrèrent dans un bruit choc. Joshua n’avait pas le temps de les ramasser : il y avait probablement un monstre dans les environs. Les grondements se faisaient de plus en plus fort. Pourtant, quelque chose semblait déranger en ce son, comme s’il n’était pas naturel…. Effleurant sa baguette, Joshua se sentait prêt à ensorceler la créature qui oserait fondre sur lui. A mieux les percevoir, il remarqua que ces grognements amplifiaient… ils étaient comme un bourdonnement… Un son remarquablement proche à celui des cigales qui frottaient leurs membres pour obtenir ce son si voisin du papier qui se crispe.
Joshua tenait encore le petit livre sur les Dents-De-scie-Du-Pérou dans sa main libre. Et c’est grâce à celui-ci qu’il sentit la première flamme. Le lâchant vivement, le livre tomba au sol dans un bruit sourd, résonnant. Comme si cet acte était le début d’une guerre froide, le bourdonnement se fit plus fort et le jeune homme comprit pourquoi ces livres étaient aussi peu usités : une armée de 10 ouvrages de dragons le fustigeaient d’un regard… Qu’ils n’avaient pas...
Avoir mis un incendio dans un livre… Sérieusement ? murmura-t-il dans un sursaut de désespoir.
Au début, Joshua voulut lancer un sort sur les ouvrages mécontents… Puis une vérité lui vint à l’esprit : s’il blessait un livre, Elisa allait le lui faire payer.
Les livres déplièrent leur plat et leur dos, s’envolant. Leurs nerfs se dressèrent telles des piques tandis que leur signet se balançait de droite à gauche, montrant leur agacement. Grognant, les dragons-livres -nom octroyé sans réflexion par un pauvre Joshua se mettant à courir entre les rayons- crachèrent leurs flammes rouges.
Les équations étaient simples :
Abimer un dragon-livre : être blessé par Elisa.
Ne pas détruire les livres : être blessé par les dragon-livres.
Courir en trouvant une solution : retarder l’évidence liée aux deux vérités ci-dessus.
Voilà pourquoi Joshua décida de courir.
Aller seul à la bibliothèque s’était relevé une tache ardue. Difficile parce que Elisa semblait songer que ce lieu se devait d’être visité avec elle. Joshua avait dû attendre un de ses cours pour pouvoir se rendre tranquillement entre les vieux ouvrages. Sa première pensée en arrivant fut qu’elle était vide. Peu étonnant, il était déjà tard : les jeunes adultes vivant en l’université devaient penser davantage à trouver l’amour : le froid s’était engouffré dans les demeures, donnant envie de rester sous la couette et de profiter d’une ambiance plus… chaleureuse.
Alors que ses songeries le laissaient à rêver d’univers méconnus, Joshua approchait du rayon concernant son devoir : la Dragonologie. Le jeune homme avait pris cette option naïvement. Une voix en lui l’avait prévenu : tu risques de passer plus de temps dans les livres qu’avec les écailleux. Ce n’était pas faux. Pourtant, les cours étaient agréables… Le professeur semblait un peu… binaire parfois. Mais c’était quand même une classe agréable. Joshua n’avait encore eu le temps de réellement se faire de vrais camarades de classes. Justes quelques connaissances au loin, d’anciens Beauxbatons et des serpentards -il s’entendait étrangement bien avec les anciens serpentards. Sylvestre avait déclamé une évidence : Joshua aimait bien les Sangs-Purs, et les serpentards en étaient souvent.- Contrairement à ses précédentes études, les élèves étaient répartis en des matières différentes si bien qu’ils se croisaient souvent sans se reconnaitre. L’unité de l’école avait disparue pour une masse disparate de personnalités. Et pourtant… Malgré cela flottait un air d’ennui…
Se reconcentrer… Le devoir traitait de Harvey Ridgebit et, plus précisément, de sa découverte du Dent-Vipère-du-Perou. La plupart des ouvrages traitant de l’homme étaient écrit en roumain. En en prenant un dans la main, le jeune homme remarqua qu’autour de sa personne, plusieurs ouvrages semblaient avoir été oubliés. Une petite voix en lui susurrait que les livres empoussiérés devaient le rester. Après tout, certains se mettaient à hurler pour peu qu’ils se sentent trop maintenus… Ou certains nécessitaient encore d’être caressés pour accepter d’en délivrer les informations…
Après avoir fait le tour du rayon et tenté de trouver un livre caché qu’il puisse employer, Joshua du accepter qu’ils fussent les seuls pouvant lui être utiles. Après tout, il ne parlait pas roumain… Et qu’était ce que quelques hurlements à subir ? Sylvestre parfois mettait de la musique allemande moldue d’une qualité auditive très peu recommandable. Une pensée l’effleura : si je survis à Sylvestre, je peux survivre aux pleurnicheries d’Harvey Ridgebit.
En tentant d’en tirer un, la pensée que Joshua garda fut que si ces ouvrages n’étaient plus usités, c’était sans doute en grande partie à cause de leur poids. Bien que, pour se rassurer, Joshua remarqua également que la poussière semblait s’agglutiner déjà sur lui, comme si elle tenait à marquer son territoire en la Bibliothèque. Un sourire : un petit livre était en face de lui sur les Dent-Vipères-Du-Pérou. Pourquoi fallait-il toujours que les auteurs aient cette étrange volonté que les ouvrages ressemblent aux vrais dragons ?
Joshua tira l’ouvrage sans ménagement et commença à l’ouvrir quand il perçut une odeur de soufre. Fixant autour de lui, s’attendant à voir un élève lancer un Incendio, il s’arrêta quand la vérité lui apparut plus clairement : il était seul. Ses pieds cognèrent un ouvrage : celui-ci avait dû chuter quand Joshua s’était emparé du petit livre. Se baissant pour le ramasser, il sentit une légère chaleur dans sa main droite : le premier ouvrage commençait à devenir brulant. Rendre un ouvrage sur les dragons chaud : voilà qui était clairement une idée de dragonologue ! Peu étonnant… Avec un soupir, le jeune Grymm reposa le second ouvrage sur la bibliothèque, songeant le ranger parfaitement bien quand il aurait fini de lire le premier.
Soudainement, un grognement jaillit derrière lui. Joshua l’entendit très clairement : cette fois, il en était sûr. Se retournant vivement, les ouvrages -qui tenaient fièrement dans leur étagère grâce au contact avec les autres écrits- sombrèrent dans un bruit choc. Joshua n’avait pas le temps de les ramasser : il y avait probablement un monstre dans les environs. Les grondements se faisaient de plus en plus fort. Pourtant, quelque chose semblait déranger en ce son, comme s’il n’était pas naturel…. Effleurant sa baguette, Joshua se sentait prêt à ensorceler la créature qui oserait fondre sur lui. A mieux les percevoir, il remarqua que ces grognements amplifiaient… ils étaient comme un bourdonnement… Un son remarquablement proche à celui des cigales qui frottaient leurs membres pour obtenir ce son si voisin du papier qui se crispe.
Joshua tenait encore le petit livre sur les Dents-De-scie-Du-Pérou dans sa main libre. Et c’est grâce à celui-ci qu’il sentit la première flamme. Le lâchant vivement, le livre tomba au sol dans un bruit sourd, résonnant. Comme si cet acte était le début d’une guerre froide, le bourdonnement se fit plus fort et le jeune homme comprit pourquoi ces livres étaient aussi peu usités : une armée de 10 ouvrages de dragons le fustigeaient d’un regard… Qu’ils n’avaient pas...
Avoir mis un incendio dans un livre… Sérieusement ? murmura-t-il dans un sursaut de désespoir.
Au début, Joshua voulut lancer un sort sur les ouvrages mécontents… Puis une vérité lui vint à l’esprit : s’il blessait un livre, Elisa allait le lui faire payer.
Les livres déplièrent leur plat et leur dos, s’envolant. Leurs nerfs se dressèrent telles des piques tandis que leur signet se balançait de droite à gauche, montrant leur agacement. Grognant, les dragons-livres -nom octroyé sans réflexion par un pauvre Joshua se mettant à courir entre les rayons- crachèrent leurs flammes rouges.
Les équations étaient simples :
Abimer un dragon-livre : être blessé par Elisa.
Ne pas détruire les livres : être blessé par les dragon-livres.
Courir en trouvant une solution : retarder l’évidence liée aux deux vérités ci-dessus.
Voilà pourquoi Joshua décida de courir.
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Re: Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon-livre, quand on est près de lui.
Sam 12 Mai 2018 - 16:59
La symbolique des formes, réformée selon l’ordre morganesque entre le 14ème siècle et le 16ème siècles, apparait à la base… Un bruissement de pas, suivi d’un rire léger me fit sauter une ligne. Agacé, j’ai tourné la tête en direction des intrus pour signaler mon inconfort. C’était ma tête des mauvais jours, celle que je fais quand on ne respecte pas mon sanctuaire. Une tête qui n’a jamais fait peur à personne d’ailleurs. En tombant sur moi, ils ont pouffé de rire et sont reparti. Comment pouvait-on être aussi bruyant dans une bibliothèque ? Mais que font les baguettes d’élites ? Il y a crime, arrêtez ces voyous ! Je l’aurais bien fait moi-même, mais j’ai du boulot.
