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The truth may hurt for a little while, but a lie hurts forever [PV Zadig]
Mar 3 Juil 2018 - 15:08
Après le déjeuner, Zeno va s’allonger pour faire une petite sieste. Personnellement, je déteste ça. Je suis incapable de faire la sieste sans avoir la tête dans le cul pour le reste de la journée. Du coup je ne l’accompagne pas. Et puis l’occasion est trop belle. Sans vraiment prendre le temps d’y réfléchir à deux fois, je fouille dans le sac de mon petit ami pour lui emprunter quelques affaires. Je sais que si je commence à peser le pour et le contre je n’irai pas jusqu’au bout alors je me contente de suivre mon impulsion.
J’enfile rapidement les vêtements que je viens de piquer à Zeno, je prends ses chaussures à la main et juste avant de sortir de la cabane dans laquelle on loge pendant notre séjour au Kelpie’s camp, je grimace pour prendre son apparence. Ok, je sais que c’est pas bien de me servir de mon pouvoir comme ça. Mais pendant toute la journée d’hier avec la Squad, j’ai trouvé que Zeno se comportait bizarrement avec Zadig. C’était réciproque d’ailleurs. Et sa réponse ne m’a pas convaincue quand je lui ai demandé s’il y avait un souci entre eux. Il a d’abord essayé de nier en disant que je faisais des idées puis finalement il s’est contenté d’affirmer que ça passerait et que c’était son problème. Peut-être que j’aurai plus de chance en allant voir Zadig.
Une fois dehors, je m’assieds sur le pas de la porte pour enfiler les chaussures de Zeno. Je le connais bien et je suis bonne comédienne. Tant qu’il ne me demande pas de danser, Zadig ne devrait y voir que du feu. Je me sens un peu mal à l’idée de ce que je m’apprête à faire. Après tout je devrais faire confiance à Zeno et c’est pas très correct pour Zadig de le duper comme ça. Mais j’ai besoin de savoir ce qu’il en est. Après tout on va se marier Zeno et moi. Et même si ça ne durera surement que 3 ans jusqu’à la majorité de Logan, c’est pas rien. Je crois pas qu’ils se soient disputés. Si c’était le cas, Zeno serait en colère, pas fuyant. Mais du coup j’ai aucune idée de ce qui a bien pu se passer.
Je trouve Zadig sur la rive du lac. Je m’approche sous l’apparence de Zeno et je vais m’installer à côté de lui comme Zeno le ferait sans doute avec son ami.
- Salut. Je te dérange pas ?
Plongé dans ses pensées, Zadig sursaute à mon arrivée avant de répondre qu’il n’y a pas de problème. Au moins ça confirme mon hypothèse qu’ils ne se sont pas disputés. Enfin je crois. Restant volontairement évasive, je tente une approche.
- Je crois qu’il faut qu’on discute…
Je n’en dis pas plus, laissant Zadig poursuivre en espérant qu’il laissera échapper un indice sur ce qui s’est passé entre eux.
J’enfile rapidement les vêtements que je viens de piquer à Zeno, je prends ses chaussures à la main et juste avant de sortir de la cabane dans laquelle on loge pendant notre séjour au Kelpie’s camp, je grimace pour prendre son apparence. Ok, je sais que c’est pas bien de me servir de mon pouvoir comme ça. Mais pendant toute la journée d’hier avec la Squad, j’ai trouvé que Zeno se comportait bizarrement avec Zadig. C’était réciproque d’ailleurs. Et sa réponse ne m’a pas convaincue quand je lui ai demandé s’il y avait un souci entre eux. Il a d’abord essayé de nier en disant que je faisais des idées puis finalement il s’est contenté d’affirmer que ça passerait et que c’était son problème. Peut-être que j’aurai plus de chance en allant voir Zadig.
