- InvitéInvité
(melig) ; feel something
Sam 23 Juin 2018 - 22:23
feel something ft @melrose giordano
You can bring your drugs and I'll bring my pain.
C’est quoi cette mascarade encore, Zadig ? Tu es assis autour d’un feu de camp, avec quelques connaissances des Beer Flops, une bièraubeurre à la main. Tu aurais aimé prendre bien plus fort, mais tu ne veux pas paraître suspect autour de tes partenaires de boissons, ces derniers te connaissent assez pour savoir que tu essaies toujours de ne pas complétement déraper. Mais depuis quelque temps, c’est différent. Tu enchaînes les abus et les regrets, l’ivresse et les maux de tête, c’est mauvais pour toi, c’est mauvais pour les autres. C’est plus fort que toi, tu te sens faiblir à mesure que le temps s’écoule et que tu vois le monde autour de toi tomber en morceau. Tu as l’impression d’être le pire des amis, à ne pas réussir à panser les plaies, le pire des héros qui n’arrive même pas à protéger tes proches. Tu l’es, au fond, le pire. Et même si tes amis te diront toujours le contraire, tu ne peux pas t’empêcher de t’en persuader. Et encore, tu ne connais pas encore une nouvelle qui va t’arracher encore un peu de ton cœur malmené.
Une boutade en ta direction te fait lever la tête et tu te rappelles comment sourire. Il sonne faux, ce rictus sur tes lèvres, mais il trompe suffisamment la galerie pour que l’intention se rapporte ailleurs. C’est les vacances après tout, personne n’a le temps de s’occuper des autres. Tu fixes le fond de ta bouteille avant de la jeter avec le reste des cadavres de verre. Un œil averti aurait remarqué que tu y as bien trop contribué, mais personne ne te fait la remarque. Ah quoi bon ? Tu te lèves et t’étires, soudainement la musique est trop forte et la chaleur étouffante, même après avoir délaissé ta veste dans ta tente. C’est d’ailleurs cette excuse que tu prends pour t’éloigner un peu du reste des fêtards. Tu as choisi un emplacement un peu à l’écart des autres, étrange manifestation de ta sociable insociabilité de ces derniers temps. Pourtant, à peine as-tu amorcé ton chemin vers le calme que tu vois deux personnes passer en citant un nom que tu connais que trop bien. Tu t’arrêtes alors qu’ils continuent de parler de substances plus ou moins légales et d’un certain garde-chasse. Tu te mords la lèvre, habituellement, tu ne toucherais pas à ce genre de drogues, mais habituellement aussi, tu ne cherches pas à noyer ta mémoire dans l’alcool. Et au fond, la seule personne qui pourrait en souffrir, ce sera toi, les autres n’ont pas à savoir. Le tout c’est que Melrose ne fasse pas d’histoire, et ce n’est pas une simple affaire. Il sait très bien à quel point t’aimes pas ses activités, c’est d’ailleurs un point de discorde permanent entre vous. Tu le connais, Melrose, mais lui te connaît sûrement un peu mieux. Même si tu as maintenant la legilimancie de ton côté, il te donne l’impression de percer ton âme d’un regard. Enfin, cela fait beaucoup trop longtemps que tu t’es retrouvé seul avec lui, peut-être que tout est différent maintenant ?
Un soupir au bout des lèvres, tu te décides à prendre la direction des tentes les plus éloignées. Tu ne sais pas vraiment où donner de la tête mais tu as l’instinct de ton côté et la notion du temps défaillante. Tu n’arrives même plus à sentir le froid du soir sur tes bras nus, l’alcool engourdissant tes sentiments et tes sens.
Finalement, tu le repères, devant une tente, pencher sur ce que tu devines sa marchandise. Tu pourrais encore faire demi-tour, être raisonnable et éviter une nouvelle catastrophe. « Salut toi. » Tu lèves la main pour le saluer, essayant de paraître naturel, comme si tu étais atterri ici par hasard. Au moins ton sourire est sincère, parce que ça te fait toujours quelque chose de le voir.