Calmement, j’ai repris ma lecture.
La symbolique des formes, réformée selon l’ordre morganesque entre le 14ème siècle et le 16ème siècles, apparait à la base… Cette fois-ci, c’est un chat qui m’interrompit en se collant à mes mollets. Mais que pouvait bien faire un matou ici ? Fier d’être l’objet d’une nouvelle attention, il se mit à ronronner de plus belle. Absolument pas intéressé, j’ai émis un sifflement agressif parfaitement compréhensible pour le félin qui s’éloigna, outré par un humain aussi mal-appris. C’est ça, tourne la queue et ne revient pas. Non mais oh, j’ai d’autres chats à fouetter moi. J’ai une dissertation d’histoire à finir et trois livres à digérer pour étayer ma critique. Et il ne me restait plus qu’un mois. Un tout petit malheureux mois. Certains élèves, la veille, ont bien essayé de négocier au moment de l’annonce mais ils n’ont pas eu gain de cause. C’était bientôt la fin de l’année, il aurait pu faire un geste ce professeur. Tu parles.
La symbolique des formes, réformée selon l’ordre morganesque entre le 14ème siècle et le 16ème siècles, apparait à la base… Décidément. C'est le bruits d’une course sur un carrelage gémissant qui me sortit une nouvelle fois de ma lecture. Ils s’étaient donnés rendez-vous pour me faire chier aujourd’hui ou quoi ? C’est un gamin à peine pubère qui passa entre deux rangées, coursé par des livres volants… Je suis resté hagard un instant devant cette scène. Mais qu’est-ce que ce jeunot avait bien pu faire pour se retrouver dans cette situation. Quelque instant plus tard, il repassa dans l’autre sens avec un air encore plus effrayé qu’au premier tour. Puis une longue langue de feu annonça l’arrivée de la meute de livres. Je ne pouvais définitivement voir la chose autrement. C’est le troisième passage qui m’incita enfin à agir. Le pauvre garçon allait finir par se tuer à force de courir si vite. Remarque le risque d’être brûler n’était pas à négliger. Je me suis donc levé. J’ai traversé le rayon précautionneusement pour éviter de rentrer en collision au quatrième passage qui ne manquerait pas de survenir d’ici quelque instant dans l’une des allées centrales.
Le pauvre gosse ne savait plus où il était, il ne cessait de courir en rond entre deux tables de lecture. Pas de chance pour lui, les livres avaient fini par se décider à une autre approche, la tenaille. Un groupe se divisa et repartit à contre-sens. Quant à moi, je venais enfin d’identifier les titres de couverture. Mais il avait été fini à la bièreubeurre celui-là ? Tout le monde sait qu’il ne faut pas énerver les éditions multilingues d’Harvey Ridgebit… En fait, il ne faut même pas les regarder ou même s’en approcher. J’étais pourtant sûr de les avoir mis sous clef, ou plutôt enfoui au fin fond de l’étagère, pour éviter tout autre accident de ce genre. J’avais même passé trois nuits entière à créer une compilation de l’édition dans un gros volume de 1200 pages qui avait le mérite de ne contenir aucun sortilège. Et c’était un gros livre, genre très gros, impossible à manquer. Il suffisait de lire le sommaire pour trouver la langue qu’on était capable de lire. Non monsieur le première année, lui il préfère faire un marathon draconique dans la bibliothèque… Sans perdre de temps, avant que le massacre ne commence, j’ai siffler très fort pour capter l’attention de la pauvre âme et des « livres-dragons » (je reverserais des droits d’auteurs plus tard). Tout ce bric-à-brac s’est fixé net.
« Et toi, tu te crois sur un terrain de Quidditch ? Suis moi et vite, ils vont pas rester immobile très longtemps » Ai-je dit en lui indiquant mon allée.
Une fois qu’il était sur mes traces, j’ai accéléré, les livres-dragons pas loin derrière. Il n’y avait pas 36 moyens d’échapper à des livres coléreux et particulièrement belliqueux. Il suffisait de leur en présenter des encore pis. Ou utiliser un gaz incapacitant spécifique mais j’en avais pas sur moi et les réserves étaient un peu trop loin. Nous nous sommes donc enfoncés dans les méandres de la bibliothèque plusieurs minutes avant d’arriver enfin à destination. En passant le pas du rayonnage, l’atmosphère changea immédiatement. Devenu lourde, un grondement particulièrement angoissant retentit lorsque les livres volants s’approchèrent. Stopper net dans leur poursuite, ils stationnèrent quelque instant devant l’entrée dans l’espoir de trouver une solution. Un second grondement les firent reculer et légèrement trembler. Vaincu, ils repartirent en bousculant quelque livres innocents au passage… Les vandales !
« Voila » Ai-je annoncé d’un sourire satisfait. « Avec un peu chance à cette heure, il ne croiseront pas d’autres passants et retourneront directement à leur place. Mais qu’est-ce qui t’es passé par la tête en t’approchant de l’édition Harvey Ridgebit ? »
- InvitéInvité
Re: Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon-livre, quand on est près de lui.
Dim 13 Mai 2018 - 15:05
Un couloir entre les étagères… un passage… un second… La bibliothèque était vraiment vide : Joshua pouvait continuer de courir, encore et toujours. Heureusement était-il un fennec en bonne santé : il avait un bon cardio et passé de longues heures à s’entrainer afin d’être capable d’avoir l’endurance d’aller et venir entre sa chambrée et les cuisines de l’université. Le jeune homme avait pensé, premièrement, que les dragons-livres allaient se lasser et retourner dans leur étagère, profiter d’un sommeil bien mérité. Cependant, ceux-ci continuaient de grogner et de cracher des flammes dans son dos sans montrer la moindre envie de s’arrêter. Joshua avait l’impression de faire un marathon, les bras en l’air, inspirant assez d’air dans ses poumons pour parfois brailler quelques phrases comme « Laissez moiii ! » Il semblait n’y avoir personne dans la bibliothèque : pas une âme qui vive dans les rayons.
Alors que les dragons-livres commençaient à cramer, littéralement, des congénères simples livres, Joshua comprit qu’il allait devoir luter pour son salut. Mais avant cela, il lui faudrait élaborer un plan rapide. Souvent, ses plans finissaient mal et avaient comme but de créer des situations de force, pas de s’en extirper.
La raison s’en était fallut de peu d’amener une réflexion. Plusieurs théories plus ou moins réussies s’étaient combattues dans la tête de Joshua et un plan magnifique avait été choisi. Joshua prendrait la poudre d’escampette et forcerait les livres à le suivre longuement. Ceux-ci fatigueraient. Il en profiterait pour s’échapper entre deux ouvrages en tant que Fennec. Puis, il redeviendrait humain, tirerait sa baguette magique et briserait la fenetre la plus proche. Il se jetterait alors au travers de ce moyen de libération : les Dragons-livres seraient heureux de pouvoir profiter du grand air et iraient voleter joyeusement tandis que Joshua, libre, continuerait sa course jusqu’au buisson le plus proche. Il y prendrait l’apparence d’un fennec et en profiterait pour prendre la poudre d’escampette et oublier cette fâcheuse histoire… Aucun livre blessé, aucune Elisa furieuse !
Quant au devoir, il copierait ceux d’Elisa et Sylvestre, faisant un mélange des deux.
Brillant, tout cela était… BRILLANT ! Du moins, était ce la seule idée qui lui était venue à l’esprit.
Une voix en passant devant une allée beignée des lueurs de l’extérieur lui rappela que, contrairement à Beauxbatons, la bibliothèque se trouvait au deuxième étage. La chute risquait d’être brutale. Voire meurtrière… Il lui fallait alors un nouveau plan. C’était reparti pour un autre aller-retour… Malheureusement, son corps le pressait de se décider vite : bientôt il se refuserait à avancer davantage. Plutôt que des longues allées entre les rayons, Joshua se mit à courir entre deux tables.
Malheureusement, c’est à ce moment-là que les Dragons-livres décidèrent de changer de stratégie. Au détour d’une table, les poursuivants décidèrent de se diviser en deux groupes afin de couper tout moyen de sortie. Baguette levée, il n’avait plus le choix : détruire ces livres puis se faire torturer par Elisa… adieu la belle vie, bonjour la souffrance…
Un sifflement retentit au loin. Comme si le temps s’était ralenti, Joshua et les dragons-livres se retournèrent de concert, immobiles. Il était là ! Son sauveur ! Il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud ! -Enfin... façon de parler… Disons que tout ce qui apparaissait comme un héro dans cette situation, alors Joshua le voyait avec des petites lumières derrières, une musique vrombissante de tension dans la tête…
« Et toi, tu te crois sur un terrain de Quidditch ? Suis moi et vite, ils vont pas rester immobile très longtemps »
Joshua n’attendit pas et se jeta derrière l’inconnu. Les dragons-livres sur les talons. Au moins, se disait Joshua, l’inconnu semblait avoir autant énervé les dragons-livres que lui-même. Si jamais la situation ne s’améliorait pas, le jeune homme pourrait sans doute prétendre à sa demi-sœur que celui qui avait blessé les livres était l’inconnu. Au bout de quelques très longues minutes -ou fut ce des secondes ou des heures ? le temps passait différemment quand on était poursuivi…- ils pénétrèrent dans une allée encore inexplorée par le jeune Grymm.
