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Pas de répit, même l'été - Niael
Mar 10 Juil 2018 - 15:02
Les cours étaient finis et bon dieu ce que j’étais content que cette année soit terminée. Plus qu’une et j’étais enfin débarrassé des cours, j’aurai une véritable indépendance et mes parents ne seraient plus sur mon dos constamment pour que je sois sérieux en cours, je pourrai enfin gérer ma vie comme je l’entendais. Bon d’accord, je me plaignais d’aise, après tout, j’étais déjà vachement indépendant pour mon âge : merci papa maman. J’avais mon appartement où j’invitais qui je voulais quand je voulais et même s’ils exigeaient de moi une attitude correcte ne leur faisant pas honte à l’université, ils n’étaient plus autant sur mon dos que sur celui de mes plus jeunes frères et sœurs. Scylla était sûrement celle sur laquelle les parents étaient le plus tâtillon, elle ne pouvait rien faire sans qu’ils aient leur avis sur la question. Ou alors c’était peut-être parce que je m’en fichais de leur avis ? Je me doutais bien que ça ne devait pas leur plaire que leur fils aient une réputation de dragueur invétéré, que ce soit avec la gente féminine mais aussi masculine. Je me souviens encore su savon qu’ils m’avaient passé après que des voisins se soient plaint qu’un mec alcoolisé les ait réveillé en pleine nuit après avoir frappé à ma porte. Il s’agissait de Sullivan. Mais leurs critiques me passaient dessus comme sur une planche savonneuse. Rien à faire. Et avec l’été, j’allais pouvoir encore plus m’amuser. La plupart des étudiants se rejoignaient au kelpie’s camp pour faire la fête, et je n’allais pas manquer de faire de même. Pour plus de liberté et d’autonomie, j’avais embarqué ma tente sur les épaules avant de débarquer dès le premier jour du camp pour pouvoir choisir mon emplacement, situé à proximité du lac pour pouvoir admirer les jeunes étudiantes et étudiants dénudé de ma tente, mais aussi pouvoir sauter dans le premier canoë venu pour me rafraîchir. On n’allait pas me changer, j’étais toujours une tête brûlée et dès que je pouvais faire le con ou me dépenser dans des activités inutiles et épuisantes j’étais de la partie.
Cet après-midi, je revenais d’ailleurs trempé du lac. On avait joué avec des amis au quidditch au dessus du lac, et la moindre chute était fatale. Je soupçonnais un des batteurs adverses de m’avoir visé intentionnellement dès le début de la partie avec le cognard car j’avais été le premier à tomber dans l’eau fraîche du lac. Heureusement, j’étais déjà en maillot de bain. Toujours est-il que j’en revenais encore trempé, car cette chute n’avait pas été la seule bien au contraire, à la fin c’est limite si on ne s’était pas jeté à l’eau volontairement. Tandis que je remontais en direction de ma tente, j’apercevais au loin ma jeune sœur, qui était également sur le camp mais dans un autre baraquement que le mien, je préférais avoir mon intimité au cas où un jeune homme ou une jeune fille voulait me rejoindre, nos bruits ne dérangeraient ainsi personne à part la faune près du lac. Bon, pour le moment, je n’avais fait aucune conquête… Non pas que je ne le pouvais pas, mais j’étais moyennement d’humeur, les derniers événements avec Sullivan m’avait laissé mélancolique et je détestais ça. C’est pour ça que j’étais allé à la soirée hier soir, et c’est lors de cette même soirée que j’avais vu Niamh, avec Giacomo, un autre Grymm, en train e danser et de s’embrasser. Enfin, lui l’embrassait, le reste je l’ignorais car j’étais parti avant d’en voir plus. Je n’étais pas jaloux. Mais je n’avais pas aimé voir ça. Alors j’étais parti, la soirée était nulle de toute façon. Et à côté de ma sœur, il y avait justement la Princesse. J’embrassais ma sœur et ne pus m’empêcher de lancer une pique à Niamh avant de continuer mon chemin sans regarder si elle répondait.
Tiens, la Princesse est là, ton toutou d’hier soir ne te suit pas ?
- InvitéInvité
Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Mer 11 Juil 2018 - 8:12
l'été, source de surprise
Si au départ tu ne souhaitais pas venir au Kelpie, tu dois bien reconnaître que ce petit week-end te fait du bien. Tu profites de tes amis, derniers moments ensembles avant ton départ pour l'étranger, mais surtout ton départ d'hungcalf, c'est une étape, tu as déjà prévenu tzevte, tu dois encore le faire pour le reste de la Squad qui est venue te rejoindre. Être en leur compagnie est quelque chose d'unique, tu es leader, mais pas que. C'est une famille la Squad, une belle bande de bras cassés qui ne savent pas quelle direction doit prendre leurs vies, mais qui sont toujours là les uns pour les autres. Profitant d'un moment de répit, tu entraînes Scylla à ta suite, vous devez parler de ce que vas devenir le projet des Dolls, est-ce qu'elle va continuer malgré tout ? C'est donc en pleine discussion que tu vois un Caël Muller intervenir. Trempé jusqu'au os, l'aîné de la branche secondaire salue sa sœur, t'ignore presque avant de siffler une réplique entre ses dents tout en te tournant le dos. T'es abasourdie, tu sais qu'il a toujours été arrogant, mais tu ne tolères pas ses paroles, tant le fond que la forme. Tu échanges un regard avec ton amie qui comprend aisément que tu as des comptes à régler avec son frère. C'est une habitude depuis des mois, des années, mais cette fois, c'est différent, ce n'est pas à toi qu'il s'en est prit et tu ne tolères pas qu'on touche aux innocents. Scylla te fait signe qu'elle rejoint les autres. Tes poings se serrent, t'es en colère, tu as accumulé une certaine dose de frustration ces derniers temps et il n'aurait pas dû parler de Gia comme ça. Il te faut faire quelques grandes enjambées pour le rattraper, mains à plat, tu donnes un coup violent dans son dos, espérant bien lui faire mal. T'as toujours été un petit con suffisant Muller, mais c'était quoi ça ? Oui, c'est vrai ça Caël, c'était quoi au juste ? Comment est-il au courant de ce qu'il s'est passé avec le grymm ? Qu'est-ce qu'il sait au juste ? Et surtout, qu'est-ce que ça peut lui faire ? Hier soir, pour la première fois depuis longtemps, tu as découvert quelqu'un de gentil qui n'attend rien de toi, quelqu'un qui voulait t'aider sans contrepartie, un homme gentil qui a su trouver les mots pour t'amadouer, il a réussi à te faire oublier une rancune vieille de dix ans. Alors qu'est-ce qu'il sait lui de tout ça ? Qu'est-ce qu'il sait de ce que tu as traversé depuis le bal, parce que c'est bien la dernière fois que vous vous êtes croisés, il ne sait rien. Alors non, il ne peut pas se permettre de te balancer ce genre de choses à la figure quand tu commences à aller mieux, quand tu as envie de reprendre les rennes de ta vie, quand tu as décidé que finalement, tu n'étais pas obligée d'être seule. Tu parles sans savoir, comme toujours, comme ton imbécile de cousin, comme quasi toute ta famille, vous êtes arrogants, persuadés que vous détenez les clés du savoir, mais je t'in-ter-dis de dire du mal de mes amis . La rage fait trembler ta voix, tes mains, tu donnes un nouveau coup sur son torse, claquement augmenté par la présence massive d'eau. Louve avec ceux qui te sont chers, tu te mues en dragonne. Tu en as marre d'être la victime, ta vie reprend son cours aujourd'hui.
