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(zenig) ; electric bodies and drunk lips
Ven 15 Juin 2018 - 1:49
electric bodies and drunk lips ft deadshot
It seems your lips taste like wine and it makes me drunk in love. Oh wait, sorry, I'm just drunk and lonely.
L’alcool fait des ravages dans tes veines alors qu’un gloussement s’échappe de nouveau de ta gorge. La nuit est déjà bien entamée et tu y titubes bien malgré toi, une main serrant une bouteille de whisky bon marché et un bras autour des épaules de Zeno. Ce dernier est ton complice de ce soir, complice des excès consommés avec un peu trop de zèle dans cette boite miteuse d’où vous êtes sortis il y a une poignée de minutes. Qui pourrait vous blâmer ? Vos esprits ont été mis à bien rudes épreuves, examens, doutes, sentiments, peines, vous vous êtes jute octroyés une parenthèse dans cet amas de problèmes. Et puis, plus que l’alcool et autre substance plus ou moins légale, c’est la présence de Zeno qui t’a permis de te détendre ce soir. Cela fait des années que vous vous connaissez et que vous vous faites confiance, lui qui t’a tant aidé quand tu étais à Poudlard, lui que tu regardes encore parfois avec des étoiles dans les yeux, même s'il peut facilement te taper sur les nerfs. Depuis que la squad a été créée tu as pu de nouveau passer plus de temps avec lui, et tu as bien vu que tout n’était pas rose dans sa vie, c’est peut-être pour cela que tu l’as poussé à te suivre pour ce soir.
Maintenant, c’est à lui de t’entraîner à sa suite et tu le fais avec l’entrain d’un enfant hyperactif. Tu ne sais pas exactement comment, mais tu aperçois déjà l’université au loin et tu fronces les sourcils de confusion avant de te rappeler. Il a parlé de la salle de danse et de vous y entraîner pour une raison que tu ignores. Une moue sur tes lèvres, tu trouves qu’il a de drôles de lubies Zeno quand il est alcoolisé. Toi, tu es un peu frustré de ne pas avoir pu conclure avec une jeune femme en particulier, mais cette dernière était prise et tu as préféré abandonner en voyant le copain commencer à répliquer. Dommage, elle ne semblait pas fermée à faire un écart pour toi. Tu ne voulais juste pas te retrouver au milieu d’une dispute de couple et de toute façon, tu n’allais pas laisser Zeno en plan au milieu de la boite, bro before hoes, pas vrai ? Et maintenant que tu y penses, voir Zeno danser n’a jamais été un spectacle désagréable, cette pensée fait naître un sourire de sale gosse sur tes lèvres. Ah, à quoi penses-tu Zadig ?
Vous arrivez enfin devant la salle et tu le laisses t’en charger en te brulant la gorge avec une gorge du liquide cuivrée. Tu vérifies les horizons à la recherche de Diane la Rouge ou d’un surveillant mais vous êtes seuls dans ces lieux semble-t-il. A sa suite, tu te faufiles dans la salle obscure. Tu retires ta veste en cuir que tu jettes dans un coin de la pièce, ne te laissant qu’en t-shirt et jeans tous les deux sombres. Soudainement, des souvenirs remontent à la surface, en début d’année, c’est là que tu as embrassé Octave quand il t’a surpris à t’entraîner à la dance. Octave. Ce nom t’écorche un peu plus à chaque fois qu’il frôle tes pensées. Pour distraire ton esprit, tu te tournes vers Zeno avec un sourire en coin, prenant une nouvelle gorgée avant de lui tendre la bouteille avec un clin d’œil.
« C’est pour savoir le secret de mes pas de danse qui ont autant de succès auprès des femmes que tu m’as emmené ici ? plaisantes-tu. Ou c’est parce que tu voulais être le seul à me voir danser ? »
Avec ces mots tu t’approches un peu plus de lui avec un sourire en coin, jouant de tes sourcils, avant d’éclater de rire. Tu finis quand même par t’appuyer délicatement sur son épaule avec de dire :
« Je suis content d’être avec toi ce soir. Ça faisait longtemps. Tu marques une pause avant de rajouter avec plus de malice, du coup, je te laisse mener la danse pour cette fois. »
Maintenant, c’est à lui de t’entraîner à sa suite et tu le fais avec l’entrain d’un enfant hyperactif. Tu ne sais pas exactement comment, mais tu aperçois déjà l’université au loin et tu fronces les sourcils de confusion avant de te rappeler. Il a parlé de la salle de danse et de vous y entraîner pour une raison que tu ignores. Une moue sur tes lèvres, tu trouves qu’il a de drôles de lubies Zeno quand il est alcoolisé. Toi, tu es un peu frustré de ne pas avoir pu conclure avec une jeune femme en particulier, mais cette dernière était prise et tu as préféré abandonner en voyant le copain commencer à répliquer. Dommage, elle ne semblait pas fermée à faire un écart pour toi. Tu ne voulais juste pas te retrouver au milieu d’une dispute de couple et de toute façon, tu n’allais pas laisser Zeno en plan au milieu de la boite, bro before hoes, pas vrai ? Et maintenant que tu y penses, voir Zeno danser n’a jamais été un spectacle désagréable, cette pensée fait naître un sourire de sale gosse sur tes lèvres. Ah, à quoi penses-tu Zadig ?
Vous arrivez enfin devant la salle et tu le laisses t’en charger en te brulant la gorge avec une gorge du liquide cuivrée. Tu vérifies les horizons à la recherche de Diane la Rouge ou d’un surveillant mais vous êtes seuls dans ces lieux semble-t-il. A sa suite, tu te faufiles dans la salle obscure. Tu retires ta veste en cuir que tu jettes dans un coin de la pièce, ne te laissant qu’en t-shirt et jeans tous les deux sombres. Soudainement, des souvenirs remontent à la surface, en début d’année, c’est là que tu as embrassé Octave quand il t’a surpris à t’entraîner à la dance. Octave. Ce nom t’écorche un peu plus à chaque fois qu’il frôle tes pensées. Pour distraire ton esprit, tu te tournes vers Zeno avec un sourire en coin, prenant une nouvelle gorgée avant de lui tendre la bouteille avec un clin d’œil.