Un nouveau grognement retentit. Joshua se mit à fixer les rayonnages d’un air non-surs. Pourtant, son héro semblait être sûr de lui : c’était cette allée qu’il désirait ardemment. Les Dragons-livres hésitèrent avant de repartir si bien que Joshua se mit à s’inquiéter : qu’y avait il de pire qu’une armée de Dragons-Livres mécontents ? Un ouvrage de sortilèges insoupçonnés de magie noire ?
Joshua soupira. Les Dragons-livres le laissant en paix, Elisa ne lui en voudrait point. Pourquoi sa demi-sœur avait elle un tel faible envers les livres ? Qu’importait après tout… Reprenant son souffle, le jeune homme fixa l’homme qui l’avait sauvé héroïquement. Celui-ci semblait très satisfait de lui-même.
« Voila. Avec un peu chance à cette heure, il ne croiseront pas d’autres passants et retourneront directement à leur place. Mais qu’est-ce qui t’es passé par la tête en t’approchant de l’édition Harvey Ridgebit ? »
Reprenant du mieux son souffle qu’il pouvait, -avec un léger accent français dont il ne pouvait se séparer quand il parlait anglais- Joshua répondit :
Cours de Dragonologie… première année… Devoir sur…la… trouvaille des dents-de-scies-du-Pérou.
Même si ce n’était élégant, Joshua se plia légèrement en deux pour reprendre totalement son souffle et commença à fixer le nom des ouvrages autour de lui. La petite voix dans sa tête se demandait : mais dans quel rayon m’a-t-il bien amené ? Son questionnement se soldant par un murmure, sans s’en rendre compte, plus à lui-même : Wo könnte er mich hinbringen? -Où a-t-il bien pu m’amener ?- Ne voulant pas paraitre malpoli, Joshua arrêta son inspection des lieux, fixant l’héro dans les yeux et lui souriant.
Voyez-vous, ma demi-sœur adore les livres… Et si j’osais en blesser un… Vous ne me retrouveriez pas en vie ! Ajouta-t-il d’un air faussement amusé, ponctué d’un rire. J’ai fait un mauvais choix : j’ai choisi les petits livres anciens à l’énorme dans la bibliothèque… On ne m’y reprendra plus…
Pourtant, une envie de conseiller à Sylvestre ces ouvrages lui vint. Cela pourrait donner un résultat amusant… Bien sûr, il faudrait qu’il ait un sauveur, également. Joshua dut interrompre son plan, remarquant que, bourdonnant, le grognement continuait de résonner, toujours inquiétant.
Pensez vous... qu’il soit sans danger pour nous de rester là ? Je n’ai pas très envie d’être à nouveau... poursuivi par des livres…
Plus que de l'envie, Joshua était incapable de courir pour les cinq prochaine minutes au moins. Il se rendit compte qu'il lui faudrait faire à nouveau de l'exercice, s'étant probablement trop reposé ces temps ci. Se rendant compte de son impolitesse le jeune homme se rendit compte qu'il ne s'était pas présenté. Il prit une grande bouffée d’air afin de pouvoir s'exprimer sans sentir son cœur battre la chamade et son corps crier qu'il n'a pas assez d'air, le jeune sorcier sourit à l’inconnu et lui tendit la main droite, tradition française pour se présenter :
Joshua Ligniville, je vous remercie pour votre intervention. Vous m’avez sauvé d’un problème très épineux ! Vous êtes en quelque sorte mon héro !
Alors que les dragons-livres commençaient à cramer, littéralement, des congénères simples livres, Joshua comprit qu’il allait devoir luter pour son salut. Mais avant cela, il lui faudrait élaborer un plan rapide. Souvent, ses plans finissaient mal et avaient comme but de créer des situations de force, pas de s’en extirper.
La raison s’en était fallut de peu d’amener une réflexion. Plusieurs théories plus ou moins réussies s’étaient combattues dans la tête de Joshua et un plan magnifique avait été choisi. Joshua prendrait la poudre d’escampette et forcerait les livres à le suivre longuement. Ceux-ci fatigueraient. Il en profiterait pour s’échapper entre deux ouvrages en tant que Fennec. Puis, il redeviendrait humain, tirerait sa baguette magique et briserait la fenetre la plus proche. Il se jetterait alors au travers de ce moyen de libération : les Dragons-livres seraient heureux de pouvoir profiter du grand air et iraient voleter joyeusement tandis que Joshua, libre, continuerait sa course jusqu’au buisson le plus proche. Il y prendrait l’apparence d’un fennec et en profiterait pour prendre la poudre d’escampette et oublier cette fâcheuse histoire… Aucun livre blessé, aucune Elisa furieuse !
Quant au devoir, il copierait ceux d’Elisa et Sylvestre, faisant un mélange des deux.
Brillant, tout cela était… BRILLANT ! Du moins, était ce la seule idée qui lui était venue à l’esprit.
Une voix en passant devant une allée beignée des lueurs de l’extérieur lui rappela que, contrairement à Beauxbatons, la bibliothèque se trouvait au deuxième étage. La chute risquait d’être brutale. Voire meurtrière… Il lui fallait alors un nouveau plan. C’était reparti pour un autre aller-retour… Malheureusement, son corps le pressait de se décider vite : bientôt il se refuserait à avancer davantage. Plutôt que des longues allées entre les rayons, Joshua se mit à courir entre deux tables.
Malheureusement, c’est à ce moment-là que les Dragons-livres décidèrent de changer de stratégie. Au détour d’une table, les poursuivants décidèrent de se diviser en deux groupes afin de couper tout moyen de sortie. Baguette levée, il n’avait plus le choix : détruire ces livres puis se faire torturer par Elisa… adieu la belle vie, bonjour la souffrance…
Un sifflement retentit au loin. Comme si le temps s’était ralenti, Joshua et les dragons-livres se retournèrent de concert, immobiles. Il était là ! Son sauveur ! Il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud ! -Enfin... façon de parler… Disons que tout ce qui apparaissait comme un héro dans cette situation, alors Joshua le voyait avec des petites lumières derrières, une musique vrombissante de tension dans la tête…
« Et toi, tu te crois sur un terrain de Quidditch ? Suis moi et vite, ils vont pas rester immobile très longtemps »
Joshua n’attendit pas et se jeta derrière l’inconnu. Les dragons-livres sur les talons. Au moins, se disait Joshua, l’inconnu semblait avoir autant énervé les dragons-livres que lui-même. Si jamais la situation ne s’améliorait pas, le jeune homme pourrait sans doute prétendre à sa demi-sœur que celui qui avait blessé les livres était l’inconnu. Au bout de quelques très longues minutes -ou fut ce des secondes ou des heures ? le temps passait différemment quand on était poursuivi…- ils pénétrèrent dans une allée encore inexplorée par le jeune Grymm.
Un nouveau grognement retentit. Joshua se mit à fixer les rayonnages d’un air non-surs. Pourtant, son héro semblait être sûr de lui : c’était cette allée qu’il désirait ardemment. Les Dragons-livres hésitèrent avant de repartir si bien que Joshua se mit à s’inquiéter : qu’y avait il de pire qu’une armée de Dragons-Livres mécontents ? Un ouvrage de sortilèges insoupçonnés de magie noire ?
Joshua soupira. Les Dragons-livres le laissant en paix, Elisa ne lui en voudrait point. Pourquoi sa demi-sœur avait elle un tel faible envers les livres ? Qu’importait après tout… Reprenant son souffle, le jeune homme fixa l’homme qui l’avait sauvé héroïquement. Celui-ci semblait très satisfait de lui-même.
« Voila. Avec un peu chance à cette heure, il ne croiseront pas d’autres passants et retourneront directement à leur place. Mais qu’est-ce qui t’es passé par la tête en t’approchant de l’édition Harvey Ridgebit ? »
Reprenant du mieux son souffle qu’il pouvait, -avec un léger accent français dont il ne pouvait se séparer quand il parlait anglais- Joshua répondit :
Cours de Dragonologie… première année… Devoir sur…la… trouvaille des dents-de-scies-du-Pérou.
