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(mattenna); next to me
Dim 13 Mai 2018 - 23:43
kenna & matthew
next to me
Tu l'aimes bien, cette coloc. Un peu trop pour ton cœur d'artichaut. C'est devenu un cocon, une deuxième famille, un endroit où tu peux être toi-même et emmerder ton petit monde tout en sachant qu'ils t'aimeront toujours, comme toi tu les aimes. Un endroit où t'es toujours entourée de plantes, d'animaux et d'amour. Affalée sur le canapé, les pieds qui pendent dans le vide, tu fais courir Charles -ton furet- le long de ton bras. Tu sais qu'Éimhín ne doit pas être loin, et Maon doit être en train de buller dans la salle de bains. Il aime un peu trop cette pièce à ton goût. T'aimerais bien qu'il vienne plus souvent avec vous dans le salon. Petit ingrat. Un bruit de pas te sort de tes pensées. Tu tournes la tête sur le côté, intriguée, ton animal de compagnie qui continue de crapahuter sur ton corps. « Matt ! » Ton visage s'illumine d'un sourire sincère. Tu redeviens une gamine en sa présence. T'y peux rien si ses récits te font voyager par delà les océans, si sa passion et le mystère qui l'entoure te font vibrer plus que n'importe quoi d'autre. « Viens me raconter encore une histoire, s'il te plaîîîît. » Et tant pis pour ta dignité qui passe par la fenêtre.
@matthew whittington
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Re: (mattenna); next to me
Sam 19 Mai 2018 - 1:12
La coloc, cet endroit où tu pouvais revivre, loin de la magie en partie, loin d’Hungcalf et des souvenirs qu’il faisait remonter en toi, loin de l’agitation d’une chambre étudiante que tu supportais beaucoup moins depuis que tu avais vécu seul pendant plus d’un an à l’autre bout du monde. Alors t’avais pas hésité une seconde lorsque Zadig t’avait dit qu’il y avait une place de libre dans la sienne et que tu pourrais les rejoindre. Parce que c’était presque une évidence qu’il ne fallait pas que tu continues sur la voie que tu étais en train d’emprunter. Alors tu avais rejoins cette coloc composée d’un mélange de nés-moldus et sorciers. Dans le fond tu t’en étais toujours bien moqué des parents des autres, c’était tes parents que ça dérangeaient. Alors tu leur avais fait plaisir en ne trainant pas trop avec eux à Ilvermorny parce qu’ainsi ta jumelle pouvait être le mauvais petit canard de la famille et faire ce qu’elle désirait. Ici, tu les connaissais plus ou moins mais ils sont devenus comme une seconde famille, une famille sans la pression sur tes épaules, une famille bienveillante qui ne posait pas trop de questions sur ton passé, ou qui n’insistait jamais trop. T’entres dans le salon et y a un sourire qui vient se poser sur ton visage alors que tu reconnais celle qui se trouve là. Elle a à peu près le même age que toi, elle vient de la même maison, la seule différence, c’était que vous aviez pris des voies différentes lorsque t’avais tout plaqué. « Matt ! » Sa joie de te voir semble illuminer cette pièce à vivre. Il y a ton regard qui tombe quelques instants sur son animal avant de se reporter sur elle. « T’as passé une bonne journée ? » C’était pas comme si tu pouvais savoir, vous n’aviez plus aucun cours en commun désormais. Mais elle s’en moque de tout ça. « Viens me raconter encore une histoire, s'il te plaîîîît. » Comment ne pas sourire face à une telle réaction franchement ? « Bon d’accord. » Tu tentes de faire celui que ça dérange mais rien ne pourrait cacher ce sourire, un rare sourire. Alors tu t’assoies à côté d’elle dans le canapé, bien confortablement calé sur un coussin. « Tu veux que je te raconte quoi ? » Parce que des histoires t’en avaient plein. Des belles, des joyeuses, des d’aventures, des tristes aussi, beaucoup de tristes. Mais celles-là, tu les gardais pour toi.