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Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Ven 13 Juil 2018 - 17:06
J'ai beau être trempé, mon caractère lui reste de feu, et pour une raison que je ne parviens pas à expliquer, je suis bien incapable de me calmer, comme si le fait d'avoir vu Niamh embrasser ce garçon l'avait embrasé de l'intérieur, comme si mon sang froid légendaire concernant les filles l'avait soudain abandonné. Mais pourquoi réagissais-je comme ça ? Après tout, qui était Niamh pour lui à part la meilleure amie de sa sœur ? On n'avait fait qu'échanger des piques, un petit jeu ors du dernier bal mais c'était sans conséquence, sans importance, la preuve, elle s'en était vite memise pour jouer avec un autre garçon au camp d'été. Alors pourquoi est-ce que j'étais comme bloqué ? Etait-ce les retrouvailles avec Sullivan qui m'avaient replongé dans une phase calme sans conquête ? Car la chose était bien présente : cela faisait des mois que la terreur des petites culottes n'avait pas sévi, et il ne fallait pas que ça atteigne ma réputation. Au pire, il suffirait que j'emballe une fille ou deux cet été et que ça se sache, et la machine serait de nouveau en route, avec l'huile de la médisance et des cancans qui la caractérisait. Mais je n'avais pas pu m'empêcher, il avait fallu que je vois cassant avec Niamh. D'habitude j'étais piquant, mais jamais autant, et j'avais peur qu'elle ne saisisse de la méchanceté dans mes paroles. Et comme par hasard, mes craintes étaient justifiées car il n'avait pas fallu longtemps avant qu'elle réagisse. J'étais déjà avancé mais elle s'était retourné pour me poursuivre, telle une furie ou une harpie. Et je manquais de trébucher sous la violence du coup qu'elle m'assénait dans le dos : bon sang elle avait de la force pour une fille et pour une danseuse surtout. Je ne l'en croyais pas capable.
Tiens tu t'es mis à la boxe Princesse ? Un petit con suffisant ? Je vois que l'été te réussit, tu as repris du poil de la bête, j'espère que tu n'es pas en train de devenir une wendigo, j'ai l'habitude des tigresses au lit mais j'en ai rarement connu avec des griffes aussi acérées que les tiennes.
Il fallait que j'en rajoute. Toujours. Comme si ce n'était pas suffisant de l'avoir à moitié insulté quelques minutes auparavant, voilà que je me remettais à faire de l'humour lourd et graveleux : c'était tout moi. Comme un mécanisme d'auto-défense, c'était peut-être mon seul rempart, cet humour beauf que les filles me reprochaient souvent. Sullivan aussi me le reprochait, quand on était ensemble et que je me sentais piqué au vif, je ne pouvais faire autrement que de réagir comme un piège à rat qui saute dès la moindre pression sur le point sensible. Mais le piège s'était ici refermé sur moi, et elle n'avait pas l'air de vouloir en démordre. J'allais devoir l'affronter et trouver une excuse valable pour nepas montrer le manque de raison dans mon comportement. Il ne manquerait plus qu'elle croit que je suis jaloux.
Eh oh Princesse, t'es bien gentille, mais tu laisses Sasha tranquille, je ne te permets pas de le critiquer, c'est mon bro, alors je sais que les filles coincées dans ton genre ont du mal avec des mecs dragueurs comme nous car elles ne les auront jamais mais calme tes hormones merci.
Le mot de trop... mais qu'est-ce que je peux être idiot parfois ! Si seulement une fois je savais y mettre les formes !
De tes amis ? J'ignorais que tu inspectais les amygdales de tes amis avec ta langue, c'est une coutume bien sympathique dis moi. Mais bon tu fais ce que tu veux de ta bouche, je t'ai juste cru quand tu prétendais être une femme forte.
Et pas une fille facile. Ouf j'ai réussi à juste le penser et à ne pas le dire à voix haute. Sa voix tremble, mais je ne me laisse pas intimidé, car moi aussi je suis énervé au fond. Et je ne comprends pas pourquoi. Sa main claque sur mon torse, et même si je n'en laisse rien paraître, ça claque vachement. Je vais finir bleu comme un schtroumpf si ça continue.