Même si ce n’était élégant, Joshua se plia légèrement en deux pour reprendre totalement son souffle et commença à fixer le nom des ouvrages autour de lui. La petite voix dans sa tête se demandait : mais dans quel rayon m’a-t-il bien amené ? Son questionnement se soldant par un murmure, sans s’en rendre compte, plus à lui-même : Wo könnte er mich hinbringen? -Où a-t-il bien pu m’amener ?- Ne voulant pas paraitre malpoli, Joshua arrêta son inspection des lieux, fixant l’héro dans les yeux et lui souriant.
Voyez-vous, ma demi-sœur adore les livres… Et si j’osais en blesser un… Vous ne me retrouveriez pas en vie ! Ajouta-t-il d’un air faussement amusé, ponctué d’un rire. J’ai fait un mauvais choix : j’ai choisi les petits livres anciens à l’énorme dans la bibliothèque… On ne m’y reprendra plus…
Pourtant, une envie de conseiller à Sylvestre ces ouvrages lui vint. Cela pourrait donner un résultat amusant… Bien sûr, il faudrait qu’il ait un sauveur, également. Joshua dut interrompre son plan, remarquant que, bourdonnant, le grognement continuait de résonner, toujours inquiétant.
Pensez vous... qu’il soit sans danger pour nous de rester là ? Je n’ai pas très envie d’être à nouveau... poursuivi par des livres…
Plus que de l'envie, Joshua était incapable de courir pour les cinq prochaine minutes au moins. Il se rendit compte qu'il lui faudrait faire à nouveau de l'exercice, s'étant probablement trop reposé ces temps ci. Se rendant compte de son impolitesse le jeune homme se rendit compte qu'il ne s'était pas présenté. Il prit une grande bouffée d’air afin de pouvoir s'exprimer sans sentir son cœur battre la chamade et son corps crier qu'il n'a pas assez d'air, le jeune sorcier sourit à l’inconnu et lui tendit la main droite, tradition française pour se présenter :
Joshua Ligniville, je vous remercie pour votre intervention. Vous m’avez sauvé d’un problème très épineux ! Vous êtes en quelque sorte mon héro !
- InvitéInvité
Re: Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon-livre, quand on est près de lui.
Dim 13 Mai 2018 - 17:42
Bon et bien voilà une bonne chose de faite. Je venais de sauver un première année. Moi !? Le mec le plus peureux au monde. Je m’imaginais déjà entrain de raconter ça à Nana, Zeno, kenna, enfin bref toute la bande. Ils ne me croiraient jamais… C’était le problème (#payetespotes).
« Dragonologie.. année… du-Pérou… »
J’étais tellement fier que j’avais à peine fait attention à sa première phrase. Ce n’était pas très compréhensible de toute façon. Allez reprend ton souffle, c’est qu’il n’était pas très sportif en fait. Pourvu qu’il ne vomisse pas sur moi… Sa deuxième phrase ne fut pas plus intelligible.
De l’Allemand ? Je jurais avoir entendu de l’allemand. Ce gamin était un boche ? Pourquoi pas Hungcalf était une université internationale, la meilleure du monde. C’est ce que disait le prospectus en tout cas. Puis il se mit à parler à haute voix.
Ah non, c’était pire… un français. C’était donc pour ça qu’il avait préféré les petits livres au gros. Les froggy étaient tous des flemmards, c’était bien connu. Et il confirma en plus. Non mais j’vous jure. En tout cas, je ne sais pas qui était sa charmante demi-soeur, mais elle avait bien raison. Un livre c’est sacré.
« Ce qui m’inquiète, c’est que tu n’aurais pas du tomber sur eux, j’avais pourtant… » Soudain la solution éclata, dans un soupir particulièrement agacé, j’ai prononcé un nom « Penloppe Blackwell » C’était forcément elle. Cela faisait deux ans qu’on se battait pour le meilleur système de classification. La salope ! Elle était donc prête à blesser des innocents pour me discréditer. Tout cela ne serait pas impuni. Foi de blaireau.
« Effectivement, il faut toujours privilégier les gros livres, en rapport à l’enchantement-taille-effort. »
Il n’avait qu’à comprendre ce qu’il pouvait si ce n’était pas clair. Il avait beaucoup trop l’allure d’un athlète malgré sa faible endurance… Remarque il courrait depuis combien de temps en fait ? Pour être un intellectuel avec qui j’allais perdre mon temps à parler de principe de reprographie, d’enchantement quantitatif et d’ergonomie syntactique appliquée.
Sa question suivante bien que pertinente me fit particulièrement sourire. Etait-il dangereux de rester ici ? Dans un sens oui. Dans un autre, je préférais largement attendre que les livres-dragons aient définitivement abandonnés. Les enchantements d’incendio n’étaient que des illusions sensorielles particulièrement convainquants pour un humain, qui serait assez fou pour entreposer un tel livre dans une bibliothèque sinon ? Mais les dommages collatéraux qu’ils pouvaient provoqués eux étaient bien réels.
« Baaah, tu risques rien. Nous sommes à la section Ogre et Géant. Et même si ces livres se montrent parfois grincheux, très peu de gens les lisent c’est tout le problème si tu veux mon avis, ils ont un bon fond » J’ai accompagné le geste à la parole en agitant la main « En revanche, ils sont territoriaux et comme chacun le sait, les ogres aiment particulièrement les dragons au petit déjeuné alors c’était la solution idéale »
Pour confirmer mes dires, j’ai attrapé un livre intitulé L’ogresse de TwistToon qui ronronna littéralement sous mes doigts. Pour satisfaire pleinement cet ouvrage, j’ai pris le temps d’ouvrir une page, je le connaissais presque par coeur, comme beaucoup d’autres livres ici. J’étais fasciné par les histoires qui y étaient recelées. A moitié plongé dans une illustration particulièrement belle du 15ème siècle, j’ai à peine écouté le frenchy se présenter.
« Hein ? Oh oui. » j’ai attrapé sa main en la serrant sans conviction, totalement concentré sur le livre « Worm » Ai-je dit sans y prêter attention. On m’appelle tellement souvent ainsi ici que c’était devenu une habitude. Et puis mon vrai nom n’intéressait personne.
C’est un cri féminin qui me fit revenir à la réalité. Et merde. Nous n’étions pas les seuls ici. Il était pourtant 20h. Je me suis tourné vers l’emparfumé en lui demandant de prendre plusieurs livres, j’ai indiqué les livres en fait.
« Pas comme ça… plus délicatement… Caresse les dans le sens de la longueur… Ouvre celui-la et fais lui un compliment… Non n’empile pas Le géant du Talus avec la géante des neiges, tu veux une deuxième guerre Rabelesque ou quoi ? »
C’est un deuxième cri encore plus paniqué que celui d’avant qui me poussa à en finir
« Ok plus le temps, on y va comme ça » Tout en courant avec mon compagnon d’outre-manche dans les rayons, j’ai enchainé sur des explications « Tu connais un charme d’agrandissement ? Je t’explique la manoeuvre quand on arrive, tu agrandis les livres que tu as avec toi. ça devrait suffire à provoquer l’instinct de fuite des livres-dragons. Comme tu as été sympa avec eux, ils font t’aider. On va parquer ces diables dans leurs rayons. A un moment, je vais t’abandonner.. j’ai besoin de récupérer un truc. T’inquiète pas, les sorts de feu ne sont que des illusions particulièrement convaincantes ! Suis les instructions et tout ce passera bien, ok ? »
C’est en arrivant dans une des allées principales qu’on tomba sur la jeune fille en détresse. Les livres rodaient autour d’elle comme une meute enragée. Elle tentait de se recroqueviller du mieux qu’elle pouvait. J’ai commencé à déposer ma liste de livre délicatement avant de lancer des sorts d’agrandissements. Certains étaient mieux réussis que d’autres. C’était pas ma spécialité les enchantements. Le dernier était à peine plus gros qu’avant… Bon ok, c’était pas du tout mon truc !
- InvitéInvité
Re: Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon-livre, quand on est près de lui.
Mer 16 Mai 2018 - 22:15
« Ce qui m’inquiète, c’est que tu n’aurais pas du tomber sur eux, j’avais pourtant… Penelope Blackwell » Son sauveur semblait perplexe. Joshua se demanda s’il avait dit quelque chose qui avait pu le vexer. Loin de là était son envie : on ne mord pas la main qui te nourrit… Et cela s’applique également à celle qui le sauvait d’un si mauvais pas que des dragons-livres en furie. Pourtant, ce fut comme si l’étranger l’avait oublié. Joshua n’avait pas la moindre idée de qui était cette Penelope Blackwell mais le jeune homme se promit de demander à son demi-frère et à sa demi-sœur l’existence de cette demoiselle. Son sauveur semblait ne pas la porter dans son cœur… Au milieu des grognements, Joshua ne prit le temps de songer à l’histoire qu’il se devrait de raconter pour justifier cette demande. Puis, son sauveur avait répondu : « Effectivement, il faut toujours privilégier les gros livres, en rapport à l’enchantement-taille-effort. » Attendez… il lui parlait toujours de livre ? Joshua n’en était plus très sûr. Il n’allait quand même pas lui demander… du sexe en échange ? Cela sentait le roussi !