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Re: (mattenna); next to me
Jeu 31 Mai 2018 - 11:17
kenna & matthew
next to me
Regard amusé qui passe sur ton furet et question banale sur ta journée. Tu hoches la tête. Oui, ça a été. T'as rarement droit à des mauvaises journées. Heureusement. T'en as déjà assez bavé. Sourire aux lèvres et prunelles qui brillent, tu t'amuses à jouer la gamine, à réclamer un histoire, encore, comme si tu les avais pas déjà toutes entendues. Il tente une mine exaspérée mais son sourire tarde pas à s'afficher et tu sais que t'as gagné. La capitulation sans concession. Il s'assoit dans le canapé et tu penches la tête en arrière pour arriver à le regarder même en conservant ta position peu conventionnelle. Si ta grand-mère te voyait, elle te taperait sûrement sur les doigts. Mais elle est pas là, alors t'en profites. Un peu trop. Et là, il te pose la question qui tue. Laquelle tu veux entendre ? Laquelle t'as envie de savourer ? Laquelle te ferait du bien, de laquelle t'as besoin ? Tu baisses la tête, sourcils froncés, plongée dans une réflexion somme toute assez inutile. Ton visage finit par s'éclairer d'une lueur de génie et tu le regardes de nouveau dans les yeux. « Celle que tu veux. Celle qui te plaît le plus. » Fais-moi voyager Matt. Fais-moi oublier. T'as besoin de changer d'air, de respirer autre chose, de rêver. T'as besoin de t'échapper, un instant, de te laisser voguer au son de sa voix. Les pages des livres te suffisent pas. T'as besoin de lui, de te sentir enveloppée dans un cocon de voyages et d'aventure, de fuir un instant ta réalité qui, malgré la magie, te semble si banale parfois.
@matthew whittington
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Re: (mattenna); next to me
Ven 22 Juin 2018 - 21:01
Tu rejoins Kenna et tu t’installes à côté d’elle. Tu mets pas longtemps avant d’accepter de lui raconter une histoire. Même si tu prétends ne pas avoir envie de le faire. Parce que t’aimais voir ses yeux s’éclairer alors que tu lui contais une partie de ton histoire, une partie de tes aventures. Elle savait rien du pire Kenna. Parce que t’étais pas prêt à en parler de Ravena, de ton cœur brisé ou de ta jumelle. Tu racontais seulement les beaux moments. Les voyages et les visites, ce coin du monde où elle ne s’était jamais rendu. « Celle que tu veux. Celle qui te plaît le plus. » T’en avais des dizaines d’histoire qui te plaisaient. Elles avaient toutes cette partie que tu ne racontais pas. Celle un peu trop triste que tu gardais pour toi, parce que t’avais peut-être pas envie de la partager avec d’autres, que tu la voulais rien que pour toi. Ou peut-être simplement parce que c’était encore trop tôt pour en parler. Et puis tu repenses à Central Park et les après-midi que vous aviez pu y passer. A central Park et elle en train de dessiner, de peindre. Des dessins tellement lumineux, des dessins tellement colorés. « C’est pas vraiment une histoire. » Ou peut-être que c’est était une, c’était la tienne. C’était celle de ta vie alors que tu profitais de la vie là-bas. C’était celle de ta vie alors que tu étais encore heureux. « Je vais te parler d’un parc là-bas. C’est un endroit génial, c’est la verdure au milieu de la ville. Et surtout, surtout on y croise tellement de gens différents. C'était l'un des endroits où je préférais aller. » Avec elle. Y a la fin de la phrase que tu gardes pour toi. Tu marques quelques instants de pause. « Des grands-parents avec leurs petits-enfants, des familles, des amis qui sortent de cours, des hommes d’affaire pressés. Des gens en couple. » Comme tu pouvais l’être. Peut-être qu’il y a une lueur de nostalgie qui s’allume dans ton regard en cet instant, t’en sais rien. Tu parles pas de toi, tu parles du lieu. « Des personnes qui courent, d’autres qui sont assises dans l’herbe en train de pique-niquer. Des artistes qui jouent de la musique. » D’autres qui peignent. Ravena en train de peindre. « D’autres qui peignent. » Il se souvient encore des œuvres, elle était toujours aussi douée la dernière fois qu’il l’avait vu, juste que les couleurs semblaient passées, comme si la joie l’avait quittée elle-aussi. « Attends, je vais chercher une photo. » Tu quittes la pièce quelques instants. Tu fouilles dans tes tiroirs. Et puis il y a cette photo. Celle de Ravena en train de peindre au loin alors que devant des personnes passent en courant, alors qu’au loin, une femme est en train de pousser un landau. Y a le sourire qui s’évanouie pendant quelques instants alors que tes yeux se posent sur elle. T’avais pas envie qu’elle la voit Kenna, mais c’était elle la mieux, celle qui représentait le mieux le lieu. Alors tu reviens et tu la tends. « Tiens. » Et au dos, une simple inscription Central Park 22 juillet 2017.
- Spoiler:
- désolée pour le délai, j'avais tout et j'ai tout perdu , alors il a fallu trouvé la motiv de tout réécrire....