- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 923
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1479
Comme une toile d'araignée... [Club d'Evangeline]
Jeu 28 Juin 2018 - 13:42
Il était rare qu'Evangeline accueille des gens chez elle. C'était un endroit qu'elle aimait garder secret, un âpre souvenir qu'elle gardait de son passé au Ministère, à une époque où il valait mieux qu'un minimum de personnes connaissent la localisation de son domicile, la presse était bien trop friande de détails et de scandales pour la laisser tranquille. Oh à l'époque elle savait très bien les rumeurs qui courraient sur elle, sur l'horrible Directrice du Département des relations magiques internationales. Les chroniqueurs ne cessaient de créer de nouveaux ragots. Un jour, on la disait très ami avec le parti minoritaire d'extrême-droite slave descendant directement de Grindelwald et de ses idéaux pro sang-purs et complètement raciaux, une autre fois on la soupçonnait de corruption, ou encore son célibat alimentait les pires rumeurs, comme quoi si elle parvenait à obtenir de si beaux partenariats c'est parce qu'elle était une femme qui savait user de ses charmes pour parvenir à ses fins. Une rumeur qui se fit fort heureusement de moins en moins persistante avec le temps, les rides s'accumulant sur son visage diminuant d'autant le nombre d'articles sur de supposés aventures avec tel ou tel diplomate. Et pourtant toutes ces rumeurs n'étaient pas totalement infondées, car même si elle n'avait jamais utilisé ses charmes pour le bien du Ministère, elle avait déjà eu des aventures avec des comparses étrangers. Les hommes l'avaient profondément déçu mais à l'instar d'une de ses grandes amies, elle savait utiliser ces derniers à son profit. Désormais, le secret de son domicile n'avait plus tant d'importance, car même si des étudiants pouvaient l'avoir en grippe, elle savait qu'aucun n'était assez immature pour tenter quoique ce soit à son encontre, les blagues à la bombabouse étaient dépassés pour ces étudiants, enfin l'espérait-elle. Non désormais, ce secret n'était plus fait pour dissuader les intrus, mais plutôt pour valoriser les méritants. Oui car son éviction du Ministère n'avait pas su mettre à terre son goût des soirées mondaines et non contente de participer à la plupart d'entre elles, elle avait constitué son propre réseau personnel, pouvant l'aider si le besoin s'en faisait sentir selon elle. Elle avait ainsi mis en place un petit club regroupant les sorciers et sorcières les plus en vue ou en tout cas ceux avec les perspectives d'avenir les plus intéressantes, descendant pour la plupart de familles sang-pur aristocratiques ou de sorciers d'affaire. Chacun avait son entrée au Club pour une bonne raison. Et pour entretenir ce réseau, Evangeline organisait régulièrement des dîners mondains entre ces jeunes gens, pour se prouver à elle-même qu'elle pesait encore, et ses invités en profitaient pour agrandir leur propre réseau. C'était la clé du monde professionnel désormais : le réseau. Evangeline le savait bien et elle le mettait à profit.
Ainsi, alors que l'antique horloge sonnait les coups de huit heures du soir, les flammes des chandelles de cire blanche s'alignaient sur une table richement ornée. Sur la nappe blanche trônaient des assiettes de présentation dorées, sur lesquelles étaient posés un service de porcelaine ensorcelée aux peintures vivantes. Les verres de cristal semblaient danser un joyeux ballet au centre de la table autour d'une immense composition de fleurs aux senteurs variées et suaves. La table était encore vide de toute vie autre que de sa vaisselle, mais ce n'allait bientôt plus être le cas. Les invités ne tarderaient plus à arriver, et c'est avec impatience qu'Evangeline attendait les privilégiés. Chacun avait reçu un hibou une semaine auparavant qu'elle avait écrit de sa plus belle plume à l'encre bleu royal, et c'est dans une robe longue de la même couleur que la dame les attendait, quand soudain le premier invité frappa.
- Spoiler:
Vous pouvez poster dans l'ordre que vous le souhaitez, et privilégiez les réponses courtes pour rendre le tout fluide.