- InvitéInvité
Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Lun 16 Juil 2018 - 8:54
l'été, source de surprise
Il a toujours été fier et arrogant, il a toujours su sur quel bouton appuyer pour t'agacer ou te rendre complètement cinglée. C'est un jeu auquel vous jouez depuis longtemps, mais tu n'as jamais ressenti autant de cynisme, de méchanceté dans aucune de ses paroles. C'est ça que tu ne comprends pas. Le ton. La forme. Qu'il te cherche sur le fait que tu as passé une soirée agitée, c'est pas le problème, ça n'en serait même que plus amusant, mais il est hors de question pour toi d'accepter qu'on s'en prenne à quelqu'un d'innocent. Ton esprit cherche des réponses et n'en trouve aucune, ce n'est qu'un jeu débile auquel vous avez joué, même au bal, c'était au premier qui ferait flancher l'autre et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à ce jeu-là vous êtes très forts. Tu le pousses avec une certaine force et la réaction ne se fait pas attendre, ce qui te fais sourire tout de même, satisfaite de ton petit effet. Je ne pratique pas que de la danse, t'es plutôt sportive comme fille, les sports que tu pratiques sont nombreux, certains plus rudes que d'autres. Il faut bien apprendre à se défendre. Un Wendigo? Il est sérieux là ? Tu serres la mâchoire, sans quoi tu sens qu'il va s'en prendre une, mais finalement tu es obligée de continuer ton attaque, tu t'en prends à la famille, hors tu sais que c'est sacré, chez eux comme chez-toi, mais c'est trop tard et la réplique de Caël est d'autant plus cinglante. Tes jolis iris noisette s'élargissent, il a osé... Pardon ? Donc, en plus d'être en gros con suffisant, t'es devenu misogyne ! Faut que t'arrêtes de croire que toutes les femmes vous veulent Muller, c'est loin d'être le cas ! Trêve de bavardage, la squad t'attends, tu lui dis que tu ne tolères pas qu'on s'en prenne à tes amis et tu juges sa réaction puérile, au-delà de ça, depuis quand est-ce qu'il se permet d'être le gardien de ta moralité ? Je ne pensais pas que ce que je faisais de mon corps pouvait t'intéresser l'ironie dans ta voix n'est absolument pas masquée, tu est cependant interpellée par la fin de sa phrase, une femme forte. Il sous-entend que tu es donc faible ? Nouveau claquement sur son torse, plus fort que le précédent, tu tentes de le pousser, l'agacement commence à faire place à la rage, ton regard se voile partiellement quand tu réponds enfin Tu ne me CONNAIS PAS ... Tu crois quoi Caël ? Et depuis quand le fait d'embrasser quelqu'un signifie que tu es faible ? Si tu résonnes comme ça, je comprend mieux pourquoi tu es éternellement seul ! S'il voulait te blesser, c'est chose faite, mais comme tout animal qui souffre, tu attaques, c'est la seule chose que tu pourrais faire de toute façon. Inévitablement, sa phrase, son allusion, à fait remonté des souvenirs douloureux, ces derniers mois ont été difficiles et si tu n'avais pas été forte, tu ne t'en serais pas sortie aussi bien, même si tout est relatif et que tu conserves des cicatrices tant physiques que psychologiques. Tu ne quittes pas son regard, les bras croisés sous ta poitrine, tu es à deux doigts d'exploser, tu fais un effort pour canaliser ton énergie, pour ne pas donner satisfaction à ce grand blond ou aux gens qui vous lancent des regards curieux. Tu veux être plus forte que ça, alors t'ajoutes faiblement c'est quoi ton problème, hein ? Parce qu'il doit en avoir un, pour avoir réagi ainsi, pour chercher l'affrontement d'une manière aussi dure, il ne l'avait encore jamais fait.
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Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Mer 18 Juil 2018 - 2:17
Je ne m’en suis jamais rendu compte, mais malgré nos disputes incessantes, malgré toutes ces piques que l’on s’envoyait en plein visage, au final, Niamh et moi on se ressemblait beaucoup, beaucoup plus que je ne le pensais et que je n’étais prêt à l’accepter. C’était comme ça, et peut-être qu’avec le temps, les mois, les années, et ce rapprochement ludique au dernier bal, je m’étais attaché à elle, ou quelque chose comme ça, je n’arrivais pas à comprendre mon comportement mais si j’avais été à sa place je l’aurai trouvé exécrable également. Mais j’étais trop fier et énervé pour m’en rendre compte. Pourtant, elle est fière également, et elle ne se laisse pas faire. Elle a d’ailleurs plus de force que je ne pensais qu’elle ne pouvait en posséder, et quand je la tacle, elle me rétorque qu’en effet elle ne fait pas que de la danse. Elle fait quoi d’autre alors ? De la lutte ? Du combat de sumo ? De la chasse au troll des montagnes ? C’est un petit brin de femme, mais désormais je sais que je ne dois pas trop la pousser dans ses retranchements, car elle a du répondant et pas uniquement dans ses paroles. Mais je ne suis pas capable d’appliquer la leçon que je viens de prendre, et je me montre il faut l’avouer un peu comment dire … Odieux ? Oui je crois que c’est le mot. Mais après tout elle l’a cherché, elle a attaqué ma famille, et la famille c’est sacré, surtout pour un Muller. Et on ne touche surtout pas à mon bro, c’est lui le meilleur, l’unique, alors pas touche. Forcément, dans ma colère, ma frustration, mon indignation, je suis dans l’excès, comme à chaque fois.
Moi misogyne ? Tu rigoles j’espère, tu crois que je serai un tel séducteur si j’étais misogyne ? Les femmes, je les respecte et je les honore en leur faisant du bien Princesse, et j’avoue c’est loin d’être le cas, car c’est toutes les femmes et pas mal d’hommes, les plus sensés. Je ne me jette pas sur le premier venu moi.
Bien sûr qu’elle fait ce qu’elle veut de son corps, qu’est-ce que j’en ai à faire ? Elle pourrait faire l’amour à un centaure que ce serait pareil n’est-ce pas ? Mais là, je ne sais pas, la voir avec cet autre étudiant, même si tu ne le connais pas, ça m’a ennuyé, et je ne sais pas comment le montrer autrement. Elle ne peut pas comprendre ça peut-être ? Mais dans ma méchanceté, je la touche, sinon elle ne serait pas aussi violente. C’est pourtant ce que je cherche non ? A l’atteindre, et c’est une vraie réussite. Mais elle va trop loin, beaucoup trop loin. En fait, je sais pourquoi sa phrase est en train de me faire sortir de mes gonds : elle dit la vérité, ou presque. Oui je suis seul, je n’ai personne avec qui partager ma vie, comme si j’en étais incapable, et au fond c’est parce que j’ai peur de m’engager et de souffrir à cause de quelqu’un, mais à quoi bon avoir cette peur si c’est pour au final souffrir d’être seul ? Je ne m’étais jamais posé la question, et elle me l’envoie en pleine figure. Je ne sais pas comment réagir, mon esprit est partagé entre la rage, et la détresse, entre des larmes de désespoir et le visage fermé de la colère. Pleurer devant une fille ? Jamais, c’est pour les mauviettes. Alors, je fais ce que je sais faire de mieux.
