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under the night sky (silas)
Lun 4 Juin 2018 - 21:07
silas & kirby
under the night sky
Maudite soit ton impulsivité, Kirby. Maudites soient tes habitudes et réflexes chevaleresques. Mais qu'est-ce que t'y peux, si t'es comme ça, au final ? T'as pas supporté de voir l'autre abruti se pavaner et narguer Penny. La réflexion n'a pas eu le temps de monter au cerveau que déjà, ton cocktail se retrouvait sur sa face et son costume. Faut bien l'avouer, sa tête pendant quelques secondes, fut totalement joui-ssive. De même que celles des gens alentours, car visiblement, beaucoup ont apprécié ton geste. Pas spécialement Penny, ceci dit. Ce que tu peux comprendre, parce que la soirée est faite pour s'amuser. Mais t'es quand même... Vexée ? Un peu énervée ? Peut-être les deux. Une seule chose est sûre, c'est que tu as besoin d'air. C'est pour ça que tu déboules dans la cours intérieure de l'université d'un pas vif, faisant virevolter les pans bleu ciel et blanc de ta robe de soirée.
L'air frais te frappe au visage comme une bonne claque revigorante en comparaison à l'air presque étouffant de la grande salle. Le ciel nocturne est dégagé, et une légère brise se fait sentir. A bien y réfléchir, il y a bien une autre chose dont tu es sûre : si tu avais l'occasion de revenir en arrière, tu aurais quand même lancé ton verre au visage de Desjardins. Juste pour le plaisir de voir son expression ingrate et hautaine se décomposer. Rien qu'à y repenser, un léger rire te gagne, Kirby. Rire que tu laisses échapper dans le silence de la nuit. Et ça fait un bien fou. Presque autant que la cigarette que tu sors de ta pochette et vient coincer entre tes lèvres. Machinalement, tes pas suivent une trajectoire inconnue qui fait le tour de la cour verdoyante.
C'est alors que tu aperçois une silhouette non loin, assise sur un banc. Visiblement, tu n'es pas la seule a avoir eu besoin de prendre l'air, de t'isoler. Et t'es aussi bien placée pour savoir que l'isolement n'est pas toujours bon, même si on pense en avoir besoin. Ou alors est-ce simplement ton esprit de preux chevalier qui remonte sur ses grands chevaux ? Quoi qu'il en soit, tu te diriges d'un pas décidé vers la personne installée sur le banc. « Puis-je ? » demandes-tu dans une question rhétorique puisque tu t'installes avec insouciance sans même attendre une réponse, le sourire aux lèvres. Parce que t'es comme ça, Kirby. Souriante même quand il ne faudrait pas spécialement. Parce que sourire, c'est encore la seule chose que tu sais faire correctement.
- tenue:
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Re: under the night sky (silas)
Lun 4 Juin 2018 - 21:51
enfant turbulent et turbulences au tournant ; gamin mué par le désir de s’amuser et, sur ses talons, la horde de loups affamés. les rires qui les précèdent et parfois les devancent - les sourires imprimés aux babines badines. en tête de fils, le fils kaneko - celui qu’on devine trop chaste, trop prude et trop ingénu lorsqu’on apprend le lien de sang. celui qu’on imagine trop froid, trop fier, et trop audacieux, lorsqu’on se fige à la pureté de son sang. et pourtant. la chemise rentrée dans son pantalon noir, et la boucle de cette ceinture dorée qu’un adroit sortilège fait d’autant plus briller - les mèches impeccablement (in)domptées, et cet air lunaire (oh, pourtant si solaire) qu’il a inconsciemment adopté. la soirée sans accroc, quelques paroles charmeuses adressées aux premières années, quelques mots taquins échangés avec ceux qui partagent parfois sa classe (sa maison, pour les plus chanceux). et alors, au silas précieux et doux comme l’opale, on impose une fissure.
quelques mauvais souvenirs remontés par les flots de dures moqueries-bateau. incapable, geignard, si(-)lamentable. ce sont de jeunes sorciers qu’il eut fréquentés par ses plus jeunes années ; à poudlard - quel enfer. des sorciers qui n’eurent oublié ses pitoyables exploits et la fumée qui, bien souvent, le suivait. ses mèches oxydées par quelques potions ratées - et cette fois où, pour quelques heures, son nez s’est allongé. ce chat, pauvre animal, qu’il a fait exploser en voulant le sublimer. silas kaneko, le serpentard maladroit et ses piètres exploits, trophée des laissés-de-côté, mais garçon-courage. japonais et son orgueil démesuré, sa revanche sur le passé, ses talents révélés. mais toujours, à leur bouche, la moquerie qui peint leurs traits : il est, incontestablement, resté leur bête noire attitrée.