@Penelope Blackwell @Hermès Delacroix @Emma Blackwood @Niels de Bloedt @Jazmin Trejo @Juliet Skinner @Tzvetelina Skinner @Lincoln Hightower
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
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Re: Comme une toile d'araignée... [Club d'Evangeline]
Mer 4 Juil 2018 - 13:54
Club d'Evangeline
Comme une toile d'araignée
Posé sur son lit, Lincoln scruta la pièce. Cette pièce où il avait couché pendant plusieurs années et qu'il allait devoir quitter, ayant opté pour une colocation. Un peu nostalgique ? Oui. Lincoln l'était souvent. Pendant plusieurs minutes, son regard se perdait dans ses souvenirs puis ses yeux se posèrent sur une lettre qui se trouvait sur son bureau. Une lettre qui venait de sa professeure de science politique, également la directrice de sa maison. D'un bon assez soudain, le jeune homme se releva de son lit pour aller devant son bureau, prit la lettre et la lut, voyant alors que la date du dîner était aujourd'hui et par conséquent, il ferait mieux de se dépêcher s'il ne voulait pas arriver en retard. Lincoln était dans le club d'Evangeline pour le réseau en premier lieu car il avait bien compris l'importance d'un réseau à la sortie de Hungcalf. Mais la deuxième raison qui l'avait poussé à intégrer ce club, c'était également pour avoir davantage de conseils de la part de la professeure. Voulait-il se faire bien voir ? Un peu pour être honnête comme beaucoup de personne d'ailleurs. Ce n'était pas un crime donc il n'en avait pas honte.
Reposant alors la lettre sur le bureau, il se précipita vers son armoire pour l'ouvrir et voir plusieurs tenues, certaines de soirées, d'autres plus décontractés. N'ayant pas le temps d'essayer plusieurs tenues, Lincoln prit la décision de porter une tenue plutôt simple mais qui en jetait quelque peu quand même. Un pantalon noir, une chemise légèrement rosâtre et un pull assez fin de couleur noir allaient faire l'affaire. Une fois en tenue, il s'en alla dans la salle de bain pour mettre un peu d'ordre dans ses cheveux avec une petite touche de parfum pour sentir bon et Lincoln était fin prêt pour se rendre à ce repas organisé chez Mme Rosebury, une surprise d'ailleurs en ce qui concernait le lieu car c'était la première fois que le jeune lufkin allait pénétrer chez sa professeure et cela ne devait pas être le seul. Un peu stressé ? Bien sûr. Toujours soucieux de bien faire, il essayait d'avoir un comportement qui lui permettrait d'avoir une bonne image. Car il savait l'importance qu'avait l'image qu'une personne dégageait. Maintenant qu'il était fin prêt, il sortit de son dortoir, prenant la direction de l'extérieur de Hungcalf. Une fois en dehors du campus, il prit la direction de Londres et plus précisément dans les habitations moldus. Seulement, Lincoln ne savait pas vraiment où habitait Mme Rosebury, il avait son adresse, mais ne savait pas où cela se situait. Alors, le jeune homme n'hésita pas à demander à quelques passants son chemin et après une bonne dizaine minutes de recherche, le voilà devant le domicile de sa directrice. Prenant une profonde inspiration, Lincoln fit quelques pas avant de se trouver devant la porte, frappant trois coups. Attendant alors sur le pas de la porte, il entendit une personne venir et se rendit compte également qu'il était venu les mains vides, chose qu'il détestait faire. Mais avec la précipitation, il avait oublié d'acheter quelque chose à sa professeure. Mais pas de panique, Lincoln utilisa un sort qui fit apparaitre un bouquet de fleurs. La porte s'ouvrit et le jeune homme esquissa un large sourire. « Bonsoir Miss Rosebury. » Il tendit alors son bouquet de fleurs qu'il tenait dans sa main droite. « J'espère que ce présent vous conviendra. » N'entendant pas de bruit derrière la professeure, Lincoln se dit alors qu'il devait être le premier et attendit alors que Mme Rosebury ne l'invite à entrer pour pénétrer dans sa demeure.
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Re: Comme une toile d'araignée... [Club d'Evangeline]
Dim 8 Juil 2018 - 14:16
comme une toile d'araignée
EXORDIUM.