Une fois dehors, je m’assieds sur le pas de la porte pour enfiler les chaussures de Zeno. Je le connais bien et je suis bonne comédienne. Tant qu’il ne me demande pas de danser, Zadig ne devrait y voir que du feu. Je me sens un peu mal à l’idée de ce que je m’apprête à faire. Après tout je devrais faire confiance à Zeno et c’est pas très correct pour Zadig de le duper comme ça. Mais j’ai besoin de savoir ce qu’il en est. Après tout on va se marier Zeno et moi. Et même si ça ne durera surement que 3 ans jusqu’à la majorité de Logan, c’est pas rien. Je crois pas qu’ils se soient disputés. Si c’était le cas, Zeno serait en colère, pas fuyant. Mais du coup j’ai aucune idée de ce qui a bien pu se passer.
Je trouve Zadig sur la rive du lac. Je m’approche sous l’apparence de Zeno et je vais m’installer à côté de lui comme Zeno le ferait sans doute avec son ami.
- Salut. Je te dérange pas ?
Plongé dans ses pensées, Zadig sursaute à mon arrivée avant de répondre qu’il n’y a pas de problème. Au moins ça confirme mon hypothèse qu’ils ne se sont pas disputés. Enfin je crois. Restant volontairement évasive, je tente une approche.
- Je crois qu’il faut qu’on discute…
Je n’en dis pas plus, laissant Zadig poursuivre en espérant qu’il laissera échapper un indice sur ce qui s’est passé entre eux.
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Re: The truth may hurt for a little while, but a lie hurts forever [PV Zadig]
Dim 8 Juil 2018 - 15:17
this is a trap ft @Fiona
THE TRUTH MAY HURT FOR A LITTLE WHILE, BUT A LIE HURTS FOREVER
Pour la première fois depuis longtemps, tu as envie d’une cigarette. Tu as envie d’extraire ce poids sur tes épaules à coup de fumé. Ce soir, tu sais qu’il y a un petit rassemblement autour d’un feu de camp, avec quelques amis des Beer Flops et autres connaissances toujours prêtes à fêter la moindre occasion de se retrouver. Tu iras peut-être, pour sauver un peu ton moral ou simplement pour conserver l’illusion d’un Zadig toujours aussi souriant.
Un soupire franchit tes lèvres alors que tu observes le lac. Tu n’as jamais eu l’intention de faire du mal à qui que ce soit, mais tu as l’impression que ta vie entière devient hors de contrôle ces derniers temps. Non seulement tu es incapable de protéger tes amis, comme Scylla, mais en plus, tu arrives à foutre la merde dans leur vie. Zeno, tu n’aimes pas comment ça tourne entre vous. Tu n’aimes pas qu’il soit aussi fuyant. Tu as déjà connu ça dans le passé, un dérapage avec un ami. Jusqu’ici, à une exception près, tu as toujours été en mesure de crever l’abcès, d’expliquer que tu étais capable d’être toujours ami même après une nuit comme celle-ci. Sauf que Zeno te fuit. Sauf que Zeno a une copine, une copine devenue fiancée. Putain, t’as merdé. Enfin, vous avez merdé, mais tu culpabilises trop pour aller secouer ton ami pour avoir ainsi trompé sa copine. Avec toi. Ouais, t’as vraiment piétiné tes principes pour le coup. Si tu étais égoïste, tu dirais que tu ne regrettes pas ce que tu as fait. Après tout, tu avais cruellement besoin de quelqu’un, Zeno était là et tu lui fais une confiance presque aveugle depuis des années. Ce sont les conséquences qui noircissent le souvenir. Tu voudrais le confronter pour lui demander des explications, pour savoir si Fiona sait, pour lui dire qu’il n’a pas à s’inquiéter de toi, tu n’as aucun pas envie de détruire son couple et il reste un ami précieux. Fiona, justement, si tu n’étais pas aussi loyal tu serais déjà allé t’excuser de tes actes. Tu ne la connais pas très bien, mais elle est de la squad et surtout elle ne mérite pas ça. Putain de principes qui se contredisent. Et maintenant que tu sais pour le mariage, la vérité devient plus dur à dire.