« C’est pour savoir le secret de mes pas de danse qui ont autant de succès auprès des femmes que tu m’as emmené ici ? plaisantes-tu. Ou c’est parce que tu voulais être le seul à me voir danser ? »
Avec ces mots tu t’approches un peu plus de lui avec un sourire en coin, jouant de tes sourcils, avant d’éclater de rire. Tu finis quand même par t’appuyer délicatement sur son épaule avec de dire :
« Je suis content d’être avec toi ce soir. Ça faisait longtemps. Tu marques une pause avant de rajouter avec plus de malice, du coup, je te laisse mener la danse pour cette fois. »
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Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Ven 15 Juin 2018 - 23:40
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Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Dim 17 Juin 2018 - 18:05
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It seems your lips taste like wine and it makes me drunk in love. Oh wait, sorry, I'm just drunk and lonely.
T’es bonne comme une piscine en été, cette simple réplique de ton ami t’entraîne dans un fou rire. Tu te tiens les côtes alors que tes joues commencent à tirer à force de sourire, avec quelques respirations tu essaies de reprendre ton souffle mais c’est peine perdue. Le combat entre Zeno et la bouteille fait redoubler tes spasmes alors que tu sens une larme perler au coin de tes yeux. Tu n’arrives pas à croire que le grand Zeno Westenra ait autant de difficulté contre une misérable bouteille de whisky bon marché, même si il finit par réussir à la poser. Ta bouche s’ouvre pour lui faire une remarque moqueuse, mais à la place un petit cri surprise en sort quand il t’attrape par les hanches. Ta tête tourne sous le mouvement soudain, et tes joues deviennent un peu plus rouge. Mais à peine réalises-tu ta position, il commence déjà à mener la danse et aussi le chant. Et c’est, disons-le, un désastre vocal, si ta main n’était pas coincée dans la sienne, tu essayerais de le faire taire en la collant contre sa bouche.
« J’arrive pas à croire que tu m’chantes de la belle au bois endormi. te moques tu en écorchant le nom du conte, évitant de justesse un pied gauche de ton cavalier improvisé avant de continuer en chantant aussi gracieusement que lui. Un aussi doux rêveuh est un présage d'amouu- putain Zen’ ! »
La délicatesse de ton ami vient de t’arriver en pleine tête et tu le laisses s’écarter de toi en massant ton front endoloris. T’as des airs de chien battu avec ta moue boudeuse et ton expression confuse, tu l’as pas vu venir ce coup de boule. Grognant à sa remarque tu lui tournes le dos un instant pour essayer de chasser ce mal de crane, toi tu tiens encore à tes pauvres petites neuronnes.
« Toujours vivant, rassure-toi. Puis tu ris un peu, oubliant déjà la douleur. Tu traites tous tes cavaliers comme ça ou c’est le whisky l’excuse ? Moi qui croyais que tu étais un pro… »
Tu vas pour te retourner pour lui offrir un sourire de sale gosse avant de remarquer un détail. Zeno a tendu sa main, surement pour s’assurer de ton état mais elle avait atteint un objectif qui te fait monter un peu plus de rouge aux joues. Maintenant il faut que tu lui fasses remarquer sans le gêner.
« Euh, Zeno. C’est, hum, mes fesses là. Pas que ça me gêne, mais je voulais te prévenir. »
« J’arrive pas à croire que tu m’chantes de la belle au bois endormi. te moques tu en écorchant le nom du conte, évitant de justesse un pied gauche de ton cavalier improvisé avant de continuer en chantant aussi gracieusement que lui. Un aussi doux rêveuh est un présage d'amouu- putain Zen’ ! »
La délicatesse de ton ami vient de t’arriver en pleine tête et tu le laisses s’écarter de toi en massant ton front endoloris. T’as des airs de chien battu avec ta moue boudeuse et ton expression confuse, tu l’as pas vu venir ce coup de boule. Grognant à sa remarque tu lui tournes le dos un instant pour essayer de chasser ce mal de crane, toi tu tiens encore à tes pauvres petites neuronnes.
« Toujours vivant, rassure-toi. Puis tu ris un peu, oubliant déjà la douleur. Tu traites tous tes cavaliers comme ça ou c’est le whisky l’excuse ? Moi qui croyais que tu étais un pro… »
Tu vas pour te retourner pour lui offrir un sourire de sale gosse avant de remarquer un détail. Zeno a tendu sa main, surement pour s’assurer de ton état mais elle avait atteint un objectif qui te fait monter un peu plus de rouge aux joues. Maintenant il faut que tu lui fasses remarquer sans le gêner.
« Euh, Zeno. C’est, hum, mes fesses là. Pas que ça me gêne, mais je voulais te prévenir. »
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Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Dim 17 Juin 2018 - 20:41
Le regard de Zeno se plissa. Ses fesses ? Il plissa tellement les yeux qu'il en grimaça. Il retira sa deuxième main de son front et remarqua que le bras tendu était effectivement bien bas, trop bas pour qu'il ne touche l'épaule de Zadig. Il serra un peu sa prise puis retira sa main avant de regarder ses doigts. Il eut comme un moment de réflexion puis d'un coup, se mis à rire et revint lui pincer les fesses.
« Hahaha, c'est tout tendre ! Pouic pouic ! »
Il avait abusé. Bien plus que Zadig, en fin de compte. Zeno n'avait pas compté le nombre de verres ni de gorgées dans la bouteille. L'alcool avait mis aussi plus de temps à monter, à vraiment le prendre. Il commençait tout juste à atteindre le sommet. Venant passer un bras autour des épaules de Zadig, il poussa un long soupir alors qu'il se reposait un peu sur lui. Il le regarda un instant puis tourna la tête en direction du grand miroir qui s'étalait devant eux. Il observa leur image un instant avant de parler d'une voix qui semblait plus calme.
« R'garde nous. Ca faisait combien de temps qu'on s'était pas retrouvés, hein ? Pour parler, picoler, danser. »
Trop longtemps. Zadig était un de ces amis de longue date auquel Zeno tenait particulièrement. Un ami pour lequel il avait une profonde affection mais qui parfois lui semblait un peu loin, sur un autre chemin. En grandissant, chacun s'éloignait et suivait sa propre voix, prenait un trajet qui pouvait les mener dans des directions opposées ; ils se perdraient. Peut-être un jour cesseraient-ils de se parler sans forcément arrêter de s'apprécier, mais ce jour ne sera pas aujourd'hui. Zeno fit un effort pour se redresser un peu et il ébouriffa les cheveux de Zadig en un geste affectueux.
« Tu m'as manqué aussi, même si j'aurais préféré qu'on se retrouve pour des raisons différentes. »
Un sourire. Puis il pointa un doigt sur sa joue qu'il poussa en rigolant.