Ce n’était pas vraiment de mon propre fait que j’avais rejoint le club d’Evangeline, plutôt de l’insistance de mon paternel qui jurait que tous ses enfants devaient au moins côtoyer la grande dame qu’était Evangeline Rosebury. Argent, pouvoir et Réputation. Les grandes valeurs de la famille Skinner qui transpirait beaucoup de choses que je n’appréciais pas mais je m’y pliais. Parce que j’étais bien éduquée ou en tout cas, je le pensais. La seule chose qui ravissait mon âme dans ces soirées trop huppées, c’était le fait que j’y étais parfaitement à l’aise. À poudlard, je n’avais pas brillé par mes résultats, à Hungcalf, malgré ma filière que mes parents trouvaient choquante, je me débrouillais très bien mais en soirée mondaine ?. J’étais une sirène dans son océan !
De l’instant où je choisissais ma robe que j’avais, évidemment personnalisé avec goût, aux chaussures, jusqu’à la fragrance de mon parfum, je savais que j’étais parfaite. S’il y avait bien deux domaines dans lesquels j’excellais c’était les soirées de gala et les potions. Depuis toute petite j’avais été formé assidument à être irréprochable auprès des autres et mère m’avait, comme sa mère avant elle, initié très tôt aux potions, et pas celle qui servait à conserver les morues plus longtemps, non, celle qui, disait-elle, pourrait toujours servir, un jour.
Et en bonne invitée que j’étais, je savais exactement quoi offrir à mon hôte de ce soir ; des macarons de chez Pierre Hermé, un grand pâtissier parisien dont elle raffolait, d’après ce que m’avait dit père. J’avais donc commandé en express une petite boîte à mon elfe de maison Celtica qui s’était débrouillé pour m’en trouver une parce que oui, le repas avait été annoncé le matin pour le soir. J’arrivais donc devant l’adresse de Mme Rosebury dans ma belle robe en flanelle bleu clair et frappais à la porte, attendant patiemment qu’elle m’ouvre.
De l’instant où je choisissais ma robe que j’avais, évidemment personnalisé avec goût, aux chaussures, jusqu’à la fragrance de mon parfum, je savais que j’étais parfaite. S’il y avait bien deux domaines dans lesquels j’excellais c’était les soirées de gala et les potions. Depuis toute petite j’avais été formé assidument à être irréprochable auprès des autres et mère m’avait, comme sa mère avant elle, initié très tôt aux potions, et pas celle qui servait à conserver les morues plus longtemps, non, celle qui, disait-elle, pourrait toujours servir, un jour.
Et en bonne invitée que j’étais, je savais exactement quoi offrir à mon hôte de ce soir ; des macarons de chez Pierre Hermé, un grand pâtissier parisien dont elle raffolait, d’après ce que m’avait dit père. J’avais donc commandé en express une petite boîte à mon elfe de maison Celtica qui s’était débrouillé pour m’en trouver une parce que oui, le repas avait été annoncé le matin pour le soir. J’arrivais donc devant l’adresse de Mme Rosebury dans ma belle robe en flanelle bleu clair et frappais à la porte, attendant patiemment qu’elle m’ouvre.
- InvitéInvité
Re: Comme une toile d'araignée... [Club d'Evangeline]
Dim 15 Juil 2018 - 17:00
Avoir sa place au sein du club d'Evangeline, c'est faire partie de l'Elite. C'est être au dessus du panier. Tu admires ta professeure de politique magique. D'autant, plus que Juliet est aussi membre de son club. Tu peux donc aussi en profiter pour veiller sur elle. Autant en profiter et faire d'une pierre, deux coups.
Le matin même tu as reçu un hibou de la part de la directrice des Lufkins. C'est Jeanine ton Elfe de Maison qui en a fait la lecture. Tu ne compte pas arriver les mains vide. Ce serait faire preuve d'impolitesse et d'un grand manque de décence. Ce sont tu ne te permettrait jamais. Les conventions sociales se doivent d'être respectées. Cela ne peut pas en être autrement. Le monde tourne bien quand il est organisé. Et pour une bonne organisation, il se doit d'y avoir des règles à respecter.