« Je ne te dérange pas trop ? »
Tu t’avances un peu plus, ne voulant pas paraître envahissant avant de t’adosser à l’arbre juste à côté de sa tente. Comment ne pas tourner inutilement autour du pot ? Et comment ne pas éveiller ses soupçons ? Ces questions tournent et se tordent dans ta tête avant que tu décides d’être assez franc. De toute façon tu n’arriveras pas à lui mentir, à Mel. Tu édulcores juste un peu la vérité, pour ne pas paraître trop faible.
« Dis, tu n’aurais pas quelque chose pour moi ? Je passe une sale soirée, je voudrais changer la donne. »
Une boutade en ta direction te fait lever la tête et tu te rappelles comment sourire. Il sonne faux, ce rictus sur tes lèvres, mais il trompe suffisamment la galerie pour que l’intention se rapporte ailleurs. C’est les vacances après tout, personne n’a le temps de s’occuper des autres. Tu fixes le fond de ta bouteille avant de la jeter avec le reste des cadavres de verre. Un œil averti aurait remarqué que tu y as bien trop contribué, mais personne ne te fait la remarque. Ah quoi bon ? Tu te lèves et t’étires, soudainement la musique est trop forte et la chaleur étouffante, même après avoir délaissé ta veste dans ta tente. C’est d’ailleurs cette excuse que tu prends pour t’éloigner un peu du reste des fêtards. Tu as choisi un emplacement un peu à l’écart des autres, étrange manifestation de ta sociable insociabilité de ces derniers temps. Pourtant, à peine as-tu amorcé ton chemin vers le calme que tu vois deux personnes passer en citant un nom que tu connais que trop bien. Tu t’arrêtes alors qu’ils continuent de parler de substances plus ou moins légales et d’un certain garde-chasse. Tu te mords la lèvre, habituellement, tu ne toucherais pas à ce genre de drogues, mais habituellement aussi, tu ne cherches pas à noyer ta mémoire dans l’alcool. Et au fond, la seule personne qui pourrait en souffrir, ce sera toi, les autres n’ont pas à savoir. Le tout c’est que Melrose ne fasse pas d’histoire, et ce n’est pas une simple affaire. Il sait très bien à quel point t’aimes pas ses activités, c’est d’ailleurs un point de discorde permanent entre vous. Tu le connais, Melrose, mais lui te connaît sûrement un peu mieux. Même si tu as maintenant la legilimancie de ton côté, il te donne l’impression de percer ton âme d’un regard. Enfin, cela fait beaucoup trop longtemps que tu t’es retrouvé seul avec lui, peut-être que tout est différent maintenant ?
Un soupir au bout des lèvres, tu te décides à prendre la direction des tentes les plus éloignées. Tu ne sais pas vraiment où donner de la tête mais tu as l’instinct de ton côté et la notion du temps défaillante. Tu n’arrives même plus à sentir le froid du soir sur tes bras nus, l’alcool engourdissant tes sentiments et tes sens.
Finalement, tu le repères, devant une tente, pencher sur ce que tu devines sa marchandise. Tu pourrais encore faire demi-tour, être raisonnable et éviter une nouvelle catastrophe. « Salut toi. » Tu lèves la main pour le saluer, essayant de paraître naturel, comme si tu étais atterri ici par hasard. Au moins ton sourire est sincère, parce que ça te fait toujours quelque chose de le voir.
« Je ne te dérange pas trop ? »
Tu t’avances un peu plus, ne voulant pas paraître envahissant avant de t’adosser à l’arbre juste à côté de sa tente. Comment ne pas tourner inutilement autour du pot ? Et comment ne pas éveiller ses soupçons ? Ces questions tournent et se tordent dans ta tête avant que tu décides d’être assez franc. De toute façon tu n’arriveras pas à lui mentir, à Mel. Tu édulcores juste un peu la vérité, pour ne pas paraître trop faible.