les sourires ne sont plus que façade après leur passage carnassier - les sourires ne trompent plus les étoiles et la lune en décroît. petit prince, par le serpent s’est laissé berner ; petit prince, par le venin, a laissé la rose de son cœur se faner. il prétend vouloir respirer, vouloir échapper à cette chaleur qui oppresse ses artères et fait bouillir le sang à même ses veines - ils ne sont pas dupes, mais le laissent penser les duper. alors le gamin trouve refuge à l’extérieur, le temps de prendre le pas sur de sombres pensées. il pose ses fesses sur un banc, sa nuque retombe sur le dossier alors qu’il expire lamentablement ; passe sa main sur sa mâchoire. sursaute à une présence inopinée, une voix qui le tire de ses jurons silencieux. il ne dit rien les premiers temps - passablement mal à l’aise pourtant ; vient enfin poser ses yeux sur l’inconnue, affiche un sourire tendu. « besoin de prendre l’air ? » ses orbes sombres louchent sur la cigarette, il plisse le nez - se souvient avoir déjà vaguement essayé sans grand succès. « y’a d’autres bancs, tu sais. » ça n’est pas la volonté d’être désagréable ; oh, petit prince est bien trop sociable pour se laisser aller à la solitude éternellement. c’en est davantage de la curiosité qui pointe en ses prunelles, alors qu’à nouveau, les astres du haut s’y logent, y délogent l’amertume. « j’veux dire… je suppose que t’as pas envie d’être seule pour autant, non ? j’t’ai déjà vue quand ma classe était après la tienne. t’es en dernière année, non ? Kirby, c’est ça ? » parce que tout jeune sorcier n’ignore généralement pas le nom de ses aînés, moins encore lorsqu’ici, ils font toute leur scolarité.
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Re: under the night sky (silas)
Lun 4 Juin 2018 - 22:26
silas & kirby
under the night sky
Y’a d’autres bancs, tu sais. Tes épaules se haussent, Kirby, et tu réponds laconiquement, sans te défaire de ton sourire lumineux : « Je sais. » N'importe qui d'autre aurait vu là une sorte de rejet, de refus. P'tet que tu le vois aussi Kirby, mais tu t'en formalises pas. Au contraire, ça te fait d'autant plus camper sur ta position, et tu croises les jambes. Ta cigarette, à peine entamée, tu l'écrases sous ton talon et range ce qu'il en reste dans le paquet d'origine. Parce que t'as bien vu qu'il a froncé le nez, et tu ne veux pas déranger. Tu ne veux jamais déranger qui que ce soit, Kirby. Réminiscence de ces vieilles années où tu essayais de te rendre invisible. Petite souris complexée et effrayée. T'as gardé certains réflexes, Kirby. A moins que ça ne soit simplement ta nature respectueuse.
Et ton regard translucide se pose sur le jeune homme, dont les prunelles sombres se perdent dans le firmament. Il marque un point, en prononçant ton prénom -surnom, plutôt- et tu hoches la tête avec une moue quelque peu impressionnée. « Oui, c'est ça. Enfin, dernière année... Dixième, c'est certain. Je vais sans doute devoir la refaire. » Tu laisses échapper un petit rire à la fois fataliste et cristallin. « Pas très glorieux, pour une Lufkin, n'est-ce pas ? » Pourtant, t'es la meilleure Kirby, en théorie. Les définitions, les exposés, les dissertations, tout ça, tu maitrises sur le bout des doigts. Non, c'est la pratique qui te fait défaut. Cette magie diabolique que tu n'arrives pas à manipuler. Cette frustration depuis longtemps. Trop longtemps. Beaucoup trop. BREF KIRBY. Ferme tes pensées, veux-tu.
« Tu n'apprécies pas le bal ? » Question posée avec autant d'intêret que d'insouciance. Après tout, tu as un peu participé à la mise en place, mais c'est pas ça qui t'importe vraiment. Non, c'est juste cette curiosité un peu enfantine, étrangement mêlé au "si quelqu'un a l'air de pas aller bien, il faut l'aider". Parce que t'as trop longtemps attendu qu'on te tende la main, Kirby. Et tu veux pas que ce soit le cas pour autrui. « Euh.. Par contre... J'ai pas retenu ton nom, désolée. » Moue pleine d'excuse sur ton visage gêné, Kirby. Parce que si le visage du jeune homme ne t'es pas totalement inconnu -tout le monde fini par se croiser un jour ou l'autre, ici- impossible d'y attribuer un prénom. Et puisque lui sait qui tu es... Ouais, t'es embarrassée, Kirby. Espérons que la nuit suffise à camoufler le carmin qui empourpre tes joues pâles. Et sous la gêne, tu lèves aussi tes iris vers le ciel nocturne. Ils s'accrochent aux étoiles scintillantes qui t'arrachent un sourire en coin. La nuit est belle, ce soir. Comment t'as fait pour ne pas t'en rendre compte plus tôt ?