« Tu sais que de près et avec les jours rouges comme ça t'es trop mignon ? Ah qu'il est choupi le Zadig ! »
Le rire débile qui suivit soulignait encore que Zeno n'avait pas toute sa tête. Il passait du coq à l'âne, ses paroles n'avaient pas toujours du sens, et il n'avait pas spécialement d'équilibre. Il tenait debout oui, mais ce n'était pas sans galérer au moindre mouvement tant il avait l'impression que le monde tournait un peu.
Peut-être pour ça un peu qu'il attrapa le visage de Zadig et vint l'embrasser sur la joue en faisant un gros "smouack". Un Zeno un peu bourré pouvait être affectueux, oui.
« Bisou bisou ! »
- InvitéInvité
Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Mer 20 Juin 2018 - 0:02
electric bodies and drunk lips ft deadshot
It seems your lips taste like wine and it makes me drunk in love. Oh wait, sorry, I'm just drunk and lonely.
Tu ne t’attendais pas à cette réaction de Zeno, si bien que tu sursautes violemment quand il te pince les fesses en riant un peu trop fort. C’est sûrement à ce moment là que tu réalises que tu aurais dû un peu plus surveiller ses consommations, alors que tu rougis de plus belle et finis par glousser en l’entendant s’amuser avec ton fessier -que tu trouves d’ailleurs très bien comme il est.
« Ça va, tu te fais plaisir ? »
Tu bouges légèrement pour écarter ses mains un peu trop baladeuses, ne sachant pas jusqu’où tu es prêt à le laisser aller, pour l’instant, tu as toujours confiance en lui. Tu as toujours eu confiance en Zeno après tout, il a toujours été là pour toi et il a toujours réussi à te faire te sentir bien. Zeno, c’est Zeno. Même si tu as parfois envie de le raisonner à coups de pelle dans la tête, il est celui qui t’a jamais lâché. Il passe un bras sur tes épaules et son soupir chatouille ta joue brûlante, son souffle est un peu chargé des souvenirs alcoolisés de cette nuit, mais elle ne te dérange pas. Tu le soutiens comme tu le peux quand tu sens son regard sur toi et tu prends la pose devant le grand miroir. Tu te payes même le luxe d’une grimace avant qu’il ne reprenne. Ses mots te rendent nostalgique et ton sourire s’adoucit. « Bien trop longtemps. » Tu murmures ta réponse, avec le souhait secret de ne jamais perdre ton ami de vue. Tu as déjà beaucoup trop perdu pour laisser le hasard de la vie t’arracher encore quelqu’un Mercutio, tu veux continuer d’être le sale gosse qui collait aux basques de Zeno, celui qui le regardait parfois avec des étoiles dans les yeux entre deux grimaces. Si tu étais parfaitement honnête, tu dirais même que tu aurais aimé qu’il te regarde un peu autrement à une certaine période. Mais ça a été très court et ça fait bien longtemps que tu n’y penses plus, ton cœur a bien eu le temps de se faire malmener par bien d’autres êtres. Ah, ne pas penser à Roméo, ne pas penser à Roméo. C’est le geste de ton ami qui te ramène sur terre, sa main dans tes cheveux et ses mots qui te rendent un peu triste. Oui, tu aurais aussi aimé faire cette sortie à deux pour une autre raison, plus joyeuse, juste un moment pour vous retrouver.
« C’est que l’on devient sentimental ! Plaisantes-tu avant de rajouter, plus sincère. Toi aussi tu m’as manqué, même si techniquement on se voit assez souvent. Ça fait du bien de n’être qu’à deux. »
Il sourit et vient appuyer sur ta joue avec ton doigt, te faisant rouler des yeux. Il se moque de toi et tu joues le jeu en gonflant les joues, prenant un air faussement vexé. Son rire provoque le sien alors que tu essayes vainement de te dégager, c’est qu’il a toujours de la force malgré son état et son équilibre précaire. Tu passes un bras sur sa hanche pour le soutenir et accessoirement pour pas qu’il t’entraîne dans sa chute quand tu le sens saisir ton visage pour t’infliger un énorme bisou que tu estimes un peu trop proche de tes lèvres. « Zeno ! » T’exclames-tu plus rouge que jamais, un peu troublé. Ah, ta solitude te monte surement un peu à la tête, et la proximité de ton ami n’arrange rien. Tu te mords la langue pour ne pas rire et tu observes son visage du coin de l’œil, cherchant une raillerie pour ne pas montrer ton trouble.
« Je pensais que tu aimais que les femmes ? Tu comptes me lâcher un no homo ou tu as oublié de me dire quelque chose ? »
Tu n’es pas sûr de l’efficacité de cette vanne, mais tu te permets quand même un clin d’œil et un sourire en coin avant de rajouter.
« Et tu sais très bien que je ne suis pas mignon, et encore moins choupi ! Je peux te le prouver si tu veux ! Alors attention avant de viser la joue. »
Un air de défis sur le minois, l’alcool te fait perdre conscience de tes mots mais tu t’en moques. Tu commences à avoir envie de jouer maintenant et Zeno a toujours été un de tes partenaires de jeu préféré.
« Ça va, tu te fais plaisir ? »
Tu bouges légèrement pour écarter ses mains un peu trop baladeuses, ne sachant pas jusqu’où tu es prêt à le laisser aller, pour l’instant, tu as toujours confiance en lui. Tu as toujours eu confiance en Zeno après tout, il a toujours été là pour toi et il a toujours réussi à te faire te sentir bien. Zeno, c’est Zeno. Même si tu as parfois envie de le raisonner à coups de pelle dans la tête, il est celui qui t’a jamais lâché. Il passe un bras sur tes épaules et son soupir chatouille ta joue brûlante, son souffle est un peu chargé des souvenirs alcoolisés de cette nuit, mais elle ne te dérange pas. Tu le soutiens comme tu le peux quand tu sens son regard sur toi et tu prends la pose devant le grand miroir. Tu te payes même le luxe d’une grimace avant qu’il ne reprenne. Ses mots te rendent nostalgique et ton sourire s’adoucit. « Bien trop longtemps. » Tu murmures ta réponse, avec le souhait secret de ne jamais perdre ton ami de vue. Tu as déjà beaucoup trop perdu pour laisser le hasard de la vie t’arracher encore quelqu’un Mercutio, tu veux continuer d’être le sale gosse qui collait aux basques de Zeno, celui qui le regardait parfois avec des étoiles dans les yeux entre deux grimaces. Si tu étais parfaitement honnête, tu dirais même que tu aurais aimé qu’il te regarde un peu autrement à une certaine période. Mais ça a été très court et ça fait bien longtemps que tu n’y penses plus, ton cœur a bien eu le temps de se faire malmener par bien d’autres êtres. Ah, ne pas penser à Roméo, ne pas penser à Roméo. C’est le geste de ton ami qui te ramène sur terre, sa main dans tes cheveux et ses mots qui te rendent un peu triste. Oui, tu aurais aussi aimé faire cette sortie à deux pour une autre raison, plus joyeuse, juste un moment pour vous retrouver.