« Dis, tu n’aurais pas quelque chose pour moi ? Je passe une sale soirée, je voudrais changer la donne. »
©crack in time
- InvitéInvité
Re: (melig) ; feel something
Jeu 28 Juin 2018 - 12:25
melrose & zadig
feel something
Tranquillement assis devant ta tente, sur les galets, au bord des eaux calmes du lac, tu te roules de quoi échapper un instant à la tension constante de ta vie. Y a que trois choses au monde qui peuvent te faire oublier tes problèmes : l'église, l'amour, et la drogue. A défaut d'avoir les deux premiers à disposition, tu t'es rabattu sur la troisième. C'est pas mal d'expérimenter sur toi-même, tu te détruis à petit feu, mais faut bien mourir un jour. Puis qu'est-ce qui te retient vraiment ici ? Ta sœur ? Ta famille ? Tes amis ? Ils ont pas besoin de toi, pas vraiment, puis tu fais que les tirer vers le bas de toute façon. Trop pourri pour savoir comment aimer. Un soupir s'échappe de tes lèvres alors que tu finis de rouler ton pétard. Au moment où tu vas le porter à tes lèvres, pourtant, une voix t'arrête. Une voix que tu connais que trop bien. Ton cœur rate un battement alors que tu lèves les yeux vers lui, sourire niais accroché aux lèvres et regard embué par l'alcool, et par autre chose aussi. Tu vois ses démons qui nagent dans ses pupilles si noires, et ça te fend le cœur. « Zadig ? » Il te sourit, mais même si tu sais qu'il est sincère, y a trop de douleur dans son regard pour que tu puisses vraiment y croire. « Je ne te dérange pas trop ? » Tu secoues la tête, sourcils froncés. T'arrives pas à sourire, t'es trop inquiet. « Non. Tu sais bien que tu me déranges jamais Zad. » C'est plus fort que toi, l'instinct de protection qui prend le dessus, la douceur et la tendresse qui refont surface comme si vous vous étiez quittés hier, le regard inquiet qui observe chaque recoin de son visage. Zadig ça a toujours été ta plus grande faiblesse. Tu sais jamais comment te comporter face à lui, il te met dans tous tes états. « Dis, tu n’aurais pas quelque chose pour moi ? Je passe une sale soirée, je voudrais changer la donne. » Tu manques de t'étouffer avec ta salive. Les yeux toujours ancrés dans les siens, tu te lèves d'un mouvement souple, presque félin, calant ton joint derrière ton oreille droite et plaquant Zadig contre l'arbre sur lequel il s'était appuyé sans même lui laisser le temps de réagir. Regard incendiaire, t'es si proche de lui que t'es certain qu'il peut sentir le sang bouillir dans tes veines. « Ma Zadig, sei stupido ! Mais t'es tombé sur la tête ou quoi ? Cazzo ! Cazzo ! Qui c'est qui t'a fait ça ? » Et tu parles pas des blessures physiques, parce qu'il en a pas. Non, tu parles des blessures invisibles, de celles qui rendent la vie sans saveur et les nuits pleines de douleur. Tu te détournes de lui, essaye de respirer calmement, mais ça t'enlève pas l'envie de tout envoyer péter, de frapper frapper frapper à t'en abrutir le cerveau, parce que celui qui a fait ça à ton Zadig il mérite pas de vivre, et tu finirais ta vie à Azkaban que tu t'en foutrais. T'es franchement pas à ça près.
@zadig crowley
- petite traduction des familles :
- sei stupido : t'es un abruti
cazzo : putain
- InvitéInvité
Re: (melig) ; feel something
Mer 4 Juil 2018 - 1:40
feel something ft @melrose giordano
You can bring your drugs and I'll bring my pain.