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Re: under the night sky (silas)
Mer 6 Juin 2018 - 19:42
- mots à caser:
- garnir + elastique + coude + molaire + voisin + peste
il en faut peu au petit prince pour attiser en son âme le brasier de la curiosité - pour faire vaciller son myocarde sur le sentier de l’insatiabilité (et, ô grand jamais, on ne peut alors le rassasier). les prunelles onyx ne lâchent plus cette inconnue à l’aura pourtant familière ; ses astres noirs la dévorent en essayant d’enregistrer chaque information, chaque mot ancré à ses lippes rosées. et, parfois, ses sourcils se froncent, sa mâchoire tressaille : unique symbole de vie par son attention trop grande. il voulait fuir la réalité, échapper à un passé qu’il pensait avoir oublié - enfant sensible, les crocs du serpent plantés à même le palpitant. il voulait oublier ces mots durs par lesquels on l’a jugé, noyer ces préjugés et ces horreurs par lesquels on n’a eu de cesse de le g a r n i r. oh, ces odieux gamins qu’il a, adolescent, fuit comme la p e s t e ; ces anciens v o i s i n s de classe devenus hommes qui, d’un regard, retrouvèrent leur mesquinerie d'antan. souffle au cœur. silas voulait respirer, lui que l’on étouffait par une simple oeillade moqueuse ; et les fesses sur le banc, il n’imaginait pas un seul instant, partager son temps. ses yeux se plissent en une demie-lune complice - à l’étrangère, il accorde sa confiance et son rire discret (discret, mais si rauque, si grave, qu’il surprend souvent). « il faut toujours une exception pour confirmer la règle. et puis arrête, je suis sûr que tu dis ça juste pour pas te vanter. » silas hélios kaneko - le sang-pur d’une illustre famille japonaise ; silas, l’(in)digne héritier, qui ravale l’orgueil et l’écrase de ses m o l a i r e s lorsqu’il laisse ses dents claquer dans un rire plus sonore encore. familiarité. « par exemple, quand moi je dis que je vais repiquer… c’est que je pense que les seules raisons de ma présence, c’est que j’ai fais flipper les puritains. parce qu’honnêtement, je sais toujours pas tenir sur un balai. » et il ne pensait pas qu’une simple présence et quelques mots anodins puisse amoindrir ses peines, apaiser son oxygène.
à sa question soudaine, les lèvres s’entrouvrent - les billes roulent jusqu’à elle. « euh… si. si, j’adore. » sourire forcé, lippes é l a s t i q u e s dont la courbe se meut faussement jusqu’à ses pommettes et dévoile ses dents blanches. et il ne ment pas, l’enfant-terrible ; il s’est amusé chaque seconde jusqu’à la chute libre en piquet. détail qu’il refuse de partager. encore une fois, le gloussement s’envole haut lorsque la gêne peinturlure les joues de kirby d’un rose pâlissant. « t’inquiète, c’est normal. je te connais parce que ta classe et la mienne ont des horaires similaires, et parce que les noms des dixièmes années sont plus familiers. autrement, je saurais pas qui t’es. » était-ce seulement censé rassurer ? « je m’appelle silas. silas kaneko. » et le louveteau pince ses croissants roses lorsque son nom lui échappe - beaucoup restent stoïques puis névrosés à l’entende de son patronyme ; une famille de sang-pur des plus anciennes et influentes. hors, son père et lui sont prompt à la bifurcation, et de la simplicité, ils ont fait leur force (adieu, les traditions, les flagellations, les interdictions). alors, pétillant de malice, le sorcier maladroit offre un coup de c o u d e taquin à son aînée, désireux de la rassurer. « mais appelle moi juste silas. » sa tête se penche sur le côté lorsque, de quelques secondes de silence, il laisse sa curiosité s’établir - enfin, sa voix de fumeur roule, s’envole, brise la quiété. « et toi ? t’aimes pas le bal ? ou tu prends juste l’air ? »
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Re: under the night sky (silas)
Ven 8 Juin 2018 - 0:22
silas & kirby
under the night sky