« C’est que l’on devient sentimental ! Plaisantes-tu avant de rajouter, plus sincère. Toi aussi tu m’as manqué, même si techniquement on se voit assez souvent. Ça fait du bien de n’être qu’à deux. »
Il sourit et vient appuyer sur ta joue avec ton doigt, te faisant rouler des yeux. Il se moque de toi et tu joues le jeu en gonflant les joues, prenant un air faussement vexé. Son rire provoque le sien alors que tu essayes vainement de te dégager, c’est qu’il a toujours de la force malgré son état et son équilibre précaire. Tu passes un bras sur sa hanche pour le soutenir et accessoirement pour pas qu’il t’entraîne dans sa chute quand tu le sens saisir ton visage pour t’infliger un énorme bisou que tu estimes un peu trop proche de tes lèvres. « Zeno ! » T’exclames-tu plus rouge que jamais, un peu troublé. Ah, ta solitude te monte surement un peu à la tête, et la proximité de ton ami n’arrange rien. Tu te mords la langue pour ne pas rire et tu observes son visage du coin de l’œil, cherchant une raillerie pour ne pas montrer ton trouble.
« Je pensais que tu aimais que les femmes ? Tu comptes me lâcher un no homo ou tu as oublié de me dire quelque chose ? »
Tu n’es pas sûr de l’efficacité de cette vanne, mais tu te permets quand même un clin d’œil et un sourire en coin avant de rajouter.
« Et tu sais très bien que je ne suis pas mignon, et encore moins choupi ! Je peux te le prouver si tu veux ! Alors attention avant de viser la joue. »
Un air de défis sur le minois, l’alcool te fait perdre conscience de tes mots mais tu t’en moques. Tu commences à avoir envie de jouer maintenant et Zeno a toujours été un de tes partenaires de jeu préféré.
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Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Mer 20 Juin 2018 - 18:59
Sentimental, qu'il avait dit. S'il savait à quel point c'était le foutoir dans les sentiments de Zeno depuis quelques temps. Le Wright se voyait enchaîner les conneries à longueur de temps et ne comprenait même pas comment il en arrivait à se comporter ainsi. L'idée de tout rejeter sur sa rupture avec Esme l'insupportait mais d'un autre côté, cela avait bien été le point de départ.
Puis Zeno relâcha légèrement Zadig. Il laissa sa joue tranquille et l'observait, écoutant ses remarques avec toute la concentration dont il était capable.
« Pfft ! » lâcha-t-il lorsqu'il entendit Zadig parler de sa préférence pour les femmes.
Oui, bien sûr qu'il aimait les femmes. Il n'avait connu que ça, aussi. Pas compliqué, vu comme ça. Il avait eu sa première relation de couple avec Esme et avant elle, à peine des flirts qui n'étaient jamais allés plus loin qu'un baiser. Certains avaient bien douté de sa sexualité jusqu'à présent et il n'avait rien jamais rien nié ou affirmé. La main mollement posée sur son épaule, le bras entourant le coup de Zadig qui malgré lui servait d'appui pour un Zeno trop maladroit, l'irlandais soupira.
« Pffouh... tu sais, les filles, les mecs... dans le fond... un trou c'est un trou non ? »
Il le regarda en faisant une sorte de moue boudeuse. Puis d'un coup, offrit un sourire, avant de rire de ses propres mots.
« Tu m'entends ? Dans le fond... un trou c'est un trou. Mais dans le fond du trou hein ! »
Il explosa de rire, visiblement super fier de sa blague pitoyable. C'était risible, mais en même temps pas si surprenant quand on le connaissait bien. Zeno en pitre avec des vannes pourries, ce n'était pas si rare en réalité. Après avoir laissé sa tête reposer contre l'épaule de Zadig un court instant, il se força à se redresser et se tenir sur ses jambes, seul, retirant son bras par la même occasion. Il s'éloigna légèrement vers le miroir avant de s'asseoir par terre, dos contre son reflet.
« Si j'étais une fille, j'aurais tellement eu le béguin pour toi ! Mais j'crois que j'aurais été tellement... chiante... ou bizarre... ou j'en sais rien... puis... j'aurais jamais pu découvrir ces trucs avec Fiona... »
Subitement son expression changea de la réflexion intense au sourire débile alors qu'il levait le regard vers Zadig, un peu perdu dans ses souvenirs.
« Fiona, c'est une désse au lit. Amen ! » dit-il en leva le poing vers le ciel. « Coucher avec une métamorphomage, c'est le pied ! »
Nouveau rire. Le genre de choses qu'il ne partagerait pas en temps normal, qu'il garderait pour lui parce que c'est privé et que de toute manière, ça n'intéresse personne. Son rire se calma et son regard se perdit sur le plancher.
« J'me demande quand même, quelle différence ça fait un gars ? » Son regard se releva vers Zadig. « C'est comment un gars ? C'est brutal ? Ca fait mal ? J'me demande... j'arrive pas à imaginer... hélicoptère ?... »
Bonjour les questions. Il se gratta la tête, l'air à nouveau pensif. Son imagination semblait travailler plein pot, si bien qu'il ne faisait pas trop attention à Zadig.
- InvitéInvité
Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Ven 22 Juin 2018 - 19:31
electric bodies and drunk lips ft deadshot
It seems your lips taste like wine and it makes me drunk in love. Oh wait, sorry, I'm just drunk and lonely.
Zeno est dans une autre dimension, à en juger la façon dont ses sourcils se froncent pour essayer de suivre tes mots. Tu n’es pas dans le meilleur état non plus, car plus les secondes s’écoulent, plus tu sens l’alcool dans tes veines brûler. Ta respiration devient un peu difficile, mais tu ne laisses rien paraître pour ne pas alerter ton ami. Ce dernier semble trouver ton épaule bien confortable et il continue de s’y appuyer en sortant la réplique la plus lourde que tu aies entendue depuis un long moment. Tu t’étouffes sur du vent, riant malgré toi à ses mots. Pas sûr que sobre tu aurais ainsi gloussé mais à cet instant tu avais l’impression d’avoir écouté une des blagues les plus drôles de cette année, même si Zeno semble vouloir s’enfoncer en remettant une couche. Vous êtes donc parti dans un fou rire alors qu’il fait vriller tes tympans, au fond, ça te fait plaisir de le voir rire de cette façon, ça change de cet air morose en début de soirée.