Comme un coup du destin, tu sursautes en entendant la voix de Zeno à côté de toi. La surprise te rend silencieux un moment avant que tu dises avoir été perdu dans tes pensées. Tu ne le regardes pas vraiment, encore étonné de le voir venir à toi alors qu’il a tout fait pour t’éviter jusque-là. Et tu pouffes légèrement quand il dit qu’il faudrait que vous parliez. Tu ne peux pas t’empêcher de le taquiner :
« Tu me fuis depuis deux jours pour finalement venir me dire qu’il faut parler ? »
Tu secoues la tête en levant un sourcil ironique vers lui. Sans avoir conscience à qui tu parles, l’inquiétude te rendant naïf, tu continues en devenant de plus en plus sérieux au fils des mots :
« Si c’est ça qui te tracasse, je ne compte rien dire si c’est ton souhait. Même si ça détruit mes principes. Et ça ne change rien entre nous, je ne veux pas que tu te montes la tête. Pas la peine de me fuir à l’avenir. Tu marques une légère pause en fronçant les sourcils en recherchant un moyen délicat de lui poser cette question. Elle sait ? »
Un soupire franchit tes lèvres alors que tu observes le lac. Tu n’as jamais eu l’intention de faire du mal à qui que ce soit, mais tu as l’impression que ta vie entière devient hors de contrôle ces derniers temps. Non seulement tu es incapable de protéger tes amis, comme Scylla, mais en plus, tu arrives à foutre la merde dans leur vie. Zeno, tu n’aimes pas comment ça tourne entre vous. Tu n’aimes pas qu’il soit aussi fuyant. Tu as déjà connu ça dans le passé, un dérapage avec un ami. Jusqu’ici, à une exception près, tu as toujours été en mesure de crever l’abcès, d’expliquer que tu étais capable d’être toujours ami même après une nuit comme celle-ci. Sauf que Zeno te fuit. Sauf que Zeno a une copine, une copine devenue fiancée. Putain, t’as merdé. Enfin, vous avez merdé, mais tu culpabilises trop pour aller secouer ton ami pour avoir ainsi trompé sa copine. Avec toi. Ouais, t’as vraiment piétiné tes principes pour le coup. Si tu étais égoïste, tu dirais que tu ne regrettes pas ce que tu as fait. Après tout, tu avais cruellement besoin de quelqu’un, Zeno était là et tu lui fais une confiance presque aveugle depuis des années. Ce sont les conséquences qui noircissent le souvenir. Tu voudrais le confronter pour lui demander des explications, pour savoir si Fiona sait, pour lui dire qu’il n’a pas à s’inquiéter de toi, tu n’as aucun pas envie de détruire son couple et il reste un ami précieux. Fiona, justement, si tu n’étais pas aussi loyal tu serais déjà allé t’excuser de tes actes. Tu ne la connais pas très bien, mais elle est de la squad et surtout elle ne mérite pas ça. Putain de principes qui se contredisent. Et maintenant que tu sais pour le mariage, la vérité devient plus dur à dire.
Comme un coup du destin, tu sursautes en entendant la voix de Zeno à côté de toi. La surprise te rend silencieux un moment avant que tu dises avoir été perdu dans tes pensées. Tu ne le regardes pas vraiment, encore étonné de le voir venir à toi alors qu’il a tout fait pour t’éviter jusque-là. Et tu pouffes légèrement quand il dit qu’il faudrait que vous parliez. Tu ne peux pas t’empêcher de le taquiner :
« Tu me fuis depuis deux jours pour finalement venir me dire qu’il faut parler ? »
Tu secoues la tête en levant un sourcil ironique vers lui. Sans avoir conscience à qui tu parles, l’inquiétude te rendant naïf, tu continues en devenant de plus en plus sérieux au fils des mots :
« Si c’est ça qui te tracasse, je ne compte rien dire si c’est ton souhait. Même si ça détruit mes principes. Et ça ne change rien entre nous, je ne veux pas que tu te montes la tête. Pas la peine de me fuir à l’avenir. Tu marques une légère pause en fronçant les sourcils en recherchant un moyen délicat de lui poser cette question. Elle sait ? »
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Re: The truth may hurt for a little while, but a lie hurts forever [PV Zadig]
Lun 9 Juil 2018 - 0:03
À la réaction de Zadig, je comprends que j’avais vu juste. Il s’est bien passé quelque chose entre eux. Reste à savoir quoi exactement. Et à vrai dire, j’ai peur de comprendre. Il n’y a pas trente-six choses qui pourraient remettre en question une amitié comme Zadig semble le craindre. Sa question ne fait que confirmer mes soupçons. Il est évident qu’il parle de moi et l’importance qu’il donne au fait que je sois au courant ou non ne me dit rien qui vaille. Je m’efforce de faire abstraction du nœud qui se forme au creux de mon estomac et surtout de rester le plus neutre possible dans ce que je dis pour donner l’illusion que je sais exactement de quoi on est en train de parler.