Appuyé contre ton arbre, tu essaies de ne montrer aucune faiblesse. Tu ne veux pas inquiéter Melrose, tu veux juste oublier, tout oublier. Même si c’est pour quelques heures, tu veux retrouver un peu de cette innocence que tu as laissée derrière, celle que tu avais à Poudlard quand Octave et Lucas étaient encore à tes côtés et que Melrose te tenait la main sous la table des Gryffondors. Ce dernier t’observe et déjà tu sais que tu n’arriveras pas à le berner bien longtemps, comment pourrais-tu ? Là où tout le monde a peur de lui, tu ne sais si tu veux rester auprès de lui ou prendre tes jambes à ton coup pour ne pas laisser les souvenirs te troubler. Parfois tu te demandes avec des « et si » comment votre relation aurait évolué s’il n’avait pas quitté Poudlard, s’il était resté avec toi. T’as souffert quand il t’a quitté, oui, il n’y avait bien que Lucas pour voir que tu n’allais pas bien, Octave aussi mais il semblait beaucoup trop soulagé pour que la main sur ton épaule soit sincère. Les autres ne savaient pas ou faisaient semblant de ne pas savoir, beaucoup était trop immatures et cons pour comprendre. Tu es passé par tellement d’émotions avant d’accepter et de comprendre, et puis les évènements de l’année suivante avaient absolument tout balayer sur leur passage.
Quand il a débarqué à Hungcalf, ça a été si étrange de le voir. Comme s’il était sorti tout droit d’un souvenir, avec sa dégaine de gangster et son regard perçant. Et encore maintenant, tu as presque l’impression que c’est irréel. Cela l’est aussi quand, dès que tes mots sortent de ta bouche, il se redresse pour venir d’acculer contre l’arbre. Les yeux écarquillés, tu lèves une main par réflexe. C’est stupide, tu sais qu’il ne te ferait pas de mal, mais l’alcool t’embrouille l’esprit, te rend changeant, instable. Il t’insulte dans sa langue, tu le comprends à son ton et son regard qui te brûle. T’as l’impression d’être un gosse pris en faute. Il est furieux, tu te demandes si tu as dit quelque chose de mal, on ne sait jamais avec lui. C’est injuste, il aurait le droit d’assommer sa conscience comme il l’entend et toi non ?
Troublé, tu le sens aussi brulante que toi alors que tu essayes de sourire en disant : « Calme toi ! J’ai juste une période difficile, ça arrive à tout le monde non ? » Ta main toujours levée vient se poser sur son torse où tu sens son souffle instable. Un rire roque sort de ta gorge, ton cœur est affolé et tes défenses fissurées. Pourquoi s’acharner à lui cacher la vérité ? « Personne ne m’a rien fait Mel, le seul fautif c’est moi. » Oui tu es fautif, pour ce qui arrive à tes proches, pour Octave, pour ne pas savoir sauver ceux que tu aimes. Tu essayes de tout cacher avec un sourire, de ne pas appeler à l’aide, alors tu prends un air de sale gosse, celui que tu avais souvent quand vous étiez ensemble, cachés dans les couloirs. Le dégageant un peu, tu repères le joint coincé derrière son oreille et use de toute la vitesse qu’il te reste pour l’attraper. Tu fais quelques pas sur le côté, mimant le geste du fumeur en signe de victoire. Un instant tu penses à prendre tes jambes à ton cou, mais tu sais que dans ton état, Melrose serait bien plus rapide que toi et vous risquerez d’attirer des curieux.
Toujours avec ce faux air de victoire, tu reprends la parole : « Tu es injuste Mel, tu passes ton temps à consommer tout ça et quand je veux juste un peu me libérer l’esprit tu t’opposes ! J’avais beau te faire la morale, tu continuais ! J’étais inquiet et tu t’en foutais. » Tu ne voulais pas l’accuser ou le faire se sentir mal, non, tu voulais juste… Tu commences à te demander pourquoi tu es venu ici. S’énerver contre Melrose n’est pas une de tes envies ce soir, et puis tu sais que derrière ses gestes brusques c’est quelqu’un de sensible. Tu n’as pas envie de lui faire perdre son temps. Nerveusement, tu mâchonnes le bout du joint, oubliant presque de ce dont il s’agit.