Ces grognements étaient ils ceux de livres liés au sexe ? Mais… y avait-il un rayon pornographique dans cette université ? A choisir, Joshua préférait il nourrir la colère des Dragons-Livres ou l’appétit de son perversavior ? Le jeune homme commençait à s’inquiéter quand, heureusement, sa théorie fut répudiée par les propos du perversavior.
« Baaah, tu risques rien. Nous sommes à la section Ogre et Géant. Et même si ces livres se montrent parfois grincheux, très peu de gens les lisent c’est tout le problème si tu veux mon avis, ils ont un bon fond. En revanche, ils sont territoriaux et comme chacun le sait, les ogres aiment particulièrement les dragons au petit déjeuné alors c’était la solution idéale »
Et le voilà qui se mettait à caresser des livres… Au moins le livre semblait apprécier et Joshua préférait que le sauveur-non-pervers caresse un livre qu’un de ses organes. Il semblait même ne plus faire attention qu’aux livres. Joshua serra une main molle : faible confiance en soi, introversion… Mais ce qui attira le plus l’attention du jeune homme fut le nom donné en réponse. Worm… Le vers… Ce surnom lui évoquait quelque chose…
Quelques mois plus tôt… Des étudiants de première année Grymm s’étaient retrouvés pour parler ensembles des rumeurs de l’université. Entre tritons cachés dans les lacs, l’histoire d’un club secret tricotant avec des poils d’elfe de maison, il y avait le Worm.
« Le Worm, qu’est-ce ? Avait demandé Joshua
-J’ai entendu dire que c’est une sorte d’être sortant d’un livre. Un étudiant de dernière année l’a fait apparaitre en lançant un sortilège sur un conte de fée. L’université a voulu cacher sa naissance en le faisant passer pour un élève... Mais, comme appelé par le livre dont il provient, il rode dans la bibliothèque. On le voit apparaitre et disparaitre entre les rayons… Si tu l’invoques, il t’aidera : il connait tous les livres…
-… hum…
-Tu dis n’importe quoi. C’est un élève… Mon frère m’a dit qu’il ne vit que pour les livres…
-Et quelle preuve as-tu qu’il fut toujours vivant ? Hein ?!
-Mon frère a dit que c’était juste un nerd !
-Et pourquoi les livres le suivraient s’il était simplement humain ? »
Joshua leva les yeux vers le Worm : il avait en face de lui une vraie légende urbaine. Bien sûr, le jeune sorcier n’avait que peu cru à l’histoire d’un personnage de livre ayant pris vie -sinon, les rues seraient bordées de légendaires personnages. Mais il n’empêchait qu’il en était là : le Worm. Celui qui connaissait la bibliothèque par cœur. Joshua se demanda combien de temps l’individu avait dû passer entre les rayonnages pour se créer un tel nom… Mais dans le fond… était-ce si positif ? Pendant un instant, Joshua voulut demander au jeune homme son vrai nom : il ne pouvait s’appeler que le Worm.
Malheureusement pour lui, il fut bloqué dans ses pensées par un hurlement féminin. Pour sa part, Joshua n’en avait cure : il n’était pas du genre à sauver les gens s’il n’y gagnait rien. Pourtant, Worm semblait être un sauveur dans l’âme. Et le voilà qui demandait au jeune français de câliner des livres d’ogres en étant mécontent. Pas comme ça… Et si Joshua trouvait des raisons plus délicatement… de l’aider, Caresse les dans le sens de la longueur… la principale était que s’il avait envie de sexe, Ouvre celui-la et fais lui un compliment… il pourrait demander à quelqu’un d’autre. Non n’empile pas Comme la demoiselle qui avait crié ! Le géant du Talus avec la géante des neiges, tu veux une deuxième guerre Rabelesque ou quoi ? » D’ailleurs, peut être Peneloppe Blackwell était elle son ancienne petite amie ? Qui pouvait le savoir…
Joshua était plein de livres ronronnant et non empilés -à priori cela semblait important- quand un second cri résonna dans la bibliothèque. Joshua se demandait à quoi il pouvait bien ressembler et en fixant Worm et ses livres, le jeune homme eut la réponse à sa question : probablement était il ridicule. « Ok plus le temps, on y va comme ça » Mais enfin étaient-ils prêts. Après, vu la réputation du Worm : le voir entouré d’autant de livres était logique. C’était peut être pendant un sauvetage identique qu’il avait eu la réputation de sortir d’un livre ?
Mais voilà que Joshua se mettait à courir avec une démarche chaloupée à cause des nombreux ouvrages heureux jusqu’à l’origine du cri. Pour dire vrai : il suivait aveuglément le Worm.
« Tu connais un charme d’agrandissement ? Je t’explique la manoeuvre quand on arrive, tu agrandis les livres que tu as avec toi. ça devrait suffire à provoquer l’instinct de fuite des livres-dragons. Comme tu as été sympa avec eux, ils font t’aider. On va parquer ces diables dans leurs rayons. A un moment, je vais t’abandonner.. j’ai besoin de récupérer un truc. T’inquiète pas, les sorts de feu ne sont que des illusions particulièrement convaincantes ! Suis les instructions et tout ce passera bien, ok ?
-Oui, je connais bien… mais… t’en es sûr pour que ce sont que des illusions ?»
Pourquoi Joshua était il persuadé qu’il n’aurait pas de réponse à cette question en la posant ? Un regard échangé, des livres qui ronronnait : les voilà qui arrivaient en face de la jeune femme terrorisée par un groupement de Dragons-Livres. Plutôt que courir, celle-ci avait choisi de se recroqueviller sur elle-même : ce n’était pas très efficace. Les dragons-livres semblaient particulièrement heureux. Ils crachaient flammes et grondaient : comme si à chacun de ses tremblements, ils gagnaient en énergie. Qui avait bien pût concevoir de tels livres et songer que c’était une bonne idée ?
Voilà que Worm se mit à lancer des sorts ? Attendez… Lancer un sort ? Joshua ne remarqua pas même les changements de tailles des livres. Il devait avoir une spécialité avec moins de pratique. Les sortilèges et enchantements étaient la matière préférée de Joshua et, même s’il ne pouvait l’avouer à voix haute, la métamorphose était une de ses spécialités également. Cependant, le lancer de livre n’en était pas une. S’il n’eut aucun mal à agrandir la taille des livres -mais pourquoi faisait il ça ?- il eu du mal à les jeter au bon endroit (il ne fallait pas les froisser à priori…)
C’est au milieu de ce ressenti de pagaille, de sa petite voix intérieur qui lui hurlait : ça va détruire ta réputation, va t’en !, de grognements d’ogres, de crachats de dragons-livres et d’une fille qui pleurnichait d’une voix aigue, que Joshua se rendit compte que Worm avait disparu. Qui plus est, une ombre passa au détour de la fenêtre : sur les murs flottait la forme d’une chauve souris. Paniqué, Joshua se retourna et fixa les lieux : Sylvestre le voyait il ainsi mal entouré ? Quelques secondes lui avaient été nécessaires pour vérifier que ce n’était point son frère -heureusement.
Qu’est ce qu’il pouvait se passer des choses en quelques secondes. Un Dragon-livr eavait craché de toute sa volonté sur un livre d’ogre. Celui-ci avait grogné tandis qu’une ogresse acculait un autre dragon-livre. Au milieu de cela, la jeune demoiselle avait lancé un sort et pour une raison inconnu à Joshua, il sembla que le sortilège était Avis. Au milieu de tout ce tintouin des oiseaux d’un plumage bleu voletaient mécontents désormais.
Warum ? demanda Joshua
Il n’écouta pas vraiment la réponse. Sans doute cela vexa la jeune demoiselle ou la mit davantage mal à l’aise car les oiseaux décidèrent de l’attaquer lui tandis qu’elle s’enfonçait encore dans une allée, suivie par un dragon-livre-dent-de-scie-du-Pérou qui comptait prendre une revanche très nette. Joshua la suivit sans trop réfléchir et lança un Stupeflix : stoppant le livre et la fille dans un même mouvement de course, s’abattant au sol. Elisa allait vraiment le tuer : ne pas blesser les livres. Dans son dos, Joshua entendit la voix de Worm qui venait de réapparaitre sur le lieu du carnage, probablement au milieu de la bataille et des plumes, sans les deux zigotos qu’il cherchait. Le jeune français, faisant léviter et déplaçant ses deux stupéfiés sur son chemin, couru vers Worm :
ON EST LA ! QUE DOIT ON FAIRE ?
Ces grognements étaient ils ceux de livres liés au sexe ? Mais… y avait-il un rayon pornographique dans cette université ? A choisir, Joshua préférait il nourrir la colère des Dragons-Livres ou l’appétit de son perversavior ? Le jeune homme commençait à s’inquiéter quand, heureusement, sa théorie fut répudiée par les propos du perversavior.