Parce que tu crois que je n’ai pas choisi mon indépendance ? Tu vois, moi je ne suis pas ce genre de personne à m’attendrir pour les yeux d’un puceau comme ton nouveau mec ! C’est tout ! Te connaître ? C’est sûr que je te connais pas, entre ton masque de cire que tu changes à chaque fois qu’on se voit et le cœur de glace que tu caches sous tes côtes, c’est sûr que je ne peux pas te connaître. Parce que tu crois me connaître toi ? Que tu penses pouvoir me juger ?
Deux vipères qui se mordent réciproquement, avec l’espoir que son venin touchera l’autre plus rapidement. Si elle avait été un homme, on serait déjà en train de se battre, à coup de sortilèges en plein visage. Mais qu’est-ce qui a pu changer ? Après tout, c’était moi qui l’avais aidé à quitter la Grande Salle lors de son malaise, et je ne l’avais pas questionné, j’avais respecté ses secrets. Comme si c’était désormais du passé… Elle est énervée, et ça la rend terriblement belle. Ses bras sont croisés sous sa poitrine, et je suis moi-même en posture d’attaque, les épaules en avant, les deux pieds fermement ancrés au sol. Mais sa phrase, douce, me surprend.
Mon problème ? J’ai aucun problème moi, c’est pas moi qui ai emballé à la soirée !
Traduisez : mon problème c’est ce mec. Jalousie, ego déplacé, ne cherchez plus, tout est là.
- InvitéInvité
Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Mer 18 Juil 2018 - 18:00
l'été, source de surprise
La scène est surréaliste, comme toujours vous échangez des mots, association houleuse d'idées qui n'a que pour seul but de faire le plus de mal possible. Pourquoi vous n'avez jamais pu fonctionner autrement que comme ça ? Qu'en vous faisant mal ? Peut-être parce que vous êtes semblable ? Plus que vous ne voudrez l'admettre, mais tu le sais, tu l'as remarqué ce mécanisme identique. Attaqué pour mieux se défendre, plaisanter pour détourner l'attention, vous êtes forts. Ses mots sont plus durs que d'ordinaire, tu ressens un choc dans ta poitrine et tu répliques cynique. Il ne se laisse pas faire, ça n'aurait pas la même saveur d'ailleurs si l'un de vous cessait ce petit jeu, il semble piqué au vif, se défendant de ne pas être misogyne parce qu'il donne du plaisir. Tu lèves tes yeux noisette au ciel, l'exaspération qu'il t'inspire n'est même pas dissimulée. Il insinue que tu te jettes sur le premier venu, t'arques un sourcil le premier venu ? C'est toujours mieux que toi, oui, bon ... Là, tu exagères, tu le sais, en plus, il est loin d'être désagréable le Muller, et si son caractère de cochon t'exaspère, son regard lui a toujours su te captiver.
Ses motivations te sont totalement inconnues, étrangères, tu ne comprends pas et ça t'énerve. Il te blesse. Comme il n'avait jamais réussi à le faire avant alors toi aussi, tu deviens blessante, tu cherches à faire mal, comme lui vient de le faire et rien qu'à son regard tu vois que tu as visé juste. indépendance et solitude, ce n'est pas la même chose, tu rajoutes une couche, mais il ne se laisse pas abattre, revient à la charge et pour la seconde fois en moins de cinq minutes, tu te prends un uppercut. Qu'il te parle de masque, tu comprends, tu ne montres jamais, ou rarement, tes émotions, mais quand il parle de cœur de glace, tu n'en reviens pas, s'il savait. T'as un cœur énorme, dysfonctionnel certes, mais tu as toujours voulu qu'on t'aime, tu as toujours voulu aimer sincèrement, alors non, ton cœur n'est ni de glace, ni de pierre, il est simplement blessé par des années de mauvais traitements. Tu détournes le regard, bras croisés, fureur et tristesse dans la voix, pourquoi est que j'aurais fait l'effort de te montrer l'un ou l'autre ? Je ne te juge pas, je pose un constat ... Tu as mal, tu pourrais exploser, mais tu choisis une autre option, t'es trop fatiguée pour te battre réellement, le jeu c'est une chose, mais ici c'est différent. Alors tu lui demandes sans détour quel est son problème, tu casses ta position de défense en avançant d'un pas, tu réduis la distance parce que tu n'as pas peur de lui et il te répond. Ah oui. Ça tu t'y attendais pas. Donc, c'est bien Giacomo son problème, tu souris, contraste dont il a l'habitude, faut dire que c'est fréquent avec lui de passer d'une colère noire à un fou rire -souvent à ses dépens. Du coup, t'approches encore d'un pas, te hisses sur la pointe des pieds, tout en prenant appui sur son avant-bras, pour venir murmurer à son oreille avec un sourire tant sur les lèvres que dans la voix fait gaffe le troll, on pourrait croire que t'es jaloux .
Ses motivations te sont totalement inconnues, étrangères, tu ne comprends pas et ça t'énerve. Il te blesse. Comme il n'avait jamais réussi à le faire avant alors toi aussi, tu deviens blessante, tu cherches à faire mal, comme lui vient de le faire et rien qu'à son regard tu vois que tu as visé juste. indépendance et solitude, ce n'est pas la même chose, tu rajoutes une couche, mais il ne se laisse pas abattre, revient à la charge et pour la seconde fois en moins de cinq minutes, tu te prends un uppercut. Qu'il te parle de masque, tu comprends, tu ne montres jamais, ou rarement, tes émotions, mais quand il parle de cœur de glace, tu n'en reviens pas, s'il savait. T'as un cœur énorme, dysfonctionnel certes, mais tu as toujours voulu qu'on t'aime, tu as toujours voulu aimer sincèrement, alors non, ton cœur n'est ni de glace, ni de pierre, il est simplement blessé par des années de mauvais traitements. Tu détournes le regard, bras croisés, fureur et tristesse dans la voix, pourquoi est que j'aurais fait l'effort de te montrer l'un ou l'autre ? Je ne te juge pas, je pose un constat ... Tu as mal, tu pourrais exploser, mais tu choisis une autre option, t'es trop fatiguée pour te battre réellement, le jeu c'est une chose, mais ici c'est différent. Alors tu lui demandes sans détour quel est son problème, tu casses ta position de défense en avançant d'un pas, tu réduis la distance parce que tu n'as pas peur de lui et il te répond. Ah oui. Ça tu t'y attendais pas. Donc, c'est bien Giacomo son problème, tu souris, contraste dont il a l'habitude, faut dire que c'est fréquent avec lui de passer d'une colère noire à un fou rire -souvent à ses dépens. Du coup, t'approches encore d'un pas, te hisses sur la pointe des pieds, tout en prenant appui sur son avant-bras, pour venir murmurer à son oreille avec un sourire tant sur les lèvres que dans la voix fait gaffe le troll, on pourrait croire que t'es jaloux .