Quand il a débarqué à Hungcalf, ça a été si étrange de le voir. Comme s’il était sorti tout droit d’un souvenir, avec sa dégaine de gangster et son regard perçant. Et encore maintenant, tu as presque l’impression que c’est irréel. Cela l’est aussi quand, dès que tes mots sortent de ta bouche, il se redresse pour venir d’acculer contre l’arbre. Les yeux écarquillés, tu lèves une main par réflexe. C’est stupide, tu sais qu’il ne te ferait pas de mal, mais l’alcool t’embrouille l’esprit, te rend changeant, instable. Il t’insulte dans sa langue, tu le comprends à son ton et son regard qui te brûle. T’as l’impression d’être un gosse pris en faute. Il est furieux, tu te demandes si tu as dit quelque chose de mal, on ne sait jamais avec lui. C’est injuste, il aurait le droit d’assommer sa conscience comme il l’entend et toi non ?
Troublé, tu le sens aussi brulante que toi alors que tu essayes de sourire en disant : « Calme toi ! J’ai juste une période difficile, ça arrive à tout le monde non ? » Ta main toujours levée vient se poser sur son torse où tu sens son souffle instable. Un rire roque sort de ta gorge, ton cœur est affolé et tes défenses fissurées. Pourquoi s’acharner à lui cacher la vérité ? « Personne ne m’a rien fait Mel, le seul fautif c’est moi. » Oui tu es fautif, pour ce qui arrive à tes proches, pour Octave, pour ne pas savoir sauver ceux que tu aimes. Tu essayes de tout cacher avec un sourire, de ne pas appeler à l’aide, alors tu prends un air de sale gosse, celui que tu avais souvent quand vous étiez ensemble, cachés dans les couloirs. Le dégageant un peu, tu repères le joint coincé derrière son oreille et use de toute la vitesse qu’il te reste pour l’attraper. Tu fais quelques pas sur le côté, mimant le geste du fumeur en signe de victoire. Un instant tu penses à prendre tes jambes à ton cou, mais tu sais que dans ton état, Melrose serait bien plus rapide que toi et vous risquerez d’attirer des curieux.
Toujours avec ce faux air de victoire, tu reprends la parole : « Tu es injuste Mel, tu passes ton temps à consommer tout ça et quand je veux juste un peu me libérer l’esprit tu t’opposes ! J’avais beau te faire la morale, tu continuais ! J’étais inquiet et tu t’en foutais. » Tu ne voulais pas l’accuser ou le faire se sentir mal, non, tu voulais juste… Tu commences à te demander pourquoi tu es venu ici. S’énerver contre Melrose n’est pas une de tes envies ce soir, et puis tu sais que derrière ses gestes brusques c’est quelqu’un de sensible. Tu n’as pas envie de lui faire perdre son temps. Nerveusement, tu mâchonnes le bout du joint, oubliant presque de ce dont il s’agit.