- Fiona ? Non, elle sait pas.
Jusque-là, c’est la vérité. Zeno ne m’a rien dit et je ne veux pas croire à l’hypothèse qui vient de se former dans mon esprit. Pourtant j’ai besoin de savoir. Imaginer est pire je crois. Alors je tente à nouveau de pousser Zadig à énoncer plus clairement ce qu’il s’est passé.
- En même temps tu voudrais que je lui dise quoi ?
Zadig fronce les sourcils, l’air un peu étonné. Est-ce qu’il a compris que je ne savais pas tout à fait de quoi on parlait précisément ? Aucune idée. Mais il va falloir que je fasse plus attention si je ne veux pas éveiller ses soupçons. Il fait un vague geste du bras en répondant.
- Je sais pas moi, je suis pas dans votre couple.
Ça m’avance pas beaucoup plus. Je cherche rapidement un autre moyen de le faire parler. J’ai dit que j’étais venue pour discuter, peut-être qu’en essayant d’en discuter justement… Je commence un peu mal à l’aise.
- Ce qui s’est passé…
Je mise sur le malaise dont Zeno a fait preuve toute la journée quand on était avec la Squad pour justifier de laisser Zadig terminer ma phrase.
- S'est passé, et je suis vraiment désolé que tu regrettes et que tu sois dans cette situation.
Encore une fois sa réponse ne fait que renforcer mes soupçons sans vraiment les confirmer tout à fait. Je le sonde alors prudemment.
- Et toi tu regrettes ?
- J'avais besoin de quelqu'un mais... Avec ce qui en découle et vis à vis de Fiona, un peu. Oui.
Cette fois le doute n’est plus permis. Pas besoin de me faire un dessin pour me donner plus de certitudes. Le nœud dans mon estomac s’est transformé en un pincement douloureux dans ma poitrine. Mes cheveux – enfin ceux de Zeno du coup – ont pris une teinte bleu pétrole. Je lève le visage vers le ciel et pousse un profond soupir. C’est pas la peine de duper Zadig plus longtemps, s’il ne m’a pas déjà grillée au changement de couleur de mes cheveux. Je me laisse aller en arrière pour m’allonger sur le sol tout en reprenant mon apparence, flottant dans les vêtements de Zeno à présent trop grands pour moi.
- On parle bien de ce que je pense n’est-ce pas ?
- Fiona ? Non, elle sait pas.
Jusque-là, c’est la vérité. Zeno ne m’a rien dit et je ne veux pas croire à l’hypothèse qui vient de se former dans mon esprit. Pourtant j’ai besoin de savoir. Imaginer est pire je crois. Alors je tente à nouveau de pousser Zadig à énoncer plus clairement ce qu’il s’est passé.
- En même temps tu voudrais que je lui dise quoi ?
Zadig fronce les sourcils, l’air un peu étonné. Est-ce qu’il a compris que je ne savais pas tout à fait de quoi on parlait précisément ? Aucune idée. Mais il va falloir que je fasse plus attention si je ne veux pas éveiller ses soupçons. Il fait un vague geste du bras en répondant.