Au cours de ton dernier voyage en Bulgarie, tu avais repéré dans la bijouterie d'un grand joailler sorcier, une broche aux détails raffinés et élégants. Tu l'avais achetée dans le but de l'offrir à Miss Rosebury. Ce soir est donc le moment idéale. Tu enlèves le peu de poussière qui s'est accumulé sur son écrin. Bien que protégée par diverses couches protectrice, tu préfère être prévoyante. Tu emballes ensuite, soigneusement, le présent dans un papier cadeau d'une couleur bleue nuit. Simple et sophistiqué. Un ruban argenté entoure le tout.
Habillée avec élégance, d'une simple robe de couleur beige et les cheveux ondulés, tu transplanes jusqu'à destination de l'adresse indiquée sur la missive. Tu remarques alors que Juliet, ta belle-soeur est déjà présente. Tu lui fais une bise légère avant de la complimenter sur sa tenue en lui offrant un doux sourire sincère.
- Tu es ravissante Juliet.
Patiente, tu attends alors en compagnie de ta belle-soeur, que Miss Rosebury vous permette d'entrer dans sa demeure. Tu te demandes par ailleurs, si les autres membres du club sont déjà présent sur place.
Le matin même tu as reçu un hibou de la part de la directrice des Lufkins. C'est Jeanine ton Elfe de Maison qui en a fait la lecture. Tu ne compte pas arriver les mains vide. Ce serait faire preuve d'impolitesse et d'un grand manque de décence. Ce sont tu ne te permettrait jamais. Les conventions sociales se doivent d'être respectées. Cela ne peut pas en être autrement. Le monde tourne bien quand il est organisé. Et pour une bonne organisation, il se doit d'y avoir des règles à respecter.
Au cours de ton dernier voyage en Bulgarie, tu avais repéré dans la bijouterie d'un grand joailler sorcier, une broche aux détails raffinés et élégants. Tu l'avais achetée dans le but de l'offrir à Miss Rosebury. Ce soir est donc le moment idéale. Tu enlèves le peu de poussière qui s'est accumulé sur son écrin. Bien que protégée par diverses couches protectrice, tu préfère être prévoyante. Tu emballes ensuite, soigneusement, le présent dans un papier cadeau d'une couleur bleue nuit. Simple et sophistiqué. Un ruban argenté entoure le tout.
Habillée avec élégance, d'une simple robe de couleur beige et les cheveux ondulés, tu transplanes jusqu'à destination de l'adresse indiquée sur la missive. Tu remarques alors que Juliet, ta belle-soeur est déjà présente. Tu lui fais une bise légère avant de la complimenter sur sa tenue en lui offrant un doux sourire sincère.
- Tu es ravissante Juliet.
Patiente, tu attends alors en compagnie de ta belle-soeur, que Miss Rosebury vous permette d'entrer dans sa demeure. Tu te demandes par ailleurs, si les autres membres du club sont déjà présent sur place.
- InvitéInvité
Re: Comme une toile d'araignée... [Club d'Evangeline]
Ven 20 Juil 2018 - 23:48
Le Championnat de Grande-Bretagne et d’Irlande, réputé pour abriter quelques-unes des meilleures équipes de Quidditch d’Europe, laissait place aux stages de préparations pour la prochaine Coupe du Monde à laquelle Hermès ne participait malheureusement pas, le sélectionneur français ne l’ayant une nouvelle fois pas retenu dans la liste de l’équipe composée de quinze joueurs. Bien loin de s’en offusquer, le jeune espoir profitait ainsi de ses vacances estivales pour passer du temps auprès de sa famille en Normandie, comme chaque année, et de sa petite-amie Sapphire McBee, certain que son heure viendrait tôt ou tard. Le jeune homme prévoyait, quoiqu’il en soit, de se rendre en Finlande en compagnie de son meilleur ami Sullivan Phelps afin d’assister à quelques matchs de la France et des États-Unis. En attendant le mois de juillet et les premiers matchs de ce grand tournoi, le Wright devait participer à une soirée organisée par la professeur de sciences politiques et magiques, Mrs Evangeline Rosebury, si bien qu’il se préparait soigneusement, arborant un costume trois pièces noir avec une chemise blanche, agrémenté d’une cravate bleu clair. Ses cheveux bruns, mi-longs et frisés, furent lissés et coiffés vers l’arrière grâce à de la cire spécialement conçue pour étirer les tignasses aussi rebelles que la sienne. Hermès s’empara d’un paquet cadeau rectangulaire auparavant posé sur sa table de chevet et rejoignit le salon. L’étudiant salua ses parents, leur souhaitant alors une bonne soirée, et disparut à l’intérieur de la cheminée, dans une grande flamme verte.