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Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Ven 20 Juil 2018 - 21:18
Entre nous c’est comme un ping-pong, on se renvoie la balle, et pour mon malheur c’est moi qui ai lancé les hostilités, je me retrouve donc dans une position délicate. Soit je plie et donc je parais faible, j’avoue avoir eu tort de m’en prendre à elle soit je continue et alors je risque sa haine. Je ne sais pas ce que je préfère, mais je connais mon ego il est bien trop fort pour avouer avoir eu tort. Alors j’attaque, et elle me rend la pareil, car après tout la meilleure défense c’est l’attaque n’est-ce pas ? Voilà qu’elle s’en prend d’ailleurs directement à mon ego, en prétendant qu’un premier venu sera toujours mieux que lui. Elle croit vraiment m’atteindre comme ça ? Bon d’accord, elle a en partie réussi… Mais je ne l’avouerai pas, plutôt mourir.
C’est ce que tu dis Princesse, mais ton regard disait l’inverse au bal dernier. Mais bon apparemment, tu changes de partenaire à chaque bal, tu collectionnes les mecs, on se ressemble peut-être plus que tu ne le crois tu vois !
Je sais qu’elle s’en prend souvent à mon caractère alors je me dis que si je lui montre qu’au final on est pareil, ça ne pourra que l’embêter. Je sens pourtant que j’ai touché quelque chose, que j’ai réussi à la blesser, ce que je n’avais jamais réussi à faire avant, et du coup, ses propres mots se durcissent à mon égard. J’encaisse, mais ma mâchoire se crispe et je contrôle avec le plus grand mal la colère qui me gagne. Tu ne renchéris pas, mais tu lui assènes qu’elle porte un masque et que son cœur est de glace. Je l’ai blessé. Comme si mes mots avaient été une flèche et qu’elle avait atteint son épaule, car elle se détourne et sa voix a changé.
Peut-être que si tu m’avais montré une part vraie de ta personnalité j’aurai pu en faire de même ! Tu n’as jamais pensé à ça ? Que si tu repoussais les gens ils te repousseraient aussi ? Tu crois vraiment que je ne suis qu’une grande gueule bagarreur et séducteur de bas étage ? Moi j’ai fait un effort tu vois, alors maintenant c’est bon, tu veux rester de glace, tant mieux, je resterai de feu, mais te plains pas alors.
Je deviens méchant, la dernière fois que je l’ai été autant c’était avec Sullivan, quand on s’est quitté. Je lui avais dit des mots que j’allais vite regretter et c’était en train de faire la même chose avec Niamh. Pourquoi est-ce que je gâchais à chaque fois la situation dès qu’elle semblait être positive ? Comme si je souhaitais m’auto-détruire à chaque fois. Serai-je masochiste ? Mais alors que l’on était tous deux en position ‘attaque, elle brise l’espace qui nous sépare, elle est beaucoup trop proche vu mon état de nervosité. Et elle m’ébranle, je ne m’attendais ni à sa question, ni au sourire quand je lui réponds. Elle s’appuie sur mon avant-bras, et je sens que je me tends. Je suis trop énervé pour me radoucir, alors je suis aussi tendu qu’un arc. Moi jaloux ? Et puis quoi encore ? Je me dégage vivement, voire un peu brutalement, comme si le contact de sa peau m’avait brûlé. Ma colère me fait monter les larmes aux yeux.
Jaloux Princesse ? Tu te crois si importante que ça à mes yeux ? Rêve pas, au pire c’est de la pitié c’est tout.
Et je me détourne. Elle a visé juste, de une je suis jaloux, et de deux, elle vient de me mettre devant le fait accompli : je suis seul et l’ai toujours été. Je me crois dragueur mais en fait je suis seul… Voilà ma malédiction. Les larmes sont toujours là, je ne le supporte pas, ça m’énerve encore plus. Pourquoi je suis dans cet état-là bon sang ?!
Allez va rejoindre ton toutou, ton ami ou je ne sais par quel nom tu l’appelles. Comme t’as dit, c’est toujours mieux que moi.
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Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Dim 22 Juil 2018 - 18:33
l'été, source de surprise
Le bal ? Tu fronces les sourcils, pourquoi est-ce qu'il te reparle du bal ? Il va jusqu'à clairement dire que tu collectionnes les mecs, ce qui, si tu n'étais pas en colère t'aurait probablement fait rire. T'es loin de collectionner quoi que ce soit, c'est même plutôt l'inverse. Tu n'as pas de temps à perdre dans les batifolages et s'il a vu autre chose qu'un jeu lors du bal, t'y peut rien du tout. Les choses ont toujours été comme ça entre vous, un jeu de nerfs, c'était à celui qui serait le premier exaspéré et aujourd'hui il semblerait que vous êtes ex aequo. Si tu le dis . Synonyme flagrant et polis du : ferme-là, tu roules des yeux énervée par les conclusions qu'il avance, d'autant plus qu'elles sont fausses. Si vous étiez muni de capteurs, tu te demandes lequel des deux serait le plus proche de l'explosion. Les paroles se durcissent et tu répliques sur la défensive, c'est vrai ça, pourquoi t'aurais fait l'effort de lui montrer qui tu étais alors qu'il n'a jamais montré une seconde d'intérêt envers toi ? Il marque cependant un point, tu n'as jamais fait un pas vers lui non plus, un partout, balle au centre. Où est-ce que tu as vu que JE me plaignais ? Et si tu avais été moins grande-gueule ; peut-être que j'aurais vu un intérêt, mais là ... Son comportement te sidère totalement, tu le savais de mauvaise foi, mais aujourd'hui, il détient une forme olympique. Tu as l'impression d'être la fautive, alors que tu ne demandais rien, tu ne faisais que parler avec sa sœur de vos avenirs, c'est lui qui est passé, qui t'a ignoré, qui a été insultant et c'est lui qui te fait des reproches maintenant... Le monde tourne à l'envers, ce n'est pas possible autrement !