Ses cheveux viennent chatouiller ta mâchoire alors que tu passes un instant ton bras sur tes épaules avec un sourire complice. Ta main va un instant dans ses cheveux pour les ébouriffer mais déjà il s’éloigne en reprenant la parole. Tu restes planter là alors qu’il s’assoie, sans savoir par quel miracle tu tiens sur ses deux jambes sans tanguer. Ses mots en revanche, ils te font toussoter et tu lèves les yeux au ciel pour cacher ton embarras.
« Oh tu sais, si les filles un peu bizarres ou un peu chiantes étaient un souci pour moi… Commences-tu avec un haussement d’épaules avant de t’interrompre alors que la liste de tous tes problèmes de ce côté-là te revient en tête. Et souvent les problèmes viennent de ton foutu handicap sentimental. Dommage en tout cas, j’aurais pas dit non moi-même, tu aurais été mignonne en fille. »
Son sourire te marque quand il parle de sa copine, et quelque part tu es un peu jaloux. Jaloux de voir que d’autres arrivent à trouver quelqu’un avec qui ils sont aussi à l’aise, même si tu te demandes comment elle réagirait si elle entendait Zeno ainsi parler d’elle. Pourtant, si ça se passe si bien que ça, pourquoi il avait autant besoin de se changer la tête à ce sujet ? Tu finis par le suivre à terre, te mettant en tailleur face à lui, le coude sur le genou et la tête dans ta main. Sale gosse alcoolisé que tu es, tu ne résistes cependant pas à faire une remarque, que tu ne t’autoriserais pas face à quelqu’un d’autre et dans un autre contexte :
« Il faut bien que l’un de vous deux relève le niveau non ? »
Un léger rire et un sourire provocateurs viennent colorer tes lèvres alors que tu plisses les yeux avec un clin d’œil. Tu ne veux pas remettre en doute son niveau au lit, mais tu ne peux pas t’en empêcher avec lui, le taquiner est quelque chose que tu feras peu importe les situations. Puis tu écoutes la suite, sa question sur la différence entre faire l’amour avec un homme ou avec une femme, une question à laquelle tu peux répondre sans avoir la vérité absolue. Tu ne réponds pas tout de suite, tu le vois se gratter la tête, tu pouffes quand il parle d’hélicoptères et lèves les yeux au ciel une nouvelle fois. Si tu sens encore ton cœur battre dans ta poitrine avec plus de force que d’habitude à cause de l’alcool, tu as l’impression d’être un peu plus calme. Impression fausse, bien entendu.
« Ça dépend avec qui tu es. Comme les femmes en fait, certains aiment quand c’est doux, d’autres aiment quand il n’y a aucun répit. Commences-tu d’une voix pensive, laissant traîner ton regard sur Zeno sans t’en rendre compte. Tes mots s’échappent de ta bouche sans vraiment que tu les pèses. Ça peut faire mal, mais c’est loin d’être insurmontable. Faut juste pas que ton partenaire soit une brute sans cervelle. La plaie les mecs qui prennent pas le temps de préparer... Mais en vrai, c’est génial. Mais j’arrive pas à expliquer, c’est mieux de le vivre. »
Ta voix et ton regard sont un peu perdus, alors que de vieux souvenirs reviennent. Tu n’as jamais de vraies longues relations, stables et dans lesquelles tu arrivais à te projeter -ce qui ne t’a pas épargné des bleus au cœur- mais certaines relations t’ont marqué. Hommes comme femmes. Ce n’était jamais pareil, ou du moins, jamais vraiment pareil. Merde, voilà que tu te rappelles à quel point tu es seul maintenant et que ton alcool devient triste. Tu essaies de chasser tes pensées avec un nouveau rire et en plantant les yeux dans ceux de Zeno. Tu lui offres un clin d’œil avant d’ajouter :
« Si un jour t’as l’occasion, tente le coup ! T’es pas si moche que ça, tu trouveras facilement. »
Tu sais bien que tu n’étais pas le seul à Poudlard à avoir déjà regardé ton aîné avec un peu trop d’étoiles dans les yeux, tu doutes que sa côte ait baissé. Tu te penches en avant pour appuyer gentiment sur son nez avant de te laisser tomber à terre, sur le dos avec un soupir de soulagement. Ca tangue un peu, mais tu sens déjà tes muscles heureux d’avoir un peu de répit. Peut-être que ça manque un peu de musique, peut-être oui.
Ses cheveux viennent chatouiller ta mâchoire alors que tu passes un instant ton bras sur tes épaules avec un sourire complice. Ta main va un instant dans ses cheveux pour les ébouriffer mais déjà il s’éloigne en reprenant la parole. Tu restes planter là alors qu’il s’assoie, sans savoir par quel miracle tu tiens sur ses deux jambes sans tanguer. Ses mots en revanche, ils te font toussoter et tu lèves les yeux au ciel pour cacher ton embarras.
« Oh tu sais, si les filles un peu bizarres ou un peu chiantes étaient un souci pour moi… Commences-tu avec un haussement d’épaules avant de t’interrompre alors que la liste de tous tes problèmes de ce côté-là te revient en tête. Et souvent les problèmes viennent de ton foutu handicap sentimental. Dommage en tout cas, j’aurais pas dit non moi-même, tu aurais été mignonne en fille. »
Son sourire te marque quand il parle de sa copine, et quelque part tu es un peu jaloux. Jaloux de voir que d’autres arrivent à trouver quelqu’un avec qui ils sont aussi à l’aise, même si tu te demandes comment elle réagirait si elle entendait Zeno ainsi parler d’elle. Pourtant, si ça se passe si bien que ça, pourquoi il avait autant besoin de se changer la tête à ce sujet ? Tu finis par le suivre à terre, te mettant en tailleur face à lui, le coude sur le genou et la tête dans ta main. Sale gosse alcoolisé que tu es, tu ne résistes cependant pas à faire une remarque, que tu ne t’autoriserais pas face à quelqu’un d’autre et dans un autre contexte :
« Il faut bien que l’un de vous deux relève le niveau non ? »
Un léger rire et un sourire provocateurs viennent colorer tes lèvres alors que tu plisses les yeux avec un clin d’œil. Tu ne veux pas remettre en doute son niveau au lit, mais tu ne peux pas t’en empêcher avec lui, le taquiner est quelque chose que tu feras peu importe les situations. Puis tu écoutes la suite, sa question sur la différence entre faire l’amour avec un homme ou avec une femme, une question à laquelle tu peux répondre sans avoir la vérité absolue. Tu ne réponds pas tout de suite, tu le vois se gratter la tête, tu pouffes quand il parle d’hélicoptères et lèves les yeux au ciel une nouvelle fois. Si tu sens encore ton cœur battre dans ta poitrine avec plus de force que d’habitude à cause de l’alcool, tu as l’impression d’être un peu plus calme. Impression fausse, bien entendu.