- Je sais pas moi, je suis pas dans votre couple.
Ça m’avance pas beaucoup plus. Je cherche rapidement un autre moyen de le faire parler. J’ai dit que j’étais venue pour discuter, peut-être qu’en essayant d’en discuter justement… Je commence un peu mal à l’aise.
- Ce qui s’est passé…
Je mise sur le malaise dont Zeno a fait preuve toute la journée quand on était avec la Squad pour justifier de laisser Zadig terminer ma phrase.
- S'est passé, et je suis vraiment désolé que tu regrettes et que tu sois dans cette situation.
Encore une fois sa réponse ne fait que renforcer mes soupçons sans vraiment les confirmer tout à fait. Je le sonde alors prudemment.
- Et toi tu regrettes ?
- J'avais besoin de quelqu'un mais... Avec ce qui en découle et vis à vis de Fiona, un peu. Oui.
Cette fois le doute n’est plus permis. Pas besoin de me faire un dessin pour me donner plus de certitudes. Le nœud dans mon estomac s’est transformé en un pincement douloureux dans ma poitrine. Mes cheveux – enfin ceux de Zeno du coup – ont pris une teinte bleu pétrole. Je lève le visage vers le ciel et pousse un profond soupir. C’est pas la peine de duper Zadig plus longtemps, s’il ne m’a pas déjà grillée au changement de couleur de mes cheveux. Je me laisse aller en arrière pour m’allonger sur le sol tout en reprenant mon apparence, flottant dans les vêtements de Zeno à présent trop grands pour moi.
- On parle bien de ce que je pense n’est-ce pas ?
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Re: The truth may hurt for a little while, but a lie hurts forever [PV Zadig]
Ven 20 Juil 2018 - 14:49
this is a trap ft @Fiona
THE TRUTH MAY HURT FOR A LITTLE WHILE, BUT A LIE HURTS FOREVER
Tu tiques quand Zeno te répond qu’il n’en a pas parlé à Fiona. Merde, tu détestes les non-dits et tu crains que la situation s’envenime rapidement. Ce ne serait bon pour personne, sans parler des répercussions que cela pourrait avoir si jamais toutes ces choses venaient à se rependre en rumeur. Et Fiona n’est pas idiote, en tout cas elle n’en a pas l’air outre mesure, elle finira par découvrir la vérité d’elle-même. Quand Zeno reprend la parole tu fronces aussitôt les sourcils. A quoi il joue ? Le ton n’est pas spécialement ironique ou sarcastique comme tu l’attendrais de ton ami, c’est presque comme si il se demandait vraiment quoi dire à sa fiancée. Tu secoues la tête pour chasser le doute de ton esprit, avant de faire un vague geste du bras.
« Je sais pas moi, je ne suis pas dans votre couple. »
C’est vrai après tout, tu ne sais pas comment ils sont tous les deux dans l’intimité. Si elle est particulièrement jalouse ou si elle est plutôt du genre à pardonner rapidement une faute, mais si c’était le cas, pourquoi Zeno ne lui aurait rien dit ? Peut-être n’a-t-il pas envie de donner les détails de cette nuit-là, en avoir un peu honte. Dernier que tu pourrais comprendre sans pour autant approuver. Visiblement, ton hypothèse n’est pas fausse quand il commence à parler d’une voix hésitante avant que tu ne complètes sa phrase.