©crack in time
- InvitéInvité
Re: (melig) ; feel something
Dim 8 Juil 2018 - 19:20
melrose & zadig
feel something
Il lève la main comme pour se protéger et le mouvement s'enregistre dans ton inconscient, t'envoyant au tapis. Jamais tu lèverais la main sur lui, jamais tu le blesserais, jamais. Jamais. Les poings, les coups, c'est le langage de ton père, pas le tien. Mais c'est faux Mel, c'est faux et tu le sais, t'es un monstre, comme ton père te l'a toujours dit et répété, une erreur de la nature, un mec incapable de se gérer. Le gars qui préfère frapper plutôt que parler, le gars qui repousse tout le monde par peur de se faire blesser. « Calme toi ! J’ai juste une période difficile, ça arrive à tout le monde non ? » Sa main sur ton torse, sa voix qui apaise, soulage. « Personne ne m’a rien fait Mel, le seul fautif c’est moi. » T'y crois pas. T'y crois pas une seule seconde. Peu importe ce qu'il dit, peu importe ses parts d'ombre, Zadig c'est un mec bien, un mec qui pourrait jamais se foutre en l'air comme il essaye de le faire là. Ton poing se serre sous le coup de la colère, prêt à frapper le tronc de l'arbre, mais tu te détournes de lui au dernier moment. Tu veux pas qu'il te voie comme ça. Tu veux pas qu'il te voie perdre le contrôle, qu'il voie la bête qui se tapit en toi et qui se nourrit de tes pires vices, tu veux pas qu'il voie le monstre au fond de tes yeux, celui que t'as pas su apprivoiser et qui fait de ta vie un enfer sur Terre. Tu veux pas qu'il voie à quel point t'es pourri Mel. Détourné comme tu l'es, tu vois pas son expression changer, tu vois pas quand il prend son élan pour saisir le joint. Putain de connard. T'as les pupilles qui le crament de part en part mais tu restes où t'es. « Tu es injuste Mel, tu passes ton temps à consommer tout ça et quand je veux juste un peu me libérer l’esprit tu t’opposes ! J’avais beau te faire la morale, tu continuais ! J’étais inquiet et tu t’en foutais. » T'as la mâchoire qui se crispe et les poings qui se ferment, tes ongles pourtant courts entaillant la chair de ta paume. Faible souffrance pour t'empêcher de succomber à l'énervement une deuxième fois. « Cretino. » Ça a du mal à sortir derrière tes dents serrées. Puis d'un coup ça se met à couler, un torrent que rien n'arrête, qui emporte tout sur son passage et qui devient de plus en plus violent à mesure que les mots sortent de ta bouche. « Mais t'es vraiment trop con ! Moi je m'en fous, je vaux rien, je peux bien me foutre en l'air, ça importe à qui ? Je suis déjà foutu. Toi et moi on sait tous les deux que je vivrai pas jusqu'à trente ans, je suis trop mal parti, je suis trop loin pour être sauvé. J'ai pas envie d'être sauvé. Je vaux rien, Zadig, rien ! Mais toi t'as la vie devant toi, t'as une âme belle comme le jour et un cœur pur comme les étoiles. Tu peux t'en sortir. Tu vas t'en sortir. C'est pour ça que je fais ça. Je tiens à toi. » Le flot qui se tarit, les paroles qui se font moins douloureuses. Le ton adoucit, la tendresse sous-jacente qui menace de briser votre équilibre instable. Tu t'approches et lui retires délicatement le joint de la bouche, le remettant derrière ton oreille. « Non capisci proprio niente, imbecille. » Un murmure avant que tu saisisses sa mâchoire et que tu te penches pour l'embrasser.
@zadig crowley
- #reverso:
- non capisci proprio niente, imbecille : tu comprends vraiment rien, imbécile
- InvitéInvité
Re: (melig) ; feel something
Lun 16 Juil 2018 - 23:48
feel something ft @melrose giordano
You can bring your drugs and I'll bring my pain.
Son regard te fait frémir, tu sens ta peau brûler à son contact après lui avoir volé son bien. Oups ? Tu mâchonnes le joint en laissant tes yeux se détailler, n’importe qui d’autre serait témoin de la scène penserait qu’il te voudrait du mal pour cet affront. Mais toi, étrangement, tu n’as pas peur. Confiance naïve ou alcool dans les veines, tu ne sais pas, mais tu n’as pas peur. Après tout, tu la connais aussi cette violence, elle est ancrée dans ton adn comme elle l’a été dans ta rétine juvénile. Vieux relents d’un paternel dont tu as essayé de tout effacer, le moindre souvenir laissé derrière. Ta violence, tu as appris à l’expier de différentes façons, Quidditch, sports, fêtes, passions éphémères. Et elle a manqué de te ronger quand Lucas est mort. Si Melrose t’avait vu pendant ta septième année avec tes yeux au beurre noir et tes bleus sur les bras… Mais ce n’est pas comme s’il pouvait te faire des leçons à ce niveau-là, pas vrai ?