Pourquoi tu ne tournes pas simplement les talons ? Tu pourrais simplifier les choses, mais ça voudrait dire qu'il a gagné, qu'il t'a atteint et tu le refuses. Tu tentes le tout pour le tout, une explication sincère et l'information est un peu trop étrange que pour la prendre sérieusement. Ça te fait rire, tu l'imagines pas jaloux, pas envers toi en tout cas, mais quand tu tentes de faire redescendre la pression en plaisantant, tu te heurtes à un mur, il se retire violemment, te déstabilisant au passage. Ton regard redevient sombre, les bras à nouveaux croisés sous ta poitrine tu attends qu'il ait fini sa tirade, ses tirades en réalité, avant de revenir à la charge c'est TOI, qui ne sait pas passer à côté de moi sans me chercher, c'est TOI, qui m'insulte de même que les personnes avec qui je décide de passer du temps, c'est TOI, qui m'a invité au bal et c'est TOI qui a joué Caël, alors je connais mes défauts, tu connais les tiens, mais soit au moins honnête avec toi mon grand, c'est pas moi qui ai un problème, c'est pas moi qui te provoque ou t'insulte sans raison, c'est pas moi qui ai posé mes lèvres dans ton cou et enfin ... non ... je ne pense pas que je t'intéresse, détends toi, tu n'auras pas affaire à une psychopathe névrosée, je cherchais juste à comprendre et à calmer la pression avant que je quitte l'université et qu'on ne se voit plus, mais tu sais quoi ? J'en ai assez de tout ça Main levée, tu te contentes de tourner les talons, t'as une boule dans la gorge, contrairement à la légende, tu n'aimes pas les affrontements ; tu les fuis. Tu aurais aimé que les choses se passent différemment, qu'il comprenne qu'au fond, tu l'aimes bien. Cette rencontre était l'occasion de lui dire au revoir convenablement, au lieu de quoi vous êtes tous les deux énervés, frustrés et en rage. Hors de question de rejoindre la squad dans cet état, ils te demanderaient des comptes et tu n'as pas envie d'expliquer, alors tu t'adosses à un arbre pour reprendre ton souffle, t'en a marre de ces conneries, tu veux une vie simple, c'est vraiment trop demander ? I bow down to pray. I try to make the worst seem better. Lord, show me the way to cut through all his worn out leather. I've got a hundred million reasons to walk away but baby, I just need one good one to stay
Pourquoi tu ne tournes pas simplement les talons ? Tu pourrais simplifier les choses, mais ça voudrait dire qu'il a gagné, qu'il t'a atteint et tu le refuses. Tu tentes le tout pour le tout, une explication sincère et l'information est un peu trop étrange que pour la prendre sérieusement. Ça te fait rire, tu l'imagines pas jaloux, pas envers toi en tout cas, mais quand tu tentes de faire redescendre la pression en plaisantant, tu te heurtes à un mur, il se retire violemment, te déstabilisant au passage. Ton regard redevient sombre, les bras à nouveaux croisés sous ta poitrine tu attends qu'il ait fini sa tirade, ses tirades en réalité, avant de revenir à la charge c'est TOI, qui ne sait pas passer à côté de moi sans me chercher, c'est TOI, qui m'insulte de même que les personnes avec qui je décide de passer du temps, c'est TOI, qui m'a invité au bal et c'est TOI qui a joué Caël, alors je connais mes défauts, tu connais les tiens, mais soit au moins honnête avec toi mon grand, c'est pas moi qui ai un problème, c'est pas moi qui te provoque ou t'insulte sans raison, c'est pas moi qui ai posé mes lèvres dans ton cou et enfin ... non ... je ne pense pas que je t'intéresse, détends toi, tu n'auras pas affaire à une psychopathe névrosée, je cherchais juste à comprendre et à calmer la pression avant que je quitte l'université et qu'on ne se voit plus, mais tu sais quoi ? J'en ai assez de tout ça Main levée, tu te contentes de tourner les talons, t'as une boule dans la gorge, contrairement à la légende, tu n'aimes pas les affrontements ; tu les fuis. Tu aurais aimé que les choses se passent différemment, qu'il comprenne qu'au fond, tu l'aimes bien. Cette rencontre était l'occasion de lui dire au revoir convenablement, au lieu de quoi vous êtes tous les deux énervés, frustrés et en rage. Hors de question de rejoindre la squad dans cet état, ils te demanderaient des comptes et tu n'as pas envie d'expliquer, alors tu t'adosses à un arbre pour reprendre ton souffle, t'en a marre de ces conneries, tu veux une vie simple, c'est vraiment trop demander ? I bow down to pray. I try to make the worst seem better. Lord, show me the way to cut through all his worn out leather. I've got a hundred million reasons to walk away but baby, I just need one good one to stay
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- Gabriele de LucaADMIN – wild bear free heart
- » parchemins postés : 1861
» miroir du riséd : Tom Holland
» crédits : itsamooncalf
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 25 ans
» situation : Célibataire
» nature du sang : Né-moldu
» particularité : .
» année d'études : 1ère année
» options obligatoires & facultatives : Obligatoire : Sortilèges-Métamorphose-DCFM
Options : Vol-Dragonologie
» profession : .