« Ça dépend avec qui tu es. Comme les femmes en fait, certains aiment quand c’est doux, d’autres aiment quand il n’y a aucun répit. Commences-tu d’une voix pensive, laissant traîner ton regard sur Zeno sans t’en rendre compte. Tes mots s’échappent de ta bouche sans vraiment que tu les pèses. Ça peut faire mal, mais c’est loin d’être insurmontable. Faut juste pas que ton partenaire soit une brute sans cervelle. La plaie les mecs qui prennent pas le temps de préparer... Mais en vrai, c’est génial. Mais j’arrive pas à expliquer, c’est mieux de le vivre. »
Ta voix et ton regard sont un peu perdus, alors que de vieux souvenirs reviennent. Tu n’as jamais de vraies longues relations, stables et dans lesquelles tu arrivais à te projeter -ce qui ne t’a pas épargné des bleus au cœur- mais certaines relations t’ont marqué. Hommes comme femmes. Ce n’était jamais pareil, ou du moins, jamais vraiment pareil. Merde, voilà que tu te rappelles à quel point tu es seul maintenant et que ton alcool devient triste. Tu essaies de chasser tes pensées avec un nouveau rire et en plantant les yeux dans ceux de Zeno. Tu lui offres un clin d’œil avant d’ajouter :
« Si un jour t’as l’occasion, tente le coup ! T’es pas si moche que ça, tu trouveras facilement. »
Tu sais bien que tu n’étais pas le seul à Poudlard à avoir déjà regardé ton aîné avec un peu trop d’étoiles dans les yeux, tu doutes que sa côte ait baissé. Tu te penches en avant pour appuyer gentiment sur son nez avant de te laisser tomber à terre, sur le dos avec un soupir de soulagement. Ca tangue un peu, mais tu sens déjà tes muscles heureux d’avoir un peu de répit. Peut-être que ça manque un peu de musique, peut-être oui.
©crack in time
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Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Ven 22 Juin 2018 - 20:43
Zeno avait rit et Zadig ignorait qu'il avait tapé dans le mille en parlant de remonter le niveau. Aussi populaire qu'il soit, aussi bien foutu son corps soit-il, Zeno ne s'était jamais considéré comme une bête au lit ou un dieu du sexe. Au contraire. Peu savaient à quel point il pouvait douter de lui, avoir des complexes et être pudique dans l'intimité. Un perfectionniste qui voyait des défauts là où certains n'en voyaient pas forcément un.
Assis devant lui, Zadig parlait, finissait d'expliquer la différence. Et Zeno l'écoutait, les yeux plissés, attentifs, tentant d'imaginer ce à quoi il faisait allusion. Ce n'était pas si différent d'une fille, en fait. S'il n'avait pas connu beaucoup de demoiselles, il savait que chaque corps était différent et que par conséquent, ce n'était jamais vraiment pareil. Mais la suite, le plaisir dont il parlait, lequel c'était ? La position inverse ? Zeno se perdit dans ses songes un instant, réfléchissant à tout ça. Il y avait tellement de choses qu'il ignorait. Il réalisait que Zadig, depuis qu'il le connaissait, n'avait jamais vraiment eu de relation notable, rien qu'il n'ait vraiment partagé avec Zeno. Ne pas être dans la confidence était une chose mais il ne se souvenait pas d'avoir vu Zadig heureux et follement amoureux en même temps. Cette pensée le rendit un peu triste alors qu'il regardait son ami s'approcher pour se faire toucher le nez.
Un sourire étira les lèvres de Zeno et il ne décrocha pas son regard de Zadig qui s'étalait par terre. Le silence retomba un instant, puis l'irlandais eut un léger rire.
« Hé salut, je suis pas moche alors on s'envoie en l'air ? »
Prononcer ces mots à voix haute semblait tellement ridicule. Le rire calmé, il reprit la parole, un poil plus sérieux.
« Je suis pas... très doué pour ces choses là. »
Il laissa d'autres mots en suspend, n'osant pas les prononcer. Puis après un reniflement, il se releva, utilisant toutes ses forces pour ne pas tomber. Une fois une certaine stabilité retrouvée, il s'avança vers un coin de la pièce où se trouvait tout l'équipement sonore. Un bip se fit entendre, Zeno sortit son téléphone, trifouilla dessus, puis quelques secondes après, une chanson résonnait contre les murs miroitants de la salle. NOTD ft. Bea Miller - I Wanna Know. Il posa son téléphone sur le dessus de la machine et s'éloigna à nouveau, d'un pas lent. Son regard était posé sur Zadig. Il se rapprochait puis, sans qu'il comprenne, il se voyait tomber à genou, avant de se laisser aller sur le dos, juste à côté de son ami. Il soupira longuement.
« Tu trouveras aussi. »
Son regard se perdait sur le plafond, pensif. L'alcool était toujours bien présent mais l'excitation d'être entré par effraction était redescendue. De fait, il riait un peu moins. Il sentait aussi une certaine nostalgie s'installer. A une époque, Zadig et lui passaient beaucoup plus de temps ensemble. Il fallait le dire, Zeno s'était laissé embarqué dans ses entraînements, puis sa relation avec Esme, ses soirées avec Niamh pour l'aider à travailler, jusqu'à la rupture où il s'était simplement noyé dans les cours et la danse comme si cela pouvait l'aider à oublier. Du coin de l'oeil, Zeno observa Zadig puis leva une main qui vint se poser sur la chevelure de son ami.
« Ceux qui te dénigrent ne savent pas ce qu'ils ratent. »
Il lui ébouriffa légèrement la chevelure, esquissant un sourire.
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Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Mar 3 Juil 2018 - 23:23
electric bodies and drunk lips ft deadshot
It seems your lips taste like wine and it makes me drunk in love. Oh wait, sorry, I'm just drunk and lonely.