« Baaah, tu risques rien. Nous sommes à la section Ogre et Géant. Et même si ces livres se montrent parfois grincheux, très peu de gens les lisent c’est tout le problème si tu veux mon avis, ils ont un bon fond. En revanche, ils sont territoriaux et comme chacun le sait, les ogres aiment particulièrement les dragons au petit déjeuné alors c’était la solution idéale »
Et le voilà qui se mettait à caresser des livres… Au moins le livre semblait apprécier et Joshua préférait que le sauveur-non-pervers caresse un livre qu’un de ses organes. Il semblait même ne plus faire attention qu’aux livres. Joshua serra une main molle : faible confiance en soi, introversion… Mais ce qui attira le plus l’attention du jeune homme fut le nom donné en réponse. Worm… Le vers… Ce surnom lui évoquait quelque chose…
Quelques mois plus tôt… Des étudiants de première année Grymm s’étaient retrouvés pour parler ensembles des rumeurs de l’université. Entre tritons cachés dans les lacs, l’histoire d’un club secret tricotant avec des poils d’elfe de maison, il y avait le Worm.
« Le Worm, qu’est-ce ? Avait demandé Joshua
-J’ai entendu dire que c’est une sorte d’être sortant d’un livre. Un étudiant de dernière année l’a fait apparaitre en lançant un sortilège sur un conte de fée. L’université a voulu cacher sa naissance en le faisant passer pour un élève... Mais, comme appelé par le livre dont il provient, il rode dans la bibliothèque. On le voit apparaitre et disparaitre entre les rayons… Si tu l’invoques, il t’aidera : il connait tous les livres…
-… hum…
-Tu dis n’importe quoi. C’est un élève… Mon frère m’a dit qu’il ne vit que pour les livres…
-Et quelle preuve as-tu qu’il fut toujours vivant ? Hein ?!
-Mon frère a dit que c’était juste un nerd !
-Et pourquoi les livres le suivraient s’il était simplement humain ? »
Joshua leva les yeux vers le Worm : il avait en face de lui une vraie légende urbaine. Bien sûr, le jeune sorcier n’avait que peu cru à l’histoire d’un personnage de livre ayant pris vie -sinon, les rues seraient bordées de légendaires personnages. Mais il n’empêchait qu’il en était là : le Worm. Celui qui connaissait la bibliothèque par cœur. Joshua se demanda combien de temps l’individu avait dû passer entre les rayonnages pour se créer un tel nom… Mais dans le fond… était-ce si positif ? Pendant un instant, Joshua voulut demander au jeune homme son vrai nom : il ne pouvait s’appeler que le Worm.
Malheureusement pour lui, il fut bloqué dans ses pensées par un hurlement féminin. Pour sa part, Joshua n’en avait cure : il n’était pas du genre à sauver les gens s’il n’y gagnait rien. Pourtant, Worm semblait être un sauveur dans l’âme. Et le voilà qui demandait au jeune français de câliner des livres d’ogres en étant mécontent. Pas comme ça… Et si Joshua trouvait des raisons plus délicatement… de l’aider, Caresse les dans le sens de la longueur… la principale était que s’il avait envie de sexe, Ouvre celui-la et fais lui un compliment… il pourrait demander à quelqu’un d’autre. Non n’empile pas Comme la demoiselle qui avait crié ! Le géant du Talus avec la géante des neiges, tu veux une deuxième guerre Rabelesque ou quoi ? » D’ailleurs, peut être Peneloppe Blackwell était elle son ancienne petite amie ? Qui pouvait le savoir…
Joshua était plein de livres ronronnant et non empilés -à priori cela semblait important- quand un second cri résonna dans la bibliothèque. Joshua se demandait à quoi il pouvait bien ressembler et en fixant Worm et ses livres, le jeune homme eut la réponse à sa question : probablement était il ridicule. « Ok plus le temps, on y va comme ça » Mais enfin étaient-ils prêts. Après, vu la réputation du Worm : le voir entouré d’autant de livres était logique. C’était peut être pendant un sauvetage identique qu’il avait eu la réputation de sortir d’un livre ?
Mais voilà que Joshua se mettait à courir avec une démarche chaloupée à cause des nombreux ouvrages heureux jusqu’à l’origine du cri. Pour dire vrai : il suivait aveuglément le Worm.
« Tu connais un charme d’agrandissement ? Je t’explique la manoeuvre quand on arrive, tu agrandis les livres que tu as avec toi. ça devrait suffire à provoquer l’instinct de fuite des livres-dragons. Comme tu as été sympa avec eux, ils font t’aider. On va parquer ces diables dans leurs rayons. A un moment, je vais t’abandonner.. j’ai besoin de récupérer un truc. T’inquiète pas, les sorts de feu ne sont que des illusions particulièrement convaincantes ! Suis les instructions et tout ce passera bien, ok ?
-Oui, je connais bien… mais… t’en es sûr pour que ce sont que des illusions ?»
Pourquoi Joshua était il persuadé qu’il n’aurait pas de réponse à cette question en la posant ? Un regard échangé, des livres qui ronronnait : les voilà qui arrivaient en face de la jeune femme terrorisée par un groupement de Dragons-Livres. Plutôt que courir, celle-ci avait choisi de se recroqueviller sur elle-même : ce n’était pas très efficace. Les dragons-livres semblaient particulièrement heureux. Ils crachaient flammes et grondaient : comme si à chacun de ses tremblements, ils gagnaient en énergie. Qui avait bien pût concevoir de tels livres et songer que c’était une bonne idée ?
Voilà que Worm se mit à lancer des sorts ? Attendez… Lancer un sort ? Joshua ne remarqua pas même les changements de tailles des livres. Il devait avoir une spécialité avec moins de pratique. Les sortilèges et enchantements étaient la matière préférée de Joshua et, même s’il ne pouvait l’avouer à voix haute, la métamorphose était une de ses spécialités également. Cependant, le lancer de livre n’en était pas une. S’il n’eut aucun mal à agrandir la taille des livres -mais pourquoi faisait il ça ?- il eu du mal à les jeter au bon endroit (il ne fallait pas les froisser à priori…)
C’est au milieu de ce ressenti de pagaille, de sa petite voix intérieur qui lui hurlait : ça va détruire ta réputation, va t’en !, de grognements d’ogres, de crachats de dragons-livres et d’une fille qui pleurnichait d’une voix aigue, que Joshua se rendit compte que Worm avait disparu. Qui plus est, une ombre passa au détour de la fenêtre : sur les murs flottait la forme d’une chauve souris. Paniqué, Joshua se retourna et fixa les lieux : Sylvestre le voyait il ainsi mal entouré ? Quelques secondes lui avaient été nécessaires pour vérifier que ce n’était point son frère -heureusement.
Qu’est ce qu’il pouvait se passer des choses en quelques secondes. Un Dragon-livr eavait craché de toute sa volonté sur un livre d’ogre. Celui-ci avait grogné tandis qu’une ogresse acculait un autre dragon-livre. Au milieu de cela, la jeune demoiselle avait lancé un sort et pour une raison inconnu à Joshua, il sembla que le sortilège était Avis. Au milieu de tout ce tintouin des oiseaux d’un plumage bleu voletaient mécontents désormais.
Warum ? demanda Joshua
Il n’écouta pas vraiment la réponse. Sans doute cela vexa la jeune demoiselle ou la mit davantage mal à l’aise car les oiseaux décidèrent de l’attaquer lui tandis qu’elle s’enfonçait encore dans une allée, suivie par un dragon-livre-dent-de-scie-du-Pérou qui comptait prendre une revanche très nette. Joshua la suivit sans trop réfléchir et lança un Stupeflix : stoppant le livre et la fille dans un même mouvement de course, s’abattant au sol. Elisa allait vraiment le tuer : ne pas blesser les livres. Dans son dos, Joshua entendit la voix de Worm qui venait de réapparaitre sur le lieu du carnage, probablement au milieu de la bataille et des plumes, sans les deux zigotos qu’il cherchait. Le jeune français, faisant léviter et déplaçant ses deux stupéfiés sur son chemin, couru vers Worm :
ON EST LA ! QUE DOIT ON FAIRE ?
- InvitéInvité
Re: Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon-livre, quand on est près de lui.
Sam 26 Mai 2018 - 19:15
« Oui, je connais bien… mais… t’en es sûr pour que ce sont que des illusions ?»
Pas le temps de lui répondre. Je n’aimais pas me répéter en plus. Moi et mon écuyer de fortune avions des dragons à occire pour sauver la belle. Le troisième cri m’indiqua qu’il fallait tourner. Allée centrale numéro 4, rayon sortilèges & enchantements. Bien, nous n’étions pas trop loin des potions de sécurité. Il suffisait simplement que mes jambes me portent quelque secondes de plus. Promis, demain j’me met au sport. Mais qu’est-ce que je dis ? C’était bien trop d’émotion pour moi. Demain, j’me tapis dans un coin de mon lit avec un conte et j’y reste.