» gallions sous la cape : 270
Inventaire Sorcier
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Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Mar 31 Juil 2018 - 15:24
Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris… J’aurai pu lui lancer une petite blague gentille, comme d’habitude, mais non là j’étais vindicatif, et clairement méchant. Je le savais mais je n’étais pas prêt à l’avouer. Je n’avouais jamais mes torts, j’étais sanguin, alors je n’allais certainement pas amoindrir mon ego pour être apprécié par les autres, si mon caractère ne leur plaisait pas tant mieux. J’en étais convaincu, on me prenait comme j’étais ou pas du tout. Ma famille le comprenait, et mes plus proches amis aussi. Mais j’avoue qu’avec la gente féminine c’était toujours plus compliqué. Et encore une fois mon ego m’étouffe, et étouffe la conversation. Je suis allé trop loin, je le sais et elle me le fait comprendre. Si tu le dis ou comment me dire ferme-la, j’ai plus envie de discuter avec toi. J’étais énervé et rien dans son comportement ne m’incitait à me calmer. Au contraire. Elle m’énervait, avec son air fière comme ça, j’en venais même à me demander si elle n’avait pas réussi son coup, à jouer avec moi, elle la reine des glaces. Sauf que d’ordinaire c’est moi qui menais le jeu, pas la fille. Egocentrique ? Narcissique ? Machiste ? Je ne sais pas, et peut-être qu’au fond je me faisais juste des idées. On avait joué tous les deux, et je savais très bien qu’il n’y avait rien de plus, mais voilà, j’étais vexé qu’elle joue avec un autre.
Grande gueule ? Mais c’est la marmite qui se fout du chaudron là ! Parce que tu fonctionnes à l’intérêt en plus. Alors là bravo Princesse, je m’incline. Si tu t’attendais à ce que je sois un prince charmant pour te faire plaisir, tu te mets la baguette dans l’œil.
Non mais elle se prend pour qui la petite sainte nitouche ? Moi une grande gueule ? Oui et alors ? C’est pas ça qui la dérangeait quand on se faisait des petits duels verbaux ni quand je l’ai aidé à sortir de la Grande Salle après son malaise il y a plusieurs mois. Elle mérite vraiment bien son nom en ce moment : la Princesse, il ne lui manquait que la couronne, elle avait déjà les favoris.
Elle m’a touché, c’est indéniable. Comme si sans le savoir, sa pique avait été plus violente que d’habitude. Peut-être que j’étais tout simplement possessif, moi le grand Caël, qui clame être indépendant à tous les vents. Mais je l’ai touché aussi. Et elle explose. Elle m’attaque, frontalement, m’accusant de tous les maux, et je dois bien avouer que je suis responsable de certains, mais elle aussi a sa part de responsabilité après tout ! Mais je n’ai même pas le temps de répondre, car quand je me retourne, elle est partie. Mais je la vois encore, elle est juste là-bas près de l’arbre. Qu’est-ce que je dois faire ?... Je n’ai jamais été confronté à ce type de situation, d’ordinaire quand ça m’arrive, qu’une fille me crie dessus, ça me passe littéralement au-dessus de la tête. Mais là c’est différent, pendant quelques instants on a baissé nos barrières, et les attaques ont fait mal. Et elle quitte Hungcalf. Je ne peux pas la laisser partir avec ce mauvais souvenir de moi. Je dois mettre de l’eau dans mon vin. A ma manière. Alors je la suis, et arrivé à l’arbre je m’arrête. Et je reprends, avec toute la douceur dont je suis capable malgré mon état d’énervement extrême.
Je ne veux pas te dire au revoir comme ça. D’accord, j’ai mes torts, mais toi aussi. On en a tous les deux. On a tous les deux joué, et toi aussi tu participes à nos joutes verbales, tu es bien la seule à m’appeler le troll tu sais… Toi aussi tu me provoques sans raison parfois, mais c’est notre jeu ça. Alors oui, j’ai sans doute mal parlé et si tu y tiens vraiment je m’en excuse. Tu peux t’estimer victorieuse ou je ne sais quoi mais garde ça pour toi, certains penseraient que je suis faible et je ne veux pas casser des mâchoires inutilement. Maintenant, je vais te laisser tranquille, t’auras plus à me supporter de toute façon. Salut.
Et je pars à mon tour, je tourne les talons sans me retourner. Je me suis excusé et j’ai cru qu’on m’arrachait un rein quand j’ai prononcé ces mots. Mais c’est fait. Quoiqu’elle en pense, c’était un effort surhumain pour moi. Au moins, comme elle quitte Hungcalf, elle n’aura pas à se sentir coupable. Sauf si au final, je compte un peu pour elle.
- InvitéInvité
Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Jeu 2 Aoû 2018 - 12:08
l'été, source de surprise
Deux chiens blessés, voilà ce que vous êtes. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, pour relever la situation, au contraire, vous semblez tout faire pour vous enfoncez dans cette guerre stupide. T'en es consciente, c'est ça le pire. Il rétorque, ce n'est pas ce que tu voulais dire, tu ne fonctionnes pas à l'intérêt, plus maintenant. Tu voulais qu'il comprenne que vous êtes pareil, que tu n'as rien vu de plus chez lui, qu'il te reproche des choses dont il est lui-même responsable. Tout comme toi. Votre ressemblance est flagrante, peut-être trop pour que vous ne l'acceptiez vraiment. C'est ça qui vous attire autant que ce qui vous exaspère : vous êtes identiques. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit ! Regard défiant, ton nez se fronce comme s'il était persuadé d'être plus impressionnant comme ça, si seulement, ça fait longtemps que j'ai compris que tu étais plus crapauds que prince . C'est presque drôle, si tu n'étais pas en colère probablement que ça t'aurais fait rire, mais pas là, c'est un peu trop sincère. Tu en as marre, tu es fatiguée de toutes ces conneries, tu lui laisses gagner la partie, tu t'inclines, bravo Caël. Tu fais volte-face, sans un regard, tu essaies de retrouver un tant soit peu de calme au fond de ta poitrine quand tu entends des pas. Pas besoin d'être un génie pour savoir qu'il s'agit de lui. Il n'aime vraiment pas ne pas avoir le dernier mot. Avant même qu'il n'ouvre la bouche tu soupires, il ne pouvait vraiment pas te laisser seule et jubilé dans son coin ? Sauf que, son calme et ses paroles t'interpellent, lui qui es si fier reconnait des torts, bon il t'en impute aussi, mais il n'a pas tort. Tu souris tout de même faut dire que ça te va bien comme surnom... malgré la colère, tu n'arrives pas à te défaire des habitudes, tu l'écoutes et hoche simplement la tête tu sais que j'ai toujours aimé jouer, ça m'amuse nos engueulades, mais parfois... Tu vas trop loin et c'est blessant, j'aime moins... Il s'excuse, tu crois rêver. Si seulement tu avais pu l'enregistrer tu l'aurais fait ! Il le fait certes avec une pointe de cynisme, mais tu apprécies l'intention. Il fini par tourner les talons, tu regardes son dos s'éloigner quand un nouveau sourire joueur traverse ton visage. Tu le rattrapes pour la seconde fois de la journée, lui tape à nouveau dans le dos tout en faisant une moue contrariée quand il se tourne vers toi. T'es vraiment un imbécile Caël Muller, il ne faut pas plus d'une seconde à la fin de ta phrase pour que tes lèvres se retrouvent sur les siennes, chaleur douce et amère en même temps. Le jeu. Toujours. Tu te recules en ricanant, comme ça tu seras pas jaloux . Le but ? T'amuser. Réellement ? Lui rabattre son caquet une bonne fois et avoir le dernier mot.