Tes muscles se détendent peu à peu contre ce sol pourtant si dur alors que ton rire rejoint celui de Zeno. Tu commences à avoir beaucoup trop chaud, surtout aux joues et au front, tu places sur ce dernier ta main prenant alors une posture un peu dramatique. La réplique de ton ainé te fait sourire avant qu’il ne s’efface un peu quand il prétend ne pas savoir comment s’y prendre pour « ces choses-là ». Tu te redresses un instant sur tes coudes et penches la tête. Dans ton imaginaire, Zeno a toujours été l’homme confiant et sûr de lui, celui qui envoyait chier les autres avec un sarcasme bien trouvé et qui faisait rougir les filles de ta classe quand il venait te trouver à la fin des cours. Peut-être que les choses sont bien plus compliquées, comme cela l’est avec toi. Et toi qui te plains que les autres ont du mal à te comprendre ! Il renifle et se lève, tu le suis du regard, laissant tes pensées et tes yeux essayer de trouver la faille sur le corps de ton ami. De quoi pouvait-il ne pas être fier ? Tu commences à avoir un doute sur la réponse, après tout vous avez tous les deux subi certains préjugés au vu de vos origines, mais tu ne peux pas lui demander de but en blanc de confirmer tes soupçons. Tu as encore une demie-neurone lucide. Et puis t’aurait l’air sacrément con si c’était pas le cas, après tout Zeno est peut-être un grand sensible timide dans la vie intime. Mais ça t’étonnerait beaucoup.
« Je suis sûr que tu gères. » Marmonnes-tu têtu dans ta barbe alors qu’il atteint les enceintes de la salle. Un ajout des né-moldus du campus, avec l’approbation du doyen.
Une musique résonne alors dans la pièce, elle te réveille un peu, les paroles aussi. Zeno te rejoint au sol, assez proche pour que tu sentes la chaleur de son bras contre le tien. Tes yeux mi-clos se tournent vers lui quand il soupire, un sourire ironique se trace sur tes lèvres quand il prétend que tu trouveras aussi. Oh, tu as déjà trouvé. Mais cette personne se plaît à te déchirer le cœur à chaque fois que tu la vois. Et dans tes autres relations, tu as toujours eu l’impression que l’on pouvait si facilement te remplacer. Tu as peur de l’engagement, de ce qu’il veut dire, s’offrir entier à quelqu’un avec le risque cruel de te voir déposséder de ton propre être. Que l’on se rende compte que tu n’en vaux pas la peine. Tu as peur de trop aimer. Tu as peur de te faire trahir. Tes pensées sont chassées avec la main de Zeno dans tes cheveux et ses mots rassurants.
« Je m’en fous des autres, j’ai déjà la chance d’avoir des personnes comme toi autour de moi. »
Tu te tournes un peu sur toi-même alors que la musique continue de jouer dans la pièce. Sans savoir beaucoup, tu ressens le soudain besoin de lui parler de quelque chose. Avec un sourire de sale gosse, tu commences :
« Je peux t’avouer un truc un peu étrange ? »
Tu te tournes vers lui et te redresses un peu pour être à genoux face à lui avant de continuer avec un air pensif, l’alcool engourdissant un peu ta langue :
« Je crois que c’est à cause de toi que j’ai commencé la danse. Genre, tu t’es vu danser ? Quand je te regarde, j’ai l’impression que le monde t’appartient. Tu as un rire gêné au compliment que tu viens de sortir, mais tu es sincère. Je sais pas pourquoi je te dis ça mais, vraiment. Je sais pas comment tu fais pour être aussi patient avec un novice comme moi. J’ai l’impression de ne pas savoir comment te remercier. »
« Je suis sûr que tu gères. » Marmonnes-tu têtu dans ta barbe alors qu’il atteint les enceintes de la salle. Un ajout des né-moldus du campus, avec l’approbation du doyen.
Une musique résonne alors dans la pièce, elle te réveille un peu, les paroles aussi. Zeno te rejoint au sol, assez proche pour que tu sentes la chaleur de son bras contre le tien. Tes yeux mi-clos se tournent vers lui quand il soupire, un sourire ironique se trace sur tes lèvres quand il prétend que tu trouveras aussi. Oh, tu as déjà trouvé. Mais cette personne se plaît à te déchirer le cœur à chaque fois que tu la vois. Et dans tes autres relations, tu as toujours eu l’impression que l’on pouvait si facilement te remplacer. Tu as peur de l’engagement, de ce qu’il veut dire, s’offrir entier à quelqu’un avec le risque cruel de te voir déposséder de ton propre être. Que l’on se rende compte que tu n’en vaux pas la peine. Tu as peur de trop aimer. Tu as peur de te faire trahir. Tes pensées sont chassées avec la main de Zeno dans tes cheveux et ses mots rassurants.
« Je m’en fous des autres, j’ai déjà la chance d’avoir des personnes comme toi autour de moi. »
Tu te tournes un peu sur toi-même alors que la musique continue de jouer dans la pièce. Sans savoir beaucoup, tu ressens le soudain besoin de lui parler de quelque chose. Avec un sourire de sale gosse, tu commences :
« Je peux t’avouer un truc un peu étrange ? »
Tu te tournes vers lui et te redresses un peu pour être à genoux face à lui avant de continuer avec un air pensif, l’alcool engourdissant un peu ta langue :
« Je crois que c’est à cause de toi que j’ai commencé la danse. Genre, tu t’es vu danser ? Quand je te regarde, j’ai l’impression que le monde t’appartient. Tu as un rire gêné au compliment que tu viens de sortir, mais tu es sincère. Je sais pas pourquoi je te dis ça mais, vraiment. Je sais pas comment tu fais pour être aussi patient avec un novice comme moi. J’ai l’impression de ne pas savoir comment te remercier. »
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Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Mar 3 Juil 2018 - 23:59
Peut-être était-ce l'alcool, mais Zadig n'était pas avare en compliments ce soir, vraiment. Zeno l'écoutait, un peu déconcerté, et se redressait pour se tenir sur ses coudes. Il n'était pas surprenant d'entendre Zadig douter de ses propres capacités mais en l'instant présent, il semblait à Zeno que ses paroles avaient un tout autre poids. Peut-être était-ce la fatigue, l'alcool, le tumulte d'émotions qui n'avait eu de cesse de le tirailler ; le fait était qu'il se sentit profondément touché par les mots de son ami. Il se redressa alors silencieusement pour s'asseoir en tailleur, face à Zadig. Il le regarda un instant et un sourire gêné s'étirait sur son visage. Il était visiblement flatté, mais aussi un peu confus. Il ne s'y était pas attendu et la surprise l'avait bien embarrassé.