Arrivé sur place. J’ai mis en branle mon plan. D’un coin de l’oeil. J’ai vu Joshua l’exécuter avec à ma profonde honte bien plus de succès que moi. Une pointe de jalousie envers mon palefrenier, je me suis presque surpris à l’abandonner la. Après tout, il n’avait pas l’air d’avoir besoin de mon aide en magie. Je me suis repris. J’ai énuméré les noms de chacun de livres que j’avais agrandi puis j’ai demandé leur aide. Entourez-les, je reviens. Me tournant vers Joshua.
« Demande aux livres d’entourer les autres et ne lance pas de sorts direct ! » Dis-je en partant dans la seconde.
Espérons qu’il m’avait entendu. La fatigue s’était emparé de mes jambes en coton. Pourtant, je fis les derniers efforts pour atteindre une petite commode en verre qui contenait des potions innervantes. J’en attrape 3 que je cale au creux de ma poitrine. Deux secondes et je repars. Peut être 10 en fait.
L’aller m’avait semblé moins loin. Mais enfin j’y étais, plus qu’un tournant et… Aaarg des piafs. Dans ma panique j’ai laissé tombé mes potions à mes pieds. Je savais qu’avoir une volière au même étage qu’une bibliothèque me poserait des problèmes. Les fioles éclatèrent à mes pieds gazant tout dans un rayon de 20 mètres. Qui étaient les idiots qui s’étaient dit que c’était une bonne idée de mettre une volière aussi près, normalement on met ça dans une tour, là où il y a aucun risque que je n’y monte. Evidemment, les livres les plus proches sont nos alliés qui s’écroulent un par un comme des dominos sous l’action du gaz et moi je reste figé. J’ai crié j’en suis sûr, j’aimerais fuir mais mes jambes sont coulés dans le marbre. Impuissant j’assiste à une scène catastrophique qui serait grotesque s’il n’y avait pas ces sacs à plumes qui virevoltaient en tout sens en mettant mon cerveau en off.
Puis soudain les oiseaux disparurent (stupefix sur le lanceur). Que.. Quoi ? Abasourdi, je regardais d’un air hagard autour de moi tandis que le charme de la peur se brisait. Nom d’une tête de Gobelin. Ce n’était qu’un enchantement. Je savais que deux actions héroïque c’était trop pour moi. Que faire ? Me dis-je. La demande de Joshua fit écho à mes pensées. C’était la bérézina ici bas. La moitié des livres-géants gisaient comme des pierres mortes sur le pavé, un seul livre-dragon agonisait sous l’effet du paralysant, tandis que les autres reprenaient de l’écaille de la bête devant notre déroute au milieu d’une hécatombe de livre innocent. Certains autres livres agacés s’étaient eux aussi éveiller pour se joindre à la bataille. Quelque chose se brisa en moi. C’était chez moi ici. On était entrain de saloper mon sanctuaire. Ma baguette scintilla avant moi, les digues cédèrent sous un instinct animal, brute et amère.
« UNVERZÜGLICH EINZUSTELLEN » Hurlais-je tandis qu’une vague de magie tempêta autour de moi. Soudain, elle se diffusa dans les rayons.
L’instant d’après tous les livres tombèrent au sol, mes jambes suivirent le même chemin. J’étais vidé. Il n’existait aucun sort capable de faire ça. C’était une magie plus brutale, incontrôlable, que j'avais déjà expérimenté enfant, à une époque où je parlais allemand aussi facilement que je respirais avec ma mère. Une magie qu’on apprend normalement à réguler avec une baguette. Je connaissais la théorie, j’avais lu beaucoup de choses sur le sujet lorsque je m’étais intéressé aux origines de la magie et des baguettes. Mais exténuer, je vis le monde se troubler tandis que j’aspirais de grandes goulées d’air. Une douleur sourde courra dans mes os, faisant trembler tous mes membres. Puis soudain le néant… (#insconscience)
- InvitéInvité
Re: Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon-livre, quand on est près de lui.
Mar 5 Juin 2018 - 15:58
Joshua fixa le sol. Comment expliquer ce qu’il ressentait ? Un mélange probablement d’agacement, d’exaspération, de fatigue et d’adoration. Quel était ce sort ? Pourquoi avait-il parlé allemand ? Qu’allait il faire maintenant ? Non, il fallait reprendre les esprits. Pourquoi diable le Worm avait-il jeté des potions paralysantes à ses pieds ? Quelque chose devait être son ennemi… Joshua songea un instant à quels étaient les ennemis naturels des vers : les poissons, les insectes, les oiseaux, les rongeurs, les… en fait tout : le vers était naturellement en bas de la chaine alimentaire.
A cet instant, le français soupira. Il y avait des livres partout, de tout type… et des plumes… et la fille évanouie et stupéfiée qui lévitait. Et le Worm…
Cela va mieux ? demanda le français au Worm qui venait d’ouvrir les yeux. Ils se trouvaient dans une allée sombre : la médicomagie. Joshua, la baguette à la main, avait un livre ouvert dans la main : Uralte Magie und ihre Legenden… Joshua avait songé que peut être le contrecoup du sortilège ressenti par son ami du jour pouvait avoir eu lieu à cause de la magie employée. Alors autant étudier cette étrange formule. Car le français était un adorateur de la magie : on n’était pas une Cape noire pour rien !
Joshua eu l’impression que l’autre voulait parler. Il voulait sans doute savoir ce qu’il s’était passé…
T’inquiète, rien de bien grave pour ta réputation… Tout est bien qui finit… bien…
Joshua remarqua le rouge à lèvre léger dans le cou de James. Non… rien de bien grave.
Hey, que s’est-il passé ici ? Pourquoi toutes ces plumes ?
-Heu…
Les livres n’étaient plus là. Joshua avait réussi à ranger tout ce qu’il y avait à ranger -complètement au pif, fallait-il le préciser. Il était en train d’éliminer les plumes : dernières preuves de cette malheureuse histoire. Pourtant, une élève était là, en face de lui, à le fixer de manière étrange. Heureusement Joshua avait il prit le temps de se redonner forme plus traditionnelle. C’était une fille de la maison Grymm, de leur promotion : une jolie asiatique. Elle parlait avec un accent, probablement n’était-elle pas anglaise.
Douée d’un bon esprit de déduction, elle vit que les plumes semblaient mener sur une piste dans la bibliothèque. Joshua, faisant mine de ne pas comprendre, la suivit avec inquiétude. Elle sourit en voyant la scène : car James et la demoiselle étaient tous deux dans une allée sombre, des plumes et des livres sur eux -Il fallait bien tenter de les cacher- l’un sur l’autre. Elle s’éloigna rapidement en riant.
Les deux amoureux ont dû les faire apparaitre… Le Worm est un grand romantique… glissa Joshua, tout sourire. Pourquoi avait il voulu dire cela ? Et bien… enfin, ce sera pour après…
Elle lui fit un clin d’œil et disparut entre les allées. Quand enfin Joshua fut sûr qu’elle était loin, il se retourna voir l’évanoui et la stupéfiée. Il était peut-être temps de se charger des corps et d’en faire disparaitre au moins un des deux…
Il en avait gardé une trace de rouge à lèvre. Celles des lèvres de la fille qui était contre son cou… Bah, songea Joshua. Peu de probabilité que cela sorte… C’était presque les seules histoires qui lui était arrivé ce soir. En tentant de se redresser -entre sortilège de magie ancienne, potion paralysante, lévitation et sortilège du saucisson- le pauvre jeune worm devait avoir de sacrée courbature.
Quand tu es tombé tu t’es fait une sacré bosse… ça va ? murmura Joshua, tout sourire… Ah cette bosse, s’il pouvait l’oublier…
Le worm avait gardé une bosse sur la tête d’une autre rencontre… Alors que Joshua avait déjà déposé le corps de la demoiselle dans une allée et avait rangé les livres, il s’était saisi du Worm pour le glisser avec elle. Tout crevé de sa précédente course, le jeune français se rendit compte que le vers était bien plus lourd qu’il n’y paraissait. Pour le tenir au mieux, il n’y avait qu’une solution, un bras autour de chaque épaule et le porter, jambe écartée, comme un enfant endormi. Et c’est alors que cela avait lieu… L’hurlement.
-LE WORM EST HOMO ? MAIS VOUS… ET MOI ? MAIS…. NOOOON !