Son rire, au gamin. Qui s’échappe de ses lippes comme le ferait un animal sauvage qu’on ne peut retenir, mais discrètement. Farouche. Son rire au timbre grave qui te surprends, Kirby, à résonner au creux de tes entrailles. A donner la chair de poule à ta peau d’opaline. Plus encore que la brise rafraîchissante. Il a l’air attentif à ce que tu dis, même si tu ne dis guère de choses très intelligentes ce soir. Et il, l’adorable, essaie de te rassurer, on dirait. Il prétend que tu es modeste, va même jusqu’à faire la comparaison avec lui pour te relever un peu dans ton estime. Il esquisse un faible sourire sur tes lèvres, le gamin solaire au milieu de la nuit, mais tu hoches doucement la tête de droite à gauche. Il dis ça parce qu’il ne sait pas, l’ignorant, que tu es la plus terrible sorcière depuis des décennies à Hungcalf. Dans le monde même peut-être. Et sans doute que lui dire va changer son opinion à ses yeux sombres, mais qu’importe, l’honnêteté est de rigueur aux tiens. « Non, non, ce n’est vraiment pas par modestie. Au contraire, je sais que je suis l’une des meilleures dans certains domaines, dans la théorie, dans les rouleaux de parchemins à gratter ou les idées innovantes. Mais… » T’hésites, Kirby, tes dents venant se planter doucement dans ta lèvre inférieure. Parce que c’est toujours un sujet délicat. Douloureux. Décevant. « Je ne suis même pas capable de lancer correctement un sortilège de lévitation. C’est pour dire. Je suis une véritable catastrophe ambulante dès qu’il s’agit de magie pratique. Heureusement j’ai pu compenser ça avec l’herbologie ou le Quidditch jusque là mais… Mais ça ne va sans doute pas suffire pour le diplôme. »
Voilà, t’as balancé la honte, Kirby. Et sans même te rendre compte de ton regard fuyant, ou de tes doigts se craquant nerveusement. Heureusement qu’il y a des sujets plus légers, ou en tout cas plus intéressants. Comme le bal, que le gamin dit pourtant adorer, avec un sourire. Un sourire, dont tu vois pourtant le triste écho opposé dans le fond des iris. Tu sens, Kirby, qu’il y a autre chose. Parce que tu sais faire ce genre de sourire. Parce qu’ils ont été ta spécialité pendant des années. Parce que tu sais le poids des démons qui font courber l’échine, qui ressurgissent au moment où on s’y attend le moins. Parce que tu sais la honte. La colère. Le déchirement au fond des tripes et l’effritement du coeur. Mais tu ne dis rien, Kirby, parce que ce n’est pas le bon moment. Parce que ce n’est pas comme ça que ça marche. Parce que tu sais que le premier pas, tu l’as déjà fait en venant t’installer sur ce banc de manière inopinée. Hasard. Destin.
Silas. Kaneko. La voix du gamin, étonnement grave, chaude. Et c’est le prénom, qui roule sous ta langue alors que tu le prononces doucement, comme pour l’approprier. L’adopter. Et il se fait malicieux, toi, souriante à son léger coup de coude taquin. A nouveau, un léger silence qui s’installe, mais pas gênant pour autant. C’est un silence serein. Appréciable. Cette fois, c’est Silas qui brise la nuit de sa voix particulière qui, à nouveau, te fait frissonner sans savoir réellement pourquoi. « Hm ? » Tu lèves les yeux vers lui à sa question, un sourire malin au coin des lippes. « Disons que j’ai, dans un malheureux accident volontaire, renversé mon verre au visage de quelqu’un d’exécrable dans un accès de colère. Et que par conséquent l’amie présente avec moi est un peu fâchée. » Un petit haussement d’épaules, l’air de rien, et tu continues avec légèreté : « Mais je sais qu’au moins, le spectacle a plut à pas mal de gens. » Ton rire, cette fois, Kirby, si différent de celui de Silas, et qui semble porter les mêmes notes. « Plus sérieusement… » Un raclement de gorge, tes iris qui se lèvent vers le ciel sombre, un soupir qui s’échappe de tes lippes. « Je sais bien que je n’aurais pas dût faire ça, mais… C’est plus fort que moi. Je déteste ce genre de personne, ces gens qui prennent un malin plaisir à blesser autrui. Leur toute puissance auto-conférée et exagérée par leur égo surdimensionné me donne juste envie de vomir. Alors j’ai du mal à rester sans rien faire. » Tu fais une petite moue déconfite, Kirby, sans quitter le ciel du regard. Un moment silencieux, et ton attention se reporte sur Silas, alors que le clair de lune s’amuse à se refléter dans le fond de vos yeux. « Mais toi ? Si le bal te plaît, que fais tu donc ici ? » Finalement, tu fais encore un pas, Kirby. Tu tends encore la main, doucement. Sans te faire trop brusque, les yeux doux et le sourire tendre. « Tu espérais tomber sur une demoiselle solitaire ? » Tu ajoutes un peu d’humour, comme pour faire passer la pilule. Pour que ce soit plus simple.
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