Le sorcier réapparut sur le Chemin de Traverse, de l’autre côté de la Manche, quelques secondes plus tard, sans la moindre trace de brûlure ou de suie. Hermès ne perdit pas une minute de plus et se dirigeait dès lors vers le Chaudron Baveur d’un pas assuré et rapide afin de gagner promptement le Londres moldu où vivait visiblement l’enseignante. N’étant jusque-là jamais venu à l’une de ces réceptions, le Normand appela un taxi à l’aide de sa baguette magique et lui confia l’adresse de Mrs Rosebury. Le trajet se fit rapidement, notamment grâce aux propriétés magiques du véhicule, tant et si bien qu’il se présenta à la porte de la demeure de la directrice des Lufkin légèrement en avance. Trois étudiants le devançaient déjà. Le Poursuiveur des Frelons de Wimbourne les salua oralement avec un sourire, et lorsque la porte s’ouvrit, il honora l’hôtesse d’un baise main, comme on le lui apprit à Beauxbâtons, et lui offrit le présent qu’il tenait entre ses mains.
- Miss McBee regrette de ne pas avoir pu m’accompagner ce soir, mais elle pense bien à vous, ajouta-t-il avec un petit sourire. Préférant garder la surprise, le Wright s’abstint de préciser que le papier cadeau rouge recouvrait une sorte de jeu d’échec version sorciers, à ceci près que les pions pouvaient se battre sur une carte du monde pour conquérir divers territoires. Hermès ne participait pas aux cours d’Evangeline, mais il pensait que ce cadeau pourrait lui servir à faire quelques démonstrations.
Le sorcier réapparut sur le Chemin de Traverse, de l’autre côté de la Manche, quelques secondes plus tard, sans la moindre trace de brûlure ou de suie. Hermès ne perdit pas une minute de plus et se dirigeait dès lors vers le Chaudron Baveur d’un pas assuré et rapide afin de gagner promptement le Londres moldu où vivait visiblement l’enseignante. N’étant jusque-là jamais venu à l’une de ces réceptions, le Normand appela un taxi à l’aide de sa baguette magique et lui confia l’adresse de Mrs Rosebury. Le trajet se fit rapidement, notamment grâce aux propriétés magiques du véhicule, tant et si bien qu’il se présenta à la porte de la demeure de la directrice des Lufkin légèrement en avance. Trois étudiants le devançaient déjà. Le Poursuiveur des Frelons de Wimbourne les salua oralement avec un sourire, et lorsque la porte s’ouvrit, il honora l’hôtesse d’un baise main, comme on le lui apprit à Beauxbâtons, et lui offrit le présent qu’il tenait entre ses mains.
- Miss McBee regrette de ne pas avoir pu m’accompagner ce soir, mais elle pense bien à vous, ajouta-t-il avec un petit sourire. Préférant garder la surprise, le Wright s’abstint de préciser que le papier cadeau rouge recouvrait une sorte de jeu d’échec version sorciers, à ceci près que les pions pouvaient se battre sur une carte du monde pour conquérir divers territoires. Hermès ne participait pas aux cours d’Evangeline, mais il pensait que ce cadeau pourrait lui servir à faire quelques démonstrations.