C’était une voix féminine également. Elle avait dû les apercevoir de dos, Joshua tenant le Worm évanoui dans ses bras, la tête reposant contre son cou alors que le jeune français avait les cheveux et vêtements en bataille, et haletait un peu en sueur. Okay, il marchait lentement et s’aidait des bibliothèques pour bien remettre caler le garçon dans ses bras, mais il n’y avait rien de sexuel ! Du coup, qui que ce fut qui avait hurlé : cette demoiselle semblait déçue. Le temps que Joshua fasse tomber le corps du Worm par terre en se retournant -Il a été surpris : c’était un réflexe de lacher ! - elle avait déjà filé dans un tonnerre de gloussement entre rire et pleurs. Probablement une fille qui cherchait à le rencontrer… Une amourette perdue… Dix de retrouvées ? Bref, c’était pour éviter d’être à nouveau pris pour l’amant du Worm que celui-ci avait bien précisé qu’il s’agissait du Worm enlacé avec une demoiselle. Autant éviter les légendes d’une histoire à trois avec le Worm…
C’était à ce moment-là que Joshua avait décidé de se redonner une beauté. Le corps encore évanoui du Worm par terre, il s’était cogné la tête. Le français s’était dit qu’indéniablement, s’il avait pris le temps de prendre soin de son apparence, la jeune fille aurait simplement cru qu’il transportait un cadavre et… non, cela aurait été pire…. Bref, il se saisit du worm endormi et le glissa contre la jeune fille dans un dédale entre des livres. Ils étaient presque mignons, enlacés comme cela…
La jeune fille est partie… Je crois qu’elle ne reviendra pas avant quelques temps… continua Joshua, doucement.
Maintenant que tu es éveillé… je tenais à te demander… Quelle était cette formule que tu as employé ?
Quoi ? Ce n’était pas la question à poser ? Mais si : c’était la plus importante ! Un petit mensonge : le Worm n’était pas à une légende prêt et serait surement heureux qu’on pense qu’il avait consommé avec un homme et une femme dans la même journée… Mais comme cela n’était pas sûr, il valait mieux pour Joshua qu’il lui réponde au sujet de cette étrange magie employée AVANT de savoir ce qui lui était arrivé. Le regard du jeune français se posa alors sur la main du Worm : elle avait bleuté, la pauvre… Mais cette histoire pouvait attendre : après tout, c’était un hasard si l’autre lui avait marché sur la main.
Dans un élan de gentillesse, Joshua cependant lui demanda :
Dis moi… tu n’avais pas un rendez vous amoureux à venir aujourd’hui ? Non ? Je crois que quelqu’un venait pour te voir et a été déçue de ne pas… te trouver…
A cet instant, le français soupira. Il y avait des livres partout, de tout type… et des plumes… et la fille évanouie et stupéfiée qui lévitait. Et le Worm…
…
Cela va mieux ? demanda le français au Worm qui venait d’ouvrir les yeux. Ils se trouvaient dans une allée sombre : la médicomagie. Joshua, la baguette à la main, avait un livre ouvert dans la main : Uralte Magie und ihre Legenden… Joshua avait songé que peut être le contrecoup du sortilège ressenti par son ami du jour pouvait avoir eu lieu à cause de la magie employée. Alors autant étudier cette étrange formule. Car le français était un adorateur de la magie : on n’était pas une Cape noire pour rien !
Joshua eu l’impression que l’autre voulait parler. Il voulait sans doute savoir ce qu’il s’était passé…
T’inquiète, rien de bien grave pour ta réputation… Tout est bien qui finit… bien…
Joshua remarqua le rouge à lèvre léger dans le cou de James. Non… rien de bien grave.
…
Hey, que s’est-il passé ici ? Pourquoi toutes ces plumes ?
-Heu…
Les livres n’étaient plus là. Joshua avait réussi à ranger tout ce qu’il y avait à ranger -complètement au pif, fallait-il le préciser. Il était en train d’éliminer les plumes : dernières preuves de cette malheureuse histoire. Pourtant, une élève était là, en face de lui, à le fixer de manière étrange. Heureusement Joshua avait il prit le temps de se redonner forme plus traditionnelle. C’était une fille de la maison Grymm, de leur promotion : une jolie asiatique. Elle parlait avec un accent, probablement n’était-elle pas anglaise.
Douée d’un bon esprit de déduction, elle vit que les plumes semblaient mener sur une piste dans la bibliothèque. Joshua, faisant mine de ne pas comprendre, la suivit avec inquiétude. Elle sourit en voyant la scène : car James et la demoiselle étaient tous deux dans une allée sombre, des plumes et des livres sur eux -Il fallait bien tenter de les cacher- l’un sur l’autre. Elle s’éloigna rapidement en riant.
Les deux amoureux ont dû les faire apparaitre… Le Worm est un grand romantique… glissa Joshua, tout sourire. Pourquoi avait il voulu dire cela ? Et bien… enfin, ce sera pour après…
Elle lui fit un clin d’œil et disparut entre les allées. Quand enfin Joshua fut sûr qu’elle était loin, il se retourna voir l’évanoui et la stupéfiée. Il était peut-être temps de se charger des corps et d’en faire disparaitre au moins un des deux…
…
Il en avait gardé une trace de rouge à lèvre. Celles des lèvres de la fille qui était contre son cou… Bah, songea Joshua. Peu de probabilité que cela sorte… C’était presque les seules histoires qui lui était arrivé ce soir. En tentant de se redresser -entre sortilège de magie ancienne, potion paralysante, lévitation et sortilège du saucisson- le pauvre jeune worm devait avoir de sacrée courbature.
Quand tu es tombé tu t’es fait une sacré bosse… ça va ? murmura Joshua, tout sourire… Ah cette bosse, s’il pouvait l’oublier…
...
Le worm avait gardé une bosse sur la tête d’une autre rencontre… Alors que Joshua avait déjà déposé le corps de la demoiselle dans une allée et avait rangé les livres, il s’était saisi du Worm pour le glisser avec elle. Tout crevé de sa précédente course, le jeune français se rendit compte que le vers était bien plus lourd qu’il n’y paraissait. Pour le tenir au mieux, il n’y avait qu’une solution, un bras autour de chaque épaule et le porter, jambe écartée, comme un enfant endormi. Et c’est alors que cela avait lieu… L’hurlement.
-LE WORM EST HOMO ? MAIS VOUS… ET MOI ? MAIS…. NOOOON !
C’était une voix féminine également. Elle avait dû les apercevoir de dos, Joshua tenant le Worm évanoui dans ses bras, la tête reposant contre son cou alors que le jeune français avait les cheveux et vêtements en bataille, et haletait un peu en sueur. Okay, il marchait lentement et s’aidait des bibliothèques pour bien remettre caler le garçon dans ses bras, mais il n’y avait rien de sexuel ! Du coup, qui que ce fut qui avait hurlé : cette demoiselle semblait déçue. Le temps que Joshua fasse tomber le corps du Worm par terre en se retournant -Il a été surpris : c’était un réflexe de lacher ! - elle avait déjà filé dans un tonnerre de gloussement entre rire et pleurs. Probablement une fille qui cherchait à le rencontrer… Une amourette perdue… Dix de retrouvées ? Bref, c’était pour éviter d’être à nouveau pris pour l’amant du Worm que celui-ci avait bien précisé qu’il s’agissait du Worm enlacé avec une demoiselle. Autant éviter les légendes d’une histoire à trois avec le Worm…
C’était à ce moment-là que Joshua avait décidé de se redonner une beauté. Le corps encore évanoui du Worm par terre, il s’était cogné la tête. Le français s’était dit qu’indéniablement, s’il avait pris le temps de prendre soin de son apparence, la jeune fille aurait simplement cru qu’il transportait un cadavre et… non, cela aurait été pire…. Bref, il se saisit du worm endormi et le glissa contre la jeune fille dans un dédale entre des livres. Ils étaient presque mignons, enlacés comme cela…
….
La jeune fille est partie… Je crois qu’elle ne reviendra pas avant quelques temps… continua Joshua, doucement.
…
Joshua avait, suite à l’histoire avec la jolie asiatique, fait léviter le corps de la jeune demoiselle -hors de question d’être pris pour un violeur- et l’avait déposée, tendrement, dans la volière non loin. Il y avait oté le stupefix de la fille, la laissant avec ses affaires et, glissant dans le sac, une plume d’un de ses oiseaux. Joshua espéra qu’elle croirait à un rêve et s’en irait au loin. …
Maintenant que tu es éveillé… je tenais à te demander… Quelle était cette formule que tu as employé ?
Quoi ? Ce n’était pas la question à poser ? Mais si : c’était la plus importante ! Un petit mensonge : le Worm n’était pas à une légende prêt et serait surement heureux qu’on pense qu’il avait consommé avec un homme et une femme dans la même journée… Mais comme cela n’était pas sûr, il valait mieux pour Joshua qu’il lui réponde au sujet de cette étrange magie employée AVANT de savoir ce qui lui était arrivé. Le regard du jeune français se posa alors sur la main du Worm : elle avait bleuté, la pauvre… Mais cette histoire pouvait attendre : après tout, c’était un hasard si l’autre lui avait marché sur la main.
Dans un élan de gentillesse, Joshua cependant lui demanda :
Dis moi… tu n’avais pas un rendez vous amoureux à venir aujourd’hui ? Non ? Je crois que quelqu’un venait pour te voir et a été déçue de ne pas… te trouver…
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