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» particularité : .
» année d'études : 1ère année
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Options : Vol-Dragonologie
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Re: Pas de répit, même l'été - Niael
Jeu 2 Aoû 2018 - 23:59
Je ne le reconnaîtrai peut-être jamais, mais si elle et moi avions ce rapport si particulier, toujours dans l'opposition, dans l'affrontement, comme un jeu, insidieux et pervers, c'est parce qu'au final nous étions les mêmes, elle en femme, moi en homme, mais nous avions le même caractère, les mêmes craintes. Mais comment faire pour que deux aimants de même polarité se rapprochent et s'entendent ? Non ils ne pouvaient que se repousser constamment, même si une attirance immatérielle et mystique semblait nous attirer, nous savions que nous ne pouvions que nous contredire et nous « battre », mais plutôt que de s'ignorer, il fallait que l'on monte au créneau à chaque rencontre. Pourquoi ? Je l'ignorais, mais d'une certaine façon cette façon qu'elle avait de me tenir tête me plaisait. Un caractère fort comme le mien, mais à l'ego tout aussi gonflé, alors toute discussion paisible semble inutile. Et à chaque parole prononcée, échangée, c'est comme un arc électrique qui se crée, nous éloignant et nous rapprochant. C'est très étrange en soi. Je lui reproche sa froideur, sa réserve, mais au fond si elle n'était pas aussi forte, je ne ferai même pas attention à elle. Je e fais attention qu'aux filles qui me tapent dans l'oeil, et elle sait y faire. Alors oui je suis un mauvais joueur, et je pense que maintenant elle le sait. Elle repousse mes attaques, comme elle peut, et essaie de se défendre en fronçant son petit nez. Ce petit nez sur lequel je pourrais déposer un léger baiser... Mais qu'est-ce que je suis en train de dire moi ? On a beau être dans cette invective permanente, au fond, on se fait rire mutuellement je crois. Sa comparaison entre le prince et le crapaud en est le parfait exemple. Mais elle comme moi nous sommes trop énervés pour rire de cette petite blague. En temps normal, je n'aurai pu empêché ma bouche de se tordre en un rictus ironique. Mais là, je ne peux pas, c'est même comme si ma colère transformait mon humour en mauvaise foi. Je le prenais presque comme une attaque personnelle, même si plus tard, en y repassant je ne pourrais y voir que l'humour en ressortant.
En la rejoignant, je n'imaginais pas que mes mots me permettraient d'apercevoir une petite ouverture dans sa carapace. Je lui avais parlé avec franchise, et voilà qu'elle en faisait de même. Alors ainsi parfois mes mots la blessaient ? Réellement ? Ce n'était pas le but, j'avais toujours pensé qu'elle prenait tout cela à la rigolade, comme moi. En même temps, j'étais le genre de mec à tout prendre à la légère. Les filles sont parfois tellement susceptibles. Mais je me suis excusé, et j'espère qu'elle en perçoit l'importance, tant cela déroge à mes habitudes. Je me permets de répondre à ces quelques mots, brièvement.
Mon intention n'a jamais été de te blesser Princesse. Pour moi, c'était toujours de l'humour, comme toi, je pensais que c'était entendu sans qu'on ait besoin de le préciser. Les trolls sont sans doute trop brutes pour les Princesses comme toi... Et pour le reste... C'était la colère, tu sais ce que c'est.
Et je m'en vais, la laissant là, pensant que l'on s'était tout dit, espérant qu'elle ne garde pas un trop mauvais souvenir de moi. Après tout, qu'est-ce que nous amènerait à nous revoir de nouveau ? Mais la voilà que j'entends ses pas derrière moi, elle m'oblige à me retourner, avec une moue contrariée. Et après m'avoir traité d'imbécile, voilà qu'elle pose ses lèvres sur les miennes. Ses lèvres sont douces, elles me semblent sentir la vanille, même si elles sont un peu sucrées, comme un bonbon. Joue-t-elle encore avec moi ? Elle prétend que c'est pour m'éviter d'être jaloux. Mais elle n'aura pas le dernier mot. Je déteste ne pas l'avoir. Alors je m'avance, passe mon bras dans dos, l'autre derrière sa tête, et mes lèvres viennent happer les siennes, je lui offre un baiser qui dure de longues secondes, un baiser gourmand, sensuel, viril. J'ai les choses en main, et ça me convient. Je mange sa bouche, littéralement. Puis je me recule, un sourire goguenard sur le visage, toute colère semble m'avoir quitté.
Comme tu sauras ce qu'est le baiser d'un vrai homme Princesse.
Et là je la laisse, sans me retourner, content de mon petit effet de la fin. Elle doit être surprise, tant mieux. Créer le manque en partant si brusquement ? Peut-être. Continuer le jeu ? Sûrement. Espérer la revoir malgré la séparation de nos chemins ? Je ne l'avouerai jamais. Mais déjà je rejoins une bande de potes, qui se moquent gentiment de moi, après avoir vu ce dernier baiser. Le dragueur est toujours là. Je me retourne, glisse un dernier clin d'oeil à Niamh, et suis mes amis, c'est l'heure pour une bonne biérraubeurre. J'en ai besoin.