« S’est passé, et je suis vraiment désolé que tu regrettes et que tu sois dans cette situation. »
Cette conversation commence à te gêner malgré toute la bonne volonté que tu veux donner pour crever l’abcès. Quelque chose sonne faux, dans ses paroles, ses mimiques, mais tu n’arrives pas à savoir à mettre le doigt dessus. Finalement, c’est à lui de te poser une question, qui te fait regarder à terre. Si tu regrettes ? Tu ne réponds pas tout de suite. Tu aimerais dire que non parce que même si maintenant les conséquences ne sont pas les meilleurs, tu avais besoin de cette soirée et de ton ami, mais... Tu te mords les lèvres puis réponds finalement avec honnêteté :
« J'avais besoin de quelqu'un mais... Avec ce qui en découle et vis-à-vis de Fiona, un peu. Oui. »
Tes yeux se tournent de nouveau vers lui et s’écarquillent quand tu remarques ses cheveux changer de couleur. iPutain[/i], tu as été si con. Tu restes pétrifié quand tu vois ton ami changer de forme sous tes yeux pour devenir nulle autre que Fiona. Tu t’es fait avoir comme un bleu, mais pour ta défense, tu ne pensais pas qu’elle serait le genre à chercher des réponses comme ça et que ça serait aussi rapide à te tomber sur la gueule. Elle tombe au sol, semblant parfaitement comprendre le sujet de la conversation. On parle bien de ce que je pense n’est-ce pas ? Elle semble toute petite dans les vêtements de Zeno, ça serait mignon si tu ne te sentais pas trompé. Ah, ironie du moment. La situation voudrait que tu trouves quelque chose à dire, quelque chose d’intelligent et de bien trouvé mais tout ce qui arrive à sortir de ta bouche est un « ah. » fait d’un mélange d’étonnement et de consternation. Tu marmonnes aussi un très élégant « putain de merde. » avant de te redresser un peu, te mordant les lèvres de gêne. Peut-être pourrais-tu trouver un moyen de détourner la vérité, mais même si c’était possible, tu ne le ferais pas. Tu as assez piétiné tes principes.
Tu te donnes un peu de courage prenant la parole et en la regardant.
« On parle bien de ce que tu penses. Je suis désolé, Fiona. J’aurais aimé que tu l’apprennes autrement. »
Tes excuses doivent être horribles à entendre, pire que des ongles sur un tableau. Mais tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre, peut-être des cris, des insultes, des questions, une tentative de meurtre, qui sait vraiment ?
« Je sais pas moi, je ne suis pas dans votre couple. »
C’est vrai après tout, tu ne sais pas comment ils sont tous les deux dans l’intimité. Si elle est particulièrement jalouse ou si elle est plutôt du genre à pardonner rapidement une faute, mais si c’était le cas, pourquoi Zeno ne lui aurait rien dit ? Peut-être n’a-t-il pas envie de donner les détails de cette nuit-là, en avoir un peu honte. Dernier que tu pourrais comprendre sans pour autant approuver. Visiblement, ton hypothèse n’est pas fausse quand il commence à parler d’une voix hésitante avant que tu ne complètes sa phrase.
« S’est passé, et je suis vraiment désolé que tu regrettes et que tu sois dans cette situation. »
Cette conversation commence à te gêner malgré toute la bonne volonté que tu veux donner pour crever l’abcès. Quelque chose sonne faux, dans ses paroles, ses mimiques, mais tu n’arrives pas à savoir à mettre le doigt dessus. Finalement, c’est à lui de te poser une question, qui te fait regarder à terre. Si tu regrettes ? Tu ne réponds pas tout de suite. Tu aimerais dire que non parce que même si maintenant les conséquences ne sont pas les meilleurs, tu avais besoin de cette soirée et de ton ami, mais... Tu te mords les lèvres puis réponds finalement avec honnêteté :
« J'avais besoin de quelqu'un mais... Avec ce qui en découle et vis-à-vis de Fiona, un peu. Oui. »
Tes yeux se tournent de nouveau vers lui et s’écarquillent quand tu remarques ses cheveux changer de couleur. iPutain[/i], tu as été si con. Tu restes pétrifié quand tu vois ton ami changer de forme sous tes yeux pour devenir nulle autre que Fiona. Tu t’es fait avoir comme un bleu, mais pour ta défense, tu ne pensais pas qu’elle serait le genre à chercher des réponses comme ça et que ça serait aussi rapide à te tomber sur la gueule. Elle tombe au sol, semblant parfaitement comprendre le sujet de la conversation. On parle bien de ce que je pense n’est-ce pas ? Elle semble toute petite dans les vêtements de Zeno, ça serait mignon si tu ne te sentais pas trompé. Ah, ironie du moment. La situation voudrait que tu trouves quelque chose à dire, quelque chose d’intelligent et de bien trouvé mais tout ce qui arrive à sortir de ta bouche est un « ah. » fait d’un mélange d’étonnement et de consternation. Tu marmonnes aussi un très élégant « putain de merde. » avant de te redresser un peu, te mordant les lèvres de gêne. Peut-être pourrais-tu trouver un moyen de détourner la vérité, mais même si c’était possible, tu ne le ferais pas. Tu as assez piétiné tes principes.