Il t’insulte une nouvelle fois entre ses dents et tu prends une moue vexée. Tu ne parles pas un mot d’italien, mais tu n’aimes pas ce ton. Alors que tu ouvres la bouche pour répliquer il te devance. Les paroles sont dites avec violence, mais c’est bien ce qu’elles signifient qui te percute. Tu voudrais l’interrompre, mais tu en es incapable alors que Melrose ne te laisse aucun répit. Il te blesse Melrose, à dire qu’il est foutu, qu’il ne veut pas être sauvé. Parce que toi tu sais qu’il vaut bien plus qu’il ne le pense. Tu serres le poing à ton tour, tu as presque envie de lui ouvrir les yeux de force à cet idiot d’Italien mais encore une fois, il te prend par surprise. Je tiens à toi. Tu baisses les yeux face à cette tendresse que tu devines, le joint malmené entre tes lèvres. Tu sens ce dernier glisser de ta bouche et sa main venir sur ta mâchoire, dans un murmure tu devines une nouvelle moquerie tendre et tu ris légèrement. Enfoiré.
Tu le vois se pencher vers toi, tu es surpris un instant avant de fermer les yeux. Quand ses lèvres se posent sur les tiennes, un étrange mélange d’émotions te prend et te fige un instant. C’est à la fois doux, amer et terriblement plus efficace que toutes les drogues que tu pourrais goûter. Tu ne devrais pas Zadig, c’est l’histoire qui se répète, comme avec Zeno, ça ne t’étonnerait même pas que demain tu apprennes que Melrose s’est fiancé. Mais tu ne t’arrêtes pas, parce que c’est lui qui t’embrasse comme il t’a embrassé pour la première fois, avec sa tendresse qu’il s’entête à cacher. Il semble sobre, parfaitement conscient, et tu sais qu’il ne ferait pas ça s’il était en couple. Pendant un instant, tu penses à Octave, ton cœur se serre et te fait mal. Tu ne devrais pas. Malgré toi, tu te mets sur la pointe des pieds et passe une main sur sa nuque, cherchant à garder le contact encore un peu. Juste un peu.
Tu finis par d’écarter, juste assez pour pouvoir souffler entre vos lèvres : « C’est faux. Tu vaux tellement, tu n’as pas conscience à quel point on peut t’aimer. Regarde-moi, je suis une catastrophe sentimentale sur pattes, je passe mon temps à fuir l’engagement et pourtant tu as réussi à m’apprivoiser pendant un an. Alors que j’étais effrayé à l’idée de vouloir un homme, alors que je suis incapable de savoir aimer. » Ton regard se promène sur son visage tandis que tu cherches tes mots, tu as tellement à lui dire et ta langue est si maladroite. « Ce n’est pas parce que tu veux te laisser couler que je vais te regarder sans rien faire tu sais. Je suis pas le superhéro dont on a besoin mais je ne peux pas rester neutre après tout ce que tu as fait pour moi, même si… » Tes mots s’interrompent et tu secoues la tête légèrement. Ce n’est pas le moment pour les et si. « Merci. Si je suis une belle âme, c’est surement aussi un peu grâce à toi. » La première place revient évidemment à ta mère, mais Melrose a aussi marqué ta vie avec une étrange force. Tu lui souris, un peu timide d’abord avant que ton rictus s’agrandisse et que tu lui dis sur un ton joueur en passant les bras autour du cou : « Si tu continues à te dévaloriser comme ça je sais pas si j’ai envie de t’embrasser jusqu’à ce que tu ne puisses plus dire ces horribles mots ou te coudre la bouche avec un fils rouillé. »
Il t’insulte une nouvelle fois entre ses dents et tu prends une moue vexée. Tu ne parles pas un mot d’italien, mais tu n’aimes pas ce ton. Alors que tu ouvres la bouche pour répliquer il te devance. Les paroles sont dites avec violence, mais c’est bien ce qu’elles signifient qui te percute. Tu voudrais l’interrompre, mais tu en es incapable alors que Melrose ne te laisse aucun répit. Il te blesse Melrose, à dire qu’il est foutu, qu’il ne veut pas être sauvé. Parce que toi tu sais qu’il vaut bien plus qu’il ne le pense. Tu serres le poing à ton tour, tu as presque envie de lui ouvrir les yeux de force à cet idiot d’Italien mais encore une fois, il te prend par surprise. Je tiens à toi. Tu baisses les yeux face à cette tendresse que tu devines, le joint malmené entre tes lèvres. Tu sens ce dernier glisser de ta bouche et sa main venir sur ta mâchoire, dans un murmure tu devines une nouvelle moquerie tendre et tu ris légèrement. Enfoiré.