« Je... » commença-t-il sur un ton un peu hésitant. « C'est justement la patience qui m'a mené où j'en suis. Ou peut-être mon entêtement ? Va savoir ! »
Il pouffa brièvement, se rappelant quelques souvenirs de jeunesse. L'époque où il était moins bon, où il avait passé des soirées à Poudlard à s'entraîner dans sa chambre, exaspérant ses colocataires qui n'en pouvait plus de le voir gesticuler dans tous les sens. Le regard de Zeno se baissa un bref instant à ces souvenirs, un peu nostalgiques, puis il regarda à nouveau Zadig lorsqu'il reprit la parole.
« On commence tous quelque part. Il faut un premier pas pour tout. C'est si tu fais rien que tu ne progresses pas. Le simple fait que tu veuilles apprendre c'est super. Puis j'adore danser avec toi, t'as peut-être l'impression que t'es moins bon ou que je perds mon temps, mais moi je m'éclate. »
Flottement. Ils se regardèrent encore un instant dans les yeux puis Zeno finit par détourner le regard, légèrement gêné.
« Les remerciements ça va aussi dans ton sens, d'ailleurs. »
Il prit une profonde inspiration, regardant toujours ailleurs. Son regard était fuyant. Il avait du mal à l'admettre que la situation actuelle était un peu étrange, presque trop intime pour être anodine. C'en était presque une scène de confessions tirée d'un film dramatique.
« Merci. Pour ce soir. Pour m'avoir invité à sortir. Pour être toujours un ami proche, de manière générale, en dépit de la merde qui peut se passer autour. »
L'un des bras de Zeno se tendit et un vint poser son poing contre la poitrine de Zadig. Son visage souriant avait la tempe posée contre son autre main dont le coude reposait sur sa cuisse.
« J't'aime ! T'es l'meilleur. »
Quelle belle bromance.
- InvitéInvité
Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Dim 15 Juil 2018 - 0:58
electric bodies and drunk lips ft deadshot
It seems your lips taste like wine and it makes me drunk in love. Oh wait, sorry, I'm just drunk and lonely.
Un flot de paroles franchit tes lèvres sans que tu puisses le retenir, mais tu en penses chaque goutte. Et puis, voir le sourire gêné que tu provoques sur les lèvres de Zeno te fait plaisir autant qu’il attise ta flamme taquine. Le grand Zeno serait touché par les mots de son cadet ? C’est mignon, dans un sens, ces rôles qui s’inversent. Tu as presque envie de tapoter sa tête comme il l’a fait quelques instants plus tôt. Tu le regardes se redresser pour être en tailleur face à toi et parler avec une certaine nostalgie. Tu te rappelles déjà qu’à l’époque, à Poudlard, il passait pas mal de temps à s’isoler pour s’entraîner, pensant surement que personne n’était au courant. Ou que personne ne l’avait aperçu entrain de danser, mais curieusement, très peu de Gryffondors avaient osé se moquer de lui à ce sujet, surement une forme de solidarité malgré l’immaturité de l’âge.
Il lève les yeux et vos regards se rencontrent quand il dit aimer danser avec toi malgré ton inexpérience. Vous baissez tous les deux le regard quand il finit, et tu sens le rouge s’ancrer sur tes joues de nouveau. Hé, c’est quoi votre truc ce soir ? C’est toujours aussi sentimental entre vous ou c’est l’alcool qui vous rend si sensibles ?
Tu lèves le nez quand il reprend la parole, mais lui ne te regarde pas, les yeux fuyants. Apparemment c’est ton tour d’avoir des compliments et tu souris malgré toi en les entendant. Il te remercie de l’avoir aidé, mais pour toi c’est naturel. Les amis passent avant tout. Et Zeno en est un des plus précieux. Pourtant, le fait qu’il te dise ces mots donnent une étrange atmosphère à la scène et tu as presque envie d’en rire. Il poursuit en tendant son bras pour mettre son poing sur ton torse.
« C’est normal d’être toujours là pour ses potes non ? Ne me remercie pas pour être un humain à peu près décent ! »
Puis il rajoute qu’il t’aime, et ça te fait rire comme un gosse. Ah, ça fait un moment que tu n’as pas ris comme ça. Tu secoues un peu la tête avant de répondre, te retenant de lâcher un no homo au détour de la virgule.
« Mais moi aussi je t’aime Zeno, n’en doutes pas ! »
Tu finis de rire avant de fixer son visage, le visage toujours aussi taquin et rieur. Tu marques une pause avant de rire de nouveau, cette fois à cause de l’alcool et d’une pensée qui t’a traversée en regardant un peu trop les lèvres de ton vis-à-vis. Tu reprends entre deux gloussements :
« Si on continue avec nos déclarations, on est tellement imbibés qu’on va finir par ne plus comprendre ce qu’il s’passe ! »
Il lève les yeux et vos regards se rencontrent quand il dit aimer danser avec toi malgré ton inexpérience. Vous baissez tous les deux le regard quand il finit, et tu sens le rouge s’ancrer sur tes joues de nouveau. Hé, c’est quoi votre truc ce soir ? C’est toujours aussi sentimental entre vous ou c’est l’alcool qui vous rend si sensibles ?
Tu lèves le nez quand il reprend la parole, mais lui ne te regarde pas, les yeux fuyants. Apparemment c’est ton tour d’avoir des compliments et tu souris malgré toi en les entendant. Il te remercie de l’avoir aidé, mais pour toi c’est naturel. Les amis passent avant tout. Et Zeno en est un des plus précieux. Pourtant, le fait qu’il te dise ces mots donnent une étrange atmosphère à la scène et tu as presque envie d’en rire. Il poursuit en tendant son bras pour mettre son poing sur ton torse.
« C’est normal d’être toujours là pour ses potes non ? Ne me remercie pas pour être un humain à peu près décent ! »
Puis il rajoute qu’il t’aime, et ça te fait rire comme un gosse. Ah, ça fait un moment que tu n’as pas ris comme ça. Tu secoues un peu la tête avant de répondre, te retenant de lâcher un no homo au détour de la virgule.
« Mais moi aussi je t’aime Zeno, n’en doutes pas ! »
Tu finis de rire avant de fixer son visage, le visage toujours aussi taquin et rieur. Tu marques une pause avant de rire de nouveau, cette fois à cause de l’alcool et d’une pensée qui t’a traversée en regardant un peu trop les lèvres de ton vis-à-vis. Tu reprends entre deux gloussements :
« Si on continue avec nos déclarations, on est tellement imbibés qu’on va finir par ne plus comprendre ce qu’il s’passe ! »
©crack in time
- InvitéInvité
Re: (zenig) ; electric bodies and drunk lips
Lun 20 Aoû 2018 - 23:22
SUJET ARCHIVÉ A LA SUPPRESSION D'UN DES PARTICIPANTS
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