Tu te donnes un peu de courage prenant la parole et en la regardant.
« On parle bien de ce que tu penses. Je suis désolé, Fiona. J’aurais aimé que tu l’apprennes autrement. »
Tes excuses doivent être horribles à entendre, pire que des ongles sur un tableau. Mais tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre, peut-être des cris, des insultes, des questions, une tentative de meurtre, qui sait vraiment ?
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Re: The truth may hurt for a little while, but a lie hurts forever [PV Zadig]
Sam 25 Aoû 2018 - 21:35
J’ai du mal à démêler ce que je ressens. Bien sûr la tristesse domine, comme en témoignent mes cheveux. Mais il n’y a pas que ça. Je m’en veux d’avoir dupé Zadig pour avoir des réponses. Je regrette d’avoir cherché à les obtenir. Si j’étais resté dans l’ignorance, j’aurais pu continuer d’y croire. Peut-être. Je m’en veux aussi d’y avoir cru. Y ai-je seulement vraiment cru d’ailleurs ? Au fond de moi, je savais bien que mes sentiments étaient à sens unique. Pourtant à présent que j’en ai la certitude, c’est encore plus douloureux. J’ai été stupide. J’aurais dû m’en tenir à ma ligne de conduite et me consacrer à Logan au lieu de me dire que peut-être je pourrais mener aussi ma propre vie en parallèle.
La voix teintée de regrets de Zadig me tire de mes pensées. Je tourne la tête vers lui pour le regarder. Je finis par me redresser à mon tour. J’imagine qu’il craint ma réaction et je prends la peine de le rassurer.
- T’en fais pas, je t’en veux pas.
C’est la vérité. Il n’a rien à se reprocher. Ce n’est pas lui qui m’a trompée. D’ailleurs, même Zeno je ne lui en veux pas. Je ressens davantage de tristesse que de colère. Je suis la seule à blâmer. J’ai été assez stupide pour croire qu’il sortait avec moi pour autre chose que sa volonté de réparer ce qu’il m’avait fait il y a six ans maintenant. Avec un soupir las, je finis par me remettre debout.
- Je crois que je ferais mieux de rentrer maintenant.
Joignant le geste à la parole, je tourne les talons pour retourner vers la cabane que Zeno a louée pour nous. Je ne suis pas encore certaine de l’attitude à adopter lorsque je lui ferai face.
La voix teintée de regrets de Zadig me tire de mes pensées. Je tourne la tête vers lui pour le regarder. Je finis par me redresser à mon tour. J’imagine qu’il craint ma réaction et je prends la peine de le rassurer.
- T’en fais pas, je t’en veux pas.
C’est la vérité. Il n’a rien à se reprocher. Ce n’est pas lui qui m’a trompée. D’ailleurs, même Zeno je ne lui en veux pas. Je ressens davantage de tristesse que de colère. Je suis la seule à blâmer. J’ai été assez stupide pour croire qu’il sortait avec moi pour autre chose que sa volonté de réparer ce qu’il m’avait fait il y a six ans maintenant. Avec un soupir las, je finis par me remettre debout.
- Je crois que je ferais mieux de rentrer maintenant.
Joignant le geste à la parole, je tourne les talons pour retourner vers la cabane que Zeno a louée pour nous. Je ne suis pas encore certaine de l’attitude à adopter lorsque je lui ferai face.
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