- InvitéInvité
Re: Comme une toile d'araignée... [Club d'Evangeline]
Sam 21 Juil 2018 - 8:36
La voix de cette médicomage se répète en boucle dans sa tête, hantise de quelques mots simples et qui pourtant, bouleversent son existence. Allongée sur son lit, elle observe le plafond depuis des heures maintenant, son doigt dessinant des ronds sur son ventre s'en qu'elle ne s'en rende compte. Qu'est-ce qu'elle va faire ? Qu'est-ce qu'elle devrait faire ? Jazmin se redresse brusquement, agacée que le plafond ne lui donne aucune réponse. De toute manière, il est l'heure. Elle devrait être déjà en train de se préparer pour ce dîner qu'elle sait déjà ennuyeux à souhait. C'est qu'elle n'a jamais voulu intégré ce club, n'a jamais eu d'inspiration à y entrer non plus. Trop pompeux, trop bling-bling. C'est papa tout ça, connaissant Miss Rosebury depuis longtemps. Le piston et l'influence ont fait le reste. Et si d'ordinaire elle aurait refusé – poliment (tout est relatif) - l'invitation, cette fois, elle a bien l'intention de s'y rendre. Parce qu'elle veut penser à autre chose, ruminer ne fait qu'empirer les choses. Elle se lève donc, prend une douche, et enfile une jolie robe. Un poils garçon manqué certes, mais princesse avant le reste. Ayant le bon pedigree dans le sang, elle a été élevée dans l'opulence. Elle se regarde dans le miroir, des cernes visibles sous son joli regard noisette. T'es en piteux état. C'est qu'elle ne dort presque plus la gamine, ne mange plus rien non plus. Quelques coups de pinceau, d'artifices et autres simulacres pour dissimuler sa faiblesse, et elle est fin prête. Elle prend quelques affaires avec elle, un petit sac assorti, et une jolie boite. Son père lui a envoyé, cadeau qu'elle va devoir offrir à ce professeur dont elle ne suit pas les cours, dont elle ne sait presque rien si ce n'est cette influence que tout le monde envierait. Pas de transplaneur cette fois, ses jambes entamant le chemin vers cette demeure encore inconnue, et de poudre de cheminette. Observant la façade de la maison, elle finit par toquer, presque timidement. La Wright n'a jamais aimé ce genre d’événement, les fuyant comme la peste. Fais demi-tour. Trop tard, la porte s'ouvre sur une dame en âge. « Bonsoir Miss Rosebury. » Sourire qui se dessine, elle tend la boite dont elle ne connaît le contenu au professeur, l'hôte de cette soirée. Elle finit par la suivre, entrant. Son regard tapisse la pièce, et heureusement des visages lui sont connus. Nebula est là, Lincoln aussi. Une jeune fille, et un homme sont également présents. T'es en retard ? C'est fort probable. Elle s'approche, se met entre eux. « Des têtes connues, c'est rassurant. » Petit rictus, ses yeux se posent sur ces coupes de champagne qu'elle ne touchera pas ce soit.
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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» âge : 46 ans
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Re: Comme une toile d'araignée... [Club d'Evangeline]
Lun 24 Sep 2018 - 15:10
La ponctualité était un point fort quand on fréquentait le Club de la grande Evangeline Rosebury, et les retardataires étaient rarement les mieux accueillis. La pendule du salon était en train de sonner l’heure quand le premier invité frappa à la porte. On ne pouvait pas dire qu’Evangeline était ce genre de femme chaleureuse et conviviale, mais elle savait recevoir, alors quand ces premiers coups frappèrent à sa porte, elle se dirigea, sans empressement –l’empressement témoignait de la plus grande anxiété et d’un manque terrible de savoir vivre – vers la porte. Alors qu’elle allait rentrer dans le couloir, elle aperçut un tableau qui semblait légèrement de travers et qui était mal dépoussiéré. Evvangeline ne supportait pas le désordre, et bien que ses invités attendent devant la porte, elle houspilla son elfe de maison qui arrive sans crier gare dans un craquement sourd. La dame lui siffla avec cruauté.