Tu le vois se pencher vers toi, tu es surpris un instant avant de fermer les yeux. Quand ses lèvres se posent sur les tiennes, un étrange mélange d’émotions te prend et te fige un instant. C’est à la fois doux, amer et terriblement plus efficace que toutes les drogues que tu pourrais goûter. Tu ne devrais pas Zadig, c’est l’histoire qui se répète, comme avec Zeno, ça ne t’étonnerait même pas que demain tu apprennes que Melrose s’est fiancé. Mais tu ne t’arrêtes pas, parce que c’est lui qui t’embrasse comme il t’a embrassé pour la première fois, avec sa tendresse qu’il s’entête à cacher. Il semble sobre, parfaitement conscient, et tu sais qu’il ne ferait pas ça s’il était en couple. Pendant un instant, tu penses à Octave, ton cœur se serre et te fait mal. Tu ne devrais pas. Malgré toi, tu te mets sur la pointe des pieds et passe une main sur sa nuque, cherchant à garder le contact encore un peu. Juste un peu.
Tu finis par d’écarter, juste assez pour pouvoir souffler entre vos lèvres : « C’est faux. Tu vaux tellement, tu n’as pas conscience à quel point on peut t’aimer. Regarde-moi, je suis une catastrophe sentimentale sur pattes, je passe mon temps à fuir l’engagement et pourtant tu as réussi à m’apprivoiser pendant un an. Alors que j’étais effrayé à l’idée de vouloir un homme, alors que je suis incapable de savoir aimer. » Ton regard se promène sur son visage tandis que tu cherches tes mots, tu as tellement à lui dire et ta langue est si maladroite. « Ce n’est pas parce que tu veux te laisser couler que je vais te regarder sans rien faire tu sais. Je suis pas le superhéro dont on a besoin mais je ne peux pas rester neutre après tout ce que tu as fait pour moi, même si… » Tes mots s’interrompent et tu secoues la tête légèrement. Ce n’est pas le moment pour les et si. « Merci. Si je suis une belle âme, c’est surement aussi un peu grâce à toi. » La première place revient évidemment à ta mère, mais Melrose a aussi marqué ta vie avec une étrange force. Tu lui souris, un peu timide d’abord avant que ton rictus s’agrandisse et que tu lui dis sur un ton joueur en passant les bras autour du cou : « Si tu continues à te dévaloriser comme ça je sais pas si j’ai envie de t’embrasser jusqu’à ce que tu ne puisses plus dire ces horribles mots ou te coudre la bouche avec un fils rouillé. »
©crack in time
- InvitéInvité
Re: (melig) ; feel something
Mar 28 Aoû 2018 - 21:57
RP ARCHIVÉ SUITE AU CHANGEMENT DE PERSONNAGE D'UN DES PARTICIPANTS
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