Je croyais avoir demandé que tout soit parfait pour ce soir Bubble ! PARFAIT ! Tu trouves vraiment que ce tableau est bien à sa place et qu’il est propre ? Regarde son cadre en bois, il est couvert de poussière ! Allez nettoie moi ça, mes invités m’attendent ! Et je ne veux pas un seul bruit de casserole qui tombe tu m’as bien comprise ? Je connais ta maladresse alors ce soir tu fais attention. Je m’en voudrais de devoir me séparer de toi et te donner à un maître plus cruel…
Evangeline n’était pas ce genre de sorcière à fouetter son elfe de maison s’il accomplissait mal sa tâche, mais elle pouvait s’empêcher de lui crier dessus. Et le menacer. Mais en dehors de ça, elle savait se montrer reconnaissante en certaines occasions. Elle ne lui offrait pas de cadeau bien sûr, sinon il aurait pu être libre, mais parfois elle avait une parole gentille. Parfois. Cela l’avait mise en retard et maintenant les invités devaient se bousculer devant son entrée, de quoi se faire remarquer par ses voisins. Une inattention qu’elle allait réparer rapidement. Elle ouvrit la porte sur le visage angélique d’un de ses meilleurs lufkins, le jeune Hightower, qui était venu avec un bouquet de fleurs dans les mains. Une charmante attention. Ah si la dame avait été plus jeune, elle aurait pu être charmé par l’intelligence fine et rare de ce jeune homme, mais les années avaient passé, alors elle se contenta de récupérer le bouquet de fleurs, le humer légèrement et avec délicatesse avant de le remercier.
Bonsoir Monsieur Hightower, ce présent est parfait, il ornera à dessein mon intérieur, je vous remercie de votre délicate attention. Mais je vous prie, entrez, l’été nous offre de chaudes soirées mais ce n’est pas une raison pour vous faire attendre sur le palier. Surtout que vos camarades attendent également pour rentrer.
En effet, plusieurs de ses autres invités étaient là également. Cela lui éviterait bien des aller-retour jusqu’à la porte. Elle accueillit ainsi Juliet Skinner et sa belle-sœur, la talentueuse Tzvetelina. Une jeune femme avec un énorme potentiel. Les deux jeunes femmes semblaient avoir pensé à ramener un présent et l’hôtesse leur proposa de le déposer sur la table de séjour. A la suite de ces deux demoiselles ce fut le joueur de quidditch Hermès Delacroix qui fit une entrée des plus remarquées, avec un baise-main ainsi qu’un cadeau. Il lui parla de Sapphire.
Oh cette chère Miss McBee, un si grand talent, je vais tant regretter son absence à Hungcalf… j’ai en effet cru comprendre que vous vous fréquentiez désormais ? J’ose espérer que vous la respectez Monsieur Delacroix !
Cette dernière phrase avait été prononcée avec plus de froideur que le reste de ses mots, sûrement dû à son aversion envers la gente masculine. Enfin, ce fut au tour de la jeune Jazmin Trejo d’entrer dans la maison. Evangeline referma la porte derrière eux avant de les inviter à la suivre dans le séjour pour qu’ils prennent place autour de la grande table de bois élégamment dressé. Puis la Directrice des Lufkin ouvrit chaque cadeau un à un. Une boîte de macarons français de la part de Juliet Skinner. Une broche délicate et orientale de la part de Tzvetelina. Un jeu de stratégie sorcier de la part d’Hermès Delacroix, un cadeau qui lui fit espérer que tout n’était pas perdu avec ce joueur de quidditch. Peut-être que derrière la testostérone se cachait un être un tant soit peu intelligent ! Et enfin une mystérieuse boîte de la part de Jazmin Trejo, contenant un vieil ouvrage de collection sur le système de castes magiques chez les Aztèques. Un cadeau précieux.
Vous êtes fort généreux, je ne suis rarement aussi gâtée à mon propre anniversaire, mais que je ne l’ai que très peu fêté n’est-ce pas (Evangeline cherchait toujours à ignorer son âge… désolant non ?) Mais je manque à mes manières, je vous prie, les coupes devant vous contiennent du champagne rosé venant de la région de Reims, en France. On m’a assuré qu’il soulageait les mœurs ! Santé à tous ! Et n’hésitez pas à vous servir, mon elfe de maison a travaillé d’arrache-pied toute la journée.
Elle marqua une courte de pause, le temps de tremper ses lèvres dans la coupe, avant de se renfoncer dans son large fauteuil de velours rouge, croisant les jambes comme elle savait si bien le faire.
Alors dites-moi, quelles sont les nouvelles ? J’ai rarement l’occasion de vous voir en dehors de ces dîners, autant les mettre à profit vous ne trouvez pas ? Tant que cet incapable de Ministre ne nous spoile pas nos propriétés …
- Spoiler:
- Désolé pour la longueur par contre petite correction, l'invitation n'a pas été envoyé le matin même mais une semaine avant, comme dit dans le premier post ;)
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